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A y
⃗
g
h
C
θ
M
x
O
−−→
−
→ CM
On désigne par e r = le vecteur unitaire radial par rapport au cercle, et on note
−
→ CM
g = −g − →
e y l’accélération de la pesanteur. Le référentiel terrestre R(O, x, y, z) est considéré
galiléen.
1. Déterminer la norme vO de la vitesse du patineur lorsqu’il arrive au point O.
2. Déterminer la norme v de la vitesse du patineur en un point M quelconque du cercle,
repéré par l’angle θ.
3. Montrer que l’intensité de la réaction exercée par le support cylindrique sur le patineur
est :
2h
R = mg + 3cosθ − 2
a
4. Déterminer la valeur minimale que doit avoir la hauteur h pour que le patineur puisse
faire un tour complet du cylindre.
Exercice 03 : Point sur un cerceau
Un point matériel M de masse m glisse sans frottements sur un cerceau vertical de rayon
R. Le point M est fixé à un ressort dont l’autre extrémité glisse sans frottement sur un axe
vertical tangent au cerceau, de sorte que le ressort reste vertical (voir figure ci- dessous).
On note θ l’angle que fait (OM ) avec la verticale.
On note k la raideur du ressort ; sa longueur à vide est égale au rayon du cerceau ℓ0 = R.
z
⃗
g
θ M ⃗
eθ
⃗
er
1. Montrer que le problème est conservatif (l’énergie mécanique se conserve). Montrer que
l’énergie potentielle associée au point M a pour expression :
1
Ep = mgR(1 − cosθ) + kR2 sin2 θ
2
On prend comme origine de l’énergie potentiel, l’angle θ = 0.
2. Montrer que le système présente des positions d’équilibre :
— deux existent toujours ;
— deux n’existent qu’à une condition à préciser.
On pourra utiliser la notation :
mg
α= .
kR
3. Étudier la stabilité de ces positions d’équilibre.
4. Pour de petites oscillations autour de la seule position d’équilibre stable, déterminer
l’équation différentielle du mouvement, puis en déduire la période du mouvement.
Au voisinage de θ ≃ 0, on a :
θ2
sin θ ≃ θ et cos θ ≃ 1 −
2
Exercice 04 :
Oscillation le long d’une tige
Le référentiel terrestre R(O, x, y, z) est supposé galiléen.
Un petit anneau, assimilé à un point matériel M de masse m, est astreint à se déplacer
ans frottement le long d’une tige rectiligne horizontale, choisie comme axe (Ox). Il est lié à un
ressort (k, ℓ0 fixé en A. La distance de A à la tige est OA = a.
v (M)|⃗xk = ẋ1 −
⃗ e→
x1 .
Ainsi :
La puissance du poids :
P(− →
p)= − →
p ·⃗
v (M) ⃗a2 = mg ẋ1 sin α
La puissance de la réaction :
−
→ −
→
P( N ) = N · ⃗
v (M) = 0.
Ωa
Appliquons le TPC au point matériel M(m) dans le référentiel R.
L’énergie cinétique de M est :
1
EC = mẋ21 .
2
Le TPC donne, en éliminant la solution parasite ẋ1 = 0 et en simplifiant par m, on obtient :
ẍ1 = g sin α.
Afin de déterminer la vitesse en B et la durée de cette phase, il est nécessaire d’intégrer deux
fois l’équation différentielle précédente :
ẋ1 = g sin αt + ẋ1 (0).
et
1
x1 = g sin αt2 + x1 (0),
2
La durée t1 de cette phase est donc obtenue en résolvant l’équation :
s
1 2L
L = g sin αt21 soit t1 = .
2 g sin α
La vitesse en B est :
v = ẋ1 (t1 ) = g sin αt1
soit
s
2L p
v = g sin α = 2 Lg sin α.
g sin α
2. Phase 2 : partie horizontale
On va encore appliquer le TPC au point M dans le référentiel terrestre.
ẋ = −f gt + ẋ(0)
soit en integrant
t2
x = −f g + vt + x(0)
2
La vitesse ẋ(t) s’annule au bout d’un temps t2 vérifiant :
0 = −f gt2 + v
d’où √ s
v 2Lg sin α 1 2L sin α
t2 = = = .
fg fg f g
La distance d’arrêt est :
s
fg 2L sin α p 1 2L sin α
D = x (t2 ) = − × + 2Lg sin α × ×
2 f 2g f g
L sin α
D= .
f
Ec (O) −
Ec(A)
= W (⃗
p) + W ⃗
(
R)
A→O A→O
soit
1 2
p
mvO = mg(yA − yO ) = mgh =⇒ vO = 2gh
2
⃗
ey
⃗
eθ
θ ⃗
ex
θ ⃗
er
• le théorème de l’énergie mécanique s’écrit sachant que on le poids est conservatif et que la
réaction normale ne travaille pas, donc l’énergie mécanique se conserve :
1 2 1 2
p
Em (O) = Em (A) =⇒ mvO + mgyO = mvA + mgyA =⇒ vO = 2gh
2 2
2. On peut applique le TEM (ou aussi le TEC) antre O et M :
1 1
Em (M ) = Em O =⇒ mv 2 + mgyM = 2
mvO +
mgy
O =⇒ v 2 = vO
2
− 2gyM
2 2
p
avec yM = a(1 − cos θ) et vO = 2gh d’où
p
v = 2g (h − a(1 − cos θ))
3. Pour déterminer la réaction, on applique la relation fondamentale de la dynamique en projection
sur −
→
e r soit :
−
→
m−→a (M/R) = m− →
g +R
On a
−−→ −→ −−→
ey + a−
OM = OC + CM = a⃗ →
er
en dérivant
−
→
v (M/R) = aθ̇ −
→
eθ
en dérivant à nouveau
−
→ eθ − aθ̇ 2⃗
a (M/R) = aθ̈⃗ er
le PFD devient
m−
→
a (M/R).⃗
er = m⃗
g .⃗ ⃗ er
er + R.⃗
soit
−maθ̇ 2 = −mg⃗ eθ − R⃗
ey .⃗ er = mgcos(π − θ) − R
er .⃗
comme la vitesse linéaire en M s’écrit :
p
v = aθ̇ = 2g (h − a(1 − cos θ))
alors
2g [h − a(1 − cosθ)]
−ma. = mg. cos θ − R
a2
soit
h
R = mg. cos θ + 2mg − 1 + cos θ
a
soit
h
R = mg 3 cos θ + 2 − 2
a
4. Pour que le point matériel M ait un mouvement révolutif il faut que la réaction ne s’annule en
aucun point du cercle. Son expression montre qu’elle est minimale au sommet du cercle θ = π.
On souhaite donc que R(θ = π) > 0 soit :
2h 5a 5a
mg + 3 cos(π) − 2 > 0 =⇒ h > =⇒ hmin =
a 2 2
Exercice
03 : Point sur un cerceau
1. On a : Ep(M ) = Epp + Epe
— Cherchons l’énergie potentielle de pesanteur Epp :
On a
−−→
δW (⃗p) = p⃗.dOM
où
−−→
dOM = Rdθ⃗ eθ
alors
δW (⃗ p) = −mg⃗ ez .Rdθ⃗eθ = −mgR sin θdθ
de la forme
p) = d(mgR cos θ) = −dEpp ⇒ Epp = −mgR cos θ + C
δW (⃗
— Cherchons l’énergie potentielle élastique Epe :
On a
⃗ .d−
⃗) = T
δW (T
−→
OM
= −k(ℓ − ℓ0 )⃗
ex .Rdθ⃗
eθ
= −k(ℓ − R)Rdθ⃗
ex .⃗
eθ
= −k(ℓ − R)R cos θdθ
Or
ℓ − R = R sin θ
d’où
1
⃗ ) = −kR2 sin θ cos θdθ = −d( kR2 sin2 θ) = −dEpe
δW (T
2
alors
1
Epe = kR2 sin2 θ + C ′
2
Ainsi
1
Ep (θ) = −mgR cos θ + kR2 sin θ + C + C ′
2
Or
Ep (θ = 0) = 0 ⇒ C + C ′ = mgR
Finalement
1
Ep (θ) = mgR(1 − cos θ) + kR2 sin2 θ
2
2. Le système est conservatif à un seul degré de liberté, alors positions d’équilibre :
dEp
=0
dθ θe
soit
mgR sin θe + kR2 sin θe cosθe = 0
soit
mg
kR2 sin θe (α + cos θe ) = 0 où α =
kR
D’où
sin θe = 0 où cos θe = −α
— Pour sin θe = 0 : deux positions d’équilibre θ1 = 0 où θ2 = π qui existent quelque soit
α.
— Pour cos θe = −α on a deux cas :
−→ si α > 1 pas de positions d’équilibre
−→ si α < 1 on a deux autres positions d’équilibre
θ3 = arccos(−α) et θ4 = − arccos(−α)
2
d Ep
3. — Position stable : >0
dθ 2
2 θe
d Ep
— Position instable : <0
dθ 2 θe
Comme
d2 Ep
= kR2 (α cos θ + 2 cos2 θ − 1)
dθ 2
— Pour θ1 = 0 :
d2 Ep
= kR2 (α + 1) > 0 ⇒
dθ 2 θ1
position stable.
— Pour θ2 = π :
d2 Ep
= kR2 (1 − α) > 0
dθ 2 θ2
on distingue deux cas : position stable pour α < 1 et position instable pour α > 1
— Pour θ3 et θ4 , on a : 2
d Ep
cos θe = −α et = kR2 (α2 − 1)
dθ 2 θ3 ,θ4
on distingue deux cas : si α < 1 position instable et si α > 1 pas de positions d’équilibre.
4. Le système étant conservatif :
dEm
Em = cte ⇒ =0
dt
On a Em = EC + Ep où
1
EC = mR2 θ̇ 2
2
et
1
Ep (θ) = mgR(1 − cos θ) + kR2 sin θ
2
Le DL à l’ordre 2 au voisinage de θ1 = 0 de Ep , s’écrit :
(θ − 0)2 d2 Ep
dEp
Ep (θ) = Ep (0) + (θ − 0). +
dθ θ1 =0 2 dθ 2 θ1 =0
d’où
1 1
Ep (θ) = 0 + 0 + θ 2 kR2 (α − 1 + 2) = kR2 (α + 1)θ 2
2 2
l’Em s’écrit :
1 1
Em = mR2 θ̇ 2 + kR2 (α + 1)θ 2 = cte
2 2
soit
dEm
= mR2 θ̇ θ̈ + kR2 (α + 1)θ θ̇ = 0
dt
soit
k(α + 1) 2π m
r
θ̈ + θ=0 ⇒ T◦ = =
m ω◦ k(α + 1)
Exercice
04 : Oscillation le long d’une tige
1. Le point M est soumis à deux forces conservatives son poids et la tension du ressort, et à la
réaction normale de la tige qui ne travaille pas.
Son énergie potentielle totale est :
Ep = Ep,pesanteur + Ep,élastique
avec
— Ep,pesanteur = 0 car la cote du point M est constamment nulle (déplacement horizontale) ;
1 1 p 2 2
— Ep,élastique = k(AM − ℓ0 )2 + C = k a + x2 − ℓ0 + C
2 2
soit donc
1 p 2 2
Ep (x) = k a + x2 − ℓ0 + C
2
2. Recherche des positions d’équilibre :
On a
dEp(x)
p 2xéq
=k a2 + x2 − ℓ0 q
dx xéq 2 x2éq + a2
ℓ0
= k 1 − q .xéq
2
xéq + a2
=0
• Si a > ℓ0 , le terme entre les parenthèses est strictement positive et donc la seule position
d’équilibre est : xéq = 0
de plus
2
d Ep ℓ0
=k 1− +0>0
dx2 0 a
De plus
d2 Ep
ℓ0
=k 1− +0<0
dx2 0 a
alors la position x1,éq = 0 est cette fois instable.
Et
2 2
a2
d Ep d Ep
= =k 1− 2 +0>0
dx2 x2,éq dx2 x3,éq ℓ0
alors les positions x2,éq et x3,éq sont stables.
3. L’énergie mécanique se conserve :
1 1 p 2 2
Em = Ec + Ep = mẋ2 + k a + x2 − ℓ0 + C = cte
2 2
donc
dEm ℓ0 ℓ0
k
= mẋẍ + k 1 − √ xẋ = 0 =⇒ ẍ + 1− √ x=0
dt x2 + a2 m x2 + a2
4. cette équation différentielle est non linéaire, cependant pour les petites oscillations x ≪ a on
x
a au premier ordre en :
a
" 2 #−1/2
ℓ0 ℓ0 1 ℓ0 x ℓ0
√ = .s = 1+ ≃
x2 + a2 a
x 2
a a a
1+
a
ainsi
k ℓ0
ẍ + 1− x=0
m a
de la forme
ẍ + ω02 x = 0
ainsi
2π ma
r
T0 = = 2π
ω0 k(a − ℓ0 )
Exercice 05 : Cycliste
1. Le sol est lié au référentiel galiléen terrestre. Le système constitué du cycliste et de son vélo est
assimilé à son centre de gravité et soumis à deux forces verticales : son poids et la réaction du
sol ; et à deux forces horizontales : la force de frottement de l’air et la force motrice.
On applique le théorème de la puissance cinétique
dEc
⃗ ) + P(R)
= P(P ⃗ +P F
⃗f + P.
dt
Comme le poids et la réaction du support sont orthogonales au mouvement, ces forces ne
travaillent pas donc leur puissance est nulle.
II vient que
dEc −
→ →
= Ff ·−
v +P
dt
1 dv 2
m = −kv −
→
v ·−
→
v +P
2 dt
dv
mv = P − kv 3 .
dt
Si on considère que la dérivée temporelle de la vitesse est un rapport de deux différentielles on
peut écrire que
dv dv dx dv
= = v
dt dx dt dx
ainsi
dv
mv 2 = P − kv 3
dx
P
2 dv 3
mv =k −v .
dx k
P
On peut identifier le terme à vℓ3 , le cube de la vitesse limite : la vitesse pour laquelle la
k
puissance motrice est compensée par la puissance des forces de freinage.
dv df (x)
2. a) Exprimer mv 2 en fonction de :
dx dx
df (x) d
k vl3 − v 3
=
dx dx
or comme k et vℓ sont des constantes, il vient que
df (x) dv 3 dv
= −k = −3v 2 .
dx dx dx
m
En multipliant par − l’expression précédente, il vient que
3k
dv m df (x)
mv 2 =− .
dx 3k dx
dv
mv 2 = k vℓ3 − v 3
dx
or, on a montré que
dv m df (x)
mv 2 =−
dx 3k dx
et il a été posé que
f (x) = k vℓ3 − v 3
f (x) = Ae−x/L
f (x = 0) = A = k vℓ3 − v03
donc
f (x) = k vℓ3 − v03 e−x/L .
Or par définition
f (x) = k vℓ3 − v 3
donc
f (x) 1/3
3
v(x) = vℓ −
k
soit 1/3
v(x) = vℓ3 − vℓ3 − v03 e−x/L
.
On a vu que
P
vℓ3 =
k
donc
P
k= .
vℓ3
A.N.
2 · 103
k= = 0, 3 kg · m−1 .
(20)3
On a aussi montré que
m vl3
L= =m .
3k 3P
A.N.
203
L = 85 × = 113 m.
3 × 2.103