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Appliquées de Rouen
Auteurs : Enseignants :
3 Conclusion 7
1 Cas des fonctions 1D
1.1 Théorie
Soient f : I → R une fonction et Pn son polynôme d’interpolation sur
les points {x0 ; . . . ; xn }. L’algorithme des différences-divisées, donné ci-dessous,
donne les coordonnées βi du polynôme d’interpolation Pn dans la base de New-
ton. La base de Newton est définie ainsi
N0 (x) = 1
Ni+1 (x) = (x − xi ) Ni (x) ∀i ∈ {0; . . . ; n − 1}
En effet, si on pose
f [xi ] = f (xi )
f [xi+1 , . . . , xi+j+1 ] − f [xi , . . . , xi+j ]
f [xi , . . . , xi+j+1 ] =
xi+j+1 − xi
on a alors
βi = f [x0 , . . . , xi ]
Ainsi il suffit d’utiliser l’algorithme de Horner pour évaluer le polynôme en un
point a ∈ I. On rappelle l’algorithme de Horner sur Pn f :
qn = 0
qi−1 = f [x0 , . . . , xi ] + (a − xi ) qi ∀i ∈ {0; . . . ; n}
1.2 Code
1.2.1 Avec une fonction trigonométrique
Considérons la fonction f (x) = cos (2πx) sur l’intervalle [0; 1]. Pour N = 20,
avec les points équirépartis ou les points tchebychev, nous obtenons la même
figure.
1
Figure 1 – Profil des interpolations pour N = 20 pour chaque méthode
Les méthodes par les points de Tchebychev sont plus précises qu’avec les
points équirépartis. Comme f ∈ C ∞ , en particulier f ∈ C n+1 , on peut appliquer
la majoration de l’erreur
(n+1)
f
∞
kf − Pn k∞ 6 kvn k∞ (b − a)
(n + 1)!
Qn
où vn (x) = i=0 (x − xi ) et a, b sont les bornes de l’intervalle I. En effet avec
les points Tchebychev on a
1
kvn k∞ 6 kTn k∞
2n
2
où Tn est le polynôme de Tchebychev, et kTn k∞ = 1. Comme f (x) = cos (2πx)
n+1
on aura pour tout n,
f (n+1)
∞ = (2π) et donc
n+1
(2π)
kf − Pn k∞ 6
2n (n + 1)!
3
(a) N = 100 (équirépartis),N-A (b) N = 100 (tchebychev),N-A
4
(e) N = 20 (équirépartis),N-A (f) N = 20 (tchebychev),N-A
5
(i) N = 100 (équirépartis),N-A (j) N = 100 (tchebychev),N-A
6
La solution au problème d’interpolation est donc unique.
3 Conclusion
Nous avons donc pu mettre en pratique dans ce rapport les méthodes d’in-
terpolation polynômiale de Neville-Aitken et des différences-divisées & Horner.
Nous avons pu aussi mettre en évidence les différences entre les deux méthodes
par rapport à leur stabilité dans le cas de points équirépartis et de points de
Tchebychev. Enfin nous avons généralisé ces méthodes au cas bidimensionnel
pour pouvoir construit un modèle numérique de terrain.