Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I/ OBSERVATEUR ET REPERE
Remarque :
L’ensemble d’un repère d’espace , , et d’un repère du
temps (horloge) associés, constitue un référentiel noté .
II/ VECTEUR POSITION
II.1/ Définition
Les coordonnées cartésiennes sont x, y et z. La base cartésienne (ex ,ey ,ez )
est orthonormée directe.
OM xex yey zez . (II.1)
ez
O ey y
ex
x Figure. II.1
y
e
er
M
ey r Figure II.2
O ex x
ez ez
Le rayon vecteur a pour expression :
OM e zez (II.4)
ez
ey
O y
ex ez
m
e
x
e
Figure II.3
La base sphérique est (er ,e ,e ) , elle est orthonormée directe. Ses vecteurs
unitaires ont pour expression :
er sin cos.ex sin sin.ey cos.ez
e coscos.ex cossin.ey sin.ez (II.5)
e sin .ex cos .ey
r OM r.er
z
er
e
M
e
r
ez
O ey y
ex
m
x Figure II.4
III.1/ Définition
x x(t)rcost
y y(t)rsint ,
Alors, l’équation de la trajectoire est :
x2 y 2 r 2
C’est un cercle de centre O et de rayon r.
2/ OM acost.e x bsint.e y,
C’est à dire :
x x(t)acost
y y(t)bsint ,
L’équation de la trajectoire est :
2 2
x y
1 , c’est une ellipse.
a b
IV / LES VECTEURS VITESSE v (M) ET ACCÉLÉRATION
(M)
M0 (t0)
M(t)
. M’ (t’) (C)
ez r
O ey y
ex
x
Figure II.5
vm(M /) OM'OM MM'
t't t (II.6)
IV.1.2/Vitesse instantanée
dOM dOM ds
. v.et
dt ds dt , avec :
dOM
- et ds : vecteur tangent à la trajectoire (C) au point M.
D’où :
v (M /) dOM v.et
dt (II.8)
Figure II.6
O
IV.2/ Le vecteur accélération (M /)
dv (M /) d OM
2
(M /) (M) dt 2 (II.9)
dt
dOM
v (M / ) xex ye y zez
dt ,
d’où :
dx
x
dt
dy
v(M)
y
dt (II.10)
dz
z
ex ,ey ,ez dt
d 2OM
(M /) xex yey zez
dt 2
d’où :
d 2x
x
dt 2
d2y
(M /) y
dt 2 (II.11)
d 2z
ex ,ey ,ez z
dt 2
dOM dr der
v(M) .er r
dt dt dt
der der d
. .e v(M)rer r.e
Or
dt d dt
.
D’où :
dr , composante radiale
r
dt
v(M)
(II.12)
er,e r , composante ortho radiale
D’où :
r 2
r , composante radiale
(M /) (II.13)
er,e r2r ,
composante ortho radiale
v(M) (II.14)
e , e , ez z
b/ Composantes de l’accélération
,
d’où :
2
(M) 2
e , e , ez z (II.15)
v(M) dOM r.er r.e r sin.e , d’où :
dt
r
v(M) = r (II.16)
er ,e ,e r sin
b/ Composantes de l’accélération
de
sin.er cos.e
dt .
(II.18)
*
eb et en .
( C) M0
M eb
en et
O y
x
Figure II.7
Remarques :
1/ Le plan (M, et , en ) est appelé plan osculateur .
2/ Les composantes intrinsèques des vecteurs, vitesse v(M) et
accélération (M) sont généralement les plus adaptées à la résolution
des problèmes que pose la mécanique d’un point matériel lorsque l’on
connaît la trajectoire du mouvement.
La composante intrinsèque de la vitesse v(M) est donnée par :
ds
v ( M ) v.et .et (II.19)
dt
Dans la base de Frenet, le vecteur vitesse v(M) n’a qu’une seule
composante.
b/ Composantes intrinsèques de l’accélération (M)
dv.et dv v2
(M ) .et .en t .et n .en (II.20)
dt dt
Avec :
dv
t t .et .et
* dt
Qui représente l’accélération tangentielle à la trajectoire (C), elle est
due à la variation algébrique de v.
det v2
n n .en v .en
*
dt
Qui représente l’accélération normale à la trajectoire (C). Elle est due à
la variation de la direction de la vitesse donc liée à la courbure de la
trajectoire. Le rayon de courbure est défini par :
v3
v (M ) (M ) eb
et
v3
v ( M ) ( M ) (II.21)
V / EXEMPLES DE MOUVEMENTS
* Un mouvement est accéléré si v(M) croit.
Nous en déduisons :
2
d v(M) d v(M) dv 2
0 0 0 ,
dt dt dt
D’où :
dv ( M )
v ( M ). 0
dt
Soit, v(M). (M)0 .
* Un mouvement est retardé si v(M) décroît.
Nous en déduisons :
2 2
d v(M) d v(M) dv
0 0 0 ,
dt dt dt
d’où :
dv ( M )
v ( M ). 0.
dt
Soit , v(M). (M)0 .
* un mouvement est uniforme si v(M) = cte.
Nous déduisons :
2
d v(M) d v(M) dv 2
dt
0 dt
0
dt
0 .
D’où :
dv (M)
v(M). 0 .
dt
Soit : v(M). (M)0 .
- (M)0 , le mouvement du point M est mouvement rectiligne
uniforme.
-
v (M),
(M) , le mouvement du point M est un
2
mouvement circulaire uniforme.
V.2 / Mouvement rectiligne
C’est un mouvement dans lequel la trajectoire est une droite (Figure II.8),
donc le rayon de courbure est infini :
1
0 et n 0 .
OM x.ex
M
x ’
O ex (M) x
Figure II.8
x(t)v0.t x0 (II.22)
b/ Si (M) 0 =cte, le mouvement est rectiligne uniformément varié
d’équation :
x(t) 1 0 t 2 v0t x0
2 (II.23)
s(t ) M 0 M R (t ) ,
d’où :
ds(t ) Rd (t ) .
Les vecteurs, vitesse v(M) et accélération (M) sont alors donnés par :
ds(t )
v ( M ) .et R.et
dt
.ez , vitesse angulaire on a :
Si on pose
v(M) R.et OM , et
(M) R.et R 2.en r.et R 2.en ,
avec :
R est l’accélération tangentielle,
(M) n R 2.ex (II.24)
O y
en et
(t)
M0 M
Figure II.9
x R cos
y R sin
en
et
z h
A’ B’
Le pas de l’hélice est : ez
p 2h AA' BB ' A B
ex O ey et y
x e
Figure II.10
OM R.e h .ez .
Les composantes du vecteur vitesse, v(M) dans la base cylindrique
( e , e , ez ) sont :
0
v ( M ) R
h
e , e , ez
v (M ) R.e h.ez (II.25)
IP v (M ) .sin R
I P
α
v(M)
R 2
(M ) R
h
e , e , ez
V.5.1/ Définition
( M ) (r ).er
et
OM (M) = 0.
Conséquences :
t
Ov(M)OM v(M) (II.28)
= v(M)v(M)OM (M)0 .
D’où :
t
Ov(M)cte .C
La constante C est appelée constante des aires son expression en
coordonnées polaires est :
Cr 2 (II.29)
L’aire balayée par unité du temps par le rayon vecteur OM r vaut :
ds 1 r 2d
2
y
M’
v(M)
M
d
r
O x
C
Figure II.11
ds 1 r 2 d 1 r 2 1 C
dt 2 dt 2 2
d’où :
s 1 Cdt s0 1 Ct s0
2 2 (II.30)
2
v(M) r 2 (r)2 ,
avec :
d(1)
r dr C2 . dr C r
d r d d
r C
et r
v2 (M)C 2 u 2
du
2
d (II.31)
C 2 d2 1
r dr dr 2 . r2
dt d r d
et
r 2 C 2u 3 ,
d 2u
(M)C 2u 2 u 2
D’où :
d (II.32)