Rapport - Olive-New 17 Mars

MISE EN PLACE D’UNE SOLUTION OPTIMALE D’ETANCHEITE DES
FUITES EAU/VAPEUR SUR LES VANNES D’ISOLEMENT ET LES

ECHANGEURS DE LA HRSG 09
SOMMAIRE
DEDICACE..............................................................................................................................................2
REMERCIEMENT.................................................................................................................................3
AVANT-PROPOS....................................................................................................................................4
SIGLES ET ABREVIATIONS.............................................................................................................5
INTRODUCTION....................................................................................................................................6
1ère PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET ANALYSE DU

THEME.....................................................................................................................................................7
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CIPREL...................................................................8

CHAPITRE 2 : ANALYSE DU THEME......................................................................................14
2ième PARTIE : PRESENTATION DU SYSTÈME D’ECHANTILLONNAGE, GENERALITE

DU CCG ET DE LA CHAUDIERE DE RECUPERATION.........................................................17
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU CCG ET

LA CHAUDIERE DE RECUPERATION (HRSG).....................................................................18
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU SYSTÈME D’ECHANTILLONNAGE....................20
3ième PARTIE : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET ETUDE DE L’EXISTANT.27
CHAPITRE 1 : DEFINITION DES TERMES DE MAINTENANCE...................................28

CHAPITRE 2 : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE..................................................34
CONCLUSION.......................................................................................................................................39
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................40
WEBOGRAPHIE...................................................................................................................................41
ANNEXE.................................................................................................................................................42
TABLE DES MATIERES...................................................................................................................44
MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 1

DEDICACE
Je dédie ce travail à :
A Dieu et à ma famille.

REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage
et qui m’ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.
Tout d’abord, j’adresse mes remerciements à tous les enseignants du CME et

particulièrement, M. ZAKADE SEBE mon encadreur académique.
Je tiens vivement à remercier mon maitre de stage, M. MANIZA ADOU, Technicien

machines tournantes au sein de l’équipe maintenance mécanique pour son accueil, le
temps passé ensemble et le partage de son expertise au quotidien.
Je remercie :
 Mme DIALLO KARIDJATOU directrice générale ;

 M. YORO directeur des ressources humaines ;
 M. MOBIO VANEL responsable des ressources humaines ;
 M. GNANGORAN NGUESSAN Contremaitre machines tournantes ;
 M. KONE MIDIOLE Contremaitre machines statique.
Je remercie également toute l’équipe de M. YEO DONAFOLOGO, responsable adjoint

service mécanique pour son accueil, et son esprit d’équipe.
Remerciements spéciaux à tout le personnel administratif du CME en particulier à M.

AYA AYE AIME DIDIER Sous-directeur chargé des affaires académiques pour son soutien
sans faille.

AVANT-PROPOS
Le centre des métiers de l’électricité (CME) est un centre de formation et
d’excellence crée le 06 mars 1970, opéré par la CIE (Compagnie Ivoirienne d’Electricité).
La vision du CME est de devenir un centre d’excellence pour des secteurs électrique et
industriel performants.
Basé à Bingerville en côte d’ivoire, le CME est un centre international de formation

industriel dispensant des formations continues, diplômantes et certifiant.
Le CME a obtenu la certification RH excellente et le label « centre d’excellence » de

l’association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) ; il est également le seul centre à
avoir obtenu la certification SERECT pour les travaux sous tension haute et basse.

SIGLES ET ABREVIATIONS
CME : Centre des Métiers de l’Electricité
CIPREL : Compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité
HRSG : Heat Recovery Steam Generators (Chaudière de récupération)
CCG : Cycle Combiné Gaz
HP : Haute Pression
BP : Basse Pression
TAG : Turbine A Gaz
TAV : Turbine A Vapeur
ADT : Arrêt De Tranche
ASEA : Association des Sociétés d’Electricité d’Afrique
CIE : Compagnie Ivoirienne d’Electricité
DUT : Diplôme Universitaire de Technologie
QSE : Qualité Sécurité et Environnement
EPI : Equipement de Protection Individuelle
NF : Norme Française

INTRODUCTION
La compagnie ivoirienne de production d’électricité (CIPREL) crée en 1996 pour

répondre aux besoins énergétiques croissant de la cote d’ivoire. L’entreprise est
historiquement le premier producteur d’électricité indépendant installé en CI et en
Afrique de l’ouest. Pour la production de l’électricité, l’entreprise a en son sein les
turbines à gaz et un cycle combiné gaz (CCG) continué de deux turbines à gaz(TAG),
deux chaudières de récupération(HRSG) et une turbine à vapeur(TAV). La compagnie
ivoirienne de l’électricité dispose d’un système d’échantillonnage qui permet de surveiller
les paramètres de la chaudière afin d’éviter qu’il y est des corrosions dans la chaudière.
En effet le système d’échantillonnage est composé de rack d’échantillonnage, des
analyseurs en ligne, des vannes d’isolement des circuits HP et BP, d’un système de
refroidissement (chiller), des vannes purge, des échangeurs etc. Il parait donc évident
que les éléments critiques comme les vannes d’isolements du circuit HP et les
échangeurs rencontre souvent des défaillances. D’où l’intérêt de ce thème :
« MISE EN PLACE D’UNE SOLUTION OPTIMALE D’ETANCHEITE DES FUITES

EAU/VAPEUR SUR LES VANNES D’ISOLEMENT ET LES ECHANGEURS DE LA HRSG
09 ».
Afin d’effectuer efficacement notre travail, nous le subdiviserons en trois parties qui
sont :
 PREMIERE PARTIE : Présentation de la structure d’accueil et analyse du thème.
 DEUXIEME PARTIE : Généralité sur le cycle combiné gaz, de la chaudière de
récupération et des Présentation du système d’échantillonnage ;
 TROISIEME PARTIE : Etude de l’existant et amélioration de la maintenance.

1ère PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE

D’ACCUEIL ET ANALYSE DU THEME

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CIPREL
I. HISTORIQUE ET LOCALISATION
1. Historique
La compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité (CIPREL) est une société qui a
été créé en 1994 par le groupe français ERANOVE. Cette centrale thermique a été pensée
et conçue pour répondre aux besoins énergétiques croissants de la Côte d’Ivoire. Elle a
un capital de 29,2 milliards de FCFA et a pour actionnaires l’état de CI (14,7%), la
Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD : 2%) et le groupe français ERANOVE
(83,7%). La CIPREL s’étend sur une superficie de 75000 m2. La puissance installée du
site est de 556 MW et l’engagement annuel de mise à disposition de l’électricité envers
l’état de Côte d’ivoire est de 3546 GWh durant l’année 2021. L’engagement est respectée
grâce aux différentes machines qui s’y trouvent. Nous avons eu 5 phases de déploiement
du site que sont :
 Phase I (1995) : le site CIPREL I voit le jour avec l’installation de 3 turbines à gaz
de capacité unitaire de 33 MW. Le site de la CIPREL a donc une capacité de 99
MW.
 Phase II (1997) : Une turbine à gaz de 111 MW est installée. CIPREL II naît donc et
amène la capacité du site à 210 MW.
 Phase III (2009) : Une 5ème turbine à gaz de 111 MW est installée avec CIPREL III.
La capacité de production est maintenant de 321 MW
 Phase IV A (2013) : Une nouvelle turbine à gaz de 111 MW a été installé pour le
cycle combiné. C’est le projet CIPREL IV (phase A). Le site a désormais une
capacité de 436 MW.
 Phase IV B (2015) : La dernière phase de déploiement du site. Le cycle combiné a
été mis en service en décembre avec une turbine à vapeur d’une capacité de 120
MW.
TYPES DE TURBINES NOMBRES PUISSANCE NOMINALE (MW)
Unitaire Totale
TAG 6000 3 33 99
TAG 9000 3 111 333
TAV 1 120 120
TOTAL 7 552
TABLEAU 1 : Production totale en MW de la CIPREL

CIPREL a une équipe, une famille qui cultive des valeurs à travers lequel il
s’identifie et qui contribue à l’atteinte de leur objectif et leur bien vivre. Les valeurs de la
CIPREL se résument en un sigle : F.E.E.R.I.C
F : Force du Collectif
Le travail d’équipe autour d’une vision partagée et acceptée pour l’atteinte
d’objectifs communs. Elle se construit avec une franche collaboration, la solidarité, la
fusion des énergies et synergies.
E : Engagement
L’implication, l’excellence, la persévérance, dans son rôle et ses promesses, envers
l’entreprise et toutes ses parties prenantes.
E : Equité
La prise de décisions et d’actions justes et éclairées par et pour chaque
collaborateur.
R : Respect
L’art de s’insérer de façon positive et constructive dans un environnement sans
porter atteinte ni préjudice aux autres membres du groupe.
I : Innovation
L’art de mettre en œuvre toutes les compétences et les énergies dans le but
d’améliorer l’existant et de créer de la valeur pour l’entreprise et toutes ses parties
prenantes.
C : Convivialité
L’ensemble des comportements et attitudes à promouvoir pour vivre en harmonie
avec son entourage et favoriser un climat propice au bon fonctionnement de l’entreprise.
Ces valeurs définissent la CIPREL ainsi que son règlement intérieur et son code
éthique. Toutes les parties de la société sont invités à respecter lesdites valeurs afin de
faire émerger
Une véritable culture d’entreprise.

2. Localisation
La compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité (CIPREL), est une société

anonyme avec un conseil d’administration, au capital social de 29 200 000 000 (Vingt-
neuf milliards deux cent millions) FCFA sise à rue des textiles, Zone Industrielle VRIDI,
01 BP 4039 Abidjan 01, RCCM CI-ABJ- 1994-B-178944, numéro de compte contribuable
9413146T, Téléphone +225 21 23 63 62, Email : contact@ciprel.ci_; Site web :
www.ciprel.ci
II. ORGANISATION DE LA CIPREL
La CIPREL a une structure hiérarchique précise qui se résume de la façon

suivante :
Direction générale
DGA Exploitation Secrétariat général
Direction central
exploitation
Direction des affaires Direction finance et Direction contrôle

Direction technique
générales comptabilité interne
Responsable
Responsable Responsable achats et Responsable finance et Informatique-veille
maintenance logistique comptabilité technologique-
benchmark
Responsable Responsable budget et

Responsable production Responsable sureté
développement RH contrôle de gestion
Responsable
Responsable QSE-RSE
administration RH
Organigramme de la CIPREL (2022)
A partir de ce schéma nous observons que nous avons L’organisation administrative

de la CIPREL et l’organisation interne de la CIPREL.

1. Organisation administrative de la CIPREL
La CIPREL est pilotée par une direction générale ayant sous sa tutelle deux
directions générales adjointes :
 Une direction générale chargée des projets de construction du site présidée par le
secrétaire général
 Une direction générale chargée de l’exploitation présidée par le directeur adjoint
exploitation qui a pour rôle de superviser et d’orienter les activités d’exploitation et
de la maintenance des turbines en intégrant les achats et la gestion des stocks.
Ces directions générales sont en charges de plusieurs services qui sont résumés dans le
tableau suivant :
Directeurs Services dirigées
 Direction logistique et services généraux

 Direction technique
Directeur général adjoint exploitation  Moyens généraux

 Maintenance
 Production
 QSE
 Direction développement
 Conseil communication et contrôle interne
Secrétaire général  Ressources humaines
 Finance et comptabilité
 Contrôle de gestion et juridique
TABLEAU 2 : fonctionnement de la direction générale de CIPREL
Nous nous attarderons sur la description des services dirigées par la direction technique
(DT).

2. Organisation internet de la CIPREL
2.1 L’ingénierie chimique
L’ingénierie chimique s’occupe essentiellement de la déminéralisation de l’eau

utilisée pour le fonctionnement des machines du site. Elle s’occupe de fournir l’eau
déminéralisée à la bonne température.
2.2 La conduite / L’exploitation
Le service exploitation aussi appelé la conduite est le service qui s’occupe de la

production directe d’électricité. A travers les salles de commande et les postes de
contrôle, les agents du service de commande ont la possibilité de contrôler les différentes
machines du site. Le service exploitation se compose de la façon suivante :
a) Le responsable production
Le responsable production est chargée de contrôler la réalisation des travaux, de

planifier la production et les passages des équipes de quart. Il assure aussi l’amélioration
continue des pratiques d’exploitation.
b) L’équipe de quart
L’équipe de quart est chargée d’assurer la demande en électricité en veillant au

bon fonctionnement des machines. Il existe à ce jour 5 équipes de quart qui se relaient
sur le site afin d’assurer son fonctionnement 24/7. Une équipe de quart est constitué de
sept personnes à savoir :
 Le chef de quart : représente le responsable de l’équipe
 Le chef de bloc : s’occupe de toutes les machines de type 6000
 Le contremaître : s’occupe du CCG, assure le suivi des procédures d’intervention
 Trois opérateurs : aidé par ses collaborateurs de l’équipe de quart, l’opérateur
surveille et conduit les équipements

2.3 Le service d’accueil : la maintenance
La maintenance a pour mission d’entretenir les installations. A travers les

systématiques qui sont des opérations de maintenance préventive et les opérations de
maintenance palliative, le service maintenance assure le bon fonctionnement des
machines. Elle est composée en trois sections que sont la préparation, la maintenance
courante et le service arrêts de tranche.
a) La préparation
Les préparateurs sont chargés de rédiger les ordres de travail. En s’appuyant sur
les procédures, ils prescrivent les outils à utiliser, les différentes étapes de la procédure
et ils estiment le temps à consacrer pour celle-ci. Les préparateurs s’occupent donc de
préparer le travail des maintenanciers en amont.
b) La maintenance courante
La maintenance courante est le service chargé de réaliser les ordres de travail et

les systématiques. Les agents de la maintenance participent aussi aux arrêts de tranche.
Ils existent des sous-services à la maintenance courante que sont :
 La maintenance mécanique qui comporte des agents de différentes spécialités.

Elle se compose de 2 équipes machines tournantes et machine statique menées par un
contremaitre.
 La maintenance électrique composé d’électrotechniciens, les instrumentistes,
ceux-ci sont dirigés par un ingénieur qui a à sa charge les deux équipes que sont l’équipe
électricité et l’équipe instrumentation contrôle commande. Le contremaitre quant à lui
est chargé de mener les équipes.
c) Le service arrêt des tranches
Le service ADT se compose d’un ingénieur ADT et de deux préparateurs ADT. Ils
s’occupent des inspections planifiées ainsi que des grosses pannes fortuites. Le planning
ADT est établi jusqu’en 2035.

CHAPITRE 2 : ANALYSE DU THEME
L’analyse de notre thème regroupe les suivants : l’intitulé et la définition du cahier

des charges. Pour mener à bien ce travail, nous présenterons la méthodologie permettant
de résoudre le problème posé.
1. Intitulé du thème
Le thème soumit à notre réflexion est intitulé comme suit : Mise en place d’une
solution optimale d’étanchéité des fuites eau / vapeur sur les robinets d’arrêt et les
échangeurs du système d’échantillonnage de la HRSG 09.
2. Cahier de charge
FICHE DE STAGE
THÈME DE STAGE : Mise en place d’une solution optimale d’étanchéité des fuites vapeur
/eau sur les robinets d’arrêt et les échangeurs du système d’échantillonnage de la HRSG
09
NOM : MELEDJE
PRÉNOMS : OLIVE ANGE EMELISSE
CONTACT : 0757558899 mail :

emelisse.meledje07@gmail.com
PROFIL DU STAGIAIRE : BTS /MSP (Maintenance des Systèmes de Production)
ÉCOLE DE PROVENANCE : CME (CENTRE DES MÉTIERS DE L’ELECTRICITÉ DE

BINGERVILLE)
NATURE DU STAGE : Stage de soutenance BTS/DUT
DIRECTION D’ACCUEIL : Direction Technique /maintenance mécanique
Durée stage : Trois mois (du 13/10/2022 au 10/02/2023)

CONTEXTE :
Le système d’échantillonnage (Sampling) du CCG connait un disfonctionnement

récurrent. Le constat généralement fait de cette situation est :
 La détérioration régulière des échangeurs thermiques installés sur le circuit HP.

 La fuite récurrente d’eau et de vapeur sur les vannes d’isolement.
OBJECTIF :
L’objectif principal visé à l’issue du traitement de ce thème est de faire des

propositions concrètes d’amélioration du système partant des causes probables
que vous aurez à définir.
TÂCHES À EXÉCUTER :
Le travail du stagiaire consistera à :

 Faire l’état des lieux ;
 Faire un diagnostic du problème et en ressortir les causes probables ;
 Faire une (des) proposition (s) concrètes d’amélioration du système.
RÉSULTATS ATTENDUS :
Au terme de ce stage, CIPREL doit avoir en sa possession un rapport définitif prenant en

compte les taches à exécuter telles que définies plus haut.
RESSOURCE :
 Données et informations disponibles à la CIPREL (documents, personnel de

maintenance et d’exploitation)
 Informations recueillies via internet, en s’appuyant sur les données
techniques des équipements…
ENCADREMENT :
Tuteur : MANIZAN ADOU GERARD, Mécanicien Technicien Machines Tournantes

Tel : 0747639619 E-mail : amaniza@ciprel.ci
Superviseurs : Xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Proposé Par : maintenance mécanique

Validé par : YEO DONAFOLOGO
Signature
Signature
Abidjan, le 27/10/2022
3. Méthodologie de travail
Afin de pouvoir aboutir à cette amélioration, nous donnerons un aperçu général

sur le système d’échantillonnage ensuite nous évoquerons les raisons de détérioration de
l’échangeur thermique et les vannes d’isolement (analyse de l’existant) et enfin nous
présenterons les solutions susceptibles d’améliorer le système. Pour y parvenir, nous
utiliserons la méthode du tableau causes-effets pour identifier les éventuelles causes
susceptibles d’engendrer les défaillances des cellules dans leur environnement. Ce
diagnostic nous permettra de proposer des solutions relatives aux problèmes posés.

2ième PARTIE : PRESENTATION DU SYSTÈME

D’ECHANTILLONNAGE, GENERALITE DU CCG ET DE LA
CHAUDIERE DE RECUPERATION

CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

DU CCG ET LA CHAUDIERE DE RECUPERATION (HRSG)
1. Principe du fonctionnement du cycle combiné gaz

Le principe consiste à récupérer les gaz chauds d’échappement des turbines à gaz
et les diriger dans des chaudières ou l’on fait circuler de l’eau pour produire de la
vapeur. Cette vapeur est ensuite envoyée dans une turbine à vapeur qui va produire de
l’électricité sans consommer de combustible supplémentaire.
Les équipements constitutifs du CCG (cycle combiné gaz) sont :
 Le bloc usine qui est composé de :

- 2 turbines à gaz
- 2 chaudières de récupération
- Une turbine à vapeur et le poste d’eau
- Les équipements électriques
 Le BOP (Balance of plant) qui est composé de :

- La source froide (eau de rivière, eau de mer, aéroréfrigérant…)
- Traitement d’eaux
- L’évacuation d’énergie
- Les fonctions transverses

2. Principe et fonctionnement d’une chaudière de récupération
La chaudière de récupération récupère de la chaleur perdue disponible dans les

gaz d’échappement d’une turbine à gaz et transfère cette chaleur à l’eau et à la vapeur
contenue dans ses tubes (échangeurs). La chaleur récupérée est utilisée pour produire de
la chaleur à des pressions et des températures élevées. La vapeur est utilisée pour
entrainer la turbine à vapeur.
La chaudière de récupération a pour principe :
 La vapeur haute pression produit dans la chaudière de récupération est en

générale utilisée pour entrainer une turbine à vapeur couplée à un alternateur.
 La vapeur à basse pression est acheminée dans la turbine à vapeur au point
approprié dans le processus de dilatation de la vapeur.
Son rôle est de récupérer le maximum d’énergie calorifique des fumées de la TAC,
transférer l’énergie des fumées au cycle eau/vapeur, produire de la vapeur à la
température la plus élevée possible pour optimiser le rendement du cycle eau/vapeur,
produit la vapeur aux caractéristiques optimales pour la TAV et minimiser le cout
d’investissement optimiser la disponibilité et la durée de vie.

CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU SYSTÈME D’ECHANTILLONNAGE
I. DESCRIPTION DU SYSTEME D’ECHANTILLONNAGE
Le système d’échantillonnage a été conçu pour l’assurance qualité dans les

circuits de vapeur d’eau de centrales et est d’une grande importance pour une haute
disponibilité, une efficacité optimale et une meilleure protection de surface pour
l’opérateur de la chaudière. Pour contrôler la qualité de l’eau d’alimentation de la
chaudière, de la vapeur, du condensat et d’autres eaux, les échantillonnages sont pris en
contenu à partir de point sélectionnés et transportés vers le système d’échantillonnage.
La pression et la température de l’échantillon est réduit et les valeurs requises

telles que la conductivité, le PH, l’oxygène, la silice, etc.., sont commandés par
l’équipement fixe ou analysés en laboratoire pour surveiller les paramètres de chaudière
afin d’éviter d’avoir des corrosions dans la chaudière.

FIGURE 1 : Conteneur du système d’échantillonnage de la HRSG09
1. Equipement constitutifs du système d’échantillonnage
Les composants du système d’échantillonnage sont :
 Le rack d’eau d’échantillonnage Unité avec panneau des analyseurs en ligne

 Système de refroidissement (chiller)
a) Le rack d’échantillonnage
C’est une plateforme bien dimensionnée sur laquelle on fixe les éléments du
système d’échantillonnage
Nous avons les éléments du rack d’échantillonnage avant et arrière
 Sur le rack d’échantillonnage avant nous avons : des vannes d’isolement

eau /vapeur, vanne purge, manomètre, débitmètre, des vannes d’échantillonnage,
des vannes de régulation, des analyseurs en ligne (permettent de voir des valeurs,

PH, oxygène, conductivité et silice), des résine cationique (fixé en bas des
analyseurs en ligne).
FIGURE 2 : Rack d’échantillonnage Avant
 Sur le rack d’échantillonnage arrière nous avons : des échangeurs thermiques (qui
permettent de refroidit eau/vapeur), les filtres, tuyauterie.
FIGURE 3 : Rack d’échantillonnage Arrière

b) Unité de refroidissement (Chiller)
Le système de refroidissement (Chiller) est un système de réfrigération compact

fournissant un flux continu d’eau glacée à une température choisie (25°C), il comprend
tous les contrôles de réfrigération nécessaires pour maintenir la température de l’eau
glacée dans la tolérance.
FIGURE 4 : Chiller

II. ETUDES DE L’ECHANGEUR THERMIQUE ET DE LA VANNE

D’ISOLEMENT
1. Echangeur thermique
a) Description de l’échangeur thermique
Les échangeurs thermiques appelés aussi refroidisseurs d’échantillons sont de

petits échangeurs de chaleurs à calandre et à tube qui sont utilisés pour refroidir
l’échantillon d’un flux de processus aux conditions de température requises pour une
température sure et immédiat. C’est l’un des composants les plus critiques du
système d’échantillonnage. L’échantillon refroidi est ensuite acheminé vers un
laboratoire pour analyse ou acheminé vers une instrumentation de processus en ligne
pour une surveillance continue des propriétés telles que la conductivité, le pH ou
d’autres constituants chimiques. Ils ne sont pas seulement utilisés pour refroidir les
échantillons,
Mais aussi pour tempérer l’échantillon à la température appropriée pour l’analyse en

cour. L’échangeur thermique est principalement constitué d’un tube de transfert de
chaleur monobloc, enroué en serpentin et logé dans un récipient cylindrique appelé
coque.
FIGURE 5 : Echangeur thermique

b) Caractéristique du refroidisseur d’échantillonnage
Le refroidisseur d’échantillon doit avoir un échantillonnage sur et précis, la

température de sortie doit être très proche de ce qui est souhaité. Conçu pour
traiter des échantillons à haute pression et à haute température. Les matériaux
résistants à la corrosion, le besoin en liquide de refroidissement doit être
minimum.
2. Vanne d’isolement
a) Description de la vanne d’isolement
La vanne d’isolement permet d'avoir un contrôle sur l'alimentation

d'un point d'eau. Il peut être à volant ou à vanne quart de tour. Certaines vannes
d'isolement autorisent qu'une position ouverte ou fermée, tandis que d'autres
autorisent le réglage du débit d'eau et de la vapeur comme dans notre cas. En cas
de fuite d’une vanne ou de rupture d’une conduite, c’est se contrôle que l’on doit
fermer pour empêcher toute fuite d’eau supplémentaire et tout dommage pour
l’intérieur. Cette vanne est équipée d'une manche qui actionne la descente d'un
volet au sein de la conduite ; En position relevée, le volet est remonté dans le
corps de la vanne et laisse le passage totalement libre pour le fluide (passage
direct). La vanne est composée d'un obturateur de type pointeau ou aiguille placé à la
tête d'un axe. La vanne à pointeau en se refermant vient presser un joint d'étanchéité
circulaire.

Figure 6 : Vanne d’isolement
b) Fonctionnement de la vanne d’isolement
La vanne d’isolement est classiquement dotée d'une poignée en forme de

potence à clapet, l'étanchéité de tête est assurée par un système de presse-étoupe
: la manette de fermeture doit être vissée de plusieurs tours pour assurer la
coupure complète. Aussi appelé robinet à pointeau est utilisé pour la régulation
précise des fluides industriels corrosifs ou en dosage . Le terme “robinet” est d'ailleurs
communément utilisé pour désigner une vanne de petite taille utilisée pour un
réseau domestique. Les vannes d'isolement sont conçues pour contrôler le débit
de l'eau ou d'autres matières, complètement ouvertes ou fermées ou pour un
débit spécifique. Par précaution un serrage trop important d'une vanne à pointeau
peut provoquer des dommages du siège arrière et du filetage de la tige. Son utilisation
répétée peut nécessiter des réparations ou un remplacement de la vanne ou de ses
composants Les vannes à pointeau en acier inoxydable présentent une excellente

résistance chimique globale à presque tous les milieux. Le matériau est très durable et
peut supporter des températures et des pressions élevées.

c) Caractéristique de la vanne d’isolement
 Pression jusqu'à 6000 psis (413 bars) à 100°F (38°C).

 Températures élevées jusqu'à 232 °C (449 °F) avec une garniture en PTFE
standard ; jusqu'à 1200°F (648°C) avec garniture Grafoil.
 Acier inoxydable 316 standard, alliage 20 en option et construction en alliage
C276.
 Le siège arrière de la tige de soupape contre le bord biseauté du chapeau en
position complètement ouverte empêche une fuite maximale à travers le chapeau
en cas de défaillance de la garniture.
 Disque de tige non rotatif standard et garniture de tige sous la conception des
filetages.

3ième PARTIE : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET

ETUDE DE L’EXISTANT.
CHAPITRE 1 : DEFINITION DES TERMES DE MAINTENANCE
I. DEFINITION DES TERMES DE MAINTENANCES

1. Définition de la maintenance
La maintenance est l’ensemble de toutes les actions techniques administratives et
de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir
dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. (Norme NF 13306).
2. Défaillance
C’est la cessation d’un bien à accomplir une fonction requise ; c’est donc la perte de
disponibilité du bien.
3. La maintenance préventive systématique

Maintenance effectuée selon un échéancier établi à partir d’un nombre
prédéterminé d’unité d’usage.
4. La maintenance préventive conditionnelle

La maintenance préventive conditionnelle, permet de mieux gérer les interventions
en fonctions de l’état de la machine, de son usure ou de sa dégradation. Elle est la
maintenance préventive qui surveille l’état d’un bien pour prévenir les pannes).
5. La maintenance corrective
La maintenance corrective est l’ensemble des activités réalisées après la défaillance
d’un bien (équipement), ou la dégradation de sa fonction, pour lui permettre d’accomplir
une fonction requise au moins provisoirement.
II. PRESENTATION DE L’EXISTANT

Afin de mener bien notre rapport de stage, un passage a été fait pendant un mois
auprès des chimistes de la CIPREL. De ce passage, plusieurs remarques ont été faites
sur le terrain. Notre analyse se basera sur deux principaux outils de maintenance : Le
diagramme d’ISHIKAWA, et le tableau causes-effets.
A. ANALYSE DE LA DETERIORATION DES ECHANGEURS

THERMIQUES ET LA FUITES EAU/VAPEUR SUR LES VANNE
D’ISOLEMENT
Cette analyse se fera grâce au diagramme d’Ishikawa ou la méthode des 5M (Main

d’œuvre, Milieu, Méthode, Matériel, Matière). Il s’agit d’une représentation arborescente
des liaisons significatives entre un résultat, l’effet, et les multiples causes susceptibles
d’en être à l’origine.
1. Etude défaillance de la vanne d’isolement
Milieu Main d’œuvre Méthodes
Emploi Maintenance
Température
inapproprié corrective
adaptée Fausse
manœuvre
Vanne d’isolement installé
sur le circuit HP
défaillantes
Fuites vanne Acier

d’isolement inoxydable
(Adapté)
Matériels Matières
Figure 7 : Diagramme d’Ishikawa de la vanne d’isolement
LES HYPOTHESES

 La main d’œuvre : les agents respectent-ils les normes d’utilisation des pièces ?
Nous avons travaillé aux coté des mécaniciens dotés de compétence et de toutes
les qualifications requises, niveau d’étude adapté. Ils respectent les consignes de
sécurité en ayant toujours sur eux leurs EPI, ont tous des habilitations.
Néanmoins, due à une inattention ou pressés par le temps, ils effectuent un
emploi inapproprié et une fausse manœuvre de la pièce (serrage trop important de
la vanne endommage le siège arrière et le filetage de la tige) ;
 La méthode : Nous avons remarqué que la maintenance utilisée n’est pas

adéquate vis-vis à des vannes d’isolement.
 Le milieu : Considérons que le milieu environnemental de la vanne répond aux

critères et conditions nécessaires ;
 Matériels : Est-ce que la vanne est adaptée au circuit HP ?

Le constat est que le matériel fourni est de qualité c’est-à-dire répond aux normes
et règles. Néanmoins, il y a des problèmes qui surviennent comme la dégradation
de l’obturateur ;
 Matières : Il s’agit de la qualité de la matière première ou du type de matériaux

utilisé pour faire la production c’est-à-dire la constitution des matériels d’usage et
leurs périphéries. Dans notre cas, la matière est l’acier inoxydable 316L de série
VB16, il présente une grande amélioration de la résistance à la corrosion et
certaines caractéristiques.
2. Etude défaillance de l’échangeur

Milieu Main d’œuvre Méthodes
Méthodologie
de montage Maintenance
Température
inapproprié corrective
adaptée Mauvaise
manœuvres
Echangeur
défaillants
Détérioration de Acier
l’échangeur inoxydable
(Adapté)
Matériels Matières
Figure 8 : Diagramme d’Ishikawa de l’échangeur
LES HYPOTHESES
 La main d’œuvre : les agents respectent-ils les normes d’utilisation des

pièces ?
Nous avons travaillé aux coté des mécaniciens dotés de compétence et de
toutes les qualifications requises, niveau d’étude adapté. Ils respectent les
consignes de sécurité en ayant toujours sur eux leurs EPI, ont tous des
habilitations. On remarque qu’ils effectuent un emploi approprié et une bonne
manœuvre ;
 La méthode
Nous avons remarqué que la maintenance utilisée vis-à-vis des échangeurs
n’est pas adéquat (mauvaise manœuvre et la méthodologie utilisée au montage
des échangeurs est inapproprié) ;
 Le milieu : Considérons que le milieu environnemental de l’échangeur

répond aux critères et conditions nécessaires ;
 Matériels : Est-ce que l’échangeur est adapté au circuit ?

Le constat est que le matériel fourni n’est pas de qualité c’est-à-dire ne répond
pas aux normes et règles. Nous avons remarqué lors de la dernière intervention
sur l’échangeur lorsque les agents de maintenance ont ouvert l’échangeur nous
avons constaté que le serpentin n’était pas soudé qui a créé le mélange
d’eau/vapeur ;
 Matières
Il s’agit de la qualité de la matière première ou du type de matériaux utilisé
pour faire la production c’est-à-dire la constitution des matériels d’usage et leurs
périphéries. Dans notre cas, Le refroidisseur possède un serpentin en acier inox
316L au travers duquel s’écoulent l’échantillon, et un corps en acier inox 316L au
travers duquel s’écoule l’eau de refroidissement dans la direction opposée.
B. ANALYSE GRACE AU TABLEAU CAUSE ET EFFETS
1. Etude défaillance de la vanne d’isolement
CAUSES EFFETS
Mauvaises manipulations de la vanne

d’isolement
Cela provoque des dommages du siège
arrière et du filetage de la tige.
En effet un serrage trop important de la vanne
agit sur le siège arrière et le filetage de la tige.
L’eau
Il arrive parfois qu’il y est des solides dans le L’obturation du siège se détériore.
fluide ce qui endommage l’obturateur et le siège
arrière.
TABLEAU 3 : Cause et effet sur les défaillances de la vanne d’isolement

Commentaire du tableau
De ce tableau, nous constatons que les causes « l’eau et la mauvaise manipulation

de la vanne d’isolement » sont celles qui causent les plus d’effets. De ces effets, les
actions menées doivent se baser sur ces points.
2. Les causes de défaillance et leurs effets sur les échangeurs
CAUSES EFFETS
Mauvaise soudure des serpentins à

l’intérieur des échangeurs
Il arrive parfois que les serpentins ne soient pas Fuites sur les échangeurs
bien soudés à l’intérieur des échangeurs depuis
la fabrication, ce qui provoque la détérioration
des échangeurs.
Serpentin cassé
Serpentin percé
En effet la cassure des serpentins dans les
échangeurs peut être due au coup de bélier.
Eau
Cela engendre la détérioration des
Il arrive parfois qu’il y est des résidus dans l’eau serpentins dans l’échangeur.
qui se pose dans les serpentins.
TABLEAU 4 : Causes et effets sur les échangeurs
Commentaire du tableau
De ce tableau, nous constatons que les causes « mauvaises soudures des

serpentins à l’intérieur des échangeurs, serpentin cassé, l’eau » sont celles qui causent le
plus d’effet. De ces effets, les actions à mener doivent se baser sur ces points en priorité.

CHAPITRE 2 : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE
I. PROPOSITION D’UN NOUVEAU PLAN DE MAINTENANCE
Au cours des années 2016 jusqu’à 2023 la maintenance effectuée sur le système
d’échantillonnage sont les suivants :
 6 étanchements de la fuite eau/vapeur sur les vannes d’isolement ;

 6 nettoyages des filtres ;
 5 remplacements de l’échangeur ;
 2 remplacements de la vanne d’isolement ;
 1 nettoyage et entretien de l’échangeur.
Nous mettons en évidence les maintenances effectuées lors des différentes interventions.
Mais nous remarquons qu’il y a eu plus d’intervention sur les vannes d’isolement, les
filtres et les échangeurs.
Nous allons appliquer la méthode de Pareto pour proposer notre nouveau plan de
maintenance.
1. Méthode de Pareto
A l’aide de cette méthode nous allons montrer les éléments les plus sensibles du système
d’échantillonnage.
Cumul Cumul Cumul

Nombres
Rang Interventions du rang nombre nombre de
de pannes
en % de pannes pannes %
Etanchement de la fuite
1 eau /vapeur sur les vannes 6 20 6 30,00
d’isolement
2 Nettoyage des filtres 6 40 12 60,00
3 Remplacement de l’échangeur 5 60 17 85,00
Remplacement de la vanne
4 2 80 19 95,00
d’isolement
Nettoyage et entretien de
5 1 100 20 100,00
l’échangeur
TABLEAU 5 : Tableau Pareto

FIGURE 9 : Diagramme de Pareto

2. Analyse et Interprétation des résultats
Cumul Cumul des Type de

Zones Eléments
du rang pannes maintenance
Remplacement de la vanne d’isolement Préventive

A 40% 60%
Nettoyage et entretien de l’échangeur Systématique
Remplacement de l’échangeur et Préventive

B 40% 35%
nettoyage des filtres conditionnelle
Etanchement de la fuite eau /vapeur

C 30% 5% Corrective
sur les vannes d’isolement
La courbe présente trois zones qui sont :
 La zone A : est constitué par la vanne d’isolement et l’échangeur qui sont à

l’origine de 60% des pannes, il faut exacerber la maintenance systématique
préventive si possible inclus des actions de maintenance améliorative ;
 La zone B : est constitué par l’échangeur et les filtres, il faut aviser au
respect de l’application de la maintenance préventive conditionnelle ;
 La zone C : est constitué par la vanne d’isolement elle est crédible,
exécution de la maintenance corrective.
3. Conclusion
Au regard de l’analyse de la courbe, il semble évident que l’échangeur et les

vannes d’isolement sont les éléments les plus sensible du système
d’échantillonnage c’est à cet effet que nous proposons la réalisation d’une
maintenance préventive systématique associé à des actions de maintenance
préventive conditionnelle sur les dis éléments.
En ce qui concerne les vannes d’isolement on garde la politique de maintenance

en vigueur car elle est fiable.

II. PROPOSITION DES OPERATION DE MAINTENANCE
1. Maintenance préventive systématique
Operations Fréquence
- Vérification de la soudure des serpentins à l’intérieur des échangeurs

avant la pose ;
- Purger le circuit eau dans le but de s’assurer qu’il n’y pas de

quelconques solides en suspensions dans le fluide (résidus) ;
- Contrôler le serrage de la vanne d’isolement ;
- Vérifier que les serpentins ne sont pas percés et que l’eau ne se

mélange à la vapeur Mensuelle
- Vérifier qu’il n’y a pas d’importante fuite eau /vapeur sur la vanne :
-Si oui, procédé à un serrage modéré de la vanne d’isolement

-Si non, la vanne d’isolement fonctionne bien.
- Entretenir les échangeurs (lorsqu’un échangeur thermique est mal

entretenu, il risque de faire l’objet d’une usure prématuré).
- Assurez d’avoir une bonne déconsignation au niveau de l (ouvrir l’eau

et ensuite envoyer la vapeur)
2. Maintenance préventive conditionnelle
Opérations Condition
Nettoyage des filtres Filtre encrassé

Remplacement de l’échangeur Serpentin cassé

III. BILAN DE STAGE
1. Critique
Au cours de ce stage j’ai pu comprendre certains mécanismes et découvrir plusieurs

phénomènes qui m’étaient inconnues. Mais j’ai pu remarquer aussi certaines défaillances
dans fonctionnement des différentes sections de la CIPREL.
Au niveau de l’exploitation, les attestations de mise sous régime tardent avant de

sortir, reporté souvent pour le jour suivant du coup les chantiers s’accumulent et
surmène les agents.
2. Solution suggérer
À la fin de ce stage nous vous recommandons une meilleure implication dans la

maintenance au niveau du système d’échantillonnage, au respect strict du programme
de maintenance selon le constructeur et la direction de la CIPREL, surtout un meilleur
suivi des stagiaires en instaurant encore plus des moments d’échange et des séries
d’évaluation pour connaitre les connaissances que le stagiaire a emmagasiné.
3. Compétences pratique obtenues
 Le remplacement de la vanne d’isolement sampling de la HRSG 09 ;

 Entretient mensuel des ventilateurs des aérocondenseurs ;
 Remplacement des filtres déshuileur et dépose de la vanne manuelle ;
 Serrage des vis du presse étoupe d’une vanne motorisée ;
 Tournée trimestrielle de graissage des machines tournantes de la TAV ;
 Lignage laser de l’accouplement pompe-moteur à eau n°1 de la TAG8.

CONCLUSION
De par notre travail portant sur les causes et les conséquences des défaillances
sur l’échangeur thermique et la vanne d’isolement du système d’échantillonnage de
HRSG 09. Ainsi nous avons constaté la fragilité face à des facteurs comme le serrage non
modéré de la vanne d’isolement, les serpentins mal soudés à l’intérieur des échangeurs,
raison pour laquelle notre solution pour augmenter la durée de vie de ces équipements et
ainsi diminuer le nombre de remplacement est d’appliquer la maintenance préventive
systématique, basée sur principalement sur la modération du serrage de la vanne
d’isolement et la vérification des serpentins à l’intérieur de l’échangeurs du système
d’échantillonnage. Nous espérons que la CIPREL prendra en compte nos différents
propositions. Ce stage a été très enrichissant pour nous car il nous a permis de passer
de la théorie à la pratique et de nous rendre compte qu’il y a monde d’écart entre les
deux, de plus nous avons développé notre sens des responsabilités, notre travail d’équipe
et notre intuitivité. Aucune œuvre humaine n’étant parfaite, notre rapport pourrait
contenir des imperfections. Par conséquent, nous sommes disposés à recevoir toutes vos
remarques et suggestions constructives.

BIBLIOGRAPHIE
 EAM CIPREL
 Document la méthode 80/20
 TIEHI JONAS- cour concepts et méthode de maintenance

WEBOGRAPHIE
https://izi-by-edf.fr/bloc/coup-de-belier-cause
https://castelct.com/echangeur-thermique-serpentin/
https://kenovel.fr/robinet-pointeau.html
https://catalog.dklokusa.com/item/needle-valves/vb16-series

ANNEXE
Annexe 1 : vanne d’isolement détérioré

Annexe 2 : Chaudière de récupérations HRSG

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE……………………….…………………………………….………………………….…………………………………………1
DEDICACE……………………………………………………………………………………………………………………………………..2
REMERCIEMENT…………………………………………………………………………………………………………………….....3
AVANT-PROPOS……………………………………………………………………………………………………..……………………4
SIGLES ET ABREVIATIONS……………………………………………………………………………………………………5
INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………………………..…6
1ère PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET ANALYSE

DU THEME………………………………………………………………………………………………………………………………….…7
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CIPREL……………………………………………………8
I. HISTORIQUE ET LOCALISATION…………………………………………………………………8
1. Historique…………………………………………………………………………………………………………8
2. Localisation………………………………………………………………………………………………………10
II. ORGANISATION DE LA SOCIETE CIPREL……………………………………..………10
1. Organisation administrative de la CIPREL…………………………………....……
11
2. Organisation internet de la CIPREL…………………………………………………..…12
2.1 L’ingénierie chimique…………………………………………………………….….……
12
2.2 La conduite / L’exploitation ……………………………………..…………………
12
a) Le responsable production………………………………………………………
12
b) L’équipe de quart…………………………………………………………………………
12
2.3 Le service d’accueil : la maintenance……………………………..………13
a) La préparation…………………………………………………………………………...…13
b) La maintenance courante……………………………………………………….13
c) Le service arrêt des tranches………………………………………………..13
CHAPITRE 2 : ANALYSE DU THEME…………………………………………………………………..…14

1. Intitulé du thème……………………………………………………………………………………….……14
2. Cahier de charge………………………………………………………………………………………………14
3. Méthodologie de travail…………………………………………………………………………..……16
2ième PARTIE : PRESENTATION DU SYSTÈME D’ECHANTILLONNAGE,

GENERALITE DU CCG ET DE LA CHAUDIERE DE RECUPERATION…………………17
CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

DU CCG ET LA CHAUDIERE DE RECUPERATION (HRSG) …………………………..18
1. Principe du fonctionnement du cycle combiné gaz…………………………18

2. Principe et fonctionnement d’une chaudière de récupération….…19
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU SYSTÈME D’ECHANTILLONNAGE…..20
I. DESCRIPTION DU SYSTEME D’ECHANTILLONNAGE………………………20

1. Equipement constitutifs du système d’échantillonnage…………21
a) Le rack d’échantillonnage……………………………………………………………...…
21
b) Unité de refroidissement (Chiller) …………………………………………….…22
II. ETUDES DE L’ECHANGEUR THERMIQUE ET DE LA VANNE

D’ISOLEMENT……………………………………………………………………………………………………23
1. Echangeur thermique………………………………………………………………………………23
a) Description de l’échangeur thermique……………………………………….23
b) Caractéristique du refroidisseur d’échantillonnage……….…….24
2. Vanne d’isolement……………………………………………………………………………….……
24
a) Description de la vanne d’isolement……………………………………...…
24
b) Fonctionnement de la vanne d’isolement………………………………25
c) Caractéristique de la vanne d’isolement…………………………………26
3ième PARTIE : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET ETUDE DE

L’EXISTANT. …………………………………………………………………………..…………………………………………………27
CHAPITRE 1 : DEFINITION DES TERMES DE MAINTENANCE………………..…28
I. DEFINITION DES TERMES DE MAINTENANCES………………………………..28

1. Définition de la maintenance……………………………………………………..……….28
2. Défaillance…………………………………………………………………………………………….…..…28
3. La maintenance préventive systématique…………………………………….28
4. La maintenance préventive conditionnelle………………………………..…28
5. La maintenance corrective…………………………………………………………………..28
II. PRESENTATION DE L’EXISTANT………………………………………………………………29
A. ANALYSE DE LA DETERIORATION DES ECHANGEURS
THERMIQUES ET LA FUITES EAU/VAPEUR SUR LES VANNE
D’ISOLEMENT…………………………………………………………………………………………….29
1. Etude défaillance de la vanne d’isolement………………….……………29
2. Etude défaillance de l’échangeur……………………………………….…………29
B. ANALYSE GRACE AU TABLEAU CAUSE ET EFFETS…………………32
1. Etude défaillance de la vanne d’isolement………………………………32
2. Les causes de défaillance et leurs effets sur les
échangeurs……………………………………………………………………………………………..33
CHAPITRE 2 : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE…………………………………34
I. PROPOSITION D’UN NOUVEAU PLAN DE MAINTENANCE…………..…34

1. Méthode de Pareto……………………………………………………………………………………..34
2. Analyse et Interprétation des résultats ………………………………………..…36
3. Conclusion……………………………………………………………………………………………………..36
II. PROPOSITION DES OPERATION DE MAINTENANCE……………….………37
1. Maintenance préventive systématique…………………………………….
……..37
2. Maintenance préventive conditionnelle…………………………………………37

III. BILAN DE STAGE……………….….………………………………….……………………………………38
1. Critique……………..……………………………………..……………………………………………………38
2. Solution suggérer……..…………………………………………………………………………….…38
3. Compétences pratique obtenues….……………………………………………….……38
CONCLUSION…………………………………………………………………………………..………….……………………………..39
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………………….……………………………40
WEBOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………….……………..41
ANNEXE……………………………………………………………………………………………………………………………………….42


Rapport - Olive-New 17 Mars

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MISE EN PLACE D’UNE SOLUTION OPTIMALE D’ETANCHEITE DES

FUITES EAU/VAPEUR SUR LES VANNES D’ISOLEMENT ET LES

1ère PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET ANALYSE DU

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CIPREL...................................................................8

2ième PARTIE : PRESENTATION DU SYSTÈME D’ECHANTILLONNAGE, GENERALITE

CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LE PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU CCG ET

3ième PARTIE : AMELIORATION DE LA MAINTENANCE ET ETUDE DE L’EXISTANT.27

CHAPITRE 1 : DEFINITION DES TERMES DE MAINTENANCE...................................28

TABLE DES MATIERES...................................................................................................................44

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 1

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 2

Tout d’abord, j’adresse mes remerciements à tous les enseignants du CME et

Je tiens vivement à remercier mon maitre de stage, M. MANIZA ADOU, Technicien

 Mme DIALLO KARIDJATOU directrice générale ;

Je remercie également toute l’équipe de M. YEO DONAFOLOGO, responsable adjoint

Remerciements spéciaux à tout le personnel administratif du CME en particulier à M.

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 3

Basé à Bingerville en côte d’ivoire, le CME est un centre international de formation

Le CME a obtenu la certification RH excellente et le label « centre d’excellence » de

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 4

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 5

La compagnie ivoirienne de production d’électricité (CIPREL) crée en 1996 pour

« MISE EN PLACE D’UNE SOLUTION OPTIMALE D’ETANCHEITE DES FUITES

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 6

1ère PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 7

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CIPREL

TABLEAU 1 : Production totale en MW de la CIPREL

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 8

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 9

La compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité (CIPREL), est une société

II. ORGANISATION DE LA CIPREL

La CIPREL a une structure hiérarchique précise qui se résume de la façon

DGA Exploitation Secrétariat général

Direction des affaires Direction finance et Direction contrôle

Responsable Responsable budget et

Organigramme de la CIPREL (2022)

A partir de ce schéma nous observons que nous avons L’organisation administrative

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 10

1. Organisation administrative de la CIPREL

Directeurs Services dirigées

 Direction logistique et services généraux

Directeur général adjoint exploitation  Moyens généraux

TABLEAU 2 : fonctionnement de la direction générale de CIPREL

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 11

2. Organisation internet de la CIPREL

2.1 L’ingénierie chimique

L’ingénierie chimique s’occupe essentiellement de la déminéralisation de l’eau

2.2 La conduite / L’exploitation

Le service exploitation aussi appelé la conduite est le service qui s’occupe de la

Le responsable production est chargée de contrôler la réalisation des travaux, de

L’équipe de quart est chargée d’assurer la demande en électricité en veillant au

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 12

2.3 Le service d’accueil : la maintenance

La maintenance a pour mission d’entretenir les installations. A travers les

La maintenance courante est le service chargé de réaliser les ordres de travail et

 La maintenance mécanique qui comporte des agents de différentes spécialités.

c) Le service arrêt des tranches

MELEDJE OLIVE ANGE EMELISSE 13

CHAPITRE 2 : ANALYSE DU THEME

L’analyse de notre thème regroupe les suivants : l’intitulé et la définition du cahier

PRÉNOMS : OLIVE ANGE EMELISSE

CONTACT : 0757558899 mail :