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Électricité:
Partie Électrostatique
Champ et potentiel : calcul direct
Partie Électrocinétique
Lois de l’électrocinétique
Théorème de Thévenin
Par A. BRAHMI
Ch 1: Rappel sur les systèmes de coordonnées
I Définition:
Un système de coordonnées (repère ou référentiel) est un dispositif de l’espace formé
de :
1- Un origine : ou on commence nos mesures de distances (point O)
2- Des axes: dont le nombre dépend de la dimension de l’espace considéré.
2
II Systèmes cartésiens
Par exemple :
sur l’axe (OX), la position de M est connue par la connaissance de la seule
valeur ou du paramètre x.
Dans ce cas le vecteur position de M s’écrit alors:
OM x.ex
Dans ce cas le vecteur unitaire est : e x
x est appelé l’abscisse de M
II Systèmes cartésiens
Par exemple, sur le plan (XOY) formé par l’axe (OX) et l’axe (OY), à tout point
M correspond un unique couple (x,y) de nombres appelés coordonnées de M.
Dans ce cas le vecteur position de M s’écrit alors:
OM x.ex y.e y
Les deux vecteurs unitaires sont : e x et e y
OM OM ' M ' M
x.ex y.e y z.ez
r = OM
= (Ox,OM)
2) Formules:
On a: OM x.ex y.e y
Et:
OM r. cos( ).e x r. sin( ).e y
Ainsi: x r. cos( )
y r. sin( )
er cos( ).ex sin( ).e y
e est un vecteur unitaire qui vérifie: er , e
2
e cos( ).e x sin( ).e y
2 2
e sin( ).ex cos( ).e y
IV Systèmes cylindriques
2) Formules:
er Et suivant OM '
e est un vecteur unitaire qui vérifie: er , e
2 OM OM ' M ' M
OM OM ' M ' M
r.er z.ez
OM r. cos( ).ex r. sin( ).e y z.ez
er e ez Vecteurs unitaires
V Systèmes sphériques
θ : Colatitude
: Longitude (Azimuth)
V Systèmes sphériques
2) Formules:
OM x x
OM y y
OM z z
MM z OM o r. sin( )
x OM o . cos( ) r '..cos( )
y OM o . sin( ) r '.sin( )
z OM z r. cos( )
V Systèmes sphériques
2) Formules:
x OM . ex r. sin( ). cos( )
y OM . e y r. sin( ). sin( )
z OM . ez r. cos( )
r x2 y 2 z 2
x
Tan ( )
y
z z
cos( )
2 2
x y z 2 r
VI Produit scalaire
1) Définition
Ce produit est un nombre (ou un scalaire), il mesure l’intensité de projection
d’un vecteur sur un autre vecteur
Pour deux vecteur u et v , le produit scalaire est défini par:
u . v u v . cos(u , v )
u . v u v . cos( )
Remarques :
Selon la valeur de θ, on distingue les trois cas suivants (cas des vecteurs unitaires):
u .v 1
u .v 1 u .v 0 u .v 1
VI Produit scalaire
2) propriétés
1) Commutativité : u .v v .u
2
2) Produit par lui-même : u .u u
3) Associativité : u .(v w ) u .v u .w
Dans la base cartésienne (e x , e y , e z )
Pour u ( x, y, z ) et v ( x' , y ' , z ' )
u .v x.x' y. y ' z.z '
Pour deux po int s A( x, y, z ) et B( x' , y ' , z ' )
AB ( x x' ).ex ( y y ' ).e y ( z z ' ).ez
1) Principe
r x2 y2
y
Tan ( )
x
er (er .ex )ex (er .e y )e y
er cos( ).ex sin( ).e y
e (e .ex )ex (e .e y )e y
e sin( ).ex cos( ).e y
VIII Changement de coordonnées (trigonométrie)
M z M OM o r. sin( )
VIII Déplacement , surface et volume élémentaires
1) Éléments infinitésimaux:
dl dx.ex
dl dy.e y
1) Éléments infinitésimaux:
dl dx.ex dy.e y
La surface élémentaire sur ce plan est :
Sur le plan (XOY): ds dx dy
Le déplacement dl du point M de la position M(x,z) à
la position M’(x+dx, z+dz) sur le plan(XOZ) est :
dl dx.ex dy.ez
La surface élémentaire sur ce plan est :
Sur le plan (XOZ): ds dx dz
VIII Déplacement , surface et volume élémentaires
1) Éléments infinitésimaux:
dl dr.er rd .e
Si r = cte, on aura:
dlr rd .e
M se déplace sur le cercle C(O,r)
1) Éléments infinitésimaux:
1) Éléments infinitésimaux:
Dans l’espace (cartésien):
L’élément de volume dv
VIII Déplacement , surface et volume élémentaires
1) Éléments infinitésimaux:
Sur le plan (er , e ) : ds dr rd
Sur le plan (e , e: z ) ds rd dz
Sur le plan (er , ez ) : ds dr dz
dv dr rd dz r dr d dz
VIII Déplacement , surface et volume élémentaires
1) Éléments infinitésimaux:
Dans l’espace (cylindrique):
L’élément de volume dv
VIII Déplacement , surface et volume élémentaires
1) Éléments infinitésimaux:
Sur le plan (er , e ) : ds dr rd
Sur le plan (e , e ) ds rd rd d
Sur le plan (er , e ) : ds dr r sin( )d
1) Éléments infinitésimaux:
Dans l’espace (sphérique):
Les éléments:
1) Propriétés:
Les charges de même signe sont répulsives, celles de signes différents sont
attractives, et les neutrons n’ont aucun effet entre elles.
2) Ordres de grandeurs:
3.1-Plans de symétrie:
Exemple 1:
3.1-Plans de symétrie:
Exemple 3:
Parallélépipède infini chargé uniformément en surface σ = cste d’axe (OZ)
Exemple :
Cylindre chargé uniformément en surface σ = cste d’axe (OZ)
Le paramètre ϴ est un
paramètre d’invariance de
cette distribution infinie
chargée.
Les distributions de charges
3) Plans de symétrie et paramètres d’invariance:
Exemple :
Sphère S(O,R) chargée uniformément en surface σ = cste
1 Généralités :
1 q
E u
2 OM En Volt/ mettre (V/m)
4 0 (OM )
Constante multiplicative (de Coulomb):
1
k 9.109 ( N .m 2 .C 2 )
4 0
Permittivité du vide: 0 8.85.10 12 (C 2 .N 1.m 2 )
U OM 1 De sens de O vers M OM r
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions discrètes
U OM Toujours a un sens de O vers M
q 0 E (M ) 0
Spectre du champ :
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions discrètes
E ( M ) E1 ( M ) E2 ( M ) ..... En ( M )
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions discrètes
3.2 Exemple :
Principe de superposition :
E ( M ) E1 ( M ) E2 ( M ) E3 ( M ) E4 ( M )
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions discrètes
Soient :
V1 ( M ) : Le potentiel créé en M par q1 située en O1 au point M
V2 ( M ) : Le potentiel créé en M par q2 située en O2 au point M
Principe de superposition :
V ( M ) V1 ( M ) V2 ( M ) ..... Vn ( M )
Chap 4 : Champ et potentiel électrostatique des distributions
continues calcul direct (champ élémentaire): les integrales
1 dl
Ce qui permet d’écrire: E (M ) u PM
2
L 4 0 r
1 ds
Ce qui permet d’écrire: E ( M )
S 4 0 r 2 uPM
Dans le cas d’une distribution uniforme σ = cste, Le champ total E(M) créé
par toute la surface S de charge totale Q au point M est alors:
ds
E (M )
4 0 S r 2 uPM
r = PM
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions continues
• Linéique de densité λ :
dl
V (M )
4 0 L r
V0
• Surfacique de densité σ :
ds
V (M )
4 0 S r V0
• Volumique de densité ρ :
dv
V (M )
4 0 V r V0
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions continues
1 Expressions générales de E(M) dans les référentiels
• Système cartésien: M ( x, y , z ) (e x , e y , e z )
E ( M ) E x ( x , y , z ) e x E y ( x, y , z ) e y E z ( x , y , z ) e z
• Système cylindrique: M (r , , z ) (e r , e , e z )
E ( M ) Er (r , , z )e r E (r , , z )e E z (r , , z )e z
• Système sphérique: M (r , , ) (e r , e , e )
E ( M ) Er (r , , )e r E (r , , )e E (r , , )e
Chap 3 : Champ et potentiel électrostatique
des distributions continues
V ( M ) E ( M ).dl
dl : déplacement élémentaire (longueur élémentaire)
N.B :Le calcul de V(M) nécessite une constante d’intégration (ou potentiel de
référence) notée V0
• Système cartésien: M ( x, y , z ) (e x , e y , e z )
grad (V ( M )) V ( x, y, z )e x V ( x, y, z )e y V ( x, y, z )e z
x y z
• Système cylindrique: M (r , , z ) (e r , e , e z )
1
grad (V ( M )) V (r , , z )e r V (r , , z )e V (r , , z )e z
r r z
• Système sphérique: M ( r , , ) (e r , e , e )
1 1
grad (V ( M )) V (r , , )e r V (r , , )e V (r , , )e
r r r sin( )
Chap 4 : Calcul indirect du champ et du potentiel électrostatiques des
distributions continues (utilisant le champ total): TH de GAUSS
5. Direction du champ
Dans le cas d’une distribution présentant des symétries, la direction du
champ électrostatique est la droite d’intersection d’au moins deux plans de
symétries différents choisis parmi ceux de la distribution de charge.
P1 ( M , e r , e ) P2 ( M , e r , e ) P3 ( M , e , e )
E ( M ) Er (r , , z )e r E (r , , z )e E z (r , , z )e z
Er (r )e r E (r )e E z (r )e z
E ( M ) E r ( r )e r
Chap 4: Calcul indirect du champ et du potentiel
électrostatiques des distributions continues
7. Champ et flux
7.1. Notion du champ électrique
7. Champ et flux
7.2. Champ électrique uniforme
Un champ est dit uniforme ssi ce champ en tout point de l’espace vérifie les
conditions suivantes :
• Même direction (droites supports sont parallèles)
• Même sens
• Même module (norme)
ds ds.n
Chap 4: Calcul indirect du champ et du potentiel
électrostatiques des distributions continues
7. Champ et flux
7.3. Flux du champ électrique
Par analogie avec le débit d’un fluide, le flux électrique est la quantité de
champ électrique traversant une surface donnée.
8. Théorème de Gauss
Très utile: facilite les calculs du champ (module ou norme) et/ou du potentiel
pour les distributions admettant des propriétés de symétries particulières
Ces degrés de symétries facilitent aussi le calcul du flux par un choix adapté
de la surface d’intégration (de Gauss) qui est en faite possède les mêmes
symétries que la distribution étudiée.
8. Théorème de Gauss
N.B. La surface de Gauss SG est choisie de telle sorte à avoir les éléments
ds soient parallèles ou perpendiculaires à la direction du champ.
2) La direction du champ E(M) est la droite (OM), son sens est : O vers M pour q > 0
S (O ,r ) E ( M ).ds E ( M ).ds.n
S (O ,r ) S (O ,r )
Le champ est orienté vers l’extérieur (q > 0) et il est parallèle à la normale n
( n : unitaire dirigé vers l’extérieur perpendiculaire à ds au point M)
S ( O ,r ) E ( M ).ds E ( M )n.ds.n
S (O ,r ) S (O ,r )
E ( M ).ds
S (O ,r )
S (O ,r ) E ( M ).ds E .ds
S (O ,r ) S ( O ,r )
2 2
ds rd r sin( )d r sin( )d d
2
S (O ,r ) 0 0 0 0
2
E ( M ).ds E .ds E.4 .r 2 (1)
0
sin( )d 2 et
0
d 2 S (O ,r ) S (O ,r )
2 Qint( SG ) q
E.4. .r
0 0
Le module E du champ E(M) est alors :
q
E
4. . 0 .r 2
8) Le champ E(M) est alors :
q q q q
E(M ) 2
U OM 2
n e k 2 U OM
2 r
4. . 0 .r 4. . 0 .r 4. . 0 .r r
Chap 4: Calcul indirect du champ et du potentiel
électrostatiques des distributions continues
II) Calcul du champ créé par un fil rectiligne infini chargé uniformément
Considérons un fil F placé sur l’axe (OZ) sous forme de droite (rectiligne) de longueur
infinie chargé avec une densité linéique λ constante (uniforme) et positive.
(e r e e z ) e r e e z 1
Système cylindrique: M (r , , z ) (e r , e , e z )
E ( M ) E (r , , z ) Er (r , , z )e r E (r , , z )e E z (r , , z )e z
3) Direction de E(M) : Intersection de deux plans de symétrie différents
E ( M ) E r ( r )e r
5) Choix de la surface de Gauss SG
SG est un cylindre fermé fini de rayon r et de hauteur h (les deux dimensions r et
h sont finis) et d’axe (OZ).
SG est composée de trois surfaces à savoir : deux surfaces de bases SB1 et SB2
et une surface latérale SL
SG peut être se décomposée comme suit:
SG S B1 S B 2 S L
5) Calcul du flux de E(M) à travers la surface de Gauss SG
SG S B1 S B 2 S L
ds B1 ds B1.n1
5.2 Calcul des Flux à travers les surfaces formant la surface de Gauss SG
Pour les deux bases, le champ E(M) est perpendiculaire aux vecteurs normaux
n1 et n2
Le champ E(M) est radial et constant sur la surface latérale SL car le rayon r de la
surface de Gauss SG est fixe
E ( M ) ds E ( M ).ds 0
S B1 E ( M ).ds 0
S B1
S B 2 E (M ).ds 0
SB 2
E ( M ) Er (r ).er et ds ds.er
S L E ( M ).ds Er (r ).ds
SL SL
Sur la surface latérale SL du cylindre de Gauss SG le champ E(M) est constant
car r est fixe sur cette surface SL :
E ( M ) Er (r ).e r f (r ).e r
S L E ( M ).ds Er (r ).ds Er (r ) ds
SL SL SL
S L E ( M ).ds 2 .r.h.Er (r )
SL
Qint( SG )
Le théorème de Gauss s’écrit : SG E ( M ).ds
SG 0
Er ( r )
2 0 .r
Par suite comme le champ est orienté selon er :
E (M ) er
2 0 .r
Pour le potentiel V(M), Il y a invariance de la distribution de charges par
translation selon z et par rotation par ϴ, donc V ne dépend ni de r ni de ϴ ; il
dépend uniquement de r :
V ( M ) V (r )
E ( M ) Er (r , , z )e r E (r , , z )e E z (r , , z )e z
• Système cylindrique: M (r , , z ) (e r , e , e z )
1
grad (V ( M )) V (r , , z )e r V (r , , z )e V (r , , z )e z
r r z
E ( M ) grad (V ( M ))
dV (r )
E ( M ) Er (r ).e r grad (V ( M )) V (r )e r .e r
r dr
dV (r )
Er ( r )
dr
Module P233
Électricité:
Partie Électrostatique
Rappels Mathématiques
Champ et potentiel : calcul direct
Champ et potentiel : Méthode de Gauss
Partie Électrocinétique
Le courant électrique
Les circuits électriques
I. Le courant électrique
1. Définition
Un courant électrique est le déplacement de charges électriques dans un
conducteur sous l’action d’un champ électrique.
dQ(t )
i (t )
dt
i(t) = f(t) : le courant est dit temporaire.
i(t) = cste = I : le courant est dit permanent.
L’unité du courant est l’Ampère notée : A
2. Sens du courant
1. Définitions et relations
Soit un conducteur AB de section S, de longueur L, de conductivité µ, et de
résistivité ρ.
La résistance R du conducteur AB donnée par:
L 1 L L
R
.S S S
U AB VA VB R I
Chap 1: Généralités sur le courant électrique permanent
2. Conventions de signes :
Les conventions adoptées pour les signes des courants et des tensions
(différence de potentiel ddp) sont :
3. Association de résistances
3.1. Association en série : exemple de 3 résistances
On pose :
i n in
V Vi et Req Ri
i 1 i 1
3. Association de résistances
U AB V1 V2 V3
U AB VA VB et I I1 I 2 I 3
U AB U AB U AB 1 1 1 U
I ( ) U AB AB
R1 R2 R3 R1 R 2 R 3 R eq
1 1 1 1
( )
R eq R1 R 2 R 3
1. Circuit électrique
C’est un ensemble d’éléments appelés dipôles, reliées entre eux par des fils
conducteurs et constituent ainsi une structure fermée
2. Dipôle électrique
C’est un dispositif électrique qui s’insère dans un circuit électrique via deux
pôles, l’un est l’entrée du courant électrique (borne +) tandis que l’autre est son
sortie (Borne -). Il est caractérisé par sa réponse en courant I(t) à une
différence de potentiel UAB appliquée à ses bornes : I(t) = f(UAB)
NB : Un Dipôle AB est dit linéaire ssi sa caractéristique I = f(UAB) est une droite
Chap 2: Les circuits électriques
a. Résistance (Ohm Ω)
Les unités :
Chap 2: Les circuits électriques
4.2. Dipôle actif
a. Générateurs
Dans les circuits on rencontre les générateurs réels, ceux idéaux, de deux
types : ceux de courant et ceux de tension.
Par convention:
4.1. Définitions :
Exemple :
6. Étude et analyse des circuits électriques
En électrocinétique, les exercices contiennent un certain nombre de données
(E,r, R, C, L..) et des inconnus à déterminer (I,V,R…). L’objectif principal est de
connaître tous les paramètres des éléments du circuit (E, r, R, C, L..) et les
valeurs des courants (et/ou des tensions) qui traversent ces divers éléments.
Afin d’atteindre ce but, on suit les étapes suivantes:
Dans le cas ou plusieurs résistances sont associées en série (sont sur une
même branche), la portion de la tension Ui de la ième résistance Ri vaut:
Exemple
On cherche à déterminer les courants I1, I2 et I3 qui cerclent dans les trois
branches AB, CD et EF.
On se donne arbitrairement les sens des courants comme indiqués sur le
circuit étudié
Chap 3: Analyse des circuits électriques
Exemple
N.B: Après avoir calculer les valeurs des courants a partir de leurs
sens choisis arbitrairement au départ, on peut alors déterminer leurs
vrais sens ( sens réels ou véritables orientations)
Chap 3: Analyse des circuits électriques
3. Théorème de Thevenin
Tout réseau électrique linéaire aussi compliqué situé entre deux bornes A et B
d’une branche donnée dans laquelle circule un courant inconnu peut être
remplacé par un générateur réel de tension ( eth,rth) telles que après avoir enlever
la branche enter A et B ces deux éléments sont déterminés comme suit:
3. Théorème de Thevenin
Étapes à suivre pour appliquer le Théorème de Thevenin :
Exemple :
En utilisant le théorème de Thevenin, Trouver le
courant I2 qui traverse R2
Le courant I2 circule dans la branche (E2,R2) située entre
les deux points A et M
Calcul de eth : tension entre A et M (circuit ouvert)
On supprime (E2, R2) , le circuit initial devient alors:
Calcul de I2 :
UAB=VA-VB
En suite, on calcule facilement les courants dans chaque branche par la loi d’ohm
Chap 3: Analyse des circuits électriques
UBA = VB - VA = VB
Ensuite, on calcule facilement les courants dans chaque branche par la loi d’ohm
Chap 3: Analyse des circuits électriques
5. Théorème de Pouillet : Série
Dans un circuit formé d’une seule maile, constitué des générateurs de tension ei de
résistances internes ri et de résistances Ri, le courant I circulant dans ce circuit est
donné par:
Exemple :
Chap 3: Analyse des circuits électriques
6. Théorème de superposition:
Dans un circuit électrique linéaire constitué de plusieurs sources indépendantes (>2),
le courant cherché dans une branche est la somme algébrique des courants générés
dans cette branche par chacune des sources considérées isolement, les autres
sources étant court-circuités.
N.B: Les courants générés qui ont le même sens que celui du courant
cherché sont comptés positifs tendis que ceux de sens inverse sont comptés
négatif.
6. Théorème de superposition:
Exemple :1
Pouillet:
Pouillet:
Superposition:
Exemple 2 : Calculer le courant I???? dans R3 de ce circuit suivant.