Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cinematique Du Point
Cinematique Du Point
CHAPITRE 1 :
A) SYSTEMES DE COORDONNEES
Selon la nature de la trajectoire d’une particule, sa position sera repérée par l’un des
.co
systèmes de coordonnées : cartésiennes, cylindriques ou sphériques.
Soient R0 (O,x0 y0 z0 ) un repère direct orthonormé de base (i , j , k ) et M la particule à
repérer.
I ] Système de coordonnées cartésiennes.
Dans R0, la position de la particule M est donnée par ses trois coordonnées
cartésiennes (x,y,z) telles que :
y
x = abscisse de M ; y = ordonnée de M ; z = côte de M.
x = Pr oj Ox OM ; y = Pr ojOy OM ; z = Pr oj Oz OM .
0 0 0
em
z
k
O j y
d i y0
x
m
ca
x0
Déplacement élémentaire.
Le vecteur déplacement élémentaire MM ' (M’ est rès voisin de M) s’écrit:
MM ' = d OM = d M = dx i + dy j + dz k
(Dans R0 , d i = d j = d k = 0 )
al
.co
M eρ
k
O j eϕ y0
ρ
i ϕ m
y
x0
em
Une nouvelle base orthonormée directe ( e ρ , e ϕ , k ) est associée à ce système de
coordonnées telle que :
e ρ = cos ϕi + sin ϕ j.
e ϕ = − sin ϕi + cos ϕ j .
de ρ
= eϕ
avec
dϕ
d
d eϕ
et = −e ρ .
ca
dϕ
eϕ
ϕ
O j
loa
ϕ
i eρ
Cas particulier:
Si la trajectoire de M est plane, ce point peut être repéré par ses coordonnées polaires
ρ et ϕ.
ww
m
III]] Système de coordonnées sphériques.
Lorsque le problème présente une symétrie sphérique autour d’un point O que l’on
prend pour origine du repère d’espace, il est pratique d’utiliser les coordonnées
sphériques (r,θ,ϕ) de la particule à étudier telles que :
.co
r = OM ; θ = angle (Oz 0 , OM ) ; ϕ = angle (Ox 0 , Om) .
z0
z er
y
M eϕ
θ
k eθ
em
O j y0
ρ eϕ
i ϕ m
x0 d
Quand M décrit tout l’espace,
0 r < +∞ ; 0 ϕ 2π ; 0 θ π.
ca
Une nouvelle base s’introduit alors : ( e r , eθ , e ϕ ) . Où
e r = sin θe ρ + cos θ k = sin θ cos ϕi + sin θ sin ϕ j + cos θk
e θ = cos θe ρ − sin θ k = cos θ cos ϕi + cos θ sin ϕ j − sin θ k
e ϕ = − sin ϕi + cos ϕ j .
loa
k θ eϕ
er ϕ
O j
⊗ eρ
eϕ O θ
ϕ eρ
al
i
eθ
w.
.co
i) Le vecteur position.
ii) Le vecteur vitesse.
iii) Le vecteur accélération.
- Le corps mobile sera appelé point matériel. On parle de point matériel lorsque les
dimensions du mobile sont considérées négligeables dans les conditions du problème.
- En mécanique classique, la vitesse V du point M est négligeable par rapport à la
vitesse de la lumière dans le vide.
y
-
I) Vecteur vitesse :
em
a) Vitesse moyenne.
Le vecteur vitesse moyenne d’une particule M qui se trouve à
l’instant t1 en M1 et à l’instant t2 en M2 est donnée par:
OM (t 2 ) − OM ( t1 ) OM 2 − OM 1
V m (M ) = =
t 2 − t1 t 2 − t1
b) Vitesse instantanée.
Le vecteur vitesse instantanée de la particule en M par rapport à
d
un repère orthonormé R(O,xyz) est :
OM (t + ∆t ) − OM (t )
ca
V ( M / R) = lim V m ( M ) = lim ,
∆t→ 0 ∆t→ 0 ∆t
d OM
donc V (M / R ) =
dt
loa
b) Vitesse algébrique:
Dans ce cas, c’est la trajectoire elle même qui sert à repérer le mobile
à l’aide de l’abscisse curviligne s (ou coordonnée intrinsèque) du
point M. ∆s = arc (M(t)M(t+∆t)).
al
z
T
M(t+dt)
M(t)
w.
dθ
k
y
O
j
i
ww
.co
II) Vecteur accélération.
La dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse ci-dessus donne le vecteur
accélération, qui s'écrit comme suit :
d2s ds d T
γ(M / R ) = T+
y
2
.
dt dt dt
d T d T dθ
=
em
Or . et
dt dθ dt
dT
= N désigne le vecteur normal dirigé vers le centre de courbure de la
dθ
trajectoire du point M.
Par ailleurs, nous avons, ∆s=Rcθ ou ds=Rcdθ
dθ 1 ds v
Donc = = .
dt
d
Rc dt Rc
M(t+dt)
dT v
Par conséquent, = N. Rc
ca
dt Rc dθ
M(t)
dt Rc
- La direction définie par le vecteur N est la normale principale en M à la trajectoire.
- Le vecteur unitaire B = T ∧ N est appelé vecteur de la binormale.
- Le repère ( M ; T , N , B) est le repère de Frenet-Serret.
al
Hodographe du mouvement.
Définition :
L’hodographe d’un mouvement (noté (H)) est l’ensemble des point P tels que :
A tout instant, OP = V ( M / R) ; où O désigne le pôle de (H).
w.
P’
(H)
V' P
ww
V
m
III) Composantes des vecteurs vitesse et accélération.
.co
Le vecteur position est :
OM = xi + y j + z k .
y
dt dt dt
Les vecteurs unitaires i , j et k sont fixes dans le repère R, donc :
em
di dj dk
= = = 0.
dt dt dt
R R R
Et l’accélération instantanée du point M s’écrit :
d2x d2y d2z .. .. ..
γ ( M / R) = 2 i + 2 j + 2 k = x i + y j + z k .
dt dt dt
ρ ,ϕ
ϕ ,z) :
d
b) Coordonnées cylindriques (ρ
Le vecteur position est
OM = ρe ρ + z k .
ca
Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit :
d OM = dρe ρ + ρdϕeϕ + dz k .
Le vecteur vitesse est alors :
d OM dρ dϕ dz
V ( M / R) = = eρ + ρ eϕ + k .
loa
dt dt dt dt
R
. . .
Ou bien V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ + z k .
.. . . . .. . ..
d V ( M / R) d eρ d eϕ
γ ( M / R) = = ρeρ + ρ + ρϕe ϕ + ρϕe ϕ + ρϕ + zk ,
dt dt dt
R R R
.. .
ρ − ρ ϕ 2
.. . .
γ ( M / R) = ρϕ+ 2 ρϕ
..
ww
z
e ρ ,eϕ , k
Remarque:
Dans le cas d'un mouvement plan, nous avons z = 0 et le vecteur accélération s'écrit alors:
m
.. .
.co
e ρ ,eϕ composante orthoradiale.
y
Nous rappelons que, le vecteur position est OM = r e r et le vecteur déplacement
élémentaire s'écrit d OM = dr e r + rdθ eθ + r (sin θ) dϕeϕ .
em
d OM dr dθ dϕ
- Le vecteur vitesse est alors: V ( M / R) = = er + r eθ + r (sin θ ) eϕ .
dt dt dt dt
R
. . .
Ou V ( M / R) = r e r + r θ eθ + r (sin θ) ϕ e ϕ
y
al
eϕ = T
eρ
M
w.
i ϕ
O x
j M0
ww
.. . 2 . . .. . 2 ..
.co
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ) e ϕ = − R ϕ e ρ + R ϕe ϕ .
y
nulle, car le module du vecteur vitesse est constant).
em
ds .
d'où V ( M / R) = T = R ϕT ,
dt
. 2
d 2s v2 ..
et l'accélération est γ ( M / R) = 2 T + N = R ϕT + R ϕ eϕ .
dt Rc
Et γ ( M / R ) = γ t e ϕ − γ n e ρ , donc e ϕ = T et e ρ = −N .
d
Remarque: Le vecteur vitesse peut aussi s'écrire:
ca
V ( M / R) = ω ∧ OM = ωk ∧ Re ρ = Rωeϕ = RωT .
D'où OM ∧ V ( M / R ) = C .
coordonnées polaires.
m
Nous rappelons que dans le cas général d'un mouvement plan les vecteurs position,
vitesse et accélération s'écrivent, respectivement, comme suit:
OM = ρe ρ .
.co
. .
V ( M / R) = ρ e ρ + ρϕ eϕ .
.. . . . ..
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 )e ρ + ( 2 ρϕ+ ρϕ)e ϕ .
Puisque l'accélération du point M est centrale (parallèle au vecteur position), elle doit
s'écrire dans ce cas:
y
.. .
γ ( M / R) = ( ρ− ρϕ2 ) e ρ , et donc sa composante orthoradiale est nulle:
em
.
. . .. 1 d ( ρ 2 ϕ) .
2 ρϕ+ ρϕ = 0 qui peut s'écrire = 0 d'où ρ2 ϕ = Cte .
ρ dt
.
Finalement, ρ2 ϕ = C = OM ∧ V ( M / R) , appelée constante des aires.
ds
C = O M ∧ V ( M / R)
1
ds = OM ∧ MM ' , M' est très voisin de M.
2
1
Donc ds = ρe ρ ∧ (dρe ρ + ρdϕe ϕ ) = ρ 2 dϕ , et
al
2
ds C C C t
d'où ds = dt et ∫ ds = ∫ dt .
s
=
dt 2 2 0 2 0
C C
Donc s = t
w.
a) cas de la vitesse:
Dans le cas d'un mouvement à accélération centrale, le carré du
.co
. 2 .
module du vecteur vitesse est: V 2 = ρ + ρ 2 ϕ2 .
. dρ dρ dϕ
ρ= = .
dt dϕ dt
1 dρ du 1 dρ
On pose u = , donc du = − 2 et =− 2 ,
ρ ρ dϕ ρ dϕ
dρ
y
1 du
Ce qui donne =− 2 .
dϕ u dϕ
D'autre part,
em
. .
C = ρ 2 ϕ peut s'écrire ϕ = Cu 2 .
1 du 2 2 4 1 2 4
Et V 2 = [ −( 2 )] .C u + 2 .C u ,
u dϕ u
La première formule de BINET s'écrit:
du 2
d V 2 = C 2 [(
dϕ
) .+ u2]
ca
Cette formule permet de déterminer l'équation polaire ñ = ñ(ö) ou
bien u = u(ö) connaissant la vitesse du point M et inversement.
b) cas de l'accélération
La deuxième formule de BINET permet de déterminer l'accélération
loa
dϕ dt dϕ dϕ dϕ 2
1 2 4
Et ρϕ2 = C u = C 2 u3 .
w.
u
La deuxième formule de BINET s'écrit alors
d 2u
γ = −C 2 u 2 [ + u]
dϕ2
ww
m
CHANGEMENTS DE REFERENTIELS
Soit à étudier le mouvement d’une particule M par rapport à un repère fixe R, appelé repère
absolu. Il est parfois intéressant d’introduire un second repère R’, dit repère relatif, par rapport
au quel le mouvement de M soit simple à étudier.
Soient,
.co
- R(O,xyz) un repère absolu (repère fixe).
- R’(O’,x’y’z’) un repère relatif (repère mobile par rapport à R).
z
M y’
z’ R’
y
k' O’
R j'
i'
em
k
j x’ y
x i O
R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R.
d
La rotation de R’ par rapport à R se fait avec une vitesse angulaire ω(R’/R) telle que :
Dans le repère R,
ca
d i'
= ω( R ' / R) ∧ i '
dt R
d j'
= ω( R' / R) ∧ j '
dt
loa
R
d k ' = ω( R ' / R) ∧ k '
dt
R
Dans R’,
d i' d j' d k'
al
= = = 0.
dt dt R ' dt
R' R'
. . . . . .
dA d i' d j' d k'
= x i + y j + z k = x ' i' + x ' + y ' j' + y ' + z' k ' + z' ,
dt R dt R dt R dt R
m
qui peut s’écrire aussi,
. . .
dA
= x' i ' + y ' j ' + z ' k ' + x' ω( R' / R) ∧ x ' i ' + y' ω( R' / R) ∧ y ' j ' + z 'ω( R' / R) ∧ z ' k ' ,
.co
dt R
Ou
dA dA
= + ω( R ' / R) ∧ A
dt R dt R'
y
2) Composition des vitesses
em
Soient R(O,xyz) un repère absolu et R’(O’,x’y’z’) un repère relatif.
z M
y’
z’ r' R’
k'
R O’ j'
k r
d x’
i'
y
x i
ca
O j
loa
R R R R R'
Où
d O' M
V ( M / R' ) = V r ( M ) = désigne la vitesse relative du point M. Et ,
dt R'
d OO'
ww
Ve ( M ) = + ω( R ' / R) ∧ O' M ,
dt R
est la vitesse d’entraînement de M. La vitesse d’entraînement de M est la vitesse absolu du
point (imaginaire) qui coïncide avec M à l’instant t et supposé fixe dans le repère R’.
m
On peut aussi noter la vitesse d’entraînement de M comme suit,
d OM
Ve ( M ) = ( M fixe dans R' ).
dt R
Nous avons donc,
.co
Va ( M ) = Vr ( M ) + Ve ( M ).
y
d 2 OM dV a
γ a ( M ) = γ ( M / R) = = .
dt 2 dt R
em
R
d (Vr ( M ) + Ve ( M ))
γ a (M ) =
dt
R
d Vr ( M ) d d OO'
= + + ω( R' / R) ∧ O' M
dt R
dt dt R
R
d Vr ( M ) dVr ( M )
d
∗ = + ω( R' / R) ∧ Vr = γ r ( M ) + ω( R ' / R ) ∧ Vr
dt dt
ca
R R'
d d ω( R ' / R ) d O' M
∗ (ω( R ' / R) ∧ O' M ) = ∧ O' M + ω( R ' / R) ∧
dt R dt dt R
Par conséquent l’accélération absolue peut s’écrire,
loa
γ a ( M ) = γ r ( M ) + 2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) +
d 2 OO ' d ω( R' / R )
2
+ ∧ O' M +
dt dt
R
d 2 OO ' d ω( R' / R )
2
+ ∧ O' M + ω( R' / R ) ∧ (ω( R' / R) ∧ O' M ) = γ e ( M ) ,
dt dt
R
désigne l’accélération d’entraînement, et
w.
2ω( R' / R) ∧ V r ( M ) = γ c ( M )
est l’accélération de Coriolis ou complémentaire.
Nous écrivons alors
γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ e ( M ) + γ c ( M ).
ww
Cas particulier :
Quand le repère R’ est en translation par rapport à R,
ω( R' / R) = 0 .
m
Par conséquent
V a ( M ) = V r ( M ) + V a ( O' )
et
γ a ( M ) = γ r ( M ) + γ a ( O' ).
.co
Si en plus, R’ est en translation uniforme par rapport à R,
V a (O' ) = cte et γ a ( M ) = γ r ( M ).
y
d em
ca
al loa
w.
ww