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XENS Modélisation 2020 Proposition de corrigé.

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A 1 – Le modèle de l'aile portante


Q1 L'écoulement étant celui d'un fluide incompressible, il y a conservation du débit volumique :
S1u1 = S 0u0 . Donc la vitesse u1 dans la section S1 est plus élevée que la vitesse u0 dans la section
S 0 > S 1.
Les hypothèses d'utilisation de la relation de Bernoulli sont réunies : on suppose le fluide (eau)
homogène, incompressible en écoulement permanent (à vitesse u0), et d'après la question, parfait.
Le long d'une ligne de courant entre les sections S0 et S1, cette relation s'écrit
1 2 1
p1 + ρ u1 + ρ gz1 = p0 + ρ u02 + ρ gz0 .
2 2
1 1
On néglige les variations d'altitude : p1 + ρ u12 = p0 + ρ u02 .
2 2
Comme la conservation du débit donne u1 > u0 , on en déduit immédiatement p1 < p0 .

Q2 Evaluons le nombre de Reynolds avec une vitesse de 50 nœuds=25m.s-1 (catamaran parmi les plus
ρ Lc u0 Lc u0 0,3 × 25
rapides) : Re = = = = 7,5.106 >> 1 . L'écoulement est donc turbulent.
η νe 10−6

1
Q3 Comparons les forces de portance Fp = ρ SC z v 2 dans l'air et dans l'eau. Pour un même profil,
2
Fp eau ρ v2 1000 × 252
une même surface et une même incidence, = Fp = eau eau = = 9 . Les efforts sont
Fp air ρ air vair
2
1, 2 × 2402
presque du même ordre de grandeur.
Contrairement au commentaire au-dessus de la figure 3, l'extrados est en dépression et l'intrados en
surpression (l'axe vertical de la figure 3 est orienté vers le bas).

L
Q4 En notant I le point d'application, M I = M A + IA ∧ Fp avec la portance Fp = lz 0
p( x)dx y et le
L
moment par rapport à A : M A = lz  0
x. p( x)dx.z .
L L
Par définition du point d'application, M I = 0 , d'où M I = 0 = lz 0
x. p( x)dx.z + IA ∧ lz  p( x)dx y ,
0
L L L L
soit lz 
0
x. p( x)dx.z − IA x ∧ lz  p( x)dx y = lz  x. p ( x)dx.z − AI lz  p( x)dxz = 0 .
0 0 0
L

On en déduit la position du point d'application AI =


 x. p ( x ) dx z = d
0
L
 p ( x ) dx z
0
Q5 On suppose que le fichier csv ne contient pas de ligne d'en-tête.
def Extraire(nom_de_fichier):
f=open(nom_de_fichier,'r') # ouverture du fichier en lecture
Valeurs = []
for ligne in f: # Lecture ligne par ligne
# On coupe la ligne aux points-virgules
val = ligne.split() # liste de 3 valeurs (chaînes de caractères)
# On crée un tuple en convertissant les valeurs
Valeurs.append( float(val[0]), float(val[1]), float(val[2]) )
f.close() # on referme l'accès au fichier
return Valeurs # on retourne la liste de tuples

Q6 On pourrait écrire un code plus efficace en factorisant par la largeur des intervalles qui est
constantes, en disposant de 3 listes distinctes pour les valeurs de x, pext, pint, ou encore mieux en
utilisant des tableaux.

def CDP(Valeurs):
# code pas du tout optimal
ip , xp = 0.0 , 0.0 # initialisation des sommes cumulées
for i in range(len(Valeurs) - 1): # nombre de trapèzes
xg, pextg, pintg = Valeurs(i) # à gauche du trapèze
xd, pextd, pintd = Valeurs(i+1) # à droite du trapèze
# intégrale calculant la résultante
ip += (pextg-pintg + pextd-pextd)/2.*(xd-xg)
# intégrale calculant le moment résultant
ixp += ((pextg-pintg)*xg + (pextd-pextd)*xd)/2.*(xd-xg)
return ixp/ip

A 2 – Choix du profil

Q7 On a besoin d'une jointure entre les deux tables. (Dans la table Polaire, Id ne peut être une clé
primaire : pour un même profil, on suppose des mesures à plusieurs angles et plusieurs nombres de
Reynolds. Id pourrait être un numéro de mesure)
On suppose l'inégalité stricte pour l'angle d'incidence ; l'égalité pour le nombre de Reynolds ; le
pourcentage Emax étant au format réel, on ne peut normalement pas tester avec une égalité stricte
(avec des entiers on écrirait simplement g.Emax=11)
SELECT p.Nom
FROM Géométrie as g JOIN Polaire as p on g.nom=p.nom
WHERE p.Cz/p.Cx>70 AND p.Inc<10
AND p.Re = 7E6
AND g.Emax>10 and g.Emax<12
AND g.Sym="O"

Q8 Sur la courbe polaire, il s'agit de voir s'il existe un angle inférieur à 10° pour lequel la finesse est
supérieurs à 70. La finesse 70 correspond à droite en rouge de pente 70. Pour un angle de 8° on a donc
une finesse supérieure à 70, le critère C1 est bien vérifié.
A 3 – Conditions d'équilibre et performance de vitesse

Q 9 Vapp = Vréel − ue x par simple composition de vitesse (cf. figure 10).


Vapp = −(V cos θ + u )ex + V sin θ ez
D'où en norme Vapp = V 2 + u 2 + 2Vu cos θ .
Q10 D'une part, V app .n = V app sin µ a = V 2 + u 2 + 2Vu cos θ sin µ a

D'autre part Vapp .n = (Vréel − uex ).n = V sin(θ −ψ + µa ) − u sin(ψ − µa )

Par soustraction, V 2 + u 2 + 2Vu cos θ sin µ a − V sin(θ −ψ + µ a ) − u sin(ψ − µ a ) = 0


En divisant par V :
2
 u u u u
f  µ a , θ ,ψ ,  = 1 + + 2 cos θ . sin µ a − sin(θ − ψ + µ a ) − sin(ψ − µ a ) = 0
 V V V V
Q11 Question de cours. Un erratum a été donné, mais il est curieux de laisser des lettres grecques et
des indices pour demander d'écrire une fonction Python.
On écrira donc en Python psii et psif pour les bornes.
On suppose que f s'annule entre ψ i et ψ f .
Elle s'annule une seule fois si f est monotone entre ψ i et ψ f .

On cherche la valeur de ψ i à eps près.


def dicho(f, psii, psif, eps)
g , d = psii, psif # solution dans intervalle [g, d]
while d-g > eps:
m = (d+g)/2 # milieu de l'intervalle
if f(g) * f(m) <0: # solution dans [g,m]
d = m
else: # solution dans [m,d]
g = m
return g

Q12 La force de portance générée par le vent apparent sur la voile est
1
F p (Va → voile ) = ρ air S v C z ( µ a )V app2
n a donc sa projection donnant la force de traction est
2
1 1
F p (Va → voile ) .e x = ρ air S v C z ( µ a )Vapp
2
na .e x = ρ air S v C z ( µ a )Vapp
2
sin ψ
2 2
Q13 On comprend qu'à u, V et µ a fixés, il faut trouver le couple (θ ,ψ ) qui donne la force de traction
maximale ? Je ne vois pas bien.

Q14 Le bateau est en translation rectiligne uniforme dans un référentiel galiléen : la résultante des
forces est nulle. Dans ce contexte, u=3V. On projette le bilan des forces sur ex et ey
 1
− 2 ρ eau S p 9V k x1α − ρ eau S sa 9V k x 2 β + ( 3a0 + a1 ) = 0
2 2


 1 ρ S 9V 2 k α + ρ S 9V 2 k β − mg = 0
 2 eau p z1 eau sa z2

α  1 3a0 + a1 
On met sous la forme demandée en divisant par V2, soit A1   = 2  mg  avec la matrice :
β  V  
9 
 ρ eau S p k x1 9 ρ eau S sa k x 2 
A1 =  2 
9 ρ S k 9 ρ eau S sa k z 2 
 eau p z 1
2 
Q15 Si les profils des foils avant et arrière sont identiques, k x 1 = k x 2 et k z 1 = k z 2 . Le déterminant
de la matrice est alors nul : il n'y a aucun réglage (α , β ) qui permette d'obtenir les performances
souhaitées.
α + 10 β = 60
Q16 On résout simplement le système  par combinaison, d'où
 40α + 30 β = 380
37α = 380 − 180 = 200 α = 5, 41
 soit  .
37 β = 240 − 38 = 202 β = 5, 46
Les angles sont bien inférieurs à 9° conformément à l'hypothèse H1

A 4 – Modèle dynamique simplifié

Q17

e f = cos(ϕ + β )ex + sin(ϕ + β )ey donc e f ∧ ez = − cos(ϕ + β )ey + sin(ϕ + β )ex .

(
On en déduit e f ∧ ez .VS∈Rb / R0 = − cos(ϕ + β )ey + sin(ϕ + β )ex .VS∈Rb / R0 et )
( )
VS∈Rb / R0
sin β a = . sin(ϕ + β )ex − cos(ϕ + β )ey
u

Q18

 AR / R 
{ }
DRb / R0 = 
b 0

δ P , Rb / R0 P
●Commençons par la résultante dynamique ARb / R0 = m Γ G∈Rb / R0

On cherche à expliciter l’accélération Γ G∈Rb / R0 :


VG∈Rb / R0 = VP∈Rb / R0 + Ω Rb / R0 ∧ PG (Champ de moments ou Varignon)
ɺ y + ϕɺ ez ∧ − xG ebx
VG∈Rb / R0 = uex + ye
ɺ y − ϕɺ xG eby
VG∈Rb / R0 = uex + ye
 d VG∈R / R 
ΓG∈Rb / R0 =  b 0

 dt  R
0

 de  
yey −  ϕɺɺxG eby + ϕɺ xG  by  
ΓG∈Rb / R0 = ɺɺ
  dt  R0 

yey − ϕɺɺxG eby + ϕɺ 2 xG ebx
ΓG∈Rb / R0 = ɺɺ

yey − ϕɺɺxG eby + ϕɺ 2 xG ebx )


Finalement : ARb / R0 = m( ɺɺ

●Continuons avec la détermination du moment dynamique δ p , Rb / R0 :

 dσ p, R / R 
δ p, R / R =  b 0
 + mVP∈Rb / R0 ∧ VG∈Rb / R0
 dt  R
b 0

Et σ p , Rb / R0 = IɶP , Rb Ω Rb / R0 + mPG ∧ VP∈Rb / R0

Compte-tenu de ce qui précède, on a donc :

 dIɶP , Rb Ω R / R   d PG ∧ VP∈R / R 
δ p, R / R =  b 0
 +m b 0
 mVP∈Rb / R0 ∧ VG∈Rb / R0
 dt  R  dt  R
b 0

0 0

I Pϕɺɺez
 d PG   dVP∈R / R 
m  ∧ VP∈Rb / R0 + m PG ∧  
b 0

 dt  R0  dt  R
0

b
( b 0 b 0
)
δ p , R / R = I Pϕɺɺez + m VG∈R / R − VP∈R / R ∧ VP∈R / R + m PG ∧ Γ P∈R / R + mVP∈R / R ∧ VG∈R / R
0 b 0 b 0 b 0 b 0

δ p , R / R = I Pϕɺɺez + m PG ∧ Γ P∈R / R
b 0 b 0

(
δ p , R / R = I Pϕɺɺez + m − xG ebx ∧ ɺɺyey
b 0
)
δ p , R / R = ( I Pϕɺɺ − m xG ɺɺy cos ϕ ) ez
b 0

yey − ϕɺɺxG eby + ϕɺ 2 xG ebx ) 


m( ɺɺ
● Finalement : {D } = 
 ( I Pϕɺɺ − m xG ɺɺ
y cos ϕ ) ez P
Rb / R0
Q19 Problème plan de dynamique : faisons un bilan graphique :

1
− ρ air Sv Cz ( µa ) Vapp
2
ex
2

1
ρeau S sa u 2 k z 2 β a ey
2

1
− ρ eau S sa u 2 k x 2 β a ex
2
−m gey

1
ρ eau S P u 2 k z1α a ey
2

1
− ρ eau S P u 2 k x1α a ex
2

Le théorème de la résultante dynamique en projection sur e y donne :


1 1
ρ eau S P u 2 k z1α a + ρ eau Ssau 2 k z 2 β a = myɺɺ (après simplification de ARb / R0 .ey )
2 2

Le théorème du moment dynamique en P en projection sur ez donne :


Il faut tenir compte du fait qu’on demande des équations simplifiées. Compte-tenu de la longueur du
sujet, on va mettre de côté les bonnes pratiques pour essayer de produire le plus directement possible
les équations demandées. On va considérer que φ est tellement faible qu’il est nul…donc sur le
schéma du bilan graphique, φ=0 ce qui est bien commode.
Normalement, il faudrait prendre en compte φ≠0, produire les équations puis, besogneusement,
poser cos(φ)≈1 et sin(φ)≈φ ou sin(φ)≈0 pour simplifier ensuite…

1 1 1 1 1
− ρ eau S P u 2 k z1 xS α a + ρ eau S sa u 2 k z 2 xF β a − ρ eau S P u 2 k x1 ySα a − ρ eau S sa u 2 k x 2 yF β a + mgxG + ρ air S vC z ( µ a ) y BVapp
2
= δ p , Rb / R0 .ez
2 2 2 2 2

I Pϕɺɺ − m xG ɺɺ
y (après simplification)

Les deux équations demandées sont donc :


 1 1
 ρeau S Pu 2 k z1α a + ρeau S sau 2 k z 2 β a = myɺɺ
2 2

− 1 ρ S u 2 ( k x + k y ) α + 1 ρ S u 2 ( k x − k y ) β + mgx + 1 ρ S C ( µ ) y V 2 = I ϕɺɺ − m x ɺɺ
Gy
 2 eau P z1 S x1 S a
2
eau sa z2 F x2 F a G
2
air v z a B app P
L’indication « P centre de poussée des forces hydrodynamiques sur le bateau » (dans le tableau page
10) a dû causer des soucis aux étudiants qui ne sont pas passé à côté de cette information qui veut dire
que l’ensemble des efforts sur les foils en S et F revient à un glisseur passant par P et donc que ces
efforts produisent un moment nul en P !
1
Dans ce cas, l’équation de moments se résume à : mgxG + ρ air Sv Cz ( µ a ) yBVapp
2
= I Pϕɺɺ − m xG ɺɺ
y
2
Mais c’est incompatible avec les questions qui suivent !

Q20
L’équation de résultantes du PFD donne en « statique » :
1 1
ρeau SPu2kz1αa0 + ρeau Ssau2kz 2βa0 = 0
2 2
C’est-à-dire : S P k z1α a 0 + S sa k z 2 β a 0 = 0

L’équation de moments quant à elle donne :

1 1 1
− ρeau S P u 2 ( k z1 xS + k x1 yS ) α a 0 + ρ eau S sa u 2 ( k z 2 xF − k x 2 yF ) β a 0 + mgxG + ρ air Sv C z ( µa ) yBVapp
2
=0
2 2 2

ρeau S P ( k z1 xS + k x1 yS ) ρeau Ssa ( k z 2 xF − k x 2 yF ) 1


αa0 − βa 0 = 2
2mgxG + ρ air SvCz ( µa ) yBVapp 2
2mgxG + ρ air SvCz ( µa ) yBVapp 2
u

Avec l’ensemble des deux équations on trouve :

 ρ eau S P ( k z 1 x S + k x1 y S ) ρ eau S sa ( k z 2 x F − k x 2 y F ) 
 − 2 
A2 =  2 m gx G + ρ air S v C z ( µ a ) y BV app
2
2 mgx G + ρ air S v C z ( µ a ) y BV app 
 S P k z1 S sa k z 2 
 

Q21

 a11 a12 
Posons A2 =  
 a21 a22 
1
Si la vitesse du bateau est très faible, c’est-à-dire u très petit alors le termesera très grand et il
u2
1
sera impossible d’obtenir a11α a 0 + a12 β a 0 suffisamment grand pour égaler 2 d’autant que α a 0 et
u
β a 0 ont des valeurs faibles. L’équilibre ne sera donc pas possible.

Q22

Avec les changements de variables l’équation de résultantes devient :


1 1
ρ eau S Pu 2 k z1 (α a 0 + δ ) + ρ eau S sau 2 k z 2 ( β a 0 + δ ) = myɺɺ
2 2

1 1 1 1
ρ eau S P u 2 k z1δ + ρ eau S sau 2 k z 2δ + ρeau S P u 2 k z1α a 0 + ρ eau S sau 2 k z 2 β a 0 = myɺɺ
2 2 2 2
Avec les changements de variables l’équation de moments devient :

1 1 1
− ρeau SPu 2 ( kz1 xS + kx1 yS )(α a 0 + δ ) + ρeau Ssau 2 ( kz 2 xF − kx 2 yF )( βa 0 + δ ) + mgxG + ρair SvCz ( µa ) yBVapp
2
= I Pδɺɺ − m xG ɺɺ
y
2 2 2
Ou sous la forme :

1 1
− ρeau S P u 2 ( k z1 xS + k x1 yS ) δ + ρeau S sa u 2 ( k z 2 xF − k x 2 yF ) δ ...
2 2
1 1 1
... − ρeau S P u 2 ( k z1 xS + k x1 yS ) α a 0 + ρeau S sa u 2 ( k z 2 xF − k x 2 yF ) β a 0 + mgxG + ρ air Sv Cz ( µa ) yBVapp
2
= I Pδɺɺ − m xG ɺɺ
y
2 2 2

Les équations de la dynamique s’écrivent sous forme matricielle de la manière suivante :


 1 1 
 m 0   ɺɺ 0 S k + S k  y 
y 2 2 P z1 2 sa z 2
 − m x    − ρ u     = ...
( ) ( )
I   δɺɺ  eau  δ
k x − k y   
 P 1 1
G 0 − S k x +k y + S
 2 P z1 S x1 S 2 sa z 2 F x 2 F 
 1 2 1 
 0   ρ S u k α + ρ S u 2k β 
  2 eau P z1 a 0 2 eau sa z2 a0
... + 
 mgxG + 1 ρ air S v C z ( µ a ) y BVapp
( ) ( )
2 
− 1 ρ 2 k x +k y α +1ρ 2 k x −k y β 
 2   S u S u
x 2 F a 0 
 2 eau P z1 S x1 S a 0 2 eau sa z2 F

Donc :

 m 0
M=
−mx I 
 G P

1 1
R1 = S k + S k
2 P z1 2 sa z 2
1
(
R2 = − S k x + k y + S
2 P z1 S x1 S
1
k x −k y
2 sa z 2 F x2 F ) ( )
 0 
F0 =  
 mgxG + 1 ρ air Sv Cz ( µ a ) yBVapp
2 

 2 
 1 1 
 ρ S u 2k α + ρ S u 2k β 
2 eau P z1 a 0 2 eau sa z 2 a 0
X0 =  
− 1 ρ

 2 eau P
2
z1 (
S u k x +k y α + ρ
S x1 S a 0
1
2
)
eau
S u k x − k y β 
sa
2
z2 F x 2 F a0  ( )
Remarque : on peut se demander l’intérêt de cette question qui impose des calculs pénibles alors que
poser directement la question 23 en supprimant la question 22 intermédiaire ne posait aucune difficulté
supplémentaire car il est évident que les constantes du changement de variables vont amener des
simplifications.
Q23

En utilisant les équations d’équilibre statique, les équations de dynamique deviennent :

 1 1
 ρeau S P u 2 k z1δ + ρeau S sa u 2 k z 2δ = myɺɺ
2 2

− 1 ρ S u 2 ( k x + k y ) δ + 1 ρ S u 2 ( k x − k y ) δ = I δɺɺ − m x ɺɺ
Gy
 2 eau P z1 S x1 S
2
eau sa z2 F x2 F P

 1 1 
 0 SPkz1 + Ssakz2   y   0
 m 0  y 
ɺɺ 2 2
  − ρ u2
   =  
 −mxG IP δɺɺ eau  1 1  δ   0
 0 − SP ( kz1xS + kx1 yS ) + Ssa ( kz2 xF − kx2 yF ) 
 2 2 
On retrouve bien la forme indiquée.

Q24
 Xɺɺ   0 W = ?  Xɺ 
 ɺ  =  
 X   I2 0  X 
Xɺɺ = WX à identifier avec MXɺɺ + KX = 0
Xɺɺ = − KM −1 X
Donc W = −KM −1

 0 −KM −1 
A= 
 I2 0 

N.B. : il n’était pas inutile de remarquer, lors de l’épreuve, que cette question constitue un « point
d’entrée » du sujet et qu’elle est de toute évidence liée à la question suivante.

Q25

Le polynôme caractéristique d’une matrice carrée A est det(A − λI) et les valeurs propres sont les
racines du polynôme.

 −λI −KM −1 
A− λI =  2 
 I2 −λI2 

solutionsde det ( A− λI ) = 0⇔ solutionsde det ( λ2I2 + KM−1 ) = 0


⇔ solutionsde det ( λ2M + K) = 0

Q26
 m 0 2
0 R1 
λ2M + K = λ2   − ρeauu  
 −mxG IP   0 R2 

 λ2m −ρeauu2R1 
λ M +K = 2
2

 −λ mxG λ IP − ρeauu R2 
2 2
det(λ2M + K) = mλ2 λ2IP − ρeauu2 ( R2 − xGR1 )
L’expression de R1 trouvée à la question 23 est forcément positive par contre il est clair que R2 peut
être soit positif soit négatif.

 ρeau ( R2 + xGR1 )u 
Si R2 + xG R1 > 0 alors σ ( A) = 0,  et puisqu’une valeur propre est à partie réelle
IP
 
positive, le système sera instable.

 −ρeau ( R2 + xGR1 )u 
Si R2 + xG R1 < 0 alors σ ( A) = 0, i  et puisqu’aucune valeur propre n’est à partie
IP
 
réelle positive, le système sera stable.

En conclusion : Instabilité si R2 + xG R1 > 0

B 1 Actionneurs - Introduction
B 2 Modèle magnétostatique d'une machine brushless

Q27 Hypothèses liées à un modèle magnétostatique ? Faut-il comprendre que l'on demande les
équations de Maxwell en statique ? Soit dans un milieu magnétique divB = 0 ; rot H = j

Q28 Théorème d'Ampère : Soit Γ en contour fermé orienté, S une surface de bord Γ , orientée
d'après le contour, alors  Γ
H .d ℓ = I enlacé où I enlacé est l'intensité algébrique traversant S.

Q29 On peut prendre comme contour


d'Ampère une ligne de champ B, qui
est aussi une ligne de champ H.:

L'intensité des courants enlacés est


nulle (pas de courant dans la phase A):

 Γ
H .d ℓ = 2 H a H a + 2eH e + 
stator
H fs d ℓ cmfs + 
rotor
H fr d ℓ cmfr = 0
Q30 Notons S r l'aire d'une section traversée par les champs dans le rotor et S s l'aire d'une section
traversée par les champs dans le stator. Le champ B étant à flux conservatif,
Ba L a ℓ fs = Be L a ℓ fs = B fs S s = B fr S r
Dans la suite on considère les aires des sections égales, donc la valeur du champ B est la même dans
tous les milieux : Ba = Be = B fs = B fr = B .

Q31 Dans les différents milieux :


Ba = µ0 H a + Br dans l'aimant ; Be = µ0 H e dans l'entrefer
B fs = µ fs µ 0 H fs dans le fer du stator ; B fr = µ fr µ 0 H fr dns le fer du rotor.

Q32 On remplace dans la relation du théorème d'Ampère de la question 29 :


Ba − Br Be B fs B fr
 Γ
H .d ℓ = 2
µ0
Ha + 2
µ0
e+
µ0 µ fs
Lcmfs +
µ0 µ fr
Lcmfr = 0

 Lcmfs Lcmfr 
donc Be  2H a + 2e + +  = 2 Br H a .
 µ fs µ fr 

On en déduit le flux à travers une spire que l'on multiplie par le nombre de spires N pour obtenir le
flux total :
2 NL a ℓ fs Br H a N L a ℓ fs Br
Φ = N ϕ = NL a ℓ fs Be = = .
L L  L L 
2H a + 2e + cmfs + cmfr 1 + 1  e + cmfs + cmfr 
µ fs µ fr H a  2 µ fs 2 µ fr 

Q33 On peut tracer l'allure du flux total en fonction de H a (nul pour H a = 0 et croissant) et en
déduire le flux maximal Φ max = N L a ℓ fs Br .
Ce flux maximal correspond à un aimant très épais, d'où un compromis à trouver à la fois pour des
questions de coût, de ressources en terres rares et d'encombrement.

B 3 Modèle thermique d'une machine brushless

Q33 (la deuxième portant ce numéro)


Loi de Fourier liant la densité de flux thermique et le gradient de température :
jth ( x, t ) = − K gradT ( x, t ) .

Q34 L'appellation "variation d'énergie calorifique" est assez étrange.


Pendant une durée élémentaire dt les transferts thermiques à travers les sections situées en x et x+dx
sont δ Q( x, t ) = S . jth ( x, t ).dt et δ Q( x + dx, t ) = S . jth ( x + dx, t ).dt .

Q35 On envisage une transformation isochore de la tranche du barreau située entre x et x+dx.
La capacité thermique volumique est ρthC et le volume de la tranche est Sdx .
Pendant dt, la variation d'énergie interne est alors d U ( x, t ) = ρ th C .Sdx.dT .
2
Q36 L'application du premier principe de la thermodynamique à la tranche pendant dt conduit à
δ Q( x, t ) − δ Q( x + dx, t ) = d 2U ( x, t )
Donc S . jth ( x, t ).dt − S . jth ( x + dx, t ).dt = ρth C.Sdx.dT .
∂jth ∂j dT
D'où − ( x, t ) Sdx.dt = ρ th C .Sdx.dT puis − th ( x, t ) = ρ th C ( x, t ) .
∂x ∂x dt
∂T
En utilisant la loi de Fourier, jth ( x , t ) = − K ( x, t ) on retrouve l'équation de diffusion thermique
∂x
∂ 2T ρ C dT
( x, t ) = th ( x, t ) .
∂x 2
K dt

Q37 Il est curieux d'introduire la notion de résistance thermique avec une différence de température
(Tin-Tout) mais en gardant une tranche élémentaire de largeur dx.
∂ 2T
En régime stationnaire, l'équation de diffusion s'écrit ( x, t ) = 0 . On en déduit que T ( x ) est
∂x 2
dT T −T
linéaire et jth = − K = − K out in uniforme, en prenant plus classiquement Tin ( x = 0) et
dx e
Tout ( x = e) ,
KS
On définit la résistance thermique à partir du flux thermique J th = Sjth = (Tin − Tout ) .
e
T −T e
Rth = in out = .
J th KS

Q38 En lien avec la question suivante : la puissance dissipée par effet Joule est transférée à travers les
4 côtés de l'encoche. On utilise la résistance thermique vers les 4 côtés.

 J th1 + J th 2 + J th 3 + J th 4 = J PJ

TC − T1 = Req J th1

TC − T2 = Req J th 2

TC − T3 = Req J th 3
TC − T4 = Req J th 4

Ce modèle pose plusieurs problèmes : températures différentes sur les faces (discontinuité aux
angles ?) . L'effet Joule est réparti non au centre de température TC . mais en volume. Utilisation de
lois unidimensionnelles pour une situation au moins 2D.

Q39 On met le système sous la forme demandée


 J th1 + J th 2 + J th 3 + J th 4 = J PJ

TC − Req J th1 = T1

TC − Req J th 2 = T2

TC − Req J th 3 = T3
TC − Req J th 4 = T4

Q40 Le déterminant vaut 4 Req (développer sur la première ligne ou colonne). Comme il est non nul,
la matrice est inversible.

Q41 Question de cours pour l'algorithme.


On parle plutôt de fonctions ou de sous-programmes, mais pas de sous-fonctions.
Pourquoi imposer un algorigramme, présentation dont le programme d'informatique ne parle pas ?
L'algorithme en pseudo-code ferait aussi bien l'affaire.

Q42 Recherche de l'indice du maximum dans la colonne i, entres les indices i et n inclus.
###
import numpy as np

def cherche_pivot(Matrice , i):


n_ligne , n_colonne = Matrice.shape
ind , pivot = i , Matrice[i , i]
for n in range(i, n_ligne):
if Matrice[n, i] > pivot:
ind , pivot = n , Matrice[n , i]
return ind

Q43 Echanger les lignes en passant par une variable intermédiaire.


def echange_lignes(Matrice , i , j):
L=np.copy(Matrice[i,:]) # attention copie de liste en Python!
Matrice[i,:]=np.copy(Matrice[j,:])
Matrice[j,:]=np.copy(L)
# pas de return : Matrice modifiée par effet de bord

Q44 Transvection
def transvection(Matrice, i, j, alpha):
# i ligne du pivot
Matrice[j,i:] = Matrice[j,i:] + alpha * Matrice[i,i:]
# pas de return : Matrice modifiée par effet de bord

Q45 Fonction principale


def Gauss(A,B) :
""" Résolution d'un système d'équations linéaires AX=B
par la méthode de Gauss-Jordan avec pivot partiel.
A et B sont les tableaux ndarray (numpy)
Retourne In|B où In matrice unité."""
m,n=A.shape
p,q=B.shape
# Vérification
if (p!=n) | (m!=n):
raise IndexError('Tailles incompatibles.')

# Matrice 'augmentée' obtenue en "collant" B à droite de A


AB=np.array([list(A[i,:])+list(B[i,:])for i in range(n)])

for k in range(n-1) :
# On s'arrête à l'avant dernière ligne de numéro n-2 incluse
# Recherche du pivot - méthode du pivot partiel
pos = cherche_pivot(AB , k)
# Permutation des lignes
echange_lignes(AB, pos, k)
for m in range(k+1,n) : # Combinaison des lignes
transvection(AB, pos, m, -AB[m,k]/AB[k,k])
# On rend nulle la valeur avant la diagonnale de A
# Remontée
# AB est à ce moment une matrice triangulaire augmentée
# Retourne In|B où In matrice unité.
for i in range(n-1,-1,-1) : # vérifier bornes
for k in range(i+1,n) :
AB[i,k:]=AB[i,k:]-AB[i,k]*AB[k,k:]
AB[i,i:]=AB[i,i:]/AB[i,i]
return AB # On pourrait aussi retourner la dernière colonne B.

Q46

Q47

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