Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1) Notion de référentiel :
Attribuer un mouvement à un observateur est nécessaire pour étudier n’importe quel mouvement
en cinématique. La nature du mouvement est donc relative à l’observateur choisis. La première
étape obligatoire pour étudier le mouvement en cinématique c’est de choisir un observateur par
rapport auquel on étudie le mouvement. Cet observateur est présenté par un référentiel ou on
l’appelle aussi un solide de référence. On peut citer par exemple d’un bidon attaché par une corde
et qu’on le fait descendre du plafond d’un immeuble. On constate une différence entre le
mouvement étudié par un observateur fixe placé sur le toit de l’immeuble, et un autre observateur
qui est le chauffeur d’une voiture qui passe au-dessous du bidon.
2) Repère :
Pour pouvoir définir la position ou l’instant d’un objet en mouvement, il est nécessaire de définir
un repère d’espace ou un repère temps.
1) Repère espace : Un repère espace est défini par une origine O et trois axes de référence
orthonormés (orthogonaux et munis d’une unité de longueur qui le module du vecteur
unitaire de norme égale à un). L’étude du mouvement dans un plan nécessite 2 axes (Ox,
Oy) et dans l’espace 3 axes (Ox, Oy, Oz). À chacun de ces axes est associé un vecteur
unitaire respectivement ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 , et les vecteurs forment une base orthonormée figure
(1).
1
Cinématique du point
2) Repère de temps :
Le repère de temps est constitué d’une origine des temps fixée par l’observateur et d’une durée
unitaire fixant une chronologie. À chaque instant, on associe un nombre réel t appelé date qui
correspond à la durée écoulée depuis l’instant origine (figure 2).
2
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
Dans un repère cartésien orthonormé R( O, x, y, z) de bases (𝑢 𝑢𝑦 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 ) montré dans la figure
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑥 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 + 𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 + z ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 (1)
Remarques :
Dans le système de coordonnée polaires, le point M est repéré sur un plan par (𝛒 = 𝐎𝐌 =
̂ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖) et par 𝜃 = (𝐎𝐌
‖𝐎𝐌 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑥 . La base est formée par les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
, ⃗⃗⃗⃗ (𝑢𝜌 , ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 ) montrée sur la figure
(3).
3
Cinématique du point
En utilisant les notations indiquées sur la figure (3), nous pouvons écrire en utilisant le triangle
rectangle (OPM) :
𝑂𝑃 𝑥
cos(θ) = = ⇒ 𝑥 = ρ . cos(θ) (3)
𝑂𝑀 𝜌
𝑃𝑀 𝑦
sin(θ) = = ⇒ 𝑦 = ρ . sin(θ) (4)
𝑂𝑀 𝜌
sin(θ) 𝑦
tan(θ) = = (5)
cos(θ) 𝑥
OM = ρ = √𝑥 2 + 𝑦 2 (6)
𝑥
cos(θ) = (7)
√𝑥 2 +𝑦2
𝑦
sin(θ) = (8)
√𝑥 2 +𝑦 2
4
Cinématique du point
Pour passer d’une base d’un système de coordonnées vers un autre. En utilisant la figure (3) les
composantes des vecteurs∶ ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜌 , ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 dans la base cartésienne sont :
𝑢𝜌 = (cos(θ)). 𝑢
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝑥 + (sin(θ)). ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 (9)
𝑢𝜃 = (−sin(θ)). ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑥 + (cos(θ)). ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 (10)
𝑢𝑥 = (cos(θ)). ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝜌 − (sin(θ)). ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 (11)
𝑢𝑦 = (sin(θ)). ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝜌 + (cos(θ)). ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 (12)
Remarque
Le système de coordonnées cylindriques peut être utilisé pour repérer un point (M) dans
l’espace. Ce système est constitué du système des coordonnées polaires et un axe OZ sur lequel on
fait la projection du point M pour obtenir la coordonnée cartésienne z (appelée la cote).
La projection P du point M sur le plan (O, x, y) est repérée en coordonnées polaires (𝛒, 𝛉), et la
projection suivant (OZ) donne la cote z (figure (4)).
5
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) dans ce cas est donné par la relation suivante en utilisant la relation de
Le vecteur position (OM
Chasles:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = ⃗⃗⃗⃗⃗
OP + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
PM (13)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = ρ. ⃗⃗⃗⃗
uρ + z. ⃗⃗⃗⃗
uz (14)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ = √ρ2 + 𝑧 2
𝑂𝑀 = ‖𝑂𝑀 (15)
𝑂𝑀 = √x 2 + y 2 + 𝑧 2 (16)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M M OM −OM1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
Vm = 1 2 = 2 (17)
t2 −t1 ∆t
6
Cinématique du point
b) Vitesse instantanée
C’est la vitesse moyenne d’un point mobile entre deux instants trop proches. Si ∆t
représente l’écart de temps infinitésimal ente deux instants t1 et t2 alors la vitesse instantanée
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑡+∆𝑡)−𝑂𝑀
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑡)
⃗V(𝑡) = lim (18)
∆𝑡→0 ∆𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀´ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑂𝑀
𝑂𝑀´ − 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (19)
Ce qui donne :
7
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗V(𝑡) = 𝑑𝑂𝑀 (20)
𝑑𝑡
On remarque sur la figure (6) que lorsque M´ tend vers M, la corde MM´ tend vers la tangente à la
trajectoire au point M donc ⃗V(𝑡)est tangent au trajectoire du point M (figure (6)).
⃗ (𝑡) en coordonnées
A partir des expressions (1) et (20) on obtient l’expression de V
cartésiennes :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗V(t) = dOM = d(x ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗y + z ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
ux +y u uz )
(21)
dt dt
Ce qui donne :
⃗⃗⃗⃗⃗y )
d(y u
⃗V(t) = d(x ⃗⃗⃗⃗⃗
ux )
+ +
d(z ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
uz )
(22)
dt dt dt
8
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗𝑥 , ⃗⃗⃗⃗
Si la base (𝑢 𝑢𝑦 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 ,) du repère cartésien est fixe, seules les coordonnée x(t), y(t), z(t) dépendent
du temps, l’expression (22) devient :
⃗V(𝑡) = 𝑑𝑥 𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑥 +
𝑑𝑦 dz
𝑢𝑦 + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝑧 (23)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
̇ dx 𝑑 2x
Par convention, on note Ẋ = et par 𝑋̈ = pour alléger les écritures. L’expression (23)
dt d𝑡 2
devient :
⃗ (𝑡) = ẋ ⃗⃗⃗⃗
V 𝑢𝑥 + ẏ ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 + ż ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 (24)
⃗ (𝑡)‖ = V = √ẋ 2 + ẏ 2 + ż 2
‖V (26)
⃗⃗⃗⃗𝜌 , ⃗⃗⃗⃗
En système de coordonnées polaires, la base (𝑢 𝑢𝜃 ) tourne sur le plan (O, x ,y) et sont
donc en fonction du temps. A partir des expressions (2) et (22) on obtient l’expression suivante de
⃗V(𝑡) ∶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗V(t) = dOM = d(ρ.u⃗⃗⃗⃗⃗ρ) (27)
dt dt
Ce qui donne
d⃗⃗⃗
⃗V(t) = dρ ⃗⃗⃗⃗ u
uρ + ρ. ρ (28)
dt dt
df df dy
= (29)
dx dy dx
9
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗⃗𝜌
𝑑𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗𝜌 𝑑𝜃
𝑑𝑢 ̇⃗⃗⃗⃗⃗𝜌
𝑑𝑢
= = 𝜃̇ (30)
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡 𝑑𝜃
La quantité 𝜃̇ donne la vitesse angulaire qui est exprimée en radian par seconde.
D’après les relations (9) et (10) ⃗⃗⃗⃗ 𝑢𝜃 dépendent de θ donc on peut les dériver par rapport
𝑢𝜌 et ⃗⃗⃗⃗
à θ . On aura donc :
⃗⃗⃗⃗⃗𝜌
𝑑𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 +(sin(θ)).𝑢
𝑑((cos(θ)).𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑦 )
= (30)
𝑑𝜃 𝑑𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗𝜌
𝑑𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗𝑥 )
𝑑(cos(θ).𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑(sin(θ).𝑢 𝑦)
= + (31)
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃
Puisque la base est indépendante de θ on dérive seulement les composantes. On aura donc :
⃗⃗⃗⃗⃗𝜌
𝑑𝑢 𝑑(cos(θ)) 𝑑(sin(θ))
= 𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑥 + 𝑢
⃗⃗⃗⃗𝑦 (32)
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗ρ
du
= −sin(θ) ⃗⃗⃗⃗
ux + cos(θ) ⃗⃗⃗⃗
uy (33)
dθ
⃗⃗⃗⃗⃗ρ
du
= ⃗⃗⃗⃗
uθ (34)
dθ
⃗⃗⃗⃗⃗ρ
du
= θ̇. 𝑢
⃗⃗⃗⃗𝜃 (35)
dt
De même on obtient :
⃗⃗⃗⃗⃗θ
du ⃗⃗⃗⃗⃗x +(cos(θ)).u
d((−sin(θ)).u ⃗⃗⃗⃗⃗y )
= (36)
dθ dθ
⃗⃗⃗⃗⃗θ
du
= −cos(θ) u
⃗⃗⃗⃗x − sin(θ) ⃗⃗⃗⃗
uy = −u
⃗⃗⃗⃗ρ (37)
dθ
10
Cinématique du point
Ce qui donne :
⃗⃗⃗⃗⃗θ
du
= −θ̇. ⃗⃗⃗⃗
uρ (38)
dt
⃗⃗⃗⃗⃗ρ
du
En retournant à l’expression (28) et en remplaçant par ⃗⃗⃗⃗
uθ on trouve :
dθ
𝑢𝜌 + 𝜌. 𝜃.̇ ⃗⃗⃗⃗
⃗V(𝑡) = 𝜌.̇ ⃗⃗⃗⃗ uθ (39)
⃗V(𝑉𝜌 = 𝜌̇ , 𝑉𝜃 = 𝜌. 𝜃̇ ) (40)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗V(𝑡) = 𝑑𝑂𝑀 = 𝑑(ρ.u⃗⃗⃗⃗⃗ρ+z.u⃗⃗⃗⃗z) (42)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑(ρ.u ρ) ⃗⃗⃗⃗z )
d(z.u
⃗ (𝑡) =
V + (43)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑ρ ⃗⃗⃗⃗⃗ρ
𝑑u dz
⃗ (𝑡) =
V uρ + ρ
⃗⃗⃗⃗ + uz
⃗⃗⃗⃗ (44)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑢𝜌 + 𝜌. 𝜃.̇ ⃗⃗⃗⃗
⃗ (𝑡) = 𝜌.̇ ⃗⃗⃗⃗
V uθ + 𝑧.̇ ⃗⃗⃗⃗
uz (45)
⃗ (𝑡)
La valeur V de la vitesse correspond à la norme du vecteur V
11
Cinématique du point
5) Vecteur accélération
Le vecteur accélération permet d’évaluer la variation du vecteur vitesse durant un
intervalle de temps.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑉(𝑡) 𝑑2 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ =
γ = (47)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑(𝑉(𝑡) 𝑑(ẋ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 +ẏ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 +ż ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 ) 𝑑ẋ 𝑑ẏ 𝑑ż
⃗ =
γ = = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑥 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 (48)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗ = 𝑥̈ ⃗⃗⃗⃗⃗
γ 𝑢𝑥 +𝑦̈ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑦 + 𝑧̈ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 (49)
12
Cinématique du point
d(ρ.̇⃗⃗⃗⃗⃗
uρ ) ⃗⃗⃗⃗⃗𝜌 )
𝑑(𝑢
= 𝜌̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜌 + 𝜌̇ (53)
dt 𝑑𝑡
d(ρ.̇⃗⃗⃗⃗⃗
uρ )
𝑢𝜌 + 𝜌̇ 𝜃̇ . ⃗⃗⃗⃗
= 𝜌̈ ⃗⃗⃗⃗ uθ (54)
dt
𝑑(𝜌.𝜃.̇⃗⃗⃗⃗⃗
uθ ) ⃗⃗⃗⃗⃗θ )
𝑑(u
= 𝜌̇ . 𝜃.̇ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 + 𝜌𝜃.̈ ⃗⃗⃗⃗
uθ + 𝜌. 𝜃.̇ (55)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑(𝜌.𝜃.̇⃗⃗⃗⃗⃗
uθ )
= 𝜌̇ . 𝜃.̇ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜃 + 𝜌𝜃.̈ ⃗⃗⃗⃗
uθ − 𝜌. 𝜃̇ 2 . ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜌 (56)
𝑑𝑡
𝑑(𝜌.𝜃.̇⃗⃗⃗⃗⃗
uθ )
= (𝜌̇ 𝜃̇ + 𝜌𝜃̈ )u
⃗⃗⃗⃗θ − 𝜌. 𝜃̇ 2 . ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜌 (57)
𝑑𝑡
L’expression finale de γ
⃗ est l’expression suivante :
⃗ = (𝜌̈⃗⃗⃗⃗
γ 𝑢𝜌 + 𝜌̇ 𝜃̇ . ⃗⃗⃗⃗
uθ ) + ((𝜌̇ 𝜃̇ + 𝜌𝜃̈ )u
⃗⃗⃗⃗θ − 𝜌. 𝜃̇ 2 . ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝜌 ) (58)
𝑢𝜌 − 𝜌. 𝜃̇ 2 . ⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝜌̈ ⃗⃗⃗⃗
γ 𝑢𝜌 + 2𝜌̇ 𝜃̇ . ⃗⃗⃗⃗
uθ + 𝜌𝜃̈ ⃗⃗⃗⃗
uθ (59)
⃗ = (𝜌̈ − 𝜌. 𝜃̇ 2 )𝑢
γ ⃗⃗⃗⃗𝜌 + (2𝜌̇ 𝜃̇ + 𝜌𝜃̈ )u
⃗⃗⃗⃗θ (60)
⃗ = 𝛾𝜌 ⃗⃗⃗⃗
γ 𝑢𝜌 + 𝛾𝜃 ⃗⃗⃗⃗
uθ (61)
13
Cinématique du point
⃗ = (𝜌̈ − 𝜌. 𝜃̇ 2 )𝑢
γ ⃗⃗⃗⃗𝜌 + (2𝜌̇ 𝜃̇ + 𝜌𝜃̈ )u
⃗⃗⃗⃗θ + 𝑧̈ ⃗⃗⃗⃗
uz (62)
On définit aussi pour ce système un cercle osculateur tangent au point M qui est un cercle
tangent localement au trajectoire au point M (cercle de centre C de la figure (7)), donc ⃗⃗⃗
𝑒𝑡 est tangent
au cercle osculateur, et ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑛 est dirigé vers le centre C du cercle osculateur.
14
Cinématique du point
Lorsqu’on fait varier la position du point M d’une façon élémentaire sur sa trajectoire, labscisse
curviligne passe de s à s+ds entre deux instants t et t + dt avec ds et dt sont des valeurs
infinitésimales (figure (8)).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dOM MM ′ = ds. ⃗⃗⃗
𝑒𝑡 (64)
On aura donc :
⃗V(t) = ds 𝑒⃗ 𝑡 = 𝑠̇ 𝑒⃗ 𝑡 (65)
dt
15
Cinématique du point
⃗‖
Donc : 𝑠̇ = ‖𝑉 (66)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dOM
et =
⃗⃗⃗ (67)
ds
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑉(𝑡) 𝑑(𝑠̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑡 ) d ⃗⃗⃗
et
⃗ =
γ = = 𝑠 ̈ ⃗⃗⃗
𝑒𝑡 + ṡ (68)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 dt
⃗⃗⃗t
de
= 𝛼̇ ⃗⃗⃗⃗
en (69)
dt
16
Cinématique du point
ds = CM dα = R dα (70)
d𝛼 1 ds 1
= 𝛼̇ = = ṡ (71)
dt R dt R
2
d ⃗⃗⃗
et 1 𝑠̇ 2 ⃗‖
‖𝑉
ṡ = ṡ 𝛼̇ ⃗⃗⃗⃗
en = ṡ ṡ e
⃗⃗⃗⃗ = en =
⃗⃗⃗⃗ en
⃗⃗⃗⃗ (72)
dt R n 𝑅 R
2
⃗‖
‖𝑉
⃗ = 𝑠 ̈ ⃗⃗⃗
γ 𝑒𝑡 + en
⃗⃗⃗⃗ (73)
R
⃗ = 𝛾𝑡 ⃗⃗⃗
γ 𝑒𝑡 + 𝛾𝑛 ⃗⃗⃗⃗
en (74)
⃗‖
d‖𝑉
Le premier terme (𝛾𝑡 = 𝑠 ̈ = ) correspond à la composante tangentielle de
dt
2
⃗‖
‖𝑉
l’accélération, le second terme (𝛾𝑛 = ) correspond à la composante normale centripète de
R
l’accélération. R c’est le rayon de courbure.
Remarque :
⃗⃗ = θ̇. ⃗⃗⃗⃗
On définit aussi le vecteur vitesse angulaire ω 𝑢𝑧 et le vecteur accélération angulaire
⃗⃗⃗
𝑑ω
= θ̈. ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑧 pour un point M se déplaçant sur le plan (O, x, y) (figure (10)).
𝑑𝑡
17
Cinématique du point
dθ̇2
Le mouvement est accéléré si |𝜃̇| est croissant avec le temps, c’est-à-dire ( > 0) ce
dt
dθ ̇
qui donne 2. θ̇ > 0 c’est-à-dire θ̇θ̈ > 0, et dans le cas où ( θ̇θ̈ < 0 ) le mouvement est
dt
décéléré.
7) Exemples de mouvement
a) Définitions :
Equations horaires du mouvement :
Ce sont les fonctions horaires {x(t), y(t), z(t)} ou {ρ(t), θ(t), z(t)}
Exemples :
1
1) En cartésienne : x(t) = v0 .t, y(t)= a0 t2, z(t) = 0.
2
2) En cylindriques : ρ(t) = R, θ(t)= ω t, z(t) = 0.
Equation de la trajectoire :
C’est une expression qui relie entre les différentes coordonnées sans le paramètre temps.
Cette expression est obtenue à partir des coordonnées ou les équations horaires du
mouvement en éliminant le paramètre temps.
Exemples :
x
1) Dans l’exemple n°1 z(t) = 0 donc le mouvement est sur le plan (O, x, y), t = v en
0
1 x 𝛾0 𝑥 2
remplaçant dans l’expression de y(t) on obtient, y= γ0 ( ) 2 =
2 v0 2 𝑣0 2
(mouvement parabolique dans le plan (z=0).
2) Dans l’exemple n°2 z(t) = 0 donc le mouvement est sur le plan (O, x, y), ρ(t) = R =
cste ce qui correspond en coordonnées polaires à l’équation d’un cercle de centre O
et de rayon R.
18
Cinématique du point
Equation différentielle :
C’est une équation qui relie entre une fonction et ses dérivées.
̇ 𝑐𝑠𝑡𝑒.
Exemple : 𝑎𝑥̈ + 𝑏𝑥 + 𝑐̇ = 0, 𝜃̇ = 𝜔 =
b) Mouvement rectiligne
1) Mouvement rectiligne uniforme
Le mouvement d’un point M est rectiligne uniforme si le point M se déplace avec
un vecteur vitesse constant.
Donc on a :
⃗ = 𝑐𝑠𝑡𝑒
Mouvement rectiligne uniforme ⇔ 𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
19
Cinématique du point
𝛾 = ⃗⃗⃗
𝛾0 = 𝑥̈ 𝑢
⃗ 𝑥 = 𝐶𝑢
⃗ 𝑥 ⟹ 𝑥̈ = 𝐶 = 𝛾0 ⟹ 𝑥̇ = 𝑉 = ∫ 𝐶 𝑑𝑡
⟹ 𝑥̇ = 𝑉 = 𝐶𝑡 + 𝑉0
⟹ 𝑥 = ∫(𝐶𝑡 + 𝑉0 ) 𝑑𝑡
1
⟹ 𝑥 = 2 𝐶𝑡 2 +𝑉0 𝑡 + 𝑥0
1
⟹ 𝑥 = 2 𝛾0 𝑡 2 +𝑉0 𝑡 + 𝑥0 (76)
Remarques :
Pour que le mouvement rectiligne uniformément varié soit accéléré il faut que
dV2
la norme du vecteur vitesse soit croissante, c’est-à-dire ( > 0 ). Ce qui
dt
𝑑𝑉
donne 2 𝑉 > 0 donc : ẋ ẍ > 0 (77)
dt
20
Cinématique du point
V 2 − V02 = 2 𝛾0 (𝑥 − 𝑥0 ) (79)
21
Cinématique du point
dx
𝑥 = 𝑋𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) ⟹ 𝑥̇ = 𝑣 = dt = −𝑋𝑚 𝜔 sin (𝜔𝑡 + 𝜑)
dV
γ= = −𝑋𝑚 𝜔2 cos (𝜔𝑡 + 𝜑) ⟹ γ = 𝑥̈ = −𝜔2 𝑥
dt
c) Mouvements circulaires
La trajectoire du point est un cercle de centre O et de rayon R. On peut choisir un repère
cartésien avec origine O qui coïncide avec le centre de rotation O, et un axe de rotation (Oz)
perpendiculaire au plan de rotation.
Le système de coordonnées polaires est bien adapté pour étudier ce type de mouvement.
Dans ce cas les équations horaires du mouvement sont les suivantes :
ρ = R = cste et θ=θ(t) qui définit le type du mouvement. On a alors :
Mouvement circulaire uniforme si θ=ω0t+ θ0 avec θ̇= ω0=cste.
Mouvement circulaire uniformément varié si θ̈ = θ̈0 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 ⟹ 𝜃̇ = θ̈0 𝑡 + 𝜃̇0
1
⟹ 𝜃(𝑡) = θ̈ 𝑡 2 + 𝜃̇0 𝑡 + 𝜃0
2 0
Mouvement circulaire sinusoïdal si θ(t) = 𝜃𝑚 cos(Ω𝑡 + 𝜑)
1) Mouvement circulaire quelconque
La figure (13) présente les bases du système polaire et cartésien utilisées pour étudier le
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ peut s’écrire de deux
mouvement circulaire d’un point M. Le vecteur position OM
manières :
22
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗V(t) = dOM = d(Ru⃗⃗⃗⃗⃗ρ) = R du⃗⃗⃗⃗⃗ρ (85)
dt dt dt
⃗V(t) = Rθ̇⃗⃗⃗⃗
uθ = R. ω(t). ⃗⃗⃗⃗
uθ (86)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑉(𝑡) ⃗⃗⃗⃗⃗θ )
𝑑(R.ω(t).u 𝑑ω(t) ⃗⃗⃗⃗⃗θ
𝑑u
⃗ =
γ = =R uθ + Rω(t)
⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
uθ + Rω(t)(−θ̇⃗⃗⃗⃗
= R𝜔̇ ⃗⃗⃗⃗ uρ )
⃗ = −Rω2 (t)u
γ ⃗⃗⃗⃗ρ + R𝜔̇ ⃗⃗⃗⃗
uθ (87)
23
Cinématique du point
Pour définir les composantes tangentielle et normale de l’accélération dans la base de frenet,
et en faisant la correspondance entre la base du système polaire (figure (13)) et la base du
system de Grenet (avec la base (figure (9)) on trouve facilement :
uρ = − ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ en (88)
uθ = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ et (89)
L’expression de la vitesse (86) devient dans la base de Frenet :
⃗ (t) = ‖V
V ⃗ ‖ ⃗⃗⃗
et = V ⃗⃗⃗
et = R. ω ⃗⃗⃗
et ⟹ V = R.ω (90)
dθ
= θ̇ = 𝜔 = cste (94)
dt
Ce qui donne :
θ = 𝜔 0 t + θ0 (95)
Avec 𝜃0 l’angle à t - 0
24
Cinématique du point
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗V(t) = dOM = d(Ru⃗⃗⃗⃗⃗ρ) = R du⃗⃗⃗⃗⃗ρ = Rθ̇ ⃗⃗uθ ⃗⃗θ
= R. 𝜔0 . u (97)
dt dt dt
Figure 14 : Vecteurs vitesse et accélération dans le cas d’un mouvement circulaire uniforme
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑉(𝑡) ⃗⃗⃗⃗⃗θ )
𝑑(R.𝜔0 .u ⃗⃗⃗⃗⃗θ
𝑑u
⃗ =
γ = = R. 𝜔0 =− R. 𝜔0 2 ⃗⃗⃗⃗
uρ (98)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
dv 𝑑(R.𝜔0 )
γ𝑡 =
⃗⃗⃗ et =
⃗⃗⃗ ⃗
et = 0
⃗⃗⃗ (99)
dt 𝑑𝑡
Donc on a :
V2
⃗ = ⃗⃗⃗
γ 𝛾𝑛 = en = R. 𝜔0 2 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ en = − R. 𝜔0 2 ⃗⃗⃗⃗
uρ (100)
R
25
Cinématique du point
d) Mouvements hélicoïdal
Un mouvement est hélicoïdal suivant l’axe (oz) est un mouvement dans l’espace et qui
est la combinaison entre un mouvent circulaire suivant le plan (o, x, y) et un mouvement
rectiligne uniforme suivant l’axe (oz) (figure (15))
Les équations horaires du mouvement hélicoïdal suivant les axes du référentiel cartésien
sont :
x(t) = R.cos(ωt) ; y(t) = R.sin(ωt) ; z(t) = V0.t
Les composantes des vecteurs vitesse et accélération sont les suivantes :
−R. ω. sin(ωt)
⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑀 = | R. ω. cos(ωt) (101)
𝑅
V0
26
Cinématique du point
−R. ω2 . cos(ωt)
𝛾𝑀 = | −R. ω2 . sin(ωt)
⃗⃗⃗⃗ (102)
𝑅
0
e) Mouvements parabolique
0 V0x
𝛾 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗𝑀 = |0 ⟹ 𝑉𝑀 = | 0 ⟹
𝑅 𝛾0 𝑅 γ0 t + V0z
x = V0x t
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = |
⟹ 𝑂𝑀 y=0 (103)
1 2
z = 2 γ0 𝑡 + V0z 𝑡
27
Cinématique du point
Pour éliminer t dans l’équation horaire du mouvement z(t)on remplace t à partir de x(t)
x
c.à.d : t = . On trouve :
V0x
1 x x
z = γ0 ( )2 + V0z ( ) (104)
2 V0x V0x
1 x2
z = γ0 + tan(α)V0 (105)
2 cos(α)2 V0 2
Ce qui donne une allure parabolique présentée dans la figure (16).
Pour un projectile on a :
⃗⃗ = ⃗g = −g ⃗⃗⃗⃗⃗
γ uz ⟹ γ0 = −g (106)
2
a) Calcul de la portée : z = 0⟹ 𝑥 = 0 où x = d = V𝛾00 2 sin(𝛼) cos(𝛼) =
V0 2
= . sin(2 α) (107)
γ0
b) Calcul de la flèche h : on peut l’obtenir soit par exemple chercher z pour Vz=0 ou
trouver z pour x=d/2 on trouve :
V0 2
h= sin(𝛼)2 (108)
2.𝑔
28
Cinématique du point
29