MEMOIRE HOUPHOU (Enregistré Automatiquement) 22 (Enregistré Automatiquement) 23

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE 2020 - 2021
LE REGULATEUR DE VITESSE HYDROMECANIQUE : ANALYSE DES DYSFONCTIONNEMENT

ET PRPOPOSITIONS DE SOLUTIONS
DEDICACE
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
PREMIER PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU THEME
I- PRESENTATION GENERALE DE COMPAGNIE IVOIRIENNE
D’ELECTRICITER CIE
II- PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION HYDRO-
ELECTRIQUE (DUH) DE TAABO
III- PRESENTATION DU THEME
DEUXIEME PARTIE : DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME DE LA
REGULATION DE VITESSE HYDROMECANIQUE
I- DESCRIPTION DU SYSTEME DE REGULATION DE VITESSE
HYDROMECANIQUE DANS LA PRODUCTION HYDROELECTRIQUE ET
SONT COUPLAGE AU RESEAU ELECTRIQUE
II- ROLES DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME MISE EN SERVICE DANS LA
REGULATION DE VITESSE
TROIXIEME PARTIE : ANALYSE DYSFONCTIONNEMENT ET PROPOSITION DE
SOLUTION AMELIORATIVE
I- ANALYSE DES DYSFONCTIONNENTS
II- PROPOSITION DE SOLUTION
III- ETUDE DE L’ACCUMULATEUR AIR/HUILE
IV- FONCTIONNEMENT
V- OPTIMISATION
I- ETUDE DE LA SOUPAPE D’INTERMITANCE
II- INTEGRATION DE L’ELECTRODISTRIBUTEUR DANS LA CHEIK LISTE DE
MAINTENANCE
QUATRIEME PARTIE : COUT ET DEVIS ET PROJET
REFERENCE BLIBIOGRAPHIE
1
N’GUESSAN Houphouët N’goh

Etudiant en Licence professionnel option : production d’énergie hydraulique et thermique
Au Centre des Métiers de L’électricité CME
2 ET PRPOPOSITIONS DE SOLUTIONS

DEDICACE
Je dédie ce mémoire aux personnes suivantes :
A mes parents, pour leur effort financier et moral, que Dieu leur
accorde la longévité pour qu’ils puissent voir ce que nous allons
réaliser.
3

REMERCIEMENTS
Nos premiers remerciements vont à l’endroit de M. DIABATE
ADAMA, Directeur de l’usine hydroélectrique de TAABO pour nous
avoir accueillis au sein de son entreprise durant les trois mois afin
de réaliser ce stage.
Nos remerciements à l’équipe pédagogique du Centre des Métiers de

l’Electricité (CME) pour les efforts effectués dans le but de donner une
bonne formation et de nous avoir trouvé un stage.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès
de notre stage dont Monsieur ADE ALAIN, KONE MAMADOU, N’DRI
LANDRY, la section électrique, la section exploitation et le BOM.
Nous remercions également le reste du personnel pour leur disponibilité et

pour nous avoir ainsi permis d’effectuer notre stage dans de très bonnes
conditions.
4

AVANT-PROPOS
Crée en 1970, le Centre des Métiers de l’Electricité(CME), centre de formation de
la compagnie ivoirienne d’électricité, filiale du groupe ERANOVE, contribue à la
professionnalisation des acteurs du secteur de l’électricité et de l’industrie.
Basée à Bingerville, en Côte d’ivoire, le CME dispense plusieurs types de
formations que sont : les formations diplômantes, les formations certifiantes et
les formations continues.
Concernant les formations diplômantes, le CME permet à ses étudiants d’obtenir
les diplômes de Brevets de Technicien Supérieur (BTS), des Diplômes
Universitaire Technique (DUT) et des Licences professionnelles. Il hôte surtout
pour la formation par alternance qui se traduire après des cours théoriques au
centre suivie des stages d’immersions et de stages pratiques en entreprise.
Parmi ses formations, nous avons été admis en licence professionnelle option
Production d’Energie Hydraulique et Thermique dont l’obtention de ce diplôme
passe d’abord par une soutenance d’un mémoire sanctionnant d’un stage
pratique en entreprise.
C’est ainsi que, après avoir suivi les cours magistraux au centre, nous avons été
affectés à la Direction d’Usine Hydroélectrique de TAABO pour un stage de fin de
cycle sous le thème de :
Régulateur de vitesse hydromécanique : Analyse des dysfonctionnements et
Propositions de solutions. En vue de valider définitivement notre licence.
5

INTRODUCTION
L’énergie électrique est devenue indispensable de nos jours et sa production fait
partir des applications les plus essentielles et déterminées de notre société. En
effet, une interruption d’électricité dans n’importe quel pays peut entrainer une
réduction de la production journalière de certaines entreprises industrielles,
provoquant des morts dans certains hôpitaux et les pertes des bases de
données de certaines entreprises. En vue de l’augmentation de la
consommation de l’électricité et des différentes perturbations, il est important
de disposer d’un régulateur de vitesse qui va nous permettre de régler la charge
sr le réseau. Cependant ces groupes de production et leurs auxiliaires
rencontrent des défaillances fréquentes qui entrainent l’arrêt répété de la
production de l’électricité. D’où ce qui fait allusion à notre thème <<LE
REGULATEUR DE VITESSE HYDROMECANIQUE : ANALYSE DES
DYSFONCTIONNEMENT ET PRPOPOSITIONS DE SOLUTIONS votre travail
consistera dans en premier temps à parler de la structure d’accueil et du thème,
ensuite nous parlerons de l’étude du système de régulation hydromécanique,
enfin de l’analyse des dysfonctionnement et propositions de solutions.
6

PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET

DU THEME
7

I. PRESENTATION GENERALE DE LA CIE (COMPAGNIE

IVOIRIENNE D’ELECTRICITE)
1. Historique
La CIE est née le 1er novembre 1990 dans le centre de la restructuration et de la
relance économique de la cote d’ivoire. C’est à cette date que la société Energie
Electrique de la Cote d’Ivoire (EECI) a vu son champ d’action réduit au profil de
la compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Ainsi l’état charge la CIE de la
production, du transport et de la distribution de l’électricité sur l’ensemble du
territoire.
2. Nature et structure juridique
La compagnie ivoirienne d’électricité est une société anonyme (SA) d’économie
mixte, de droit ivoirien au capital de 14 milliards de Francs reparti entre les
investisseurs étrangers, les investisseurs nationaux, l’Etat de Côte d’Ivoire et le
personnel CIE.
Investisseurs Pourcentage
ERANORVE investisseur étranger 51%
Investisseurs nationaux 26%
L’état de Côte d’Ivoire 18%
Personnel CIE 5%
Tableau 1 : Les actionnaires groupe
3. Mission de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité

La mission de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité est de fournir de l’électricité
aux clients et un service de qualité dans le cadre de la délégation reçue de l’état.
4. Organisation et fonctionnement de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité

Pour mener à bien sa mission, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité est placée
sous la responsabilité d’un second niveau de gouvernance qui est dirigé par la
Direction Générale. Dans l’exercice de sa fonction, il est assisté par un Secrétaire
Général, un Directeur Central chargé des relations extérieures et de cinq (5)
Directeurs Généraux Adjoints, qui sont :
8

 Le Directeur Général Adjoint chargé de la Production, du transport et des

mouvements d’Energie (DGA PTME)
 Le Directeur Général Adjoint chargé de gestion des finances et de la
logistique (DGA GFL)
 Le Directeur Général Adjoint chargé de la distribution (DGA
DISTRIBUTION)
 Le Directeur Général Adjoint chargé des projets de développement supply
Chain (DGA DPSC)
La Compagnie Ivoirienne d’Electricité a opté pour deux pôles en matière

d’organisation : les pôles fonctionnels et les pôles opérationnels.
Les pôles fonctionnels
 La Direction des Ressources Humaines (DRH)

 La Direction financière et comptable (DFC)
 La Direction budget et contrôle gestion (DBCG)
 La Direction logistique (DL)
 La Direction commerciale et clientèle (DCC)
 La Direction cellule informatique (DCI)
Les pôles opérationnels

Cette catégorie prend en compte le pôle de la Distribution et le pôle de la
Production, Transport et mouvement d’Energie qui comprend particulièrement :
 La Direction des Mouvements d’Energie (DME)

 La Direction des Transports d’Energie et de la Télécommunication (DTET)
 La Production de l’Electricité (DPE)
Cette dernière Direction opérationnelle c’est-à-dire la DPE s’est vue confiée le

domaine de la production de l’énergie électrique.
9
5. La Direction de la Production d’Electricité

La DPE est la direction opérationnelle de la CIE, responsable de l’exploitation de

toutes les unités de production d’électricité du service concédé.
Mission de la DPE
❖ D’assurer en termes d’action la stratégie, la politique, l’objectifs et

l’organisation décidés par la Direction Générale.
❖ De faire fonctionner les ouvrages de production hydraulique et thermique en
respectant les règles d’exploitation, de sécurité et de santé au travail
❖ De définir et mettre en œuvre la politique de la maintenance et de la
conduite des installations en optimisant d’une part la disponibilité des machines
et d’autres moyens humains et matériels.
❖ D’administrer et gérer les biens dans le respect des objectifs, en tenant
compte de l’environnement et des orientations de la direction Générale.
❖ D’informer les autorités locales ou régionales et représenter la Direction
Générale pour toutes les questions relatives à la gestion des bassins versant et à
la sécurité des ouvrages.
Organisation de la DPE
La DPE issue de la mise en place de la politique managériale de la CIE comprend

un staff dont deux (2) sous directions et cinq (5) Directions d’Usines que sont :
 Les sous Directions
 La Sous-Direction d’ingénierie et de retour d’expérience (SDIRE)

 La Sous-Direction d’appui opérationnelle (SDAO)
 Directions d’Usines
 La Direction d’Usine d’AYAME 1 et 2

 La Direction d’Usine de KOSSOU
 La Direction d’Usine de TAABO
 La Direction d’Usine de BUYO et FAYE
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II. PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA

DIRECTION HYDRO-ELECTRIQUE (DUH) DE TAABO
II-1- Présentation de la DUH TAABO

II-1-1- Situation géographique du barrage hydro électrique
L’aménagement hydroélectrique de TAABO se situe dans le département
de TIASSALE sur le fleuve Bandama à 110 kilomètres en aval de la
MARAHOUE et à 180 kilomètres de la voie routière d’Abidjan. La
construction s’est faite dans une zone caractérisée par un sol granitique.
Le barrage de TAABO fonctionne de pair avec celui de KOSSOU en Amont
et utilise presque 85% du débit de BANDAMAN pour la production de
l’énergie électrique. Les études concernant l’aménagement ont été faites
de 1972 à 1973. Les travaux de construction ont débuté en 1975 pour
prendre fin en 1979. La mise en service des ouvrages s’est faite de la
manière suivante :
- 03 Février 1978 : Mise en eau de la retenue
- 18 Janvier 1979 : Mise en service du groupe 1
- 16 Mars 1979 : Mise en service du groupe 2
- 04 Mai 1979 : Mise en service du groupe 3
1-2-Description des ouvrages
Retenue
Nombre de digue 2
Barrage principale 6,5 km
Contre-barrage 1,6 km
Type Terre et enrochement
Réservoir
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Superficie 70 km²
Volume 630 millions de mètre cube
Profondeur moyenne 9m
Retenue maxi 123 ,5 m
Retenue mini 120 m
Prise d’eau
Nombre de vannes 3
Nombre de conduites 3
Type Acier
Diamètre d’entrée 6,60 m
Diamètre de sortie 5,80 m
Longueur du conduit 138,80 m
Evacuateur de crue
Nombre de vannes 5
Débit par vanne 900 m3 / s
Débit total 4500 m3 / s
Turbine
Nombre 3
Type Francis
Vitesse 150 tr/min
Hauteur de chute maxi 59 m
Débit maxi 154 m3 / s
Diamètre de la roue 4250 mm
Diamètre de l’arbre 863,6 mm
Puissance maxi 80.600kW
Alternateurs
Nombre 3
Type Verticaux
Puissance 78MVA
Tension de sortie 13,8 kV
12
Vitesse 150 tr/min

Fréquence 50Hz
Facteur de puissance 0,9
Transformateurs
3 Transformateurs groupes de 82,5 MVA-13,8 KV / 225 KV

3 Transformateurs auxiliaires de 800 KVa – 13,8 KV /380 V
9 Transformateurs d’excitation de 300 KVA (3 par groupe)
Tableau 2 : Description des ouvrages
II-2-Fonctionnement de la DUH TAABO

II-2-1 Organigramme de la DUH TAABO
La direction d’usine de TAABO est installée sur le site de l’aménagement. Elle est
chargée comme les autres directions d’usine, de la sécurité des ouvrages, des
biens et des personnes et de la disponibilité des ouvrages. Elle est sous l’autorité
de la DPE.
Pour exercer plus aisément sa mission, la DUH TAABO est organisée de la manière
suivante :
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Directeur d’usine (DU)
Adjoint au Directeur D’usine

(ADU)
Responsable QSE
Responsable Administration
Section Section
de gestion et gestion du Section EL Section BOM
MQ XG
des stocks personnel
1 Agent 2Agents 2 chauffeurs 4 Agents 6 Agents 4 Agents 1 Agent

Fonction Fonction Fonction maintenance
approvisionneme administration
nt et gestion du Et gestion du
stock personnel
Schéma 1 : Organigramme de la DUH TAABO
1.1 Le Directeur de l’Usine (DU)

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Il est le premier responsable de l’usine sur le plan administratif ainsi

que technique. Il coordonne toutes les activités de l’usine, il est le garant de la
sécurité des personnes et des biens.
1.2 L’Adjoint au Directeur d’Usine (ADU)

Il est le premier responsable de l’exploitation et de la maintenance des
machines. Il effectue les visites de constat et rédige les rapports de travaux
d’expertise.
1.3 Le Responsable Qualité Sécurité et Environnement (RQSE)

Il est le responsable du système qualité, sécurité et environnement au sein
de l’usine. Il élabore et suit le programme annule QSE et RSE, contrôle les
documents du système de management QSE et RSE et s’assure de la mise à jours
et faire les déploiements, renseigne le tableau de bord de l’usine, s’assure du
respect des principes généraux de préventions, évalue et analyse les risques et
impacts relatifs à l’activité conformément aux règles régies par la norme.
1.4 Responsable Gestion des Stocks (RGS)

Il est en charge de la gestion du magasin. Il effectue l’approvisionnement,
les demandes d’achat, la gestion des parcs à déchets, la gestion du carburant et
des combustibles.
1.5 Responsable Gestion du Personnel (RGP)

Elle est en charge de la gestion du personnel, La gestion des moyens
internes, le transport du personnel et le traitement des variables de la paie.
1.6 Section Exploitation (XG)

Elle est en charge de la conduite, de la surveillance des groupes de
production, la mise sous régime (consignation, déconsignation, réquisition) et la
surveillance des ouvrages de génie civil.
1.7 Bureau d’Organisation de la Maintenance (BOM)

Il est en charge de la planification des travaux qui sont de trois types :
o Travaux de type C1 : qui ne nécessitent pas le retrait du groupe (ne
nécessite pas l’arrêt complet de la machine ;
15

o Travaux de type C2 : qui nécessitent le retrait du groupe sans bartadage

(2500 heures de marche pour ce type de travaux) ;
o Travaux de type C3 : qui nécessitent le retrait du groupe avec bartadage
(12000heures de marche pour ces types de travaux).
La tenue à jour des historiques, la coordination des travaux, des documents
techniques et des plans schémas, le suivi du matériel en réparation ainsi que les
interventions extérieures et l’archivage des documents, il tient tous les matins
une réunion DT (Demande de Travail).
1.8 Section Mécanique (MQ)
Elle est en charge des travaux de maintenance systématique de type C1,

C2, C3, de maintenance corrective et les entretiens suite aux demandes de
travaux sur l’ensemble des ouvrages mécaniques ainsi que tous les travaux
neufs.
1.9 Section Electrique (EL)
Elle est en charge des travaux de maintenance systématique de type C1,

C2, C3, de maintenance corrective et les entretiens suite aux demandes de
travaux sur l’ensemble des ouvrages électriques ainsi que les travaux neufs.
2. Mission de la Direction d’Usine Hydro-électrique de TAABO
La DUH TAABO a pour mission :
Exploiter et assurer la disponibilité des ouvrages et installations de

production d’électricité dans le respect des doctrines, de l’environnement,
des dispositions réglementaires, des règles de sécurité et de santé au
travail ;
Administrer et gérer les biens et installations sous la responsabilité de la

Direction de la Production d’Electricité en tenant compte des objectifs et
des orientations générales ;
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Informer les autorités administratives locales et représenter la Direction

Production d’Electricité pour toutes questions relatives à la gestion du
bassin versant, à la sécurité des ouvrages et à l’environnement ;
Maintenir un bon climat social en tenant compte de la politique

managériale et de nos engagements en matière de responsabilité
sociétale d’entreprise, et améliorer les compétences des collaborateurs
par la formation spécifique.
3. Description du principe de la production hydroélectrique de la

La centrale hydro-électrique de TAABO utilise l'énergie fournie par une
masse d'eau en mouvement pour produire de l'énergie électrique. Un barrage
principal en terre et enrochement long de 6,5 km et contre barrage (1,5 km)
retiennent une grande quantité d'eau pour former d'un lac de retenue (énergie
potentielle). Pour produire de l'électricité, les vannes de prise d’eau (vanne
wagon) du barrage sont ouvertes, de l'eau s'y engouffre dans une conduite forcée
(énergie cinétique) longue de 138,8m avec une hauteur de chute de 59 m.
A la sortie de cette conduite, la force de l'eau fait tourner une turbine
(transformation d’énergie cinétique en énergie mécanique) qui entraîne elle-même un
alternateur qui produit une énergie électrique (tension alternative). Cette tension
produite est ensuite élevée par un transformateur pour être acheminée vers les lignes
de hautes tensions. Enfin l'eau turbinée (énergie hydraulique) passe à l’aspirateur pour
être ensuite libérée au canal de fuite.
17

III. PRESENTATION DU THEME
1- Intitulé du thème
Régulateur de vitesse hydromécanique : analyse des dysfonctionnements et
propositions de solutions
2- Situation et présentation de la problématique :

Le régulateur de la vitesse d’une turbine hydroélectrique est un organe
destine à maintenir la vitesse du groupe a 150 tr/mn. Pour ce faire le
régulateur de vitesse hydromécanique est mis en place pour envoyer de
l’huile sous pression aux servomoteurs. Le régulateur de vitesse maintient la
vitesse des groupes en assurant l’équilibre entre la puissance de l’alternateur
et celle de la turbine en agissant sur le réglage du débit. Mais nous avons
constaté plusieurs dysfonctionnements qui aboutissent à certain
déclenchements. C’est dans ce contexte que nous mènerons des études et
nous analyserons les dysfonctionnements liés au régulateur de vitesse et par
la suite proposer des solutions pour y remédier
3- Intérêt du thème
L’étude de notre thème se situe sur l’analyse des dysfonctionnements
survenu sur le régulateur de vitesse afin d’apporter notre contribution et
des solutions ameliorative pour garantir la fiabilité et la disponibilité du
groupe.
4- Cahier de charges
-Faire la description du système de régulation
-Analyser les dysfonctionnements liés au régulateur de vitesse
Hydromécanique
-Proposer des solutions
18

DESCRIPTION DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME

DE LA REGULATION HYDROMECANIQUE
19

I- DESCRIPTION DU SYSTEME DE REGULATION DE VITESSE

HYDROMECANIQUE DANS LA PRODUCTION HYDROELECTRIQUE
ET SONT COUPLAGE AU RESEAU ELECTRIQUE
L’un des facteurs le plus essentiel dans la régulation de vitesse

hydromécanique se joue sur la synchronisation (couplage) au réseau
électrique. Pour cela il existe trois conditions de couplage qui doivent être
remplies :
La tension, La fréquence, et la phase
Déphasage
Vrso : Tension réseau

alternative Vgrpe : Tension groupe
alternative
Pour la réalisation de cette tâche, un mode d’application de type PID,

(Proportionnelle, Intégrale, Dérivée) est nécessaire. C’est un organe de
contrôle permettant d’effectuer une régulation en boucle fermée d’un
système, et l’un des régleurs les plus utilise dans l’industrie
Régulateur
de tension
Fonction de comparaison
Cn PID SERVOCOMMANDE G
Pression hydraulique
Cn : Consigne ou ordre venant de la salle de commande

PID : l’automate (régleur)
20

SERVOCOMMANDE : Auxiliaire de régulation électrohydraulique, il a pour but de

contrôle automatiquement par amplification d’une force, la position d’un
mécanisme (Distributeur) F1
F2
n : son rôle est de convertir la mesure du point G et la transformer en un signal

électrique
Schéma d’un asservissement en boucle fermé de la régulation de vitesse
Le système de régulation de vitesse agit sur le débit d’eau admis dans la turbine
pour équilibrer la puissance fournie par la turbine et la puissance absorbée par
le réseau électrique. Ainsi le régulateur doit commander un organe de la
machine capable de gérer le débit d’eau entrant comme c’est le cas avec le
vannage.
II- ROLES DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME MISE EN SERVICE DANS LA

REGULATION DE VITESSE
Le système de régulation de vitesse comprend deux grandes parties:
- PARTIE OPERATIVE : Circuit hydraulique de puissance
- PARTIE COMMANDE : Les automates et l’auxiliaire électrohydraulique
PARTIE OPERATIVE : Circuit hydraulique de puissance

Dans cette partie nous avons :
 Groupe de pompage
 L’accumulateur air huile
 La soupape d’intermittence
 Le servomoteur
PARTIE COMMANDE : Les automates et l’auxiliaire électrohydraulique

 La servocommande (Actuateur)
21
 Les automates (AC410, MP200 et le MIPREG 500)

Partie opérative
I- 1 GROUPE DE POMPAGE
Le système de régulation de l’usine de Taabo comporte deux (02)
motopompes à vis. Elles alimentent l’accumulateur air /huile en huile.
Elles fonctionnent en redondance c’est-à-dire si une pompe est
défaillante l’autre prendra le relais. Elles fonctionnent chacune avec leur
crépine. Lorsque le niveau de l’huile dans l’accumulateur est au niveau
bas intermédiaire, les deux pompes fonctionnent en même temps pour
relever le niveau de l’huile dans l’accumulateur.
- Deux motopompes
- Deux crépines (02)
- Une soupape d’intermittence
- Des filtres magnétiques (02)
- Pressostat, Manomètre, thermostat
FIGURE 1 : Groupe de pompage
I- 1-1MOTOPOMPE DE REGULATION
Elles permettent d’aspirer de l’huile du réservoir à l’accumulateur
air/huile.
Il existe deux motopompes :
Elles fonctionnent en alternance c’est-à-dire si une pompe est défaillante
l’autre doit prendre le relais. Elles fonctionnent chacune avec leur
crépine. Mais si le niveau de l’huile dans l’accumulateur est au niveau bas
22

intermédiaire les deux pompes fonctionnent en même temps pour

relever le niveau de l’huile dans l’accumulateur.
Motopompe de
régulation
FIGURE 2 : Motopompe de regulation
Caractéristique pompe
Reference Pompe: Allweiler type SNG 210-40
Debit: 308 L/min (0,00513 m3 /s)
Pression de service : 35 bars
Vitesse de rotation : 2900 tr/min
Puissance absorbée : 28 KW
Caractéristique moteur asynchrone

Reference moteur: schindler type 200L 55 RF
2A
Tension : 380/660
Vitesse de rotation : 2900 tr/min
Puissance : 30 KW
Démarrage : Direct
TABLEAU 3 : Caractéristiques des motopompes de régulation

23

I- 1-2 CREPINES
Il existe deux crépines lie à une pompe de régulation place à la partie
aspiration. Elle a pour but de filtré l’huile aspiré par la pompe dans le bâti
cuve vers l’accumulateur.
Crépines
I- 1-3 SOUPAPE D’INTERMITTENCE

C’est un équipement installé au-dessus du bac d’huile de régulation qui
donne l’ordre de charge ou de décharge des pompes de régulation.
Lorsque l’huile atteint le niveau bas normal (Bn), la pompe alimente
l’accumulateur : c’est la charge par contre quand le niveau d’huile atteint
le haut normal (Hn) dans l’accumulateur, on assiste à la décharge.
Electrodistributeur
magnétique
24
FIGURE 4 : Soupape d’intermittence

I- 1-4 FILTRES MAGNETIQUES

Nous avons deux filtres magnétiques. Ils ne fonctionnent pas
simultanément, lorsqu’un filtre fonctionne on effectue un entretien sur
l’autre. Ils permettent de filtrer l’huile qui vient de l’accumulateur pour
l’envoyer à la servocommande.
FIGURE 5 : Filtres magnétique
I- 1-5 PRESSOSTAT, MANOMETRE

Le pressostat est un dispositif qui donne une alarme différée lorsque la
pression est au-dessous d’une valeur déterminée.
Le manomètre permet de mesurer la pression du bâti cuve.
Le thermostat est un dispositif permettant de maintenir l’huile du bâti
cuve à une température relativement stable. Son seuil de déclenchement
est de 40°C.
25

Pressostat
Manomètre
FIGURE 6 : Manomètre et Pressostat
I- 2 ACCUMULATEUR AIR HUILE

C’est une bombonne en tôle d’acier contenant de l’huile maintenue sous
pression par un matelas d’air comprimé. La compression d’aire est admise
à la partie supérieure de la bombonne.
26
FIGURE 7 : Accumulateur AIR/HUILE

I- 2-1 L’INDICATEUR DU NIVEAU D’HUILE DE

L’ACUMULATEUR AIR-HUILE
C’est un indicateur de niveau visuel à contacts électriques qui indique le
niveau d’huile dans l’accumulateur air-huile
Il est composé de cinq (05) niveaux de service à savoir :
▪ Très haut (Th)
▪ Haut normal (Hn)
▪ Bas normal (Bn)
▪ Bas intermédiaire (Bi)
▪ Très bas (Tb):
FIGURE 8 : Indicateur du niveau d’huile
I- 1-4 LES SERVOMOTEURS

Notre turbine hydraulique (FRANCIS) est équipée de deux (02)
servomoteurs reliés au cercle de vannage par l’intermédiaire d’un système de
levier et de biellette. Ce sont des vérins robustes à double effet, intelligents qui
27
commandent et donnent un degré d’ouverture au distributeur.

Ils sont essentiellement composés d’un cylindre ; d’un piston sur lequel est
attachée la tige de commande ; d’un robinet pour vidanger les chambres du
servomoteur en cas de maintenance et d’une tuyauterie d’équilibrage qui relie
les chambres de fermeture.
FIGURE 11 : Servomoteurs
Partie commande
I- 1-3 ACTUATEUR OU SERVOCOMMANDE

C’est le régulateur hydraulique, il alimente le servomoteur et est constitué de
deux (2) éléments :
▪ La commande (consigne électrique)
Cette partie qui reçoit l’information (ordre de commande) provenant du
régulateur de vitesse (MIPREG) afin de la transmettre à la partie puissance.
▪ La puissance (Conversion électrique, hydraulique et mécanique)

C’est la partie de l’actuateur qui exécute l’ordre du MIPREG en transformant la
consigne électrique en une énergie hydraulique qui servira à commander les
servomoteurs.
28

Commande Puissance
FIGURE 10 : Servovalve ou servocommande
II- DESCRIPTION DU REGULATEUR DE VITESSE MIPREG 500

C’est l’un des dispositifs électroniques programmable destinés à la commande de
processus industriels par un traitement séquentiel. A Taabo nous avons le MIPREG
500 qui assure la régulation de vitesse des groupes. Cet automate est commandé
par deux (02) autres automates maitres (MP200 et l’AC410) fonctionnant en
redondance qui coordonnent le système de production.
Automate MIPREG 500 Automate AC410

29

FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME DE REGULATION DE VITESSE

HYDROMECANIQUE
Au démarrage du groupe, depuis la salle de commande, lorsque la séquence de

régulation est lancée, l’ordre est donné aux automates maitres (MP200 ou l’AC
410) ; ils sont chargés de traiter toutes les informations relatives au groupe.
L’information sera véhiculée par la suite au MIPREG 500 qui est l’automate de
régulation de vitesse ; cette régulation sera possible grâce à l’actuateur qui
grâce à ses différents étages laissera passer le débit d’huile suffisant pour
commander les servomoteurs (vérin hydraulique) qui agiront ensuite sur
l’ouverture ou la fermeture du vannage.
30

ANALYSE DES DYSFONCTIONNEMENTS ET

PROPOSITION D’AMELIORATION
31

I- ANALYSE DES DYSFONCTIONNEMENTS

Durant le fonctionnement de la régulation de vitesse hydromécanique, les
différents équipements rencontrent certains dysfonctionnements tel que :
NOM DES DYSFONCTIONNEMENTS CAUSES
ÉQUIPEMENTS
- Niveau de l’huile -
Le fonctionnement anormal de la soupape
ACCUMULATEUR trop bas de décharge occasionne la mise en
AIR/HUILE (déclenchement) décharge permanente des pompes de
régulation. Ce dysfonctionnement n'a pas
permis aux pompes de faire l'appoint de
l'huile de l'accumulateur. L'huile de
l'accumulateur est descendu jusqu'au
niveau très bas et a entrainé le
déclenchement du groupe par le défaut
niveau huile trop bas. (Relais K226 ou
électrodistributeur)
- Niveau de l’huile - Ce dysfonctionnement vient du fait que la
trop haut soupape d’intermittence soit fermée en
(déclenchement) permanence. (Relais K226 ou
électrodistributeur)
-Vanne accumulateur ou Ce dysfonctionnement vient des différents relais qui
(Electrovanne fermé) établie l’ouverture et la fermeture du dispositif.
Fuite d’air -La vanne n’est pas étanche ce qui peut engendrer une
baisse de pression.
-Clapet défectueux.
BATI CUVE Présence d’eau Gouttelettes d’eau présente sur les parois du bâti cuve
parce que l’huile en chauffant s’évapore et peu après
cette vapeur se liquéfie.
Perte de la viscosité et Longue utilisation de l’huile, particules métalliques

impureté de l’huile présentes dans l’huile.
Dysfonctionnement de la - Présence d’une tension permanente sur
SOUPAPE soupape de décharge : l’électro de la soupape de décharge due à la
D’INTERMITTENCE (Déclenchement) défaillance du relais KB4.4 de l’armoire
interface du G2
- Défaillance de la carte de sortie digitale KB4
Fuite d’huile Joint de la soupape d’intermittence défectueux.
ACTUATEUR Buse bouché Impureté de l’huile, présence d’air.

32
TABLEAU 4 : Analyse des dysfonctionnements.

II- PROPOSITIONS DE SOLUTIONS

Afin de répondre plus efficacement au diffèrent problématique lie à la
régulation de vitesse, nous avons établi un plan de recherche. Tout d’abord,
des questionnaires avec des différents encadreurs et quelques rechercher
sur des documents.
Ce qui nous amène à proposer une amélioration sur le système de
régulation de vitesse hydromécanique.
L’amélioration se fera uniquement sur des équipements susceptibles de crée
certains déclenchement durant la mise en service du groupe à savoir :
- L’ACCUMULATEUR AIR/HUILE
- LA SOUPAPE D’INTERMITTENCE
L’ACCUMULATEUR AIR/HUILE
Dispositif d’un relais secours :
- Un système de relais inverseur sur le relais K226 et K227
LA SOUPAPE D’INTERMITTENCE
Proposition d’entretien :
- Intégration de l’électro distributeur dans le check liste d’entretien de
la soupape de décharge
33

III- ETUDE DE L’ACCUMULATEUR AIR/HUILE
1- importance de l’alimentation par accumulateur
Il existe deux (02) types d’alimentation :

▪ Alimentation directe
▪ Alimentation par accumulateur
L’alimentation par accumulateur est le plus souvent utilisée dans les usines pour
alimenter les vérins employés comme servomoteurs dans la régulation de
vitesse. On l’insère sur le circuit d’huile avec de l’air comprimé dans partie
supérieure afin de :
▪ Choisir des pompes plus faibles qui tournent souvent en pleine puissance.
▪ Créer une réserve d’huile sous pression.
IV- FONCTIONNEMENT
Pour comprendre le fonctionnement de notre accumulateur nous allons nous

referez à l’indicateur de niveau visuel à contacts électriques qui nous indique le
niveau d’huile dans l’accumulateur air-huile. Ses contacts provoquent :
- un arrêt rapide de pompe de régulation en service au niveau très haut

99QTh
- la mise en décharge de la pompe de régulation en service au niveau haut
normal 99QHn
- la mise à la charge de la pompe de régulation en service au niveau bas
normal 99QBn
- le démarrage et la mise en charge de la seconde pompe de régulation au
niveau 99QBi
- arrêt rapide au niveau très bas 99QTb
34

Schémas fonctionnel de l’accumulateur air/huile

35

Schéma tableau turbine (Niveau d’huile) de l’accumulateur air/huile

36

V- OPTIMISATION
Le but de notre projet d’amélioration est de garantir la disponibilité de la
régulation de vitesse de façon autonome, afin de minimiser toutes
perturbations durant la mise en service du groupe.
1- Fonctionnement d’un relais inverseur

Un relais inverseur est un dispositif électrique. Il assure le bon fonctionnement
d’une installation par la permutation de la source principale sur une source
secondaire de secours.
Ce processus est possible grâce à un système de verrouillage électrique entre
deux contacts ou relais.
K1 K1’
Verrouillage électrique
2- Rôle du verrouillage électrique

Il empêche l’alimentation simultanée des bobines de deux contacteurs qui ne
doivent pas être enclenches en même temps.
Apres une brève description de notre fonctionnement, nous allons entrer dans le
but du sujet grâce à la présentation de notre schéma ci-dessous : voir folio relais
inverseur
Voir folio
37

38 ET PRPOPOSITIONS DE SOLUTIONS

Contact normalement
fermé
Entre tension
+127 Vdc
Câblage de notre relais inverseur
Pour mener à bien notre projet de relais inverseur, notre système sera composé
principalement des équipements suivant :
- Quatre relais
- Lot de câble
Les Relais
Comme son nom l’indique, il sert en tout premier lieu à relayer, c’est-à-dire faire
une transition entre un courant faible et un courant fort. Il sert également à
commander plusieurs organes simultanément grâce à ses multiples contacts
synchronises.
39

CHOIX DES EQUIPEMENTS

Le choix de notre équipement sera fonction :
- De la source d’alimentation : Continue 127 V
- Le type de raccordement : connecteur
Equipement Reference Nombre

R COMAT AG CH- C3-A 30 4
3076 WORB
TABLEAU : CARACTERISTIQUES DU RELAIS
Equipement Reference Nombre

- Câble souple VK 2,5 N 1
Noir 2,5 mm²
- Câble souple 1
Bleu 2,5 mm²
TABLEAU : CARACTERISTIQUES DES CABLES

40

I- ETUDE DE LA SOUPAPE D’INTERMITTENCE

FONCTIONNEMENT DE LA SOUPAPE D’INTERMITTENCE
Charge
Pression Chambre A + Pression ressort > Pression Chambre B décharge
A
PCA + Pr > PCBd
ELECTRO
DISTRIBUTEUR
B
PCBd
Décharge
Pression Chambre A + Pression ressort < Pression Chambre B décharge
41

A
PCA + Pr < PCBd
INTERPRETATION PCBd
- Pendant la charge des motopompes de régulation, l’électrodistributeur

reçois un ordre électrique, qui par la suite va être convertir en ordre
mécanique. Ce dispositif entraine par l’action d’un mécanisme
l’ouverture d’un tiroir. Cet ordre aura pour but de compenser le débit du
fluide hydraulique présent dans la chambre A afin qu’il soit supérieur à la
pression de la chambre B. PCA + Pr < PCBd
- A la décharge l’électrodistributeur ne reçois plus de tension donc

obstruction de c’est orifices d’ouverture. A cet effet la pression présent
dans la chambre B devient supérieure à la chambre A, (35b). PCBd < PCA
+ Pr
42

Pour plus de profondeur à notre étude sur la soupape nous allons aussi nous
concentre sur l’électrodistributeur afin de décelé des propositions plus
pertinente.
FONCTIONNEMENT DE L’ELECTRODISTRIBUTEUR
L’électrodistributeur est composé de deux parties :
La partie électrique
- Le solénoïde : il est constitué de deux bobinages enroule qui crée sur son
axe un champ magnétique lorsqu’il est parcouru par un courant. Sa
puissance électromagnétique permet d’activer des composants
hydrauliques dans des situations difficiles d’accès
- Le noyau plongeur : axe entre les deux enroulements. Par l’action d’un
champ magnétique il attire énergiquement le noyau en exerçant une
force sur une tige de maintien relié à un tiroir.
Exemple sur le schéma synoptique

43

La partie mécanique
Le tiroir : Les distributeurs à tiroir sont principalement utilisés pour la
commande de la direction du mouvement et de déplacement d’un fluide.
Pour réaliser une grande disponibilité de notre électrodistributeur, il faut

considérer la puissance de commutation et les fuites qui peuvent créent des
sous pression. C’est pourquoi, nous allons vous proposer un plan de
maintenance adapter, mais bien avant nous allons procéder à un diagnostic des
pannes.
Diagnostique des pannes

Il s’agit, pour chaque élément d’une chaine, de déterminer les modes de
défaillance qui expliquent la panne constatée. Pour cela nous allons passer par
la méthode d’Ishikawa.
La chaine fonctionnelle incriminée est une chaine d’acquisition. La conséquence

de la panne est le disfonctionnement de l’électrodistributeur.
Carte sortie
digitale KB4 Relais K226 et
Fil coupé
et Relais 227 défaillance
KB4.4
- Fil armoire turbine défaillance
- Tension
coupé - Bobine relais
permanente sur
- Bornier armoire grillée
l’électro de la
turbine oxyde ou - Contacts
soupape décharge
desserrer cramés
- Bobine du relais
- Bobine électro de
grillée
la soupape grillée
- Contacts cramés
Disfonctionnement de
l’électrodistributeur
Tiroir bouché Joint

par impureté défectueux
de l’huile
Mauvais Fuite d’huile

fonctionnement du
mécanisme
distributeur
Diagramme d’Ishikawa du disfonctionnement de l’électrodistributeur

44

II- Intégration de l’électro distributeur dans le check liste de maintenance

de la soupape de charge et décharge
Voir document Excel
45

COUT ET DEVIS DU PROJET

46

Dans cette partie, il sera question pour nous d’évaluer le coût de notre projet
d’amélioration de notre relais secours.
Equipement Unité Nombre Cout à l’unité Cout total

R COMAT AG 4 593.000 2.372.000
CH-3076
WORB
Câble souple 2 14.600 29.200
Noir, Bleu :
2,5 mm²
Cout total : 2.401.000 FCFA
Tableau : Cout et devis du projet
Le montant arrêté s’élève à deux millions quatre cent mille francs CFA
(2.401.000 FCFA)
47

CONCLUSION
A la fin de notre mémoire nous sommes à mesure de reconnaitre la portée de
nos recherches tant pour les attentes du cahier des charges émis par la DUH-
TAABO et la connaissance acquise pendant la durée de ce travail. L’objectif visé
à l’issus de notre projet était de déceler les disfonctionnements et de proposer
des solutions adéquates pour les résoudre. En s’appuyant sur les informations
reçues à partir des différentes recherches effectuées, nous avons pu trouver les
causes qui pourraient être à la base des dysfonctionnements sur les
équipements et les déclenchements pendant la production et proposer des
solutions plus simple et rigoureux pour éliminer toutes pannes éventuelle qui
peuvent affecter la mise en application du groupe. Ce stage a été un moyen
pour moi d’enrichir nos connaissances, de travailler en équipe et de
perfectionner ma réactivité face à un problème quelconque. Il m’a surtout
permis d’être plongé dans le monde du travail professionnel. Par ailleurs, J’ai
été très ravi d’avoir fait un tel projet avec le soutien de mes différents
encadreurs.
48

REFERENCES BLIBIOGRAFIQUE
1- DOCUMENT HYDRO VEVEY
2- DOCUMENT REGULAT ANDRITZ HYDRO
49


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MEMOIRE DE FIN DE CYCLE 2020 - 2021

LE REGULATEUR DE VITESSE HYDROMECANIQUE : ANALYSE DES DYSFONCTIONNEMENT

N’GUESSAN Houphouët N’goh

N’GUESSAN Houphouët N’goh

N’GUESSAN Houphouët N’goh

Nos remerciements à l’équipe pédagogique du Centre des Métiers de

Nous remercions également le reste du personnel pour leur disponibilité et

N’GUESSAN Houphouët N’goh

N’GUESSAN Houphouët N’goh

N’GUESSAN Houphouët N’goh

PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET

N’GUESSAN Houphouët N’goh

I. PRESENTATION GENERALE DE LA CIE (COMPAGNIE

Tableau 1 : Les actionnaires groupe

3. Mission de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité

4. Organisation et fonctionnement de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité

N’GUESSAN Houphouët N’goh

 Le Directeur Général Adjoint chargé de la Production, du transport et des

La Compagnie Ivoirienne d’Electricité a opté pour deux pôles en matière

Les pôles fonctionnels

 La Direction des Ressources Humaines (DRH)

Les pôles opérationnels

 La Direction des Mouvements d’Energie (DME)

Cette dernière Direction opérationnelle c’est-à-dire la DPE s’est vue confiée le

5. La Direction de la Production d’Electricité

N’GUESSAN Houphouët N’goh

La DPE est la direction opérationnelle de la CIE, responsable de l’exploitation de

❖ D’assurer en termes d’action la stratégie, la politique, l’objectifs et

La DPE issue de la mise en place de la politique managériale de la CIE comprend

 Les sous Directions

 La Sous-Direction d’ingénierie et de retour d’expérience (SDIRE)

 La Direction d’Usine d’AYAME 1 et 2

N’GUESSAN Houphouët N’goh

II. PRESENTATION ET FONCTIONNEMENT DE LA

II-1- Présentation de la DUH TAABO

1-2-Description des ouvrages

N’GUESSAN Houphouët N’goh

Vitesse 150 tr/min

N’GUESSAN Houphouët N’goh

3 Transformateurs groupes de 82,5 MVA-13,8 KV / 225 KV

Tableau 2 : Description des ouvrages

II-2-Fonctionnement de la DUH TAABO

N’GUESSAN Houphouët N’goh

Directeur d’usine (DU)

Adjoint au Directeur D’usine

1 Agent 2Agents 2 chauffeurs 4 Agents 6 Agents 4 Agents 1 Agent

Schéma 1 : Organigramme de la DUH TAABO

1.1 Le Directeur de l’Usine (DU)

N’GUESSAN Houphouët N’goh

Il est le premier responsable de l’usine sur le plan administratif ainsi

1.2 L’Adjoint au Directeur d’Usine (ADU)

1.3 Le Responsable Qualité Sécurité et Environnement (RQSE)

1.4 Responsable Gestion des Stocks (RGS)

1.5 Responsable Gestion du Personnel (RGP)

1.6 Section Exploitation (XG)

1.7 Bureau d’Organisation de la Maintenance (BOM)

N’GUESSAN Houphouët N’goh

o Travaux de type C2 : qui nécessitent le retrait du groupe sans bartadage

1.8 Section Mécanique (MQ)

Elle est en charge des travaux de maintenance systématique de type C1,

1.9 Section Electrique (EL)

Elle est en charge des travaux de maintenance systématique de type C1,

La DUH TAABO a pour mission :