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INSPEI MATHEMATIQUES DUREE : 3H

Problème 1

Dans l’espace, on considère trois points non alignés A, B, C et G le barycentre des


points pondérés ( ) ( ) et ( ).

1) Quelle est la nature du quadrilatère ABGC ?


2) Détermine l’ensemble (S) des points M de l’espace tel que :
‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
3) Détermine l’ensemble (P) des points M de l’espace tel que :
‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

m
4) On considère le repère orthonormé ( ⃗ ) de l’espace, dans lequel les

co
points B et C ont pour triplets respectifs de coordonnées ( ) et
( ).

s.
a- Détermine les équations des ensembles (S) et (P).

ve
b- précise l’intersection des ensembles (S) et (P).

Problème 2
u
re
1) On considère la fonction f définie de IR vers IR par (x) = x + √
ep

a) Détermine l’ensemble de définition de la fonction f.


b) Etudie suivant les valeurs de x, le signe de f(x).
es

2) a) Etudie les variations de la fonction g définie de IR vers IR par


g(x) = | √ |
sl

b) Etudie les branches infinies de la courbe représentative (C) de la fonction g


e
ut

dans un repère orthonormé.


c) Construis (C).
.to

Problème 3
w

Un sac contient 2 jetons verts, 3 jetons blancs et 5 jetons rouges. On tire


w

successivement sans remise 4 jetons du sac. Les tirages sont supposés


w

équiprobables.

1) Calcule la probabilité de chacun des événements suivants :


A : « Il n’y a que deux jetons blancs parmi les jetons tirés »
B : « Il n’y a qu’un seul jeton rouge parmi les jetons tirés »
2) Les événements A et B sont-ils indépendants ?

FIN
CORRIGE-TYPE EPREUVE DE MATHEMATIQUES CONCOURS
D’ENTREE A L’INSPEI 2017

Problème 1

1) Nature du quadrilatère
et sont trois points non alignés et *( ) ( ) ( )+

*( ) ( ) ( )+ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ( )⃗⃗⃗⃗⃗

m
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

co
est un parallélogramme

s.
D’où le quadrilatère est un parallélogramme

ve
2) Déterminons l’ensemble (S) des points M de l’espace tel que :

‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖


u
re
Soit un point de l’espace
On a : et *( ) ( ) ( )+, alors,
ep

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


es

On a : , alors le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est indépendant du


sl

point . En prenant , on a :
e

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗


ut

(⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
.to

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , car ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

( ) ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖


w
w

‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
w

‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

D’où (S) est la sphère de centre et de rayon


3) Déterminons l’ensemble (P) des points M de l’espace tel que :
‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
Soit l’isobarycentre des points et , c’est-à-dire le centre de gravité du
triangle , puisque et sont trois points non alignés.

Ainsi, pour tout point de l’espace, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

Soit un point de l’espace


( ) ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

‖ ( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )‖ ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖


| |‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ | |‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

m
‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

co
‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖

s.
ve
D’où (P) est le plan médiateur du segment , -

( ), car ⃗); ( ) et ( )
4) est l’origine du repère (
u
re
a- Déterminons les équations des ensembles (S) et (P)
ep

- Coordonnées des points et F


Soient ( ) ( )
es

( )( ) ( )( ) ( )( )
sl

( )( ) ( )( ) ( )( )
*( ) ( ) ( )+ donc ;{
e

( )( ) ( )( ) ( )( )
ut

{
.to

est l’isobarycentre des points et donc ;{


w

{
w

D’où ( ) et . /
w

(S) est la sphère de centre et de rayon

⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) et ( ⃗ ) est un repère orthonormé.

Donc ‖⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ √ ; u.l.


Soit ( ) un point de l’espace
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) et ‖⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ √ ( )

( )
√ ( )

[√ ( ) ]
( )
D’où une équation de l’ensemble (S) est ( )

m
co
Autre méthode : (S) est la sphère de centre ( ) et de rayon u.l.
Donc l’équation de (S) est de la forme ( ) ( ) ( )

s.
( )

ve
D’où une équation de (S) est

(P) est le plan médiateur du segment , u - signifie que (P) passe par le milieu
re
ep

du segment , - et ⃗⃗⃗⃗⃗ ( ) est un vecteur normal à (P),puisse que


es

( ) ( ).
sl

Soit ( )
e
ut

milieu de , - donc ;{ ; d’où . /


.to

{
w
w

Soit ( ) un point de l’espace ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ( )


w

( ) ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗

. /
D’où une équation cartésienne de (P) est
b- Précisons l’intersection des ensembles (S) et (P)
Soient ( ) ( ) ( ) et ( ) un point de ( )
( )
( ) {
( )
( )
{

( )

m
{

co
. /

s.
. /

u ve
re
ep

D’où l’intersection des ensembles (S) et (P) est le cercle ( ) dont une équation
es

cartésienne dans le plan (P) est


sl

Problème 2
e
ut

1) a) Déterminons l’ensemble de définition de la fonction


.to

f définie de IR vers IR par (x) = x + √


* +
w

Posons
w
w

ou

- - , ,
D’où - - , ,
b) Etudions suivant les valeurs de , le signe de ( )
, , et √ , donc x + √ , ,

Posons x + √ , - -

√ √

{
( )

m
{

co
( )
Donc - - √

s.
f est continue sur ] ], car les fonctions et sont

ve
chacune continues sur ] ] comme étant des fonctions polynômes et

] ] [ [ u . Ainsi, f est continue sur ] ] et


re
ne s’y annule pas. Alors elle y garde un signe constant, celui de ( ) ;
ep

. D’où ( ) ] ]
es

Au total, (x) ] ] et f(x) [ [


e sl

2) a) Etudions les variations de la fonction g définie de IR vers IR par


ut

g(x) = | √ |
.to

Soit l’ensemble de définition de la fonction g

| √ |
{ { }
w
w

, - - , ,
w

(x) ] ] et f(x) , ,.

Donc - - , ,| √ |
D’où - - , ,
( ) | √ |
( )
On a : √ √

√ car et

Donc | √ | , car

D’où ( )

( ) | √ |

m
, car √

co
D’où ( )

- - √ et , , √ . Donc on

s.
( √ ) - -

ve
a : g(x) {
( √ ) , ,
- Continuité et dérivabilité en u et en
re
( ) ( )
ep

est définie en et en et { .
( ) ( )
es

Donc g est continue en et en .


( ) ( ) ( √ )
e sl

Posons √
ut

√ √
.to

{
( )
w

{
( )
w
w

{(
)

{
Lorsque
( √ )
Donc

( √ )

( )

( )

m
( )

co
( )
( )
( )

s.
( )( )
( )

ve
( )( )

u . /. /
re
. / ; on a : donc . /
ep

( ) ( )
Donc . /. / . D’où .
es

Par conséquent g n’est pas dérivable en .


sl

( ) ( ) ( √ )
e
ut

Posons √
.to

√ √

{
( )
w
w

2
w

Lorsque
( √ )
Donc

( √ )
( )

. /. /

( √ )
; . / . Donc .

m
( ) ( )

co
Ainsi, . Par conséquent, g n’est pas dérivable en .

Les fonctions et sont chacune dérivables sur chacun des

s.
intervalles - , et - , comme étant des polynômes et

ve
- , - , . De plus, la fonction √ est

dérivable sur , ,. Donc la fonction u √ est dérivable sur


re
chacun des intervalles - , et - , comme étant la somme de deux
ep

fonctions continues et dérivables. La fonction | | est dérivable sur IR,


donc sur chacun des intervalles - , et - ,. Donc la fonction
es

| √ | est dérivable sur chacun des intervalles - , et


sl

- , comme composée de deux fonctions dérivables. La fonction


e
ut

est dérivable sur - , et - , - , . Donc la


.to

fonction | √ | est dérivable sur chacun des intervalles


- , et - , comme composée de deux fonctions continues et
w

dérivables. D’où g est dérivables sur chacun des intervalles - , et


w

- ,.
w


- , g’(x)
( √ )



( √ )

( √ )
( √ )(√ )
g’(x) √


- , g’(x)



g’(x) √


( √ )√

m
g’(x)

co

D’où - , - , g’(x)

s.
- , - ,√ et .

ve
Donc g’(x) , - , - ,. Ainsi, g est strictement croissante
sur chacun des intervalles -
u - et , ,.
re
ep
es
e sl
ut

b) Etudions les branches infinies de la courbe représentative (C) de la fonction


.to

g dans un repère orthonormé


On a : ( )
w
w

( ) ( √ )
w

( √ )

( )( √ ) ( √ )
( √ )

( ). /0 . /1
( ) √ √

( ). √
/0 . √
/1
( )


. /.

/0 .

/1

( ) ( )√
( ). /0 . /1
√ √

( √ ). /0 . /1

m
√ √

co
( √ ) car

s.
Posons √

ve
Lorsque , , car √
au voisinage de

Donc . /0 . u /1
re
√ √
( )
ep

Ainsi,

D’où la courbe (C) admet une branche parabolique de direction celle de l’axe
es

des abscisses au voisinage de .


sl

On a : ( )
e

( ) ( √ )
ut
.to

√ ( √ )
. /[ √
]
w

√ ( √ )
( )[ ]
w


w

( √ )
( √ )[ ]

( √ ) car

Posons √
Lorsque
( √ )
Donc √
( )
Ainsi,

D’où la courbe (C) admet une branche parabolique de direction celle de l’axe
des abscisses au voisinage de .
c) Construction de (C)

m
co
s.
u ve
re
ep
es
e sl
ut
.to

Problème 3

Soit ( ) l’univers associé à cette expérience aléatoire


w
w

( ) ; ( ) ; ( ) ( )
w

1) Calculons la probabilité de chacun des événements suivants :


A : « Il n’y a que deux jetons blancs parmi les jetons tirés »
B : « Il n’y a qu’un seul jeton rouge parmi les jetons tirés »
Désignons par , v et r le tirage respectif d’un jeton blanc, d’un jeton vert et
d’un jeton rouge.
bbrr ; bbrv ; bbvv ainsi que leurs anagrammes sont les éventualités de
l’événement A. Donc

( ) ( ) ( )

( ) ; d’où ( )

rbbb ; rbbv ; rbvv ainsi que leurs anagrammes sont les éventualités de

m
l’événement B.

co
Donc ( ) ( ) ( )

s.
( ) ; d’où ( )

ve
2) Vérifions si les événements A et B sont indépendants
u
re
bbrv, ainsi que ses anagrammes sont les éventualités de l’événement
ep

Donc ( ) ( ) ; ( )
es

( ) ; ( )
sl

On a : ( ) ( ) ; ( ) ( )
e

( ) ( ) ( ). D’où les événements A et B ne sont pas


ut

Donc
.to

indépendants.
w
w
w

FIN

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