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ENSA-TANGER CP1

2013-2014
TDS MECANIQUE
DU POINT MATÉRIEL
https://sites.google.com/site/saborpcmath/

COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau
universitaire
‫ تصحيح المتحانات‬+ ‫ تمارين شاملة‬+ ‫ملخص شامل للدروس‬
PHYSIQUE : CHIMIE :
MATH :

INFORMATIQUE :

Veuillez nous contacter :


06-38-14-88-74
PAR WHATSAPP :06-02-49-49-25
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ROYAUME DU MAROC
UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Tanger

Année universitaire 2013-2014

TD N°1 : Mécanique du point


Rappel Mathématiques

Exercice n°1
r r r
Dans le repère R(Oxyz) muni de la base orthonormée directe (i , j , k ) , on considère les trois
vecteurs suivants :
→ r r r → r r r → r r r
OA = 3i + 2 j − k ; OB = 4i − j + 2k ; OC = 4i + 3 j + 5k
→ → →
1°/ Calculer les composantes des vecteurs CA et OA + 3 OB .
→ → → → → → →
2°/ a) Calculer les produits scalaires OA • OC , OB • OC et CA • (OA + 3 OB)
→ → → → → →
b) Calculer les produits vectoriels OA ∧ OB , OA ∧ OC et OB ∧ OC .
→ → → →
c) Calculer les normes des vecteurs CA , (OA + 3 OB) et OC .
→ →
r
d) Déterminer le vecteur unitaire u porté par le vecteur (OA + 3 OB) .
→ r
e) Calculer l’angle (CA , u ).
→ r
3°/ a) Calculer la norme du produit vectoriel CA ∧ u :
i) en utilisant le résultat 2°/e).
ii) en utilisant un calcul direct.
b) que représente cette norme.

4°/ Représenter le vecteur OC et déterminer ses cosinus directeurs.
→ → →
5°/ a) Calculer le produit mixte (OA , OB, OC) et montrer qu’il est invariant par permutation
circulaire.
b) Que représente ce produit mixte.

Exercice n°2
1°/ Montrer que la dérivée par rapport au temps d’un vecteur (fonction de t) de module
constant est un vecteur qui lui est perpendiculaire.
r r
2°/ On considère dans le plan (xOy) deux vecteurs unitaires perpendiculaire u et v , tournant
r r
→ r du dv
autour de Oz. En posant (Ox , u ) = θ , calculer et .
dθ dθ
Exercice n°3
r r r r
Soient r = sin bt i + cos bt j + t 3k une fonction vectorielle et λ (t ) = e − at une fonction
d r
scalaire. Calculer ( λ r) pour t=0.
dt
Exercice n°4 Repère cylindrique

La position d’un point M est donnée en fonction du temps dans le repère R(O,x,y,z)
par ses coordonnées cartésiennes ( x, y, z ) .
1°/ Donner les expressions des coordonnées cylindriques ( ρ , ϕ , z ) du point M en fonction de
ses coordonnées cartésiennes.
r r r r r r
2°/ Exprimer les vecteurs unitaires de la base mobile (eρ , eϕ , ez ) en fonction de (i , j , k ) .
→ r r r
3°/ Exprimer le déplacement élémentaire d OM dans la base (i , j , k ) puis dans la base
r r r
(eρ , eϕ , ez ) .
4°/ Donner les expressions des éléments de volumes en coordonnées cartésiennes et
cylindriques.

Exercice n°5 Repère sphérique

La position d’un point M est donnée en fonction du temps dans le repère R (O,x,y,z)
par ses coordonnées sphériques ( r , θ , ϕ ) .
1°/ Donner les expressions des coordonnées cartésiennes ( x, y, z ) du point M en fonction de
ses coordonnées sphériques ( r , θ , ϕ ) .
r r r r r r
2°/ Exprimer les vecteurs unitaires de la base mobile (er , eθ , eϕ ) en fonction de (i , j , k ) .

r r r
3°/ Exprimer le déplacement élémentaire d OM dans la base sphérique (er , eθ , eϕ ) .
4°/ Donner l’expression de l’élément de volume en coordonnées sphériques.
5°/ Donner l’expression de l’élément de surface en coordonnées sphériques.

Exercice n°6
r
Soient V ( x, y , z ) une fonction scalaire quelconque et f ( x , y , z ) une fonction vectorielle
r r r
donnée dans la base (i , j , k ) par ses trois composantes :
f x = 4 x3 + 3 y 2 z 2 + 10 x z 3 , f y = 6 x y z 2 + 5 y + 2 z, f z = 15 x 2 z 2 + 2 y + 6 x y 2 z
→ →
1°/ Calculer rot[− grad (V )] .
→ r
2°/ Calculer rot f et conclure.
r
3°/ Déterminer la fonction scalaire U ( x, y , z ) dont dérive la fonction vectorielle f . (On donne
U (0,0,0) = 0) .

Exercice n°7
Soit M un point de l’espace de coordonnées cylindriques ( ρ , ϕ , z ) . En M est définie la
fonction scalaire :
f ( ρ , ϕ , z ) = ρ 2 sin ϕ + ρ z cosϕ + z 2 .
1°/ Calculer la différentielle df.
→ r r r
2°/ Calculer grad f dans la base (eρ , eϕ , ez ) .
ROYAUME DU MAROC
UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Tanger

Première année des Classes préparatoires


Année universitaire 2013-2014
TD N°2 : Cinématique
Exercice 1
→ →
Dans un repère orthonormé fixe R (O x y ) muni de la base orthonormée (i, j ) six mobiles M1
M2, M3, M4, M5 et M6 sont repérés respectivement par les vecteurs positions suivants:
→ r r → r r → r r → r r
OM 1 = a1t i + b1 t j ; OM 2 = a 2t 2 i + b2 t 2 j ; OM 3 = a3t i + b3 t 2 j OM 4 = R [cos(ω 4 t ) i + sin(ω 4 t ) j ] ;
→ r r → r
OM 5 = a5 cos(ω5t ) i + b5 sin(ω5t ) j ; OM 6 = a6 sin (ω 6t ) i .
Où a1, a2, a3, a4, a5, a6, b1, b2, b3, b5, R, ω 4 , ω 5 , ω 6 sont des constantes strictement
positives et t le temps.
Pour chaque mobile :
1- Trouver l’équation de la trajectoire et représenter graphiquement cette trajectoire.
2- Déterminer la vitesse et en déduire son module.
3- Déterminer l’accélération et en déduire son module.
4- Quel est la nature du mouvement.
5- Déterminer les coordonnées polaires.

Exercice 2
→ r
Un mobile M animé d’une vitesse v 0 = v 0 i constante pénètre dans un milieu résistant dans
→ r
lequel il est soumis à une décélération (accélération négative) γ = −k v 2 i où k est une
→ r r
constante positive et v = v i est la vitesse instantanée ( i est le vecteur unitaire porté par
l’axe O x du mouvement).
1- Etablir la loi donnant la vitesse instantanée en fonction du temps.
2- Déterminer l’équation horaire du mouvement.
3- Exprimer la vitesse v en fonction de l’abscisse x .
4- Au bout de combien de temps et à quelle distance la vitesse est-elle réduite de
moitie ?

Exercice 3
Un point matériel M est repéré dans un référentiel fixe R (Oxyz ) par ses coordonnées
cylindriques ( ρ , ϕ , z ) telles que :
ρ = R, ϕ = ω t, z = a (2 π - ϕ )
Où R , a et ω sont des constantes positives.
La trajectoire est une hélice enroulée sur un cylindre circulaire. Le pas h de cette hélice est la
distance séparant deux positions successives du mobile sur une même génératrice.
1°/ Etablir la relation entre le pas h et la constante a .
r r r
Déterminer dans la base cylindrique ( eρ , eϕ , ez )
2°/ La vitesse du point M et en déduire son module.
3°/ L’accélération du point M.

1
Exercice 4
Un point matériel M est repéré dans un référentiel fixe R(O,x,y,z) par ses coordonnées
cartésiennes (x,y,z) telles que :
 x = a e ω t ( cos ω t + sin ω t )
 ωt
 y = a e ( cos ω t − sin ω t )
 ωt
 z = 2 a 3 e
Où a et ω sont des constantes positives et t le temps.
r r r
Les résultats vectoriels doivent être exprimés dans la base cartésienne ( i , j, k ) .
1- Déterminer la vitesse du point M et en déduire son module.

2- Déterminer le vecteur unitaire τ tangent à la trajectoire en M et montrer qu’il fait un
angle constant avec l’axe Oz.
3- Déterminer l’accélération du point M.
4- Déterminer l’accélération tangentielle du point M.
5- Déterminer l’accélération normale du point M et son module.

6- En déduire le vecteur unitaire n normal à la trajectoire en M et montrer qu’il se
trouve dans un plan qu’on déterminera.
7- Déterminer le rayon de courbure Rc de la trajectoire.
→ → → →
8- Déterminer le vecteur unitaire b tel que (τ , n, b ) est la base de Frenet et montrer
qu’il fait un angle constant avec l’axe Oz.
9- Déterminer l’abscisse curviligne s(t) du point M (s(t=0) = 4 a).
10- Soit N la projection du point M dans le plan XOY. E²
a) Déterminer les coordonnées polaires du point N.
b) Représenter l’allure de la trajectoire du point N.

Exercice 5
→ → →
Par rapport à un repère fixe R (Ox, y, z ) muni de la base OND (i, j , k ) , on considère un
point mobile M, repéré par ses coordonnées sphériques ( r ,θ ,ϕ ) tel que :
r = a t2 θ = ω1 t ϕ = ω2 t
Où a, ω1 et ω2 sont des constantes.
r r r
Exprimer dans la base sphérique (er , eθ , eϕ ) la vitesse et l’accélération du point M

Exercice 6 : Mouvement d’un point d’une roue


Une roue circulaire, de rayon a et de centre C, roule sans glissement sur Ox, tout en
restant dans le plan Oxy (figure 1). Un point A de la roue coïncide à l’instant t= 0 avec
l’origine O du repère. Le centre C a une vitesse constante V0.
1- Déterminer les coordonnées de A à l’instant t.
2- Calculer le module du vecteur de A et étudier ses variations au cours du temps.
3- Pour quelles positions de A ce vecteur vitesse est-il-nul ?

2
Figure 1
Exercice 7 : Rotation
Le rotor d’une machine tourne à 1200 tr.min-1. A l’instant t = 0, il est soumis à une
accélération angulaire supposée constante jusqu’à l’arrêt complet. Il s’arrête en 300 tours.
1- Donner les équations horaires de et α.
2- Calculer la durée du freinage. Que vaut ?

Figure 2
Exercice 8
Rotation. On considère un système de deux poulies reliées par une courroie (figure 2).
La première poulie a un rayon R1 = 5 cm et tourne à la vitesse angulaire constante
ωo = 180 rad.s−1, la seconde a un rayon R2 = 30 cm.
1) Calculer la vitesse angulaire de la seconde poulie.
2) La courroie porte une marque C. Calculer l’accélération du point C au cours du
mouvement.
Exercice 9
Mouvement curviligne. Une particule M se déplace dans le plan xOy. Sa vitesse est définie
par = + , où a et b sont deux constantes.
1) Déterminer l’équation ρ(θ) de la trajectoire en coordonnées polaires.
2) On choisit a = 3b. Sachant que pour θ = 0 l’abscisse du point M est +1 m, donner
l’expression de ρ(θ). Quelle est l’allure de la trajectoire dans le plan xOy ?
Exercice 10
Mouvement curviligne. Un point M se déplace sur une spirale logarithmique d’équations
polaires paramétriques : = , θ = ωt avec ω constant.
1) Dessiner schématiquement une spirale logarithmique. Représenter les axes des
coordonnées polaires et le repère de Frenet en un point M quelconque de cette trajectoire.
2) Calculer les composantes des vecteurs vitesse et accélération de M en coordonnées
polaires. En déduire les normes de ces vecteurs. Que vaut l’angle α que fait la vitesse avec le
vecteur unitaire ?
3) Calculer le rayon de courbure de la trajectoire.
4) Le point M décrit la même spirale = mais cette fois-ci c’est la vitesse linéaire
v qui est constante. Comment varie alors la vitesse angulaire au cours du temps ?

3
ROYAUME DU MAROC
UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Tanger
Année universitaire 2013-2014

TDN°3 : Mécanique du Changement de référentiel

Exercice 1

À un instant pris comme origine des dates (t = 0), un autobus prend un


virage à vitesse angulaire constante ωo. O est le centre du virage et la distance
OA = R.
À ce moment précis, un passager P, immobile en A, se précipite directement
vers une place assise libre en B, d’un mouvement d’accélération constante ao (voir
figure 1).

Figure 1

1) Étude dans le référentiel lié à l’autobus RA. Préciser le repère choisi et la


nature du mouvement de P. Déterminer, en fonction des données et de t, le
vecteur accélération r et le vecteur vitesse du point P, ainsi que
l’équation horaire du mouvement.

2) Étude dans le référentiel terrestre RT. Préciser le repère choisi.


Déterminer le vecteur vitesse et le vecteur accélération du point P.
Donner l’équation de la trajectoire du point P en coordonnées polaires (ρ =
OP en fonction de θ).

3) En utilisant les lois de composition des vitesses et des accélérations,


retrouver les vecteurs et à partir des vecteurs et r. Indiquer
clairement les différents termes intervenant dans ces lois en précisant leur
signification et leur expression.

4) Applications numériques : ao = 6 m.s-2, ωo = 1/6 rad.s−1, R = 120 nm


et AB = 3 m.

Avec quelle vitesse, P atteint le siège B et en combien de temps ? Quelle distance


a parcouru l’autobus, et de quel angle a-t-il tourné ?

Exercice 2
Soit dans un plan un référentiel R et un référentiel R1 dont les repères

1
d’espace sont formés respectivement des axes Ox, Oy et des axes Ox1 , Oy1 . Le
repère Ox1, Oy1 tourne à la vitesse angulaire ω constante, autour de l’axe Oz
perpendiculaire au plan. Un point M est mobile sur Ox1 selon la loi :

= = cos

1) Calculer en fonction de o et ω le vecteur vitesse de M dans le


référentiel R1 ainsi que le vecteur vitesse d’entraînement du point M.

2) En déduire le module du vecteur vitesse de M dans R et l’angle ϕ défini


−→
par ϕ = (O M, ).

3) Calculer le vecteur accélération de M dans R1, le vecteur accélération d’entraînement


du point M, le vecteur accélération complémentaire et l’accélération de M dans R.
Quelle est la valeur de l’angle ψ = ( , )?

Exercice 3

Le repère d’espace G ,G du référentiel R1 tourne autour de l’axe du référentiel


R d’axes O ,O , . Le point G décrit un cercle de rayon a constant, à la vitesse angulaire
constante ωo. Dans R1 le point A1 décrit un cercle de rayon r et de centre G, avec la
vitesse angulaire constante ω1 (figure 2).

Exprimer la vitesse d’entraînement de A1, son accélération d’entraînement et son accélération


complémentaire.

Figure 2

2
Exercice 4
Une roue circulaire de centre C, de rayon a, roule sans glisser sur Ox, tout en restant dans le
plan Ox, Oz (figure 3).
Un point A de la roue coïncide à l’instant t = 0 avec l’origine O du repère. Le centre C a une
vitesse constante Vo.
1) Déterminer les coordonnées de A à l’instant t.
2) Calculer le vecteur vitesse de A par rapport au sol et étudier ses variations au cours du
temps. Pour quelles positions de A ce vecteur est-il nul ?
3) Soit Ω le vecteur vitesse angulaire caractérisant la rotation de la roue. Donner l’expression
de Ω . Calculer le produit vectoriel ΩΛ!" (figure 3). Le comparer à V et commenter.
4) Représenter V sur la figure. Montrer que V peut être décomposé en deux vecteurs de
même module, l’un parallèle à Ox, l’autre tangent à la roue.
Calculer a , le vecteur accélération de A par rapport au sol.
5) On peut considérer que le mouvement de A est le résultat de la composition de deux
mouvements :
• un mouvement de rotation uniforme autour de l’axe Cy de la roue (caractérisé par le
vecteur vitesse angulaire Ω ) ;
• un mouvement de translation rectiligne uniforme de la roue (vitesse Vo. ).
Retrouver V et a en utilisant les lois de compositions des vitesses et des accélérations.

Figure 3

3
Correction Td3 : Changement de référentiel

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Tanger
Année universitaire 2013-2014

Correction Td N°3 : Mécanique du point : Changement de référentiel

Correction

On défini le référentiel terrestre , fixe et le référentiel , le


référentiel liée à l’automobile mobile par rapport à . P effectue un mouvement rectiligne
uniformément accéléré d’accélération ao dans la direction de A → B (direction de ).
1- Étude dans le référentiel lié à l’autobus RA ,
le référentiel terrestre , fixe et soit et le référentiel , liée à
l’autobus mobile par rapport à .

1°) Etude de mouvement de point matériel P par rapport à ,

à t=0 P et (P/ )=

On

= (P/ )=

(P/R) = = Il s’agit d’un mouvement rectiligne selon de A uniformément


accelére

(P/ )= car

A t=0 (P/ )= 0 C=0

Donc (P/ )=

= (P/ )=

1
Correction Td3 : Changement de référentiel

/ Donc

( )

A t=0 P=A et =0

(P/ )=

t t t

Equation de la trajectoire

= = + = = (R+

(équation d’une spirale).

3°) Loi de composition des vitesses

Le repère RA est en mouvement de rotation par rapport à avec une vitesse angulaire

2
Correction Td3 : Changement de référentiel

On a donc la loi de composition des vitesses = +

La vitesse d’entraînement correspond à la vitesse du point P par rapport à RT s’il était fixe
dans l’autobus à ce moment-là. Il a alors un mouvement circulaire uniforme de rayon (R + x)
et de vitesse angulaire o, d’où l’expression du vecteur vitesse. On a donc

Donc = + =

Lois de composition des accélérations

3
Correction Td3 : Changement de référentiel

4°) 1⁄2 , R= 120 nm et AB = 3m

AB= 3m = = 1s

et a parcouru l = R = 20 m.

Exercice 2
Correction
On défini le référentiel mobile R1( O, ) muni de la base (O,

et le référentiel fixe R( O, ) muni de la base (O,

On déni le vecteur angulaire de rotation de R1 par rapport à R par ;

Le point matériel est repéré dans le référentiel R1 par : =

1-

La vitesse de point M par rapport à R1 est définie par :

ar

La vitesse d’entrainement est donnée par :

4
Correction Td3 : Changement de référentiel

2°) D’après la loi de composition de l’accélération on a :

= +

Si

Si

: Accélération de M par rapport au repère

Donc =

=2 =2

5
Correction Td3 : Changement de référentiel

a a a

a o tu in t u

L’angle  = ( , ) est définie par :

.a a o 

a o t
o 
a

Si o  o t 

Si o  o t  t

Remarque : on peut définir la trajectoire de point M par :

Et

L’équation de la trajectoire en cordonnées cartésiennes est donnée par

Le point M décrit un cercle de rayon et de centre C de coordonnées ( , 0).

Exercice 3

6
Correction Td3 : Changement de référentiel

Correction

On défini le référentiel mobile R1( O, ) muni de la base (G,

et le référentiel fixe R( O, ) muni de la base (O, et on défini la base


e e u liée au point A1

R= ,r=

1°) la vitesse d’entrainement de point A1 est définie par :

t t

a a

ru r o u r in u

au r o u r in u

a r o u r in u

7
Correction Td3 : Changement de référentiel

= + =au re = a r o u r in u

Calcule de l’accélération de Coriolis, ou l’accélération complémentaire

r in u o u

a r in u o u r in u
o u r o u in u

a r o u in u

On a le vecteur accélération d’entraînement :

a a

M=A

a a

a a a
t t

mou ement ir ulaire uniforme


t

r o u in u

r o u in u r o u in u

a a a r o u
in u

a a r o r in u

8
Correction Td3 : Changement de référentiel

Exercice 4
Correction

le référentiel fixe R( O, ) muni de la base (O,


La roue de rayon a roule sans glisser. On a donc
a

La vitesse du point C est donc, dans le référentiel terrestre :

1-
o

2-
in in

Chaque fois que le point A touche le sol (A confondu avec I), sa vitesse est nulle. Elle est
maximale quand le point est à l’opposé de I par rapport à C.

3-

et

a in a o a in a

in

À l’instant considéré, le point A a un mouvement circulaire autour du point I avec un vecteur


vitesse angulaire .

9
Correction Td3 : Changement de référentiel

4-

in in

Ce vecteur est un vecteur tangent à la roue voir figure. En effet, on a : Le


vecteur vitesse peut donc se décomposer en deux vecteurs de même module (Vo), l’un
parallèle à Ox ( ) et l’autre tangent à la roue (Vo ).

in

Ce vecteur est dirigé de A vers C et


5-

La loi de composition des vitesse est

Dans le référentiel lié au vélo, repère de centre C, A décrit un cercle de rayon a d’un
mouvement uniforme. On a donc :
a in a o in

Le référentiel étant en translation rectiligne uniforme par rapport au sol, on a :

Conclusion : on retrouve

o in

Il n’y a pas d’accélération complémentaire (le référentiel n’est pas en rotation) ni


d’accélération d’entraînement (la translation est rectiligne uniforme). On a donc =

Pour un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération est un vecteur normal


centripète et a pour expression

10
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Année universitaire 2014-2015
201
TDN°4 : Dynamique du point Matériel

Exercice 1
Dans le référentiel galiléen R(O x y z ) muni de la
r r r
base OND (i , j , k ) , un anneau M , de masse m ,
glisse sans frottement sur une tige circulaire de rayon
r . La position instantanée de l’anneau M est
définie par l’angle θ représenté sur le schéma
Initialement, l’anneau est au point A où θ = 0 . En
ce point, la vitesse du mobile est pratiquement nulle.
→ →
1°) Exprimer dans la base polaire (e r , eθ ) , la vitesse et l’accélération de l’anneau M par
rapport au référentiel (R ) .
2°) En appliquant le P.F.D D dans (R ) , déterminer l’équation différentielle du mouvement
ainsi que la réaction du support en fonction de m, g et θ (où où g est l’accélération de la
pesanteur).

Exercice 2
Dans un référentiel galiléen R(O x y z )
r r r
muni de la base OND (i , j , k ) , une petite bille M
de masse m , est reliée à deux points A et B situés
de part et d’autre de l’origine O sur l’axe vertical
(avec OA = OB = l 1 ) par l’intermédiaire de
deux fils MA et MB inextensibles et sans masse (
MA = MB = l 2 〉 l 1 ). La bille M est aussi reliée à
l’origine O par l’intermédiaire d’un ressort de masse
négligeable, à spires non jointives, de longueur initial
l 0 〈 l 22 − l 12 (position horizontale) et de raideur k.
L’axe lui même avec une vitesse angulaire constante ω (le ressort se
tourne autour de lui-même
déforme dans son domaine d’élasticité).
1°) Déterminer la vitesse et l’accélération de la bille M par rapport au référentiel (R ) .
2°) Déterminer la force de rappel du ressort.
3°) En appliquant le P.F.D dans (R ) , déterminer les tensions des fils MA et MB .

1
Exercice 3 :
On dispose d’un ressort à boudin BC, de raideur
k = 20 N.m−1, de masse négligeable, de longueur à vide
lo = 10 cm et d’une masse m = 100 g considérée
comme ponctuelle fixée à l’une de ses extrémités. On
attache l’extrémité B du ressort à un fil inextensible de
masse négligeable, de longueur l1 = 40 cm. L’autre
extrémité du fil est fixée à l’extrémité supérieure d’une
tige verticale qui, en tournant, entraîne le fil, le ressort
et la masse d’un mouvement de rotation uniforme.
Après un régime transitoire, l’angle θ entre le fil et la
tige verticale prend une valeur constante égale à 60°.
1) Calculer la tension du ressort et sa longueur.
2) Quelle est, en nombre de tours par seconde, la
vitesse de rotation de la tige ? On prendra g = 10 m.s−2.

Exercice 4

Le mobile M est un anneau enfilé sur l’axe rigide


Ox’. Il peut glisser sur Ox’ sans frottement et on
néglige la pesanteur (alors l’anneau n’est soumis
qu’à une réaction normale de l’axe rigide). L’axe Ox’
tourne dans le plan xOy à la vitesse angulaire
constante ωo. Le repère xOy est un repère galiléen.
À l’instant t = 0, θ = 0, ρ = ρo, =0
1) Écrire l’équation fondamentale de la dynamique
dans le repère fixe xOy.
2) Déterminer les équations horaires ρ(t) et θ(t) du
mouvement du point M.
3) Représenter l’allure de la trajectoire dans le plan xOy.

Exercice 5

Un solide de masse m est en équilibre sur un plan


incliné d’un angle α par rapport à l’horizontale.
Dans les questions 2 et 3 le contact entre le solide
et le plan incliné est supposé sans frottements.

1) Rappeler à quelles conditions un solide est en équilibre.


2) L’équilibre est d’abord réalisé en maintenant le solide
par un fil non élastique de masse négligeable. Écrire les lois
de l’équilibre de ce solide. Déterminer la tension du fil.
3) L’équilibre est maintenant assuré par un fil élastique de raideur k dont la longueur à vide
est lo. Déterminer la longueur du ressort lorsqu’il maintient le solide sur le plan incliné.
4) Le solide n’est plus maintenu par un fil mais on suppose que le coefficient de frottement
solide entre le solide et le plan est µ. Démontrer que le solide ne peut être en équilibre que
si l’angle α est inférieur à un angle que l’on déterminera.
2
Exercice 6
r
Soit (∆) une tige (de vecteur unitaire directeur u1 ) passant par O1, constamment contenue
r r
dans le plan x1O1z1 et faisant un angle α constant avec l’axe O1z1 (α=( u1 , k1 )=constante).
Un anneau (point matériel) M de masse m se déplace sans frottement, le long de la tige (∆).
La position du point M sur la tige est repérée par:
→ r
O1M = λ(t) u1

Le point M qui est en mouvement dans le champ de pesanteur g est soumis en plus à la force
→ r
F = - k λ(t) u1 où k est une constante positive.
r r
Soit u 2 le vecteur unitaire, contenu dans le plan x1O1z1 et directement perpendiculaire à u1 .

r r r
1°) Exprimer dans la base ( i1 , j1 ,k1 ) :
a) La vitesse relative et la vitesse d’entraînement du point M.
b) Les accélérations : relative, d’entraînement et de Coriolis du point M.
2°) En appliquant le PFD dans R1, déterminer l’équation différentielle du mouvement du
point M ainsi que la réaction exercée sur M.
3°) En appliquant le théorème du moment cinétique dans R1, retrouver la réaction exercée
sur M.

Exercice 7
On considère le repère R(Oxyz) (repère absolu galiléen) muni de la base OND
r r r
( i , j , k) . Dans le plan horizontal situé à la côte z = c (c est une constante positive), une droite (D)
tourne autour de l’axe Oz (axe vertical et dirigé vers le haut) avec une vitesse angulaire constante
→ r
ω . La droite (D) coupe l’axe Oz au point C tel que OC = c k .
r r r
Soit un repère R1(O1x1y1z1) (repère relatif non galiléen) muni de la base OND ( i1 , j1 , k1 ) tel
r r r r
que l’axe O1x1 est porté par la droite (D) et k1 = k . Soit Ω ( R1 / R ) = ω k le vecteur rotation de
(R1) par rapport à (R). Dans le plan de côte z = c, l’origine O1 de (R1) est animée d’un mouvement
→ r
circulaire uniforme autour de l’axe Oz. On pose alors CO1 = a i1 où a est une constante
positive.

3
r
Soit (∆) une tige rectiligne (de vecteur unitaire directeur u1 ) passant par O1, constamment
contenue dans le plan x1O1z1 et faisant un angle β = (π − α ) constant avec l’axe O1z1. On pose
v r
alors l’angle α = ( −k1 , u1 ) = constante, avec ( 0〈α 〈π / 2 ).
Un anneau (point matériel) M de masse m se déplace sans frottement, le long de la tige
rectiligne (∆). La position du point M sur la tige est repérée par le vecteur position
→ r
O1M = λ (t) u1 .

Le point M qui est en mouvement dans le champ de pesanteur g est soumis en plus à la force
→ r
F = - K λ (t) u 1 où K est une constante positive.
r
Soit u 2 le vecteur unitaire, contenu dans le plan x1O1z1 et directement perpendiculaire au
r r r r r
vecteur u 1 . Le vecteur unitaire u 3 est telle la base (u 1 , u 2 , u 3 ) soit orthonormée et directe. La
tige (∆) coupe le plan xOy au point A .

r r r
1°) Exprimer dans la base ( i1 , j1 , k1 ) :

a) La vitesse et l’accélération du point O1 dans le référentiel absolu R.


b) La vitesse relative et la vitesse d’entraînement du point M .
c) Les accélérations : relative, d’entraînement et de Coriolis du point M .

2°) a) Donner le bilan des forces exercées sur M dans (R1).


b) En appliquant le PFD dans R1, déterminer l’équation différentielle du mouvement du
point M ainsi que la réaction exercée sur M .

3°) En appliquant le théorème du moment cinétique dans R1, retrouver la réaction exercée
sur M .

4
Correction TDN°5
Exercice 3 :
Exercice 4

Exercice 6
Exercice 5
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Tanger

Année universitaire 2012-2013


TDN°6 : Travail, Puissance, Energie

Exercice 1

1) Rappeler la définition de la fonction énergie potentielle dérivant d’une force conservative.


2) En prenant l’exemple du poids d’un corps, exprimer l’énergie potentielle de pesanteur en
considérant un axe vertical ascendant z.
3) Un projectile de masse m = 10 kg est lancé du sol sous une incidence de 45◦ à une vitesse
initiale v = 10 m.s−1. On suppose qu’il n’y a pas de frottements.
a) Déterminer son énergie mécanique.
b) Représenter l’évolution de son énergie potentielle en fonction de la variable z représentant
l’altitude du projectile.
c) En déduire l’évolution de l’énergie cinétique du projectile et l’altitude maximale atteinte
par le projectile.
d) Déterminer l’équation de la trajectoire du projectile et trouver le point d’impact sur le sol.

Exercice 2

Un bateau de masse m ayant atteint sa vitesse de croisière v0, coupe ses moteurs à
l’instant t = 0. L’eau exerce une force de frottement proportionnelle à la vitesse v du bateau.
1) À l’aide de la relation fondamentale de la dynamique, donner l’expression de la
vitesse en fonction du temps. Où le bateau s’arrêtera-t-il ?
2) Quel est le travail effectué par la force de frottement entre l’instant où le bateau coupe ses
moteurs et celui où il s’arrête ? Le comparer à l’énergie cinétique du bateau à l’instant t = 0.

Exercice 3

On considère un solide de masse m = 2 kg pouvant glisser sur un sol lisse dont le profil
est donné par z(x) = ax2 + bx3 + cx4, avec a = 0, 4, b = −0,1 et c = 2, 2.10−4.
On ne considère que l’intervalle de valeurs de x compris entre −3 et 3.
1) Représenter l’évolution de la fonction énergie potentielle de pesanteur de ce solide.
2) Déterminer si le long de ce trajet le solide peut occuper des positions d’équilibre stable et
instable. On exprimera les conditions de stabilité de façon quantitative.
3) On suppose que le solide se trouve à l’instant t = 0 à la position M d’abscisse
x = 1, 5 sans vitesse initiale. Déterminer qualitativement le mouvement du solide.
Déterminer quantitativement l’évolution de l’énergie cinétique du solide en fonction
de x. Trouver la vitesse maximum atteinte par le solide et en définir la position P.

Exercice 4 : Équilibre de la bille (étude de l’énergie potentielle)


Une bille, assimilée à un point matériel M de masse m, peut glisser sans frottement sur le fond
d’une gouttière demi cylindrique de rayon R. Elle est reliée à une extrémité d’un ressort de
raideur k et de longueur à vide l0, l’autre extrémité étant fixée sur un support situé à la
distance l0 du rebord. La bille reste toujours en contact avec la gouttière.
Équilibre de la bille (étude de l’énergie potentielle)
La masse m se trouve dans une position quelconque définie par l’angle θ.
1) Exprimer l’énergie potentielle de pesanteur Epp de la masse en fonction de l’angle θ. On
prendra l’origine des énergies potentielles au niveau du point O.
2) Exprimer l’énergie potentielle élastique Epe en fonction de l’angle u.
3) Montrer alors que l’énergie potentielle totale EP du système s’écrit :
EP(θ) = kR2(1 − cos θ) − mgR sinθ
4) À quelle condition sur l’énergie potentielle EP le système est-il en équilibre ? En déduire
l’expression de θe pour lequel la masse est en équilibre.

Exercice 5 : Mouvement sur un plan incliné.


On considère un petit bloc assimilable à un point matériel de masse m abandonné sans vitesse
initiale au point A d’un plan incliné comme l’indique la figure ci-après. Le point A est à
l’altitude ho. On suppose que le coefficient de frottement est le même sur les deux plans et
vaut µ = tan ϕ (ϕ est appelé angle de frottement).
L’étude suivante se fera dans le référentiel terrestre considéré comme galiléen.

1) Que peut-on dire de l’énergie mécanique totale de la masse m?


a) Exprimer les énergies cinétique EC (A) et potentielle EP (A) de la masse au point de départ
A. On choisira l’origine des énergies potentielles au point B. En déduire l’énergie mécanique
E (A).
b) Exprimer les énergies cinétique EC (B) et potentielle EP (B) de la masse au point d’arrivée
B. En déduire l’énergie mécanique E (B).
c) Exprimer le travail de la force de frottement f entre A et B. donner l’expression en fonction
de m, g, ho, α et ϕ.
d) Appliquer le théorème de l’énergie mécanique et en déduire l’expression de la
vitesse VB de la masse m au point B.
4) Après le passage au point B à la vitesse VB, la masse remonte le plan incliné BC
(angle β avec l’horizontale). Le coefficient de frottement µ = tan ϕ reste le même.
On supposera que l’angle fait entre les deux plans ne perturbe pas le mouvement. La masse
s’arrête au point C.
a) Appliquer le théorème de l’énergie mécanique entre B et C. Jusqu’à quelle hauteur
h1 la masse m remontera-t-elle ? Donner l’expression de h1 en fonction de ho, α, β et ϕ.
b) Application. Montrer que pour α = β on a :

ℎ =ℎ
+

c) La masse étant arrêtée au point C, va-t-elle redescendre la pente BC

Exercice 6
Le jouet d’un enfant est constitué d’un petit chariot de masse m qui se déplace sur une
piste se terminant par une boucle circulaire verticale (looping) de rayon R.
Le chariot assimilé à un point matériel M glisse sur la piste (ABCDEF) sans frottement. On
repère la masse M sur la boucle par l’angle θ que fait OM avec la verticale OB.
I. Étude énergétique
1) En prenant l’origine de l’énergie potentielle au niveau du sol (EPP(B) = 0 = EPP(F)), donner
l’expression de l’énergie potentielle EPP(A) en A et EPP(M) en M (en fonction de m, g, h, R et
θ).

2) On notera VM la vitesse du point M dans la position repérée par  . Écrire l’énergie


mécanique totale Em (A) en A et Em (M) en M.
3) Le système est-il conservatif ? En déduire une relation entre Em(A) et Em(M).

4) En déduire l’expression de V2M /R en fonction de g, R, h et θ.


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Tanger

Année universitaire 2012-2013


Correction TDN°6 : Travail, Puissance, Energie

Exercice 1

Correction
1) La relation entre une force conservative et l’énergie potentielle dont elle dérive est :

2) Avec un axe vertical ascendant nous avons :

soit : EPP (z) = mgz + cste


3)
a) E = Ec + EPP (z) = 1/2mv2 + mgz (en prenant comme zéro de l’énergie potentielle EPP (0)
= 0).
b) L’énergie potentielle croît linéairement avec l’altitude.
c) À t = 0 s , l’énergie potentielle est nulle donc : E = Ec0 = ½ mv2o
A.n. : E = Eco = 500 J.
L’énergie cinétique sera définie à un instant quelconque par : Ec = E − EPP (z) = E − mgz, ce
qui est une fonction décroissante de l’altitude z atteinte. L’altitude maximale zmax atteinte sera
obtenue pour Ec(zmax) = 0 soit zmax = E/mg. A.n. : zmax = 5 m.
Cependant, la vitesse ne peut pas s’annuler complètement. La composante vz suivant la
verticale peut s’annuler mais la composante vx = vo sin a suivant l’axe x reste constante. Donc
en réalité il existe un minimum non nul pour l’énergie cinétique : Ecmin = 1/2 m(vo sin )2
=1/4mv2o (avec l’angle = 45◦).

On a donc : Ecmin = 500/2 = 250 J ce qui donne alors pour l’altitude maximale atteinte
zmax = (E − Ec min)/mg = 2,5 m.

d) Équation de la trajectoire :

. A.N. : d = 10 m.
Exercice 2

Correction

1) On considère le système bateau dans le référentiel galiléen R. Les forces extérieures


appliquées
au bateau sont :
• le poids du bateau ;
• la poussée de l’eau sur le bateau ;
• la force de frottement.

Le principe fondamental de la dynamique donne :

Ce qui conduit par projection dans la direction x d’avancée du bateau à : m dvx/ d t = −kvx.
On en conclut que : d vx/vx = − km
d t =⇒ ln vx = − k/m t + C
Les conditions initiales du mouvement imposent que :
C = ln vom =⇒ lnvx/v0= − k/m t ⇒

Exercice 3

Correction
1-
2-

Donc l’ quilibre est stable dans cette position. Par contre x1=2,695 m nous avons :

Donc cette position est une position d’ quilibre stable.


3) En xM = 1,5 m, z(xM) = 0, 563 m. Le solide va aller du côté correspondant à la diminution
de son énergie potentielle soit vers les x décroissants. Son énergie potentielle va décroître
Jusqu’à ce qu’il passe par x = 0 où elle deviendra nul si l’on convient de prendre l’origine des
énergies potentielles en z = 0. Comme il n’y a pas de frottements, l’énergie mécanique se
conserve :E = E(M) =⇒ 1/2mv2 + mgz(x) = mgz(xM)
L’énergie cinétique sera donc : 1/2mv2 = mgz(xM) − mgz(x).
L’énergie cinétique passe par un maximum quand z(x) = 0, ce qui correspond à la position du
point P. La vitesse en ce point est donnée par :

Exercice 4 : Équilibre de la bille (étude de l’énergie potentielle)

Correction

1) Epp = −mgR sin 


2) 
3) 
4) EP doit être minimale. La dérivée est donc nulle pour = e. L’équilibre est stable si la
dérivée seconde est positive.


Exercice 5 : Mouvement sur un plan incliné.

Correction

Exercice 6

Correction

1) EPP(A) = mgh EPP(M) = mgR(1 − cos )


2) Em(A) = mgh, Em(M) =1/2mV2M + mgR(1 − cos )
3) Le système conservatif (pas de frottement. Em (A) = Em(M).
4) Em(M) =1/2m V2M + mgR (1−cos ) = Em(A) = mgh ⇒
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TD N°7 : Mouvement d’un point matériel dans un champ de force centrale

Exercice 1
Une particule de masse m est soumise de la part du point O à une force d’attraction
newotonienne = − . Sa position initiale est un point M0, à la distance r0 de O. Le
vecteur vitesse initiale est perpenduculaire à et de module . Discuter la nature de la
trajectoire selon les valeurs du paramètre .

Exercice 2

Une particule de masse m est soumise à une interaction newtonienne de force f = − u de


la part d’un point O. Trouver la relation qui lie son énergie E, la constante K, le paramètre p et
l’excentricité e de sa trajectoire.

Exercice 3

Mouvement d’un satellite artificiel autour de la terre


Données numériques :
• Masse de la Terre MT = 6.1024 kg
• Rayon de la Terre RT = 6 400 km
• Constante de gravitation universelle G = 6, 67.10−11 N.m2.kg−2
• Période de rotation de la Terre (dans le référentiel géocentrique) To = 86 164 s

La Terre, de masse MT et de centre O origine du référentiel géocentrique (R) galiléen, a une


répartition de masse à symétrie sphérique. Un satellite, assimilé à un point matériel S de
masse m (m << MT), est animée dans (R) d’une vitesse . On note r la distance à O du point S
et on pose : = Il subit uniquement la force de gravitation exercée par la Terre.

I. Force de gravitation et moment cinétique

1) Représenter sur un schéma la force de gravitation exercée par la Terre sur le satellite et
donner l’expression vectorielle de cette force ( ).
2) Moment cinétique :
a) Donner l’expression du moment cinétique par rapport au point O de la masse m.
b) Démontrer la relation (théorème du moment cinétique) :
= ( )= Λ .
c) Comment nomme-t-on la grandeur ( ) Donner sa valeur dans le cas présent.
d) En déduire que le moment cinétique constant au cours du temps et que le
mouvement du satellite s’effectue donc dans un plan contenant le centre des forces O
et perpendiculaire au moment cinétique

1
Dans la suite on utilisera la base cylindrique ( , , ! ) avec ! vecteur unitaire suivant la
direction et le sens du moment cinétique = ! et ( , ! ) base polaire dans le plan du
mouvement. Le point S est repéré par ses coordonnées polaires r et θ.

II. Étude du mouvement du satellite


Le satellite est sur une orbite circulaire autour de la Terre à l’altitude h.
1) Définir le référentiel géocentrique. Est-il galiléen pour l’étude du mouvement du satellite ?
2) Montrer par les 3 différentes méthodes suivantes que le mouvement est uniforme :
a) En exprimant le travail élémentaire δW de la force de gravitation au cours d’un
déplacement élémentaire "# entre les instant t et t + dt et en appliquant le théorème de
l’énergie cinétique entre ces instants.
b) En utilisant la définition du moment cinétique Lo qui est une grandeur constante au
cours du mouvement.
c) En exprimant le vecteur accélération $ en coordonnées polaires et en appliquant le
principe fondamental de la dynamique, montrer alors que l’accélération angulaire
%& est nulle. Donner l’expression de la vitesse v en coordonnées polaires et montrer que
v est constant.
3) À partir du principe fondamental de la dynamique (voir 2c), déterminer la relation entre la
vitesse angulaire˙%' et la distance r = RT + h entre le satellite et le centre de la
Terre. En déduire alors la vitesse v du satellite en fonction de G, MT, RT et h.

4) Le satellite S.P.O.T. (Satellite Spécialisé dans l’Observation de la Terre), lancé en


1986, évolue à l’altitude h = 832 km. Déterminer sa période de révolution T. Est-il
géostationnaire ? Justifier.
5) La 3ème loi de Képler indique que le carré de la période T de révolution d’un satellite est
proportionnel au cube du rayon r de son orbite. Quelle est l’expression littérale de la constante
de proportionnalité apparaissant dans cette loi pour un satellite en orbite terrestre ?
6) En utilisant cette 3ème loi de Képler, déterminer la valeur de l’altitude d’un satellite
géostationnaire

III. Vitesse d’évasion d’un satellite.


1) Montrer que la force exercée par la Terre sur le satellite en orbite circulaire est une
force centrale qui dérive d’une énergie potentielle Ep telle que :

+,
() = −*
(avec comme origine de l’énergie potentielle celle pour r infini : Ep(∞) = 0).
2) Exprimer l’énergie mécanique totale du satellite (en fonction de v, m, G, MT, RT et h).
3) Déterminer l’expression de la vitesse d’évasion (vitesse de libération) du satellite pour
laquelle l’énergie mécanique E s’annule. Exprimer cette vitesse en fonction de G, MT, RT et h.
Calculer cette vitesse d’évasion Ve pour un corps se situant à la surface de la Terre.

2
Exercice 4 : Mouvement d’un point matériel dans un champ de gravitation.
Etude énergétique.

On considère la Terre de masse MT et de centre O origine du référentiel géocentrique galiléen


(R). On note r la distance à O d’un point M quelconque de l’espace et on pose : = ,
Un satellite, assimilé à un point matériel M de masse m (m<< MT), est animée dans (R) d’une
vitesse , Il subit uniquement la force de gravitation exercée par la Terre :
-
=− (K constante positive).
I. Mouvement plan
1) On note G la constante universelle de gravitation. Donner l’expression de K.
2) Montrer que le moment cinétique par rapport au point O de la masse m :
= ∧ , reste constante au cours du mouvement. En déduire que ce mouvement
s’effectue dans un plan contenant le centre des forces O et perpendiculaire au moment
cinétique .
Dans la suite on utilisera la base cylindrique ( , , ! ) avec ! vecteur unitaire suivant la
direction et le sens du moment cinétique = ! et( , ) base polaire dans
le plan du mouvement. Le point M est repéré par ses coordonnées polaires r et θ.
3) Moment cinétique et constante des aires.
a) Exprimer Lo en fonction de r, θ (ou leurs dérivées par rapport au temps) et m.
b) On définit « la constante des aires » du mouvement par C = / %'. Justifier le terme «
constante des aires »
c) Les conditions initiales à t = 0 du mouvement sont définies par :
= ; % = % ; ‖ ‖ = ; 2 = 2 $ 34 2 = $56#3 7 3 $89 $ 34 : 2 = ( , )

Exprimer Lo en fonction de m, r0, v0 et sin2 et en déduire l’expression de la constante C.

II. Étude énergétique


1) Montrer que la force dérive d’une énergie potentielle EP(r). Établir l’expression de cette
énergie potentielle en la prenant par convention nulle à l’infini (EP(∞) = 0)
2) Définir l’énergie cinétique EC de la masse m. L’exprimer en fonction de r, θ (ou leurs
dérivées par rapport au temps) et m. En utilisant la définition de la constante des aires
C exprimer l’énergie cinétique EC en fonction de m, r, ˙r, et C.
3) Définir l’énergie mécanique E. Le système est-il conservatif ? Que peut-on dire alors de
cette énergie mécanique E. Montrer que l’énergie mécanique E peut se mettre sous la forme :
1 / > ( )$ >( )
? ,@ /
( = , ' +( 34 ( =− + (é53 683 BC935983##3 3 3498 3)
2 2 /
Exprimer
4) Exprimer l’énergie mécanique E0 de l’état initial (t=0) en fonction de , m, r0, v0

III. Étude de l’énergie potentielle effective E’(r) : États liés, États de diffusion.
1) Montrer que la fonction E’(r) admet un minimum E’m pour r = rm. Exprimer E’m et
rm en fonction de K, m, ro, vo et αo.
2) Quelles sont les limites de cette fonction quand r → 0 et r→∞. Tracer l’allure du graphe
E’m(r).

> F
3) On a( − (D ( ) ≥ / , ' /. Indiquer les valeurs possibles que peut prendre r si

3
E ≥0. Même question si E < 0. En déduire la condition sur E pour que la masse reste
prisonnier du centre de force (états liés) et la condition sur E pour qu’elle échappe à
l’attraction de O (états de diffusion).
4) Quelle est la nature du mouvement lorsque E = E’m.
5) Applications :
a) Quelle est, en fonction de K, m, ro la valeur minimale Vom (vitesse de libération) de vo pour
que la masse m échappe au centre de force O. (la valeur limite de l’énergie est alors : E = 0).
b) Vitesse de libération VLT de la gravitation de la Terre pour un objet se trouvant à la
surface de la Terre :
Exprimer K en fonction de la constante de gravitation
G = 6, 67.10−11 N.m2.kg−2,MT = 6.1024 kg, et la masse m. En prenant ro = RT = 6 400 km, en
déduire l’expression de VLT en fonction en fonction de G, MT et RT (rayon de la terre RT = 6400
km). Calculer VLT.

4
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TD N°7 : Mouvement d’un point matériel dans un champ de force centrale

Exercice 1
Une particule de masse m est soumise de la part du point O à une force d’attraction
newotonienne . Sa position initiale est un point M0, à la distance r0 de O. Le
vecteur vitesse initiale est perpenduculaire à et de module . Discuter la nature de la
trajectoire selon les valeurs du paramètre .

Exercice 2

Une particule de masse m est soumise à une interaction newtonienne de force de


la part d’un point O. Trouver la relation qui lie son énergie E, la constante K, le paramètre p et
l’excentricité e de sa trajectoire.

Exercice 3

Mouvement d’un satellite artificiel autour de la terre


Données numériques :
• Masse de la Terre MT = 6.1024 kg
• Rayon de la Terre RT = 6 400 km
• Constante de gravitation universelle G = 6, 67.10−11 N.m2.kg−2
• Période de rotation de la Terre (dans le référentiel géocentrique) To = 86 164 s

Correction
I. Force de gravitation et moment cinétique
1-

2- Moment cinétique :
a-

b-

1
En appliquant le principe fondamental de la dynamique sur la masse m étudiée dans le
référentiel géocentrique galiléen et sachant que l’unique force est , on obtient :

est donc :

Théorème du moment cinétique


c-
est le moment de par rapport au point O. Dans le cas présent, la force a la même
direction que le vecteur est donc le moment est nul
d-
sont des vecteurs
perpendiculaires à un vecteur constant . Donc O, S et reste dans un même plan
(contenant le centre des forces O et perpendiculaire au moment cinétique . est constant
au cours du temps et le mouvement du satellite s’effectue donc dans un plan contenant le
centre des forces O et perpendiculaire au moment cinétique

II. Étude du mouvement du satellite


Le satellite est sur une orbite circulaire autour de la Terre à l’altitude h.
1) Référentiel géocentrique : origine le centre de la Terre et trois directions restant fixes par
rapport au référentiel de Copernic. Le référentiel géocentrique (R) est donc en translation
circulaire uniforme par rapport au référentiel galiléen de Copernic et n’est donc pas
rigoureusement galiléen. Cependant, pour l’étude du mouvement du satellite il peut être
considéré comme galiléen.
2) Montrer par les 3 différentes méthodes suivantes que le mouvement est uniforme :
a-

est normale à la trajectoire alors que le déplacement élémentaire


est tangent à la trajectoire. On a donc :

En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre les instant t et t + dt on a :


On a : L’énergie cinétique ne varie pas donc la valeur de la vitesse est
constante et le mouvement est uniforme.
b- . Sur une orbite circulaire de rayon r = OS = constante,
(Normale à la trajectoire) et (tangent à la trajectoire) sont 2 vecteurs orthogonaux.
On obtient donc : Le moment cinétique est une grandeur
constante au cours du mouvement donc mrv = constante soit v = constante et le mouvement
est uniforme.
c) Le vecteur accélération, dans le cas d’un mouvement circulaire, a pour expression

En appliquant le principe fondamental de la dynamique on obtient :

2
La composante tangentielle de l’accélération (suivant est donc nulle. Cela implique que
l’accélération angulaire est nulle et que la vitesse angulaire =  est constante. Le
mouvement est uniforme.
On a : c'est-à-dire v = r = r. Le rayon r et la vitesse angulaire étant
constant, v est constant.
1) d’après la réponse précédente, on a :

On en tire la relation :

2) Le satellite S.P.O.T. évolue à l’altitude h = 832 km. Sa période de révolution T est


donnée par le temps mis pour faire un tour c’est-à-dire : T = 2r/v. En élevant au carré on
obtient

Le satellite n’est pas géostationnaire. En effet, un satellite géostationnaire reste fixe


par rapport à la Terre. Il tourne donc avec la même vitesse angulaire que la Terre dans
le référentiel géocentrique et à la même période To. = 86164 s.

5-
L’expression littérale de la constante de proportionnalité est donc :

6) Pour le satellite géostationnaire la valeur de l’altitude sera :

= 42 220 km soit une


altitude de 42 220 − 6 400 = 35 820 km (environ 36 000 km)
III. Vitesse d’évasion d’un satellite.

1-

3
Ep( = 0 alors

2-

3-
E= 0 donne :

Pour un corps à la surface de la terre (h=0) on a :

Exercice 4 : Mouvement d’un point matériel dans un champ de gravitation.


Etude énergétique.

Correction

1-

Force de gravitation et moment cinétique

2- Moment cinétique :

En appliquant le principe fondamental de la dynamique sur la masse m étudiée dans le


référentiel géocentrique galiléen et sachant que l’unique force est , on obtient :

est donc :

4
Théorème du moment cinétique
a-
est le moment de par rapport au point O. Dans le cas présent, la force à la même
direction que le vecteur est donc le moment est nul
d-
sont des
vecteurs perpendiculaires à un vecteur constant. . Donc O, M et reste dans un même
plan (contenant le centre des forces O et perpendiculaire au moment cinétique .
est constant au cours du temps et le mouvement du satellite s’effectue donc dans un plan
contenant le centre des forces O et perpendiculaire au moment cinétique

3-
Moment cinétique et constant des aires.
a-
b- C= = = constante. Cette constante est homogène à une surface par unité de
temps. En fait la surface balayée par unité de temps par le rayon correspond à 2C
c-

II. Étude énergétique


1-

3-
L’énergie mécanique
E=
Le système est conservatif car il subit uniquement une force conservative.
Cette énergie mécanique E est une constante

4-
L’énergie mécanique

5
Correspond à l’état initial en fonction
III. Étude de l’énergie potentielle effective E’(r) : États liés, États de diffusion.
1-

2-
E(r

3) Si E 0 alors r peut varier de 0 à l’infini. Si E < 0 alors r peut varier entre 2 valeurs
rmin et rmax (la masse décrit une ellipse). La masse reste prisonnière du centre de force.
Pour E = 0 : valeur limite pour échapper à l’attraction de O.
4) Lorsque E = E’ m alors r = rm et donc la masse décrit un cercle
5) Applications :

a-

b- Vitesse de libération VLT de la gravitation de la Terre pour un objet se trouvant à


la surface de la Terre : K = GM m = m.4.1014 donc :

6
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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI
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Tanger

Année universitaire 2013-2014


2013
TDN°7 : Oscillateur harmonique
Exercice 1

1) On met en parallèle deux ressorts de même


longueur, de constante de raideur k1 et k2 et de
masses négligeables. On exerce sur l’ensemble
une force de tension T qui se communique à
chacun des ressorts et allonge l’ensemble de ∆l.
Déterminer la constante de raideur équivalente à
celle de ces deux ressorts.

En déduire la période propre des oscillations d’une masse m accrochée à ces deux ressorts
(on considère que les deux ressorts sont verticaux).

2) Mêmes questions si les deux ressorts


ressorts sont maintenant placés bout à bout.

Exercice 2 Ressort incliné

Soit un ressort de raideur k et de longueur à vide


l0, dont les extrémités sont reliées à un point fixe
O d’un plan incliné et à un point matériel M de
masse m.
Nous posons OM = x et nous supposons qu’il
n’existe pas de frottements de glissement sur le
plan incliné.
1) Déterminer xe à l’équilibre.
2) A partir de la position d’équilibre, M est
déplacé de D et relâché sans vitesse initiale. Exprimer x
en fonction de t.

Exercice 3 : Deux oscillateurs


Une masse m est susceptible de se déplacer sans frottements sur un axe horizontal.
Elle est soumise à l’action de 2 ressorts de même longueur à vide l0 = 20 cm et de constantes
de raideur différentes k1 et k2.
On donne : m = 4 kg ; k1 = 100 N.m−1 ; k2 = 300 N.m−1 et d = 60 cm.
1) Déterminer les longueurs des 2 ressorts à l’équilibre.
2) On écarte la masse m d’une distance a0 à partir de sa position d’équilibre. Déterminer
l’équation différentielle du mouvement en prenant la position d’équilibre comme origine des
abscisses. Calculer les périodes des oscillations. Donner l’expression de l’énergie mécanique
de la masse.
essorts sont tendus le long d’un plan incliné de α= 30◦ avec l’horizontale → mêmes
3) Les ressorts
questions.
Exercice 4 : Oscillateur harmonique amorti
On considère un oscillateur harmonique amorti de pulsation propre  0 = 100 rad.s−1 et
de facteur de qualité Q = 10 ; la masse m = 100 g de cet oscillateur est lâchée avec un écart à
la position d’équilibre de x0 = 10 cm sans vitesse initiale.
1) Calculer : a) la pseudo-période ; b) le décrément logarithmique ; c) l’amplitude des
oscillations au bout de 2, 5 et 10 pseudo-périodes ; d) l’énergie mécanique initiale ; e)
l’énergie mécanique au bout de 2, 5 et 10 pseudo-périodes.
2) déterminer le nombre de pseudo-périodes au bout desquelles l’amplitude des oscillations
est divisées par 17.

Exercice 5. Oscillateur harmonique amorti


On ne néglige plus le frottement fluide, exercé sur le point matériel M élastiquement lié,
qui se traduit par une force = − (α>0)
a- Montrer que l’équation du mouvement se met sous la forme :

+ + = 0,
x étant l’abscisse de M par rapport à l’équilibre, et Q un facteur que l’on précisera.

b- Dans le cas d’un faible amortissement caractérisé par Q >> 1, déterminer l’expression
de x(t). Sachant qu’au communique au point matériel initialement à l’équilibre une
vitesse
=

c- Quelle est alors la relation entre le facteur Q et le décrément logarithmique δ ?


d- On pose = et u = , étant la période propre du mouvement. Tracer l’allure du
graphe de X(u), lorsque Q = 10, pour0 ≤ ≤ 5. Retrouver graphiquement la valeur de
δ.

Exercice 6 : Oscillateur harmonique amorti


Un point matériel M (masse m), attaché à un ressort horizontal (raideur k, longueur l0 au
repos), est suspendu à un fil inextensible de longueur L. On considère des petits mouvements
quasi horizontaux du point M, repéré par son abscisse x telle que x<<L. En outre le point
matériel M, de vitesse = , est soumis à l’action d’une force de frottement fluide
= − (α>0).
1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement de M
peut se mettre sous la forme suivante :
Identifier les paramètres λ, w0 et préciser la
dimension de λ.
2. La trajectoire de phase de cet oscillateur est
représentée ci-contre. On note P0 le point initial de
phase (à t = 0) et OP0 = x0. Quelle est la nature du
régime de variation de x(t) ?
3. Déterminer l’expression de x(t), en tenant compte
des conditions initiales.
4. Trouver la valeur du paramètre λ à partir de la
trajectoire de phase de la figure ci-contre en
comparant x0 = OP0 et x2 = OP2.

Exercice 7 : Modélisation d’un haut-parleur


On modélise la partie mécanique d’un haut-parleur à l’aide d’une masse m, se
déplaçant horizontalement sans frottement le long de l’axe (O, ). Cette masse m, assimilée à
un point matériel M (m), est reliée à un ressort de longueur à vide l0 et de raideur k, ainsi
qu’à un amortisseur fluide de constante f. Elle est soumise à une force (!), imposée par le
courant i(t) entrant dans le haut-parleur.
On a : (!) = #$(!) . , avec K une constante.
On travaille dans le référentiel terrestre considéré galiléen Rg( O, . %)
On suppose que le courant i(t) est sinusoïdal : i(t) = Im cos (ωt)
Données : m = 10 g ; k = 15 000N.m-1 ; K = 200N.A-1 et Im = 1A.
1) Ecrire l’équation différentielle vérifiée par la position de la masse m.
&
2) La normaliser. On veut Q = . Calculer alors la valeur du coefficient  .

3) Déterminer l’expression de la réponse forcée x(t) et la mettre sous la forme Xm cos
(ωt +ϕ). Donnée : ω = 6 280 rad.s-1
4) Tracer l’allure de la courbe donnant ω → Xm(ω). En déduire la bande passante du
système.

Exercice 8 : Etude d’une suspension de la voiture.

La suspension d’une voiture de masse à vide M est constituée


d’un ressort de constante de raideur k et de longueur à vide l0
et d’un amortisseur exerçant sur la voiture une force de
frottement = −( (b>0) ou est la vitesse verticale de la
voiture et b un coefficient de frottement fluide. On ne
s’intéresse qu’au mouvement de translation vertical de la
voiture, qu’on assimile à un point matériel confondu avec son
centre d’inertie et dont la position est repérée par la cote z(t)
sur un axe vertical ascendant (Oz). On note g l’intensité du
champ de pesanteur. À l’instant t = 0, la voiture est en
équilibre et la cote z est nulle.

1. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par z(t) lorsque la voiture à vide est en
mouvement.
2. Quelle doit être l’expression de b en fonction de k et M pour que le régime
d’amortissement des oscillations soit critique (voiture à vide) ?
On considère maintenant que la voiture contient quatre passagers d’une masse totale m.
3. Exprimer l’équation du mouvement du système {voiture + passagers}.
4. Quel est le type de régime d’amortissement ? Exprimer la pseudo-période T du mouvement
du système.
5. Pour qu’une voiture soit confortable, il faut que les oscillations résultant d’un défaut de la
route aient une période adaptée à l’organisme humain, comme par exemple la période de
marche qui vaut environ1 s. Calculer la raideur k du ressort sachant que M = 1500 kg et m =
300 kg.

Exercice 9 : Un sismographe
Un sismographe est un appareil capable de mesurer l’amplitude d’une secousse
sismique, indépendamment de sa pulsation. La masse m est liée au cadre du sismographe
par un ressort de raideur k et de longueur à vide l0 et par un amortisseur de coefficient de
frottement f. Un stylo lié à M reproduit les déplacements verticaux de la masse m par rapport
au cadre sur le papier.

La secousse transmet au support un mouvement oscillatoire zO’ = a.cos Ωt dans le référentiel


terrestre. En l’absence de secousses zO’ = 0.
1) Ecrivez l’équation différentielle que vérifie x, écart entre la longueur l du ressort à t et sa
longueur à l’équilibre (c.a.d. en l’absence de secousses).
2) Déterminez en régime sinusoïdal forcé l’expression de l’amplitude xm de x(t). Tracez
l’allure de xm en fonction de Ω. Commentaire.
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

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Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique
Exercice 1

Correction

1) Nous considérons le système constitué des deux ressorts. Si l’on exerce une force de
tension sur les deux ressorts, ils s’allongent de ∆l. On en conclut que si est un
vecteur unitaire dans la direction verticale de l’allongement, alors

La constante de raideur de ces deux ressorts est donc k1 + k2. Si l’on attache une masse m aux
deux ressorts cette masse sera soumise à :
• son poids
• la tension
.
À l’équilibre le poids compense la tension et l’allongement des deux ressorts vérifie :

∆ 0

On en déduit que le ressort équivalent à ces deux ressorts placés en parallèle a une raideur k
vérifiant k = k1 + k2.
Pour une position hors équilibre quelconque de la masse m et en prenant comme origine de
l’axe des x la position d’équilibre de la masse m, le principe fondamental de la dynamique


appliqué à la masse m conduit à :

qui, compte tenu de la condition d’équilibre, entraîne :

Le vecteur étant un vecteur unitaire cette équation devient 0


ce qui est l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique de période propre T,
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

2) Dans ce cas la tension des deux ressorts est la même mais leur allongement ∆l est différent.
Nous avons donc :

∆ =− ∆

À l’équilibre, sous l’action de la masse m, nous avons :


− ∆ = − ∆ =0

1 1
Nous déduisons que l’allongement total pris par les deux ressorts mis bout à bout est :
∆ +∆ = +

Un ressort unique équivalent à ces deux ressorts s’allongerait de ∆l0 = mg/ k , ce qui permet

1/k = 1/ + 1/ La période d’oscillation de la masse est donc


d’ffirmer que l’on peut remplacer les deux ressorts par un ressort de raideur k vérifiant :

+
=2

Exercice 2 Ressort incliné

Soit un ressort de raideur k et de longueur à vide


l0, dont les extrémités sont reliées à un point fixe
O d’un plan incliné et à un point matériel M de
masse m.
Nous posons OM = x et nous supposons qu’il
n’existe pas de frottements de glissement sur le
plan incliné.
1) Déterminer xe à l’équilibre.
2) A partir de la position d’équilibre, M est
déplacé de D et relâché sans vitesse initiale. Exprimer x en fonction de t.
Correction
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

1)Système : la masse m; Référentiel terrestre considéré galiléen,


Forces : poids
Réaction normale du support "# pas de frottement et la tension du ressort Condition
d’équilibre :
+ +"# = 0
Repère (O, x, y) :

= = $%&' − ()$' *; "# ="# *; et =− ∆

Projection sur Ox :

$%&'
$%&' − ∆ =0⟹∆ = = 0,05 = 5(
2-
II. La masse m est en mouvement (fig. c)
On tire sur la masse de x = Xo = 5 cm et on la lâche, à l’instant t = 0, sans vitesse initiale.
+ +"# = /
En projetant sur ox :
$%&' − ∆ + = ⟹ + =0

⟹0 = = 101/2. $ 4
2
== 2 5 = 0,628$
0
Solution de l’équation est donnée par :
x = Xm cos(ωot + φ)

Exercice 3 : Deux oscillateurs


Une masse m est susceptible de se déplacer sans frottements sur un axe horizontal.
Elle est soumise à l’action de 2 ressorts de même longueur à vide l0 = 20 cm et de constantes
de raideur différentes k1 et k2.
On donne : m = 4 kg ; k1 = 100 N.m−1 ; k2 = 300 N.m−1 et d = 60 cm.
1) Déterminer les longueurs des 2 ressorts à l’équilibre.
2) On écarte la masse m d’une distance a0 à partir de sa position d’équilibre. Déterminer
l’équation différentielle du mouvement en prenant la position d’équilibre comme origine des
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

abscisses. Calculer les périodes des oscillations. Donner l’expression de l’énergie mécanique
de la masse.
3) Les ressorts sont tendus le long d’un plan incliné de α= 30◦ avec l’horizontale → mêmes
questions.

− + 2
Réponse :

= = 35 (

=2− = 25 (

+
2-D’après l’exercice précédent on trouve l’équation de mouvement
+ =0
Avec

=2
+

Et 9: = + /

− + 2− $%&;
3-

= = 34,95 (
Et
=2− = 25,05 ( pour le reste, les résultats sont identiques à la situation précédente

Exercice 4 : Oscillateur harmonique amorti


On considère un oscillateur harmonique amorti de pulsation propre ω0 = 100 rad.s−1 et
de facteur de qualité Q = 10 ; la masse m = 100 g de cet oscillateur est lâchée avec un écart à
la position d’équilibre de x0 = 10 cm sans vitesse initiale.
1) Calculer : a) la pseudo-période ; b) le décrément logarithmique ; c) l’amplitude des
oscillations au bout de 2, 5 et 10 pseudo-périodes ; d) l’énergie mécanique initiale ; e)
l’énergie mécanique au bout de 2, 5 et 10 pseudo-périodes.
2) déterminer le nombre de pseudo-périodes au bout desquelles l’amplitude des oscillations
est divisées par 17.

Réponse
Rappel

Nous considérons un pendule élastique horizontal subissant une force de frottement visqueux
du type > = −;? . Nous étudions le système masse m dans le référentiel galiléen R(O, x, t).
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

, la force de frottement > ; la tension du ressort


support " (figure 7).
Les forces extérieures appliquées sont le poids et la réaction du

Représentation d’un pendule élastique horizontal soumis à une force de frottement visqueux.

L’application de la R.F.D. conduit à :


+ +"+> = /@/A

0 C − C 0 −; D C
B B "B C >B /B C
− 0 " 0 0

;
En projection sur l’axe des x il vient :
=− −; D ⟹ + D+ =0 4

Cette équation est une équation différentielle linéaire du deuxième degré.


E G
Posons 0 = et 2F = l’équation 4 devient :
: :

+ 2F D + 0 = 0
C’est une équation différentielle linéaire du deuxième degré
Equation caractéristique :
1 + 2F1 + 0 = 0 5
ΔI = F − 020
La solution x(t) et la nature du mouvement de déplacement dépendent du signe de ΔI de
l’équation caractéristique.

Mouvement oscillatoire faiblement amorti : frottement faible


J′ < L : frottement faible
ΔI = F − 020 < 0 ⟹ F < 0
Posons Ω = 0 − F2 l’équation (5) à deux racines complexe qui sont :
1 = −F + %Ω et 1 = −F − %Ω
Et par suite l’équation (4) à pour solution
= N OP Q + N ORQ = 4SQ TN UVW + N 4UVW X (6)

N et N sont déterminées à partir des conditions initiales. On peut démontrer que l’équation 1

Y Z = [\4]Z ^_` ab − c d
peut s’écrire :

A et φ sont déterminées à partir des conditions initiales.


g
Ω = f0 − F2 : pseudo-pulsation et on définie la pseudo-période =
V
2
= h$ 2) − hé1%)2
f0 − F2
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

g
=
jk
Il est toujours plus grand que la période propre

=
F2
1−
0

2 2
On défini le facteur de qualité
l= 0 = ⟹ =
; ; ; l

= 62,9 $
A.N= on trouve la valeur de la pseudo-periode

L’allure de la courbe de l’équation (7) est enveloppée par les exponentielles [\4]Z \Z [\]Z

Mouvement d’un oscillateur amorti par frottement fluide dans le cas d’un amortissement faible. L’amplitude des
oscillations décroît de façon exponentielle (traits pointillés).

mno J′ < L : C’est un mouvement pseudopériodique : oscillation faiblement amorti par


frottement faible de coefficient de frottement λ

. Décrément logarithmique

La détermination du coefficient de viscosité α peut se faire expérimentalement à partir de la


courbe x(t) en utilisant le décrément logarithmique δ. Cette quantité est obtenue en
considérant le logarithme du rapport des amplitudes des oscillations au bout des temps nT et

n
(n − 1)T. À ces instants nous avons :
= 4Sq
& − 1

Le décrément logarithmique du mouvement est la quantité :

n ;
r=F = ) /? ( F =
& − 1 2
A.N

r = 0,314

c-
x2= 5,34 cm, x5= 2,08 cm, x10=0,43cm ;
d-
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

Em(t=0) = 5J
Em(t=2T) = 1,42 J
Em(t=5T)= 0,22J, Em(t=10T) =0,01J
2- n=9

Exercice 5. Oscillateur harmonique amorti


On ne néglige plus le frottement fluide, exercé sur le point matériel M élastiquement lié,
qui se traduit par une force > = −;? (α>0)
a- Montrer que l’équation du mouvement se met sous la forme :

0
+ D + 0 = 0,
l
x étant l’abscisse de M par rapport à l’équilibre, et Q un facteur que l’on précisera.

b- Dans le cas d’un faible amortissement caractérisé par Q >> 1, déterminer l’expression
de x(t). Sachant qu’au communique au point matériel initialement à l’équilibre une

? =?
vitesse

c- Quelle est alors la relation entre le facteur Q et le décrément logarithmique δ ?


j Q
d- On pose N = k et u = q , étant la période propre du mouvement. Tracer l’allure du
sk k
graphe de X(u), lorsque Q = 10, pour0 ≤ ≤ 5. Retrouver graphiquement la valeur de
δ.
Réponse
1-
L’application de la R.F.D. conduit à :
+ + " + > = /@/A

0 C − C 0 −; D C
B B "B C >B /B C
− 0 " 0 0

;
En projection sur l’axe des x il vient :
=− −; D ⟹ + D+ =0 4

Cette équation est une équation différentielle linéaire du deuxième degré.


E v
Posons 0 = : et u = w xL l’équation 4 devient :

0
+ D +0 =0
l
C’est une équation différentielle linéaire du deuxième degré
b-

Mouvement oscillatoire faiblement amorti : frottement faible


J′ < L : frottement faible
ΔI = F − 020 < 0 ⟹ F < 0
Posons Ω = 0 − F2 l’équation (5) à deux racines complexe qui sont :
1 = −F + %Ω et 1 = −F − %Ω
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

Et par suite l’équation (4) à pour solution


= N OP Q + N ORQ = 4SQ
TN UVW
+N 4UVW
X (6)

N et N sont déterminées à partir des conditions initiales. On peut démontrer que l’équation 1

Y Z = [\4]Z ^_` ab − c d
peut s’écrire :

A et φ sont déterminées à partir des conditions initiales.


g
Ω = f0 − F2 : pseudo-pulsation et on définie la pseudo-période =
V
2
= h$ 2) − hé1%)2
f0 − F2
g
Il est toujours plus grand que la période propre = j
k

=
F2
1−
0
En tenant compte des conditions initiales
z
At = 0 x(0)=Acos c = 0 implique que y = {
~L
At= I
0 = −]\4]Z ^_` aL − c − a[\4]Z `|} aL − c = ~L ⟹ • = a

~L 4]Z
Et par suit
Y Z = \ `|} ab
a

Décrément logarithmique

La détermination du coefficient de viscosité α peut se faire expérimentalement à partir de la


courbe x(t) en utilisant le décrément logarithmique δ. Cette quantité est obtenue en
considérant le logarithme du rapport des amplitudes des oscillations au bout des temps nT et

n
(n − 1)T. À ces instants nous avons :
= 4Sq
& − 1

Le décrément logarithmique du mouvement est la quantité :

n ;
r=F = ) /? ( F =
& − 1 2
v € {z z z
u = xL = = ⟹r=
w {F •L r l

z
r=
l
c- l’allure de la courbe x(t) est donnée par
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

Exercice 6 : Oscillateur harmonique amorti


Un point matériel M (masse m), attaché à un ressort horizontal (raideur k, longueur l0 au
repos), est suspendu à un fil inextensible de longueur L. On considère des petits mouvements
quasi horizontaux du point M, repéré par son abscisse x telle que x<<L. En outre le point
matériel M, de vitesse ?=? , est soumis à l’action d’une force de frottement fluide
> = −;? (α>0).
1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement de M
peut se mettre sous la forme suivante :

Identifier les paramètres λ, w0 et préciser la


dimension de λ.
2. La trajectoire de phase de cet oscillateur est
représentée ci-contre. On note P0 le point initial de
phase (à t = 0) et OP0 = x0. Quelle est la nature du
régime de variation de x(t) ?
3. Déterminer l’expression de x(t), en tenant compte
des conditions initiales.
4. Trouver la valeur du paramètre λ à partir de la
trajectoire de phase de la figure ci-contre en
comparant x0 = OP0 et x2 = OP2.
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

Exercice 7 : Modélisation d’un haut-parleur

Correction

Le haut parleur peut être assimilé à la figure suivante :

Dans le référentiel galiléen R(O, x, t).


Les forces extérieures appliquées sont la force de frottement >‚ ; la tension du ressort et la
et la force excitatrice > = %
Représentation d’un pendule élastique horizontal soumis à une force de frottement visqueux.

L’application de la R.F.D. conduit à :


+ >‚ + > = /@/A

− C −; D C ƒ
B >‚ B /B C >B C
0 0 0 0

; >
En projection sur l’axe des x il vient :
=− −; D +> ⟹ + D+ =

; > >
+ D+ = = ()$0

Equation différentielle d’un oscillateur harmonique amorti entretenu (forcée)

Posons
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

G jk
{F = et posons l =
: S

L’équation devient

00 >
+ D+ =
l

2-

„ √
„ = l= =
2F 2F

On trouve F = 17,3 . $4
A.N le coefficient de frottement

3-

En régime forcée (voir cours) la solution de l’équation différentielle est donnée par :

= N: cos „ + Š

En utilisant la représentation complexe dans l’équation différentielle en peut déduire la valeur


de Xm et Š

On trouve que

>
0
N: 0 =
0 0
‹ 1− + Œ
0 0 l

Et
00
l 00
Š 0 = −/1 = −/1
0 −0 l 0 −0
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

A.N

ω = 6 280 rad.s-1 , ω0 = 1225 rad. s-1 , Xm =0,5 mm et Š = −2,86 1/2

Soit x(t) = 0,5 10-3 cos (6280t-2,86) en (m).

4-

La bande passante

On défini la bande passante l’intervalle de fréquence 0 − 0 tel que :

>
0 N: 0O
N: 0 = =
√2
0 0
‹ 1− + Œ
0 0 l

On trouve (voir cours) la bande passante est définie par


0
0 −0 =
l
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

Exercice 8 : Etude d’une suspension de la voiture.

La suspension d’une voiture de masse à vide M est constituée


d’un ressort de constante de raideur k et de longueur à vide l0
et d’un amortisseur exerçant sur la voiture une force de
frottement > = −•? (b>0) ou ? est la vitesse verticale de la
voiture et b un coefficient de frottement fluide. On ne
s’intéresse qu’au mouvement de translation vertical de la
voiture, qu’on assimile à un point matériel confondu avec son
centre d’inertie et dont la position est repérée par la cote z(t)
sur un axe vertical ascendant (Oz). On note g l’intensité du
champ de pesanteur. À l’instant t = 0, la voiture est en
équilibre et la cote z est nulle.

1. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par z(t) lorsque la voiture à vide est en
mouvement.
2. Quelle doit être l’expression de b en fonction de k et M pour que le régime
d’amortissement des oscillations soit critique (voiture à vide) ?

On considère maintenant que la voiture contient quatre passagers d’une masse totale m.
3. Exprimer l’équation du mouvement du système {voiture + passagers}.
4. Quel est le type de régime d’amortissement ? Exprimer la pseudo-période T du mouvement
du système.
5. Pour qu’une voiture soit confortable, il faut que les oscillations résultant d’un défaut de la
route aient une période adaptée à l’organisme humain, comme par exemple la période de
marche qui vaut environ1 s. Calculer la raideur k du ressort sachant que M = 1500 kg et m =
300 kg.

Correction

- L’équation horaire de mouvement est définie par (voir cours)


− Ž − •? = Ž

Soit


Ž+ ŽD + Ž=0

Equation différentielle d’un oscillateur harmonique amorti libre posons


= 2F =0

Soit

Ž + 2FŽD + 0 Ž = 0
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

∆I = F − 0

Régime critique
∆I = F − 0 = 0 ⟹ F = 0

En régime critique


F=0 = = ⟹•=2 = 2√
2

2-


L a masse totale cette fois est m+M et l’équation horaire de mouvement est donnée par
Ž+ ŽD + Ž=0
+• +•


Posons

= 2F =0
+• +•


F= ⟹F = 0 = ⟹F<0
+• +• +•

∆I = F − 0 < 0 ⟹ 1é % h$ 2) − h 1%)2%•

Mouvement oscillatoire faiblement amorti : frottement faible


J′ < L : frottement faible
ΔI = F − 020 < 0 ⟹ F < 0
Posons Ω = 0 − F2 l’équation (5) à deux racines complexe qui sont :
1 = −F + %Ω et 1 = −F − %Ω
Et par suite l’équation (4) à pour solution
= N OP Q + N ORQ = 4SQ TN UVW + N 4UVW X (6)

N et N sont déterminées à partir des conditions initiales. On peut démontrer que l’équation 1

Y Z = [\4]Z ^_` ab − c d
peut s’écrire :

A et φ sont déterminées à partir des conditions initiales.


g
Ω = f0 − F2 : pseudo-pulsation et on définie la pseudo-période =
V
2
= h$ 2) − hé1%)2
f0 − F2
g
Il est toujours plus grand que la période propre = j
k

=
F2
1−
0
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

+• 2 +•
= =2 =
51 − 1− √
+• +•

4 +•
=

Exercice 9 : Un sismographe

Correction

On défini le repère R(O,X,Y,Z) repère galiléen fixe et R’(O’,X’,Y’,Z’) repère mobile liée au
socle.
En absence de secousse (pas de tremblement de terre) :
Le référentiel R’ liée au socle sera immobile R’ sera aussi un référentiel galiléen

− Ž I − ;Ž′D = Ž′
Etude de mouvement en absence de secousse on aura :

;
Soit
Ž′ + Ž′D + Ž I = 0
Equation différentiel d’un oscillateur harmonique amorti libre
En présence de secousses le repère liée à la terre n’est plus fixe c’est un repère en mouvement
par rapport à un référentiel galiléen et on aura

− Ž I − ;Ž′D = Ž′ + /’
L’équation dans le référentiel galiléen devient :

/’ I /((é 1/ %)& 2 I & 1/%& &


Avec

2 ))′
/’ = = /Ω cosΩ
2

− Ž I − ;Ž′D = Ž′ + /Ω cosΩ
Et on aura

;
Donc l’équation horaire devient :
Ž + ŽD + Ž = /Ω cosΩ
Equation différentiel d’un oscillateur harmonique entretenu (forcé)
En régime permanent (forcé)
Correction Td N°7 : Oscillateur harmonique

Ž = Ž: cos Ω + Š
La solution de l’équation est donnée par

En utilisant la représentation complexe dans l’équation différentielle en peut déduire la valeur


de zm et Š

On trouve que


0
Ž: Ω =
Ω Ω
‹ 1− + Œ
0 0 l

Et

Ω0
l Ω0
Š Ω = −/1 = −/1
f“0 − Ω ” l 0 −Ω
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