Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
M2 FE 3e année
Physique appliquée 2011-2012
TD de Physique no 1 :
Mécanique du point
où b, τ et ω sont des constantes positives. Tracer l’allure de la trajectoire de M . Exprimer les vecteurs vitesse
et accélération. Montrer que le vecteur vitesse ~v forme à tout instant un angle α constant avec le vecteur
position ~r.
où R et h sont des constantes positives. On suppose aussi que le point M parcourt la courbe dans le sens des
θ croissants, soit θ̇ > 0.
1
1. Représenter la trajectoire du point M dans l’espace, ainsi que la projection de cette trajectoire dans
le plan (Oxy).
2. Exprimer le vecteur vitesse ~v de M en fonction de R, θ, h et θ̇, dans le repère cartésien et dans le
repère cylindrique (O, ~er , ~eθ , ~ez ).
3. Montrer que l’angle α = (~ez , ~v ) est constant. Donner son expression en fonction de R et de h.
4. Déterminer l’hodographe du mouvement dans le cas où l’hélice est parcourue à vitesse constante v.
5. Exprimer le rayon de courbure ρ au point M de la trajectoire en fonction de R et de h.
6. Exprimer l’abscisse curviligne s du point M en fonction de θ, R et de h.
2
y
Exercice no 8 : Système missile-cible C
rO
6 r -x
~0 = V0~ex . À l’instant t = 0
Une cible C suit l’axe (0, ~ex ) à une vitesse V 6
elle est à l’origine O du repère. Un missile M qui part à t = 0 du point D ~v
3
de coordonnées (0, −a) a une vitesse λV0 toujours dirigée par un système r
de guidage vers la cible C. On notera x et y les coordonnées de M , r = M C M
a
et θ l’angle entre la direction de la vitesse de M et l’horizontale.
dy
1. Exprimer dx dt et dt en fonction de λ, V0 , et θ, puis x et y en fonction
de V0 , r, θ et t. En déduire deux équations différentielles en r(t) et θ(t).
?rD
2. En déduire une équation différentielle en r(θ).
3. Démontrer que
a θ λ
r(θ) = tan
sin(θ) 2
en utilisant : Z
dx x
= ln + cste
sin(x) 2
4. Quelle doit être la condition sur λ pour que le missile atteigne la
cible ? Exprimer la durée τ de poursuite sachant que :
Z π
2 1 x λ λ
2 tan dx = 2
0 sin (x) 2 λ −1
3
• un tir atteignant A après le point de tangence.
6. Dans le premier cas, montrer que ce tir n’est pas toujours direct (c’est à dire objectif atteint avant le
sommet de la parabole de chute) en particulier montrer qu’il existe une ellipse qui délimite la nature du tir
(direct ou indirect). Faire un schéma pour illustrer tous les cas de figure.
f = 6πηRv
où η est la viscosité du fluide et v la norme de la vitesse de la bille. Le champ de pesanteur a pour intensité g.
Le référentiel d’étude est supposé galiléen et la bille est assimilée à un point matériel.
1. Exprimer la vitesse limite ~v∞ atteinte par la bille.
On suppose que la bille atteint très rapidement cette vitesse limite. On mesure la durée ∆t nécessaire pour
que la bille parcoure une distance H donnée.
2. Déterminer la relation entre ∆t, g, H, R, µB , µ, et η.
3. Montrer que l’expression de la viscosité peut se mettre sous la forme η = K(µB − µ)∆t, en exprimant
la constante d’étalonnage K.
4. La durée de chute de la bille est de 83 s. Calculer la viscosité η du fluide. Données : K = 14.10−8 m2 .s−2 ,
µB = 7880 kg.m−3 , µ = 912 kg.m−3 , g = 9, 8 m.s−2 .
Rem : la viscosité s’exprime en Pascal-seconde (P a.s) ou en poiseuille (P l) : 1 P a.s = 1 P l = 1 kg.m−1 .s−1 .
A 20˚C, la viscosité de l’eau est de 10−3 P l, celle du glycérol est de 1, 49 P l.
4
Exercice no 16 : Coulissement sur une tige en rotation
Une tige τ horizontale passant par O tourne autour de l’axe vertical
(Oz) à la vitesse angulaire constante ω. Un point matériel M de masse m
peut coulisser sans frottement sur la tige. Il est repéré par ses coordonnées
polaires (r, θ) dans le plan (Oxy). À l’instant t = 0, le point M est aban-
donné sans vitesse initiale par rapport à la tige à la distance r0 de l’origine
O. On suppose de plus qu’à ce même instant, la tige est confondue avec
l’axe (Ox) : θ(t = 0) = 0.
1. Déterminer l’équation différentielle du second ordre vérifiée par
r(t).
2. Déterminer la loi horaire r(t) en fonction de r0 et ω. Tracer l’allure
de la courbe r(t) pour t ≥ 0.
3. Donner les expressions des composantes dans la base cylindrique de la réaction de la tige.
Exercice no 17 : Le palan
Un palan est constitué de 2n poulies et d’un fil disposés comme
indiqué sur le schéma ci-contre. Les axes des poulies supérieures sont
fixes et ceux des poulies inférieures sont liés à une tige AB qui ne
peut se déplacer que verticalement. Les poulies et le fil sont supposés
idéaux. Un opérateur exerce une force F~ sur l’extrémité libre du fil.
Déterminer l’accélération de l’objet soulevé, de masse m.
5
2. Exprimer l’énergie potentielle totale Ep (θ) du point M . L’énergie
potentielle élastique est prise nulle lorsque le ressort a sa longueur à vide,
l’énergie potentielle de pesanteur est prise nulle lorsque la cote z du point M est nulle.
3. Représenter à l’aide de la calculatrice le graphe Ep (θ), pour 0 ≥ θ ≥ 180˚.
4. En déduire la valeur θeq pour laquelle le point M est à l’équilibre sur le cercle. Cet équilibre est-il
stable ou instable ?
5. Le point M est abandonné sans vitesse initiale depuis B. Déterminer la valeur θmax de l’angle θ
maximal atteint au cours du mouvement ainsi que la valeur vmax de la vitesse maximale atteinte.
Exercice no 21 : Looping
Une petite voiture, assimilable à un point matériel M de masse m, est
lancée avec une vitesse v0 sur une piste horizontale plane prolongée par
un demi-cercle vertical de rayon R. La voiture glisse sans frottement sur le
support, qu’elle est susceptible de quitter (la liaison n’est pas bilatérale).
Sa position à l’intérieur du demi-cercle est repérée par l’angle θ(t) formé
par le rayon OM avec la verticale descendante (OH).
1. Comment varie la vitesse de la voiture jusqu’au passage au point
H?
2. Déterminer l’expression de la norme v de la vitesse de la voiture
lorsqu’elle est située dans la piste semi-circulaire à la position repérée par
l’angle θ, en fonction de v0 , g, R et θ.
3. Par projection du principe fondamental de la dynamique dans la base polaire (~ur , ~uθ ), déterminer
l’intensité N de l’action de contact exercée par la piste semi-circulaire sur la voiture, en supposant le contact
maintenu, en fonction de m, v0 , R, g et θ. Comment la fonction N (θ) varie t-elle ?
4. A quelle condition sur la vitesse de lancement v0 la voiture atteindra t-elle le sommet de la piste sans
que le contact avec celle-ci soit rompu ?
6
Exercice no 24 : Théorème du moment cinétique appliqué en un point mobile
Prenons un pendule simple, de masse m et de longueur
L, et imposons de petites oscillations horizontales à son
extrémité : xA = x0 sin(ωt).
1. Pour utiliser le théorème du moment cinétique,
pourquoi vaut-il mieux l’appliquer au point mobile A plu-
tôt qu’au point fixe O ? Reprendre la démonstration du
~A
théorème pour exprimer la dérivée : ddt
L
.
2. Établir l’équation du mouvement du pendule simple
effectuant de petites oscillations.
3. Quel est son mouvement lorsqu’un régime sinusoï-
dal permanent s’est établi.
4. Quelle est la pulsation ω0 au voisinage de laquelle
nos hypothèses d’étude sont à reprendre ? Que dire des
mouvements du point A et du mobile selon que ω < ω0
ou ω > ω0 ?
7
5. Montrer, en multipliant vectoriellement la relation fondamentale de la dynamique par le moment
cinétique, que le vecteur :
~
~ = ~v × L0 − ~er
A
α
dit vecteur de Runge-Lenz, est une constante du mouvement.
6. Exprimer les composantes de A ~ dans la base polaire. En déduire que la trajectoire du point M est une
~
conique dont l’excentricité est ||A||. Donner l’expression du paramètre de cette conique en fonction de m, α et
la constante des aires C.
7. Développer l’expression du carré de la norme de A. ~ En déduire une relation entre l’excentricité e de
la conique et l’énergie mécanique Em de M .
8. Retrouver la loi de Képler dans le cas de l’orbite circulaire.
9. Donner les expressions de la 1re et de la 2e vitesse cosmique. Faire l’application numérique avec
g = 9, 8 m.s−2 (accélération de la pesanteur) et RT = 6400 km (rayon de la Terre).
8
Exercice no 29 : Dynamique dans le référentiel géocentrique (cours)
Soit un point matériel M de masse m dont on étudie le mouvement dans le référentiel géocentrique R0 .
1. Rappeler les définitions des référentiels de Copernic RC , de Képler RK et géocentrique R0 .
2. Appliquer la relation fondamentale de la dynamique à M dans le référentiel géocentrique non galiléen.
Faire apparaître les termes de marée des différents astres définis par :
9
Exercice no 33 : Binaires
On considère deux étoiles E1 et E2 , assimilées à des points matériels de masses
respectives m1 et m2 , en interaction gravitationnelle et telles que le système
S = {E1 , E2 } soit isolé. Dans leur référentiel barycentrique R ∗ , on suppose
que ces deux étoiles décrivent des orbites circulaires de rayons r1 et r2 . On pose
D = r1 + r2 . La constante gravitationnelle est G = 6, 67.10−11 N.m2 .kg −2 .
1. Pourquoi les deux étoiles ont-elles nécessairement la même période de
révolution T ?
2. Montrer que rr12 = mm1 .
2
3. Établir la relation :
T2 4π 2
3
=
D G(m1 + m2 )
4. Deux étoiles α et β décrivent des orbites circulaires de rayon r1 =
1, 00.109 km et r2 = 5, 0.108 km avec une période de orbitale T = 44, 5 années
terrestres. Calculer leurs masses m1 et m2 .
On définit enfin le référentiel R 0 en rotation avec la comète autour de Jupiter ainsi que la base polaire
(~ur , ~uθ ) liée à ce référentiel.
1. En appliquant le théorème du centre de masse à la comète en mouvement dans le référentiel Jupitero-
centrique , exprimer la vitesse ω de rotation de la comète autour de Jupiter. En utilisant le fait que d r, en
déduire la relation :
GMJ
ω2 '
r3
2. Le référentiel R 0 est-il galiléen ? Justifier.
3. Faire le bilan complet des forces exercées sur la partie (1) de la comète dans le référentiel R 0 , dans
le cas où le contact entre les deux sphères est maintenu, en distinguant les forces intérieures et les forces
extérieures.
10
4. En traduisant l’équilibre de la sphère (1) dans le référentiel R 0 , montrer que l’action de contact N1
exercée par la sphère (2) s’écrit de manière approchée :
GMJ m m 1
N1 = − 3
r2 4MJ 2
où = dr 1.
5. En déduire que le contact entre les deux sphères est rompu lorsque la distance r devient inférieure à
rlim (rlim est appelée limite de Roche). Exprimer rRlim
J
en fonction de µJ et µC . Faire l’application numérique.
6. En réalité, les observations ont montré que la fragmentation de la comète s’est produite lorsque celle-ci
est arrivée à une distance r0 = 1, 5RJ de Jupiter. Proposer une explication.
11