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Université Abdelmalek Essaadi

Faculté des Sciences de Tétouan


Département de Physique
Filière SMA

Module Electricité II
‘électromagnétiques dans le vide’

Chapitre 4
Equations de Maxwell
et
Ondes Electromagnétiques
dans le vide
Prof. Dr. M. Khalladi
Module Electricité II-SMA3
‘Electromagnétisme dans le vide’

Chapitre 1: Magnétostatique dans le vide

Chapitre 2: Induction électromagnétique

Chapitre 3: Courants transitoires et courants


alternatifs

Chapitre 4: Equations de Maxwell et ondes EM


dans les vide
Champ mag créé par des charges ponctuelles en
Résumé des chapitres n°1 et n°2 mvt
μ0
Force de Laplace Une charge mobile B qv  u r
dans un espace vide 4π r 2
Charge mobile dans un espace où règne B crée son propre champ
magnétique: Vide

B q
v

r  MP
q v

M
r
r
FB  q v  B ur  P

Loi de Laplace Un élément de courant électrique dans un espace


vide, crée son propre champ magnétique:
Circuit dans un espace où règne B

 
μ0
Loi de Biot & Savart dB  (Id  u r )
dF  I d  B
2
4π r
Vide
I
B dℓ

M r  MP
I
dℓ
P
   
 H d    Ii
Théorème d’Ampère
  J d s
En magnétostatique, on a établit (c) S
        
ou bien ( cB) d   Srot B d s  S  B d s   0 SJ d s
      
  B  rot B   0 J dans le vide   B   0 J

Loi de Faraday dm


e=-
dt

   B
rot E    E  
t

Conservation de flux magnétique  


 Bd s  0
s
     
 s
Bds    B dv  0
v
B 0
Induction mag créée par un fil infini Induction mag créée par une spire
en un point M de l’espace à une distance r circulaire en un point P de son axe

I r B
 0 I 
B e
2 r

0 I
de module B  B(x)=(0I.R2)/(2.(x2+R2)3/2)=[0.I.(sinθ)3]/(2R)
2r au centre de la spire B(o) = 0 .I./(2R)

Induction mag à l’intérieur d’un


solenoid cylindrique infini
Inductance L = m / I=(1/I) ∫ B.dS
Energie Emmagasinée dans une self L parcourue par I est:
wm = (1/2) L I2

Densité d’énergie magnétique =


dwm
dτ =
1
. B2
(20)
B = μ0 N I / ℓ = μ0 n I
Plan général du cours
Chapitre 1: Magnétostatique dans le vide

Chapitres 2, 3 et 4, après l’étude de l’Induction EM:


On pourra décrire l’apparition d’un courant électrique induit dans un
circuit soumis à une variation de champ magnétique
Loi de Lenz

Loi de Faraday
Les transformateurs

Les inducteurs Les moteurs

La croissance et la
décroissance du Les oxillations des circuits LC et RLC
courant dans des
circuits RC et RL
Les dipôles passifs (impédances de R,L,C)

Équations de Maxwell Les circuits RLC alimentés par


une tension alternative
Chapitre 4: Equations de Maxwell
I. Equations de Maxwell dans le vide
1. Introduction
2. Vecteurs du champ électromagnétique
3. Théorème de Gauss pp-26
4. Théorème d’Ampère modifié par Maxwell
a. Equation de continuité du courant
Les 4 b. Courant de déplacement de Maxwell
Equations
de Maxwell c. Théorème d’Ampère généralisé pp-23
5. Loi d’induction électromagnétique de Faraday pp-28

6. Conservation de flux magnétique pp-30

7. Conclusion pp-31

II. Ondes électromagnétiques dans le vide pp-37

1. Introduction
2. Equation d’onde électromagnétique
3. Ondes électromagnétiques planes dans le vide
4. Energie des OEM et vecteur de Poynting
Equations de Maxwell

Dans le vide, en présence d’une densité de charge électrique  et d’un


courant électrique, càd des charges en mouvement de densité Jc

Eq de Maxwell sous forme Eq de Maxwell sous


intégrale forme locale
   Qi       Loi de Gauss
 E  E
 S E d s 0 (I)
G

0 0 (Electrique)
 ds   0
 S B
 
B  0  
 B d s  0 
Loi de Gauss
 S B  0 (II)
    d m   d d B ds  (magnétique)
d    Jdtds   dt S E ds
E d
(c )B

(c) 0 S c 0 0 dt S 
  B
 
  d m   Loi d’induction
(c )     d E  (III)
dt S
E d  B ds EM de Faraday
dt t

 
 
   Qi      E Théorème
(c)        d        (IV)
S G 0 S c  0 0 dt S
B d E d s J ds E ds B J
0
0 c 0 0
t d’Ampère
Les équations de Maxwell constituent les
postulats de base de l‘électromagnétisme

Ces équations locales relient le champ


électrique E et le champ magnétique B à leurs sources:
densité de charge ρ, densité de courant de
conduction j.
Livre du mathématicien
britannique Ian Stewart paru en
2012

Ian Stewart, considéré comme


l'un des meilleurs vulgarisateurs
des mathématiques a retenu 17
équations. Ce sont autant de
chapitres sur des ponts établis
entre mathématiques et réalité
au cours des siècles.

L'auteur présente au début de


chaque chapitre une formule
mathématique et développe les
explications en relation avec
l'histoire des sciences qui ont
conduit à ces équations. Les 17
équations considérées dans
l'ouvrage, sont:
loga.b   loga   logb 
1. Introduction
Avant le 19ième siècle, les phénomènes électriques et magnétiques
étaient séparés et décrits par des théories distinctes (Lois
d’Ampère, Faraday et Gauss). Maxwell à travers quatre équations
fondamentales dites «Les équations de Maxwell» réunit sous une
même théorie l’ensemble de ces types de phénomènes, aboutissant
ainsi à l’unification des phénomènes électriques et magnétiques.

James Clerk Maxwell (1831-1879) a aussi ajouté un terme à la loi


d’Ampère pour tenir compte d’une densité de courant de déplacement
(Jd=ε0E/t = D/t avec D = ε0E et ε0 est la permittivité du vide)

Généralisation du théorème d’Ampère

Le rôle de ces 4 équations de Maxwell:


Expliquer tous les phénomènes électromagnétiques tels
que le rayonnement, la propagation et la diffraction des ondes EM
Introduction
Avant 19ième siècle : Electricité et Magnétisme étaient séparés

Maxwell: Unification des deux théories

Etablissement de la théorie de l’ électromagnétisme


( à travers 4 équations), il a aussi affirmé que la
lumière est de nature EM

Après, c’est HEINRICH HERTZ (1888) qui a justifié cette


théorie par la mise en évidence de l’existence des OEM

Jusqu’à maintenant, tous le phénomènes EM sont liés aux


équations de Maxwell

Applications: Civile et militaire (téléphonie, éclairage…)


Détermination de la réponse EM des cibles
JAMES CLERK MAXWELL
(1831-1879)

En 1873: Théorie de
l’électromagnétisme

Prédiction de l’existence des


Ondes Electromagnétiques
(OEM)
J.K. Maxwell ( enfant ) J.K. Maxwell ( 24 ans ) J.K. Maxwell ( 30 ans )

James Clerk Maxwell (13 juin 1831 à Édimbourg,


en Écosse - 5 novembre 1879) était un physicien
écossais qui a démontré que l'électricité et le
magnétisme pouvaient être unifiés en un seul
phénomène: l'électromagnétisme. Il a aussi prouvé
que les champs électriques et magnétiques
voyagent dans l'espace, sous forme d'ondes, à une
vitesse d'environ 3. 108 m/s, la vitesse de la lumière.
Il a ainsi émit l'hypothèse que la lumière était une
forme de rayonnement électromagnétique.
J.K. Maxwell ( 40 ans )
HEINRICH RUDOLF HERTZ
(1857-1894)

En 1888, Justification de la
théorie de l’électromagnétisme

Observation des ondes électromagnétiques


Heinrich Rudolf Hertz (22 février 1857- 1er janvier 1894), était un
ingénieur et physicien allemand. Hertz mit en évidence en 1888
l'existence des ondes électromagnétiques imaginées par James Maxwell
en 1873. Il a donné son nom aux ondes radio dites ondes hertziennes et
découvert la photoélectricité ainsi qu'a l'unité de mesure des fréquences :
le hertz (nom en minuscule car il s'agit d'une unité de mesure, en
revanche le symbole est Hz).
1863-1872 Élève studieux de l'école du Dr Richard Lange
1875 Après des études passionnées auprès de précepteurs il devient bachelier et se rend à
Francfort pour travailler pendant un an dans le service des Travaux Publics
1876 Étudiant à l'Institut Polytechnique de Dresde
1877 Service militaire à Berlin
1878 Étudiant à l'Université de Munich
1879 Étudiant à Berlin, élève de Gustav Kirchhoff et Hermann von Helmholtz à l'Institut de
Physique
1880 Docteur en Physique puis assistant à l'Institut de Physique
1883 Maître de conférence à l'Université de Kiel. Effectue des recherches sur
l'électromagnétisme.
1885 Professeur à la Technische Hochschule de Karlsruhe
1887 Étude des diverses théories de Maxwell, Weber, Helmholtz. Réalisation d'un oscillateur.
1888 Travaux et découverte des ondes électromagnétiques dans l'air (15 mars)
1889 Professeur et chercheur à Bonn
1er janvier 1894 décès à Bonn de maladie.
Domaines d’applications des équations de Maxwell
I. Equations de Maxwell dans le vide
2. Vecteurs du champ électromagnétique
En électricité :
E : est le champ électrique, unité de E est le [V/m]
D : est le vecteur déplacement électrique, unité de D est le [C/m2]
Dans le vide : D= ε0E, dans un milieu quelconque : D= ε0 εrE = εE,
ε0 = 8.854 10-12C/ (Vm) est la permittivité du vide, εr est la permittivité
relative du milieu (εr > 0, dans le vide εr = 1).

En magnétisme :
B : est le champ d’induction magnétique, unité de B est le [ T ].
H : est l’excitation magnétique, unité de H est le [A/m].
Dans le vide : B= μ0H, dans un milieu quelconque : B= μ 0μrH= μ H,
μ0 = 4π 10-7Tm/A est la perméabilité du vide, μr est la perméabilité
relative du milieu (μr > 0, dans le vide μr = 1).

Remarque :
1- Notations: Ces vecteurs sont représentés avec une flèche. Attention: dans
la littérature spécialisée, les vecteurs sont représentés en gras.
2- Les champs D et H sont plutôt des champs de calcul, alors que E et B sont
les deux champs physiques.
3. Théorème de Gauss

  Q
 E d s 
i Qi étant la charge à l’intérieur de la surface SG
SG 0

Pour des distributions de charges volumiques qui peuvent


représenter un cas général (distributions cylindriques ou
sphériques…), on a d’après le théorème de Gauss :
   Qi  v  dV
 S E d S  
G 0 0

C’est une des équations de Maxwell sous la forme intégrale.

      v  dv
Or  S E d s   v div E dv   v  E dv 
G 0

    
(I)
C’est la loi de Gauss
 E  ou bien D  sous la forme locale
0
Cette relation représente une des équations de Maxwell. Revenir pp-4
Signification physique de l’équations de Maxwell suivante
   Qi   
 S E d s  Ou bien E 
G 0 0

Pour une charge ponctuelle q,


d’après le théorème de Gauss on a:
dS

E
r  q 
q_
E E ur
4  0 r 2
Lignes de champ électrique entre deux
charges ponctuelles

Donc ce théorème implique que : Le champ électrique dû à une charge


ponctuelle varie en fonction de (1/r2). Il existe des monopôles électriques dits
charges électriques q (Deux sortes de charges (+) et (-)). Les lignes de
champs partent des charges positives, et se terminent sur les charges
négatives. La base expérimentale de ce théorème est la loi de coulomb.
4. Théorème d’Ampère modifié par Maxwell
a- Equation de continuité du courant
Lorsque la densité de courant J traverse une surface quelconque S, le courant I
est obtenu en intégrant J sur la surface S,
 
On a définit: I  S J d s
J étant connue à la surface S. Maintenant, si
la surface est fermée, pour qu’un courant net
sorte de la surface, il doit y avoir une
diminution des charges positives a l’intérieur
(la charge à l’intérieur doit diminuer d’une
quantité correspondante, la charge électrique
n’est jamais ni créée ni détruite):
 
I  S J ds 
d
Q i    d  Vint à S  dv 
fermée dt dt  
   d 
or S J d s   v  J dv    Vint à S  dv 
fermée dt  
  c’est l’équation de
J  
t continuité du courant
2. Théorème d’Ampère modifié par Maxwell

Théorème d’Ampère en magnétostatique


Vide

B.d   μ 0  I i
(c)

I4
x I1 x I5
(c)
I2
B x I3
= μ0 (I2-I1-I3)
Milieu quelconque et (c) complexe

(c)
I4
 H.d    I i x I1
I2
x I5
(c) H x I3
4. Théorème d’Ampère modifié par Maxwell (suite)
b- Courant de déplacement de Maxwell
   
En magnétostatique, on a établit  H d    Ii
(c)
  J d s
S

      
or  H d    rot H d s
(c) S
    H d s
S

     
HJ Dans le vide   B  0 J

Le rotationnel de H en un point M de l’espace = J(M)


qui est due au mouvement de charges réelles telles
que les électrons, des protons et des ions

J ≡ Jc Densité de courant
de conduction
b- Courant de déplacement de Maxwell (suite)
  
Donc si   H  J c restait valable pour des champs
dépendants du temps, on aurait alors:
   

 Jc     H  0  incompatible avec l’équation de
continuité du courant  J   
t

   
C’est pourquoi, Maxwell
fut amené à postuler
  H  Jc  Jd

 
 D E  e
où Jd   0 ou bien Id  0
t t t
Jd : La densité de courant Id : Le courant de
de déplacement déplacement
e est le flux du champ électrique à travers
la surface limitée par le contour (c)
2- Courant de déplacement de Maxwell (suite)
Exemple : Cet exemple montre que la loi d’Ampère (c)
pour un champ magnétique statique (indépendant du
temps) n’est pas valable lorsque le courant n’est pas
continu.
Soit une structure formée par deux surfaces différentes Armature 1 du
condensateur
S1 et S2 limitées par le même contour (c). Le courant à
travers S1 est I1, mais le courant à travers S2 est I2 =0
(les charges ne dépassent pas l’armature 1 du
condensateur).

Il y a une ambiguïté dans la phrase du


théorème d’Ampère «traversant le
contour (c)». Ce problème se pose
toujours lorsque le courant est discontinu.

Le courant de conduction (flèches


blanches) et le courant de déplacement
Maxwell ajouta le terme de courant de (flèches noires)
déplacement à la loi d’Ampère
4. Théorème d’Ampère modifié par Maxwell (suite)
c- Théorème d’Ampère généralisé
La forme généralisée de loi d’Ampère est:
 
( c ) H d    I ic   I id
  d
 S J c d s  
dt S
 
D ds 
C’est une des équations de Maxwell sous la forme intégrale. Sous la
forme locale on a :

     D
  H  Jc  Jd  Jc  (IV)
t
Dans le vide (sans matière): D = ε0E et B = μ0H

   E
  B   0J c   0 0
t

Signification physique de cette équation:


Tout courant électrique et toute variation de flux électrique génère un
champ magnétique. Revenir pp-4
Exercice d’application

Dans un espace libre où n’existent ni charges ni courant électriques,


règne un champ magnétique H = H0 sinθ.j (A/m) avec θ = t-βz et β une
constante. Déterminer a- La densité de courant de déplacement.

b- L’intensité du champ électrique.


Réponse
Jtot = Jc + Jd
a- La densité de courant dans l’espace libre est:

   D Jtot = Jc + D/ t
or   H  Jc  et Jc = 0
t

i j k
D     [H sinθ].i +  [H0 sin(t-βz) ].k
0
t x y z z x
0 H0 sinθ 0 βH0 cos(t-βz).i (A/m)

b- En déduit par intégration: D = (β/) H0 sinθ.i (C/m2), E = (β/(ε0)) H0 sinθ.i (V/m)


5. Loi d’induction EM de Faraday

On a déjà vu dans le chapitre II : Les expériences de Faraday, Henry et


autres, ont montré que la variation totale dans le temps du flux magnétique

 m à travers un circuit (c) entraîne l’apparition dans celui-ci d’un courant


induit. Ce courant est créé par une f.e.m. d’induction,

dm
e=-
dt
Dans le cas général, l’expérience montre que:
e = (c) E .dℓ = - dm /dt Forme intégrale de la loi de Faraday

● E est un champ électrique induit non conservatif, il résulte du champ magnétique variable.

● m = S B .ds est le flux de l’induction magnétique B à travers le circuit (c). S est une
surface s’appuyant sur le circuit (c).
Forme locale de la loi de Faraday (suite)

d’où (c) E.d ℓ = - d(s B.ds)/dt


or d’après le théorème de Stockes (c) E.d ℓ =(s) rot E.ds
il vient donc (c) rot E.ds = - d(s B.ds)/dt = s – (dB/dt).ds
 rot E = – dB/dt
B peut dépendre de la position et du temps: B/t à la place de dB/dt,
on a donc:

rot E = –  B/  t c’est la forme locale de la loi de Faraday.

C’est une des équations de Maxwell qui représente l’une


des relations fondamentales de l’électromagnétisme.
5. Loi d’induction EM de Faraday (suite)
Revenir pp-4
Ainsi, d’après la loi de Faraday on a :

 
(c ) E d   
d m
dt
 d
dt

 
S B d s 
Ou bien 
  (III)
B
E 
t

Ces équations représentent respectivement la forme intégrale et la


forme locale de l’une des équations de Maxwell

Signification physique de cette équation:


Toute variation de flux d’induction magnétique génère une tension
induite (f.e.m d’induction). Autrement, toute variation d’un champ
magnétique entraîne l’apparition d’un champ électrique.
6. Conservation de flux magnétique

- On a déjà vu que les lignes de champ magnétique


forment des boucles fermées.

Exemples de lignes de champ magnétique

B
B

Lignes de champs magnétiques Lignes de champs magnétiques


dues à un barreau de fer dues à un fil conducteur parcouru
aimanté par un courant I
6. Conservation de flux magnétique (suite)

Puisque Lignes de l’induction magnétique sont des


boucles fermées le flux de B à travers
n’importe quelle surface fermée est nul
 
 Bd s  0
s

  
or  Bd s   Bdv  0
s v

 
B 0 C’est aussi une des
Équations de Maxwell
6. Conservation de flux magnétique (suite)
Les lignes de B sont des boucles fermées:
 
 S B d s  0 Une des équations de
(II) Maxwell qu’on appel loi
  de Gauss magnétique
B  0
Revenir pp-4

Signification physique de cette équation:


Conservation de flux magnétique : Les lignes de l’induction
magnétique sont des boucles fermées. Elles ne divergent ni
convergent d’aucun point de l’espace, càd il n’existe pas de
monopôle magnétique (ou de charge magnétique isolée).

Remarque: B drive d’un potentiel vecteur A tel que B =  A = rot A.


 
B  0 Cette expression est un intermédiaire utile pour calculer
le champ magnétique B.
7- Conclusion

Dans le vide, en présence d’une densité de charge électrique  et d’un


courant électrique, càd des charges en mouvement, de densité Jc

Eq de Maxwell sous forme Eq de Maxwell sous


intégrale forme locale
   Qi       Loi de Gauss
E  E
 S E d s  0 (I)
G

0 0 (Electrique)
 ds   0
 S B
 
B  0  
 B d s  0 
Loi de Gauss
 S B  0 (II)
    d m   d d B ds  (magnétique)
d    Jdtds   dt S E ds
E d
(c )B
(c) 0 S c 0 0 dt S 
  B
 
  d m   Loi d’induction
(c ) E d     d E  (III)
dt S
B ds EM de Faraday
dt t

 
 
   Qi      E Théorème
 E d s 
(c) B d SG 0 S Jc ds 0 0 0 dt S E ds
d   B   0 c   0 0
J (IV)
t d’Ampère

Revenir pp-4
Equation de Maxwell dans les vide en absence de charges

Dans un espace libre ou totalement vide où n’existent ni charges


électriques ( = 0) et ni courant électrique (Jc = 0), les équations de
Maxwell se simplifient et deviennent :
   
E 0 B  0
 
  B   E
E    B   0 0
t t

Pour des considérations pratiques, le plus souvent les variations du champ EM


sont de type harmonique (ejt, où  est la fréquence angulaire). Dans ce cas
les équations précédentes s’écrivent :
  
E  0 B  0
     
  E   j B   B  j 0  0 E
Exercice:
Dans le vide, considérons le champ électrique donné par l’expression
suivante:
E = E0 sin (θ) i, avec θ = ωt – kz, E0 est l’amplitude, ω est la pulsation et k
une cte.
1- Quelles sont les conditions d’existence du champ E.

Réponse:
E existe si et seulement si, il satisfait aux quatre équations de Maxwell:

 i j k
  B     [E0 sinθ].j
E  z
t x y z
Ex 0 0 kE0 cos (ωt – kz).j

k.E0 sin (ωt – kz).j


B
ω
 
B  0 est satisfaite
Par hypothèse, on: E E0 sin (ωt – kz).i (1)


E  0 est bien satisfaite


  E E  [ E0k.sin (ωt – kz) ] . i
 B   00 z ω ε0μ0
t t

[ E0k2 . cos (ωt – kz)].i


ω ε0 μ0

E [ E0k2 .sin (ωt – kz)].i


ω2 ε0 µ0

or d’après (1) E E0 sin (ωt – kz).i

k= + ω Vε0μ0 k= + ω /c

Le champ électrique ne peut exister que si cette condition est satisfaite


Chapitre 4: Equations de Maxwell

I. Equations de Maxwell dans le vide


1. Introduction
2. Vecteurs du champ électromagnétique
3. Théorème de Gauss pp-26
4. Théorème d’Ampère modifié par Maxwell
a. Equation de continuité du courant
Les 4 b. Courant de déplacement de Maxwell
Equations
de Maxwell c. Théorème d’Ampère généralisé pp-27
5. Loi d’induction électromagnétique de Faraday pp-28

6. Conservation de flux magnétique


7. Conclusion

II. Ondes électromagnétiques dans le vide


1. Introduction
2. Equation d’onde électromagnétique
3. Ondes électromagnétiques planes dans le vide
4. Energie des OEM et vecteur de Poynting
Equations de Maxwell
Dans le vide, en présence d’une densité de charge électrique  et d’un
courant électrique, càd des charges en mouvement, de densité Jc

Eq de Maxwell sous forme Eq de Maxwell sous


intégrale forme locale
   Qi       Loi de Gauss
E  E
 S E d s  0 (I)
G

0 0 (Electrique)
 ds   0
 S B
 
B  0  
 B d s  0 
Loi de Gauss
 S B  0 (II)
    d m   d d B ds  (magnétique)
d    Jdtds   dt S E ds
E d
(c )B
(c) 0 S c 0 0 dt S 
  B
 
  d m   Loi d’induction
(c ) E d     d E  (III)
dt S
B ds EM de Faraday
dt t

 
 
   Qi      E Théorème
 E d s 
(c) B d SG 0 S Jc ds 0 0 0 dt S E ds
d   B   0 c   0 0
J (IV)
t d’Ampère
II. Ondes électromagnétiques dans le vide
Introduction générale sur les ondes

1- Définition: Une onde est une déformation


qui se propage dans le vide ou dans un
milieu contenant de la matière.

C’est donc un phénomène physique qui résulte


d’une perturbation dont les effets se propagent
dans un milieu (Aire, surface de l’eau …)
Introduction générale sur les ondes

2- Exemples: Il existe différents types d’ondes en


fonction du milieu dans lequel elles se forment puis
se propagent (eau, air, verre…), et du type de
perturbation qui en est à l’origine:

- Les ondes mécaniques (propagation d’une


perturbation dans un milieu élastique sans
transport de matière et avec transport d’énergie):
vibrations mécaniques, ondes sonores, vagues à
la surface d'eau.

- Les ondes électromagnétiques: lumière, ondes


radio, infrarouge, ultraviolet, …
Revenir pp-4
Exemples d’ondes (suite)
1- L’impact d’une pierre dans l’eau: de petites vagues
successives se forment à la surface de l’eau. Ces vaguelettes
progressent dans toutes les directions (en cercles concentriques à partir
de l’endroit où est tombée la pierre) et s’atténuent petit à petit.

2- Le son: Lorsqu’on parle, on produit des ondes sonores, le son de la


voix fait vibrer l’aire dans toutes les directions càd on perturbe les
molécules d’air. Si on pouvait les voir, on verrait une alternance de fines
couches d’air comprimées et d’autres dilatées.

3- La lumière: est une onde électromagnétique (OEM) qui se propage


dans le vide, l’air, l’eau ou certains matériaux dits transparents (comme le
verre). Ce type d’ondes très particulier (les OEM) résulte des variations,
dans l’espace et le temps, du champ électromagnétique.

4- Rayonnement électromagnétique d’une antenne …


1- L’impact d’une pierre dans l’eau: Lorsque l’on jette une
pierre dans l’eau, de petites vagues successives se forment à la
surface de l’eau. Ces vaguelettes progressent dans toutes les
directions (en cercles concentriques à partir de l’endroit où est
tombée la pierre) et s’atténuent petit à petit : ce sont des ondes.
3- Le son est une onde produite
par la vibration mécanique d'un
support fluide ou solide et
propagée grâce à l'élasticité du
milieu environnant sous forme
d'ondes longitudinales.

Les caractéristiques d'une onde sonore: le son de la voix


fait vibrer l’aire dans toutes les directions. Il y a une alternance de
fines couches d’air comprimées et d’autres dilatées.
3- La lumière: qui circule dans l’univers provient des
étoiles tel que le soleil. Elle se comporte
comme une onde électromagnétique qui se propage
dans le vide, l’air…
4- Rayonnement d’une antenne
Antenne d’un satellite

Antenne parabolique

Antenne d’un Radar


Cible

Émetteur et récepteur
3- Caractéristiques générales d’une onde
Une onde se caractérise par:
a- sa direction, c’est la direction du vecteur de Poynting E Λ H.
b- sa vitesse de propagation. Dans le vide, la vitesse de la
lumière est égale à environ 3.108m/s. Mais dans tous les
autres milieux, sa vitesse varie en fonction du milieu (eau,
air, etc.) dans lequel elle se propage.
c- son amplitude, qui dépend de l’intensité avec laquelle
se produit la perturbation qui en est à l’origine : plus l’on
tape fort sur une cloche, et plus le son émis est intense.
d- sa longueur d’onde (distance qui sépare deux crêtes ou
deux creux (cas des vagues)), ou sa fréquence (nombre
de crêtes ou de creux qui défilent au même endroit par
seconde).
Amplitude et longueur d’onde (fréquence) d’une onde
4- Milieu de propagation: Le milieu de propagation d'une onde peut être
tridimensionnel (onde sonore, lumineuse, etc.), bidimensionnel (onde à
la surface de l'eau), ou unidimensionnel (onde sur une corde vibrante).

5- Formes d’ondes: Une onde peut posséder plusieurs géométries :


plane, sphérique, etc. Elle peut également être progressive, stationnaire
ou évanescente. Elle est progressive lorsqu'elle s'éloigne indéfiniment
de sa source.

6- Catégories d'ondes: On distingue plusieurs catégories d'ondes

- Ondes longitudinales, où les mouvements sont longitudinaux, ils se


produisent dans la direction de propagation de l’onde (onde de
compression-dilatation d’un ressort, ondes acoustiques).

- Ondes transversales, où les mouvements sont transversaux, c’est-à-dire


dans une direction perpendiculaire à la direction de propagation
(propagation le long d’une corde, à la surface de l’eau…)
Ondes longitudinales
Exemples d’ondes longitudinales

Ondes longitudinales: les points du milieu de propagation se


déplacent localement selon la direction de propagation
(exemple type: la compression ou la décompression d'un
ressort, le son dans un l’eau, air...).
Ondes transversales
Exemples d’ondes transversales

Ondes transversales, où les points du milieu de propagation se déplacent


localement perpendiculairement au sens de propagation, de sorte qu'il
faut faire intervenir une grandeur supplémentaire pour les décrire
(exemple type : les vagues, les ondes des tremblements de terre, les
ondes électromagnétiques). On parle pour décrire ceci de polarisation.
Onde transversale

Onde transversale: les points du milieu de propagation se


déplacent localement perpendiculairement au sens de
propagation
Exemple d’ondes transversales
Corde tendue horizontalement
entre deux personnes: L’une
d’elle, jouant le rôle d’émetteur,
provoque un rapide
ébranlement transversale vers
le haut de l’extrémité S (point
source) de la corde. Le signal
se propage en provoquant une
déformation. Les positions des
différents points, tel M, sont
modifiées au passage du
signal qui impose à ceux-ci des
déplacements transversaux,
vers le haut puis vers le bas,
semblables à ceux que
l’émetteur a engendré au point
source.
II. Ondes électromagnétiques dans le vide (OEM)

Définition d’une OEM

Une onde électromagnétique est le


résultat de la vibration couplée d'un
champ électrique et d'un champ
magnétique variables dans le temps.

En physique quantique: C’est un ensemble de


particules, appelées photons, qui se déplacent sous forme
d’énergie électromagnétique représentant un
rayonnement qui se propage.
II. Ondes électromagnétiques dans le vide

À QUOI SERVENT LES ONDES EM?

Les OEM transportent l'énergie d'un point à un


autre sans qu'il y ait un transfert de matière

⇒ Transport de l’information
1. Introduction sur les OEM
Page 2

E et H statiques Electricité et Magnétisme


peuvent être étudiés séparément

E et H dépendent Couplage entre E et H à


du temps travers l’interaction EM

Variation de champ électrique  génération de champ magnétique variable


Variation de champ magnétique  génération de champ électrique variable
Cette propriété « variation - génération - variation » se propage à travers
Perturbation de l’espace:
l’espace d’une région à l’autre et ce, qu’il y ait de la matière ou non dans les
différentes régions de l’espace
c’est l’OEM
Exemples d’OEM: - Naturelles (la lumière du soleil)
- Artificielles (transmission radio, Tv, rayon x et Tf mobiles…)
Quand les applications techniques de
l'électromagnétique ont-elles commencé?

Commencé tôt:
1834 Telegraph (Charles Wheatstone)
1876 Telephone
1879 Light bulb
1886 Hertz’s antenna
1901 Marconi
1920 Radio broadcast
1930s TV, Radar (WWII)

1970… Communications, microwave
links, satellites, wireless …..
Les spectres des OEM

Les spectres des Ondes


Radioélectriques
(Ondes Hertziennes, captées
par les antennes)

Des fréquences
inférieures à 300 GHz

300 GHz
Taille - Nom commun et sources des OEM
Les différents types d'ondes électromagnétiques
- Les spectres des OEM-

Le domaine des longueurs d'onde inférieures à 10-4 m est communément


appelée Optique : il étudie tout ce qui concerne la lumière.

Le domaine des longueurs d'onde supérieures au centimètre est celui des


ondes radio, le phénomène de propagation devenant négligeable si la
longueur d'onde est grande (circuits électriques).
Services et Bandes de fréquences radio

30 KHz

Les micro -ondes


Bande de fréquence:
Micro-ondes
 Bande UHF (Ultra Hautes Fréquences) :

300 MHz – 3 GHz

 Bande SHF (Supra Hautes Fréquences) :

3 GHz – 30 GHz

 Bande EHF (Extra Hautes Fréquences) :

30 GHz – 300 GHz


Propriétés des Micro-ondes
 La bande passante permet d’acheminer 999 fois plus
d’information que toutes les bandes inférieures
 Transparence dans l’ionosphère
 Transparence partielle de l’atmosphère
 Bruit électromagnétique: disposer des détecteurs les
plus sensibles
 Antennes directives
 Détection des objet par réflexions des OEM
 Interaction avec la matière: chauffage, détection et
mesure d’humidité
 Rayonnement non ionisant
Avantages des OEM:
Les ondes électromagnétiques ont un rôle
important dans notre vie quotidienne. Par
exemple, elles sont utilisées dans les radios, les
micro-ondes, les satellites, les téléphones
cellulaires, les télécommandes et dans bien
d’autres applications encore ‘civiles et
militaires)…
Inconvénients des OEM:
À hautes fréquences, les ondes peuvent pénétrer
dans le corps humain. Si elles le font
fréquemment, cela peut causer la mort des
cellules nerveuses et musculaires.
Les radars de contrôle de Vitesse
Mesta 208

- Bande K: F = 24.150GHz
- Distance de mesure : 10m à 50m
- Peut être couplé à un flash
- Prend de très bonnes photos !
- N’émet que lorsque le radariste le
souhaite...

73
LEO (Low Earth Orbiting
Satellites) Constellations

Broadcast Link via


Satellite Microwave

GPS (GLOBAL
POSITIONING SYSTEM) CONSTELLATIONS
Questions:
1- Quelle grandeur caractérise la périodicité temporelle
d’une OEM?
2- Quelle grandeur caractérise la périodicité spatiale d’une
OEM?
3- Quelle relation unit ces deux grandeurs?
4- Quelles sont les limites, en longueur d’onde dans le vide,
des OEM? En déduire les limites en fréquence.

Réponses:
1- La période T caractérise la périodicité temporelle.
2- La longueur d’onde λ caractérise la périodicité spatiale.
3- λ = C.T
4- Les OEM visibles sont comprises entre 400 nm et 800 nm
environ, soit des fréquences comprises entre 3,75.1014 Hz et
7,5.1014 Hz.
2. Equation d’onde électromagnétique
Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell:
Dans l’espace libre, le champ EM vérifie les équations de Maxwell
 
  B    E
E     B   0 Jc   0 0
t t
Si  = 0 et Jc = 0, en appliquant l’identité vectorielle

   
     2
Pour un vecteur quelconque F   F   F   F
On trouve 2  2
 1  B 1  E
B et E Equations de
V 2 t 2 V 2 t 2 d’Alembert

celles-ci sont deux équations d’onde décrivant la propagation d’une


onde électromagnétique (OEM). Dans le vide, les OEM se propagent à
la vitesse de la lumière: V  1  C  3.10 8 (m / s )
 0 0

 est le Laplacien vectoriel, un opérateur dans le système de


coordonnées cartésiennes est donné par: 2 2 2 2
     
x 2
y 2
z 2
2. Equation d’onde électromagnétique

On a 2  2
 1  B 1  E
B et E Equations de
V 2 t 2 V 2 t 2 d’Alembert

celles-ci sont deux équations d’onde décrivant la propagation d’une


onde électromagnétique (OEM).

 est le Laplacien vectoriel, un opérateur dans le système de


coordonnées cartésiennes est donné par:
Ψ est une composante des champs EM: E ou B
Ψ est une composante des champs EM: E ou B
2. Equation d’onde électromagnétique (suite)
Établissement de l'équation de propagation à partir des équations de Maxwell:

Dans le cas d’un champ EM qui varie d’une façon


harmonique (ejt) en fonction du temps, ces équations
s’écrivent :
   
B k B0
2
 E  k2 E  0

Ce sont des équations de ‘Helmhottz’, k = ω ε0μ0 = /c


est la constante de propagation ou nombre d’onde qui
est aussi donné par : k = 2 π/, (parfois on le note β), 
désigne la longueur d’onde.
Exemple: l’OEM plane progressive sinusoïdale

Dans le vide et en régime harmonique, l’onde plane progressive


sinusoïdale est définie, en notation complexe, par:

   j( t  k .r )    j( t  k .r )
E( r , t )  E 0 e et B( r , t )  B0 e

où k est le vecteur d’onde donnant la direction de propagation de


l’onde plane.
L’équation de propagation s’écrit:
 2
  2   
E k E0  K  2  E  0
2

 c 

L’onde plane progressive sinusoïdale constitue une solution


particulière de l’équation d’onde seulement si la relation suivante, dite
relation de dispersion, est satisfaite:

k
c
3. Onde électromagnétique plane dans le vide
Représentation d’une OEM
Une onde EM est constituée d'un champ électrique E et d'un
champ magnétique H . Dans le vide, ces deux champs sont
orthogonaux et transverses (perpendiculaires à la direction de
propagation): c'est une onde TEM (Transverse Electro-
Magnétique).

Direction de
propagation
Un cas particulier des ondes TEM ce sont les OEM
planes:

Champ électrique
E Dans le plan (xoy)

B Direction de
propagation
Champ magnétique
Dans le plan (xoz)
Ondes TEM et ondes planes
De toute les solutions possibles de l’équation d’onde pour (E et H) on se
limitera aux solutions les plus simples qui correspondent aux ondes planes:
y
Mode TEM: C’est une configuration
(solution de l’équation d’onde)
particulière du champ. A tout point
de l’espace, E et H sont dans un
x
plan local indépendamment du
temps (equiphase plane). En
général, les orientations de ces
z (a) Onde TEM
plans locaux associés à l’onde TEM
sont différentes d’un point à l’autre
et ces plans ne sont pas toujours y
parallèles.

Onde plane: Si ces plans locaux de


l’onde TEM (equiphase plane) ont (b)
la même orientation dans l’espace x
et sont parallèles, ces champs
forment une OEM plane.

(b) Onde plane


y

P2
P1

z Ondes TEM

Dans le point P1(x1, y1, z1) tous les composantes des champs
sont dans un plan. Dans un autre point P2(x2, y2, z2) toutes les
composantes des champs sont aussi dans un plan, ce pendant,
les deux plans ne sont pas obligatoirement parallèles.
y
E2 E3
E1
n2 n3
n1
H3
H2
H1

Ondes TEM x

z E1

n1

H1
Ondes planes
y

z Onde plane
Les plans locaux (equiphase planes) ont la même orientation et sont des
surfaces parallèles. En plus, si ces surfaces ont les mêmes dimensions
(càd les champs ont les mêmes amplitudes sur chaque surface plane), on
l’appelle onde plane uniforme (le champ n’est pas fonction des
coordonnés formant les surfaces planes).
Remarque: 1- L’onde plane est la forme la plus simple des OEM.
2- Une OEM plane infinie est toujours uniforme.
Exemple d’OEM plane

Considérons E et B se propageant dans le vide selon l’axe ox tels que:

E et B ne dépendent que
de la coordonnée x

Une telle configuration simple de


champs E et B dans laquelle en
chaque instant t les champs sont
dans un plan oyz perpendiculaire
à la direction de propagation ox
est une onde électromagnétique
plane.
On a la composante Ey donc cette
onde est polarisée selon l’axe oy
Propagation d’une onde Espace libre
plane dans le vide

Z x
Onde plane
Propagation d’une onde plane Espace libre
gaussienne dans le vide
 g2t 2

E  E0 e .j

Onde plane gaussienne


Z x
3. Onde électromagnétique plane dans le vide (suite)
Quelles sont les conditions à imposer à cette OEM plane
pour quelle satisfasse aux quatre équations de Maxwell ?
● D’après les équations de Maxwell :
 E(x, t) et B(x, t) doivent être  ox.
 E(x, t) = c.B(x, t) = Z0 H(x, t)
où Z0 est l’impédance d’onde et c est la vitesse de propagation de
l’OEM dans le vide (Dans le vide Z0 = 377 Ω, c=1/ε0μ0 = 3.108 (m/s)).
Exemple
 j t

E  Ey (x) e j  2 Ey
   k 2E y  0
jt x 2
B  B z (x) e k
Equation différentielle qui peut avoir comme solution:
Ey(x) = E+0 e(-jkx) + E-0 e(jkx)
= Ey+ (x) + Ey- (x) (V/m)

 
E 
B


j B
B= ( K /ω ) (E+0 e(-jkx) - E-0e(jkx)).k
t
+ (-jkx) - (jkx)
B= Vμ . ε (E 0
e - E 0
e ).k

B = ( B+e(-jkx) + B-e(jkx)).k
+ -
= (Bz (x) + Bz (x)).k
y
+
+ E
E -
B
v+
+
v- B
x
-x

z
Impédance d’onde

H = (Hz (x) + Hz- (x)).k


+
Soit

H+z = (1/ Vμ /ε ) E+y (x) (A/m)


avec
- -
Hz = - (1/ Vμ /ε )Ey (x) (A/m)

Puisque l’unité de E est le (V/m) et celle de H est le (A/m), le facteur V μ /ε a pour


unité l’ohm: (V/A) ≡ Ω. Ce facteur est connu sous le nom d’impédance d’onde Zw

E y E y 
Zw     Identique à la quantité correspondante
H z H z 
à l’impédance intrinsèque du milieu,
cela est vrai aussi pour les onde TEM
mais non plus pour les mode TE et TM

0
Dans le vide Z0   377  μ0 = 4π. 10-7 H/m
0
ε0=1/ (36 π. 109) F/m
= 120 π Ω
Polarisation d’une OEM TEM ou Plane

La polarisation d'une onde TEM est le type de trajectoire que décrit


l'extrémité du champ E au cours du temps dans le plan transverse. Il existe
trois types de polarisation :
Polarisation linéaire Le champ E n'a qu'une composante variant
sinusoïdalement: sa trajectoire est donc un segment de droite. Un dipôle
génère classiquement une onde EM polarisée linéairement.
Polarisation circulaire Le champ E a deux composantes Eθ et EΦde même
amplitude et déphasées de 90 degrés, son extrémité décrit un cercle.
Polarisation elliptique La polarisation elliptique correspond au cas général
d'un champ E comprenant deux composantes Eθ et EΦ d'amplitudes et de
phases quelconques.
Polarisation de l’OEM

Polarisation linéaire Polarisation elliptique Polarisation circulaire


99
Donc, il y a trois type de polarisations: Rectiligne, circulaire et elliptique.

Si le vecteur champ électrique conserve une direction fixe durant une


alternance de l'onde on parle de Polarisation Rectiligne. Lorsque ce
vecteur tourne d'un tour complet pendant une alternance, son extrémité
décrit alors une ellipse, et on parle de Polarisation Elliptique. Un cas
particulier de polarisation elliptique est la Polarisation Circulaire.

E
Ey

Ex
Polarisation linéaire: Le champ E n’a qu’une composante variant
sinusoïdalement, sa trajectoire est donc un segment de droite. Exemple: un
dipôle génère classiquement une OEM polarisée linéairement.
Polarisation circulaire: le champ E a deux composantes Eθ et EΦ de même
amplitude et déphasées de 90 degrés, son extrémité décrit un cercle.
Polarisation elliptique: Elle correspond au cas général d’un champ E comprenant
deux composantes Eθ et EΦ d’amplitudes et de phases quelconques, son
extrémité décrit un ellipse.

Exemple: Rotation en
fonction du temps d’une
OEM plane à z = 0.
Remarque:
Parfois, on utilise une autre appellation
Polarisation V (verticale) ou Polarisation H (horizontale).

E € plan vertical E € plan horizontal


(YOZ) du champ E (XOZ) du champ H
Exemple de représentation d’une OEM sinusoïdale
En tout point fixé de l’espace, E(x, t) et B(x, t) varient
sinusoïdalement avec t et x.
E(x, t) = Em .sin(t-kx).j
B(x, t) = Bm .sin(t-kx).k

Champ électrique
E Dans le plan (xoy)

B Direction de
propagation
Champ magnétique
Dans le plan (xoz)

Champs instantanés d’une onde plane


Exemple de représentation d’une OEM sinusoïdale

E
E(x, t) = Em .sin(t-kx).j

X
Z

Y B(x, t) = Bm .sin(t-kx).k
4. Energie des OEM et vecteur de Poynting

Le physicien anglais John Henry Poynting (1852-1914) a


défini l’énergie portée par l’OEM en utilisant le vecteur P
dit ‘vecteur de Poynting’ tel que :
P = E  H [W/m2=(J/s)/m2]

P  aux champs E et H et pointe dans la direction de l’axe de


propagation de l’OEM. Il représente, en tout instant t donné, l’énergie
transportée par l’OEM par unité de surface et par unité de temps

En général, on s’intéresse à connaître l’intensité de l’OEM qui


corresponde à la valeur moyenne temporelle de P. En effet, si on a une
variation harmonique en fonction du temps des champs EM, la valeur
moyenne sur une période est donnée par :
Pm = < P > = ½ Re(E  H*) où H* est le complexe conjugué de H.
1
 P
T
Ou bien P  dt
T 0
Remarques
1- Une onde est la propagation d'une perturbation produisant sur son
passage une variation réversible de propriétés physiques locales. Comme on
peut modéliser l'intensité de la perturbation par l'énergie, on peut dire qu'une
onde EM est un transport d'énergie sans transport de matière.
2- Le vecteur de Poynting permet de déterminer la puissance
transportée par une OEM et ainsi en déduire le régime d’ondes
associés :

 Pour une onde progressive pure, pour laquelle E et H sont en


phase (leur amplitude est réelle), ce vecteur est une quantité réelle :
cas d’un diélectrique sans perte.

 Pour une onde semi-stationnaire, pour laquelle E et H ne sont pas


en phase (leur amplitude est complexe), ce vecteur est une quantité
complexe et la densité de puissance active correspond à la partie
réelle du vecteur de Poynting complexe : cas d’un diélectrique avec
pertes.

Pour une onde stationnaire, pour laquelle E et H sont en quadrature


(φ2-φ1=π/2) ce vecteur est une quantité imaginaire pure et la
puissance est une puissance réactive.
QCM
1- Comment est le vecteur propagation (k) d’une OEM (par rapport au front d'onde)
?

2- De quoi est composé le champ électromagnétique?

3- Quelles sont les deux extrémités du spectre des OEM ?


Exercice: (voir diapositif page 29)
Considérons le champ électrique donné par l’expression suivante:
E = E0 sin (θ) i, avec θ = ωt – kz, E0 est l’amplitude, ω est la
pulsation et k une cte.
1- Déterminer D, B et H.
2- Représenter E et H à l’instant t = 0.
3- Montrer que les champs E et H constituent une onde plane se
propageant dans le sens des z positifs.
4- Vérifier que la vitesse de l’onde est le rapport E / H ne dépendent
que des propriétés caractéristiques du vide.
Réponse:
1- Dans le vide D = ε0 E D ε0.E0 sin (ωt – kz).i

 i j k
  B     EX.j  [E sinθ].j
E  z z
0
t x y z
Ex 0 0
kE0 cos (ωt – kz).j

B
t
k.E0 sin (ωt – kz).j
B
ω

k.E0 sin (ωt – kz).j


et B = μ0 H H
ωμ0
2- Représentation de E et H à l’instant t = 0

E - E0 sin ( kz ).i = Ex,0 .i

A l’instant t = 0
k.E0 sin ( kz ).j = - Hy,0 .j
H
ωμ0

X Champ magnétique
Dans le plan (yoz)

Direction de
propagation
y
Champ électrique
Dans le plan (xoz)
3- E E0 sin (ωt – kz).i

Pour une onde plane, la phase est constante: (ωt – kz) = cte
dz ω
Qu’on note Vp la vitesse de phase.
dt k
Elle représente la vitesse de l’onde qui doit être maintenue pour garder
un déplacement avec une phase cte.
Si Vp est positive, l’onde se propage dans la direction des z positifs.
Si Vp est négative, l’onde se propage dans la direction des z négatifs.

Définition: La vitesse de phase d'une onde est la vitesse à


laquelle la phase de l'onde se propage dans l'espace. C'est la
vitesse à laquelle se propage la phase de tous les composants
de l'onde. Si l'on sélectionne n'importe quel point particulier de
l'onde (par exemple la crête), il donnera l'impression de se
déplacer dans l'espace à la vitesse de phase.
Remarques:
a- Si k > 0, le signe ( - ) dans l’argument du champ électrique,
implique que l’onde se propage dans la direction des z positifs.

b- Généralement, on définit deux vitesses d'onde:


- La vitesse de phase.
- La vitesse de groupe: C’est la vitesse à laquelle
l'enveloppe de l'onde (sa forme) se propage dans
l'espace. Elle est donnée par la relation :

C’est la dérivée de
la vitesse de phase

La vitesse de groupe est généralement présentée


comme la vitesse à laquelle l'énergie ou l'information est
transportée par une onde.
La vitesse de phase d'une onde est la vitesse à laquelle se
propage la phase de tous les composants de l'onde. Si l'on
sélectionne n'importe quel point particulier de l'onde, il donnera
l'impression de se déplacer dans l'espace à la vitesse de
phase.
La vitesse de groupe: C’est la vitesse à laquelle
l'enveloppe de l'onde (sa forme) se propage dans l'espace.
E0 sin ( ωt - kz ).i k.E0 sin ( ωt - kz ).j
On a E H
ωμ0

E et H dépendent tous les deux de sin( ωt - kz ), un état donné est


caractérisé par:
(ωt – kz) = cte = M
z = (ωt – M) = ω (t – M /ω)
k k
t0
ω (t – t0)
z= Equation d’un plan se propageant à la vitesse ω/K
k

4- Montrons que la vitesse de l’onde et le rapport E/H ne dépendent que


des caractéristiques du vide

 i j k
  D     [E ε sin (ωt – kz)].i
H  0 0
t x y z t
0 Hy 0
 [E ε sin (ωt – kz)].i
 [KE0 sin (ωt – kz)].i = 0 0
t
z ωμ0
K2 E0 cos (ωt – kz) = E0 ωε0cos (ωt – kz)
ωμ0
ω 1
= = C = 3.108 m/s
k ε0 μ0

E Ex μ0 0
= = = Z0   377  = 120π Ω
Hy ε0 0
H
E
= C
B
Z0 est l’impédance d’onde et correspond aussi à l’impédance
intrinsèque du milieu. On la note parfois η, elle vérifie l’équation
suivante z Λ E = Z0 H où z est le vecteur unitaire de la direction de
propagation: Ex -Ey
Z0 = (ou Z0 = si on a la composante Ey)
Hy Hx
Résumé:
1- L’OEM est transversale (E et B sont  à l’axe
de propagation) et la direction de propagation est
définie par le vecteur E  B.
2- La relation entre E et B : E(x, t) = c.B(x, t)
3- La relation entre E et H : E(x, t) = Z0.H(x, t), Z0=√μ0/ε0
4- La polarisation de l’OEM est obtenue à partir de
la représentation du champ électrique instantané
5- Pour se propager, contrairement aux ondes
mécaniques, l’OEM n’a pas besoin d’un support
matériel. Les ondulations de l’OEM sont les champs
E et B eux-mêmes (il y a transport de l’énergie et
non pas de la matière).
Exercice
Soit dans le vide, un champ électrique de composantes:

Ex, = 0, Ey = 0, Ez = E0.e (αt + βx)


1- Déduire le champ magnétique B qui accompagne ce champ électrique.
2- Evaluer la divergence et le rotationnel de B.
3- Quelle relation doivent satisfaire α et β pour que soient satisfaites les équations de Maxwell.
4- Vérifier la relation précédente pour le cas particulier d’une onde électromagnétique plane
sinusoïdale de pulsation ω, de constante de propagation k. En déduire les relations entre α et
ω, β et k.
5- Définir la polarisation de cette onde électromagnétique. Cette polarisation est elle verticale
ou horizontale (Polarisation V ou H).
6- Déterminer l’équation d’onde à la quelle satisfont E et B et en déduire la valeur de ω/k.
7- Déterminer la vitesse de phase de cette onde et sa direction de propagation.
8- Montrer que E et B sont perpendiculaires et transverses.
9- Déduire l’impédance caractéristique du vide Z0 en précisant sa valeur numérique.
10- Déterminer les composantes du vecteur de Poynting (de vecteur unitaire k). Déduire la
direction de propagation de l’onde par rapport au vecteur k et l’axe ox.
Réponses:
 i j k
  B     [Ez].j
1-
E  x
t x y z
0 0 Ez kE0 e (ωt + kz) .j

K.E0 e (ωt + kz) .j = By.j


B
ω

Ainsi B (B0, By, 0)

 
2- B  0 est satisfaite
1-

2-
3-

4-
5-
6-
7-

8-
9-

10-

K K=- i

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