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CPGE Réda Slaoui MPSI 1

TD 04 : Énergétique du point matériel


 
Exercice 01 : Luge
Un enfant et sa luge, assimilé à un point matériel M de masse m, glissent sans frottement
sur une piste (plan incliné de longueur L faisant un angle α avec l’horizontale).
Arrivés en bas, ils continuent leur trajet sur un plan horizontal où ils sont freinés par une
force de frottements solide (coefficient f ).
L’enfant démarre avec une vitesse nulle en A.
On travaille dans le référentiel terrestre supposé galiléen. La position de M est repérée lors
de la première phase, par la variable x1 :
−−→
AM = x1⃗
ex1

et lors de la seconde phase, par la variable x :


−−→
BM = x⃗
ex

1. Déterminer, en utilisant le TPC, l’équation différentielle du mouvement de la phase de


glissement sur le plan incliné (phase 1). Déterminer la vitesse en B ainsi que la durée
de cette phase.
2. Déterminer, en utilisant le TPC, l’équation différentielle du mouvement de la phase de
freinage sur le plan horizontal (phase 2). Déterminer la distance d’arrêt D.
3. Déterminer la durée totale du mouvement.
 
Exercice 02 : Acrobaties
Un adepte du roller, assimilé à un point matériel M de masse m, se lâche sans vitesse
initiale depuis le point A d’une rampe, situé à une hauteur h au dessus de O, point le plus bas
de la rampe.
A partir du point O la rampe a une forme cylindrique de rayon a : le patineur peut rouler
à l’intérieur de ce cylindre en restant dans le plan vertical (Oxy), et éventuellement faire le
tour complet.
Le contact est sans frottement sur toutes les surfaces.

TD 04 : Énergétique du point matériel 1/4


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A y


g

h
C

θ
M
x
O

−−→

→ CM
On désigne par e r = le vecteur unitaire radial par rapport au cercle, et on note

→ CM
g = −g − →
e y l’accélération de la pesanteur. Le référentiel terrestre R(O, x, y, z) est considéré
galiléen.
1. Déterminer la norme vO de la vitesse du patineur lorsqu’il arrive au point O.
2. Déterminer la norme v de la vitesse du patineur en un point M quelconque du cercle,
repéré par l’angle θ.
3. Montrer que l’intensité de la réaction exercée par le support cylindrique sur le patineur
est :
 
2h
R = mg + 3cosθ − 2
a
4. Déterminer la valeur minimale que doit avoir la hauteur h pour que le patineur puisse
faire un tour complet du cylindre.
 
Exercice 03 : Point sur un cerceau
Un point matériel M de masse m glisse sans frottements sur un cerceau vertical de rayon
R. Le point M est fixé à un ressort dont l’autre extrémité glisse sans frottement sur un axe
vertical tangent au cerceau, de sorte que le ressort reste vertical (voir figure ci- dessous).
On note θ l’angle que fait (OM ) avec la verticale.
On note k la raideur du ressort ; sa longueur à vide est égale au rayon du cerceau ℓ0 = R.

z

g

θ M ⃗


er

TD 04 : Énergétique du point matériel 2/4


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1. Montrer que le problème est conservatif (l’énergie mécanique se conserve). Montrer que
l’énergie potentielle associée au point M a pour expression :
1
Ep = mgR(1 − cosθ) + kR2 sin2 θ
2
On prend comme origine de l’énergie potentiel, l’angle θ = 0.
2. Montrer que le système présente des positions d’équilibre :
— deux existent toujours ;
— deux n’existent qu’à une condition à préciser.
On pourra utiliser la notation :
mg
α= .
kR
3. Étudier la stabilité de ces positions d’équilibre.
4. Pour de petites oscillations autour de la seule position d’équilibre stable, déterminer
l’équation différentielle du mouvement, puis en déduire la période du mouvement.
Au voisinage de θ ≃ 0, on a :
θ2
sin θ ≃ θ et cos θ ≃ 1 −
2
 
Exercice 04 :
Oscillation le long d’une tige
Le référentiel terrestre R(O, x, y, z) est supposé galiléen.
Un petit anneau, assimilé à un point matériel M de masse m, est astreint à se déplacer
ans frottement le long d’une tige rectiligne horizontale, choisie comme axe (Ox). Il est lié à un
ressort (k, ℓ0 fixé en A. La distance de A à la tige est OA = a.

1. Exprimer l’énergie potentielle du point matériel M en fonction de son abscisse x, m, k, a


et ℓ0 .
2. Rechercher les différentes positions d’équilibre et étudier leur stabilité.
3. On étudie alors que les oscillations autour du point O dans le cas où a > ℓ0 . Établir
l’équation différentielle du mouvement.
4. En ne gardant que les termes d’ordre 1 en x, en déduire la période T0 des petites
oscillations.
 
Exercice 05 : Cycliste
Un cycliste assimilé à un point matériel se déplace en ligne droite. Il fournit une puissance
mécanique constanteP , les forces de frottement de l’air sont proportionnelles au carré de la

→ −

vitesse v du cycliste F = −kv v où k est une constante positive. On néglige le travail des
forces de frottement du sol sur la roue et on choisit un axe horizontal (Ox) orienté dans la
direction du mouvement du cycliste.

TD 04 : Énergétique du point matériel 3/4


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1. En appliquant le théorème de la puissance cinétique, établir une équation différentielle


en v et montrer qu’on peut la mettre sous la forme :
dv
mv 2 = k vl3 − v 3 ,

dx
où vl est une constante homogène à une vitesse dont on cherchera la signification phy-
sique.
2. On pose f (x) = k vl3 − v 3 .


a) Déduire des résultats précédent, l’équation différentielle vérifiée par f .


b) Déterminer l’expression de la vitesse en fonction de x, s’il aborde la ligne droite avec
une vitesse v0 .
c) Application numérique : lors d’un sprint, la puissance développée vaut P = 2 kW et
la vitesse limite vl vaut 20 m · s−1 .
Déterminer la valeur de k et en déduire la distance caractéristique pour qu’un coureur
de masse m = 85 kg avec son vélo atteigne cette vitesse.

TD 04 : Énergétique du point matériel 4/4


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Corrigé du TD 04 :Énergétique du point matériel


 
Exercice
 01 : L’enfant et sa luge
1. Phase 1 : plan incliné
On va appliquer le TPC au point M dans le référentiel terrestre .
— Système étudié : l’enfant et sa luge assimilés au point matériel  M(m).

→ −
cx , →
— Référentiel d’étude est le te référentiel terrestre galiléen : R B; ⃗ ϵy ).
— Bilan des forces appliquées au point M :


poids P = m⃗ g;


réaction de la piste N = N− e→ ⃗
y1 (N ⊥ piste car il n’y a aucun frottement).
— Puissances de forces
−−→
Comme on a posé : AM = x1 − x→x1 , on obtient la vitesse de M pendant cette phase :

v (M)|⃗xk = ẋ1 −
⃗ e→
x1 .

Ainsi :
La puissance du poids :
P(− →
p)= − →
p ·⃗
v (M) ⃗a2 = mg ẋ1 sin α
La puissance de la réaction :

→ −

P( N ) = N · ⃗
v (M) = 0.
Ωa
Appliquons le TPC au point matériel M(m) dans le référentiel R.
L’énergie cinétique de M est :
1
EC = mẋ21 .
2
Le TPC donne, en éliminant la solution parasite ẋ1 = 0 et en simplifiant par m, on obtient :

ẍ1 = g sin α.

Afin de déterminer la vitesse en B et la durée de cette phase, il est nécessaire d’intégrer deux
fois l’équation différentielle précédente :
ẋ1 = g sin αt + ẋ1 (0).
et
1
x1 = g sin αt2 + x1 (0),
2
La durée t1 de cette phase est donc obtenue en résolvant l’équation :
s
1 2L
L = g sin αt21 soit t1 = .
2 g sin α

La vitesse en B est :
v = ẋ1 (t1 ) = g sin αt1
soit
s
2L p
v = g sin α = 2 Lg sin α.
g sin α
2. Phase 2 : partie horizontale
On va encore appliquer le TPC au point M dans le référentiel terrestre.

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 1/9


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— Système étudié : point matériel M(m).


— Référentiel galiléen d’étude : R(B; −→
ex , −

ey ) .
— Bilan des forces appliquées au point M :


poids P = m⃗ g = −mg − →
ey ;


réaction normale de la piste N = N− →ey ;
réaction tangentielle de la piste (force de frottement) T ⃗ = −T ⃗ex ( T > 0 avec :
T = fN
Comme il n’y a pas de mouvement selon − →
ey , le PFD projeté sur −

ey donne :

→ −→ −

P +N = 0 soit N = mg.


Ainsi T = −f mg⃗ ex pendant toute la phase de freinage.
Puissance des forces
v (M) = ẋ−
La vitesse de M écrit ⃗ →
ex , ainsi :
— la puissance du poids est :


P( P ) = 0
— la puissance de la réaction normale est :


P( N ) = 0
— la puissance de la réaction tangentielle est :

→ −

P( T ) = T · ⃗
v (M) = −f mg ẋ.
L’énergie cinétique du point M pendant cette phase est :
1
Ec (M) = mẋ2 ;
2
3. le TPC appliqué au point matériel M(m) dans le référentiel πg donne :
dEC −
→ −

= P(−

p ) + P( T ) + P( N )
dt
ainsi :
mẋẍ = −f mg ẋ
en éliminant la solution parasite ẋ = 0 et en simplifiant par m, on obtient :
ẍ = −f g
Ainsi, si on suppose que cette 2e phase a débuté à t = 0 (changement d’origine des temps), et

ẋ = −f gt + ẋ(0)

soit en integrant
t2
x = −f g + vt + x(0)
2
La vitesse ẋ(t) s’annule au bout d’un temps t2 vérifiant :
0 = −f gt2 + v
d’où √ s
v 2Lg sin α 1 2L sin α
t2 = = = .
fg fg f g
La distance d’arrêt est :
s
fg 2L sin α p 1 2L sin α
D = x (t2 ) = − × + 2Lg sin α × ×
2 f 2g f g
L sin α
D= .
f

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 2/9


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3) La durée totale (des 2 phases) est :


s s
2L 1 2L sin α
T = t1 + t2 = + .
g sin α f g
 
Exercice 02 : Acrobaties
1. Le référentiel lié au sol est galiléen. Les forces s’appliquant au système M sont le poids (force
conservative) et la réaction du support R ⃗ (force de travail nul).
Pour calculer la vitesse en O, on peut soit appliquer le théorème de l’énergie cinétique, soit
appliquer le théorème de l’énergie mécanique.
• le théorème de l’énergie cinétique s’écrit sachant que vA = 0 :

Ec (O) − 
Ec(A)
 = W (⃗
p) + W ⃗
(
R)
A→O  A→O

soit
1 2
p
mvO = mg(yA − yO ) = mgh =⇒ vO = 2gh
2

ey

θ ⃗
ex

θ ⃗
er

• le théorème de l’énergie mécanique s’écrit sachant que on le poids est conservatif et que la
réaction normale ne travaille pas, donc l’énergie mécanique se conserve :
1 2 1 2
p
Em (O) = Em (A) =⇒ mvO + mgyO = mvA + mgyA =⇒ vO = 2gh
2 2
2. On peut applique le TEM (ou aussi le TEC) antre O et M :
1 1
Em (M ) = Em O =⇒ mv 2 + mgyM = 2
mvO +
mgy
O =⇒ v 2 = vO
2
− 2gyM
2 2
p
avec yM = a(1 − cos θ) et vO = 2gh d’où
p
v = 2g (h − a(1 − cos θ))
3. Pour déterminer la réaction, on applique la relation fondamentale de la dynamique en projection
sur −

e r soit :


m−→a (M/R) = m− →
g +R
On a
−−→ −→ −−→
ey + a−
OM = OC + CM = a⃗ →
er
en dérivant


v (M/R) = aθ̇ −


en dérivant à nouveau

→ eθ − aθ̇ 2⃗
a (M/R) = aθ̈⃗ er
le PFD devient
m−

a (M/R).⃗
er = m⃗
g .⃗ ⃗ er
er + R.⃗

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 3/9


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soit
−maθ̇ 2 = −mg⃗ eθ − R⃗
ey .⃗ er = mgcos(π − θ) − R
er .⃗
comme la vitesse linéaire en M s’écrit :
p
v = aθ̇ = 2g (h − a(1 − cos θ))
alors
2g [h − a(1 − cosθ)]
−ma. = mg. cos θ − R
a2
soit
 
h
R = mg. cos θ + 2mg − 1 + cos θ
a
soit
 
h
R = mg 3 cos θ + 2 − 2
a
4. Pour que le point matériel M ait un mouvement révolutif il faut que la réaction ne s’annule en
aucun point du cercle. Son expression montre qu’elle est minimale au sommet du cercle θ = π.
On souhaite donc que R(θ = π) > 0 soit :
 
2h 5a 5a
mg + 3 cos(π) − 2 > 0 =⇒ h > =⇒ hmin =
a 2 2
 
Exercice
 03 : Point sur un cerceau
1. On a : Ep(M ) = Epp + Epe
— Cherchons l’énergie potentielle de pesanteur Epp :
On a
−−→
δW (⃗p) = p⃗.dOM
où
−−→
dOM = Rdθ⃗ eθ
alors
δW (⃗ p) = −mg⃗ ez .Rdθ⃗eθ = −mgR sin θdθ
de la forme
p) = d(mgR cos θ) = −dEpp ⇒ Epp = −mgR cos θ + C
δW (⃗
— Cherchons l’énergie potentielle élastique Epe :
On a

⃗ .d−
⃗) = T
δW (T
−→
OM
= −k(ℓ − ℓ0 )⃗
ex .Rdθ⃗

= −k(ℓ − R)Rdθ⃗
ex .⃗

= −k(ℓ − R)R cos θdθ

Or
ℓ − R = R sin θ
d’où
1
⃗ ) = −kR2 sin θ cos θdθ = −d( kR2 sin2 θ) = −dEpe
δW (T
2
alors
1
Epe = kR2 sin2 θ + C ′
2
Ainsi
1
Ep (θ) = −mgR cos θ + kR2 sin θ + C + C ′
2

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 4/9


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Or
Ep (θ = 0) = 0 ⇒ C + C ′ = mgR
Finalement
1
Ep (θ) = mgR(1 − cos θ) + kR2 sin2 θ
2
2. Le système est conservatif à un seul degré de liberté, alors positions d’équilibre :
 
dEp
=0
dθ θe
soit
mgR sin θe + kR2 sin θe cosθe = 0
soit
mg
kR2 sin θe (α + cos θe ) = 0 où α =
kR
D’où
sin θe = 0 où cos θe = −α
— Pour sin θe = 0 : deux positions d’équilibre θ1 = 0 où θ2 = π qui existent quelque soit
α.
— Pour cos θe = −α on a deux cas :
−→ si α > 1 pas de positions d’équilibre
−→ si α < 1 on a deux autres positions d’équilibre
θ3 = arccos(−α) et θ4 = − arccos(−α)
 2 
d Ep
3. — Position stable : >0
dθ 2
 2 θe
d Ep
— Position instable : <0
dθ 2 θe
Comme
d2 Ep
 
= kR2 (α cos θ + 2 cos2 θ − 1)
dθ 2
— Pour θ1 = 0 :
d2 Ep
 
= kR2 (α + 1) > 0 ⇒
dθ 2 θ1
position stable.
— Pour θ2 = π :
d2 Ep
 
= kR2 (1 − α) > 0
dθ 2 θ2
on distingue deux cas : position stable pour α < 1 et position instable pour α > 1
— Pour θ3 et θ4 , on a :  2 
d Ep
cos θe = −α et = kR2 (α2 − 1)
dθ 2 θ3 ,θ4
on distingue deux cas : si α < 1 position instable et si α > 1 pas de positions d’équilibre.
4. Le système étant conservatif :
dEm
Em = cte ⇒ =0
dt
On a Em = EC + Ep où
1
EC = mR2 θ̇ 2
2

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 5/9


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et
1
Ep (θ) = mgR(1 − cos θ) + kR2 sin θ
2
Le DL à l’ordre 2 au voisinage de θ1 = 0 de Ep , s’écrit :
(θ − 0)2 d2 Ep
   
dEp
Ep (θ) = Ep (0) + (θ − 0). +
dθ θ1 =0 2 dθ 2 θ1 =0
d’où
1 1
Ep (θ) = 0 + 0 + θ 2 kR2 (α − 1 + 2) = kR2 (α + 1)θ 2
2 2
l’Em s’écrit :
1 1
Em = mR2 θ̇ 2 + kR2 (α + 1)θ 2 = cte
2 2
soit
dEm
= mR2 θ̇ θ̈ + kR2 (α + 1)θ θ̇ = 0
dt
soit
k(α + 1) 2π m
r
θ̈ + θ=0 ⇒ T◦ = =
m ω◦ k(α + 1)
 
Exercice
 04 : Oscillation le long d’une tige
1. Le point M est soumis à deux forces conservatives son poids et la tension du ressort, et à la
réaction normale de la tige qui ne travaille pas.
Son énergie potentielle totale est :
Ep = Ep,pesanteur + Ep,élastique
avec
— Ep,pesanteur = 0 car la cote du point M est constamment nulle (déplacement horizontale) ;
1 1 p 2 2
— Ep,élastique = k(AM − ℓ0 )2 + C = k a + x2 − ℓ0 + C
2 2
soit donc
1 p 2 2
Ep (x) = k a + x2 − ℓ0 + C
2
2. Recherche des positions d’équilibre :
On a

dEp(x)
  p  2xéq
=k a2 + x2 − ℓ0 q
dx xéq 2 x2éq + a2
 
ℓ0
= k 1 − q  .xéq
2
xéq + a2

=0

• Si a > ℓ0 , le terme entre les parenthèses est strictement positive et donc la seule position
d’équilibre est : xéq = 0
de plus
 2   
d Ep ℓ0
=k 1− +0>0
dx2 0 a

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 6/9


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donc la position xéq = 0 on a un minimum de Ep , ce qui correspond à une position d’équilibre


stable.
• Si a < ℓ0 , le terme entre les parenthèses est nul, donc en plus de la position x1,éq = 0 on a
deux autres positions d’équilibre :
q q
x2,éq = ℓ0 − a et x3,éq = − ℓ20 − a2
2 2

De plus
d2 Ep
   
ℓ0
=k 1− +0<0
dx2 0 a
alors la position x1,éq = 0 est cette fois instable.
Et
 2   2 
a2
 
d Ep d Ep
= =k 1− 2 +0>0
dx2 x2,éq dx2 x3,éq ℓ0
alors les positions x2,éq et x3,éq sont stables.
3. L’énergie mécanique se conserve :
1 1 p 2 2
Em = Ec + Ep = mẋ2 + k a + x2 − ℓ0 + C = cte
2 2
donc
   
dEm ℓ0 ℓ0
k
= mẋẍ + k 1 − √ xẋ = 0 =⇒ ẍ + 1− √ x=0
dt x2 + a2 m x2 + a2
4. cette équation différentielle est non linéaire, cependant pour les petites oscillations x ≪ a on
x
a au premier ordre en :
a
"  2 #−1/2
ℓ0 ℓ0 1 ℓ0 x ℓ0
√ = .s = 1+ ≃
x2 + a2 a 
x 2
 a a a
1+
a
ainsi
 
k ℓ0
ẍ + 1− x=0
m a
de la forme
ẍ + ω02 x = 0
ainsi
2π ma
r
T0 = = 2π
ω0 k(a − ℓ0 )
 
Exercice 05 : Cycliste
1. Le sol est lié au référentiel galiléen terrestre. Le système constitué du cycliste et de son vélo est
assimilé à son centre de gravité et soumis à deux forces verticales : son poids et la réaction du
sol ; et à deux forces horizontales : la force de frottement de l’air et la force motrice.
On applique le théorème de la puissance cinétique
dEc  
⃗ ) + P(R)
= P(P ⃗ +P F
⃗f + P.
dt
Comme le poids et la réaction du support sont orthogonales au mouvement, ces forces ne
travaillent pas donc leur puissance est nulle.

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 7/9


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II vient que
dEc −
→ →
= Ff ·−
v +P
dt
1 dv 2
m = −kv −

v ·−

v +P
2 dt
dv
mv = P − kv 3 .
dt
Si on considère que la dérivée temporelle de la vitesse est un rapport de deux différentielles on
peut écrire que
dv dv dx dv
= = v
dt dx dt dx
ainsi
dv
mv 2 = P − kv 3
dx
P
 
2 dv 3
mv =k −v .
dx k
P
On peut identifier le terme à vℓ3 , le cube de la vitesse limite : la vitesse pour laquelle la
k
puissance motrice est compensée par la puissance des forces de freinage.
dv df (x)
2. a) Exprimer mv 2 en fonction de :
dx dx
df (x) d
k vl3 − v 3

=
dx dx
or comme k et vℓ sont des constantes, il vient que

df (x) dv 3 dv
= −k = −3v 2 .
dx dx dx
m
En multipliant par − l’expression précédente, il vient que
3k
dv m df (x)
mv 2 =− .
dx 3k dx

b) L’équation différentielle initiale stipule que

dv
mv 2 = k vℓ3 − v 3

dx
or, on a montré que
dv m df (x)
mv 2 =−
dx 3k dx
et il a été posé que
f (x) = k vℓ3 − v 3


donc, il vient que


m df (x)
− = f (x)
3k dx
soit
m df (x) df (x) 3k
f (x) + =0 =⇒ + x = 0.
3k dx dx m
La solution générale de cette équation est

f (x) = Ae−x/L

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 8/9


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avec A une constante à déterminer à partir de la condition initiale et L la distance caractéris-


tique d’évolution de f (x) telle que
m
L=
3k
c) A t = 0, le cycliste se trouve en x = 0 et il a une vitesse initiale v0 , il vient que

f (x = 0) = A = k vℓ3 − v03


donc
f (x) = k vℓ3 − v03 e−x/L .


Or par définition
f (x) = k vℓ3 − v 3


donc
f (x) 1/3
 
3
v(x) = vℓ −
k
soit  1/3
v(x) = vℓ3 − vℓ3 − v03 e−x/L

.

On a vu que
P
vℓ3 =
k
donc
P
k= .
vℓ3
A.N.
2 · 103
k= = 0, 3 kg · m−1 .
(20)3
On a aussi montré que
m vl3
L= =m .
3k 3P
A.N.
203
L = 85 × = 113 m.
3 × 2.103

corrigé du TD 04 : Énergétique du point matériel 9/9

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