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ECG1 A Mathématiques
Concours blanc n°1
Le 9 mai 2023.
La présentation, la lisibilité, l'orthographe, la qualité de la réfaction, la clarté et la précision des
raisonnements entreront pour une part importante dans l'appréciation des copies. Les candidats
sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs calculs. L'utilisation de
tout matériel électronique ou de documents est interdite. Si, au cours de l'épreuve, un candidat repère
ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, il la signalera sur sa copie et poursuivra sa composition
en expliquant les raisons des initiatives qu'il sera amené à prendre.
On étudie dans cette partie le comportement de la suite (xn ), où pour tout entier n non nul, xn est l'unique
solution strictement positive de l'équation fn (x) = 0.
On admettra que :
2n + 2
∀n ∈ N∗ , xn ≥ .
2n + 1
7. Soit x ∈ R+ . Démontrer que :
∗ 2n+1 x 1
∀n ∈ N , fn+1 (x) − fn (x) = x − .
2n + 2 2n + 1
2n + 2
8. (a) Montrer que : ∀n ∈ N∗ , ∀x ≥ , fn+1 (x) ≥ fn (x).
2n + 1
1
(b) En déduire que : ∀n ∈ N∗ , fn+1 (xn ) ≥ 0.
(c) Montrer alors que la suite (xn ) est décroissante, puis qu'elle est convergente.
9. (a) Démontrer que pour tout entier n ≥ 1 : − ln(2) ≤ fn (1) ≤ 0.
(b) À l'aide de l'inégalité démontrée en question 4(b) partie A, montrer alors que :
r
∗ 2 ln(2)
∀n ∈ N , 0 ≤ xn − 1 ≤ .
n
Les sommets d'un carré sont numérotés 1,2,3,4 de telle façon que les côtés du carré relient le sommet 1 au
sommet 2, le sommet 2 au sommet 3, le sommet 3 au sommet 4 et le sommet 4 au sommet 1.
Un mobile se déplace aléatoirement sur les sommets de ce carré selon le protocole suivant :
Au départ, c'est-à-dire à l'instant 0, le mobile est sur le sommet 1.
Lorsque le mobile est à un instant donné sur un sommet, il se déplace à l'instant suivant sur l'un quelconque
des trois autres sommets, et ceci de façon équiprobable.
Pour tout n de N, pour tout i ∈ J1, 4K, on note An (i) l'événement "le mobile est sur le sommet i à l'instant n".
On a donc P(A0 (1)) = 1.
1. Donner les probabilités des événements A1 (i) pour i ∈ J1, 4K. On admet pour la suite que :
1 2
P(A2 (1)) = , P(A2 (2)) = P(A2 (3)) = P(A2 (4)) = .
3 9
2. Pour tout entier n supérieur ou égal à 2, et pour tout i ∈ J1, 4K, justier que P(An (i)) ̸= 0.
3. (a) Utiliser la formule des probabilités totales pour établir que, pour tout entier n supérieur ou égal à 2,
on a:
1
∀n ∈ N, P(An+1 (1)) = (P(An (2)) + P(An (3)) + P(An (4))) .
3
4. (a) En procédant de la même façon qu'à la question précédente, montrer que l'on a:
1
∀n ∈ N, P(An+1 (2)) = (P(An (1)) + P(An (3)) + P(An (4))) .
3
2
5. On admet que, pour tout entier naturel n, on a :
1 1 1 1
P(An+1 (3)) = − P(An (3)) + et P(An+1 (4)) = − P(An (4)) + .
3 3 3 3
En déduire sans calcul que :
n
1 1 1
∀n ∈ N, P(An (3)) = P(An (4)) = − − .
4 4 3
∀n ∈ N, Un+1 = Un A.
3
Partie 1 : Généralités sur les graphes
4
(b) A l'aide de la question précédente, écrire une fonction Python d'entête def ListeTriangles(L):
prenant en entrée une liste L des adjacences de G , et renvoyant en sortie la liste des triangles de G .
Par exemple, la fonction devra renvoyer (à l'ordre près des triangles)
Partie 2 : Le théorème 1
Le but de cette partie est de démontrer le théorème 1. Pour cela, on pose pour tout n ∈ N∗ :
n2
H(n) : "Tout graphe G d'ordre n sans triangles admet au plus ⌊ ⌋ arêtes"
4
et on va démontrer "∀n ∈ N∗ , H(n)" par récurrence forte.
Pour tout graphe G , on notera a(G) le nombre d'arêtes de G .
8. Démontrer H(3).
9. Soit n ≥ 4. On suppose, pour l'hérédité traitée dans ces sous questions, que H(k) est vraie pour tout
k ∈ J1, n − 1K et on cherche à démontrer H(n). On considère donc un graphe G d'ordre n sans triangles,
n2
et on veut démontrer que a(G) ≤ ⌊ ⌋. Pour tout sommet s de G , on notera d(s) le degré de s.
4
(a) Que dire si G n'a aucune arête?
(b) On suppose à partir de maintenant que G a au moins une arête, et soit {u, v} une arête de G . Les
sommets u et v peuvent-ils être adjacent à un même sommet?
(d) Soit G ′ le graphe obtenu à partir de G en supprimant les sommets u et v ainsi que toutes les arêtes
qui leurs sont reliés. En déduire que a(G) ≤ a(G ′ ) + n − 1.
(n − 2)2
(e) Montrer que a(G ′ ) ≤ ⌊ ⌋.
4
n2
(f ) En déduire a(G) ≤ ⌊ ⌋ et conclure la démonstration.
4
On dit qu'un graphe G = (S, A) est bipartis s'il existe deux parties G et D de S telles que:
G∩D =∅
G∪D =S
5
11. Montrer qu'un graphe bipartis est sans triangle.
12. Soit n ∈ N∗ . On pose Sn = J1, 2nK, Gn = J1, nK, Dn = Jn + 1, 2nK, et An = {{i, j}, i ∈ Gn , j ∈ Dn }. On
pose enn Kn,n = (Sn , An ).
(a) Représenter K4,4 .
(b) Écrire une fonction Python d'entête def K(n): prenant en entrée un entier n et renvoyant en sortie
une liste des adjacences de Kn,n .
(c) Soit n ∈ N. Quel est le nombre d'arêtes de Kn,n ?
n2
(d) Que dire sur la borne ⌊ ⌋ donnée par le théorème 1?
4
Fin du sujet