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Courbes planes en coordonnées polaires

Dans ce chapître, P est le plan euclidien


→ →
rapporté à un repère orthonormal direct (O; i , j )

I-) Coordonnées polaires


1-) Définitions


L'origine O s'appelle le pôle du repère et (O, i ) est l'axe polaire.
Soit M un point du plan, M•
Si M ≠ O, la droite (OM) possède u


→ 

deux vecteurs directeurs unitaires u et – u. O θ

On peut donc déterminer un réel ρ i


→ – u→
tel que OM = ρ u = (– ρ)(– u).

→ 

(en maths, ρ n'est pas forcément positif !).




Si θ est une mesure de ( i , u),

on appelle système de coordonnées polaires du point M
un couple de la forme (ρ, θ) ou (– ρ, θ + π).

Notes: → ρ = 0 caractérise le point O (dans ce cas θ n'est pas défini).


→ Tout point M admet une double infinité de systèmes de coordonnées polaires
car θ est défini à 2kπ près (k∈ZZ).

→ 

Ex: Si M est le point de coordonnées cartésienne (1, 1) dans le repère (O, i , j )
donc si M a pour affixe zM = 2.ei π/4,
alors ( 2, π/4), ( 2, 9π/4), ( 2, – 7π/4), ..., (– 2, 5π/4), (– 2, – 3π/4), ...
sont des systèmes de coordonnées polaires de M.

Note: En physique, on choisit toujours ρ ≥ 0


→ →
et, si ρ ≠ 0, on prend θ égal à la mesure principale de ( i , OM) donc θ∈]-π, π].
Avec cette convention, chaque point M (sauf le pôle) admet un unique couple
de coordonnées polaires.

Conséquence: ρ, θ) et (ρ
Les couples (ρ ρ', θ') représentent le même point M
 ρ' = ρ  ρ' = – ρ
ssi  ou  ∈ZZ.
avec k∈
 θ' = θ + 2kπ
π  θ' = θ + π + 2kπ
π

Vocabulaire: Si M ≠ O
→
→ OM s'appelle le rayon vecteur du point M.
→ →
→ ( i , OM) s'appelle l' angle polaire du point M.

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2-) Liens entre coordonnées polaires et coordonnées cartésiennes
Soit M un point du plan,
→ ρ, θ) est un système de coordonnées polaires de M
Si (ρ
 x = ρ.cosθ
θ
alors les coordonnées cartésiennes de M sont (x, y) avec 
 y = ρ.sinθ
θ

y M
ρ

θ
O x

→ Si M ≠ O a pour coordonnées cartésiennes (x, y) ≠ (0, 0)


alors on prend ρ = x2 + y2 et (ρ
ρ = 0 si M = O)

y
 si x > 0 alors θ = Arctanxy
 si x < 0 alors θ = Arctanx + π
 si x = 0 et y > 0 alors θ = π2
y
et car si x ≠ 0 alors θ.
= tanθ
x
 si x = 0 et y < 0 alors θ = – π
2

3-) Symétries classiques

(ρ, π – θ)
(-ρ, -θ) (ρ, θ) (ρ, 2θ0 – θ)
θ = θ0
(ρ, θ)

(ρ, θ + π) (ρ, -θ)


(-ρ, θ)
Symétrie par rapport à la droite θ = θ0 [π]

4-) Equations polaires


a-) Définition
Soit (C) une courbe du plan, I un intervalle réel et f une application de I dans IR,
On dit que ρ = f(θ) est une équation polaire de (C)
ssi M∈(C) ⇔ ∃θ∈I, (f(θ), θ) est un système de coordonnées polaires de M .

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b-) Exemples fondamentaux
α-)


Droite passant par O (D) = (O, u)


On note θ0 une mesure de l'angle ( i , u)

→ Equation cartésienne: (D)


∈(D) ⇔ y = tan(θ
M(x, y)∈ θ0)x 

u


→ Equation polaire: j θ0


ρ, θ)∈
M(ρ ∈(D) ⇔ θ = θ0 [π
π] O i

β-) Droite ne passant pas par O


On note P la projection orthogonale du pôle sur la droite.
On appelle paramètre la distance entre le pôle (D)
et la droite p = OP > 0. M
→ →
On note ϕ une mesure de l'angle ( i , OP)
→ → OP p
(OM, OP) = ϕ – θ [2π] et = = cos(ϕ – θ) P ϕ
OM ρ

Quand M décrit la droite, ϕ – θ varie dans  - π2, π2 




O i
 
p
D'où M(ρρ, θ)∈∈(D) ⇔ ρ =
ϕ – θ)
cos(ϕ

Notes: → Pour tracer la droite (D), on trace la demi-droite [O, u), →

→
le vecteur u→ étant défini par ( i , u) = ϕ.

Puis on place le point P sur cette demi-droite avec OP = p.


(D) est alors la perpendiculaire à [O, u)

passant par P.

→ Dans les calculs d'asymptote (voir plus loin), il arrive que l'on obtienne
p
une équation de la forme avec p < 0.
cos(ϕ – θ)

On place alors le point P en tenant compte de la mesure algébrique OP.
–p
En effet, cela revient à écrire avec – p > 0
– cos(ϕ – θ)
–p
donc avec – p > 0
cos[(π + ϕ) – θ]
et ceci équivaut à faire tourner la demi droite [O, u)

d'un demi tour.

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γ-) Cercle passant par le pôle (C) = C(Ω, R).

→ →
Soit ϕ une mesure de l'angle ( i , OΩ).
Quand M décrit le cercle, ϕ – θ varie dans  - π2, π2 .
 
Rcosϕ ρcosθ
Ω et M
Rsinϕ ρsinθ
M∈(C) ⇔ ΩM2 = R2
M∈(C) ⇔ (ρcosθ – Rcosϕ)2 + (ρsinθ – Rsinϕ)2 = R2
M∈(C) ⇔ ρ2cos2θ – 2ρRcosθcosϕ + R2cos2ϕ + ρ2sin2θ – 2ρRsinθsinϕ + R2sin2ϕ = R2
M∈(C) ⇔ ρ2 + R2 – 2ρRcos(ϕ – θ) = R2
M∈(C) ⇔ ρ[ρ – 2Rcos(ϕ – θ)] = 0
|ρ=0 (le cercle passe par O)
ou
ρ, θ)∈
Donc M(ρ ∈(C
C) ⇔
| ρ = 2Rcos(ϕ
ϕ – θ), ϕ – θ∈ - π, π 
 2 2

(C)

Ω M
R
ϕ ρ
θ


O i

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II-) Calculs dans le repère polaire
1-) Repère polaire (ou repère mobile)
Si M(ρ ρ, θ) est un point non situé au le pôle,

→ 
le repère polaire associé à M est le repère orthonormal direct (M, u, v→)
où u 

est le vecteur d'affixe ei θ.

Attention! Il y a deux cas de figure selon que ρ > 0 ou que ρ < 0


car u→ est le vecteur unitaire orienté par θ.

ρ>0 ρ<0



v

→ 

u u M
θ


M v
θ

→ 

O i O i

→ a pour affixe eiθθ et v→ a pour affixe ieiθθ = ei(θθ + π/2).



→ 
→

Notes: Dans (O; i , j ), u
→ 

u


et v→ sont des fonctions de θ (pas de ρ).


→ 
→ → →
On note souvent u(θ) = eρ et v (θ) = eθ.
2-) Théorème


u θ) = v→(θ
'(θ θ) et 

θ) = v→ '(θ
u"(θ θ) = – u(θ


θ)

Preuve: (eiθ)' = ieiθ et (ieiθ)' = – eiθ


→ →
dM d2 M
Application: Calcul de et de
dθ dθ2
→ →
OM = ρ(θ) u(θ)

ce que l'on note OM = ρ u.

On obtient immédiatement;

→ →
dM d2 M
= ρ' u


+ ρ v→ et ρ" – ρ) u
= (ρ 

ρ' v→
+ 2ρ
θ
dθ dθθ2
Dans ces deux formules, la variable de dérivation est θ.

En physique En physique, on note e→ρ le vecteur u→ et e→θ le vecteur v→.


Ce sont deux vecteurs variables fonction du temps t.
→
dOM
La vitesse du point M est le vecteur
dt
2 →
d OM
et son accélération est le vecteur
dt2
→
En raisonnant comme ci-dessus à partir de OM = ρ(t).e→ρ on obtient:
→ →
dOM . → . d2OM .. . .. ..
= ρ eρ + ρθ e→θ et ρ - ρθ 2] e→ρ + [2ρ
2 = [ρ ρθ + ρθ] e→θ
dt dt

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III-) Tangente à une courbe d'équation ρ = f(θ
θ), θ∈I
1-) Point stationnaire
a-) Rappel →
dM →
M est un point stationnaire si et seulement si = 0.
θ

b-) Conséquence
Le seul point stationnaire possible pour une courbe
donnée par une équation polaire est le pôle O.
→
d M →  ρ' = 0
En effet, =0 ⇔  ⇒ ρ = 0.
dθ  ρ=0

 ρ(θ
θ) = 0
Attention! Il y a un point stationnaire en O si et seulement si  .
 ρ'(θ
θ) = 0

2-) Direction de la tangente


a-) Point non situé au pôle →
dM →
Si M ≠ O alors la tangente au point M a pour vecteur directeur T =

de coordonnées (ρ', ρ) dans le repère mobile.

Si on note α l'angle que fait la tangente


→ →
avec le rayon vecteur donc si α = (OM, T )
ρ
alors α=
tanα . 

T
ρ'

ρ


v ρ'


M u

b-) Tangentes au pôle


On cherche les valeurs de θ pour lesquelles la courbe passe par le pôle
en résolvant l'équation ρ(θ) = 0.
Soit θ0 une racine de cette équation alors le droite θ = θ0 dirige la tangente.
 y(θ0) = x(θ0) = 0
y(θ) – y(θ0) ρ.sinθ
En effet, lim = lim = lim tanθ = tanθ0 car  y(θ) = ρ.sinθ
θ → θ0 x(θ) – x(θ0) θ → θ0 ρ.cosθ θ → θ0
 x(θ) = ρ.cosθ
Donc le coefficient directeur de cette tangente qui passe par l'origine est tanθ0.
ce qui correspond à la droite d'équation polaire θ = θ0.
Si θ0 est racine de l'équation ρ(θ
θ) = 0 alors la tangente au pôle correspondant
à cette valeur du paramètre est la droite d'équation polaire θ = θ0.

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3-) Points d'inflexion
a-) Point birégulier
→ →
d M d2 M 
Un point M est birégulier si et seulement si  ,  est libre.
 dθθ dθθ2 
ρ' ρ" – ρ
Cette condition se traduit par: M est birégulier ⇔ ≠ 0.
ρ 2ρ ρ'
En un tel point, la courbe a une allure normale. →
d2 M
Elle est située d'un même côté de sa tangente dans le demi-plan contenant .
dθ2

b-) Point d'inflexion


Rappel: un point M est un point d'inflexion si, en ce point, la courbe traverse sa tangente.
Théorème (admis)
La courbe d'équation ρ = f(θ
θ) présente un point d'inflexion au point M
ρ' ρ" – ρ
si et seulement si s'annule et change de de signe.
ρ 2ρ ρ'

Ex: Déterminer les points d'inflexions de la courbe d'équation polaire ρ = θ2.

2θ 2 – θ2
On calcule D(θ) = = θ4 + 6θ2 = θ2(θ2 + 6)
θ2 4θ
D(θ) ne s'annule que si θ = 0.
Donc un éventuel point d'inflexion ne peut correspondre qu'à la valeur 0
de l'angle polaire (et, dans ce cas, comme ρ = 0, il serait au pôle).
Cependant, ∀θ∈IR, D(θ) ≥ 0 donc D(θ) ne change pas de signe.
Par suite, la courbe ne présente pas de point d'inflexion.
> plot([t^2,t,t=-10..10],coords=polar);

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IV-) Branches infinies
1-) Lorsque θ tend vers l'infini
→ Si lim ρ(θ
θ) = λ ∈ IR* alors la courbe admet un cercle asymptôte
θ → +∞

λ| (spirale convergente).
de centre O et de rayon |λ
Ex: > plot([1-1/(1+exp(t)),t,t=0..20],coords=polar);

→ Si lim ρ(θ
θ) = 0 alors O est un point asymptôte (spirale convergente).
θ → +∞

Ex: > plot([1/t^2,t,t=2..20],-0.2..0.2,-0.2..0.2,coords=polar);

→ Si lim ρ(θ
θ) = ±∞
∞ alors on a une spirale divergente.
θ → +∞

Ex: > plot([t,t,t=0..20],coords=polar);

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2-) Branche infinie quand ρ tend vers ∞ pour une valeur finie de θ
→ Si lim ρ(θ
θ) = ∞ alors on a une branche infinie
θ → θ0
dont la direction asymptôtique est celle de la droite d'équation polaire θ = θ0.
y
En effet, lim = lim tanθ = tanθ0.
θ → θ0 x θ → θ0

→ Il y a une asymptôte si et seulement si lim ρ(θ


θ)×
×sin(θ
θ – θ0) = λ ∈ IR
θ → θ0

λ
et, dans ce cas, c'est la droite d'équation polaire ρ=
cosπ + θ0 – θ
 2  
Si lim ρ(θ
θ)×
×sin(θ
θ – θ0) = ∞ alors on a une branche parabolique.
θ → θ0

→ 

En effet, si on se place dans le repère (O, u(θ0), v (θ0)),
→ →
MH = OM×sin(OH, OM) = ρ(θ)×sin(θ – θ0).

H
θ
θ0
O

1
Ex: Pour la courbe d'équation ρ = , lim ρ(θ) = +∞.
1 + cosθ θ → π–
On a donc une direction asymptôtique de direction θ = π.
sinh sinh 2
lim –ρ(θ)×sin(θ – π) = lim – = – ∞ car ~
θ→π h → 0 1 – cosh 1 – cosh h
o
D'où une branche parabolique de direction (Ox).
> plot([1/(1+cos(t)),t,t=0..Pi],-10..2,0..10,coords=polar);

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1
Ex: Pour la courbe d'équation ρ = , lim ρ(θ) = +∞.
1 + 2cosθ θ → 2π/3–

On a donc une direction asymptôtique de direction θ = .
3
sinh 3
lim ρ(θ)×sinθ – 2π  = lim =–
θ → 2π/3  3  h → 0–
1 + 2cos + h
2π 3
3 
sinh sinh h 3
car = ~ – =–
1 + 2cos + h 1 – cosh – 3sinh
2π 3
o h 3
3 
– 3
D'où une asymptôte oblique d'équation ρ = .
 2π π 
3cos  +  – θ
 3 2  
> plot([1/(1+2*cos(t)),t,t=0..2*Pi/3],-2..1,0..4,coords=polar);

V-) Plan d'étude


1-) Ensemble d'étude
→ On cherche l'ensemble de définition Dρ.
Si ρ est T-périodique, on restreint l'étude à [0, T] ∩ Dρ ou à – ,  ∩ Dρ
T T

 2 2
et on complète par des rotations de centre O et d'angle T.
Notes: • Si T = 2π une seule période suffit pour obtenir toute la courbe.

• Si T = avec n∈IN*, il faut effectuer (n – 1) rotations successives.
n
• Si T = π, la rotation est une symétrie par rapport à O.
→ Si ρ(– θ) = ρ(θ), on limite l'étude à IR+ ∩ Dρ puis on fait une symétrie par rapport à (Ox).
→ Si ρ(– θ) = – ρ(θ), on limite l'étude à IR+ ∩ Dρ puis on fait une symétrie par rapport à (Oy).
→ Si ρ(2α – θ) = ρ(θ), on limite l'étude à [α, +∞[ ∩ Dρ puis on fait une symétrie
par rapport à la droite d'équation θ = α.

2-) Variations et signe de ρ(θ


θ)
Pour effectuer le tracé d'une courbe en coordonnées polaires, il est plus important de connaître
le signe de ρ(θ) que ses variations.
Par ailleurs, il est important de déterminer les valeurs pour lesquelles ρ(θ) s'annule.

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3-) Exemples
a-) Construire la courbe d'équation polaire ρ = sin(2θ
θ).
→ • Dρ = IR.
• ρ est π-périodique.
On fait donc une étude sur [– π/2, π/2] suivie d'une symétrie par rapport à O.
• ρ(– θ) = – ρ(θ).
On se limite à une étude sur [0, π/2] suivie d'une symétrie par rapport à (Oy)
puis d'une symétrie par rapport à O.
π 
• ρ – θ = ρ(θ).
2 
On se restreint à une étude sur [0, π/4] suivie d'une symétrie par rapport
à la première bissectrice d'équation θ = π4, puis d'une symétrie par rapport à (Oy)
et enfin d'une symétrie par rapport à O.
θ 0 π/4
→ ρ' = 2cos(2θ) et ∀θ∈[0, π/4], ρ(θ) ≥ 0
ρ'(θ) + 0
1
Pour θ = 0, la courbe passe par le pôle ρ(θ)
avec une tangente horizontale. 0
π
Pour θ = , la tangente est perpendiculaire au rayon-vecteur
4
car elle a pour coordonnées (0, 1) dans le repère mobile.

→ > plot({[t,Pi/4,t=0..1],[sin(2*t),t,t=0..Pi/4]},coords=polar);

> plot({[t,Pi/4,t=0..1],[sin(2*t),t,t=0..Pi/2]},coords=polar);

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> plot({[t,Pi/4,t=0..1],[sin(2*t),t,t=-Pi/2..Pi/2]},coords=polar);

> plot({[t,Pi/4,t=0..1],[sin(2*t),t,t=-Pi..Pi],
[1,t,-Pi..Pi]},coords=polar);

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1
b-) Construire la courbe d'équation: ρ =
sinθ
2
→ • Dρ = IR – { 2kπ, k∈ZZ }.
• ρ est 4π-périodique donc une étude sur ]-2π, 0[ ∪ ]0, 2π[
donne toute la courbe.
• ρ(– θ) = – ρ(θ).
On se restreint à une étude sur ]0, 2π[ suivie d'une symétrie par rapport à (Oy).
• ρ(2π – θ) = ρ(θ).
On se limite à une étude sur ]0, π] suivie d'une symétrie par rapport à (Ox),
puis d'une symétrie par rapport à O.

1 1 θ
→ ρ'(θ) = – × × cos  ≤ 0 et ∀θ∈]0, π], ρ(θ) > 0.
2θ 2  2
sin 2
 
θ 0 π
ρ'(θ) – 0
+∞
ρ(θ)
1

Pour θ = π, la tangente est perpendiculaire au rayon-vecteur.


Quand θ tend vers 0+, on a une direction asymptotique de direction θ = 0
sinθ sinθ ~ θ
et lim + ρ(θ)×sin(θ – 0) = lim + = 2 car =2
θ→0 θ
θ → 0 sin  sinθ o θ/2
2 2
2
Il y a donc une asymptote horizontale d'équation ρ = π
soit y = 2.
cos – θ
2 

→ > plot([1/sin(t/2),t,t=-2*Pi..2*Pi],-8..8,-2..2,coords=polar);

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