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ème
3 année
Lice. Académique Génie civil
Support de Cours
Topographie 2
M. CHIKHAOUI M.
Mme. HADDADENE N.
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USTHB/FGC – 2018/2019 Topographie 2
3éme Année LIC. ACAD. GC
Programme de cours
Chapitre 1: Polygonation
Les différents types de cheminement polygonal, Polygonale rattachée, Calculs polygonal,
Report
Chapitre 2 : Tachéométrie
Initiation à l’utilisation de l’ancien tachéomètre
Initiation à l’utilisation de la station totale
GPS
Levé tachéomètrique
Chapitre 3 : Levé par abscisse et ordonnée et quasi-ordonnée
Définitions, Méthode de levé, Calculs
Chapitre 4 : Levé oblique latéral
Définitions, Méthode de levé, Calculs
Chapitre 5 : Implantation
Définitions, Implantation d’alignements droits, Implantation de courbes (Raccordements
circulaires), Implantation de Bâtiments
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INTRODUCTION A LA TOPOGRAPHIE
1. FINALITÉ DE LA TOPOGRAPHIE
On peut dire que, la topographie a comme principaux objectifs de permettre l’établissement
de cartes et de plans graphiques sur lesquels sont représentées, sous forme symbolique,
toutes les informations ayant trait à la topologie du terrain et à ses détails naturels et
artificiels. Cette cartographie de données existantes permettra par exemple de s’orienter sur le
terrain ou bien d’étudier un projet de construction.
La topographie permet aussi de mener des travaux à l’échelle d’une ville ou d’un pays
en utilisant une représentation planimétrique et altimétrique identique sur l’ensemble de son
territoire. Ces travaux peuvent être des constructions, d’autoroutes, des ponts, tunnels, etc.
2. COMMENT ATTEINDRE CES OBJECTIFS
2. 1. Établissement de cartes à petite (ou à moyenne) échelle
La première idée qui vient à l’esprit est d’effectuer des prises de vue aériennes par avion ou
par satellite puis de transcrire ces informations sur papier.
La photogrammétrie est une technique cartographique, qui permet de “mesurer” tous les élé-
ments visibles à partir des photos aériennes du territoire. A partir d’un avion équipé
d’une caméra spéciale, des photos aériennes sont prises à des intervalles très courts, de
manière à ce que 2 photos successives se couvrent à 60% dans le sens du vol. Grâce au prin-
cipe de la stéréoscopie, on peut mesurer et restituer tous les éléments situés à
l’intérieur des 60% de couverture à partir d’un couple de photos aériennes. Une relation entre
la terre et la photo aérienne est établie par la signalisation des points connus sur le terrain. Ces
points peuvent être détectés sur la photo, ce qui permet de calculer tous les points de la photo
dans le système de coordonnées souhaité.
2. 2. Cartographie à grande échelle
Raisonnons maintenant à partir d’un autre exemple : la préparation, l’exécution et le suivi
d’un chantier de construction. Pour un chantier, il faut disposer de plans et de cartes à
moyenne et grande échelle que la photogrammétrie ne peut pas toujours fournir, pour des
questions de précision et de coût.
Il faut donc établir des cartes et des plans en allant lever sur le terrain la position et la nature
des objets naturels et artificiels, cette opération peut être faite par des mesures d’angles, de
distances et de différences d’altitudes ou par des mesures GPS qui fourniront des coordon-
nées dans le système général. Pour certaines constructions de petite étendue, très isolées ou ne
disposant pas à proximité de points d’appui matérialisant le système général de coordonnées,
on peut simplement travailler dans un repère local associé à la construction. L’outil idéal
pour ce type d’opération est la station totale ou le niveau numérique en raison de leur facilité
d’emploi et de leurs possibilités de stockage des informations récupérées ensuite par un logi-
ciel informatique.
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2. 3. La topographie et son utilisation
La topographie est l'art de la mesure puis de la représentation sur un plan ou une carte des
formes et détails visibles sur le terrain, qu'ils soient naturels (notamment le relief) ou artifi-
ciels (comme les bâtiments, les routes, etc.). Son objectif est de déterminer la position et l'alti-
tude de n'importe qu'el point situé dans une zone donnée, qu'elle soit de la taille d'un conti-
nent, d'un pays , d'un champ ou d'un corps de rue.
La topographie s'appuie sur la géodésie qui s'occupe de la détermination mathématique de la
forme de la terre (forme et dimensions de la terre, coordonnées géographiques des points,
altitudes, déviations de la verticales...). La topographie s'intéresse aux mêmes quantités, mais
a une plus grande échelle, et elle rentre dans des détails de plus en plus fins pour établir des
plans et des cartes à différentes échelles. La cartographie proprement dite est l'art d'élaborer
de dessiner les cartes, avec souvent un souci artistique et ne doit pas être confondue avec la
topographie.
La topographie se dit aussi de la disposition, ou du relief d'un lieu.
La topographie permet de mener des travaux à l’échelle d’une ville ou d'un pays en utilisant
une représentation planimétrique (planimétrie) et altimétrique (altimétrie) identique sur l'en-
semble de son territoire. Ces travaux peuvent être des constructions d'autoroutes, des ponts,
tunnels, etc.
Les travaux de topographie sont menés par des géomètres, des topographes ou des géo-
mètres-experts. Dans une perspective linguistique, la topographie sert à décrire l'espace d'un
lieu. Elle fait partie de la typologie descriptive qui regroupe plusieurs types de descriptions
selon l'objet d'écrit.
Pourquoi ce cours de topographie ?
C’est pour vous, les futurs ingénieurs, qui serez amenés à résoudre des problèmes
d'aménagement ou de génie civil et qui se résument à :
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Ces éléments nécessitent des différentes mesures sur le terrain suivies de nombreux cal-
culs, schémas et croquis. C'est un domaine vaste qui demande de nombreuses compé-
tences auxquelles l'outil informatique est aujourd'hui indispensable.
b. Topographie : association de topos et de graphein qui, en grec, signifie décrire. C'est
donc la science qui donne les moyens de représentation graphique ou numérique d'une
surface terrestre.
La nuance entre ces deux techniques réside dans le fait qu'en topographie le terrain est repré-
senté in situ alors qu'en topométrie les calculs et reports sont des phases ultérieures au travail
sur le site.
c. Topologie : c'est la science qui analyse les lois générales de la formation du relief par
les déformations lentes des aires continentales appelées mouvements épirogéniques, atténués
ultérieurement par les actions externes : érosion due à la mer, au vent, à la glace, à l'eau et à
la neige.
d. Géodésie : c'est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle regroupe
l'ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétriques et alti-
métriques d'un certain nombre de points géodésiques et repères de nivellement.
e. Cartographie : c'est l'ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et
techniques intervenant à partir d'observations directes ou de l'exploitation d'un document en
vue d'élaborer des cartes, plans et autres moyens d'expression. Ci-après, est donnée une clas-
sification des cartes en fonction de leur échelle et de leur finalité :
Echelles Finalité
1/1 000 000 à 1/500 000 Cartes géographiques
1/250 000 à 1/100 000 Cartes topographiques à petite échelle
1 /50 000, 1/25 000 (base), 1/20 000 Cartes topographiques à moyenne échelle (IGN)
1/10 000 Cartes topographiques à grande échelle
1/5 000 Plans topographiques d'étude, plans d'urbanisme
1/2 000 Plans d'occupation des sols (POS), descriptifs parcellaires
1/1 000, 1/500 Plans parcellaires, cadastraux urbains
1/200 Plans de voirie, d'implantation, de lotissement
1/100 Plans de propriété, plans de masse
1/50 Plans d'architecture, de coffrage, etc.
f. Canevas : c'est l'ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec une
précision absolue homogène.
g. Echelle : l'échelle d'un plan ou d'une carte est le rapport exprimé dans la même unité
entre une longueur mesurée sur la carte et la même longueur mesurée sur le terrain.
L'échelle est toujours indiquée avec 1 au numérateur.
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(𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é).
𝑃 𝐸: 𝐸𝑐ℎ𝑒𝑙𝑙
𝐸 = 𝑃: 𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑝𝑖𝑒𝑟 𝑜𝑢 𝑠𝑢𝑟 𝑝𝑙𝑎𝑛.
𝑇
𝑇: 𝐷𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟é𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑞𝑢𝑒 𝑃.
Exemples :
a) Si on mesure une distance de 3.5cm sur plan et que la distance sur le ter-
rain est 35m, l'échelle sera : 3.5/3500 = l/1000.
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La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre est appelée géoïde (fig. 1.).
Le géoïde, niveau des mers prolongé sous les continents, est donc une surface gauche à la-
quelle on ne saurait appliquer des relations mathématiques de transformation. Il est la surface
de référence pour la détermination des altitudes, autrement dit la surface de niveau zéro. En
réalité, la référence en altitude dépend du choix du repère fondamental et du système d'alti-
tude. Il s'ensuit que la surface de niveau zéro est légèrement différente du géoïde ; l'écart est
constant et représente l'altitude du point fondamental au- dessus du géoïde.
Remarque
Lorsque le topographe (ou le maçon) cale la bulle de son niveau, il matérialise un plan tan-
gent au géoïde qui correspond à la surface d'équilibre des eaux (pente d'écoulement des eaux
nulle). On obtient ainsi partout l'orientation de la verticale physique d'un lieu. Il est intéres-
sant de noter qu'aucune autre référence n'offre de telles facilités.
4. 2. Ellipsoïde de révolution
4. 2. 1. Définitions
La surface la plus proche du géoïde est un ellipsoïde de révolution, c'est-à-dire un volume
engendré par la rotation d'une ellipse autour d'un de ses deux axes. La terre tournant autour de
l'axe des pôles (de demi-longueur b, fig. 1.b.), cette rotation engendre un cercle équatorial de
rayon a.
Les dimensions de l'ellipsoïde sont déterminées en comparant la distance par mesures géodé-
siques et la différence de latitude par mesures astronomiques entre deux points d'un même
méridien.
Un méridien est l'intersection de la surface de l'ellipsoïde avec un plan contenant l'axe des
pôles : c'est donc une ellipse.
Un parallèle est l'intersection de la surface de l'ellipsoïde avec un plan perpendiculaire à l'axe
des pôles : c'est donc un cercle.
Tous les méridiens sont égaux entre eux (à quelques écarts près). Leur rayon de courbure di-
minue des pôles vers l'équateur, donc leur courbure (inverse du rayon) augmente.
Il n'existe pas un ellipsoïde global unique mais plusieurs ellipsoïdes locaux définis pour
chaque pays, chacun adoptant un ellipsoïde le plus proche possible du géoïde local. Ceci ex-
plique que les ellipsoïdes diffèrent d'un pays à l'autre. Pour la géodésie française, on utilise
l'ellipsoïde défini en 1880 par Clarke et dont les caractéristiques, très légèrement modifiées
par l'IGN par rapport à l'ellipsoïde initial, sont les suivants :
Demi-grand axe : a = 6 378 249,20 m
Demi-petit axe : b = 6 356 515,00 m
Aplatissement : 𝑓 = = ,
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C'est l'ellipsoïde de référence actuellement utilisé comme surface de projection pour l'établis-
sement de cartes et plans assez étendus.
Il a été choisi le plus proche possible du géoïde, c'est pourquoi :
• il est tangent au géoïde au Panthéon, à Paris ;
• les écarts entre géoïde et ellipsoïde ne dépassent pas 14 m en France.
Ces caractéristiques sont en cours de modification afin de mettre en place un système interna-
tional, de plus en plus nécessaire. Le développement du GPS et des travaux de géodésie réali-
sés au niveau européen imposent ces modifications.
4. 2. 2. Systèmes de coordonnées
4. 2. 2. 1. Système géocentrique
Un système de référence géocentrique est un repère (O, X, Y, Z) (fig. 2.a.) tel que :
est proche du centre des masses de la terre (au mieux à quelques dizaines de mètres
près pour les systèmes réalisés par géodésie spatiale) ;
l'axe OZ est proche de l'axe de rotation terrestre ;
le plan OXZ est proche du plan du méridien origine.
Dans un système de référence géodésique, un point de la croûte terrestre est considéré
fixe bien qu'il soit soumis à de faibles mouvements, dus aux marées terrestres, d'une
amplitude inférieure à 30 cm et aux mouvements tectoniques, provoquant des déplace-
ments inférieurs à 10 cm par an.
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L'axe de rotation de la terre est l'axe des pôles PP'. Le cercle perpendiculaire à l'axe des pôles
est l'équateur. La demi-ellipse méridienne passant par les pôles et par un point A est la méri-
dienne de A (fig. 2.b.).
Un point sur l'ellipsoïde est repéré par sa longitude et sa latitude (rapportées à la normale
(na) à l'ellipsoïde en A).
Elles sont définies ci-après.
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Longitude(λ) : la longitude d'un lieu A est l'angle dièdre formé par le méridien du lieu
avec le méridien origine. Elle est comprise entre 0° et 180° Est ou Ouest. Le méridien
origine international est celui de Greenwich (observatoire de la banlieue de Londres).
Latitude (φ) : la latitude de A est l'angle j que fait la verticale (na) de A avec le plan
de l'équateur. Elle est comprise entre 0 à 90° Nord ou Sud. Les cercles perpendicu-
laires à la ligne des pôles PP' sont appelés parallèles : ils sont parallèles au plan de
l'équateur.
Hauteur ellipsoïdale (h) : à un point A' situé sur la surface de la terre et sur la même
verticale que A, on associera une troisième coordonnée correspondant à la hauteur au-
dessus de l'ellipsoïde, notée h, mesurée suivant la normale (na).
Remarque
Par la suite, nous parlerons plus volontiers de coordonnées géodésiques puisqu'elles sont
associées à un ellipsoïde donc à un système géodésique donné.
4. 2. 2. 3. Systèmes géodésiques
Un système géodésique est défini par :
• un ellipsoïde, choisi le plus proche possible du géoïde local ;
• un système de représentation plane ;
• un point fondamental (sauf dans le cas d'un système géocentrique où il n'y a pas de point
fondamental) dont les coordonnées sont déterminées par des mesures astronomiques ; en
ce point, la normale à l'ellipsoïde est confondue avec la verticale c'est-à-dire la normale au
géoïde.
La réalisation d'un système géodésique est concrétisée sur le terrain par un réseau de points
connus en coordonnées dans ce système. Cette réalisation étant fonction des techniques de
mesure, de calcul et de leurs évolutions, il peut exister plusieurs réalisations d'un même sys-
tème géodésiques.
5. REPRÉSENTATION PLANE DE L'ELLIPSOÏDE
Tous les systèmes de projection de la surface d'un ellipsoïde sur un plan déforment les lon-
gueurs.
Par suite, la représentation plane de l'ellipsoïde n'est qu'une correspondance ponctuelle entre
points de l'ellipsoïde M (λ, φ) et points du plan m (E, N), E pour coordonnée Est (ou X) et N
pour Nord (ouY) (fig. 2.c.).
Les figures tracées sur l'ellipsoïde seront donc déformées quelle que soit la représentation adoptée.
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- La même définition peut être appliquée pour le degré.
L'angle au centre qui correspond au périmètre d'un cercle est
donc égal à 2π rd,, or cet angle est aussi égal à 360° ou encore à
400 gr de telle sorte que :
2π rd = 360° = 400 gr
Parmi ces trois unités pour la mesure des angles, on utilisera eex-
clusivement le grade dans le domaine de la topographie, et on di dis-
tingue uniquement les sous-- multiples du grade :
- Le décigrade (dgr) = 0,l gr
- Le centigrade (cgr) = 0,0 l gr
- Le milligrade (mgr) = 0,00l gr
- Le décimilligrade (dmgr) = 0,0001 gr.
7. RELATIONS FONDAMENTALES DANS UN TRIANGLE QUEL-
CONQUE
𝑎 𝑏 𝑐
= =
𝑠𝑖𝑛𝐴 𝑠𝑖𝑛𝐵 𝑠𝑖𝑛𝐶
𝑎= 𝑏 + 𝑐 − 2𝑏𝑐. 𝑐𝑜𝑠𝐴
1 1 1 𝑏 +𝑐 −𝑎
𝑠= 𝑏𝑐. 𝑠𝑖𝑛 𝑎 = 𝑏𝑐. 1 − 𝑐𝑜𝑠 𝐴 = 𝑏𝑐. 1 −
2 2 2 2𝑏𝑐
Enfin :
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P
Surface
topographique
Altitude du point P
Surface d’altitude = 0
Géoïde
Marégraphe
Océans
D1 2 l A lB 100
D12 représente la distance entre le point sur lequel est stationné l’appareil et le point sur
lequel est posé la mire.
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Fil stadimètrique
Distance horizontale entre 1 et 2
supérieur
Fil niveleur
Fil stadimètrique
inférieur
1 2
Figure 4. Mesure directe de la distance entre les points 1 et 2 (sur la gauche) et Schéma du réticule
(sur la droite).
Viseur
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Les niveaux sont classés en trois catégories et sont donc utilisés selon le besoin ou encore la
précision recherchée.
- Le niveau de précision, utilisé pour les nivellements de haute précision.
La tolérance est de ± 0,6 à 1mm sur chaque km d’un cheminement.
- Le niveau d’ingénieur, qui est assez précis et dont la tolérance est de ± 3 à 5mm pour
chaque km mesuré.
- Le niveau de chantier est moins précis, sa précision étant de 10 à 12mm par km.
D’une façon générale un niveau comporte les organes suivants reporté sur le tableau ci -
après : (voir aussi le schéma de détaille ci-après)
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d) Utilisation de la mire :
Les mires sont des règles graduées de 0 à 4m par pas d’un cm, lors des observations,
elles sont maintenues verticalement. Les mires sont le plus souvent en bois, elles peuvent être
également en aluminium.
Elles sont à manipuler avec grand soin car elles sont aussi garantes de la précision.
d) Incidence sur les mesures lors d’une mauvaise horizontalité de l’axe optique
Lorsque l’appareil n’est pas parfaitement calé (réglé), les observations réalisées avec
celui-ci peuvent être erronées. L’erreur est d’autant plus importante que le réglage est
défectueux, on l’appelle erreur de la collimation.
LAv
LAv
LAr LAr
eAv
eAr α( )α α( )α
B
B
St A St
A
Figure 08. L’appareil est au
Figure 07. L’appareil n’est pas à
milieudes deux points A et B
équidistance des deux points A et B
Lorsque l’appareil est assez proche d’un point visé, l’erreur de la collimation (e) est assez
faible que lorsque le point visé est loin. Dans ce cas, et d’après la figure 07 nous constatons
que eAr est inférieure que eAv .
En revanche lorsque la station est parfaitement au milieu des points A et B eAr = eAv.
Ainsi la dénivelée entre A et B s’obtient ainsi :
e Ar e Av 0
e) Erreur de verticalité de la mire
Comme il a été déjà spécifié, une mauvaise tenue à la verticale de la mire entraîne des
imperfections sur la lecture. Ces erreurs sont d’autant plus importantes lorsqu’il s’agit de
visées dirigées vers les parties supérieures de la mire.
D’après la figure ci – dessous, l’erreur de lecture peut être obtenue ainsi :
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h 1 cos
AR AH h h cos h 1 cos 1 cos
h
2
L’angle étant très petit, on peut faire l’approximation suivante : 1 cos
2
2
L’erreur e correspond donc à la lecture lh sur la mire multipliée par ( en radians).
2
Mire en position
Mire en position
verticale
inclinée
R
H
α
h
A
St
Figure 09. Incidence sur les lectures lors d’une mauvaise verticalité de la mire.
9. NIVELLEMENT DIRECT PAR CHEMINEMENT (Figure 10)
Le nivellement direct par cheminement est un procédé qui permet de déterminer les altitudes
des différents points d'une région ou d'un projet au moyen de la mesure de la dénivelée entre
deux points successifs par une double lecture (Lecture arrière et lecture avant sur la mire).
L'opérateur se place à équidistance des deux points, et il effectue une première lecture sur la
mire placée au droit du point origine (Lecture du fil niveleur arrière), ensuite une deuxième
lecture du même fil sur la mire placée au droit du point extrémité (lecture avant). La dénivelée
entre ces deux points s'obtient par la différence entre ces deux lectures.
Lecture
Lecture avant
arrière
Dn1-2
1 S
Figure 10. Mesure de la dénivelée et de la distanceentre les deux points par nivellement
direct.
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Dans ce cas Dn1-2 représente la dénivelée entre le point 1 et le point 2 c'est à dire l'altitude du
point 2 diminuée de celle du point 1. Cette dénivelée est obtenue par la différence entre la
valeur du fil niveleur en lecture arrière diminuée de celle du fil niveleur en lecture avant.
Dn1-2 = H2 – H1
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vérifications en matière d'écart de fermeture, on doit parcourir ces cheminements en aller et
retour afin de les assimiler à des cheminements fermés.
eX
H ext = Altitude exacte du point arrivée ou point extrémité.
obs
H ext = Altitude observée ou mesurée du point extrémité.
fh H ext
obs
H ext
eX
Dans ce cas, et après avoir vérifié que la valeur absolue de cet écart est inférieure à la
tolérance (fht), on procède à la compensation ou à l'ajustement des dénivelées depuis la
référence (point de départ), jusqu'à l'extrémité. Les deux points extrémités ne seront pas
ajustés compte tenu qu'ils servent justement de référence.
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Cet ajustement a pour objectif d'annuler l'écart de fermeture, et les altitudes définitives des
points intermédiaires seront calculées en tenant compte des ajustements sur les dénivelées
entre deux oints successifs.
L'ajustement ou la compensation revenant à chaque tronçon est obtenue en fonction de l'écart
de fermeture total, de la longueur propre du tronçon considéré, ainsi que de la somme de
toutes les longueurs qui constituent le cheminement.
fh Di
CDi
Di
Cet ajustement peut être également déterminé en fonction des distances respectives des diffé-
rents tronçons, ainsi que de la distance totale du cheminement.
La valeur d'une dénivelée ajustée d'un tronçon (i) sera obtenue en fonction de la dénivelée
observée et de l'ajustement revenant à ce tronçon.
H 2 H 1 CDn1aj 2
Remarque : Pour le calcul d'un cheminement fermé ou d'un chemin en aller-retour, on utilise
la même démarche sauf qu'au niveau du calcul de l'écart de fermeture, celui-ci est obtenu en
fonction de la somme des dénivelées observées uniquement.
9-3) NIVELLEMENT DIRECT PAR RAYONNEMENT (figure13)
Il est également possible de déterminer l’altitude d’un certain nombre de points
délimitant une surface, c'est à dire un polygone. Dans ce cas une seule mise en station de
l’appareil est suffisante, à condition toutefois que l’ensemble des points délimitant le
polygone soit accessible à partir de visées horizontales. Les dénivelées ainsi que les distances
entre les différents points et celui de la station sont déduites au fur et à mesure. Les altitudes
seront obtenues à partir d’un repère connu.
R
4
3 2
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Connaissant l’altitude du point repère R, on déduira l’altitude du plan de visée qui représente
la somme de l’altitude de R et celle du fil niveleur.
H PV H R LhR
L’altitude de chaque point est ainsi obtenue en retranchant de l’altitude du plan de visée la
lecture du fil niveleur correspondant au point considéré.
H i H PV Lhi
0
Axe secondaire
0 Cercle horizontal
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- Le cercle vertical, ou éclimètre, est centré est centré sur l’axe secondaire, il permet la
mesure d’angles verticaux.
1- poignée.
2- Viseur optique avec pointe de centrage.
3- Vis de blocage de la lunette.
4- oculaire de la lunette.
5- Vis de fin basculement de la lunette.
6- Vis de blocage du pivotement.
7- Embase amovible.
8- Plomb optique.
9- Bouton du micromètre optique.
10- bague de mise au point.
11- microscope de lecture.
12- Bouton commutateur de lecture de cercles.
13- Nivelle torique.
14- Vis de fin basculement de l’alidade.
15- nivelle sphérique.
Il existe deux façons pour mesurer un angle vertical (Z) selon que le cercle vertical
de l’appareil se trouve à gauche ou à droite de l’opérateur.
L’angle vertical est mesuré en position cercle de gauche (CG), si le cercle vertical de
l’appareil est à gauche de l’opérateur. Dans ce cas le cercle vertical est gradué de 0 à 200 gr,
0gr lorsque la lunette est pointée vers le zénith (ciel), 100gr lorsque la lunette est à
l’horizontale, et 200gr lorsqu’on vise le point sur lequel l’appareil est en station.
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En faisant un double retournement, et en pivotant l’alidade de 200gr autour de l’axe principal,
on se positionne alors en cercle de droite (CD), dans ce cas le cercle est gradué dans un sens
décroissant de 400gr à 200gr selon que la lunette est dirigée vers le zénith ou vers le sol.
Dans ce cas la valeur de l’angle vertical (Z) correspond à la valeur du cercle de gauche (CG),
pour plus de précision Z peut être déduit de la façon suivante :
CG 400 CD
Z
2
Lors d'une mesure de la dénivelée entre deux points, la mise en station de l'appareil est effec-
tuée au-dessus du point origine alors que la mire est placée sur le deuxième point c'est à dire
le point extrémité. (Figure15)
Soit : Z = Angle zénithal entre la verticale est la ligne de visée.
i = Angle vertical entre la ligne de visée et le plan horizontal.
D1-2 = Distance à l'horizontale ou distance projetée entre le point 1 et 2.
Dn1-2= Dénivelée entre le point 1 et 2 = altitude du point 2 – l’altitude du point 1.
ht = Hauteur des tourillons ou hauteur de l'appareil par rapport au sol.
lh = valeur de la lecture du fil niveleur par rapport à la mire.
1A = Valeur de la lecture du fil supérieur par rapport à la mire.
1B = Valeur de la lecture du fil inférieur par rapport à la mire.
D1-2
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