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Notion de référentiel
Un référentiel (ou solide de référence) est un ensemble de points tous fixes les uns par rapport aux
autres. L’observateur qui étudie le mouvement d’un point est lui-même immobile dans ce référentiel.
on repère les points de l'espace dans ce référentiel à l'aide d'un repère orthonormé direct.
soit un point origine particulier au solide S (souvent on prend le centre de gravité de S) et trois axes
orthogonaux formant un trièdre direct. Plusieurs repères ou systèmes de coordonnées peuvent alors être
choisis en fonction notamment de la géométrie du problème.
Un repère d’espace est constitué d’un point origine O et d’une base vectorielle normée (O, 𝑒⃗𝑥 , 𝑒⃗𝑦 , 𝑒⃗𝑧 ).
𝑦 𝑧
𝑀
𝑦 𝑧 𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O𝑀 𝑒⃗𝑧 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O𝑀
𝑒⃗𝑦
O
O 𝑒⃗𝑥 𝑥 𝑒⃗𝑥 𝑒⃗𝑦 𝑦 𝑦
𝑥
𝑥
(a) (b)
Figure 1 : Repère dans un plan (a) et dans l’espace (b).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
Un point M est repéré par son vecteur position 𝑟⃗ = O𝑀
2.2. Le repérage dans le temps
La géométrie dans l’espace ne suffit pas à décrire les mouvements en mécanique. Il est nécessaire
d'introduire la notion d'événement décrivant un phénomène instantané. On dit qu'on établit une
chronologie lorsqu'on sait classer une succession d'événements. Un phénomène physique se décrit donc
par le lieu où il se produit mais aussi par l’instant où il se produit.
𝑡=0 𝑡 = 𝑡1 𝑡 = 𝑡2
• Coordonnées cartésiennes
Un point M est repéré par ses coordonnées d’espace (x, y, z) correspondant à la mesure algébrique de la
projection de M successivement sur les 3 axes du repère.
Le vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O𝑀, dans la base cartésienne ( 𝑒⃗𝑥 , 𝑒⃗𝑦 , 𝑒⃗𝑧 ), est donné par :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑒⃗𝑥 + 𝑦𝑒⃗𝑦 + 𝑧𝑒⃗𝑧
O𝑀
• Coordonnées polaires
Lorsque le point M se déplace dans un plan (xOy), il est possible d’utiliser les coordonnées polaires
(𝜌, 𝜃) pour repérer les positions.
𝑀
𝑦
𝜌
𝑒⃗𝑦 𝜃
𝑒⃗𝜌
𝑒⃗𝜃
O 𝑒⃗𝑥 𝑥 𝑥
𝑥 = ρ cos 𝜃 ; 𝑦 = ρ sin 𝜃 ; ρ = √𝑥 2 + 𝑦 2
• Coordonnées cylindriques
Si le point doit être repéré dans l’espace, il est possible d’utiliser les coordonnées cylindriques. Il suffit
de compléter le système de coordonnées polaires par un troisième axe : l’axe Oz avec sa coordonnée
cartésienne z (appelée la cote).
𝑒⃗𝑧
𝑒⃗𝜃
𝑒⃗𝑧 𝑒⃗𝜌
𝑒⃗𝑦
𝑒⃗𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗‖ = O𝑀 = √𝜌2 + 𝑧 2 = √𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2
‖O𝑀
1. Vitesse moyenne
Le vecteur vitesse instantanée du point M est la limite du vecteur vitesse moyenne quand t1 tend vers t2
c.à.d quant ∆t tend vers zéro.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀2 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO𝑀
𝑣⃗(𝑀)/ℛ = lim =( )
∆t→0 t 2 − t1 d𝑡 /ℛ
Le vecteur vitesse angulaire caractérisant la rotation des vecteurs de la base polaire est donc un vecteur
suivant l’axe Oz et de module correspondant à la valeur algébrique de la vitesse angulaire 𝜔 = 𝜃̇ (une
valeur positive donne une rotation dans le sens positif).
⃗⃗ = 𝜔 𝑒⃗𝑧 = θ̇ 𝑒⃗𝑧
𝜔
Considérons un point M se déplaçant dans le plan (O, x, y). Le vecteur vitesse (instantanée) 𝑣⃗(𝑡) est un
vecteur dans ce plan alors que le vecteur vitesse angulaire (instantanée) 𝜔
⃗⃗(𝑡) est un vecteur
perpendiculaire à ce plan. Bien faire la distinction entre ces deux grandeurs.
𝑒⃗𝑧
𝑒⃗𝜃
𝜔
⃗⃗
𝑒⃗𝑧 𝑒⃗𝜌
𝑒⃗𝑦
𝑒⃗𝑥
Figure 5 : le vecteur vitesse angulaire est un vecteur suivant l’axe oz orienté comme 𝑒⃗𝑧 et de module
égal à θ̇ .
P
M 𝑣⃗(𝑀)
O
(C )
(C ’)
La trajectoire définie par la courbe (C ’) décrite par le point P s’appelle hodographe, de pôle O du
mouvement de M.
d𝑣⃗(𝑀)/ℛ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑2 O𝑀
𝑎⃗(𝑀)/ℛ = ( ) =( )
d𝑡 /ℛ
𝑑𝑡 2 /ℛ
- Expression en coordonnées cartésiennes
V. TRIEDRE DE FRENET
Le trièdre de Frenet est un repère orthonormé direct qui suit la particule dans son mouvement.
1. Abscisse curviligne
Soit un point matériel se déplaçant d’un point M1 à un point M2 sur une courbe (C ) (voir figure )
C
Rc
⃗n⃗ d
M2
M
(C ) M1 𝜏⃗
On appelle abscisse curviligne s(t) du point M la mesure algébrique de l’arc M1M2 de cercle de centre
C et de rayon Rc :
s(t) = M1M2
on peut associer au point M deux vecteurs unitaires et définis comme suit :
𝑣⃗(𝑀)
𝜏⃗⃗⃗: vecteur unitaire constamment tangent à la trajectoire tel que 𝜏⃗ =
‖𝑣⃗‖
𝑑𝜏⃗
⃗⃗⃗⃗: vecteur unitaire constamment perpendiculaire à 𝜏⃗ tel que
𝑛 𝑛⃗⃗ =
𝑑𝛼
Pour former un trièdre orthonormé direct, on complète la base par le vecteur :
𝑏⃗⃗ = 𝜏⃗ ∧ 𝑛⃗⃗
𝑏⃗⃗ est le vecteur binormal. (𝜏⃗, 𝑛⃗⃗, 𝑏⃗⃗) forme le trièdre de Frenet.
‖𝑣⃗(𝑀)‖2
𝑎𝑛 = : est l'accélération normale.
Rc
‖𝑣⃗(𝑀)‖3
Rc =
‖𝑣⃗ ∧ 𝑎⃗‖
1
est appelé la courbure.
Rc
Si la droite sur laquelle le point se déplace est assimilée à l’axe des x. L’équation différentielle du
mouvement s’écrit alors :
𝑣⃗(𝑀)/ℛ = 𝑥̇ 𝑒⃗𝑥 = C 𝑒⃗𝑥 ⇒ 𝑥̇ = C
Si le mouvement est rectiligne, il est commode de se fixer comme axe du mouvement l’axe des x. On
aura donc :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O𝑀 = 𝑥𝑒⃗𝑥 ⇒ 𝑣⃗(𝑀)/ℛ = 𝑥̇ 𝑒⃗𝑥 ⇒ 𝑎⃗(𝑀)/ℛ = 𝑥̈ 𝑒⃗𝑥
et
𝑎⃗(𝑀)/ℛ = 𝑥̈ 𝑒⃗𝑥 = C 𝑒⃗𝑥
ce qui, par une nouvelle intégration, conduit à l’équation horaire du mouvement :
1
𝑥(t) = C𝑡 2 + 𝐵𝑡 + 𝐷
2
B et D sont des constantes d’intégration déterminées par les conditions initiales du mouvement du point
M.
c) Mouvement rectiligne sinusoïdal
Le mouvement d’un point M est dit rectiligne sinusoïdal si, se produisant sur un axe 𝑂𝑥, l’abscisse 𝑥 du
point 𝑀 s’écrit :
𝑥(t) = 𝑋𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
Le terme 𝜔𝑡 + 𝜑 est appelé phase à l’instant t avec 𝜔 la phase à l’origine des dates (t = 0). Le terme
𝑋𝑚 correspond à l’amplitude du mouvement, 𝑥 variant sinusoïdalement de −𝑋𝑚 à 𝑋𝑚 comme le montre
la figure :
Soit M un point matériel dont on étudie son mouvement dans deux référentiels différents. Le premier
est caractérisé par un repère ℛ0 (𝑂 , 𝑥, 𝑦, 𝑧) fixe de vecteurs unitaires (i⃗, ⃗j, k⃗⃗) ; le deuxième est caractérisé
par un repère ℛ1 (𝑂1 , 𝑥1 , 𝑦1 , 𝑧1 ) mobile de vecteurs unitaires (i⃗1 , ⃗j1 , ⃗⃗k1 ).
•M
𝑘⃗⃗1
𝑧
⃗j
O1 1
⃗i1
⃗⃗k
⃗j 𝑦
O0
⃗i
Figure 9
Le repère ℛ1 peut être animé d’un mouvement de translation et/ ou de rotation par rapport à ℛ0 .
- ⃗⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ).
La rotation de ℛ1 par rapport à ℛ0 se fait avec une vitesse angulaire Ω
- ⃗⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) = 0
Si ℛ1 est en translation par rapport à ℛ0 alors Ω ⃗⃗.
1. Dérivation composée d’un vecteur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
dOO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO 1M
=( ) +( ) + ⃗Ω
⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) ∧ O
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1M
dt /ℛ dt /ℛ
0 1
⃗⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) ∧ O
= 𝑣⃗(O1 )/ℛ0 + 𝑣⃗(𝑀)/ℛ1 + Ω ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1M
Nous obtenons ainsi la loi de composition des vitesses dans un cas général :
𝑣⃗(𝑀)/ℛ0 = 𝑣⃗(𝑀)/ℛ1 + 𝑣⃗𝑒 (𝑀) = 𝑣⃗r (𝑀) + 𝑣⃗𝑒 (𝑀)
avec 𝑣⃗r (M) est la vitesse relative du point M.
et 𝑣⃗e (M) est la vitesse d'entraînement du point M.
Nous pouvons déduire l’expression de l’accélération absolue du point M en dérivant 𝑣⃗(𝑀)/ℛ0 dans le
référentiel ℛ0 :
d𝑣⃗(𝑀)/ℛ0
𝑎⃗(𝑀)/ℛ0 = ( )
dt /ℛ 0
d2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OO1 d2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O1 M ⃗⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) ∧ O
d(Ω ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 M)
=( 2 ) + ( 2 ) + ( )
dt /ℛ
dt /ℛ
dt /ℛ
0 0 0
d2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OO1 d2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
O1 M ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO M ⃗⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 )
dΩ
=( ) + ( ) + ⃗⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) ∧ ( 1 )
Ω + ( ) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∧ O 1M
dt 2 /ℛ dt 2 /ℛ dt /ℛ dt /ℛ
0 1 1 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dO 1M
+ ⃗Ω
⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) ∧ [( ) + ⃗Ω
⃗⃗(ℛ1 ⁄ℛ0 ) ∧ O
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1 M]
dt /ℛ
1
I. PRINCIPE D’INERTIE
1. Centre d’inertie
Le centre d’inertie d’un système matériel (ou centre de gravitation) correspond au point noté G,
barycentre des positions des points matériels affectés de leur masse. Par définition du barycentre, le
point G vérifie :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑖 = 0
∑ 𝑚𝑖 𝐺𝑀 ⃗⃗
𝑖
Le vecteur quantité de mouvement d’un point matériel de masse m se déplaçant avec une vitesse 𝑣⃗(𝑀)/ℛ
dans un repère est donné par :
𝑝⃗(𝑀)/ℛ = 𝑚 𝑣⃗(𝑀)/ℛ
Pour un système matériel constitué de n masses 𝑚𝑖 situées aux points 𝑀𝑖 et se déplaçant à la vitesse
𝑣⃗𝑖 (𝑀𝑖 )/ℛ , on a :
Dans un référentiel ℛ galiléen, le centre d’inertie de tout système matériel mécaniquement isolé est
soit au repos, soit en mouvement rectiligne uniforme.
La conservation de la quantité du mouvement du système.
d𝑝⃗(𝐺)
𝑣⃗(𝐺)/ℛ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C ste ⟹ 𝑝⃗(𝐺) /ℛ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
C ste ⟹ ( ⃗⃗
) =0
dt /ℛ
Remarque :
Le principe d’inertie ne prédit que le mouvement de G.
II. PRINCIPE DE LA DYNAMIQUE
1. Notion de force
On appelle force, la grandeur vectorielle décrivant une interaction capable de produire ou de modifier
un mouvement, ou encore de créer une déformation.
On distingue deux grandes catégories de forces :
• Forces réelles (ou extérieures)
- Forces d’interaction à distance.
- Forces de contact.
• Forces d’inertie (ou intérieure)
C’est la résistance que manifestent les corps au mouvement. Cette résistance est due à leur masse
comme :
- Force d’inertie d’entraînement : 𝐹⃗𝑖𝑒 = −𝑚𝑎⃗𝑒 .
- Force d’inertie de Coriolis : 𝐹⃗𝑖𝑐 = −𝑚𝑎⃗c .
2. Enoncé de la 2ième loi de Newton
Par rapport à tout référentiel ℛ galiléen, le mouvement d’un point matériel M, de masse m, soumis à
l’action de plusieurs forces dont la somme est ∑ 𝐹⃗ext, satisfait à la relation :
d𝑝⃗(𝑀)/ℛ
( ) = ∑ 𝐹⃗ext
dt /ℛ
𝑚 𝑎⃗(𝑀)/ℛ = ∑ 𝐹⃗ext
La relation vectorielle 𝑚 𝑎⃗(𝑀)/ℛ = 𝐹⃗ donne par projection sur trois axes, trois équations scalaires.
𝐹𝑥 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑥̇ , 𝑦̇ , 𝑧̇ ) = 𝑚𝑥̈
𝐹𝑦 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑥̇ , 𝑦̇ , 𝑧̇ ) = 𝑚𝑦̈
𝐹𝑧 (𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑥̇ , 𝑦̇ , 𝑧̇ ) = 𝑚𝑧̈
Ce sont les équations du mouvement du point mobile M.
4. Loi de l’action et de la réaction
Quand 2 corps interagissent, la force 𝐹⃗1/2 exercée par le premier corps sur le second est égale et opposée
𝐹⃗1/2 = −𝐹⃗2/1
III. MOMENT CINETIQUE
1. Définition
Soit ℛ (𝑂 , 𝑥, 𝑦, 𝑧) un repère galiléen d’origine O. Le vecteur moment cinétique en O d’un point matériel
M de masse m et de quantité de mouvement 𝑝⃗(𝑀)/ℛ est :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀ 𝑝⃗(𝑀)/ℛ
𝜎⃗𝑂 (𝑀)/ℛ = 𝑂𝑀
Il en résulte que la dérivée du moment cinétique est égale à la somme des moments des forces extérieures
⃗⃗⃗⃗⃗𝑂 (𝐹⃗ext )/ℛ par rapport au point O.
M
3. Moment dynamique
On appelle dynamique en O d’un point matériel M dans son mouvement par rapport à un repère galiléen
ℛ (𝑂 , 𝑥, 𝑦, 𝑧), le vecteur :
𝛿⃗𝑂 (𝑀)/ℛ = 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⋀ 𝑚𝑎⃗(𝑀)/ℛ
𝑚 𝑎⃗(𝑀)/ℛ = ∑ 𝐹⃗ext
ou encore :
On appelle puissance P fournie par la force 𝐹⃗ au cours du mouvement du point M, la quantité scalaire
définie par :
On appelle travail de la force 𝐹⃗ appliquée au point M au cours de son déplacement durant l’intervalle
de temps [t1 , t 2 ], la quantité :
𝑀2 𝑡2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫ 𝐹⃗ ∙ 𝑣⃗(𝑀)/ℛ . 𝑑𝑡
𝑊(𝐹⃗ ) = ∫ 𝐹⃗ ∙ 𝑑𝑂𝑀
𝑀1 𝑡1
d’où
𝑡2
𝑊(𝐹⃗ ) = ∫ P(𝐹⃗ )/ℛ . 𝑑𝑡
𝑡1
1 2
𝐸𝑐 (𝑀)/ℛ = 𝑚‖𝑣⃗(𝑀)/ℛ ‖
2
• Si ℛ est un repère galiléen, la relation fondamentale de la dynamique s’écrit :
d𝑝⃗(𝑀)/ℛ d𝑣⃗(𝑀)/ℛ
( ) =𝑚 ( ) = ∑ 𝐹⃗ext
dt /ℛ
dt /ℛ
On constate que :
d𝐸𝑐 (𝑀)/ℛ
( ) = P(Σ 𝐹⃗ext )/ℛ
dt /ℛ
ou encore entre deux instants t1 et t 2 , la variation de l’énergie cinétique d’un point matériel est égale :
𝑡2
Δ𝐸𝑐 (𝑀)/ℛ = 𝐸𝑐 (t 2 ) − 𝐸𝑐 (t1 ) = ∫ P(𝐹⃗ )/ℛ . 𝑑𝑡 = 𝑊(Σ 𝐹⃗ext )
𝑡1
• Si ℛ est un repère non galiléen, le théorème de l’énergie cinétique reste applicable à condition de
tenir compte des forces d’inertie d’entraînement et de Coriolis.
Δ𝐸𝑐 (𝑀)/ℛ = 𝐸𝑐 (t 2 ) − 𝐸𝑐 (t1 ) = 𝑊(Σ 𝐹⃗ext ) + 𝑊( 𝐹⃗ie ) + 𝑊( 𝐹⃗ic )
d'où
𝐸𝑚 (𝑀)/ℛ = 𝐸𝑐 (𝑀)/ℛ + 𝐸p (𝑀)/ℛ = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
On dit qu’il y a conservation de l’énergie mécanique. La relation de 𝐸𝑚 (𝑀)/ℛ = 𝑐𝑠𝑡𝑒 s’appelle
l’intégrale première de l’énergie.
V. POSTIONS D’EQUILIBRE
A l’équilibre, 𝐹⃗ = ⃗0⃗.
Lorsque les forces dérivent d’une énergie potentielle, la condition nécessaire d’équilibre est
équivalente à
d𝐸p (𝑀)/ℛ
( ) =0
dx /ℛ
Les positions d’équilibre sont celles pour lesquelles l’énergie potentielle est extrémale.
d𝐸p d2 𝐸p
) = 0 et ) >0
dx 𝑥=𝑥 dx 2 𝑥=𝑥
𝑒 𝑒
Chapitre IV : Oscillateurs mécaniques.
I. INTRODUCTION
1. Définition
Un oscillateur mécanique est un système qui fait des petits mouvements au voisinage d’une position
d’équilibre stable.
Exemple :
- Ressort ≡ Pendule élastique, pendule simple, pendule pesant, pendule de torsion etc…
𝐴𝑒 𝑖𝜔𝑡 + 𝐵𝑒 −𝑖𝜔𝑡
𝑥(𝑡) = {𝑥𝑚 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
𝑥𝑚 sin(𝜔𝑡 + 𝜑)
Remarque :
𝑇
𝑥𝑚
0
𝑥
−𝑥𝑚
Un oscillateur harmonique est un système qui oscille tout le temps sans cesse avec une conservation
d’énergie.
𝒙̈ + 𝛚𝟐𝟎 𝒙 = 𝟎
2𝜋
𝑇= ⟹ 𝑟 2 + ω20 = 0 ⟹ 𝑟 2 = −ω20 = (𝑖𝜔0 )2
𝜔 |
1 ⟹ 𝑥 = 𝐴𝑒 𝑖𝜔0 𝑡 + 𝐵𝑒 −𝑖𝜔0 𝑡 = 𝐶 sin(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑓 = = [Hz] = [𝑠 −1 ]
𝑇
a) Pendule élastique
- Etude dynamique
Cas 1 : Horizontal
Soit une masselotte de masse m attachée à l’extrémité libre d’un ressort de raideur k et de longueur à
vide 𝑙0 , se déplace sans frottement sur un plan horizontal.
𝑙0 𝑅⃗⃗
𝑢
⃗⃗𝑥
À l’équilib 𝑥
𝑃⃗⃗
𝑅⃗⃗
⃗⃗
𝑇 𝑢
⃗⃗𝑥
En mvt
𝑥
𝑃⃗⃗
𝑙𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
⃗⃗: 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑅𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙
𝑇
⃗⃗:
Force de rappel 𝑇
⃗⃗ = −𝑘(𝑙𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 −𝑙0 ) 𝑢
Dans un repère galiléen : 𝑇 ⃗⃗𝑥
Attention au choix du repère : pour simplifier on choisira l’origine la position du ressort à l’équilibre
(𝑙0 ).
⃗⃗ + 𝑅⃗⃗ + 𝑇
𝑃
⏟ ⃗⃗ = 𝑚 𝑎⃗(M/ℛ)
𝑜
⟹ −𝑘𝑥 = 𝑚𝑥̈
𝑘 𝑘
⟹ 𝑥̈ + 𝑥 = 0 𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑒 = ω20
𝑚 𝑚
𝑘
⟹ 𝑥̈ + ω20 𝑥 = 0 C’est l’équation d’un oscillateur harmonique de pulsation 𝜔0 = √ ; (k = raideur du
𝑚
ressort, m=masse).
Cas 1 : Vertical
- Allongement - Compression
𝑙0
𝑙é𝑞
𝑙𝑡𝑜𝑡
𝑙0
A l’équilibre : A l’équilibre :
⃗⃗ = ⃗0⃗
𝑃⃗⃗ + 𝑇 ⃗⃗ = ⃗0⃗
𝑃⃗⃗ + 𝑇
𝑚g − 𝑘(𝑙é𝑞 − 𝑙0 ) = 0 −𝑚g − 𝑘(𝑙é𝑞 − 𝑙0 ) = 0
𝑚g 𝑚g
𝑙é𝑞 = 𝑙0 + > 𝑙0 𝑙é𝑞 = 𝑙0 − < 𝑙0
𝑘 𝑘
En mvt :
⃗⃗ + 𝑃⃗⃗ = 𝑚𝑥̈ 𝑢
𝑇 ⃗⃗
x
𝑢
⃗⃗ 𝑇 = −𝐾(𝑙é𝑞 + 𝑥 − 𝑙0 )
𝑥 ⃗⃗ = −𝑘(𝑥 − 𝑙0 )
𝑇
𝑚𝑔
⃗⃗
𝑇 𝑙0 −
𝑃⃗⃗ + 𝑇
⃗⃗ = 𝑚𝑥̈ 𝑢
⃗⃗ 𝑅
⃗⃗
𝑇 𝑜
𝑚𝑥̈ = −𝑚g − 𝑘(𝑙é𝑞 + 𝑥 − 𝑙0 )
𝑚g − 𝑘(𝑥 − 𝑙0 ) = 𝑚𝑥̈
⃗𝑷
⃗⃗
𝑘 𝑙0 𝑚𝑥̈ + 𝑘𝑥 = 0
⃗⃗⃗
𝑷 𝑥̈ + 𝑥 = g + 𝑘
𝑚 𝑚 𝑘
𝑢
⃗⃗ 𝑥̈ + 𝑥=0
𝑚
𝑥
Résolution
: 𝑎
𝑥̈ + 𝜔02 𝑥 = 𝑎 On pose 𝑋 = 𝑥 − 2 𝑋̈ + 𝜔0 𝑋 = 0
𝜔0
𝑎 𝑋 = 𝐴 cos(𝜔𝑡 + 𝜑)
𝑥̈ + 𝜔02 (𝑥 − )=0 𝑥̇ = 𝑋̇
𝜔02 𝑎
𝑥 = 𝐴 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) +
𝑥̈ = 𝑋̈ 𝜔02
❖ Remarque :
𝑥: é𝑙𝑜𝑛𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑖𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑙𝑔è𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
𝑥 > 0: 𝐴𝑙𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑥 < 0: 𝐶𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛
Cas 3 : Incliné
𝑅⃗⃗ 𝑃⃗⃗ + 𝑇
⃗⃗ + 𝑅⃗⃗ = 𝑚𝑎⃗
⃗⃗
𝑇
𝑚𝑥̈ = −𝑚g sin 𝑥 − 𝑘(𝑥 − 𝑙0 )
𝑃⃗⃗
𝛼
𝑜 𝑘 𝑘𝑙0
𝑥̈ + 𝑥 = −g sin 𝛼
𝑚 𝑚
- Etude énergétique
1 𝑑𝐸𝑚 2 1
Ec = 𝑚𝑥̇ 2 = 0 = 𝑚𝑥̇ 𝑥̈ + × 2 × 𝑘𝑥𝑥̇
2 𝑑𝑡 2 2
1
𝐸𝑝 = 𝑘𝑥 2
2 𝑘
1 1 𝑥̈ + 𝑥=0
𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 = 𝑚𝑥̇ 2 + 𝑘𝑥 2 𝑚
2 2
En effet
⃗ = −𝑘𝑥𝑢
𝑇 ⃗ = ⃗0
⃗⃗⃗ 𝑇
⃗ ; rot ∆𝐸𝑐 = 𝑤 ∆𝐸𝑝 = −𝑤
⃗ est une force conservative
𝑇 ∆𝐸𝑚 = 𝑤 − 𝑤 = 0
1 𝐸𝑚 = 𝑐𝑡𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ Ep ⟹ Ep = 𝑘𝑥 2
⃗ = −g𝑟𝑎𝑑
𝑇
2
𝐸𝑚 se conserve
𝐸𝑝
1 2
𝐸𝑚 = 𝑘𝑥𝑚
2
𝐸𝑐 𝐸𝑐
𝐸𝑝
𝐸𝑝
𝑥
𝑜
b) Pendule simple
- Etude dynamique
𝑢𝑟 𝑚g cos 𝜃 − 𝑇 = −𝑚𝑙𝜃̇ 2
⃗⃗⃗⃗⃗:
𝑢𝜃 −𝑚g sin 𝜃 = 𝑚𝑙𝜃̈
⃗⃗⃗⃗⃗:
g
Fil inextensible de masse "𝑚" ⟹ 𝜃̈ + 𝑙 𝑠𝑖𝑛 𝜃 = 0 en général ce n’est pas un oscillateur harmonique.
𝑔
Pour θ << petit 𝑠𝑖𝑛 𝜃 ≈ 𝜃 = 𝜃 ⟹ 𝜃̈ + 𝑙 𝜃 = 𝜃
g 2𝜋
θ = θm cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑) ; 𝜔0 = √ =
𝜃 𝑙 𝑇
𝑙
𝑙 cos 𝜃 𝑢𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗ On peut aussi obtenir ces équations à partir de théorème du
⃗⃗
𝑇
𝑙 moment cinétique.
𝑧 𝜃 𝑢𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗ Remarque : dans le cas de système en rotation on utilise souvent
𝑃⃗⃗
la relation : 𝐽𝜃̈ = ∑ M∆ (𝐹⃗ )
𝐽 : 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑’𝑖𝑛𝑒𝑟𝑡𝑖𝑒
Si on veut appliquer ce théorème au pendule simple on considère que : 𝐽 = 𝑚𝑙 2
- Etude énergétique
1 1
Energie cinétique dans le cas de rotation : 𝐸𝑐 = 𝐽∆ 𝜃̇ 2 ⟹ 𝐸𝑐 = 𝑚𝑙 2 𝜃̇ 2 .
2 2
1
Energie potentielle : 𝐸𝑝 = 𝑚g𝑧 = 𝑚g(𝑙 − 𝑙 cos 𝜃) ⇒ 𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 = 2 𝑚𝑙 2 𝜃 2 + 𝑚g𝑙(1 − cos 𝜃).
𝜃2
Pour θ << petit cos 𝜃 = 1 − 2
(𝐷𝐿)
1 1
𝐸𝑚 = 𝑚𝑙 2 𝜃̇ 2 + 𝑚g𝑙𝜃 2
2 2
𝑑𝐸𝑚 1
= 0 = 𝑚𝑙 2 𝜃̇𝜃̈ + 𝑚g𝑙𝜃̇ 𝜃
𝑑𝑡 2
𝑔
𝜃̈ + 𝜃 = 0
𝑙
c) Pendule de torsion
- Etude dynamique
Un pendule de torsion est un dispositif constitué par un barreau ou un disque horizontal fixé à un support
fixe par l’intermédiaire d’un fil métallique.
𝐹𝑖𝑙
métallique
𝑅𝐷𝑀
métallique
𝑚é𝑡𝑎𝑙𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒
𝐺é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
Disque
Fil
Fil
𝑎𝑝𝑟é𝑠 𝑡𝑜𝑟𝑠𝑖𝑜𝑛
𝐺é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒
à𝑡=0
Barre
Torsion : quand on fait tourner le fil dans un sens, il a tendance à se ramener à sa place initiale.
Il exerce un couple de torsion dont le moment = −C 𝜃 = M𝑐 , le (-) est introduit car c’est une force de
rappel.
La constante de torsion :
𝜋 𝑑4
𝑑 C= 𝛾 ∶ 𝐹𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑜𝑢𝑙𝑜𝑚𝑏
32 𝑙
Remarque : le moment d’inertie représente l’inertie d’un corps dans le cas de rotation, cette grandeur
physique joue le rôle de la masse dans le cas de translation 𝐽 ≅ 𝑚𝑑2 ; [𝐽] = 𝑘𝑔. 𝑚2
∆𝐺
∆ (𝑠) ∆
∆𝐺 ∆𝐺 𝐽Δ0 = 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒
- Étude énergétique :
1
Énergie cinétique : 𝐸𝑐 = 2 𝐽Δ 𝜃̇ 2
2
1 2𝜋 2𝜋𝑡 1 2
𝐸𝑐 = 𝐽Δ [−𝜃𝑚 sin ( + 𝜑)] = 𝐽Δ (𝜃𝑚 − 𝜃 2)
2 𝑇0 𝑇0 2
Quand : 𝜃 = 𝜃𝑚 ⟹ 𝐸𝑐 = 0
2 1
Quand : 𝜃 = 0 ⟹ 𝐸𝑐 = 2 𝐽Δ 𝜃𝑚
1
Énergie potentielle :𝐸𝑝 = 2 C𝜃 2
1 2𝜋𝑡
𝐸𝑝 = 𝐶𝜃𝑛2 cos 2 ( + 𝜑)
2 𝑇0
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑐 )
∆𝐸𝑝 = 𝐶(𝜃2 − 𝜃1 ) = −𝑤12 (M
2
1 1
𝐸𝑚 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 = 𝐽Δ 𝜃̇ 2 + 𝐶𝜃 2
2 2
𝑑𝐸𝑚 C
= 0 (𝑠𝑦𝑠𝑡è𝑚𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑓) ⟹ 𝜃̈ + 𝜃 = 0
𝑑𝑡 𝐽∆
d) Pendule pesant
- Etude dynamique
Définition : c’est un solide maile autour d’un axe qui ne passe pas par son centre de gravité. C’est un
problème de rotation.
𝑅⃗⃗
M𝑂 (𝐹⃗ ) = 𝐽∆ 𝜃̈𝑘⃗⃗
⟹ ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∆ 𝑂
𝑘⃗⃗ 𝐺
M∆ (𝑅⃗⃗) + M∆ (𝑃⃗⃗) = 𝐽∆ 𝜃̈
𝑃⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗⃗ = 0
M𝑂 (𝑅⃗⃗) = 𝑂𝑂 M𝑂 (𝑅⃗⃗) ∙ 𝑘⃗⃗
⃗⃗; M∆ (𝑅) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑔𝑑 𝑚g𝑑 𝐽∆
⟹𝜃̈ + 𝜃=0 𝜔02 = ;𝑇 = 2𝜋√ , 𝜃 = 𝜃𝑚 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝐽∆ 𝐽∆ 𝑚𝑔𝑑
Remarque ⚠️:
(∆) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
𝑘⃗⃗ 𝑅⃗⃗ 𝑑𝐿
= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝑂 (𝑅⃗⃗) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M𝑂 (𝑃⃗⃗)
𝑜 𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
𝑑𝐿
= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ⋀ 𝑅⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ⋀𝑃⃗⃗
𝑑𝑡
𝐺
𝐽∆ 𝜃̈ 𝑘⃗⃗ = ‖𝑂𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ∙ ‖𝑃⃗⃗‖ ∙ sin 𝜃 (−𝑘⃗⃗ )
𝜃 𝐽∆ 𝜃̈ = −𝑑𝑚g sin 𝜃
𝑃⃗⃗ = 𝑚𝑔⃗
𝑑𝑚g
𝜃̈ + sin 𝜃 = 0
𝐽∆
Remarque : on peut appliquer directement la projection sur (Δ)
𝑑𝐿Δ
= M∆ (𝑃⃗⃗) + M∆ (𝑅⃗⃗)
𝑑𝑡
𝑑𝑚g
𝐽∆ 𝜃̈ = − sin 𝜃
𝐽∆
𝑑𝑚g
𝑠𝑖 𝜃 <<, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜃̈ + 𝜃=0
𝐽∆
- Etude énergétique
1
𝐸𝑐 = 2 𝐽∆ 𝜃̇ 2 ; 𝐸𝑝 = 𝑚g𝑧𝐺 + 𝐶𝑠𝑡𝑒
1
𝐸𝑚 = 2 𝐽∆ 𝜃̇ 2 + 𝑚g𝑧𝐺 + 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑑𝐸𝑚 1 1
= 2 × 𝐽∆ 𝜃̈𝜃̇ + 2 × 𝑚g𝑑𝜃̇ + 𝐶𝑠𝑡𝑒 = 0
𝑑𝑡 2 2
𝑚g𝑑
𝜃̈ + 𝜃 = 0 ⟹ É𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑓𝑓é𝑟𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝐽∆
II. Oscillateurs amortis et oscillateurs forcés
1. Oscillateurs amortis
Quand le ressort (en mouvement) subit un empêchement. Il va être ralenti.
Exemple : les amortisseurs d’une voiture.
Généralement, on représente ce cas par le schéma suivant :
Coefficient du
.𝑓⃗ = −𝛼𝑣⃗ frottement fluide
fluide
Vitess
⃗⃗ e
𝑇
𝑃⃗⃗
⏟
PFD :𝑃 ⃗⃗ + 𝑓⃗ = 𝑚 𝑎⃗
⃗⃗ + 𝑅⃗⃗ + 𝑇
𝑅⃗⃗
⃗⃗
𝑇 0
⃗⃗ = −𝑘(𝑙0 + 𝑥 − 𝑙0 )𝑖⃗ ⟺ 𝑇
Origine à la position d’équilibre : 𝑇 ⃗⃗ = −𝑘𝑥𝑖⃗
(*) devient : −𝛼𝑥̈ − 𝑘𝑥 = 𝑚𝑥̈
𝛼 𝑘
𝑥̈ + 𝑥̇ + 𝑥 = 0 1
𝑚 𝑚
𝑘
On note 𝑚 = 𝜔02 (pulsation propre {𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑓𝑟𝑜𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡})
𝛼
On introduit un outre paramètre : 𝜆 =
2𝑚
𝛼 𝜔0
𝜆= Q = 𝜔0 𝜏 = (𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡é)
2𝑚 2𝜆
𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 = 0
𝑚 1
On peut introduire un temps τ: 𝜏 = 𝛼
= 2𝜆
1
𝑥̈ + 𝑥̇ + 𝜔02 𝑥 = 0
𝜏
Résolution de l’équation. 𝒙̈ + 𝟐𝝀𝒙̇ + 𝝎𝟐𝟎 𝒙 = 𝟎
1
a. Régime pseudopériodique : Δ< 0 ; λ < 𝜔0 ; 𝑄>2
𝜆 < 𝜔0 𝜔 = √𝜔02 − 𝜆2
Dans ce cas Δ < 0 { 1 𝑥
𝑄 = 𝜔0 𝜆 > 2
pseudo pulsation
𝑋𝑚 𝑒 −𝜆𝑡
⟹ 𝑟±= −𝜆 ± 𝑗√𝜔02 − 𝜆2 = −𝜆 ± 𝑗𝜔
𝑜
⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑒 −𝜆𝑡 (𝐴𝑒 𝑗𝜔𝑡 + 𝐵𝑒 −𝑗𝜔𝑡 )
T
−𝜆𝑡
⟹ 𝑥(𝑡) = 𝑋𝑚 𝑒 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) −𝑋𝑚 𝑒 −𝜆𝑡
2𝜋 2𝜋
𝑇= =
Remarque : 𝜔 √𝜔02 − 𝜆2
−𝛼𝑋̇ − 𝑘𝑋 = 𝑚𝑋̈ ⟹ 𝑥 = 𝑋 + 𝑙0