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Correction ATS 2015 P.

SALLES

E eV)
1. L’atome d’hydrogène -0
-0,54 n= 5
1.1. Ionisation de l’atome d’hydrogène -0,85
-1,5
n= 4
n= 3
Pas de question .
1.2. Transitions entre niveaux d’énergie n= 2
-3,4
1) L’hydrogène avec un numéro atomique Z  1 est première ligne,
première colonne. Il est au début du tableau car la classification
périodique est par numéros atomiques croissants.
2) H H H
3) E12  10,02 eV ; E13  12,1 eV ; E14  12,75 eV

4) E  h  1,94.1018 J  12,1 eV car 1 eV  1,6.1019 J


5) E  E13 donc l’atome après avoir absorbé ce photon va passer
du niveau fondamental  n  1 au niveau n  3 .
6) Voir schéma ci-contre -13,6 n= 1
2. Brève histoire d’un proton accéléré au CERN
2.1. Particule dans un champ électrique constant et uniforme
7) La force de Lorentz est F  e E .
8) m  g  1027 10  1026 N ; F  e  E  1019 105  1014 N  F
Le poids du proton est négligeable face à la force de Lorentz.
9) Etudions un proton dans le référentiel terrestre supposé galiléen
e
m a  e E  m g donc a  E
m
  
10) E  E ex ; dV   E.d OM   E ex .d OM   E ex .d OM   E dx 
VL L
E est uniforme donc en intégrant  dV   E  dx  VL  E.L
0 0
11) Appliquons le théorème de l’énergie cinétique au proton en rappelant que l’énergie
potentielle de la force de Lorentz est E p  eV
.
. L  Ec  x  L   eV
Ec  x  L   Ec  x  0  E p  x  0  E p  x  L   0  eV . L  e.E.L

2.2. Un accélérateur linéaire de particules : le Linac 2


12) Entre deux tubes =, la variation d’énergie cinétique est eU
. C . démonstration identique à
la question 11.
13) Ec  e U 0   n  1U C 

m.v 2  e U 0   n  1U C   n  10 donne U 0   n  1UC  18 MV


1
14)
2
19
 v  2 1,6.10 18.103  v  6 107 m.s 1  c  c
1,6.1027 5 3
15) le proton n’est pas relativiste.

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2.3. Du Linac 2 au synchrotron à proton (PS) y


v0 B0
16) La force de Lorentz est F  e v  B0 .
17) v0  B0 donc F  e.v0 .B0

 
18) W  F .d OM  e v  B0 .d OM  e d OM  v .B0  
A

or d OM  v dt donc W  e v  v .B0 dt  W  0  F0 x
Théorème de l’énergie cinétique appliqué au proton : dEc  W  0
 Ec  Cte  v  Cte . Le proton a un mouvement uniforme.
19) Démo n°1 :

  
F .uz  e v  B0 .uz  e B0  uz .v  0 
Il n’y a aucune vitesse initiale dans la direction u z ET jamais aucune force dans la
direction u z donc le mouvement est plan.

dv dv e
PFD appliqué au proton : m  ev  B0     v avec   B0
dt dt m
Sachant que v est contenu dans un plan, c’est l’équation d’une rotation du vecteur v
e.B0
Le mouvement est donc circulaire de vitesse angulaire   .
m
Démo n°2 : Trop longue en temps à mon avis
x x 0 e.B0 . y
e.B0  x  . y
m. y  e. y  0  e.B0 .x    équations couplées
z z B0 0
m  y  .x

x  . y , y  0   0 , x  0   v0 cos    x  . y  v0 cos  
y  .x et x  . y  v0 cos    y   2 y  v0 cos   ;
v0 sin  
cos    cos .t   1
v0
y  0   0 et y  0   v0 sin    y  .sin .t  
 
x  . y  v0 cos    x  v0 sin   sin .t   v0 cos   cos .t 

sin    cos .t   1 


v0 v0
x  0  0  x   cos   sin .t 
 
2 2 2
 v0   v0   v0  v0
 x  sin      y  cos       équation d’un cercle de rayon
        

20) D’après le PFD, m a  F en projection dans la direction centripète du mouvement


v02 m.v0
circulaire m  e v0 B0 soit R  .
R e.B0

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21) On néglige l’influence du poids sur un temps de vol forcément court pour un proton ;
d’après le Principe de l’inertie, en l’absence de force, le mouvement du proton en dehors
de la zone de champ magnétique sera rectiligne uniforme.

2.4. Rayonnement synchrotron dans le LHC


22)  est la pulsation, k le vecteur d’onde et E0 l’amplitude du champ électrique.
23) Je ne connais pas de relation entre E et B avec la seule hypothèse onde plane.
Par contre dans le cas d’une onde plane progressive, je peux démontrer que
B  B  uE
 
rot E  
t 
  E    B
t  c


L’énoncé parlant dès le départ d’un OPPM E  E0 cos .t  k.OM , je vais utiliser le 

formalisme rapide adapté à cette situation  j et    jk
t
B kE
E  
t
 
donc  j.k  E    j.  .B  B

EB
24) R  . Il est en W/m². Son flux représente la puissance traversant une surface.
0

25) Analyse dimensionnelle :  E  


Q 2 
et  P  
 E
donc  P  
Q 2 
 Q2  .C  .T 1
1

C  t  C .T
26)  0 est en F.m1 donc  0   C .L1 ; c vitesse donc  c   L.T 1 et K sans dimension.
 P   K .Q . L.T 1 .C .L1 
1
.L   P  Q .C  .T 1.L 2
2 2 1
Formule de Larmor :

 P  Q2  .C  .T 1
1
Question 25
On en déduit que   2  0 donc   2 soit P  K .e2 .c. 01.r 2
1 2  v 4  1 2
NB : La formule du rayonnement de Larmor est P  e .  . 0 .r
6.  c3 

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3. Principe d’un système de refroidissement


3.1 Caractéristique d’un réfrigérateur ditherme réversible
27) L’extérieur du réfrigérateur est la source
chaude et l’intérieur du réfrigérateur la source
extérieur du réfrigérateur intérieur du réfrigérateur
froide.
TC TF
28) Du fait des transferts thermiques naturel du
QC < 0 QF > 0 chaud vers le froid à travers les parois, l’intérieur du
réfrigérateur reçoit de l’énergie. Le but de la
fluide machine est d’extraire cette énergie de l’intérieur du
réfrigérateur et de la rejeter à l’extérieur afin de
maintenir à basse température le compartiment
W>0 frigorifique.
On en déduit que QF  0 et QC  0 .
Un réfrigérateur est un récepteur donc W  0 .
29) Le premier principe s’écrit sur un cycle U  W  QC  QF .
L’énergie interne est une fonction d’état donc sur un cycle U  0  W  QC  QF  0 .
Q QF
30)   F or W  QC  QF donc   
W QC  QF
QC QF
31) Le second principe s’écrit sur un cycle réversible   S .
TC TF
Q Q
L’entropie est une fonction d’état donc sur un cycle S  0  C  F  0
TC TF
Q Q T
32) C  F  0  QC   C QF pour un cycle réversible
TC TF TF
QF TF
 rev    rev 
T
 C QF  QF TC  TF
TF
280
rev   rev  14
300  280
3.2 Étude d’un réfrigérateur réel
33) Diagramme de Clapeyron
p

condenseur 2
4
3
ur
resse

34) On lit x1  1 , x3  1 et x4  0 .
dét e

p
nd

m
eur

co

1
5 évaporateur

v
4
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3.2.1. Calcul des températures T2 et T3


Q
35) La compression 1-2 est réversible donc d’après le second principe  dS
T
La compression 1-2 est adiabatique donc  Q  0 .
On en déduit que la compression 1-2 est isentropique  dS  0 
36) La compression isentropique d’un gaz parfait obéit à la loi de Laplace
 1
p  
T2  T1  2 
 p1 
0,23
 10  4
37) T2  263    263  T2  350 K
 3 3
 R
38) c p 
 1 M
R
39) h23  T  T 
 1 M 3 2
40) h23  h3  h2  1490  1620  130 kJ.kg 1
 1 M 17.103
T3  T2  h23  0, 23 130 000  T3  T2  60 K  T3  290 K
 R 8,31
3.2.2. Calcul de x5 et de Qf
41) L’enthalpie de vaporisation d’un masse ml de liquide est H  ml hvap
or ml  1  x  mtot donc H  1  x  mtot hvap .
On a bien h  1  x  hvap lors de la vaporisation.
h1  h5 1130
42) 1  x5    0,78 donc x5  0,22
hvap T1  1 450
43) C’est l’évaporation  5  1 du fluide qui permet de prendre de l’énergie à la source
froide grâce au transfert Q f  0 .
44) Le premier principe des systèmes ouverts appliqué à l’évaporateur (sans parties mobiles)
donne h1  h5  wi  q f  q f   h1  h5  1130 kJ.kg 1

3.2.3. Calcul de l’efficacité du réfrigérateur


45) Le seul organe comprenant des parties mobiles est le compresseur donc le seul travail
indiqué wi est sur la transformation 1  2 .
Le premier principe des systèmes ouverts appliqué à la compression adiabatique donne
h2  h1  wi  q .
On a donc bien démontré que wi cycle  h2  h1  170 kJ.kg 1
qf 1130 20
46) r    r 
w 170 3
47) r  rev . Le cycle n’est pas réversible.

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4. Énergie électrique au LHC


48) 1 jour  3 600  24  105 s ; 270 jours  3.107 s
120 MW 120 MW  108 W durant 270 jours  108  3.107  3.1015 J
L’énergie électrique consommée annuellement est 2,8.1015 J.
49) 3,01.1014  7,00.1012  2,11.1027 eV or 1 eV  1,6.1019 J
donc l’énergie d’un faisceau est donc de 337 MJ.
50) L’énergie évoquée par le guide du LHC est une énergie cinétique.
1 2 2 2
mv  Ec donc v  Ec  340.106  1000  30 m.s 1
2 m 680.103
La vitesse du train de 680 tonnes correspondant à 340 MJ est d’environ 110 km/h.
51) La correspondance énergétique train-faisceau ne me semble pas pertinente car les deux
systèmes ne sont pas à la même échelle or l’énergie est extensive.
Dans le cas du train, cela correspond à 500 J/kg et pour le proton à 7 1020 J/kg.
Il en résulte que le choc de deux trains les « pulvérisera » moins que le choc de deux
protons qu’on souhaite réduire en particules élémentaires.
52) 500 kg de cuivre avec T  1000 K : 200 MJ
Fusion de 500 000 g de cuivre : 100 MJ
Total : 300 MJ
340 MJ suffisent pour faire fondre 500 kg de cuivre.

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