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Soit (D) l’espace vectoriel représentant l’ensemble des vecteurs libres de (C). A tout couple 1 et 2 de (C),
⃗ de (D) par application :
nous associons un élément 𝐷
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷 𝜏1 𝜏2
Si on considère un point O fixé de l’espace (C) et une base 𝑒 de l’espace vectoriel (D), alors (O, 𝑒) constitue
le repère de temps.
⃗⃗⃗⃗
𝑂𝜏 = 𝑡. 𝑒
t est la date à l’instant
A deux points 1 et 2 de (C), on associe le scalaire d tel que :
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷 𝜏1 𝜏2 = 𝑑. 𝑒
Si t1 et t2 sont respectivement les dates des instants 1 et 2, la mesure d de la durée 𝐷
⃗ est :
𝑑 = 𝑡2 − 𝑡1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀1 𝑀2 = 𝑟
𝑟 est un vecteur déplacement ; il appartient à l’espace vectoriel (E) des vecteurs déplacements.
Soit un point O de l’espace affine réel (E) et une base (𝑒⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗⃗ 𝑒3 ) de l’espace vectoriel (E) :
𝑒2 , ⃗⃗⃗ (O, ⃗⃗⃗
𝑒1 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒2 ,
𝑒3 ) est un repère d’espace qu’on peut noté (R).
⃗⃗⃗
𝑟 = 𝑎 ⃗⃗⃗
𝑒1 + 𝑏⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒2 + 𝑐 ⃗⃗⃗
𝑒3
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Pr Issa DIAGNE FST / UCAD – Département de Physique – cours mécanique EPT/Thiès
Chapitre 1
I.3 REFERENTIELS
Le mouvement d’un objet ne s’étudie que par rapport à une référence ou un solide de référence dans lequel
l’observateur est fixe.
Un référentiel est constitué d’un repère d’espace et d’un repère de temps liés.
Exemples : Une personne assise dans un bus en mouvement est fixe par rapport au bus et constitue un
référentiel pour l’étude des objets en mouvement dans le bus.
- Le référentiel de Copernic a son origine au centre du système solaire et ses trois axes orientés vers trois
étoiles fixes par rapport au soleil et très éloignés. C’est un référentiel galiléen.
- Le référentiel héliocentrique a son origine au centre d’inertie du soleil et ses trois axes orientés parallèlement
aux axes du référentiel de Copernic; en approximation c’est un bon référentiel galiléen pour l’étude des
mouvements des planètes du système solaire.
- Le référentiel géocentrique qui a pour origine le centre de la terre et ses trois axes orientés parallèlement aux
axes du référentiel de Copernic ; en approximation c’est un bon référentiel galiléen pour l’étude du mouvement
de la lune ou des satellites terrestre.
- le référentiel terrestre constitué par tout observateur fixé à la surface de la terre auquel on associe un système
de trois axes fixes par rapport à la terre; pour des expériences de durées relativement courtes, c’est un bon
référentiel galiléen.
En somme, on appelle référentiel galiléen, tout référentiel en mouvement de translation par rapport au
référentiel de Copernic.
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Pr Issa DIAGNE FST / UCAD – Département de Physique – cours mécanique EPT/Thiès
Chapitre 1
Soit un mobile repéré par sa position M dans l’espace et O un point fixe de l’espace. A la date t10 le mobile
est en M1 et à la date t2 t1, le mobile est en M2 (différent de M1) alors le mobile est en mouvement (voir figure
1).
Le mouvement est relatif c’est-à-dire il dépend du référentiel d’étude.
Par exemple : Pour un passager assis dans un autocar, le conducteur est immobile (référentiel autocar) par
contre pour une personne sur le bord de la chaussée (référentiel terrestre), le conducteur se déplace.
- Les différentes positions relatives du mobile dans l’espace au cours du temps constitue la trajectoire.
Exemples de trajectoires :
Dans le référentiel considéré, la trajectoire peut être :
- rectiligne : la trajectoire est une droite, le rayon de courbure est infini.
- circulaire : la trajectoire est un cercle, elle est donc plane, le rayon de courbure est constant.
- curviligne : la trajectoire est une courbe.
- hélicoïdal : la trajectoire est une hélice.
𝑈𝑥 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 , ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧 et ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = x𝑈⃗⃗⃗⃗𝑥 + y𝑈
⃗⃗⃗⃗𝑦 + z ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧
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Chapitre 1
- Dans le cas du mouvement circulaire, on définit la base de Frenet qui est une
base locale (M, ⃗⃗⃗
𝑒𝑡 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑁 ).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑅 ⃗⃗⃗⃗
Le vecteur position est donnée par : 𝑂𝑀 𝑒𝑁
𝑒𝑡 est un vecteur tangent et ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒𝑁 , un vecteur normal à la trajectoire.
c) Repère polaire
La position d’un mobile dans un plan peut être repérée par un repère polaire (O, ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 , ⃗⃗⃗
𝑒 ). ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 et ⃗⃗⃗
𝑒 sont des
vecteurs mobiles autour de l’axe perpendiculaire au plan (O, x, y) et passant par O ;
on a :
𝑒𝑟 ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒 à tout instant et,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟 ⃗⃗⃗
𝑒𝑟
𝑒𝑟 = (𝑒⃗⃗⃗𝑟 . ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + (𝑒⃗⃗⃗𝑟 . ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑦 = 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 ). ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 + 𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦
𝑒 = (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑦 = −𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 ). ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 + 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦
d) Repère cylindrique
Le repère cylindrique est un repère à trois
dimensions; la base polaire est ainsi
compléter par le vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧 . Soit le
repère (O, ⃗⃗⃗ 𝑒 , ⃗⃗⃗⃗
𝑒 , ⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 ).
𝑂𝑀 = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒 + 𝑧 ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧
𝑒 = (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦
= 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + 𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦
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Chapitre 1
e) Repère sphérique
(O, ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 , ⃗⃗⃗
𝑒 , ⃗⃗⃗
𝑒 ) constitue le repère sphérique.
r : rayon ou module du vecteur position ;r
colatitude
azimuth
𝑒𝑟 = (𝑒⃗⃗⃗𝑟 . ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧 + (𝑒⃗⃗⃗𝑟 . ⃗⃗⃗ 𝑒 = 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑒 ). ⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 + 𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗
𝑒
𝑒 = (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧 + (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗ 𝑒 = −𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗⃗
𝑒 ). ⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 + 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗
𝑒
⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑒 = (𝑒
⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 ). ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + (𝑒⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑦 = −𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 ). ⃗⃗⃗⃗ 𝑈𝑥 + 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟 ⃗⃗⃗
Vecteur position : 𝑂𝑀 𝑒𝑟 .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
𝑣𝑀/𝑅 = = 𝑑𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 + ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
L’écriture précédente peut être condensée en écrivant ainsi la vitesse de la façon suivante :
𝑣𝑀/𝑅 = 𝑥̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + 𝑦̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 + 𝑧̇ ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧
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Chapitre 1
c) Vitesse en coordonnées polaire
Le repère polaire (O, ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 , ⃗⃗⃗
𝑒 ) est en mouvement par rapport au référentiel R(O, x, y, z, t). Les variables en
coordonnées polaires sont (r, ).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑟 𝑑𝑒⃗⃗⃗𝑟
𝑣𝑀/𝑅 = = 𝑒𝑟 + 𝑟
⃗⃗⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑒⃗⃗⃗𝑟 𝑑𝑒⃗⃗⃗𝑟 𝑑𝜃
= . = 𝜃̇⃗⃗⃗
𝑒
𝑑𝑡 𝑑 𝑑𝑡
𝑒𝑟 + 𝑟𝜃̇⃗⃗⃗
𝑣𝑀/𝑅 = 𝑟̇ ⃗⃗⃗ 𝑒
Dans le cas du mouvement circulaire, r=Rayon du cercle = cte soit 𝑟̇ = 0
On a :
𝑑𝑠
𝑣𝑀/𝑅 = 𝑟𝜃̇⃗⃗⃗
𝑒 = 𝑒
⃗⃗⃗
𝑑𝑡
Soit
𝑑𝑠
𝑟𝜃̇ = 𝑑𝑡 = 𝑣,
𝑒𝑟 = 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑈𝑧 + 𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗
𝑒
Soit
⃗⃗⃗⃗𝑟
𝑑𝑒 ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑒
= (−𝑠𝑖𝑛. ⃗⃗⃗⃗ 𝑒 ) + 𝑠𝑖𝑛. 𝑑𝜃 = 𝑒𝜃 + 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑒𝜑
𝑈𝑧 + 𝑐𝑜𝑠. ⃗⃗⃗
𝑑𝜃
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Chapitre 1
𝑑2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑑2 𝑥 𝑑2 𝑦 𝑑2 𝑧
𝑎𝑀/𝑅 = = 𝑑𝑡 2 ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 + ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2
L’écriture précédente peut être condensée en écrivant ainsi l’accélération de la façon suivante :
𝑎𝑀/𝑅 = 𝑥̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑥 + 𝑦̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑦 + 𝑧̈ ⃗⃗⃗⃗
𝑈𝑧
𝑑𝑒⃗⃗⃗⃗𝜃 𝑑𝑒⃗⃗⃗⃗𝜃 𝑑𝜃
= . = −𝜃̇⃗⃗⃗
𝑒𝑟
𝑑𝑡 𝑑 𝑑𝑡
𝑒𝑟 + 𝑟̇ 𝜃̇⃗⃗⃗
𝑎𝑀/𝑅 = 𝑟̈ ⃗⃗⃗ 𝑒 + 𝑟̇ 𝜃̇⃗⃗⃗
𝑒 + 𝑟𝜃̈⃗⃗⃗
𝑒 − 𝑟𝜃̇ 2 ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 = (𝑟̈ − 𝑟𝜃̇ 2 )𝑒⃗⃗⃗𝑟 + (2𝑟̇ 𝜃̇ + 𝑟𝜃̈)⃗⃗⃗
𝑒
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Chapitre 1
On a :
𝑣2
𝑎𝑀/𝑅 = −𝑟𝜃̇ 2 ⃗⃗⃗
𝑒𝑟 + 𝑟𝜃̈⃗⃗⃗
𝑒 = − 𝑒 + 𝑟𝜃̈⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒
𝑟 𝑟
avec
𝑑𝑠
𝑟𝜃̇ = 𝑑𝑡 = 𝑣 = 𝑟, avec = 𝜃̇ la vitesse angulaire de rotation.
𝑒𝑁 = −𝑒⃗⃗⃗𝑟
⃗⃗⃗⃗ et 𝑒𝑡 = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒
𝑣2
Dans le cas du mouvement circulaire uniforme : 𝑎𝑁= et 𝑎𝑡= 0.
𝑟
- ⃗⃗⃗ ⃗ 𝑥 , ⃗⃗⃗
𝑈′𝑥 = 𝑈 ⃗ 𝑦 et ⃗⃗⃗
𝑈′𝑦 = 𝑈 ⃗⃗⃗ 𝑥 , ⃗⃗⃗
⃗ 𝑧 , la base (𝑈′
𝑈′𝑧 = 𝑈 𝑈′𝑦 , ⃗⃗⃗
𝑈′𝑧 ) est fixe
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est le vecteur de translation.
dans R’ et dans R. Le vecteur 𝑂𝑂’
b) Mouvement de rotation
Nous dirons qu’un référentiel R’ est en rotation par rapport à un référentiel R si les axes du référentiel R’
tournent par rapport à ceux du référentiel R.
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Chapitre 1
Le point O’ origine du repère du référentiel R’ est immobile par rapport à R. Nous considérerons la rotation
autour d’un seul axe, cette rotation étant caractérisée par le vecteur vitesse angulaire de rotation du
référentiel R’ par rapport à R :
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 .
On peut ainsi choisir l’origine O’ confondu à O et le repère (O,x,y,z) de sorte que le vecteur vitesse
angulaire
⃗⃗⃗ 𝑅′/𝑅 soit parallèle à 𝑈
⃗ 𝑧.
⃗⃗⃗ 𝑅′/𝑅 = 𝑅′ /𝑅 . 𝑈
⃗𝑧
⃗ ′𝑧 = 𝑈
Considérons l’axe (O’z) confondu avec l’axe (Oz) et donc 𝑈 ⃗ 𝑧 fixe.
Exprimons dans R les dérivés des vecteurs unitaires constituant la base de R’.
⃗⃗⃗ 𝑥
𝑑𝑈′ ⃗⃗⃗ 𝑥 𝑑𝜃
𝑑𝑈′
/𝑅 = . = 𝜃̇⃗⃗⃗
𝑈′𝑦 = 𝑅′ /𝑅 . ⃗⃗⃗
𝑈′𝑧 ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗
𝑈′𝑥 = 𝑈′𝑥
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡
⃗⃗⃗ 𝑦
𝑑𝑈′ ⃗⃗⃗ 𝑦 𝑑𝜃
𝑑𝑈′
/𝑅 = . = −𝜃̇⃗⃗⃗
𝑈′𝑥 = 𝑅′ /𝑅 . ⃗⃗⃗
𝑈′𝑧 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗
𝑈′𝑦 = 𝑈′𝑦
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗ 𝑧
𝑑𝑈′
⃗ ′𝑧 = 𝑈
/𝑅 = 0 car on a choisi 𝑈 ⃗ 𝑧 = 𝑐𝑡𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡
Il est important de préciser à chaque fois si la dérivation est effectuée dans R ou dans R’.
c) Mouvement quelconque
Un mouvement quelconque peut être considéré comme une combinaison d’un mouvement de translation
et de rotation.
Exemple : Une roue, de centre O’ et de rayon extérieur a,
se déplace sur une trajectoire rectiligne. Un point de la
périphérie extérieur est repéré par M. R(O,x,y,z,t) est un
référentiel fixe terrestre, R’(O’,x’,y’,z’,t) (lié à la roue)
est en translation par rapport au référentiel R et
R’’(M,x’’,y’’,z’’,t) (lié à un point de la périphérie) est en
rotation par rapport au référentiel R’.
⃗ 𝑧 = ⃗⃗⃗
On a ; 𝑈 𝑈′𝑧 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈′′𝑧 = 𝑐𝑡𝑒
⃗⃗ 𝑅′′/𝑅′ = 𝑅′′ /𝑅′ . 𝑈
⃗ ′𝑧 = 𝑅′′ /𝑅′ . 𝑈
⃗ ′′𝑧 = 𝑅′′ /𝑅′ . 𝑈
⃗𝑧
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 = ⃗0 ; le référentiel R’ est en translation par rapport au référentiel R.
On obtient finalement :
⃗⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
* 𝑣𝑀/𝑅 = 𝑣𝑂′/𝑅 + 𝑣𝑀/𝑅′ + 𝑂′𝑀
𝑑𝐴 𝑑𝐴
De manière générale, on applique la relation: /𝑅 = /𝑅′ +
⃗⃗⃗ 𝑅′/𝑅 𝐴
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Soit
𝑑𝑣𝑀/𝑅′ 𝑑
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀
𝑎𝑀/𝑅 = 𝑎𝑂′ / + /𝑅′ +
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 𝑣𝑀/𝑅′ + /𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂′𝑀/𝑅 + ⃗⃗ 𝑅′/𝑅 /
𝑅 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Avec
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗ 𝑅′/𝑅 [𝑑𝑂′𝑀 /𝑅′ +
/𝑅 = ⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂′𝑀]
𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀
Et /𝑅′ = 𝑣𝑀/𝑅′
𝑑𝑡
En définitif
𝑑𝑣𝑀/𝑅′ 𝑑
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀
𝑎𝑀/𝑅 = 𝑎𝑂′ / + /𝑅′ +
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 𝑣𝑀/𝑅′ + /𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂′𝑀/𝑅 + ⃗⃗ 𝑅′/𝑅 [ ⃗⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
/ + 𝑂′𝑀]
𝑅 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅′
= 𝑎 𝑒 + 𝑎𝑟 + 𝑎 𝑐
𝑑 ⃗
⃗ 𝑅′/𝑅
𝑎𝑒 = 𝑎𝑂 ′ / + /𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂′𝑀 + ⃗⃗ 𝑅′/𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 (⃗ 𝑂′𝑀) accélération d’entrainement
𝑅 𝑑𝑡
⃗ 𝑀/𝑅′
𝑑𝑣
𝑎𝑟 = /𝑅′ accélération relative
𝑑𝑡
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𝑎𝑐 = 2. ⃗
⃗⃗ 𝑅′/𝑅 𝑣𝑀/𝑅′ accélération de Coriolis ou accélération complémentaire
𝑥 = 𝑥𝑚 . cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
Le terme (t + ) est appelé phase à l’instant t avec la phase à l’origine des dates (t = 0). Le terme Xm
correspond à l’amplitude du mouvement, x variant sinusoïdalement de −Xm à Xm comme le montre la figure.
La vitesse a pour expression :
𝑣 = 𝑥̇ = −𝜔. 𝑥𝑚 . sin(𝜔𝑡 + 𝜑)
L’accélération du mobile est :
𝑎 = 𝑥̈ = −𝜔2 . 𝑥𝑚 . cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
L’équation différentielle du mouvement est donc :
𝑥̈ + 2 x = 0
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Chapitre 1
Cette équation correspond à l’équation différentielle du second ordre d’un oscillateur harmonique.
Pour la position : 𝑂𝑀 = . 𝑢
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ 𝜌 = 𝑅. 𝑢
⃗𝜌
𝑑𝜌 ⃗𝜌
𝑑𝑢
⃗ 𝜌 . 𝑑𝑡 + .
La vitesse du mobile : 𝑣 = 𝑢 ; =R =cte soit 𝑣 = 𝑅 ̇ . 𝑢
⃗
𝑑𝑡
2
L’accélération du mobile : 𝑎 = −𝑅 ̇ ⃗⃗⃗𝑢𝜌
𝑥 = 𝑅. cos(𝜔𝑡) ; 𝑦 = 𝑅. sin(𝜔𝑡) ; 𝑧 = 𝑣0 . 𝑡
Dans la base cartésienne, le vecteur vitesse et le vecteur accélération ont pour composantes :
−𝑅𝜔. sin(𝜔𝑡) −𝑅𝜔2 . cos(𝜔𝑡)
𝑣𝑀/𝑅 { 𝑅𝜔. cos(𝜔𝑡) 𝑎𝑀/𝑅 { 𝑅𝜔2 . sin(𝜔𝑡)
𝑣0 0
b) Le mouvement elliptique :
b-1) Caractéristiques
La trajectoire est une ellipse d’équation cartésien dans le plan (Oxy):
𝑥2 𝑦2
+ =1
𝑎2 𝑏2
F et F’ étant les deux foyers de l’ellipse et le milieu de FF’ (voir figure), on pose :
• A = P = a, le demi-grand axe ;
• H = b, le demi-petit axe;
• F = F’ = c.
La position d’un point M de la trajectoire vérifie toujours la relation :
FM + F’M = cste
Il est facile de voir que lorsque M est en P ou en A, la distance FM + F’M est égale à :
FA + F’A = FA + FP = 2a = FM + F’M
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Chapitre 1
𝐹𝑀
= 𝑒 = 𝑐𝑡𝑒
𝐻𝑀
- Equation polaire d’une conique
𝐹𝑀
= 𝑒 𝐹𝑀 = 𝑒. 𝐻𝑀 = 𝑒 (𝐹 + 𝐹𝑀𝑐𝑜𝑠)
𝐻𝑀
or 𝐹𝑀 = 𝑟 et 𝐹 = 𝑐 soit :
𝑐. 𝑒 𝑝
𝑟(1 − 𝑒. 𝑐𝑜𝑠𝜃) = 𝑐. 𝑒 𝑟 = =
1 − 𝑒. 𝑐𝑜𝑠𝜃 1 − 𝑒. 𝑐𝑜𝑠𝜃
Avec 𝑐. 𝑒 = 𝑝
Ce qui représente l’équation de l’ellipse en coordonnées polaires.
- En cordonnées cartésiennes, on a :
𝐹𝑀2 = (𝑒. 𝐻𝑀)2 (𝐻𝑀 − 𝐹)2 + 𝐻 2 = (𝑒. 𝐻𝑀)2
est origine du repère cartésien, avec : 𝐻𝑀 = 𝑥 et 𝐻 = 𝑦
Soit : (𝑥 − 𝑐)2 + 𝑦 2 = (𝑒. 𝑥)2 ou encore :
𝑝 𝑝2
𝑥 2 (1 − 𝑒 2 ) − 2𝑥𝑐 + 𝑐 2 + 𝑦 2 = 𝑥 2 (1 − 𝑒 2 ) − 2𝑥 𝑒 + 𝑒 2 + 𝑦 2 = 0
𝑝
1 cas : 𝑒 = 1, on obtient : −2𝑥 𝑝 + 𝑝2 + 𝑦 2 = 0 ou 𝑦 2 = 2𝑝(𝑥 − 2)
𝑝
𝑋=𝑥− 2
Equation d’une parabole centrée sur l’axe (Ox), de la forme 𝑌 = 2𝑝𝑋 avec { 2
𝑌=𝑦
2 cas : 𝑒 ≠ 1
𝑝2 𝑝2 1−𝑒 2 𝑝2 1 𝑝2 𝑝2
Nous pouvons écrire: = 1−𝑒 2 = 1−𝑒 2 (𝑒 2 − 1) = 𝑒 2 (1−𝑒 2 ) − 1−𝑒 2
𝑒2 𝑒2
𝑝 𝑝2 𝑝 𝑝2 𝑝2
L’équation : 𝑥 2 (1 − 𝑒 2 ) − 2𝑥 𝑒 + 𝑒 2 + 𝑦 2 = 0 donne : 𝑥 2 (1 − 𝑒 2 ) − 2𝑥 𝑒 + 𝑒 2 (1−𝑒 2 ) + 𝑦 2 = 1−𝑒 2
Ou encore :
2 2
𝑝 𝑝
2 [𝑥√1−𝑒 2 − ] [𝑥− ]
𝑝 𝑝2 𝑒√1−𝑒2 𝑦2 𝑒(1−𝑒2 ) 𝑦2
[𝑥√1 − 𝑒 2 − 2
] + 𝑦 2 = 1−𝑒 2 𝑝2
+ 𝑝2
= (1 − 𝑒 2 ) 𝑝 2 + 𝑝2
=1
𝑒√1−𝑒
1−𝑒2 1−𝑒2 1−𝑒2 1−𝑒2
2
𝑝
[𝑥− ] 𝑦2 𝑋2 𝑌2
𝑒(1−𝑒2 )
Soit 𝑝2
+ 𝑝2
= 1 équation pouvant être écrite sous la forme : 𝑝2
+ 𝑝2
=1
(1−𝑒2 )2 1−𝑒2 (1−𝑒2 )2 1−𝑒2
𝑝
𝑋 = 𝑥 − 𝑒(1−𝑒 2 )
Avec {
𝑌=𝑦
𝑝 𝑝
* si 0 < 𝑒 < 1, on a l’équation d’une ellipse avec demi-grand axe : 𝑎 = 1−𝑒 2 et demi-petit axe : 𝑏 = √1−𝑒 2-
𝑋2 𝑌2
* si 𝑒 > 1, on a l’équation d’une hyperbole : 𝑎2 − 𝑏2 = 1
𝑋2 𝑌2
* si 𝑒 = 0, on a l’équation d’un cercle : 𝑝2 + 𝑝2 = 1
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