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Systèmes de coordonnées
Cette partie a pour but de fournir aux étudiants les outils
nécessaires à l’utilisation de diverses coordonnées. Le
changement de coordonnées n’est jamais une obligation.
Cependant il peut apporter des simplifications notoires dans
l’étude d’un système physique.
IV-1 Repérage d’un point : Vecteur position
Repérer un point dans l’espace c’est utiliser un moyen de
désigner ce point de manière non ambiguë. Le principe
consiste à choisir un système de référence (solide). La
position d’un point matériel quelconque est alors exprimée par
rapport à un système de coordonnées qui est en fait constitué
d’un ensemble d’axes dont chacun correspond à une direction
dans l’espace et qui sont considérés comme fixes par rapport
au solide de référence. On obtient ainsi un repère d’espace.
La notion de repère d’espace permet donc d’introduire celle de
coordonnées. Une fois un repère d’espace choisi, la position
d’un point donné est définie par le vecteur 𝐫Ԧ = 𝐎𝐌.
Dans l’espace à trois dimensions, trois nombres x1, x2 et x3
suffisent pour exprimer ce vecteur :
𝐫Ԧ = 𝐎𝐌 = x1 e1 + x2 e2 + x3 e3
Suivant le type de repère utilisé, on parlera de coordonnées
cartésiennes, de coordonnées cylindriques, de coordonnées
sphériques, etc.
IV-2 Coordonnées cartésiennes
Repère cartésien : c’est un repère orthonormé direct,
constitué d’un point origine O et de 3 vecteurs unitaires
(ex , ey , ez ) « fixes ». Dans ce repère OM s’écrit :
rԦ = OM = xex + yey + zez
(x, y, z) définissent les coordonnées cartésiennes du M.
Un petit déplacement de M provoque une z
petite variation de x, y et z conduit au
z
déplacement élémentaire :
dOM = dxex + dyey + dzez M
𝑒Ԧ𝑧
et qui permet de déterminer : 𝑒Ԧ𝑦 y
O y
- le vecteur vitesse 𝑒Ԧ𝑥
x
- une surface élémentaire
𝑑𝑆 = 𝑑𝑥𝑑𝑧 𝑜𝑢 𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑜𝑢 𝑑𝑦𝑑𝑧 x
- un volume élémentaire 𝑑𝑉 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
IV-3 Coordonnées cylindriques
Un point en rotation autour d’un axe est plus aisément repéré par sa distance à l’axe et
par un angle de rotation autour de cet axe. Pour faciliter l’étude de ce genre de
problèmes, on introduit les coordonnées cylindriques. Soit un repère cartésien
R(O;ex ,ey ,ez ) et supposons que l’axe privilégié du problème étudié coïncide avec
l’axe (Oz). z
Dans ce repère, on considère un point M
dont la projection orthogonale sur le plan
(xOy) correspond à un point H. Soit K le
projeté de M sur l’axe (Oz). Le point M est ez
K
repéré par ses coordonnées cylindriques: eϴ
M
- r = ||OH||= ||KM|||= rayon polaire er
- ϴ : (𝑂𝑥, 𝑂𝐻); dont le sens positif est O ez
défini par ez = angle polaire
eϴ y
- z = ||HM||= ||OK|||= cote ϴ 𝐇
x e𝑟
La base locale (𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧϴ , 𝑒Ԧ𝑧 ) est la base cylindrique.
𝑒Ԧ𝑟 = vecteur radial. Il est tel que OH = r𝑒Ԧ𝑟 , et est parallèle au plan
(xOy)
(𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧϴ , 𝑒Ԧ𝑧 ) est liée au point M et est donc mobile car les directions
des deux vecteurs 𝑒Ԧ𝑟 et 𝑒Ԧϴ changent quand M se déplace. Dans cette
base on a : OM = r𝑒Ԧ𝑟 + z𝑒Ԧz
Relation entre coordonnées cylindriques et cartésiennes :
Dans la base cylindrique :
y 𝑒Ԧϴ
OM = r𝑒Ԧ𝑟 + z𝑒Ԧz (1)
𝑒Ԧr
Dans la base cartésienne:
OM = xex + yey + zez (2) 𝑒Ԧ𝑦 H
ϴ
Or e𝑟 = cosϴ ex + sinϴ ey (3) O x
𝑒Ԧ𝑥
OH
• 𝑒Ԧ = vecteur unitaire perpendiculaire à u = et
OH
pointant dans le sens des croissants. Il est parallèle au plan
(xOy) : e = ez ∧ u.
y z
𝑒Ԧ
𝑒Ԧ
u 𝑒Ԧr
𝑒Ԧ𝑦 𝑒Ԧ𝑧 M
rsin H
r 𝑒Ԧ
O x O u
𝑒Ԧ𝑥
H
u = cosφex + sinφey = u(φ)
MM′ dOM
On en déduit que = = et
MM′ ds