Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
M N mi
Avec : i
(1)
Etudions la susceptibilité d’un solide sous forme d’ions ou de molécules dont les moments magnétiques
n’interagissent pas entre eux.
i mi .B
W
M N
D’où B (2)
a) Classique b) et c) quantique
M n e kT
M ( B, T ) n
Wn (3)
e kT
Wn n
Avec : Mn (4)
B
Or, l’énergie libre d’un système est F = -kTlnZ avec Z est la fonction de partition quantique. Donc :
Wn
Wn Wn
B
e kT
B (e kT
)
1 Z
M ( B, T ) N n
N (kT ) n
NkT
Z Z Z B
F
M N (5)
B
Le tenseur de susceptibilité est donné par est défini par :
M F 2F 2F
( N ) N N 0
H H B H B B B
z p( ) n p( n )
W
Wn Wn
kT
e
p( ) p(W )
kT kT
e e
W p( n ) W
e kT
e
n
kT
Z
Wn
Wn Wn
B
e kT
B (e kT
)
1 Z
M ( B, T ) N n
N (kT ) n
NkT
Nm 2 0 H Z Z Z B
M M N
F
3kT B
L ri pi
I-2) Hamiltonien magnétique
On trouve :
H = H0 + Hm
Si on tient compte du spin : L’ hamiltonien total devient
1
H0
2m
p 2
i
e2 B2
H mag B B.( L 2S )
8m
i
( xi2 yi2 )
I-2-1) Le diamagnétisme
Soit un ion dont les couches électroniques sont remplies
J 0 L0 S 0 0
d’après les règles de Hund, pour l’état fondamental
e2 B2
le seul terme non nul de En si n est l’état fondamental est : E0 0 ( xi2 y i2 0
8m i
N 0 2 E0 N 0 e 2
AT= O dia 0 ri 2 0 (9)
V B 2
V 6m i
Cette expression analogue à celle trouvée par Langevin par une étude classique est appelée susceptibilité
diamagnétique de Larmor.
0 Ze2 a02 r2
On définit souvent la susceptibilité diamagnétique molaire : mol 0 2 0
6m a0
1
Avec : r2 Est un rayon ionique moyen défini par : r 2
Z
0r
i
i
2
0
r2
mol 0.99.10 Z 0 2 0 cm 3 mole 1
5
a0
I-2-2) Le paramagnétisme.
Si l’ion (ou molécule,..) possède un moment cinétique total non nul , c’est le premier terme de
l’Hamiltonien qui devient important. On cherche alors les valeurs propres de .
H mag B B.( L 2S )
1 J ( J 1) S ( S 1) L( L 1)
Or le moment cinétique total est donné par L 2S g J avec g
2 J ( J 1)
H m g B J .B m.B
m g B J
En (M J ) B gmJ B
M J J E(M J ) M J J B gM J B
Z e
M J J
kT
e
M J J
kT
g B B
M J J E(M J ) M J J B gM J B
Z e
M J J
kT
e
M J J
kT
xJ
kT
En (M J ) B gmJ B En B gm J B J xm J
kT kT J J
mJ : j, j 1, j 2,...., j 2 j
M J J MJ x
Z e
M J J
J
e jx / j
e ( J 1) x / J
...... e ( j 2 j ) x / j
( J 1) x / J x x / J 2 xJ / J
e e
x
...... e e (1 e
x
..... e )
e (1 e
x x / J
..... e 2 xJ / J
) e 1 ex
x / J
..... e x / J 2J
x ( 2 J 1) / J
1 e
e 1 e
x x / J
..... e
x / J 2J
e x
1 ex / J
x1 e x ( 2 J 1) / J
e x e
x ( 2 J 1) / 2 J
e x ( 2 J 1) / 2 J
e x ( 2 J 1) / 2 J
e
1 e x / J
ex / 2J e x / 2J e x / 2J
sh( x(2 J 1) / 2 J )
shx / 2 J
sh( x(2 J 1) / 2 J )
Z
shx / 2 J
(2 J 1) (2 J 1) 1 x
M NJg B coth x coth
2J 2J 2J 2 J
M J J E(M J ) M J J MJ x
g B B
On pose xJ
kT
Z e
M J J
kT
e
M J J
J
e x e( J 1) x / J ...... e x
2J 1
( 2 J 1) x / J sh x
1 e 2 J
Z ex
1 ex/ J sh
1
x
2J
g B JB
M Ng B JB(x) avec x
kT
(10)
B(x) est la fonction de Brillouin définie par :
2J 1 2J 1 1 1
B(x) coth( x) coth( x) (11)
2J 2J 2J 2J
Etude de la fonction de Brillouin
m g B J
En effet :
x x x x
(1 ..) (1 ..)
1 x 1 e e 2J 2J
1 2 J 2 J 1 2 1
coth( )
2J 2J 2 J 2xJ
x
2 J (1 x ..) (1 x ..) 2J x x
e e 2J
2J 2J J
et 2J 1
2J
1 . BJ (x) coth(x) - 1 L(x)
x
J 1 x
d’où BJ (x)
J 3
N ( g B ) 2
Donc, la susceptibilité paramagnétique est : 0 J ( J 1) (loi de Curie)
V 3kT
Fonctions de Langevin et de Brillouin
L(x) = (ex + e-x)/(ex – e-x) – 1/x = coth(x) – 1/x = B(x) : limite continue
B1/2(x) = (ex – e-x)/(ex + e-x) = th(x)
Dépendance en température de la susceptibilité
( g B ) 2
On a : para 0 NJ ( J 1)
3kT
( g B ) 2 C (12)
molaire 0J ( J 1)
3kT T
( g B ) 2
Avec C 0J ( J 1) (13)
3k
Pour interpréter la présence du paramètre il faut utiliser le champ local et non le champ moyen.
En effet, soit
H l H 0 M
( g B ) 2 0
M NJ ( J 1) (H 0 M )
3kT
N
Or n
M avec n
V
C
nC M M
Ainsi, d’après (13) M (H 0 M )
H0
T T C
M
Pour les solides avec des ions de terre rare, l’accord entre les valeurs mesurées et calculées de p est excellent.
Sauf pour Eu3+
Pour les métaux de transition, la loi de Curie est bien vérifiée mais la valeur de p n’est pas donnée par
la relation (14) ). Pour trouver un accord avec l’expérience, il faut admettre que
L=0
Ceci est décrit comme étant un blocage du moment magnétique orbital du à l’effet du champ cristallin
N
Ms g B J
V
10-24
En unite de uB
et lorsque dans la structure il y a plusieurs (i) espèces
magnétiques, possédant chacune un moment
magnétique μeff(i), la susceptibilité magnétique est donnée
par la relation:
Effet du champ cristallin
En plus des champs magnétiques, des champs électrostatiques sont également en
mesure de lever la dégénérescence
cas simple d'un atome de moment cinétique orbital L = 1. L’atome est entouré par
deux ions positifs qui se trouvent le long de l'axe z
dans le réseau cristallin, l'atome a une énergie plus faible lorsque le nuage électronique se trouve à proximité
des ions positifs comme dans la Fig. a que quand il est orienté à mi-chemin entre les charges positives,
comme dans la Fig.b et c.
La couleur des complexes dans l’eau est une des manifestations de la présence du
champ des ligands, qui varie avec les ions métalliques. La couleur des solutions
reflète l’écart en énergie entre les orbitales t2g et eg et, très exactement, la
différence d’énergie entre les deux configurations et états a) et b) a) état
fondamental ; b) état excité par l’absorption d’un photon hν
la solution d’ions zinc(II) est incolore car toutes les orbitales d sont occupées
Pour apprécier l’effet du champ cristalin, on considère les formes des différentes
orbitales d, ci-dessou. Les graphes donnent une représentation visuelle de la répartition
de densité d'électrons
Considérons un ion 3d qui occupe le centre d’un site octaédrique (cas fréquent pour
Les oxydes des métaux de transition)
Examinons une projection des orbitales dans le plan xy. L’orbital dx2-y2 a une énergie
Plus élevée que l’orbital dxy ;
Isolés et localisés
Que se passe t-il dans le cas des moments délocalisés sans interaction
Pour les métaux et alliages des éléments de transition de la série 3d, le moment
magnétique porté par un atome magnétique est rarement le même que celui de
1'atome isole, car les électrons de valence se déplacent dans tout le matériau et leurs
fonctions d'onde sont alors très différentes de celles de 1'atome isole.
Un métal comme le cuivre ou aluminium : est considéré comme une boite dans laquelle
les électrons de valence des atomes peuvent se déplacer librement
En mécanique quantique, chaque électron est décrit par une onde qui, dans le cas ou le
potentiel est constant, est une onde plane
on remplit tous les états a partir de 1'etat d‘énergie minimum jusqu'a un état d‘énergie Ep
appelée énergie de Fermi
NOTION DE DENSITE D 'ETATS
Le nombre d‘états compris entre les énergies E et E+dE est par définition donne par
g(E)dE,
g(E) est la densité d‘états pour une direction de spin, par unité de volume et par unité
d‘énergie
III) Paramagnétisme des électrons de conduction
Quand les électrons obéissent à la statistique de Boltzmann, la susceptibilité paramagnétique calculée par
Langevin suit la loi de Curie.
La plus part des métaux présentent un paramagnétisme indépendant de la température dû aux électrons
de conduction
Pourquoi ? les électrons de conduction n’obéissent pas à la statistique de Boltzmann.
Le champ magnétique à une action moins importante : changer l’orientation d’un électron n’est possible
qu’en le mettant dans un état non occupé
Ainsi, seuls les électrons situés au voisinage du niveau de Fermi pourront avoir leurs spin réorientés .
La densité d’état pour un spin 1/2, dans un volume unité de matière est :
dn 3N
g (E) E
dE 2 E F3 / 2
Si B = 0 N+ = N- M=0
Si B # 0 Les électrons voient leurs énergies varient de W B .B
Ainsi les électrons de moment magnétique orienté dans le sens de B ( énergie minimale ) de spin -1/2
abaissent leurs énergies de B B
Cette situation n’est pas stable, les spins des niveaux les plus élevés vont s’orienter pour occuper les niveaux
les plus stables avec un niveau de Fermi identique.
plus d’électrons orientés dans le sens du champ
Apparition d’une aimantation
M B ( N N )
Soit E = énergie en absence du champ
1 F
2 B B
N g ( B B)d
1 F
De même : N
2 B B
g ( B B)d
B F F
L’aimantation est donc donnée par : g ( B B)d
M g ( B B)d
2 BB B B
3 0 B2 N
Pauli
2kTF
Cependant, il faut retrancher de ce résultat une susceptibilité diamagnétique produite par le mouvement des
électrons dû à la présence de B. Landau a montré que cette contribution est égal à
1
Pauli
3
La susceptibilité total du gaz d’électrons libre est donc :
0 B2 N
kTF
Ce calcul a tété effectué à 0K. Cependant, ce résultat reste valable à haute température
LES METAUXDE TRANSITION
Cette situation peut être décrite par un modèle de bande ou itinérant ferromagnétisme
M M
Epot dWmag BdM
0 0
On pose :
La variation de l’énergie total est alors :
Si le critère de Stoner n’est pas vérifié. On aura pas d’aimantation spontannée mais
La suscéptibilité peut être différente de celle de Pauli.
En tenant compte du splitting des bandes et de l’application d’un champ B on a:
Soit :
Donc :
Donc :
Exemple : Pd
Le facteur d’amplification est de 4,5 (car Ug(EF) est largement sup à 0).