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Galilée : (1564-1642)
La philosophie est écrite dans ce grand livre, l'univers, qui ne cesse
pas d'être ouvert devant nos yeux. Mais ce livre ne peut se lire si on ne
comprends pas le langage et on ne connaît pas les caractères avec
lesquels il est écrit. Or, la langue est celle des mathématiques, et les
caractères sont triangles, cercles et d'autres figures géométriques. Si on
ne les connaît pas, c'est humainement impossible d'en comprendre
même pas un seul mot. Sans eux, on ne peut qu'aller à la dérive dans un
labyrinthe obscur et inextricable". G. Galilei, "Il Saggiatore", Rome, 1623
Objectifs pédagogiques
Notions abordées
La notion de torseur dans la mécanique du solide, est le même que le vecteur dans la
mécanique du point. En effet, en mécanique du point, le vecteur est un atout mathématique
approprié pour décrire le mouvement d’un point matériel ; on parle alors de vecteur vitesse,
vecteur accélération … etc. En mécanique du solide, l’outil mathématique privilégié est le
torseur. Il sert en particulier { représenter le mouvement d’un solide (torseur cinématique), {
modéliser une action mécanique (torseur d’action), { formuler dans sa généralité le principe
fondamental de la dynamique (torseur dynamique) ainsi qu’{ exprimer la puissance des
efforts extérieurs subis par un solide.
Mais c’est quoi un torseur ? Quelles sont ses propriétés et ses caractéristiques ? C’est {
toutes ces questions qu’on va essayer d’apporter des réponses dans ce chapitre.
I- Champ de vecteurs
1-Définition
Un champ de vecteurs ⃗⃗ (P) est une application de l’espace affine Ea (un ensemble dont les
éléments sont des points) dans l’espace vectoriel euclidien Ev :
⃗⃗
⃗⃗ ( )
2-Champ uniforme
Un champ de vecteurs ⃗⃗ (P) est dit uniforme sur un domaine (D) si sa valeur est
indépendante du point P ( ):
⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) , ( )
3-Champ central
6-Théorème de Delassus
Tout champ de vecteurs équiprojectif est antisymétrique et réciproquement.
Démonstration
Le champ est antisymétrique : ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
En multipliant par le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ , il vient :
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗
⏟ . ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
II-Torseurs
1-Définition
On appelle torseur et on note [ ] [⃗⃗ , ⃗⃗ ( )] tout champ de vecteurs
⃗⃗ ( ) pour lequel il existe un vecteur ⃗⃗ tel que (P, Q) on a :
⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
(Loi de transport des moments)
⃗⃗ est appelée la résultante du torseur
⃗⃗ ( ) est appelé le moment du torseur en P.
La résultante ⃗⃗ est un vecteur libre indépendant du point P.
Par contre le champ de vecteurs ⃗⃗ ( ) est un vecteur lié qui dépend du point P.
Remarque
L’ensemble des torseurs est un espace vectoriel sur le corps des nombres réels.
2-Eléments de réduction - Notations
⃗⃗⃗
Notation vectorielle : [ ] {
⃗⃗⃗ ( )
Notation analytique:
[ ] { }
(⃗ ,⃗ ,⃗ )
Les coordonnées (X, Y, Z, L, M, N) sont appelées coordonnées scalaires en P du torseur [ ]
dans la base ( ⃗ , , ) ou coordonnées pluckériennes du torseur.
Les opérations sur les torseurs ne peuvent être effectuées que sur des torseurs exprimés au
même point et dans le même repère.
Soient les deux torseurs suivants:
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
[ ] { et [ ] {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
On a alors les propriétés suivantes :
1-Égalité
Deux torseurs sont égaux s'ils ont mêmes éléments de réductions en un point,
réciproquement s'ils ont mêmes éléments de réduction en un point, ils sont égaux :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Deux torseurs [ ] et [ ] sont égaux {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
2-Somme
La somme de deux torseurs [ ] et [ ] est le torseur [ ] défini par :
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
[ ] [ ] [ ] {
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
La somme de deux torseurs, définie ci-dessus, est associative, commutative.
Il existe en outre un élément neutre, appelé torseur nul, tel que la somme de ce torseur à un
second torseur laisse ce dernier inchangé (voir § VII-3). Il existe aussi un élément symétrique,
appelé torseur opposé, tel que la somme d’un torseur et de son opposé est l’élément neutre.
3-Produit ou comoment
Le comoment de deux torseurs [ ] et [ ] est le scalaire défini par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
[ ]. [ ] (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) . (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
( ) ( )
Proposition
Le comoment de deux torseurs est indépendant du point P, on dit que c’est un invariant.
Démonstration
En un point B, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( ) R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . (⃗⃗⃗⃗ ( ) R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) R
⃗⃗⃗⃗⃗ . (⃗⃗⃗⃗ ( ) R
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
Soit :
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( )
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( )
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( )
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( )
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . (R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . ( R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
Et enfin :
⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( ) R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( ) R
R ⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ ( )
Car : ⃗⃗⃗⃗⃗
R . (R⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗ R . ( ⃗⃗⃗⃗⃗
R ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . (R
R ) ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ R ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . (R
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Exemple
Le comoment de deux torseurs sert { exprimer le double de l’énergie cinétique d’un solide.
ans ce cas, l’un des torseurs sera le torseur cinématique et le deuxième torseur sera le
torseur cinétique.
4-Multiplication par un scalaire
La multiplication d’un torseur [ ] par un scalaire est le torseur [ ] défini par :
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
[ ] [ ] {
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
La multiplication par un scalaire est associative et distributive.
Les invariants d’un torseur sont des grandeurs indépendantes du point de l’espace où elles
sont calculées.
1-Invariant scalaire ou automoment
On appelle invariant scalaire d’un torseur [T] le réel, noté Is, défini comme le produit
scalaire des éléments de réduction de [T] au point P :
⃗⃗ . ⃗⃗ ( )
Cette grandeur est indépendante du choix du point P, c’est pour cette raison qu’elle est
qualifiée d’invariant. En effet si l’on considère un second point , il vient :
⃗R. ⃗⃗ (Q) ⃗R. (⃗⃗ (P) ⃗R ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗R. ⃗⃗ (P) ⃗R. ( ⃗R ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗R. ⃗⃗ (P)
Car
⃗R. ( ⃗R ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗⃗⃗ . (R
⃗ ⃗R) ⃗
Les moments d’un torseur [T] en tous points d’une droite, ont même projection sur cette
droite. On dit que ⃗⃗ est un champ équiprojectif.
Interprétation
La projection de ⃗⃗ ( ) sur ⃗⃗ est donc indépendante du point P.
2- Invariant vectoriel
Deux cas sont à considérer selon que la résultante ⃗⃗ d’un torseur [T]est nulle ou non :
Si ⃗⃗ ⃗ , l’invariant vectoriel correspond au vecteur projection orthogonal du moment sur
la résultante.
⃗⃗
On construit un vecteur unitaire ⃗ ‖⃗⃗ ‖
⃗⃗ ⃗⃗
⃗⃗⃗ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
( ). ⃗ ) . ⃗ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
( ). ).
‖⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗ ‖
Or I ⃗ . ⃗⃗ (P)
R
dataelouardi.com 7 Prof. El OUARDI El MOKHTAR
Filières SMPC/SMA - 2019/2020 Mécanique du solide
’où:
IS ⃗⃗
⃗⃗⃗ (⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
( ). ⃗ ) . ⃗
‖⃗⃗ ‖
⃗⃗⃗ est un invariant car I et R⃗ sont des invariants.
Si ⃗⃗ ⃗ , on appelle invariant vectoriel le moment du torseur en un point quelconque P ;
noté ⃗⃗⃗ , il est égal à :
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ (P)
1-Définition
L’axe central ( ) d’un torseur T , de résultante non nulle, est l’ensemble des points P de
l’espace où le moment ⃗⃗ (P) est colinéaire à la résultante ⃗⃗ : ⃗⃗ (P) ⃗
Où est un scalaire appelé pas du torseur.
Remarque
L’axe central d’un torseur [T] est toujours une droite parallèle à ⃗⃗ .
Le champ de moments des points P de l’axe central est donc un invariant et qui n’est autre
que l’invariant vectoriel ⃗⃗⃗ .
Propriété du moment central
Le moment est constant sur l’axe central, et sa norme y est minimum.
Démonstration
Soit O un point quelconque n’appartenant pas { l’axe central et soit P un point de appartenant
à cet axe.
On a : ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
‖⃗⃗ ( )‖ ‖⃗⃗ ( )‖ (⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗ ( ). ( ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗ ⃗⃗ ( )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ pour construire géométriquement l’axe central ( ).
⃗⃗
Remarque
Le point P0 n’est autre que la projection orthogonale de O sur l’axe central ( ). Autrement
dit ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ n’est autre que la distance { l’origine de l’axe central (voir figure ci-dessous).
O
P
P0
⃗⃗ ( ) | ⃗⃗ | ⃗⃗⃗⃗⃗ |
Ces équations sont les équations paramétriques de l’axe central. Comme dans l’espace, une
droite est définie par deux équations (définissant chacune un plan) alors les deux équations
de l’axe central sont déduites des trois équations ci-dessus.
Remarque importante
Si une composante de ⃗⃗ est nulle (X par exemple) alors l’équation de l’axe central se réduit
à une seule : (Équation de droite dans le plan X = 0)
En résumé :
On peut regrouper les résultats précédents dans un tableau :
Composantes
Équations paramétriques de l’axe Central ( )
de la résultante ⃗⃗
ans l’espace
{
(Cas général)
Dans le plan
X=0 L + Yz – Zy = 0
(O, y, z)
Dans le plan
Y=0 M + Zx – Xz = 0
(O, z, x)
Dans le plan
Z=0 N + Xy – Yx =0
(O, x, y)
VI-TORSEURS PARTICULIERS
2-Torseur Couple
Définition
Un torseur [T] est un couple [C], si et seulement si, sa résultante ⃗⃗ est nulle et dont le
moment en un point est non nul.
⃗⃗⃗ ⃗⃗
[T] est un couple [C] {
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗
On note :
⃗⃗
[ ] {
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗
Propriétés immédiates
a- Un couple n’admet pas d’axe central et son invariant scalaire est nul.
b- Le champ antisymétrique associé à un couple [C] est uniforme : ⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(La seule caractéristique d’un couple étant son moment).
Exemple
Le torseur cinématique d'un solide est un couple si et seulement si le mouvement est un
mouvement instantané de translation. Le vecteur de rotation instantané est nul.
3-Torseur nul
Un torseur est nul si sa résultante et son moment résultant sont nuls en tout point :
[ ] , ou [ ] [ ]
Exemple
Le torseur des forces dans le cas statique est un torseur nul.
1-Décomposition canonique
Un torseur [T] quelconque, qui n’est ni couple ni glisseur, peut être décomposé en la somme
d’un glisseur [G] et d’un couple [C].
On obtient ainsi :
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗
[ ] [ ] [ ] { { {
⃗⃗⃗ ( ) ⏟ ⃗⃗ ⃗⃗⃗
⏟ ( )
Avec
⃗⃗⃗ ⃗⃗
[ ] { et [ ] {
⃗⃗ ⃗⃗⃗ ( )
Remarque
En un point donné P, cette décomposition est unique. Elle change si on change de point.
2-Décomposition centrale
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗
[ ] { { { [ ] [ ]
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
⃗R
Le torseur { est bien un glisseur puisque ⃗⃗ ⃗ et son invariant scalaire est
⃗⃗ (P) ⃗⃗⃗
I
nul.
En effet : ⃗⃗ . (⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗ ) ⃗⃗ . ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ . ⃗⃗⃗ ⃗
‖⃗ ‖
Remarque
Cette décomposition est unique
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗ ( )
Soit le torseur [ ] { dont l’axe central est défini par : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗
Axe central
B1
C1
B
B2
Un observateur placé sur la droite (HB) observe une torsion du champ de moments ⃗⃗⃗ ( )
au travers l’évolution de l’angle . C’est de l{ que vient l’origine du mot torseur.
1- Proposition
⃗⃗ (P) ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ∑(⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ⃗⃗⃗ ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
⃗R ∑ ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗
[T] ∑{
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
⃗⃗ (P) ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
{
Conclusion
A tout ensemble de vecteurs liés ( , ⃗⃗⃗ ) avec , est associé le torseur [T] ∑ [T ]
somme des torseurs [T ] associés à chacun des vecteurs ( , ⃗⃗⃗ ):
⃗⃗⃗
[T] ∑ [T ] avec [T ] {
1- Proposition
Soit M ( ) une densité de vecteurs définie sur un domaine (D) dépendant du point
M ( ), alors le champ de vecteurs ⃗⃗ qui a tout point P de l’espace affine fait correspondre
le moment ⃗⃗ ( ) tel que :
⃗⃗ : P ⃗⃗ (P) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
( )
⃗
R ∫ ( )
( )
*T +
⃗⃗ (P) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
{ ( )
Démonstration
( , ) on a :
⃗⃗ (P) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
PM f(M)dm ⃗⃗⃗⃗⃗
∫ (PQ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
QM) f(M)dm
( ) ( )
∫ ⃗⃗⃗⃗⃗
PQ f(M)dm ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
QM f(M)dm
( ) ( )
⃗⃗ (Q) ⃗⃗⃗⃗⃗
PQ [ ∫ f(M)dm]
( )
Conclusion
A toute densité de vecteurs ( ) défini sur un domaine (D), on associe le torseur *T +
défini par :
⃗R ∫ ( )
( )
*T +
⃗⃗ (P) ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
{ ( )
TABLEAU RECAPITULATIF
Notion abordée Formulation ou Définition
Champ antisymétrique ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Champ équiprojectif ⃗⃗ ( ). ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ( ). ⃗⃗⃗⃗⃗
Tout champ de vecteurs équiprojectif est antisymétrique et
Théorème de Delassus
réciproquement
Tout champ de vecteurs ⃗⃗ ( ) pour lequel il existe un vecteur ⃗⃗
Torseur tel que ( , ) on a : ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
(Loi de transport des moments)
⃗⃗⃗
Eléments de réduction [ ] {
⃗⃗⃗ ( )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
[ ]. [ ] (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) . (⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
Comoment de 2 torseurs ( ) ( )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( )
Invariant scalaire ⃗⃗ . ⃗⃗ ( )
Invariant vectoriel
⃗⃗⃗ ⃗⃗
‖⃗⃗ ‖
C’est l’ensemble des points P de l’espace où le moment ⃗⃗ ( ) est
Axe central
colinéaire à la résultante ⃗⃗ : ⃗⃗ ( ) ⃗⃗
⃗⃗ ( ). ⃗⃗
Pas d’un torseur
⃗⃗ ⃗⃗
Moment central ⃗⃗ ( ) ⃗⃗ ⃗ ⃗⃗
‖⃗ ‖
Equation vectorielle de ⃗⃗ ⃗⃗ ( )
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
l’axe central ⃗⃗
⃗⃗⃗ ⃗⃗
Torseur glisseur [T] est un glisseur [G] {
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗
⃗⃗⃗ ⃗⃗
Torseur couple [T] est un couple [C] {
⃗⃗⃗ ( ) ⃗⃗