Vous êtes sur la page 1sur 30

DERNIÈRE IMPRESSION LE 27 février 2017 à 15:46

Les symboles somme et produit

Table des matières

1 Le symbole somme Σ 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Linéarité et changement d’indice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Sommes télescopiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Sommes à connaître . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Sommes doubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2 Le symbole produit Π 9
2.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Relation produit - somme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Produits télescopiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

PAUL MILAN 1 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

1 Le symbole somme Σ
1.1 Définition

Définition 1 : Soit ( ai ) une suite de nombres réels ou complexes. Soit deux


entiers naturels n et p tels que p 6 n, on définit la somme suivante par :
n
∑ a k = a p + a p +1 + · · · + a n
k= p

Soit I un sous-ensemble fini de N, la somme de tous les termes ai , i décrivant I


sera notée ∑ ai
i ∈I

Remarque :
• La variable k est une variable muette, c’est à dire qu’une fois la somme calculée,
le résultat ne dépend plus de k. On peut donc lui donner le nom qu’on veut : i,
n n n
j, k, etc. à exception des bornes de la somme, ici p et n : ∑ a k = ∑ ai = ∑ a j
k= p i= p j= p

• On retrouve cette variable muette, lorsque l’on veut calculer une somme à
l’aide d’un algorithme. (boucle Pour)
• Lorsque les termes de la somme ne dépendent pas de la variable, on somme
n
des termes constants donc : ∑ 3 = 3| + 3{z
· · · + 3} = 3(n + 1)
k =0 n+1 termes

• Si I = {2; 4; 6} alors ∑ ai = a2 + a4 + a6 .
i ∈I
Exemples :
n n
1 1 1 1
• 1+2+···+n = ∑ k. • + +···+ = ∑ .
k =1
n+1 n+2 2n k =1
n+k
n n
• 1 + 2 + 22 + · · · + 2n = ∑ 2k . • 1 + 3 + 5 + · · · + (2n−1) = ∑ (2k−1).
k =0 k =1

B Ne pas confondre :
n n n
• ∑ ( k + 1) = ∑ k + n avec ∑ k+1 les parenthèses font toute la différence.
k =1 k =1 k =1
n 2n
• ∑ 22k (n + 1 termes) et ∑ 2k (2n + 1 termes)
k =0 k =0

Propriété 1 : Relation de Chasles et linéarité :


n m n
Relation de Chasles : ∑ ak = ∑ ak + ∑ ak
k= p k= p k = m +1
n n n
L’opérateur somme est linéaire : ∑ (αak + βbk ) = α ∑ ak + β ∑ bk .
k= p k= p k= p

PAUL MILAN 2 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

n 2 n n n n
Exemple : ∑ ak = ∑ ak + ∑ ak et ∑ (3k + 4k) = ∑ 3k + 4 ∑ k
k =0 k =0 k =3 k =0 k =0 k =0

1.2 Linéarité et changement d’indice

Propriété 2 : Changement d’indice.


L’expression à l’aide du symbole ∑ n’est pas unique. On peut écrire une somme
avec des indices différents.
Les changements d’indices k → k + p (translation) k → p − k (symétrie) sont
les plus fréquents :
n n+ p p −1
∑ ak = ∑ ak− p = ∑ a p−k
k =1 k = p +1 k= p−n

n  
1 1
Exemples : Calculer la somme : Sn = ∑ − .
k =1
k k+1

n n
1 1
• On utilise la linéarité : Sn = ∑ k ∑ k+1

k =1 k =1

• On effectue un changement d’indice sur la deuxième somme : k → k + 1 :


n
1 n +1 1
Sn = ∑ − ∑ .
k =1
k k =2 k k = n +1
k =1 z }| {
n n
z}|{ 1 1 1 1
• On sépare les termes différents : Sn = 1 + ∑ − ∑ − = 1−
k =2
k k =2 k n + 1 n+1

✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
n +1
Pour n > 2, on considère la somme Sn = ∑ k 22k−1 .
k =2

Faire une translation d’indice pour que la nouvelle variable varie entre 0 et (n−1)
et une symétrie d’indice pour que la nouvelle variable varie entre 2 et (n + 1).

• Pour la translation, il suffit de faire : k → k − 2, on a alors :


n −1 n −1
2(k+2)−1
Sn = ∑ ( k + 2) 2 = ∑ (k + 2) 22k+3
k =0 k =0

2 + ( n + 1) n+3
• Pour la symétrie, il faut déterminer le milieu : = .
2 2
On effectue alors la symétrie k → n + 3 − k, on a alors :

n +1 n +1
Sn = ∑ (n + 3 − k)22(n+3−k)−1 = ∑ (n + 3 − k)22n+5−2k
k =2 k =2

PAUL MILAN 3 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

1.3 Sommes télescopiques

Théorème 1 : Sommes télescopiques


Soit une suite ( an ) une suite de nombres réels ou complexes, on a :
n
∀n, p ∈ N, p 6 n, ∑ ( a k +1 − a k ) = a n +1 − a p
k= p

n n
Remarque : ∑ ( a k +1 − a k ) = a n +1 − a 0 et ∑ (bk − bk+1 ) = b0 − bn+1
k =0 k =0
n
Démonstration : On pose : Sn = ∑ ( a k +1 − a k )
k= p
n n
• On utilise la linéarité : Sn = ∑ a k +1 − ∑ ak
k= p k= p
• On effectue un changement d’indice sur la première somme : k → k + 1
n +1 n
Sn = ∑ ak − ∑ ak
k = p +1 k= p
n n
• On sépare les termes différents : Sn = an+1 + ∑ ak − ∑ a k − a p = a n +1 − a p
k = p +1 k = p +1

Exemples : Les sommes télescopiques sont une méthode très efficace pour calcu-
ler la somme des termes d’une suite (un ). Il s’agit de trouver une suite (vn ) pour
que un = vn+1 − vn . Ce n’est bien sûr pas toujours possible malheureusement.
Calculer les sommes suivantes :
n
1 1 1 1
• Sn = ∑ : on décompose en −
k =1
k ( k + 1) k ( k + 1) k k+1
n n  
1 1 1 1
Sn = ∑ = ∑ − = 1− .
k =1
k ( k + 1 ) k =1
k k + 1 n + 1
n
• Rn = ∑ k × k! : on décompose k × k! en (k + 1)k! − k! = (k + 1)! − k!
k =1
n n
Rn = ∑ k × k! = ∑ [(k + 1)! − k!] = (n + 1)! − 1
k =1 k =1
n
1
• Tn = ∑ k (k + 1)(k + 2)
k =1
a a a(k + 2) − ak 2a 1
− = = , on a a =
k (k + 1) (k + 1)(k + 2) k (k + 1)(k + 2) k (k + 1)(k + 2) 2
n n  
1 1 1 1
Tn = ∑ = ∑ −
k =1
k (k + 1)(k + 2) 2 k=1 k (k + 1) (k + 1)(k + 2)
 
1 1 1 (n + 1)(n + 2) − 2 n2 + 2n + n + 2 − 2
= − = =
2 2 (n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2) 4(n + 1)(n + 2)
n ( n + 3)
=
4(n + 1)(n + 2)

PAUL MILAN 4 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

1.4 Sommes à connaître

Théorème 2 : Somme des entiers, des carrés, des cubes


Pour tout entier naturel n non nul, on a les relations suivantes :
n
n ( n + 1)
• S1 ( n ) = ∑ k = 1 + 2 + · · · + n =
k =1
2
n
n(n + 1)(2n + 1)
• S2 ( n ) = ∑ k 2 = 1 + 4 + · · · + n2 = 6
k =1
n
n2 ( n + 1)2
• S3 ( n ) = ∑ k 3 = 1 + 8 + · · · + n3 =
k =1
4

Démonstration : La première formule a été démontré en première en ordon-


nant la somme dans l’ordre croissant puis dans l’ordre décroissant. Les deux der-
nières formules ont été démontré en terminale par récurrence. Mais les démons-
trations directes sont possibles à l’aide de sommes télescopiques. On pourrait
généraliser ces démonstration aux somme des puissances p ième des entiers na-
turels.
n
• S1 (n), on utilise la somme ∑ [(k + 1)2 − k2 ] = (n + 1)2 − 1
k =1
n n n n n
∑ [(k + 1)2 − k2 ] = ∑ (k2 + 2k + 1 − k2 ) = ∑ (2k + 1) = 2 ∑ k + ∑ 1 = 2S1 (n) + n
k =1 k =1 k =1 k =1 k =1

On en déduit que :
( n + 1)2 − ( n + 1) n ( n + 1)
2S1 (n) + n = (n + 1)2 − 1 ⇔ S1 (n) = =
2 2
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏
n
• S2 (n), on utilise la somme ∑ [(k + 1)3 − k3 ] = (n + 1)3 − 1
k =1
n n n
3 3 3 2 3
∑ [(k + 1) −k ] = ∑ (k + 3k + 3k + 1 − k ) = ∑ (3k2 + 3k + 1)
k =1 k =1 k =1
n n n
= 3 ∑ k2 + 3 ∑ k + ∑ 1 = 3S2 (n) + 3S1 (n) + n
k =1 k =1 k =1

On en déduit que :
 
3S2 (n) + 3S1 (n) + n = (n + 1)3 − 1 ⇔ 3S2 (n) = (n + 1)3 − 1 − 3S1 (n) − n ⇔
 
1 3 3n(n + 1) 2(n + 1)3 − 3n(n + 1) − 2(n + 1)
S2 = ( n + 1) − − ( n + 1) =
3 2 6
(n + 1)(2n2 + 4n + 2 − 3n − 2) (n + 1)(2n2 + n) n(n + 1)(2n + 1)
= = =
6 6 6
✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏✏

PAUL MILAN 5 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

n
• S3 (n), on utilise la somme ∑ [(k + 1)4 − k4 ] = (n + 1)4 − 1
k =1
n n n
4 4 4 3 2 4
∑ [(k + 1) −k ] = ∑ (k + 4k + 6k + 4k + 1 − k ) = ∑ (4k3 + 6k2 + 4k + 1)
k =1 k =1 k =1
n n n n
= 4 ∑ k3 + 6 ∑ k2 + 4 ∑ k + ∑ 1 = 4S3 (n) + 6S2 (n) + 4S1 (n)+ n
k =1 k =1 k =1 k =1

On en déduit que :
4S3 (n) + 6S2 (n) + 4S1 (n) + n = (n + 1)4 − 1 ⇔
4S2 (n) = (n + 1)4 − 1 − 6S2 (n) − 4S1 (n) − n

= (n + 1)4 − n(n + 1)(2n + 1) − 2n(n + 1) − (n + 1)


h i
3
= (n + 1) (n + 1) − n(2n + 1) − 2n − 1

= (n + 1)(n3 + 3n2 + 3n + 1 − 2n2 − n − 2n − 1)


= (n + 1)(n3 + n2 ) = n2 (n + 1)2

Théorème 3 : Somme géométrique


Pour tous naturels p et n tels que p 6 n
et pour tout réel ou complexe x tel que x 6= 1, on a :
n
1 − x n +1− p 1 − xNbre de termes
∑ xk = x p × = premier terme ×
k= p
1−x 1−x

n
Démonstration : Posons Sn = ∑ xk .
k= p
• On utilise une somme télescopique :
n n n
Sn − xSn = ∑ xk − ∑ x k +1 = ∑ ( x k − x k +1 ) = x p − x n +1
k= p k= p k= p
x 6 =1 1 − x n +1− p
• On factorise : Sn (1 − x ) = x p (1 − x n +1− p ) ⇔ Sn = x p ×
1−x
n
1 − 2n −2
Exemple : S = ∑ 2k = 23 × 1−2
= 23 (2n−2 − 1) = 2n+1 − 8
k =3

Théorème 4 : Factorisation standard


Pour tout naturel n et pour tous réels ou complexes a et b, on a :
n −1
an − bn = ( a − b) ∑ an−k−1 bk = (a − b)(an−1 + an−2 b + · · · + abn−2 + bn−1 )
k =0

PAUL MILAN 6 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

n −1
Démonstration : On pose : Sn = ∑ a n − k −1 b k , on a alors :
k =0
n −1 n −1 n −2
k → k +1
• aSn = ∑ an−k bk = an + ∑ an−k bk = an + ∑ a n − k −1 b k +1
k =0 k =1 k =0
n −1 n −2
• bSn = ∑ a n − k −1 b k +1 = ∑ a n − k −1 b k +1 + b n
k =0 k =0
n −2 n −2
n − k −1 k +1
• Par différence : ( a − b)Sn = an + ∑a b − ∑ a n − k −1 b k +1 − b n = a n − b n
k =0 k =0

1.5 Sommes doubles

Définition 2 : Lorsqu’on somme sur deux indices, on parle de somme double.


Soit ( aij ) une suite double de nombres réels ou complexes et soit deux entiers
naturels n et p, on note :
n p p n
• ∑ aij = ∑ ∑ aij = ∑ ∑ aij somme des termes d’un tableau n × p.
16i6n i =1 j =1 j =1 i =1
16 j6 p
n j n n
• ∑ aij = ∑ ∑ aij = ∑ ∑ aij somme triangulaire d’un tableau n2 .
16i6 j6n j =1 i =1 i =1 j = i
n j −1 n −1 n
• ∑ aij = ∑ ∑ aij = ∑ ∑ aij somme triangulaire sans la diagonale.
16i < j6n j =2 i =1 i =1 j = i +1

Remarque : On peut noter : ∑ aij = ∑ aij


16i , j6n 16i6n
16 j6n

On peut schématiser ces sommes double par un tableau double entrée.

j
i 1 2 ... p Total
p
1 a11 a12 ... a1p ∑ a1j
j =1
p
2 a21 a22 ... a2p ∑ a2j
j =1
.. .. .. ... .. ..
∑ aij ⇒ . . . . .
16i6n p
16 j6 p
n an1 an2 ... anp ∑ anj
j =1
n p

n n n
∑ ∑ aij
i =1 j =1
Tot. ∑ ai1 ∑ ai2 ... ∑ aip p n
i =1 i =1 i =1
∑ ∑ aij
j =1 i =1

PAUL MILAN 7 VERS LE SUPÉRIEUR


1. LE SYMBOLE SOMME Σ

j
i 1 2 ... n Total
n
1 a11 a12 ... a1n ∑ a1j
j =1
n
2 a22 ... a2n ∑ a2j
j =1
.. ... .. ..
. . .
∑ aij ⇒
16i6 j6n n
n ann ∑ anj
j =1
n n

1 2 n
∑ ∑ aij
i =1 j = i
Tot. ∑ ai1 ∑ ai2 ... ∑ ain n j
i =1 i =1 i =1
∑ ∑ aij
j =1 i =1

Pour ∑ aij , il suffit d’enlever la diagonale du tableau (triangle supérieur).


16i < j6n

Théorème 5 : Développement d’un produit de deux sommes


Soient a1 , a2 , . . . an , b1 , b2 , . . . b p nombres réels ou complexes, on a alors :
n p p n
• ∑ ai × ∑ b j = ∑ b j × ∑ ai = ∑ ai b j
i =1 j =1 j =1 i =1 16i6n
16 j6 p
!2
n n
• ∑ ai = ∑ a2i + 2 ∑ ai b j (carré d’une somme)
i =1 i =1 16i < j6n

Démonstration : La première formule est directement lié à la définition de la


somme double.
Pour le carré d’une somme, on fait intervenir la symétrie du tableau double en-
trée en séparant la somme en trois parties (le triangle supérieur est identique au
triangle inférieur) :
triangle triangle
!2 supérieur diagonale inférieur
n n n z }| { z }| { z }| {
∑ ai = ∑ ai × ∑ a j = ∑ aij = ∑ aij + ∑ aij + ∑ aij
i =1 i =1 j =1 16i6n 16i < j6n 16i = j6n 16 j<i6n
16 j6n
n
= ∑ a2i + 2 ∑ aij
i =1 16i < j6n

Remarque : On retrouve avec le deuxième terme du carré d’une somme, le


célèbre double produit de l’identité remarquable du second degré. Il s’agit ici
d’une généralisation de cette identité remarquable à n termes.
Exemple : ( a + b + c)2 = a2 + b2 + c2 + 2( ab + ac + bc)

PAUL MILAN 8 VERS LE SUPÉRIEUR


2. LE SYMBOLE PRODUIT Π

2 Le symbole produit Π
2.1 Définition

Définition 3 : Soit ( ai ) une suite de nombres réels ou complexes. Soit deux


entiers naturels n et p tels que p 6 n, on définit le produit suivant par :
n
∏ a k = a p × a p +1 × · · · × a n
k= p

Soit I un sous-ensemble fini de N, la somme de tous les termes ai , i décrivant I


sera notée ∏ ai
i ∈I

Exemple : On peut utiliser le symbole Π pour définir « factorielle » d’un entier


naturel n noté n !
n
n! = ∏k = 1×2×3×···×n
k =1
Par convention, on posera 0 ! = 0 et on retiendra la relation de récurrence défi-
nissant factorielle n : n ! = n(n − 1) !
n
B Lorsqu’on fait les produits d’un terme constant, on obtient : ∏ 5 = 5n +1− p
k= p

2.2 Relation produit - somme

Théorème 6 : Relation produit - somme


Soit ( ai ) une suite de nombres réels strictement positifs. Soit deux entiers naturels
n et p tels que p 6 n, on a alors :
!
n n
ln ∏ ak = ∑ ln ak
k= p k= p

2.3 Produits télescopiques

Théorème 7 : Produits télescopiques


Soit une suite ( an ) une suite de nombres réels ou complexes, on a :
n
a a
∀n, p ∈ N, p 6 n, ∏ k+1 = n+1
k= p
ak ap

n   n
1 k+1
Exemple : ∏ 1+ = ∏ = n+1
k =1
k k =1
k

PAUL MILAN 9 VERS LE SUPÉRIEUR


Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

TD 8
Sommes et produits de nombres

LES INCONTOURNABLES

Sommes simples

Exercice 1 : [solutions] Calculer les sommes suivantes :


n+1
X n
X 2n
X n
X n
X
(a) 3; (b) 2k; (c) 2k; (d) (2k + e−k ); (e) (32k+1 + 2k+2 ).
k=2 k=1 k=n+1 k=1 k=0

n
X n
X
2
Exercice 2 : [solutions] On souhaite calculer S = k . On pose A = (k + 1)3 .
k=0 k=0
n
X n
X n
X
1. En développant (k + 1)3 , exprimer A à l’aide de k3 , k2 , k et d’un nombre.
k=0 k=0 k=0
?
X
2. Après un glissement d’indice, compléter A = k3 .
k=?
3. Des deux questions précédentes, exprimer S en fonction de n uniquement.
n
X 1
Exercice 3 : [solutions] [corrigé] Donner une expression simple de en fonction de
k(k + 2)
k=1
n puis calculer la limite de cette expression quand n tend vers +∞.
n
X
Exercice 4 : [indications] [corrigé] Pour x ∈ R et n ∈ N, on pose : Cn = cos(kx) et Sn =
k=0
n
X
sin(kx).
k=0
1. Préciser les valeurs Cn et Sn lorsque x est multiple de 2π.
2. On suppose que x n’est pas multiple de 2π. Calculer Un = Cn + iSn et en déduire :
   
 nx  sin (n+1)x
2
 nx  sin (n+1)x
2
Cn = cos × x
 , Sn = sin × x
 .
2 sin 2 2 sin 2
n
X n
X
3. En vous aidant des résultats précédents, calculer cos2 (k) puis sin2 (k).
k=0 k=0
Pn
4. De même, comment peut-on calculer k=0 sin(a + kb) avec a, b ∈ R ?

n
X
Exercice 5 : [corrigé] Soit x un réel. On note Pn (x) = xk .
k=0
nxn+1 − (n + 1)xn + 1
1. Simplifier l’expression de Pn (x) puis montrer que pour x 6= 1, Pn′ (x) = .
(1 − x)2
n n
X
k
X k(−1)k
2. En déduire des expressions simples des sommes k2 et , puis déterminer leurs limites
2k
k=0 k=0
lorsque n vers +∞.

1
Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

Produits
Exercice 6 : [corrigé] Calculer les produits suivants :
n n
Y k−2 Y
(a) ; (b) e−k .
k+2
k=3 k=0

Sommes doubles

Exercice 7 : [corrigé]
X Soit un entier n ≥
X2. Calculer les sommes :
(a) S3 = ln(ij) ; (b) S4 = |i − j|.
(i; j)∈J1; nK2 1≤i≤j≤n

n
X X
Exercice 8 : [corrigé] Pour n ∈ N∗ , on note Sn = k2 . En calculant In = j de deux façons
k=1 1≤i≤j≤n
n(n + 1)(2n + 1)
différentes, montrer que pour tout entier naturel n ∈ N∗ , Sn = .
6

Binôme de Newton

Exercice 9 : [solutions] Calculer les sommes suivantes :


n   n−1   n−1  
X
k n X
k n X
k+1 n
(a) 5 ; (b) (−3) ; (c) (−3) ;
k k k
k=1 k=0 k=0

Exercice 10 : [solutions]
X  n  X 
n

Pour n ∈ N, on pose : An = et Bn = . Donner une expression simple
2k 2k + 1
0≤2k≤n 0≤2k+1≤n
de An + Bn et An − Bn . En déduire les valeurs de An et Bn .

Exercice 11 : [corrigé] Soit un entier n ≥ 2. Calculer les sommes :


X j  X nj 
(a) S5 = ; (b) S6 = .
i j i
0≤i≤j≤n 0≤i≤j≤n
À quoi correspond S5 pour le triangle de Pascal ?

2
Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

POUR S’ENTRAÎNER

Sommes simples

Exercice 12 : [solutions] Calculer les sommes suivantes :


Xn n
X n
X
(a) (32k+2 + 26k+1 ); (b) (33k+3 − 26k − 27); (c) ch(k).
k=0 k=1 k=0

n
X
Exercice 13 : [solutions] Soit (ak )k∈N une suite de réels telle que : ak = n(n + 2).
k=0
1. Calculer les sommes suivantes :
6
X n+1
X 2n
X n
X n
X 2n
X
S1 = ak ; S 2 = ak ; S 3 = ak ; S4 = 2ak ; S5 = (ak − 1); S6 = ak .
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0 k=n+1

2. Déterminer an en fonction de n.

Exercice 14 : [corrigé] On considère la suite (un ) définie par : u0 = 0 et ∀n ∈ N, un+1 = un + n + 1.


n−1
X
Calculer (uk+1 − uk ) et en déduire une expression simple de un en fonction de n.
k=0

n
k2
X  
Exercice 15 : [solutions] Calculer la somme suivante : ln .
(k − 1)(k + 1)
k=2

n
X cos(kx)
Exercice 16 : [corrigé] Calculer : Sn (x) = .
cosk (x)
k=0

Produits

Exercice 17 : Calculer les produits suivants :


n 2n  2n n √ n
Y k Y 1 Y Y Y
(b) ; (c) 1− 2 ; (d) (−1)k k2 ;& (f) e( 2−k)
; (g) 2k .
k+2 k
k=2 k=2 k=1 k=0 k=0

Sommes doubles

Exercice 18 : [corrigé] Calculer les sommes doubles suivantes :


7
XX 4 X n X
X i
(a) i2 3j ; (b) (3i − 2j) ; (c) 2j .
i=1 j=1 1≤i,j≤n i=1 j=0

Exercice 19 : [corrigé]
X 5 X 5 j
5 X
X
(a) Calculer A = i et B = i. Obtenez-vous les mêmes résultats ?
i=0 j=i j=0 i=0
X
(b) Plus généralement, calculer i avec n ∈ N∗ .
0≤i≤j≤n

3
Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

Binôme de Newton

n  
X n
Exercice 20 : On veut calculer : Sn = k .
k
k=0
   
n n n−1
1. Montrer que ∀n ∈ N , ∀k ∈ N ,
∗ ∗ = .
k k k−1
2. En déduire la valeur de Sn .

 
X j i+j
Exercice 21 : [corrigé] Soit un entier n ≥ 2. Calculer S = 2 .
i
0≤i≤j≤n

Exercice 22 :
   
1 n 1 n+1
1. Montrer que : ∀k ∈ J0; nK, = .
k+1 k n+1 k+1
n+1
X n + 1  n  
X 1 n
2. Calculer : puis S4 = .
k k+1 k
k=0 k=0

DIVERS

n  
X 1 1
Exercice 23 : Pour tout n ∈ N, on pose : Sn = + .
24k+4 24k+5
k=0
1. Calculer ℓ = lim Sn .
n→+∞

2. Écrire une fonction Python, nommée S, d’argument n et qui retourne la valeur de Sn . Que
renvoient S(12) et S(13) ?
3. Préciser les représentations machines de ℓ et de S13 avec la norme IEEE754 et commenter le résultat
ci-dessus.

4
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI

En faisant une décomposition en éléments simples


 (cf. exer-
1 1 1 1
cice précédent), nous obtenons : = − ,
k(k + 2) 2 k k+2
n n n
Indications X 1 X1 X 1
donc : 2 = − . Or, à l’aide du
Exercice 4 : k(k + 2) k k=1 k + 2
k=1 k=1
n n+3
X 1 X1
1. Si x = 0 [2π], cos(kx) = 1 et sin(kx) = 0. glissement d’indice : = . Nous sommes
k=1
k+2 k=3
k
n
X n n+3
2. On calcule Un = eikx en utilisant la somme 1 X1
X
donc amenés à calculer − . On peut alors consta-
k=0
k=1
k k=3 k
des termes d’une suite géométrique. Alors Cn
ter que les termes correspondant aux valeurs de k com-
est la partie réelle de Un et Sn en est la partie
prises entre 3 et n se simplifient. Ce qui donne au final :
imaginaire. n
X 1 3 1 1
Un = = − − . Par opé-
k(k + 2) 4 2(n + 1) 2(n + 2)
k=1
3
Solution de l’exercice 1 : rations usuelles : lim Un = .
n→+∞ 4
 
(a) 3 n + 1 − 2 + 1 = 3n
(b) n(n + 1) Correction de l’exercice 4 :
(c) n(3n + 1)
1−e−n
(d) n×[2×1+2×n]
2
+ e−1 × 1−e−1 1. Si x est multiple de 2π alors cos(kx) = 1 pour tout
k et Cn = n + 1. De plus, sin(kx) = 0 et Sn = 0.
−n
= n(n + 1) + e−1 × 1−e
1−e−1
(e) 38 9n+1 + 4.2n+1 − 35
Pn
8 2. Un = Cn + iSn = P k=0 cos(kx) + i sin(kx) par
n ikx
linéarité. Puis, Un = k=0 e par définition du
Solution de l’exercice 2 : iθ
nombre e . C’est la somme des termes d’une suite
géométrique de raison eix qui est différente de 1
S= n(n+1)(2n+1)
6
puisque x n’est pas multiple de 2π. Par propriété,
 n+1
Solution de l’exercice 3 : 1− eix
Un = 1−eix  
n
X1 3 1 1 eix(n+1)/2 e−ix(n+1)/2 −eix(n+1)/2
Un = = − − . =
k(k + 2) 4 2(n + 1) 2(n + 2) eix/2 (e−ix/2 −eix/2 )
k=1
3 par factorisation par l’angle moitié. Puis,
lim Un = .
n→+∞ 4
−2i sin(x(n+1)/2) ixn/2
Un = −2i sin(x/2)
e
Solution de l’exercice 9 : sin(x(n+1)/2) ixn/2 .
= sin(x/2)
e

(a) 6n − 1, (b) (−2)n − (3), (c) −3((−2)n − (−3)n ). Puis, Cn = Re(Un ) = cos(nx/2) × sin(x(n+1)/2)
et
sin(x/2)
sin(x(n+1)/2)
Solution de l’exercice 10 : Sn = Im(Un ) = sin(nx/2) × sin(x/2)
.
3. On sait que cos(2θ) = 2 cos2 (θ)−1. Par conséquent,
n n−1
An + Bn = 2 et An − Bn = 0 donc An = Bn = 2 . n
X
cos2 (k)
Pn cos(2k)+1
= k=0
Solution de l’exercice 12 : k=0
2
P 
1 n Pn
= 2
× k=0 cos(2k) + k=0 1
(a) 9
8
(9n+1 − 1) + 63
2
(64n+1 − 1)
272
(b) 26
(27 − 1) − 13n2 − 40n.
n
par linéarité. Enfin, en prenant x = 2 (qui n’est pas
un multiple de 2π) nous avons :
Solution de l’exercice 13 :
n
X 1 sin((n + 1)) 
cos2 (k) = cos(n) × + (n + 1)
1. S1 = 48, S2 = (n + 1)(n + 3), S3 = 4n(n + 1), k=0
2 sin(1)
S4 = 2n(n + 2), S5 = n2 + n − 1, S6 = n(3n + 2).
puis :
2. a0 = 0 et pour n ≥ 1, an = 2n + 1. n n
X X
sin2 (k) = (1 − cos2 (k))
Solution de l’exercice 15 : k=0 k=0 
 2n  = (n + 1) − 12 cos(n) × sin((n+1))
sin(1) .
ln .

n+1 +(n + 1)
 
= 12 (n + 1) − cos(n) × sin((n+1))
Correction de l’exercice 3 : sin(1)
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI

4. Nous allons dans C et nous obtenons : par changement de variables (k′ = k −2 et k” = k +2).
Puis, en simplifiant, on obtient
n n n  k  Qn−2
X   X k
A =
X
sin(a+kb) = Im eia+ikb = Im eia eib . Qk=1
n+2
k
k=5
1×2×3×4
k=0 k=0 k=0 = (n−1)(n)(n+1)(n+2)
24
(a) Si b est multiple de 2π alors : = (n−1)(n)(n+1)(n+2)
n  
X Yn
sin(a+kb) = Im eia ×(n+1) = (n + 1) sin(a) . n k
Y k
k=0 B = = Yn k=2
k+2 (k + 2)
(b) Sinon, par la propriété des sommes des termes k=2
k=2
d’une suite géométrique, on a : Yn
n
k
k=2 6
X  ib(n+1)
 = Yn+2 =
sin(a + kb) = Im eia 1−e1−eib k
(n+1)(n+2)

k=0 k=4
 
= Im eia einb/2 sin(b(n+1)/2)
sin(b/2) 2n  2n
Y 1  Y  (k − 1)(k + 1) 
C = 1− =
sin(b(n + 1)/2) k=2
k2 k=2
k2
= sin(a + nb/2) ×
sin(b/2)
2n
Y 2n
Y
(k − 1) × (k + 1)
Correction de l’exercice 5 :  Q2n−1 Q2n+1 
k=2 k=2 k× k
=  2 = k=1
2n
k=3
Q2n  2
k
Y
k=2 k
1. On reconnaît la somme des termes d’une suite géo- k=2

métrique de raison x. Si x = 1 alors Pn (x) = (n+1). par changement de variables. En simplifiant, nous avons :
n+1
Sinon, Pn (x) = 1−x1−x
. La fonction Pn est déri-
vable en tant que quotient de fonctions qui le sont. 1 × (2n + 1) 2n + 1
C= =
    2n × 2 4n
1−x ×[−(n+1)xn ]−[−1]× 1−xn+1 2n 2n 2n
Pn′ (x)
2
= Y Y Y 
(1−x)2 D= (−1)k2 = (−1)k k = (−1)n(n+1)/2 (2n)!)2 .
nxn+1 −(n+1)xn +1
= (1−x) 2 . k=1 k=1 k=1
n
Y Pn
(b) e −k
=e − k=0 k =e −n(n+1)/2
.
2. D’autre part, on peut
Pn dériver Pn de la manière sui-
k−1 k=0
vante : Pn′ (x) = k=0 kx . Finalement, par li-
néarité,
n
Correction de l’exercice 7 :
X 1 n2n+1 − (n + 1)2n + 1
k2k = 2 × Pn′ (2) = ×
k=0
2 (1 − 2)2
 
= 2 2n × (n − 1) + 1 .
Pn
Par produit de limites usuelles, limn→+∞ k=0 k2k =
+∞. De même,
n
X k(−1)k
= −1
2
× Pn′ (−1/2)
2k
k=0
−1 n(−1/2)n+1 −(n+1)(−1/2)n +1
= 2
× (3/2)2
 
(−1/2)n ×(−3n/2−1)+1
−1
= 2 9/4
.
Cette dernière suite tend vers −1/2 × 1/(9/4) =
−2/9 par croissances comparées.

Correction de l’exercice 6 :

n
Y k−2
(a) A =
k+2
k=3
Qn
(k − 2)
= Qk=3
n
Qn−2(k +
k=3

2)
k′ =1 k
= Qn+2
k”=5 k”
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI

n
(a)
X
2j . Puis, S5 = 2j . Par propriété de la somme des
X X j=0
S4 = |i − j| = (j − i) termes d’une suite géométrique, on a :
1≤i≤j≤n 1≤i≤j≤n
1 − 2n+1
n X
n S5 = = 2n+1 − 1.
X 1−2
= (j − i)
i=1 j=i
n X n n
n X
(b) C’est toujours une somme triangulaire :
X X
= j− i ! ! n X j
! !
i=1 j=i i=1 j=i
X n j X n j
S6 = =
j i j i
n n
0≤i≤j≤n
! j=0 i=0
(n − i + 1) × (n + i) X j
X n
!
= − i × (n − i + 1) X n X j
2 = ×
i=1 i=1
j=0
j i
Xn
n+i  n
! i=0
= (n − i + 1) × −i X n
2 = × 2j
i=1
j=0
j
n = 3n
X n − i
= (n − i + 1) ×
i=1
2 Le nombre S5 correspond à la somme des coefficients
n−1
X i binomiaux des n+1 premières lignes du triangle de Pascal.
= (i + 1) ×
i=0
2
n−1
1 X 2
= × i +i
2 i=0

1  (n − 1)(n)(2(n − 1) + 1) (n − 1)n 
= × +
2 6 2
1 (n − 1)n[2n − 1 + 3]
=
2 6
(n − 1)(n)(n + 1)
=
6

Correction de l’exercice 8 :

j
n X n
X X
• D’une part : In = j= j 2 = Sn .
j=1 i=1 j=1
n X
X n
In = j
i=1 j=i
n
(n + i)((n − i) + 1)
X Par exemple, si n = 2 alors on obtient 7 = 22+1 − 1.
=
2
• D’autre part : i=1
n n n n
!
1 X X X X Correction de l’exercice 14 :
= n2 − i2 + n+ i
2 i=1 i=1 i=1 i=1
 
1 n(n + 1)
= n3 − Sn + + n2 .
2 2  n−1
X
1 3 n(n + 1) Par la propriété des sommes télescopiques, (uk+1 −
On en déduit : Sn = n − Sn + + n2 ⇔
2 2 k=0
n−1
6Sn = 2n3 + 3n2 + n = n(n + 1)(2n + 1). D’où la valeur X
de Sn demandée en divisant l’égalité précédente par 6. uk ) = un−1+1 − u0 = un − u0 . D’autre part, uk+1 −
 k=0 
 n−1 n × [n − 1 + 1] + [1] n(n + 1)
Correction de l’exercice 11 :
X
uk = (k + 1) = =
k=0
2 2
par la propriété des sommes des termes d’une suite arith-
(a) C’est une somme triangulaire. Par propriété, n(n + 1)
j
métique. Enfin puisque u0 = 0, on obtient un = .
n X 2
! !
X j X j
S5 = = .
i j=0 i=0
i
0≤i≤j≤n
j j
Correction de l’exercice 16 :
! !
X j X j i
On calcule = 1 × 1j−i = (1 + 1)j =
i=0
i i=0
i
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI

L’expression est définie si et seulement si x 6= π


2
[π]. Nous (a) Ce sont des sommes triangulaires.
commençons par travailler dans C :
5 X
X 5
n
X eikx  A = i
Sn (x) = Re i=0 j=i
k=0
cosk (x) X5
= [5 − i + 1]i
C’est donc la somme des termes d’une suite géométrique i=0
eix 5
de raison cos(x) . Ce nombre est différent de 1 si et seule- X 5×6 56(25 + 1)
= 6i − i2 = 6 −
ment si sin(x) 6= 0 ce qui équivaut à x 6= 0[π]. i=0
2 6
1. Si x = 0[π] alors n = 90 − 55 = 35.
k=0 1 = (n + 1) et Sn = n + 1.
P

2. Sinon,
n
X eikx 1 − (eix /cos(x))n+1 j
5 X
= B =
X
i
k=0
cosk (x) 1 − eix / cos(x)
j=0 i=0
[cos(x)]n+1 − eix(n+1) 5 5
X j(j + 1) X
=
cosn+1 (x) = = (1/2) × (j 2 + j)
cos(x) − [cos(x) + i sin(x)] j=0
2 j=0
cos(x) = (1/2) × ( 5×6×(5×2+1)
6
+ 5×6
2
)
= (1/2) × (55 + 15) = 35.
cos(x) 
= × i [cos(x)]n+1 −
[cos(x)]n+1 sin(x) Nous obtenons le même résultat ce qui nous permet
d’illustrer la propriété sur les sommes triangulaires.

[cos(x(n + 1)) + i sin((n + 1)x)]
n X n
Finalement, en prenant la partie réelle, nous obte-
X X
(b) i = i
nons : 0≤i≤j≤n i=0 j=i
sin((n + 1)x) n n
Sn = X X
cosn (x) sin(x) = i 1
i=0 j=i
n
X
Correction de l’exercice 18 : = i(n − i + 1)
i=0
n
X n
X
= (n + 1) i− i2
i=0 i=0
1. C’est une somme rectangulaire.
7 X 4 7 4 n(n+1)
X X  X  7 × 8 × (2 × 7 + 1) = (n + 1) × −
i2 3j = i2 × 3j = × 2
n(n+1)(2n+1) n(n+1)
i=1 j=1 i=1 j=1
6 × (3(n + 1) − (2n + 1))
6 6
n(n+1)(n+2)
1 − 34 140 × 380 =
31 × = = 16 800. 6
1−3 2
2. Par linéarité,
X X X Correction de l’exercice 21 :
(3i − 2j) = 3 i−2 j
1≤i,j≤n 1≤i,j≤n 1≤i,j≤n
n n n n
jC’est encore une somme triangulaire. Par propriété,
X  X  X  X 
= 3 i 1 −2 1
i=1 j=1 i=1 j=1
j
! n
!
X j i+j X X j i+j
car ce sont des sommes rectangulaires. S= 2 = 2 .
i j=0 i=0
i
0≤i≤j≤n
Finalement,
X n X n X n X n ! !
j i+j j i
X
(3i − 2j) = 3 i 1−2 1 j Pj
On calcule i=0 2 j
Pj
= 2 × i=0 2 par linéa-
1≤i,j≤n i=1 j=1 i=1 j=1 i i
n(n+1) n(n+1)
= 3 2 ×n−2×n× 2 rité et étant donné que 2j ne dépend pas de i. Puis, par le
n2 (n+1)
= 2
binôme de Newton,
3. C’est une somme triangulaire : j
!
X j i+j
2 = 2j × (1 + 2)j = 6j .
Xn X i Xn
2 i+1
−1 Xn Xn
i=0
i
2j = =2 2i − 1
2 − 1
i=1 j=0 i=1 i=1 i=1 Enfin, par propriété de la somme des termes d’une suite
n
géométrique, on a :
= 2 × 22−1 −1
− n = 2n+1 − 2 − n.
1 − 6n+1 6n+1 − 1
S= = .
1−6 5
Correction de l’exercice 19 :
Par exemple, si n = 2 alors on obtient 7 = 22+1 − 1.
Indications et solutions du TD 8 Mathématiques PTSI

1
Srinivâsa Aiyangâr Râmânujan,
(22 décembre 1887 – 26 avril 1920)
est un mathématicien indien. Ramanu-
jan est né en Inde, dans une famille de
brahmanes pauvre et orthodoxe. Il était
un autodidacte et resta toujours très au-
tonome. Il apprit les mathématiques à
partir de deux uniques livres qu’il s’était
procurés avant ses 15 ans : La Trigono-
métrie plane de S. Looney, et Synopsis of Elementary Results in
Pure Mathematics de S. Carr qui contenait une liste de quelque
6 000 théorèmes sans démonstration. Ces deux ouvrages lui
permirent d’établir une grande quantité de résultats sur la théo-
rie des nombres, les fonctions elliptiques, les fractions continues
et les séries impropres, tout en créant son propre système de
représentation symbolique pour arriver à ces résultats. Jugeant
son entourage académique dépassé, il publia plusieurs articles
dans les journaux mathématiques indiens et tenta alors d’in-
téresser les mathématiciens européens à son travail par des
lettres qu’il leur envoyait.

Une lettre de 1913 à Godfrey Harold Hardy contenait une


longue liste de théorèmes sans démonstration. Hardy considéra
tout d’abord cet envoi inhabituel comme une supercherie, puis
– interpellé par l’étrangeté de certains théorèmes – en discuta
longuement avec John Littlewood pour aboutir à la conviction
que son auteur était certainement un « homme de génie »1.
Hardy lui répondit et invita Ramanujan à venir en Angleterre ;
une collaboration fructueuse, en compagnie de Littlewood, en
résulta.

Tourmenté toute sa vie par des problèmes de santé, Rama-


nujan vit son état empirer en Angleterre ; il retourna en Inde en
1919 et mourut peu de temps après à Kumbakonam (en) (à 260
km de Madras) à l’âge de 32 ans. Il laissa derrière lui des livres
entiers de résultats non démontrés (appelés Cahiers de Rama-
nujan) qui continuent d’être étudiés au début du XXIe siècle.

Ramanujan travailla principalement en théorie analytique


des nombres et devint célèbre pour ses formules sommatoires
impliquant des constantes telles que π et e, des nombres pre-
miers et la fonction partage d’un entier obtenue avec Godfrey
Harold Hardy.

Ramanujan avait un raisonnement très rapide, ce qui faisait


dire à certains de ses contemporains qu’il était un mathémati-
cien « naturel », voire un génie.

⋆ ⋆ ⋆
⋆ ⋆

1. Source Wikipedia
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 1

Calculs algébriques (a) x = 2x − 1 [1] (b) 3x = 2 − x [π] (c) nx = 0 [π] (avec


n ∈ N∗ )

Équations et systèmes
Exercice 6 [ 05019 ] [Correction]
Exercice 1 [ 02116 ] [Correction] Soient a un réel non nul. Déterminer les triplets (x, y, z) de réels non nuls
Observer que vériant :
√ √
q q 
x=
3
20 + 14 2 +
3
20 − 14 2 x+y +z =a
1 1 1 1
est solution d'une équation de la forme x3 = αx + β avec α, β ∈ R. Résoudre cette  + + = .
x y z a
dernière et déterminer x.
Sommes
Exercice 2 [ 02117 ] [Correction]
Résoudre les systèmes d'inconnue (x, y) ∈ R2 : Exercice 7 [ 02062 ] [Correction]
Parmi les formules suivantes, lesquelles sont vraies :
x2 + 2y 2 = 1 x2 + y 2 = 1 x2 = y
  
(a) (b) (c) (a) ni=1 α + ai = α + ni=1 ai
P P
x2 + xy = 0 2xy = 1 y2 = x
(b) ni=1 ai + bi = ni=1 ai + ni=1 bi
P P P

(c) ni=1 αai = α ni=1 ai


P P

Exercice 3 [ 02118 ] [Correction] (d) ni=1 ai bi = ni=1 ai ni=1 bi


P P P
Résoudre les systèmes suivants d'inconnue (x, y, z) ∈ R3 : !α
(e)
Pn α
Pn
i=1 ai = i=1 ai
  
x + 2y − z = 1 x + 2y − z = 1  x+y+z =1
(a) x−y+z =2 (b) x − y + 2z = 2 (c) x − y + 3z = 2
(f) ai,j ?
Pn Pn Pn Pn
j=1 i=1 ai,j = i=1 j=1
xyz = 0 3x − y + z = 3 2x − y + z = 3
  

Exercice 4 [ 02119 ] [Correction] Exercice 8 [ 02063 ] [Correction]


Résoudre le système Établir l'une des trois formules suivantes :

 x − ay + z = 2
(a) nk=1 k = n(n+1) n(n+1)(2n+1) n2 (n+1)2
P
x + (a + 1)z = 3 2 Pn 6 3 4
(b) nk=1 k2 = (c)
P
x + ay + 3z = 4 k=1 k =

d'inconnue (x, y, z) ∈ R3 , a désignant un paramètre réel.


Exercice 9 [ 02064 ] [Correction]P
À partir des valeurs connues de nk=1 k et nk=1 k2 , calculer :
P
Exercice 5 [ 02115 ] [Correction]
Résoudre les équations suivantes d'inconnue x ∈ R : (a) nk=1 k(k + 1)
P

(b) 1.n + 2.(n − 1) + · · · + (n − 1).2 + n.1.

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 2

Exercice 10
Calculer
[ 02065 ] [Correction] Sommes géométriques
n
(−1)k k . Exercice 16 [ 02070 ] [Correction] P
X

k=1 Calculer, pour tout θ ∈ R, la somme nk=0 eikθ .

Exercice 11 [ 02066 ] [Correction] Exercice 17 [ 02071 ] [Correction] P


Montrer que la suite de terme général un = nk=1 n+k
1
est strictement croissante.
P
Calculer, pour tout q ∈ C, la somme nk=0 q 2k .

Exercice 12 [ 02067 ] [Correction] Exercice 18 [ 02053 ] [Correction]


Montrer n Soit n ∈ N. Résoudre, lorsqu'elle a un sens, l'équation :
X
∀n ∈ N, k! ≤ (n + 1)! n
cos(kx)
= 0.
k=0
X
cosk x
k=0

Exercice 13
Calculer
[ 02068 ] [Correction]
n
k
Sommes doubles
.
X

k=1
(k + 1)! Exercice 19 [ 02073 ] [Correction]
À partir des valeurs connues de nk=1 k, nk=1 k2 et nk=1 k3 , calculer :
P P P

Exercice 14 [ 02069 ] [Correction] (a) 1≤i,j≤n (i + j)2 (c)


P P
1≤i,j≤n min(i, j)
(a) Calculer (b) 1≤i<j≤n ij
P
p
kk!.
X

k=1
Exercice 20 [ 02074 ] [Correction]
(b) Soit p ∈ N. Montrer que pour tout n ∈ J0, (p + 1)! − 1K, il existe un uplet Soit n ∈ N∗ . Calculer Cn = 1≤p<q≤n (p + q) en remarquant
P
(n0 , n1 , . . . , np ) ∈ Np+1 tel que
n
p.
p
X X
p + q = 2Cn + 2
∀k ∈ J0 ; pK, 0 ≤ nk ≤ k et n = nk k!.
X
1≤p,q≤n p=1

Produits
k=0

(c) Justier l'unicité d'une telle suite.

Exercice 21 [ 02075 ] [Correction]


Exercice 15 [ 05012 ] [Correction]
Parmi les formules suivantes, lesquelles sont vraies :
Soient n ∈ N∗ et x ∈ R. Montrer
(a) Qni=1 αai = α Qni=1 ai b) Qni=1 ai bi = ni=1 ai ni=1 bi c)
Q Q Q Q Q
n
i=1 bi ?
2n + 5 n n n
. i=1 ai + bi = i=1 ai +
X
cos(kx) ≥
8
k=0

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 3

Exercice 22 [ 02076 ] [Correction] En déduire


Calculer n   bn/3c  b(n−1)/3c  b(n−2)/3c 
1
  
n n n
.
Y
et C = .
X X X
1+ A= ,B =
k 3k 3k + 1 3k + 2
k=1 k=0 k=0 k=0

Exercice 23 [ 02077 ] [Correction]


Exercice 28 [ 02088 ] [Correction]
On désire calculer le produit
Développer (a + b + c)n .
Y
cos 2k x

P (x) =
0≤k≤n
Exercice 29 [ 02089 ] [Correction]
pour tout x ∈ R.
(a) Commencer par traiter le cas x ≡ 0 [π]. (a) Soit n ∈ N. Calculer
n  
n
(b) Pour x 6≡ 0 [π], simplier sin(x)P (x) et exprimer P (x). .
X
(−1)k
k
k=0

Exercice 24 [ 03498 ] [Correction] (b) Soient k, `, n ∈ N tels que ` ≤ k ≤ n. Comparer


Pour n ∈ N∗ , simplier      
n n k n n−`
2k + 3 et .
.
Y
k ` ` k−`
2k − 1
k=1
(c) Soit (xn ) une suite de réels. On pose
Nombres factoriels k  
k
x` .
X
∀k ∈ N, yk =
Exercice 25 [ 02079 ] [Correction] `
`=0
Exprimer 2 × 4 × · · · × (2n) puis 1 × 3 × · · · × (2n + 1) à l'aide de factoriels
Montrer que

Formule du binôme
n  
n
yk .
X
n−k
∀n ∈ N, xn = (−1)
k
k=0

Exercice 26 [ 02082 ] [Correction]


Calculer pour tout n ∈ N∗ : Coecients binomiaux
(a) S0 = (b) S1 = (c) S2 =
Pn n
 Pn n
 Pn n

k=0 k k=0 k k k=0 k2 k Exercice 30 [ 02087 ] [Correction]
Calculer pour n, p ∈ N∗ , la somme

Exercice 27 [ 02084 ] [Correction] p


n
!
(i + j) .
X Y
Soit n ∈ N. Calculer n  
n p i=0 j=1
j .
X

p=0
p

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 4

Exercice 31 [ 02090 ] [Correction]


Montrer que pour tout n ∈ N∗
n n
(−1)k+1 n
 
1
.
X X
=
k k k
k=1 k=1

Exercice 32 [ 03682 ] [Correction]


Soit n ∈ N avec n ≥ 2.
(a) On suppose que n est premier. Montrer
 
n
∀k ∈ {2, . . . , n − 1}, n divise .
k

(b) Inversement, on suppose que n est composé. Montrer


 
n
∃k ∈ {2, . . . , n − 1}, n ne divise pas .
k

Exercice 33 [ 03688 ] [Correction]


Soient n ∈ N∗ .
(a) Justier    
n n−k+1 n
∀1 ≤ k ≤ n, = .
k k k−1
(b) En déduire que pour tout entier k vériant 1 ≤ k ≤ n/2
   
n n
<
k−1 k
et pour tout entier k vériant n/2 ≤ k ≤ n − 1
   
n n
< .
k+1 k

(c) Comment interpréter simplement les inégalités qui viennent d'être obtenues ?

Exercice 34 [ 03689 ] [Correction]


Montrer
22n
 
2n
∀n ∈ N , ∗
≥ .
n 2n + 1

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 5

Corrections (b) S =

8 4 7
9, 9, 9

.

Exercice 1 : [énoncé]
 
On remarque (c) S = 5 3 1
4, −8, 8 .
3
x = 6x + 40
4 est solution apparente de cette équation.
Exercice 4 : [énoncé]
x3 − 6x − 40 = (x − 4)(x2 + 4x + 10).
On a
√ √
Les solutions de l'équation sont 4, −2 + i 6, −2 − i 6. Le nombre x correspond à   
la seule solution réelle donc x = 4.  x − ay + z = 2 x − ay + z = 2 x − ay + z = 2
x + (a + 1)z = 3 ⇐⇒ ay + az = 1 ⇐⇒ ay + az = 1
x + ay + 3z = 4 ay + z = 1 (1 − a)z = 0.
  

Exercice 2 : [énoncé] Si a = 1 alors le système a pour solution les triplets


(a) Si (x, y) est solution alors (2) =⇒√ x(x + y) = 0 donc x = 0 ou y = −x.
Si x = 0 alors (1) donne y = ±1/ 2√. (3 − 2z, 1 − z, z) avec z ∈ R.
Si y = −x alors (1) donne x = ±1/ 3.
Inversement : ok Si a 6= 1 alors le système équivaut à
Finalement : 
√ √ √ √ √ √ x − ay = 2
S = (0, 1/ 2), (0, −1/ 2), (1/ 3, −1/ 3), (−1/ 3, 1/ 3) .

ay = 1
z = 0.

(b) Si (x, y) est solution alors (1) − (2) donne (x − y)2 = 0 d'où x = y puis (1)
donne x = y = ± √12 . Si a = 0, il n'y a pas de solutions.
Inversement : ok. Finalement Si a =
6 0, 1 alors le système possède pour solution l'unique le triplet
 √ √ √ √
S = (1/ 2, 1/ 2), (−1/ 2, −1/ 2) . (3, 1/a, 0).

(c) Si (x, y) est solution alors (1) et (2) donnent x4 = x d'où x = 0 ou x = 1.


Si x = 0 alors y = 0. Si x = 1 alors y = 1.
Inversement : ok. Finalement, Exercice 5 : [énoncé]

S = (0, 0), (1, 1) .


 (a) x = 2x − 1 [1] ⇐⇒ −x = −1 [1] ⇐⇒ x = 1 [1], S = Z.
 
(b) 3x = 2 − x [π] ⇐⇒ 4x = 2 [π] ⇐⇒ x = 1
,S= k∈Z .
π kπ+2
2 4 4

Exercice 3 : [énoncé] (c) nx = 0 [π] ⇐⇒ x = 0


π
,
n
(a) Si (x, y, z) est solution alors (3) donne x = 0, y = 0 ou z = 0.
Si x = 0 alors y = 3, z = 5. Si y = 0 alors x = 23 , z = 12 . Si z = 0 alors
 

S= k∈Z .
x = 53 , y = − 13 .   n
Inversement : ok. Finalement S = (0, 3, 5), ( 32 , 0, 12 ), ( 53 , − 13 , 0) .

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 6

Exercice 6 : [énoncé] Exercice 8 : [énoncé]


Soit (x, y, z) un triplet de réels non nuls. En passant l'inconnue z en second Chacune des formules peut être acquise en raisonnant par récurrence.
membre avant de réduire au même dénominateur,
Exercice 9 : [énoncé]
 
x+y +z =a x+y =a−z
1 1 1
 + + =
1 ⇐⇒ 1
 + = −
1 1 1 (a) En séparant la somme
x y z a x y a z n n n
n(n + 1)(n + 2)
.
X X X
k2 +

x + y = a −z k(k + 1) = k=
3

⇐⇒ x+y z−a k=1 k=1 k=1
 =

xy az (b) On réécrit
x+y =a−z n
⇐⇒ x+y x+y
X
 =− . 1.n + 2.(n − 1) + · · · + (n − 1).2 + n.1 = k(n + 1 − k)
xy az k=1

On poursuit l'étude en distinguant deux cas. et on réorganise


Cas: x + y = 0. Le système se réduit à la seule équation z = a ce qui produit les n n n
n(n + 1)(n + 2)
solutions .
X X X
k(n + 1 − k) = (n + 1) k− k2 =
6
(x, −x, a) avec x ∈ R∗ . k=1 k=1 k=1

Cas: x + y 6= 0. On simplie la deuxième équation par x + y et on obtient le


système somme-produit Exercice 10 : [énoncé]
D'une part

x+y =a−z
xy = −az . 2p
X p
X
k

(−1) k = −(2` − 1) + 2` = p
Les solutions de ce dernier système en les inconnues x et y sont les racines de k=1 `=1
l'équation et d'autre part
r2 − (a − z)r − az = 0 2p+1
(−1)k k = p − (2p + 1) = −(p + 1).
X
c'est-à-dire
k=1
(r − a)(r + z) = 0.
Ainsi
Ses racines sont a et −z ce qui conduit aux triplets solutions
(
si n est pair
n
X
k n/2
(−1) k =
(−1) n
(n + 1)/2 si n est impair.
(a, −z, z) et (−z, a, z) avec z ∈ R∗ . k=1

Finalement, les triplets solutions sont ceux formés par a et deux réels non nuls Exercice 11 : [énoncé]
opposés. En étant attentif à l'expression de la somme associée à un+1 , on a
n+1 n
X 1 X 1
un+1 − un = −
Exercice 7 : [énoncé] k=1
n+1+k n+k
k=1
b) c) f) 1 1 1 1 1
= + − = − > 0.
2n + 2 2n + 1 n + 1 2n + 1 2n + 2

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 7

Exercice 12 : [énoncé] Exercice 15 : [énoncé]


Par récurrence sur n ∈ N, sachant Il n'est pas possible d'exprimer simplement la somme. On minore celle-ci en

(n + 1)! + (n + 1)! = 2.(n + 1)! ≤ (n + 2)! employant l'inégalité cos(t) ≥ cos2 (t).
Pour tout k ∈ J0 ; nK, on a cos(kx) ∈ [−1 ; 1] et donc
Exercice 13 : [énoncé] cos(kx) ≥ cos2 (kx).
En écrivant au numérateur k = (k + 1) − 1
En sommant ces inégalités, il vient
n n n  
X k X (k + 1) − 1 X 1 1 n n
= = −
cos2 (kx).
X X
(k + 1)! (k + 1)! k! (k + 1)! cos(kx) ≥
k=1 k=1 k=1
k=0 k=0
n n
1 1 1
.
X X
= − =1−
k=1
k! (k + 1)!
k=1
(n + 1)! On peut calculer la somme en second membre en linéarisant cos2 (kx).
On sait cos(2a) = 2 cos2 (a) − 1 et donc cos2 (kx) = 1
1 + cos(2kx) . On en déduit

2

Exercice 14 : [énoncé] n
1X
n
 n+1 1 X n
cos(2kx).
X
cos2 (kx) = 1 + cos(2kx) = +
(a) En écrivant k = (k + 1) − 1 k=0
2
k=0
2 2
k=0

x ≡ 0 [π]. On a cos(2kx) = 1 pour tout k ∈ J0 ; nK et donc


p p
Cas:
(k + 1)! − k! = (p + 1)! − 1.
X X
kk! =
n
k=1 k=1 1X n+1
cos(2kx) = .
(b) Par récurrence forte sur p ≥ 0. 2 2
k=0
Pour p = 0 : ok
On a alors
Supposons la propriété établie jusqu'au rang p ≥ 0. n
X 2n + 5
Soit n ∈ J0, (p + 2)! − 1K. cos(kx) ≥ n + 1 ≥
8
Réalisons la division euclidienne de n par (p + 1)! : n = q(p + 1)! + r avec k=0
0 ≤ r < (p + 1)!. (ce que l'on peut aussi trouver par un calcul direct).
Puisque 0 ≤ n < (p + 2)! on a 0 ≤ q ≤ p + 1. Cas: x 6≡ 0 [π]. On peut calculer la somme des cos(2kx) comme cela a déjà été
Par hypothèse de récurrence, on peut écrire r = pk=0 nk k! et en prenant réalisé dans le sujet 2028 et on obtient
P

np+1 = q on a n = k=0 nk k!.


Pp+1
n 
Récurrence établie. 1X 1
cos(2kx) = cos(nx)
sin (n + 1)x
.
(c) Supposons n = pk=0 nk k! = pk=0 n0k k! avec les conditions requises.
P P 2 2 sin(x)
k=0
Si np < n0p alors
On transforme l'expression en employant
p p−1 p
1
n0k k!.
X X X 
nk k! ≤ np p! + k.k! = (np + 1)p! − 1 < n0p p! ≤ sin(a) cos(b) = sin(a + b) + sin(a − b)
2
k=0 k=0 k=0
et on écrit
Ceci est absurde donc nécessairement np ≥ n0p puis par symétrie np = n0p . n  
On simplie alors le terme np p! et on reprend le principe pour conclure à 1X
cos(2kx) =
sin (2n + 1)x + sin(x) 1 sin (2n + 1)x
= ·
1
+ .
l'unicité. 2
k=0
4 sin(x) 4 sin(x) 4

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 8

Étudions ensuite la fonction ϕ donnée par Exercice 17 : [énoncé]


2n+2
Si q 2 6= 1 alors nk=0 q 2k = q q2 −1−1 (somme géométrique de raison q 2 )
P

sin (2n + 1)x
pour x 6≡ 0 [π]. Si q 2 = 1 alors nk=0 q 2k = n + 1.
P
ϕ(x) =
sin(x)

Celle-ci est π périodique et paire ce qui permet de limiter son étude sur ]0 ; π/2].
Soit x ∈ ]0 ; π/2]. Si x ≤ π/(2n + 1), la valeur ϕ(x) est positive. Sinon, on a
Exercice 18 : [énoncé]
L'équation a un sens pour x 6≡ π/2 [π]. En exploitant cos(kx) = Re(eikx ), on peut

π

écrire !
sin(x) ≥ sin n n
2n + 1
X cos(kx) X eikx
= Re
cosk x cosk x
k=0 k=0
et l'inégalité sin (2n + 1)x ≥ −1 entraîne

ce qui apparaît comme une somme géométrique.
sin (2n + 1)x 1

1 Si x 6≡ 0 [π] alors q = cos
eix
x 6= 1 et
ϕ(x) = ≥− ≥− π
.
sin(x) sin(x) sin 2n+1 n
eikx 1 cosn+1 x − ei(n+1) x
.
X
k
=
On en déduit cos x cosn x cos x − eix
n   k=0
1X 1 1
cos(2kx) ≥ 1− π
 Il reste à en déterminer la partie réelle. Puisque
2 4 sin 2n+1
k=0
n
puis
X eikx 1 cosn+1 x − cos(n + 1)x − i sin(n + 1)x
=
n
n+1 1

1
 cosk x cosn x −i sin x
. k=0
X
cos(kx) ≥ + 1− π

2 4 sin 2n+1 on obtient
k=0
n
Enn, en employant l'inégalité cos(kx) sin(n + 1)x
.
X
=
cosk x sin x(cos x)n
k=0
2
sin(x) ≥ x pour tout x ∈ [0 ; π/2] Alors, pour les x considérés
π
n
on conclut n
X cos kx
= 0 ⇐⇒ sin(n + 1)x = 0
2n + 5 cosk x
.
X
cos(kx) ≥ k=0
8  
k=0 π
⇐⇒ x ≡ 0 .
n+1
Exercice 16 : [énoncé] Si x ≡ 0 [π] alors x n'est pas solution car
Si θ 6= 0 [2π] alors n
n cos(kx)
ei(n+1)θ − 1 = n + 1.
X
X
ikθ
e = cosk x
eiθ − 1 k=0
k=0

(somme géométrique de raison eiθ 6= 1) Finalement, les solutions sont les



Si θ = 0 [2π] alors
n n n+1
1 = n + 1.
X X
eikθ = avec k ∈ Z, k non mutiple de n + 1 et non multiple impaire de (n + 1)/2 (lorsque
k=0 k=0 n est impair et an de tenir compte de la condition x 6≡ π/2 [π].)

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 9

Exercice 19 : [énoncé] et n X
n
(a) On développe
X
p + q = n2 (n + 1)
n X
n
X X p=1 q=1
(i + j)2 = i2 + 2ij + j 2


1≤i,j≤n i=1 j=1


d'où
(n − 1)n(n + 1)
puis Cn = .
2
n n
n X n
n2 (n + 1)(7n + 5)
.
X X X X
2 2
(i + j) = n i +2 ij + n j2 =
6 Exercice 21 : [énoncé]
i=1 i=1 j=1 j=1
b)
1≤i,j≤n

(b) Il s'agit d'une somme triangulaire


X n−1
X n
X n−1
X n
X
!
Exercice 22 : [énoncé]
ij = ij = i j
n   n
1≤i<j≤n i=1 j=i+1 i=1 j=i+1 1 k+1 23 n+1
= n + 1.
Y Y
1+ = = ···
k k 12 n
puis k=1 k=1

n−1
n+i+1 n(n − 1)(n + 1)(3n + 2)
.
X X
ij = i
2
(n − i) =
24
Exercice 23 : [énoncé]
1≤i<j≤n i=1
(a) Cas: x ≡ 0 [2π]. Tous les facteurs sont égaux à 1 donc P (x) = 1.
(c) On organise la somme an de résoudre la valeur du min Cas: x ≡ π [2π]. Tous les facteurs sont égaux à 1 sauf le premier qui vaut −1.

! On a donc P (x) = −1.


n i n
X X X X (b) En exploitant successivement la formule sin(2a) = 2 sin(a) cos(a)
min(i, j) = j+ i
1≤i,j≤n i=1 j=1 j=i+1 1
sin(x)P (x) = sin(x). cos(x). cos(2x) . . . cos(2n x) = sin(2n+1 x)
puis 2n+1

n
donc 
i(i + 1) n(n + 1)(2n + 1) sin 2n+1 x
. .
X X
min(i, j) = + i(n − i) = P (x) = n+1
i=1
2 6 2 sin(x)
1≤i,j≤n

Exercice 24 : [énoncé]
Exercice 20 : [énoncé] Pour n ≥ 2, on a
Après réorganisation des termes
n
n
Y 2k + 3 (2n + 3)(2n + 1)(2n − 1) × . . . × 5
=
p.
X X
p + q = 2Cn + 2 2k − 1 (2n − 1)(2n − 3) × . . . × 5 × 3 × 1
k=1
1≤p,q≤n p=1
puis après simplication
Or n n
X Y 2k + 3 (2n + 3)(2n + 1)
2 p = n(n + 1) =
p=1
2k − 1 3
k=1

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 10

et pour n = 1 Exercice 27 : [énoncé]


n
Y 2k + 3 Par la formule du binôme
=5
2k − 1 n  
k=1 n p π
j = (1 + j)n = 2n ei 3 cosn .

X
ce qui rend la formule précédente encore valable. p=0
p 3

On a aussi
Exercice 25 : [énoncé] A + B + C = (1 + 1) = 2n
En extrayant un 2 dans chaque facteur
et par ce qui précède
nπ π
2.4.6 × · · · × (2n) = 2n 1.2.3 × · · · × n = 2n n! A + jB + j 2 C = 2n ei 3 cosn
3
En introduisant les facteurs pairs intermédiaires puis aussi par conjugaison
1.2.3.4.5.6 × · · · × (2n) × (2n + 1) (2n + 1)! π
.

1.3.5 × · · · × (2n + 1) = = . A + j 2 B + jC = 2n e−i 3 cosn
2.4.6 × · · · × (2n) 2n n! 3
On en déduit après résolution
Exercice 26 : [énoncé] 2n 2n
   
nπ π (n − 2)π π
A= 1 + 2 cos cosn ,B = 1 + 2 cos cosn
(a) Par la formule du binôme 3 3 3 3 3 3

S0 = (1 + 1)n = 2n . et
2n
 
(n + 2)π π
C= 1 + 2 cos cosn .
3 3 3
(b) ((1 + x)n )0 = n(1 + x)n−1 donne
n  
X n k−1
k x = n(1 + x)n−1 Exercice 28 : [énoncé]
k
k=1
an−k bk−` c` et (n−k)!(k−`)!`! .
Pn Pk n
 k
 n
 k n!
(a + b + c)n = k=0 `=0 k ell k ` =
donc
S1 = n2n−1 .

(c) Exercice 29 : [énoncé]


(a) Par la formule du binôme
(x((1 + x)n )0 )0 = (nx(1 + x)n−1 )0 = n(1 + x)n−1 + n(n − 1)x(1 + x)n−2
(
si n = 0
n  
donne
X n
k n 1
(−1) = (1 + (−1)) =
n
k sinon.
 
X
2 n 0
k xk−1 = n(1 + x)n−1 + n(n − 1)x(1 + x)n−2 k=0
k
k=1
(b) On a
donc
S2 = n2n−1 + n(n − 1)2n−2 = n(n + 1)2n−2 .
     
n k n! k! n! (n − `)! n n−`
= = = .
k ell k!(n − k)! `!(k − `)! `!(n − `)! (n − k)!(k − `)! ell k−`

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 11

(c) On a Or
n+1  n+1
(−1)k+1 X (−1)k+1 n + 1 (1 − 1)n+1

n   k
n X    n n    X n 1 1
n n k n k = = − =
.
X X X X
(−1)n−k yk = (−1)n−k x` = x` (−1)n−k k k−1 n+1 k n+1 n+1 n+1
k k ` k ` k=1 k=1
k=0 k=0 `=0 `=0 k=`
donc
Or n+1
(−1)k+1 n + 1
  n+1
X1
.
n n
X
=
    X  
n−k n k n−` n k−` n − `
X
(−1) = (−1) (−1) k k k
k ` ` k−` k=1 k=1
k=` k=`
avec
n
X 
n−`
 (
1 si ` = n Exercice 32 : [énoncé]
(−1)k−` =
k−` 0 sinon. (a) On suppose n premier. On sait
k=`

Par suite
   
n n n−1
n   =
n−k n k k k−1
yk = xn .
X
(−1)
k donc
k=0    
n n−1
k =n
k k−1
Exercice 30 : [énoncé] ce qui permet d'armer que n divise l'entier k nk . Or n est premier et donc

On commence par exprimer le produit comme un rapport de nombres factoriels premier avec k puisque k < n. Par le théorème de Gauss, on peut alors
n p
! n
armer que n divise nk .
(i + p)! (b) Supposons maintenant n composé. On peut introduire p un facteur  premier
X Y X
(i + j) =
i=0 j=1 i=0
i! de n avec p < n. Nous allons alors montrer que n ne divise par np ce qui
permet de conclure.
puis on introduit un coecient du binôme Par l'absurde, supposons que m = n1 np soit un entier. On peut écrire


p
n
! n 
i+p
 (n − 1)! = m.p!(n − p)!
.
X Y X
(i + j) = p!
i=0 j=1 i=0
i Puisque p divise n, on peut aussi écrire n = pq avec q entier et donc

La somme introduite peut être calculée grâce à la formule de Pascal (pq − 1)! = mp! p(q − 1) !

Dans les produits dénissant (pq − 1)! et p(q − 1) !, on retrouve les mêmes

p
n
!  
p+n+1 (p + n + 1)!
. multiples de p, à savoir p, 2p, . . . (q − 1)p. On peut donc écrire
X Y
(i + j) = p! =
i=0 j=1
n (p + 1)n!
(pq − 1)! = ka et p(q − 1) ! = kb


avec k regroupant le produit des multiples de p précédents et a et b non


Exercice 31 : [énoncé] divisibles par p.
Par récurrence sur n ≥ 1 sachant : La relation initiale se simplie alors pour donner
n+1
(−1)k+1 n + 1
  n+1
X (−1)k+1 n n+1
X (−1)k+1  n  a = mp!b
.
X
= +
k=1
k k k k
k=1
k k−1
k=1
ce qui entraîne que a est divisible par p. C'est absurde !

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD


[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 12

Exercice 33 : [énoncé]
(a) On peut écrire
n! (n − k + 1) n!
=
k!(n − k)! k (k − 1)!(n − k + 1)!

ce qui donne directement la relation soumise.


(b) Si 1 ≤ k ≤ n/2 alors 2k < n + 1 et donc n − k + 1 > k puis
     
n n−k+1 n n
= > .
k k k−1 k−1

La deuxième inégalité s'en déduit par la relation de symétrie


   
n n
= .
k n−k

(c) Pour n xé, la suite nie des coecients binomiaux croît puis décroît en étant
extrémale en son milieu.

Exercice 34 : [énoncé]
On a
2n  
2n
= (1 + 1)2n = 22n .
X
k
k=0

Or, pour n xé, la suite nie des coecients binomiaux est maximale en son
milieu donc    
2n 2n
∀0 ≤ k ≤ 2n, ≤
k n
et donc  
2n 2n
2 ≤ (2n + 1)
n
puis l'inégalité proposée.

Diusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD

Vous aimerez peut-être aussi