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1 1 − LCω 2
Z = ZL + ZC = jLω + donc Z=
jCω jCω
3. L’association de L et C est en parallèle, il est donc a priori plus simple de calculer son
admittance équivalente
1 1 − LCω 2
YLC = YL + YC = + jCω =
jLω jLω
Enfin, l’association est montée en série avec une résistance, donnant une impédance
complexe équivalente à l’ensemble
jLω
Z = ZR + ZLC soit Z =R+
1 − LCω 2
1 + jLω/R − LCω 2
Z= R.
1 − LCω 2
Cette dernière factorisation n’est pas forcément utile, car la forme non-factorisée sépare
directement la partie réelle de la partie imaginaire : tout dépend de ce que l’on veut faire
du résultat.
4. L’association en parallèle de la bobine et du condensateur C2 se traite comme à la
question précédente et a pour impédance équivalente
jLω
ZLC2 =
1 − LC2 ω 2
Elle est montée en série avec le condensateur C1 , donnant une impédance équivalente
1 jLω 1 − L (C1 + C2 ) ω 2
Z= + soit Z=
jC1 ω 1 − LC2 ω 2 jC1 ω (1 − LC2 ω 2 )
Z = ZR + ZC + Zparr
1 R
=R+ +
jCω 1 + jRCω
jRCω(1 + jRCω) + (1 + jRCω) + jRCω
=
jCω(1 + jRCω)
soit enfin
1 + 3jRCω − R2 C 2 ω 2
Z=
jCω(1 + jRCω)
Exercice 02 : Application des ponts diviseurs en complexes
1. La résistance et le condensateur sont en parallèle. On les regroupe en une seule impé-
dance :
1
ZR ZC R jCω R
Z1 = = 1 =
ZR + ZC R + jCω 1 + jRCω
Cette impédance se retrouve alors en série avec la bobine d’où une impédance équiva-
lente :
R
Zeq = ZL + Z1 = j Lω +
1 + jRCω
1 Lω 2
2. Si LCω 2 = 1 et RCω = 1, on a C = et LCω 2 = = 1 d’où Lω = R.
Rω Rω
Avec ces conditions, l’impédance devient
R R R − jR
Zeq = j Lω + = jR + = jR +
1 + jRCω 1+j 2
ou
R
Zeq = (1 + j).
2
TD 03 : régime sinusoı̈dal 2/12
CPGE Réda Slaoui MPSI 1
3. Si on associe une résistance Req en série avec une bobine d’inductance Leq , on a
Zeq = Req + j Leq ω.
R R
Par identification, on en déduit Req = et Leq ω =
2 2
soit
R L
Leq = = car Lω = R.
2ω 2
4. Le générateur de force électromotrice e est en série avec l’impédance Zeq et on a e = Zeq i
soit
e 2
i= = e
Zeq R(1 + j)
ou
2
im = em
R(1 + j)
en posant
i = im ej(φi +ωt) = im ejωt
et
e = em ejωt = em ejωt (φe = 0
Puisque e(t) = em cos ωt), On a alors :
√
2 2
im = im = √ |e| = em
R 2 R
et Arg im = φi , soit :
2 π π
φi = Arg − Arg(1 + j) + Arg em = 0 − + 0 = −
R 4 4
On en déduit
√
2 π
i(t) = im cos (ωt + φi ) = em cos ωt − .
R 4
5. La formule des ponts diviseurs de courant appliquée aux deux branches en parallèle
contenant R et C dans lesquelles se partagent le courant i(t), donne
1
ZC jCω 1
i1 = i= i= i
ZR + ZC 1 1 + jRCω
R+
jCω
1 em
i1m = √ im =
2 R
pour l’amplitude et pour la phase
π π π
Arg i1m = − Arg(1 + j) + Arg im = − − =−
4 4 2
d’où :
em π em
i1 (t) = cos ωt − = sin ωt
R 2 R
soit encore
jRCω
i2 = i
1 + jRCω
et
j j(1 − j)
i2m = im = im
1+j (1 + j)(1 − j)
ou
j+1
i2m = im
2
On en déduit
√
2 1 em
| i2m |= im = √ im =
2 2 R
et
π π
Arg i2m = Arg(1 + j) − Arg + Arg im = +0− = 0 d0u :
4 4
et
em
cos ωt
i2 (t) =
R
On applique désormais la formule des ponts diviseurs de tension aux deux impédances
Z1
ZL et en série. Aux bornes de Z 1 , on a :
R
R
Z1 1+jRCω
u= e= R
Z1 + j Lω 1+jRCω
+j Lω
soit avec les conditions initiales vérifiées ici :
R
1+j R
u= R
e= e
1+j
+ jR R + jR(1 + j)
après simplification
1
u= e = −je
j
On en déduit um = −jem et en posant u = um ejωt soit | um |= em .
Et comme
π π
Arg um = − Arg j + Arg em = − + 0 = −
2 2
Alors
π
u(t) = em cos ωt − = em sin ωt.
2
De même, aux bornes de la bobine d’inductance L, on a :
ZL j Lω jR
v= e= e= e
Z1 + ZL R R
+ j Lω + jR
1 + jRCω 1+j
soit après simplification
jR(1 + j) j(1 + j)
v= e= e = (1 + j)e
R + jR(1 + j) j
vm ejωt √
On en déduit vm = (1 + j)em en posant v = soit | vm |= 2em .
π
comme
π π
Arg vm = Arg(1 + j) + Arg em = +0=
4 4
Alors
√
π
v(t) = 2em cos ωt + .
4
Exercice 03 : Détermination des modèles de Thévenin et de Norton
Il suffit de passer toutes les grandeurs en écriture complexe et d’utiliser des équivalences
entre Thévenin et Norton.
En notation complexe, le circuit est :
avec :
jLω e
Z // = et η=
1 − LCω 2 jLCω
avec :
e
E = η.Z // =
1 − LCω 2
Exercice 04 : Détermination des des caractéristiques d’une bobine
1. 1. On complète le tableau à l’aide des grandeurs mesurées sur les courbes.
1
Z = R + j Lω −
Cω
. La résistance du dipôle AB devrait être de 20Ω si la bobine était parfaite.
Cette valeur ne correspond pas avec la mesure donc on en déduit que la bobine n’est pas
idéale.
5. Si on tient compte de la résistance de la bobine, on a
1
Z = R + r + j Lω −
Cω
on en déduit que la résistance du dipôle AB vaut
R′ = Re(Z) = R + r
d’ou on tire
r = 8, 3Ω.
1
Z = R + r + j Lω − = Zejφ
Cω
donc
1
Im(Z) = Lω − = Z sin φ
Cω
Z sin φ 1
On en déduit L = + = 59mH.
ω Cω 2
Exercice 05 : Équation différentielle et régime sinusoïdal forcé
1. En notation réelle, le circuit est :
Pour déterminer l’équation différentielle, on commence par écrire les équations élémen-
taires sur les dipôles :
diL duC
uR = RiR = L et i = C .
dt dt
Ensuite on écrit la loi des nœuds i = iR + iL et la loi des mailles
e = uC + uR = uC + RiR
Pour éliminer uC on dérive l’équation :
de duC diR
= +R
dt dt dt
duC
puis on remplace i = C et on utilise la loi des nœuds, ce qui donne
dt
de iR + iL diR
= +R
dt C dt
TD 03 : régime sinusoı̈dal 7/12
CPGE Réda Slaoui MPSI 1
On a alors
r
C π
IR m = Em et φ = .
L 2
3. Les équivalences donnent le schéma ci-dessous :
E = 5V ; fr = 2, 3kHz
E
Les fréquences de coupures, pour Um = √ = 2, 5V on obtient :
2
fC 1 ≃ 2, 2kHz et fC 2 ≃ 2, 3kHz
π
— On lit les fréquences de coupures pour un déphasage φ = ±
4
— on lit la fréquence de résonance f0 pour φ = 0
f0
— Pour la facteur de qualité : Q =
∆f
Exercice 07 : Adaptation du facteur de puissance d’un moteur
1. a) On sait que la puissance moyenne est Pm = IU cos φ donc l’intensité efficace est
I = Pm /(U cos φ) = 30, 5 A.
b) On peut écrire d’autre part Pm = RI 2 car seule la partie résistive consomme de
l’énergie. Ainsi
U 2 cos2 φ
R=
Pm
soit R = 4, 7Ω.
L’impédance du moteur est Z = R + jLω, donc on peut écrire tan φ = Lω/R soit
R tan φ
L= .
2πf
L’application numérique donne L = 20mH.
2. a) On calcule l’admittance équivalente à l’ensemble du condensateur en parallèle sur
(L, R) :
1 R Lω
Y eq = jCω + = 2 + j Cω − 2
R + jLω R + (Lω)2 R + (Lω)2
On obtient donc :
R
C= (tan φ − tan φ′ )
ω (R2 + (Lω)2 )
RI 2
= (tan φ − tan φ′ )
ωU 2
Pm
= 2
(tan φ − tan φ′ )
2πf U
À une valeur de cos φ′ correspondent deux valeurs de tan φ′ , l’une positive et l’autre
négative, ce qui donne deux valeurs de C possibles.
Pour avoir C la plus petite possible, on choisit tan φ′ > 0 soit tan φ′ = 0, 48. On
trouve C = 207µF.
b) b) La puissance absorbée par l’installation est toujours la même puisqu’en moyenne
il n’y a pas de puissance absorbée par C.
c) L’expression de l’intensité est
I ′ = Pm / (U cos φ′ )
soit I ′ = 20, 4 A au lieu de 30, 5 A.
La consommation d’énergie par effet Joule dans les câbles de l’installation est donc moins
importante. c’est le but recherché.