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1 Le symbole somme Σ 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Linéarité et changement d’indice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Sommes télescopiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Sommes à connaître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Sommes doubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2 Le symbole produit Π 9
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Relation produit - somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Produits télescopiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1 Le symbole somme Σ
1.1 Définition
Remarque :
• La variable k est une variable muette, c’est à dire qu’une fois la somme calculée,
le résultat ne dépend plus de k. On peut donc lui donner le nom qu’on veut : i,
n n n
j, k, etc. à exception des bornes de la somme, ici p et n : ∑ a k = ∑ ai = ∑ a j
k= p i= p j= p
• On retrouve cette variable muette, lorsque l’on veut calculer une somme à
l’aide d’un algorithme. (boucle Pour)
• Lorsque les termes de la somme ne dépendent pas de la variable, on somme
n
des termes constants donc : ∑ 3 = 3| + 3{z
· · · + 3} = 3(n + 1)
k =0 n+1 termes
• Si I = {2; 4; 6} alors ∑ ai = a2 + a4 + a6 .
i ∈I
Exemples :
n n
1 1 1 1
• 1+2+···+n = ∑ k. • + +···+ = ∑ .
k =1
n+1 n+2 2n k =1
n+k
n n
• 1 + 2 + 22 + · · · + 2n = ∑ 2k . • 1 + 3 + 5 + · · · + (2n−1) = ∑ (2k−1).
k =0 k =1
B Ne pas confondre :
n n n
• ∑ ( k + 1) = ∑ k + n avec ∑ k+1 les parenthèses font toute la différence.
k =1 k =1 k =1
n 2n
• ∑ 22k (n + 1 termes) et ∑ 2k (2n + 1 termes)
k =0 k =0
n 2 n n n n
Exemple : ∑ ak = ∑ ak + ∑ ak et ∑ (3k + 4k) = ∑ 3k + 4 ∑ k
k =0 k =0 k =3 k =0 k =0 k =0
n
1 1
Exemples : Calculer la somme : Sn = ∑ − .
k =1
k k+1
n n
1 1
• On utilise la linéarité : Sn = ∑ k ∑ k+1
−
k =1 k =1
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
n +1
Pour n > 2, on considère la somme Sn = ∑ k 22k−1 .
k =2
Faire une translation d’indice pour que la nouvelle variable varie entre 0 et (n−1)
et une symétrie d’indice pour que la nouvelle variable varie entre 2 et (n + 1).
2 + ( n + 1) n+3
• Pour la symétrie, il faut déterminer le milieu : = .
2 2
On effectue alors la symétrie k → n + 3 − k, on a alors :
n +1 n +1
Sn = ∑ (n + 3 − k)22(n+3−k)−1 = ∑ (n + 3 − k)22n+5−2k
k =2 k =2
n n
Remarque : ∑ ( a k +1 − a k ) = a n +1 − a 0 et ∑ (bk − bk+1 ) = b0 − bn+1
k =0 k =0
n
Démonstration : On pose : Sn = ∑ ( a k +1 − a k )
k= p
n n
• On utilise la linéarité : Sn = ∑ a k +1 − ∑ ak
k= p k= p
• On effectue un changement d’indice sur la première somme : k → k + 1
n +1 n
Sn = ∑ ak − ∑ ak
k = p +1 k= p
n n
• On sépare les termes différents : Sn = an+1 + ∑ ak − ∑ a k − a p = a n +1 − a p
k = p +1 k = p +1
Exemples : Les sommes télescopiques sont une méthode très efficace pour calcu-
ler la somme des termes d’une suite (un ). Il s’agit de trouver une suite (vn ) pour
que un = vn+1 − vn . Ce n’est bien sûr pas toujours possible malheureusement.
Calculer les sommes suivantes :
n
1 1 1 1
• Sn = ∑ : on décompose en −
k =1
k ( k + 1) k ( k + 1) k k+1
n n
1 1 1 1
Sn = ∑ = ∑ − = 1− .
k =1
k ( k + 1 ) k =1
k k + 1 n + 1
n
• Rn = ∑ k × k! : on décompose k × k! en (k + 1)k! − k! = (k + 1)! − k!
k =1
n n
Rn = ∑ k × k! = ∑ [(k + 1)! − k!] = (n + 1)! − 1
k =1 k =1
n
1
• Tn = ∑ k (k + 1)(k + 2)
k =1
a a a(k + 2) − ak 2a 1
− = = , on a a =
k (k + 1) (k + 1)(k + 2) k (k + 1)(k + 2) k (k + 1)(k + 2) 2
n n
1 1 1 1
Tn = ∑ = ∑ −
k =1
k (k + 1)(k + 2) 2 k=1 k (k + 1) (k + 1)(k + 2)
1 1 1 (n + 1)(n + 2) − 2 n2 + 2n + n + 2 − 2
= − = =
2 2 (n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2)
n ( n + 3)
=
4(n + 1)(n + 2)
On en déduit que :
( n + 1)2 − ( n + 1) n ( n + 1)
2S1 (n) + n = (n + 1)2 − 1 ⇔ S1 (n) = =
2 2
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
n
• S2 (n), on utilise la somme ∑ [(k + 1)3 − k3 ] = (n + 1)3 − 1
k =1
n n n
3 3 3 2 3
∑ [(k + 1) −k ] = ∑ (k + 3k + 3k + 1 − k ) = ∑ (3k2 + 3k + 1)
k =1 k =1 k =1
n n n
= 3 ∑ k2 + 3 ∑ k + ∑ 1 = 3S2 (n) + 3S1 (n) + n
k =1 k =1 k =1
On en déduit que :
3S2 (n) + 3S1 (n) + n = (n + 1)3 − 1 ⇔ 3S2 (n) = (n + 1)3 − 1 − 3S1 (n) − n ⇔
1 3 3n(n + 1) 2(n + 1)3 − 3n(n + 1) − 2(n + 1)
S2 = ( n + 1) − − ( n + 1) =
3 2 6
(n + 1)(2n2 + 4n + 2 − 3n − 2) (n + 1)(2n2 + n) n(n + 1)(2n + 1)
= = =
6 6 6
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
n
• S3 (n), on utilise la somme ∑ [(k + 1)4 − k4 ] = (n + 1)4 − 1
k =1
n n n
4 4 4 3 2 4
∑ [(k + 1) −k ] = ∑ (k + 4k + 6k + 4k + 1 − k ) = ∑ (4k3 + 6k2 + 4k + 1)
k =1 k =1 k =1
n n n n
= 4 ∑ k3 + 6 ∑ k2 + 4 ∑ k + ∑ 1 = 4S3 (n) + 6S2 (n) + 4S1 (n)+ n
k =1 k =1 k =1 k =1
On en déduit que :
4S3 (n) + 6S2 (n) + 4S1 (n) + n = (n + 1)4 − 1 ⇔
4S2 (n) = (n + 1)4 − 1 − 6S2 (n) − 4S1 (n) − n
n
Démonstration : Posons Sn = ∑ xk .
k= p
• On utilise une somme télescopique :
n n n
Sn − xSn = ∑ xk − ∑ x k +1 = ∑ ( x k − x k +1 ) = x p − x n +1
k= p k= p k= p
x 6 =1 1 − x n +1− p
• On factorise : Sn (1 − x ) = x p (1 − x n +1− p ) ⇔ Sn = x p ×
1−x
n
1 − 2n −2
Exemple : S = ∑ 2k = 23 × 1−2
= 23 (2n−2 − 1) = 2n+1 − 8
k =3
n −1
Démonstration : On pose : Sn = ∑ a n − k −1 b k , on a alors :
k =0
n −1 n −1 n −2
k → k +1
• aSn = ∑ an−k bk = an + ∑ an−k bk = an + ∑ a n − k −1 b k +1
k =0 k =1 k =0
n −1 n −2
• bSn = ∑ a n − k −1 b k +1 = ∑ a n − k −1 b k +1 + b n
k =0 k =0
n −2 n −2
n − k −1 k +1
• Par différence : ( a − b)Sn = an + ∑a b − ∑ a n − k −1 b k +1 − b n = a n − b n
k =0 k =0
j
i 1 2 ... p Total
p
1 a11 a12 ... a1p ∑ a1j
j =1
p
2 a21 a22 ... a2p ∑ a2j
j =1
.. .. .. ... .. ..
∑ aij ⇒ . . . . .
16i6n p
16 j6 p
n an1 an2 ... anp ∑ anj
j =1
n p
n n n
∑ ∑ aij
i =1 j =1
Tot. ∑ ai1 ∑ ai2 ... ∑ aip p n
i =1 i =1 i =1
∑ ∑ aij
j =1 i =1
j
i 1 2 ... n Total
n
1 a11 a12 ... a1n ∑ a1j
j =1
n
2 a22 ... a2n ∑ a2j
j =1
.. ... .. ..
. . .
∑ aij ⇒
16i6 j6n n
n ann ∑ anj
j =1
n n
1 2 n
∑ ∑ aij
i =1 j = i
Tot. ∑ ai1 ∑ ai2 ... ∑ ain n j
i =1 i =1 i =1
∑ ∑ aij
j =1 i =1
2 Le symbole produit Π
2.1 Définition
n n
1 k+1
Exemple : ∏ 1+ = ∏ = n+1
k =1
k k =1
k
TD 8
Sommes et produits de nombres
LES INCONTOURNABLES
Sommes simples
n
X n
X
2
Exercice 2 : [solutions] On souhaite calculer S = k . On pose A = (k + 1)3 .
k=0 k=0
n
X n
X n
X
1. En développant (k + 1)3 , exprimer A à l’aide de k3 , k2 , k et d’un nombre.
k=0 k=0 k=0
?
X
2. Après un glissement d’indice, compléter A = k3 .
k=?
3. Des deux questions précédentes, exprimer S en fonction de n uniquement.
n
X 1
Exercice 3 : [solutions] [corrigé] Donner une expression simple de en fonction de
k(k + 2)
k=1
n puis calculer la limite de cette expression quand n tend vers +∞.
n
X
Exercice 4 : [indications] [corrigé] Pour x ∈ R et n ∈ N, on pose : Cn = cos(kx) et Sn =
k=0
n
X
sin(kx).
k=0
1. Préciser les valeurs Cn et Sn lorsque x est multiple de 2π.
2. On suppose que x n’est pas multiple de 2π. Calculer Un = Cn + iSn et en déduire :
nx sin (n+1)x
2
nx sin (n+1)x
2
Cn = cos × x
, Sn = sin × x
.
2 sin 2 2 sin 2
n
X n
X
3. En vous aidant des résultats précédents, calculer cos2 (k) puis sin2 (k).
k=0 k=0
Pn
4. De même, comment peut-on calculer k=0 sin(a + kb) avec a, b ∈ R ?
n
X
Exercice 5 : [corrigé] Soit x un réel. On note Pn (x) = xk .
k=0
nxn+1 − (n + 1)xn + 1
1. Simplifier l’expression de Pn (x) puis montrer que pour x 6= 1, Pn′ (x) = .
(1 − x)2
n n
X
k
X k(−1)k
2. En déduire des expressions simples des sommes k2 et , puis déterminer leurs limites
2k
k=0 k=0
lorsque n vers +∞.
1
Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI
Produits
Exercice 6 : [corrigé] Calculer les produits suivants :
n n
Y k−2 Y
(a) ; (b) e−k .
k+2
k=3 k=0
Sommes doubles
Exercice 7 : [corrigé]
X Soit un entier n ≥
X2. Calculer les sommes :
(a) S3 = ln(ij) ; (b) S4 = |i − j|.
(i; j)∈J1; nK2 1≤i≤j≤n
n
X X
Exercice 8 : [corrigé] Pour n ∈ N∗ , on note Sn = k2 . En calculant In = j de deux façons
k=1 1≤i≤j≤n
n(n + 1)(2n + 1)
différentes, montrer que pour tout entier naturel n ∈ N∗ , Sn = .
6
Binôme de Newton
Exercice 10 : [solutions]
X n X
n
Pour n ∈ N, on pose : An = et Bn = . Donner une expression simple
2k 2k + 1
0≤2k≤n 0≤2k+1≤n
de An + Bn et An − Bn . En déduire les valeurs de An et Bn .
2
Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI
POUR S’ENTRAÎNER
Sommes simples
n
X
Exercice 13 : [solutions] Soit (ak )k∈N une suite de réels telle que : ak = n(n + 2).
k=0
1. Calculer les sommes suivantes :
6
X n+1
X 2n
X n
X n
X 2n
X
S1 = ak ; S 2 = ak ; S 3 = ak ; S4 = 2ak ; S5 = (ak − 1); S6 = ak .
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0 k=n+1
2. Déterminer an en fonction de n.
n
k2
X
Exercice 15 : [solutions] Calculer la somme suivante : ln .
(k − 1)(k + 1)
k=2
n
X cos(kx)
Exercice 16 : [corrigé] Calculer : Sn (x) = .
cosk (x)
k=0
Produits
Sommes doubles
Exercice 19 : [corrigé]
X 5 X 5 j
5 X
X
(a) Calculer A = i et B = i. Obtenez-vous les mêmes résultats ?
i=0 j=i j=0 i=0
X
(b) Plus généralement, calculer i avec n ∈ N∗ .
0≤i≤j≤n
3
Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI
Binôme de Newton
n
X n
Exercice 20 : On veut calculer : Sn = k .
k
k=0
n n n−1
1. Montrer que ∀n ∈ N , ∀k ∈ N ,
∗ ∗ = .
k k k−1
2. En déduire la valeur de Sn .
X j i+j
Exercice 21 : [corrigé] Soit un entier n ≥ 2. Calculer S = 2 .
i
0≤i≤j≤n
Exercice 22 :
1 n 1 n+1
1. Montrer que : ∀k ∈ J0; nK, = .
k+1 k n+1 k+1
n+1
X n + 1 n
X 1 n
2. Calculer : puis S4 = .
k k+1 k
k=0 k=0
DIVERS
n
X 1 1
Exercice 23 : Pour tout n ∈ N, on pose : Sn = + .
24k+4 24k+5
k=0
1. Calculer ℓ = lim Sn .
n→+∞
2. Écrire une fonction Python, nommée S, d’argument n et qui retourne la valeur de Sn . Que
renvoient S(12) et S(13) ?
3. Préciser les représentations machines de ℓ et de S13 avec la norme IEEE754 et commenter le résultat
ci-dessus.
4
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI
(a) 6n − 1, (b) (−2)n − (3), (c) −3((−2)n − (−3)n ). Puis, Cn = Re(Un ) = cos(nx/2) × sin(x(n+1)/2)
et
sin(x/2)
sin(x(n+1)/2)
Solution de l’exercice 10 : Sn = Im(Un ) = sin(nx/2) × sin(x/2)
.
3. On sait que cos(2θ) = 2 cos2 (θ)−1. Par conséquent,
n n−1
An + Bn = 2 et An − Bn = 0 donc An = Bn = 2 . n
X
cos2 (k)
Pn cos(2k)+1
= k=0
Solution de l’exercice 12 : k=0
2
P
1 n Pn
= 2
× k=0 cos(2k) + k=0 1
(a) 9
8
(9n+1 − 1) + 63
2
(64n+1 − 1)
272
(b) 26
(27 − 1) − 13n2 − 40n.
n
par linéarité. Enfin, en prenant x = 2 (qui n’est pas
un multiple de 2π) nous avons :
Solution de l’exercice 13 :
n
X 1 sin((n + 1))
cos2 (k) = cos(n) × + (n + 1)
1. S1 = 48, S2 = (n + 1)(n + 3), S3 = 4n(n + 1), k=0
2 sin(1)
S4 = 2n(n + 2), S5 = n2 + n − 1, S6 = n(3n + 2).
puis :
2. a0 = 0 et pour n ≥ 1, an = 2n + 1. n n
X X
sin2 (k) = (1 − cos2 (k))
Solution de l’exercice 15 : k=0 k=0
2n = (n + 1) − 12 cos(n) × sin((n+1))
sin(1) .
ln .
n+1 +(n + 1)
= 12 (n + 1) − cos(n) × sin((n+1))
Correction de l’exercice 3 : sin(1)
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI
4. Nous allons dans C et nous obtenons : par changement de variables (k′ = k −2 et k” = k +2).
Puis, en simplifiant, on obtient
n n n k Qn−2
X X k
A =
X
sin(a+kb) = Im eia+ikb = Im eia eib . Qk=1
n+2
k
k=5
1×2×3×4
k=0 k=0 k=0 = (n−1)(n)(n+1)(n+2)
24
(a) Si b est multiple de 2π alors : = (n−1)(n)(n+1)(n+2)
n
X Yn
sin(a+kb) = Im eia ×(n+1) = (n + 1) sin(a) . n k
Y k
k=0 B = = Yn k=2
k+2 (k + 2)
(b) Sinon, par la propriété des sommes des termes k=2
k=2
d’une suite géométrique, on a : Yn
n
k
k=2 6
X ib(n+1)
= Yn+2 =
sin(a + kb) = Im eia 1−e1−eib k
(n+1)(n+2)
k=0 k=4
= Im eia einb/2 sin(b(n+1)/2)
sin(b/2) 2n 2n
Y 1 Y (k − 1)(k + 1)
C = 1− =
sin(b(n + 1)/2) k=2
k2 k=2
k2
= sin(a + nb/2) ×
sin(b/2)
2n
Y 2n
Y
(k − 1) × (k + 1)
Correction de l’exercice 5 : Q2n−1 Q2n+1
k=2 k=2 k× k
= 2 = k=1
2n
k=3
Q2n 2
k
Y
k=2 k
1. On reconnaît la somme des termes d’une suite géo- k=2
métrique de raison x. Si x = 1 alors Pn (x) = (n+1). par changement de variables. En simplifiant, nous avons :
n+1
Sinon, Pn (x) = 1−x1−x
. La fonction Pn est déri-
vable en tant que quotient de fonctions qui le sont. 1 × (2n + 1) 2n + 1
C= =
2n × 2 4n
1−x ×[−(n+1)xn ]−[−1]× 1−xn+1 2n 2n 2n
Pn′ (x)
2
= Y Y Y
(1−x)2 D= (−1)k2 = (−1)k k = (−1)n(n+1)/2 (2n)!)2 .
nxn+1 −(n+1)xn +1
= (1−x) 2 . k=1 k=1 k=1
n
Y Pn
(b) e −k
=e − k=0 k =e −n(n+1)/2
.
2. D’autre part, on peut
Pn dériver Pn de la manière sui-
k−1 k=0
vante : Pn′ (x) = k=0 kx . Finalement, par li-
néarité,
n
Correction de l’exercice 7 :
X 1 n2n+1 − (n + 1)2n + 1
k2k = 2 × Pn′ (2) = ×
k=0
2 (1 − 2)2
= 2 2n × (n − 1) + 1 .
Pn
Par produit de limites usuelles, limn→+∞ k=0 k2k =
+∞. De même,
n
X k(−1)k
= −1
2
× Pn′ (−1/2)
2k
k=0
−1 n(−1/2)n+1 −(n+1)(−1/2)n +1
= 2
× (3/2)2
(−1/2)n ×(−3n/2−1)+1
−1
= 2 9/4
.
Cette dernière suite tend vers −1/2 × 1/(9/4) =
−2/9 par croissances comparées.
Correction de l’exercice 6 :
n
Y k−2
(a) A =
k+2
k=3
Qn
(k − 2)
= Qk=3
n
Qn−2(k +
k=3
′
2)
k′ =1 k
= Qn+2
k”=5 k”
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI
n
(a)
X
2j . Puis, S5 = 2j . Par propriété de la somme des
X X j=0
S4 = |i − j| = (j − i) termes d’une suite géométrique, on a :
1≤i≤j≤n 1≤i≤j≤n
1 − 2n+1
n X
n S5 = = 2n+1 − 1.
X 1−2
= (j − i)
i=1 j=i
n X n n
n X
(b) C’est toujours une somme triangulaire :
X X
= j− i ! ! n X j
! !
i=1 j=i i=1 j=i
X n j X n j
S6 = =
j i j i
n n
0≤i≤j≤n
! j=0 i=0
(n − i + 1) × (n + i) X j
X n
!
= − i × (n − i + 1) X n X j
2 = ×
i=1 i=1
j=0
j i
Xn
n+i n
! i=0
= (n − i + 1) × −i X n
2 = × 2j
i=1
j=0
j
n = 3n
X n − i
= (n − i + 1) ×
i=1
2 Le nombre S5 correspond à la somme des coefficients
n−1
X i binomiaux des n+1 premières lignes du triangle de Pascal.
= (i + 1) ×
i=0
2
n−1
1 X 2
= × i +i
2 i=0
1 (n − 1)(n)(2(n − 1) + 1) (n − 1)n
= × +
2 6 2
1 (n − 1)n[2n − 1 + 3]
=
2 6
(n − 1)(n)(n + 1)
=
6
Correction de l’exercice 8 :
j
n X n
X X
• D’une part : In = j= j 2 = Sn .
j=1 i=1 j=1
n X
X n
In = j
i=1 j=i
n
(n + i)((n − i) + 1)
X Par exemple, si n = 2 alors on obtient 7 = 22+1 − 1.
=
2
• D’autre part : i=1
n n n n
!
1 X X X X Correction de l’exercice 14 :
= n2 − i2 + n+ i
2 i=1 i=1 i=1 i=1
1 n(n + 1)
= n3 − Sn + + n2 .
2 2 n−1
X
1 3 n(n + 1) Par la propriété des sommes télescopiques, (uk+1 −
On en déduit : Sn = n − Sn + + n2 ⇔
2 2 k=0
n−1
6Sn = 2n3 + 3n2 + n = n(n + 1)(2n + 1). D’où la valeur X
de Sn demandée en divisant l’égalité précédente par 6. uk ) = un−1+1 − u0 = un − u0 . D’autre part, uk+1 −
k=0
n−1 n × [n − 1 + 1] + [1] n(n + 1)
Correction de l’exercice 11 :
X
uk = (k + 1) = =
k=0
2 2
par la propriété des sommes des termes d’une suite arith-
(a) C’est une somme triangulaire. Par propriété, n(n + 1)
j
métique. Enfin puisque u0 = 0, on obtient un = .
n X 2
! !
X j X j
S5 = = .
i j=0 i=0
i
0≤i≤j≤n
j j
Correction de l’exercice 16 :
! !
X j X j i
On calcule = 1 × 1j−i = (1 + 1)j =
i=0
i i=0
i
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI
2. Sinon,
n
X eikx 1 − (eix /cos(x))n+1 j
5 X
= B =
X
i
k=0
cosk (x) 1 − eix / cos(x)
j=0 i=0
[cos(x)]n+1 − eix(n+1) 5 5
X j(j + 1) X
=
cosn+1 (x) = = (1/2) × (j 2 + j)
cos(x) − [cos(x) + i sin(x)] j=0
2 j=0
cos(x) = (1/2) × ( 5×6×(5×2+1)
6
+ 5×6
2
)
= (1/2) × (55 + 15) = 35.
cos(x)
= × i [cos(x)]n+1 −
[cos(x)]n+1 sin(x) Nous obtenons le même résultat ce qui nous permet
d’illustrer la propriété sur les sommes triangulaires.
[cos(x(n + 1)) + i sin((n + 1)x)]
n X n
Finalement, en prenant la partie réelle, nous obte-
X X
(b) i = i
nons : 0≤i≤j≤n i=0 j=i
sin((n + 1)x) n n
Sn = X X
cosn (x) sin(x) = i 1
i=0 j=i
n
X
Correction de l’exercice 18 : = i(n − i + 1)
i=0
n
X n
X
= (n + 1) i− i2
i=0 i=0
1. C’est une somme rectangulaire.
7 X 4 7 4 n(n+1)
X X X 7 × 8 × (2 × 7 + 1) = (n + 1) × −
i2 3j = i2 × 3j = × 2
n(n+1)(2n+1) n(n+1)
i=1 j=1 i=1 j=1
6 × (3(n + 1) − (2n + 1))
6 6
n(n+1)(n+2)
1 − 34 140 × 380 =
31 × = = 16 800. 6
1−3 2
2. Par linéarité,
X X X Correction de l’exercice 21 :
(3i − 2j) = 3 i−2 j
1≤i,j≤n 1≤i,j≤n 1≤i,j≤n
n n n n
jC’est encore une somme triangulaire. Par propriété,
X X X X
= 3 i 1 −2 1
i=1 j=1 i=1 j=1
j
! n
!
X j i+j X X j i+j
car ce sont des sommes rectangulaires. S= 2 = 2 .
i j=0 i=0
i
0≤i≤j≤n
Finalement,
X n X n X n X n ! !
j i+j j i
X
(3i − 2j) = 3 i 1−2 1 j Pj
On calcule i=0 2 j
Pj
= 2 × i=0 2 par linéa-
1≤i,j≤n i=1 j=1 i=1 j=1 i i
n(n+1) n(n+1)
= 3 2 ×n−2×n× 2 rité et étant donné que 2j ne dépend pas de i. Puis, par le
n2 (n+1)
= 2
binôme de Newton,
3. C’est une somme triangulaire : j
!
X j i+j
2 = 2j × (1 + 2)j = 6j .
Xn X i Xn
2 i+1
−1 Xn Xn
i=0
i
2j = =2 2i − 1
2 − 1
i=1 j=0 i=1 i=1 i=1 Enfin, par propriété de la somme des termes d’une suite
n
géométrique, on a :
= 2 × 22−1 −1
− n = 2n+1 − 2 − n.
1 − 6n+1 6n+1 − 1
S= = .
1−6 5
Correction de l’exercice 19 :
Par exemple, si n = 2 alors on obtient 7 = 22+1 − 1.
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI
1
Srinivâsa Aiyangâr Râmânujan,
(22 décembre 1887 – 26 avril 1920)
est un mathématicien indien. Ramanu-
jan est né en Inde, dans une famille de
brahmanes pauvre et orthodoxe. Il était
un autodidacte et resta toujours très au-
tonome. Il apprit les mathématiques à
partir de deux uniques livres qu’il s’était
procurés avant ses 15 ans : La Trigono-
métrie plane de S. Looney, et Synopsis of Elementary Results in
Pure Mathematics de S. Carr qui contenait une liste de quelque
6 000 théorèmes sans démonstration. Ces deux ouvrages lui
permirent d’établir une grande quantité de résultats sur la théo-
rie des nombres, les fonctions elliptiques, les fractions continues
et les séries impropres, tout en créant son propre système de
représentation symbolique pour arriver à ces résultats. Jugeant
son entourage académique dépassé, il publia plusieurs articles
dans les journaux mathématiques indiens et tenta alors d’in-
téresser les mathématiciens européens à son travail par des
lettres qu’il leur envoyait.
⋆ ⋆ ⋆
⋆ ⋆
⋆
1. Source Wikipedia
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 1
Équations et systèmes
Exercice 6 [ 05019 ] [Correction]
Exercice 1 [ 02116 ] [Correction] Soient a un réel non nul. Déterminer les triplets (x, y, z) de réels non nuls
Observer que vériant :
√ √
q q
x=
3
20 + 14 2 +
3
20 − 14 2 x+y +z =a
1 1 1 1
est solution d'une équation de la forme x3 = αx + β avec α, β ∈ R. Résoudre cette + + = .
x y z a
dernière et déterminer x.
Sommes
Exercice 2 [ 02117 ] [Correction]
Résoudre les systèmes d'inconnue (x, y) ∈ R2 : Exercice 7 [ 02062 ] [Correction]
Parmi les formules suivantes, lesquelles sont vraies :
x2 + 2y 2 = 1 x2 + y 2 = 1 x2 = y
(a) (b) (c) (a) ni=1 α + ai = α + ni=1 ai
P P
x2 + xy = 0 2xy = 1 y2 = x
(b) ni=1 ai + bi = ni=1 ai + ni=1 bi
P P P
Exercice 10
Calculer
[ 02065 ] [Correction] Sommes géométriques
n
(−1)k k . Exercice 16 [ 02070 ] [Correction] P
X
Exercice 13
Calculer
[ 02068 ] [Correction]
n
k
Sommes doubles
.
X
k=1
(k + 1)! Exercice 19 [ 02073 ] [Correction]
À partir des valeurs connues de nk=1 k, nk=1 k2 et nk=1 k3 , calculer :
P P P
k=1
Exercice 20 [ 02074 ] [Correction]
(b) Soit p ∈ N. Montrer que pour tout n ∈ J0, (p + 1)! − 1K, il existe un uplet Soit n ∈ N∗ . Calculer Cn = 1≤p<q≤n (p + q) en remarquant
P
(n0 , n1 , . . . , np ) ∈ Np+1 tel que
n
p.
p
X X
p + q = 2Cn + 2
∀k ∈ J0 ; pK, 0 ≤ nk ≤ k et n = nk k!.
X
1≤p,q≤n p=1
Produits
k=0
Formule du binôme
n
n
yk .
X
n−k
∀n ∈ N, xn = (−1)
k
k=0
p=0
p
(c) Comment interpréter simplement les inégalités qui viennent d'être obtenues ?
Corrections (b) S =
8 4 7
9, 9, 9
.
Exercice 1 : [énoncé]
On remarque (c) S = 5 3 1
4, −8, 8 .
3
x = 6x + 40
4 est solution apparente de cette équation.
Exercice 4 : [énoncé]
x3 − 6x − 40 = (x − 4)(x2 + 4x + 10).
On a
√ √
Les solutions de l'équation sont 4, −2 + i 6, −2 − i 6. Le nombre x correspond à
la seule solution réelle donc x = 4. x − ay + z = 2 x − ay + z = 2 x − ay + z = 2
x + (a + 1)z = 3 ⇐⇒ ay + az = 1 ⇐⇒ ay + az = 1
x + ay + 3z = 4 ay + z = 1 (1 − a)z = 0.
Finalement, les triplets solutions sont ceux formés par a et deux réels non nuls Exercice 11 : [énoncé]
opposés. En étant attentif à l'expression de la somme associée à un+1 , on a
n+1 n
X 1 X 1
un+1 − un = −
Exercice 7 : [énoncé] k=1
n+1+k n+k
k=1
b) c) f) 1 1 1 1 1
= + − = − > 0.
2n + 2 2n + 1 n + 1 2n + 1 2n + 2
(n + 1)! + (n + 1)! = 2.(n + 1)! ≤ (n + 2)! employant l'inégalité cos(t) ≥ cos2 (t).
Pour tout k ∈ J0 ; nK, on a cos(kx) ∈ [−1 ; 1] et donc
Exercice 13 : [énoncé] cos(kx) ≥ cos2 (kx).
En écrivant au numérateur k = (k + 1) − 1
En sommant ces inégalités, il vient
n n n
X k X (k + 1) − 1 X 1 1 n n
= = −
cos2 (kx).
X X
(k + 1)! (k + 1)! k! (k + 1)! cos(kx) ≥
k=1 k=1 k=1
k=0 k=0
n n
1 1 1
.
X X
= − =1−
k=1
k! (k + 1)!
k=1
(n + 1)! On peut calculer la somme en second membre en linéarisant cos2 (kx).
On sait cos(2a) = 2 cos2 (a) − 1 et donc cos2 (kx) = 1
1 + cos(2kx) . On en déduit
2
Exercice 14 : [énoncé] n
1X
n
n+1 1 X n
cos(2kx).
X
cos2 (kx) = 1 + cos(2kx) = +
(a) En écrivant k = (k + 1) − 1 k=0
2
k=0
2 2
k=0
Celle-ci est π périodique et paire ce qui permet de limiter son étude sur ]0 ; π/2].
Soit x ∈ ]0 ; π/2]. Si x ≤ π/(2n + 1), la valeur ϕ(x) est positive. Sinon, on a
Exercice 18 : [énoncé]
L'équation a un sens pour x 6≡ π/2 [π]. En exploitant cos(kx) = Re(eikx ), on peut
π
écrire !
sin(x) ≥ sin n n
2n + 1
X cos(kx) X eikx
= Re
cosk x cosk x
k=0 k=0
et l'inégalité sin (2n + 1)x ≥ −1 entraîne
ce qui apparaît comme une somme géométrique.
sin (2n + 1)x 1
1 Si x 6≡ 0 [π] alors q = cos
eix
x 6= 1 et
ϕ(x) = ≥− ≥− π
.
sin(x) sin(x) sin 2n+1 n
eikx 1 cosn+1 x − ei(n+1) x
.
X
k
=
On en déduit cos x cosn x cos x − eix
n k=0
1X 1 1
cos(2kx) ≥ 1− π
Il reste à en déterminer la partie réelle. Puisque
2 4 sin 2n+1
k=0
n
puis
X eikx 1 cosn+1 x − cos(n + 1)x − i sin(n + 1)x
=
n
n+1 1
1
cosk x cosn x −i sin x
. k=0
X
cos(kx) ≥ + 1− π
2 4 sin 2n+1 on obtient
k=0
n
Enn, en employant l'inégalité cos(kx) sin(n + 1)x
.
X
=
cosk x sin x(cos x)n
k=0
2
sin(x) ≥ x pour tout x ∈ [0 ; π/2] Alors, pour les x considérés
π
n
on conclut n
X cos kx
= 0 ⇐⇒ sin(n + 1)x = 0
2n + 5 cosk x
.
X
cos(kx) ≥ k=0
8
k=0 π
⇐⇒ x ≡ 0 .
n+1
Exercice 16 : [énoncé] Si x ≡ 0 [π] alors x n'est pas solution car
Si θ 6= 0 [2π] alors n
n cos(kx)
ei(n+1)θ − 1 = n + 1.
X
X
ikθ
e = cosk x
eiθ − 1 k=0
k=0
Exercice 19 : [énoncé] et n X
n
(a) On développe
X
p + q = n2 (n + 1)
n X
n
X X p=1 q=1
(i + j)2 = i2 + 2ij + j 2
n−1
n+i+1 n(n − 1)(n + 1)(3n + 2)
.
X X
ij = i
2
(n − i) =
24
Exercice 23 : [énoncé]
1≤i<j≤n i=1
(a) Cas: x ≡ 0 [2π]. Tous les facteurs sont égaux à 1 donc P (x) = 1.
(c) On organise la somme an de résoudre la valeur du min Cas: x ≡ π [2π]. Tous les facteurs sont égaux à 1 sauf le premier qui vaut −1.
n
donc
i(i + 1) n(n + 1)(2n + 1) sin 2n+1 x
. .
X X
min(i, j) = + i(n − i) = P (x) = n+1
i=1
2 6 2 sin(x)
1≤i,j≤n
Exercice 24 : [énoncé]
Exercice 20 : [énoncé] Pour n ≥ 2, on a
Après réorganisation des termes
n
n
Y 2k + 3 (2n + 3)(2n + 1)(2n − 1) × . . . × 5
=
p.
X X
p + q = 2Cn + 2 2k − 1 (2n − 1)(2n − 3) × . . . × 5 × 3 × 1
k=1
1≤p,q≤n p=1
puis après simplication
Or n n
X Y 2k + 3 (2n + 3)(2n + 1)
2 p = n(n + 1) =
p=1
2k − 1 3
k=1
On a aussi
Exercice 25 : [énoncé] A + B + C = (1 + 1) = 2n
En extrayant un 2 dans chaque facteur
et par ce qui précède
nπ π
2.4.6 × · · · × (2n) = 2n 1.2.3 × · · · × n = 2n n! A + jB + j 2 C = 2n ei 3 cosn
3
En introduisant les facteurs pairs intermédiaires puis aussi par conjugaison
1.2.3.4.5.6 × · · · × (2n) × (2n + 1) (2n + 1)! π
.
nπ
1.3.5 × · · · × (2n + 1) = = . A + j 2 B + jC = 2n e−i 3 cosn
2.4.6 × · · · × (2n) 2n n! 3
On en déduit après résolution
Exercice 26 : [énoncé] 2n 2n
nπ π (n − 2)π π
A= 1 + 2 cos cosn ,B = 1 + 2 cos cosn
(a) Par la formule du binôme 3 3 3 3 3 3
S0 = (1 + 1)n = 2n . et
2n
(n + 2)π π
C= 1 + 2 cos cosn .
3 3 3
(b) ((1 + x)n )0 = n(1 + x)n−1 donne
n
X n k−1
k x = n(1 + x)n−1 Exercice 28 : [énoncé]
k
k=1
an−k bk−` c` et (n−k)!(k−`)!`! .
Pn Pk n
k
n
k n!
(a + b + c)n = k=0 `=0 k ell k ` =
donc
S1 = n2n−1 .
(c) On a Or
n+1 n+1
(−1)k+1 X (−1)k+1 n + 1 (1 − 1)n+1
n k
n X n n X n 1 1
n n k n k = = − =
.
X X X X
(−1)n−k yk = (−1)n−k x` = x` (−1)n−k k k−1 n+1 k n+1 n+1 n+1
k k ` k ` k=1 k=1
k=0 k=0 `=0 `=0 k=`
donc
Or n+1
(−1)k+1 n + 1
n+1
X1
.
n n
X
=
X
n−k n k n−` n k−` n − `
X
(−1) = (−1) (−1) k k k
k ` ` k−` k=1 k=1
k=` k=`
avec
n
X
n−`
(
1 si ` = n Exercice 32 : [énoncé]
(−1)k−` =
k−` 0 sinon. (a) On suppose n premier. On sait
k=`
Par suite
n n n−1
n =
n−k n k k k−1
yk = xn .
X
(−1)
k donc
k=0
n n−1
k =n
k k−1
Exercice 30 : [énoncé] ce qui permet d'armer que n divise l'entier k nk . Or n est premier et donc
On commence par exprimer le produit comme un rapport de nombres factoriels premier avec k puisque k < n. Par le théorème de Gauss, on peut alors
n p
! n
armer que n divise nk .
(i + p)! (b) Supposons maintenant n composé. On peut introduire p un facteur premier
X Y X
(i + j) =
i=0 j=1 i=0
i! de n avec p < n. Nous allons alors montrer que n ne divise par np ce qui
permet de conclure.
puis on introduit un coecient du binôme Par l'absurde, supposons que m = n1 np soit un entier. On peut écrire
p
n
! n
i+p
(n − 1)! = m.p!(n − p)!
.
X Y X
(i + j) = p!
i=0 j=1 i=0
i Puisque p divise n, on peut aussi écrire n = pq avec q entier et donc
La somme introduite peut être calculée grâce à la formule de Pascal (pq − 1)! = mp! p(q − 1) !
Dans les produits dénissant (pq − 1)! et p(q − 1) !, on retrouve les mêmes
p
n
!
p+n+1 (p + n + 1)!
. multiples de p, à savoir p, 2p, . . . (q − 1)p. On peut donc écrire
X Y
(i + j) = p! =
i=0 j=1
n (p + 1)n!
(pq − 1)! = ka et p(q − 1) ! = kb
Exercice 33 : [énoncé]
(a) On peut écrire
n! (n − k + 1) n!
=
k!(n − k)! k (k − 1)!(n − k + 1)!
(c) Pour n xé, la suite nie des coecients binomiaux croît puis décroît en étant
extrémale en son milieu.
Exercice 34 : [énoncé]
On a
2n
2n
= (1 + 1)2n = 22n .
X
k
k=0
Or, pour n xé, la suite nie des coecients binomiaux est maximale en son
milieu donc
2n 2n
∀0 ≤ k ≤ 2n, ≤
k n
et donc
2n 2n
2 ≤ (2n + 1)
n
puis l'inégalité proposée.