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Solution de l’examen national 2021-2022 (Session normale de math)

2eme bac PC et SVT


  
Exercice01 : Dans l’espace muni d’un repère orthonormé direct  O; i ; j ; k  on
 
considère les points A;; ; B ;;  et C  ;;  .
   
1) a) Montrons que AB  AC  i  k :
   
AB  ;  ;    AB ;; et AC    ;  ;    AC  ;;

i  
                
Donc AB  AC  j    i j k  i  j    k  ik
      
k  
   
Donc AB  AC  i  k
b) Equation du plan (ABC) :
     
Methode01 : On a AB  AC  i  k  AB  AC ;;
 
AB  AC ;; est un vecteur normal du plan (ABC).
Donc  ABC  : x  z  d  
Or A;;   ABC  donc     d  
Donc d     ABC  : x  z     .
     
Methode02 : On a AB  AC  i  k  AB  AC ;;
 
AB  AC ;; est un vecteur normal du plan (ABC).
Soit M  x; y; z  un point de l’espace.
     
M  x; y; z    ABC   AM   AB  AC   AM . AB  AC   
   
 x        y      z        x  z       ABC  : x  z     .
2) Soit (S) la sphère de centre Ω;;  et de rayon R   .
Déterminons une équation de (S) :

S  :  x     y    z      S  : x    x    y    y    z    z    
 S  : x   y   z    x   y   z    
Methode03 :
      
Puisque AB  AC  i  k alors AB  AC  
Et alors les trois points A ;B et C sont non alignés.
Donc ils forment un seul plan qu’on le note (ABC) :
Donc pour que l’équation x  z     soit une équation du plan (ABC) il suffit que
les coordonnées des points A ;B et C vérifient cette équation :
Pour A;; :       
Pour B ;;  :       

-1-
 Et Pour C  ;;  :        
Donc x  z     est une équation cartésienne du plan (ABC)
3) Montrons que le plan (ABC) est tangent a la sphère (S) en A :
Puisque l’équation du plan est très simple on peut traiter cette question par deux
méthodes :
1ere Méthode :
 Montrons que le plan (ABC) est tangent a la sphère (S) :
    
d Ω;  ABC      R
    
Donc le plan (ABC) est tangent a la sphère (S)
 Vérifions que A est un point de la sphère (S) :
                             
Donc A est un point de la sphère (S)
Et puisque A est un point du plan (ABC) et que le plan (ABC) est tangent a la
sphère (S) alors le plan (ABC) est tangent a la sphère (S) en A(;;) .
2eme Méthode :
Soit M ( x; y; z ) un point de l’espace.
M ( x; y; z ) est un point de rencontre de du plan (ABC) et de la sphère (S) si :
x  z     z    x z   x
      
 x     y    z      x     y    z      x     y      x    
     

z    x z    x z    x
   
  
 x   x     y    x   x      x   y    
     
x     y     x    
Et puisque  x    et  y     et leur somme est nulle alors  x    et  y     .
Et Alors x    et y    
Donc x   et y  
Et puisque z    x alors z    x      
D’où le plan (ABC) traverse la sphère en un seul point M (;;)  A(;;) .
Donc le plan (ABC) est tangent a la sphère (S) en A(;;)
4) a) Représentation paramétrique de la droite Δ orthogonale au plan (ABC) en C.
 
Puisque AB  AC ;; est un vecteur normal au plan (ABC) et Δ  est une droite
 
orthogonale au plan (ABC) alors AB  AC ;; est vecteur directeur de la droite Δ
 x    t
Et puisque C  ;;  est un point de Δ  alors Δ  :  y   t  IR 
z    t

b) Montrons que la droite Δ  est tangente a la sphère (S) en un point D :
On suppose que D x D ; y D ; z D  est un point de Δ  et de (S).

-2-
 x    t
y  

Donc il existe un réel t tel que : 
z    t
 x   y   z    x   y   z    
 
    t       t      t         t     
  
 t  t      t  t      t      t      t  t    
 t   t      t   t      t   t      t    

 x    t      

 t    t    y  
z    t      

Donc D ;;
Finalement droite Δ  est tangente a la sphère (S) au point D ;; .
  
c)  Calcul du produit scalaire : AC . i  k  :
 
1ere méthode : (géométrique)
         
  
AC . i  k   AC . AB  AC   

 Car :  AB  AC   AC   AC . i  k   
         
2eme méthode : (analytique)
  
On a AC  ;; et  i  k ;;
 
     
Donc AC . i  k   ( )                    AC . i  k   
   
 Déduction du calcul de la distance d  A; Δ  :
       
On a AC . i  k    donc AC   i  k  et  i  k  est un vecteur directeur de Δ  .
     
Donc  AC   Δ  et C est un point de Δ  .
Donc d  A; Δ  AC          
Une Remarque :
On peut changer cette question par la suivante : (Et c’est la plus convenable)
  
Calculer AC   i  k  et déduire le calcul de d  A; Δ  :
 
  
 Calcul de AC   i  k  :
 

i  
               
AC   i  k   j   i j k    i  ( ) j    k   j
        
k  
   
Donc AC  ik   j
 

-3-
 Calcul de d  A; Δ  :
   
Puisque le point C est un point de la droite Δ  et le vecteur  i  k    AB  AC  est
   
un vecteur directeur de la droite Δ  alors :
  
AC   i  k 
         d  A; Δ   
d  A; Δ    
   
    
ik      

 
Exercice02 : Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct  O; u; v  ,
 
on considère le point A d’affixe a    i  et le point B d’affixe b    i  et

la translation t de vecteur OA .
1) Soit d l’affixe du point D image de B par t :
   
t B   D  BD  OA  aff  BD   aff  OA   d  b  a    d  a  b
   
  
 d     i      i     i     i   
Donc d  
π
2) On considère R la Rotation de contre D et d’angle .

Montrons que c   est l’affixe du point C image de B par R
π
i   π   π  
R B   C  zC  z D  e  z B  z D   c  d   cos   i sin  b  d 
      
  π   π     
 c   cos    i sin   b  d   d  c     i
   

    i   ( )  ( ) 
      
  
 c     i     i       c     i    i      c     i    
  

 

c       c         c      c  
 
Donc c  
bc
3)a) Ecriture de sous forme trigonométrique :
ac
1ere Méthode :
b  c    i   ( )    i      i 
   
i 


  i    

a  c    i   ( )    i      i    i    i     
  i    π π bc π π
  i  cos   i sin    cos   i sin  
       ac    

-4-
2eme Méthode :
b  c    i   (  )    i       i 

b  c             
        π  π   π
b  c    i      i      cos   i sin       ; 
             
 π  π
a  c    i         i       i   b  c     ;     ;  
   
 π
  ; 
Donc b  c       π  π   π π   π   π  π π
 ;      ;    ;   ;  cos   i sin  
ac  π                      
   ;  

bc π π
Finalement  cos   i sin 
ac    

bc cd
b) Conclure que   
ac bd
 
 b  c    π   π   π   π 
     cos   i sin     cos   i sin  (1)
 a  c              
π
Puisque C image de B par R la rotation de centre D et d’angle alors

  π   π   cd  π   π 
c  d   cos    i sin   b  d  et donc  cos   i sin  (2)
       bd      

bc cd
De (1) et (2) on conclu que   
ac bd
4) Soit M(z) un point du cercle Γ  et du cercle Γ'
a) Vérifions que z    
On a M z  Γ   DM    z M  z D    z  ( )    z      z    
b) Montrons que z  z  

On a M z   Γ'   OM    z M  z    z      z    z    z z   .
Or z      z      z  z       z  z      z  z    

 
   
 z z   z   z         z  z       z  z    z  z 

 z  z  

Donc z  z  
c) On déduire que les cercles Γ  et Γ' se coupent en un seul point :
Soit M(z) un point d’intersection des cercles Γ  et Γ' .
Donc z  z  
Supposons que z  x  iy forme algébrique de z

-5-
Donc x  iy  x  iy  
Donc x  

D’où x     et donc z    iy


Et puisque z   donc     y   
Et donc   y   
D’où y   
Et donc y  
Donc z    i      c
Donc les cercles Γ  et Γ' se coupent en un seul point C d’affixe c  
Exercice03 :

Puisque le tirage est Simultanément de trois boules parmi dix boules alors
chaque possibilité est une combinaison de trois éléments parmi 10 éléments.
Le nombre de cas possible est le nombre de combinaison de 3 parmi 10 et c’est
A     
donc : CarsΩ   C 

        
!   
Puisque les dix boules sont indiscernable au toucher alors la condition
d’équiprobabilité est vérifiée le long de l’exercice.
Card evenement 
Donc P evenement  
Card Ω 
1) A « aucune boule rouge tirée »
A    Explication
Card  A C   
P  A    !          P  A  R; R; R
Card Ω       
2) B « obtenir trois boules Blanches ou trois boules vertes »
Card B  C  C       Explication
P B        
Card Ω  
C A           
!     B; B; Β ou V ;V ;V 
 P B   

3) C « obtenir exactement une boule rouge »
A  Explication
 
Card C  C  C
 
!           
P C    
Card Ω      
 R; R; R
 P C  

-6-
4) D « obtenir au moins deux boules rouges »
1ere Méthode :
Card D  C C  C         Explication
P D       
Card Ω  
C 
A           
!    
 R; R; Rou R; R; R
 P D  

2eme Méthode :
D  A  C  P D   P  A  C   P D   P  A  P C   P  A  C  Explication
Or les événements A et C ne peuvent pas être réalisé en
L’événement
même temps ; donc P A  C    .
contraire de D
Donc P D   P  A  PC              c’est obtenir une
     boules rouge ou
Et puisque P D     P D  alors PD     P D            bien ne pas
   obtenir de boule
 rouge
 P D  

Exercice04 :
On considère la fonction h définie sur IR par h ( x )   x  e x
1) a)  Vérifions que x  xe x est une fonction primitive de h sur IR :
Soit x de IR :

xe '  x ' e


x x '
 x e x   e x  xx ' e x  e x  xe x   x  e x  h ( x )
Donc x  xe x est une fonction primitive de h sur IR

 Calculons I 


 
h ( x )dx

 
h( x )dx  xe x     e x  ( )  e     e  
I
 

e
 I 
e

b) Calculons J 
 
x   e x dx (par une intégration par partie) :

Soient U ' ( x )  e x et V ( x )  ( x  ) 
Et donc U ( x )  e x et V ' ( x )  ( x  )' ( x  )  ( x  )
  

U ' ( x )V ( x )dx  U ( x )V ( x )  U ( x )V ' ( x )dx


  
 
Donc J  x   e x
dx 
  
 

 

  

 ( x  ) e x dx     e  ( )   e   h( x )dx     I   
  ( )
  x   e x  
 
e

 x   e x dx    
Donc J 
 
e

-7-
2) a) Equation différentielle : y" y ' y  
L’équation caractéristique de cette équation est : r    r    

Donc r    
D’où r    
Donc r  
D’où les solutions de cette équation différentielle sont de la forme :
y ( x )  αx  β e rx
  x
Donc y ( x )  αx  β e pour tout x de IR.
b) Montrons que h est la solution de (E) vérifiant h ()   et h ' ()   .
Donnons a α   et β  
Donc h est une solution de (E).
h ()    e   
'
h ' ( x )  ( x  )' e x  ( x  )e x   e x  ( x  )e x  ( x  )e x
Donc h ' ()  (  )e   
Donc h est la solution de (E) vérifiant h ()   et h ' ()   .
Problème :

 x 
On considère une fonction f définie sur IR par : f ( x )  x  e  
 
 O; i ; j 
Soit (C) la courbe de f dans le plan muni d’un repère orthonormé  
 
  
 i  j  cm  .
 
1) Calculons lim f ( x ) :
x  

x
 x 
On a lim e    xlim
  e    
x     
 

 x 
Et puisque lim x   alors lim x e      .
x   x 
 
D’où lim f ( x )  
x  

Calculons lim f ( x )
x  
x 
x x x 

On a lim e 
   lim  e       lim  e        lim  e     
x   x   x   x   
     
x 

Et puisque lim x   alors lim x e      .


x   x   
 
D’où lim f ( x )  
x  

-8-
f ( x)
2)  Calcul de lim
x   x
x 
  x 
Puisque lim e   alors lim  e    
x   x  
 

 x 
x  e    x 
f ( x)  
Et alors lim  lim    lim  e     
x   x x   x x    
 
f ( x)
D’où xlim  
  x
f ( x)
 Interprétation graphique de lim f ( x )   et lim  
x   x   x
Ces deux limites veut dire que la courbe (C) admet une branche parabolique de
direction l’axe des ordonnées au voisinage de  
3)a) Montrons que la droite Δ  : y  x est une asymptote oblique de (C) au voisinage
de  
Methode01 :
  x     x     x  
         
lim  f ( x )  x   lim x e    x  lim x  e      lim x  e    
    
x   x    x      x     
         
x x
  x    x    x  x   
 lim x   e      e      lim x  e     e      lim xe   e    
        
x   x  
      x       
 x x  x 
  lim  e  e   
x   
  
 x x   x    x  
lim
Puisque x    e 
   et lim  e       Car lim  e    
 x     x     
       
 x x  x 
lim 
Et alors x    e 
 e     
   
Donc lim  f ( x )  x   
x  
D’où la droite Δ  : y  x est une asymptote oblique de (C) au voisinage de  
Methode02 : soit x de IR:

 x    x  x  x
 x  x
x  
x

   
f ( x )  x  e    x  e   e    x  xe  e     x    e  e   

         
 
 x x   x    x  
lim 
Avec x    e 
   et lim  e       Car lim  e    
x     x     
       

-9-
 x x  x 
Et donc lim  e  e     
x   
  
 x x  x 
Par suite lim  e  e     
x  
   
D’où la droite Δ  : y  x est une asymptote oblique de (C) au voisinage de  
b) Etude de signe de f ( x )  x :

 x    x     x     x    x  
          
f ( x )  x  x  e    x  x  e      x  e      x   e      e    

             
   
x x
 x  x  
 

 x e     e      xe  e    .
    
x
 x 
Donc f ( x )  x  xe  e    x  IR 

 
x
 x  x x
x
f ( x )  x    xe  e       x   ou e      x   ou e    x   ou  ln  
  

  
 x   ou x   ln    x   ou x  ln     x   ou x  ln  
Tableau de Signe de f ( x)  x :
x  0 ln() 
x - 0 + +
x
e  + + +
x

e  - - 0 +
x
 x 
xe   e     + 0 - 0 +
 
f ( x)  x + 0 - 0 +
Donc f ( x )  x    x   ou x  ln
f ( x )  x    x   ; ou x  ln ;
f ( x )  x    x  ; ln 
 Position Relative de (C) et Δ  :
f ( x )  x    x   ou x  ln  veut dire que (C) et Δ  se rencontre en deux points
d’abscisses x   et x  ln 
f ( x )  x    x   ; ou x  ln  ; veut dire que (C) est dessus de Δ  sur
chacun des intervalles  ; et ln  ; .
f ( x )  x    x  ; ln   veut dire que (C) est dessous de Δ  sur l’intervalle
; ln 

- 10 -

'  x  x
 x 
4) a) Montrons que f ( x )   e    xe  e   x  IR 

   
Soit x de IR :
' ' ' x
  x   '  x


  x    x


 x
  
'
f ( x )   x e       x   e     x  e       e     x   e     e   
             
 
 x 
 ' x
 x   x 
 
 x  x  x   x  x
 x 
  e     x    e  e     e     x e  e     e    xe  e  
 

               

'  x  x
 x 
D’où f ( x )   e    xe  e   x  IR 

   
 x 
b) Vérifions que x  e     x  IR  :
 
1ere Méthode :
Si x  IR alors x   Si x  IR alors x  
x x x x
x x
x       e   e  e    x       e   e  e   
 
x
 x  x
 x 
 e      x  e    

 e      x  e    

 
x
 
Donc x  e      x  IR  x
Donc x  e      x  IR 
 
   
 
x
 
Donc x  e     x  IR 

 
2eme Méthode :
 x 
Tableau de signe de h ( x )  x  e   sur IR :
 
x  0 
x - 0 +
x
e  - 0 +
 x 
x  e   + 0 +
 
x
 
Donc x  e      x  IR 
 
3eme Méthode :
 x 
Soit h une fonction définie et dérivable sur IR par : h ( x )  x  e  
 
- 11 -
Soit x de IR :
' ' '
  x   '  x   x   x   x  x
h' ( x )   x e      x   e    x  e       e    x  e
          
 x  x x  x  x x
  e    e   e    e
     
 x  x x
Donc h' ( x )   e    e pour tout x de IR
  
La fonction h' est aussi dérivable sur IR.
Soit x de IR :
'
  x  x x   x ' x  x ' x x  x ' x  x  x x x
h ' ' ( x )    e    e     e    e    e  e  e  e
           
x
 x
   e 
 
 x
Donc le signe de h ' ' ( x ) est celui de    sur IR
 
Donc :
x   0 
 x
   - 0 +
 
h" ( x ) - 0 +


Variation de h' 0

  
e
Signe de h' - 0 +

Variation de h

0
Signe de h + 0 +

 x 
Donc h ( x )   x  IR  et finalement x  e     x  IR 
 
c) Tableau de variation de f sur IR

- 12 -

'  x  x
 x

On a f ( x )  
 e  
  xe  
 e   x  IR 
   
x
   x
 x

Et puisque x  e     x  IR  alors xe  e     x  IR 
 

   
 
 x   x  x
 x 
Or  e     x  IR  et donc  e    xe  e     x  IR 

     
'
Et finalement f ( x )   x  IR 
D’où f est croissante sur IR.
Donc le tableau de variation de f sur IR est comme suit :
x  0 

f ' ( x) + 0 +


f (x ) 0


x x

5) a) Montrons que f '' ( x )  e  g ( x ) x  IR  ou g ( x )  (  x  )e   x   x  IR  .

x  x x
'    
On a f ( x )   e     xe   e    x  IR 
   
  ' ' '
 x  x
 x     x    x  x 
'' 
Donc f ( x )   e    xe  e     e     xe  e   
 
  
           
' ' '
 x   x   x   x  x
 x 
  e    e     xe   e    xe  e  

       
' x x   x ' ' x
 x      '   x   x  x
 x 
   e e    x  e  x  e   e    xe 
    e
    
          
 
  x
' x
x    
x x x x x
          
  e  e    e  x   e  e    xe  e

         
   
x x x
              x x

x
 
  e  e       x    e  e  xe  e

           

- 13 -
x x
        x   x x
  
x
  e  e      x  e   e  xe   e 
       
  x   x  x
   x
   e      x  e    xe  e

       
 x x x x
   
x  x x
   x
  e    e     xe   x  xe   e    e   xe  x    e

       
x
    x
   x   e  x    e

   
x
''  
Donc f ( x )  e g ( x ) x  IR 

b) Courbe de g (par hypothèse) :

D’après la courbe de g on remarque que :


g ( x )    x  α ou x   (Les abscisses des points de rencontre de la courbe
de la fonction g et l’axe des abscisses).
g ( x )    x  α ;  (Car la courbe de la fonction g est au dessous de l’axe
des abscisses sur l’intervalle α ;  ).

- 14 -
g ( x )    x   ; α  ou x  ;
 (Car la courbe de la fonction g est au
dessus de l’axe des abscisses sur chacun des deux intervalles  ; α  et
;  ).
c) Concavité de (C) :
x
''  
Puisque f ( x )  e g ( x ) x  IR  alors le signe de f '' ( x ) est celui de g (x )

sur IR.
 g ( x )    x  α ;  Donc f " ( x )    x  α ; 
Donc (C) est concave sur α ;  .
 g ( x )    x   ; α  ou x  ;  Donc f " ( x )    x   ; α  ou x  ; 
Donc (C) est convexe sur  ; α  et sur ; 
 g ( x )    x  α ou x   Donc f " ( x )    x  α ou x  
Donc (C) admet deux points d’inflexion d’abscisses x  α et x  
6) Construction de (C) :

- 15 -

7) a) Montrons que f admet une fonction réciproque f :
La fonction f est continue et strictement croissante sur IR

Donc elle admet une fonction réciproque f .
est définie sur l’intervalle J  f IR  :

 La fonction f

J  f IR   f  ;  lim f ( x ); lim f ( x )   ;  IR
x   x  


Donc la fonction f est définie sur IR.
'
b) Calcul de  f   ln  
D’après le résultat de la question 3) b) on a ln   est une solution de l’équation
f ( x )  x ; et donc f ln    ln  
f ln    ln    f  ln    ln  
 f  ' ln    '  

f  f ln( )  f ' ln( ) 

'  x  x
 x 
On a aussi f ( x )   e    xe  e   x  IR 

   

'  ln    ln   
 ln   
Et donc f ln     e    ln   e  e 
 
   
 
 
 e ln       ln    e ln    e ln       e  
ln    
  
   ln    e ln   e ln    
     ln           ln   f ' ln       ln  

Donc  f 
' ln    




f '  f  ln( )  f ' ln(  )     ln  

Donc f  ' ln   


 
   ln( )
8) Soit un  une suite définie par u   et un  f un  pour tout n de IN.
a) Montrons par récurrence que   un  ln   pour tout n de IN.
 Pour n=0 on a u   : donc   u  ln  
 Soit n de IN
Supposons que   un  ln   et montrons que   un  ln  
On a   un  ln   et f croissante stricte sur IR .
Donc f ()  f un   f ln  
Et donc   un  ln   Car f ()   et un  f un  et f ln    ln  
Donc   un  ln   pour tout n de IN.
b) Montrons que un  est décroissante :
D’après le résultat de la question 3) b) on a : f ( x )  x   sur l’intervalle ; ln(  ) .
Et d’après le résultat de la question 8) a) on a   un  ln   pour tout n de IN.
D’où f un   un   pour tout n de IN.

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Donc un  un   pour tout n de IN.
Donc un  un pour tout n de IN.
D’où un  est décroissante
c) Convergence de un  :
Puisque un  est décroissante et minorée alors elle converge.
d) Calcul de lim un 
On a :
) un  f un  Pour tout n de IN.
) f Continue sur l’intervalle I  ; ln  
) f I   I
) u  I
) La suite un  est convergente.
Donc si lim un   l avec l solution de l’équation f ( x )  x
Et le résultat de la question 3) b) on a f ( x )  x admet deux solutions réelles 0 et
ln() .
Donc l   ou l  ln()
Et puisque un  est décroissante et u   alors un  u   n  IN 
Et donc l   l   .
Finalement lim un   

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