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Cours de Topographie

AVANT-PROPOS

L’auteur de ce document est enseignant de topographie. Ce document est


l’aboutissement logique d’un travail quotidien qui est de rassembler des informations
provenant de diverses sources (livres, revues, dossiers via internet…), de recouper
ces informations et de les mettre à la disposition des étudiants.

Ce document est donc conçu d’abord comme un manuel de cours qui propose aux
étudiants Techniciens supérieurs en Génie Civil les notions de la topographie
discipline très importante dans leur formation.

Pour chaque chapitre développé, il propose des questions de cours puis des exercices
d’applications. A la fin du document, il vous ait proposé des sujets « type BTS »

J’espère que la publication de ce manuel rendra service aux étudiants qui ont du mal
à trouver des cours et exercices de topographie pour leur apprentissage.

Votre avis sur ce travail et sur la manière de l’améliorer et de le compléter


m’intéresse, n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse suivante : aattadonald@yahoo.fr

Merci de signaler toute erreur ou faute que vous pourriez relever dans ce document.

Merci !!!

Elaboré par M. ATTA Atta Donald Ingénieur Géomètre-Topographe Page 1


Cours de Topographie

Chapitre I : GENERALITES SUR LES SCIENCES GEOGRAPHIQUES

I. Définitions et Objets

1. Géodésie

C’est la science qui étudie la forme et les dimensions de la terre. Par extension, elle
regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions
planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points géodésiques et repères
de nivellement.

2. Topométrie

Du grec « topos » signifiant le lieu et « métron » signifiant l’opération de mesurer.


C’est donc l’ensemble des techniques permettant d’obtenir les éléments métriques
indispensables à la réalisation d'un plan.

3. Topographie

Association de « topos » et de « graphein » qui, en grec, signifie décrire. C’est donc


la science qui donne les moyens de représentation graphique ou numérique d’une
surface terrestre.

4. Cartographie

C’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et techniques


intervenant à partir d’observations directes ou de l’exploitation d’un document en vue
d’élaborer des cartes, plans et autres moyens d’expression.

5. Photogrammétrie

La photogrammétrie est l’ensemble des techniques et méthodes permettant de


restituer la géométrie d’un objet à partir d’un couple de clichés, pris dans des
positions différentes, de cet objet.

6. Planimétrie

La planimétrie est la mesure d’angle de distances et d’éléments nécessaires à la


représentation sur un plan horizontal des phénomènes et détails du terrain.

7. Altimétrie

C’est l’ensemble des techniques qui permettent de mesurer les altitudes d’un lieu en
vue de la représentation de son altitude.

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Objet de la topographie

La topographie a pour objet :

 La détermination de la position planimétrique et altimétrique de tout lieu ou


point de la surface terrestre en vue de sa représentation sur un plan ou une
carte ;
 L’implantation (matérialisation au sol) de tout point ou lieu se trouvant sur un
plan ou une carte.

II. Formes et dimensions de la Terre

1. Historique

La civilisation occidentale fait remonter à l’antiquité la notion de terre sphérique. La


seule inconnue étant la longueur du rayon terrestre. La détermination de cette
grandeur se posait alors comme l’activité essentielle des savants géodésiens.
« La méthode des arcs » élaboré par Eratosthène (276 –194 av JC) lui permit de
calculer le rayon de la terre R= 6270 Km.

Copernic et Newton font un certain nombre de découvertes qui révolutionne la


géodésie en évoquant l’hypothèse d’un aplatissement aux pôles de la Terre. Ce qui
lui confère une forme ellipsoïdale.

Dans le même temps les observations et la théorie montrent que l’ellipsoïde ne rend
pas parfaitement compte de la forme. Les mesures de la pesanteur et les déviations
de la verticale font apparaître une surface équipotentielle appelée Géoïde que l’on
choisit conventionnellement pour figure de la Terre.

La géodésie se divise dès lors en deux (2) parties :

 Une géodésie qui consiste à définir un modèle mathématique de la Terre


 Une géodésie dynamique qui permet de définir un modèle physique de la
Terre

Pendant longtemps la première va rester principale car c’est elle qui résout le
problème concret de la localisation. Cependant ce sera la seconde qui assurera la
meilleure détermination de la forme de la Terre.

2. Les différents modèles de la Terre

a. Modèle mathématique : l’ellipsoïde de révolution

En apparence la Terre a la forme d’une sphère. En fait, elle est légèrement déformée
par la force centrifuge induite par sa rotation autour de l’axe des pôles : la Terre
n’est pas un corps rigide. Cette déformation est relativement faible : « tassement »

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de 11 km au niveau des pôles par rapport à un rayon moyen de 6 367 km et «


renflement » de 11 km au niveau de l’équateur. Elle a donc l’aspect d’un ellipsoïde de
révolution. C’est-à-dire un volume engendré par la rotation d’une ellipse autour d’un
de ses deux axes.

Modèle mathématique défini pour faciliter les calculs et pour qu’il soit le plus près
possible du géoïde. Voici les caractéristiques de l’ellipsoïde de Clarke 1880.

 Demi-grand axe : a = 6378249.20 m

 Demi-petit axe : b = 6 356 515,00 m

 Aplatissement : f= (a-b) /a = 1/293.4660213

 Excentricité e : e= (a²-b²)/a² = 0 .006803487646

b. Modèle physique : Le Géoïde

Le géoïde, niveau des mers prolongé sous les continents, est une surface à
laquelle on ne saurait appliquer des relations mathématiques de transformation. Il
est la surface de référence pour la détermination des altitudes, autrement dit la
surface de niveau zéro. On retiendra donc la réalité physique indéniable de cette
surface tout en gardant à l’esprit les difficultés que nécessite sa détermination.

3. Les composantes des coordonnées géographiques

Méridiens et parallèles

Supposons que la terre est un ellipsoïde tournant autour de l’axe des pôles.

Soit :

♦ O le centre de l’ellipsoïde

♦PP’ l’axe des pôles

♦A, un point situé à la surface de l’ellipsoïde.

Le plan passant par le point A contenant la droite (PP’) (axe des pôles) est appelé
Plan Méridien du lieu. L’intersection de ce plan avec l’ellipsoïde est une ellipse
appelée Méridien du lieu.

Le plan perpendiculaire à l’axe des pôles passant par le point A coupe l’ellipsoïde
suivant un cercle appelé Parallèle du lieu.

Le cercle défini par l’intersection de l’ellipsoïde et d’un plan perpendiculaire à des


pôles passant par le centre O du même ellipsoïde définit l’Équateur.

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Les coordonnées géographiques d'un point de la surface terrestre sont sa longitude


et sa latitude, qui permettent de le définir exactement.

La longitude (Lambda)

La longitude λ d'un point est l'angle formé par le plan méridien contenant ce point
avec un plan méridien pris comme origine.
La longitude se compte de 0 à 180 degrés (ou de 0 à 200 grades) à l’est et à l’ouest
du méridien origine.

Latitude (phi)

La latitude φ d’un point est l’angle formé par la normale à l’ellipsoïde passant par ce
point et le plan de l’équateur.

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III. L’orientation d’une droite

On distingue en effet trois Nord, il est important de connaître les différences entre
ces trois Nord pour s'orienter correctement.

1. Le Nord géographique

Le nord géographique est la direction du méridien du point vers le pôle Nord.


Il correspond à la direction des méridiens. Le bord de la carte indique donc le nord
géographique

2. Le Nord magnétique

Il est différent du Nord géographique ; cela peut paraître étonnant mais il se trouve
à environ 1250 Km du pôle Nord géographique et il se déplace d'environ 10Km par
an car il est dû à des phénomènes électromagnétiques très complexes qui sont
variables. Le nord magnétique est donné par une boussole.
L’angle entre le nord géographique et le nord magnétique est la déclinaison
magnétique d : elle varie dans le temps et dans l’espace.

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3. Nord de la représentation plane

Le « Nord » du quadrillage du système de projection est la direction des ordonnées Y


positifs en ce point ; il est encore appelé Nord Lambert ou Nord de la représentation
plane.

On appelle convergence des méridiens, l'angle que fait le méridien avec l'axe des Y
du quadrillage.

4. Azimut géographique

On appelle azimut géographique de la direction AB l'angle que fait cette direction


avec la direction du nord géographique ; il est compté de 0 à 400 gr ou de 0 à 360°
dans le sens des aiguilles d'une montre ;

5. Azimut magnétique

On appelle azimut magnétique de la direction AB l'angle que fait cette direction avec
la direction du nord magnétique ;

6. Gisement

On appelle gisement de la direction AB l'angle que fait cette direction avec l'axe des
Y du quadrillage, cet angle est compté de 0 à 400 gr dans le sens des aiguilles d'une
montre.

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Le gisement et l'azimut diffèrent évidemment de la convergence des méridiens.

Attention
Suivant que l'on se trouve à l'ouest ou à l'est du méridien d’origine, on soustrait ou
on ajoute la convergence des méridiens au gisement pour obtenir l'azimut.

Le gisement d'une direction AB est l'angle horizontal mesuré positivement dans


le sens horaire entre l’axe des ordonnées du système de projection utilisé et cette
direction AB. On le note GAB (ou aussi VAB).
Mathématiquement, c’est l’angle positif en sens horaire entre l’axe des ordonnées du
repère et le vecteur (AB). G est compris entre 0 et 400 gons.

= tan [( − )÷( − )]

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Si G BA est l’angle entre le Nord et la direction BA.

La relation qui lie GAB et G BA est : GBA = GAB +200 gr

200+=
Dans la pratique du calcul de gisementABon parle de quadrant

Quadrant 1 : B est à l'est et au nord de A (∆X > 0 et ∆Y > 0).



GAB= g

Quadrant 2 : B est à l'est et au sud de A (∆X > 0 et ∆Y < 0).



GAB = 200 + g (avec g < 0)
 Quadrant 3 : B est à l'ouest et au sud de A (∆X< 0 et ∆Y < 0).
GAB = 200 + g (avec g > 0)

Quadrant 4 : B à l'ouest et au nord de A (∆X< 0 et ∆Y > 0).



GAB = 400 + g (avec g < 0)

IV. Le GPS

Le GPS est au départ un système militaire de navigation réalisé et contrôlé par les
États-Unis depuis 1970. Son appellation initial est NAVSTAR (Navigation System by
Timing and Ranging). Il est géré par le Département des Transports qui en tolère
actuellement l’utilisation civile. Voici quelques caractéristiques :

 24 satellites de 900 Kg tournent à 13000 km/h sur 6 orbites différentes


placées à 26500 km.

 3 satellites de rechanges.

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 Toujours 4 satellites sont visibles en tous points sur la terre.

 Précision de positionnement:

o 100 m pour le civil.

o 10 m pour les militaires.

o 3 mm pour les scientifiques !!!

Le but du GPS est de fournir à un utilisateur terrestre, voiture, avion, bateau, sa


position, sa vitesse et sa synchronisation instantanée dans un système de référence
mondial en tout lieu et à tout instant. Pour réaliser cela La terre est donc entourée
d'un maillage de satellites qui transmettent leurs coordonnées précises et l'heure de
l'émission du message. Le récepteur GPS reçoit le message et mesure la différence
de temps entre l'émission et la réception ce qui lui permet de déterminer la distance
le séparant du satellite. Dès que le récepteur reçoit les signaux de 3 satellites, il est
en mesure de calculer sa propre position sur le globe terrestre. Avec 4 satellites vous
pourrez connaître en plus l'altitude du lieu.

Il existe plusieurs méthodes pour déterminer sa position par GPS. Ces méthodes sont
subdivisées en deux catégories :

 La navigation autonome qui utilise un récepteur GPS et dont l’utilisation est


faite pour se repérer dans un endroit donné. On a communément les GPS
portatifs dont la précision est d’environ 3mètres.

 Les mesures différentielles qui utilisent deux récepteurs GPS. On les


emploie pour la navigation aérienne et maritime, pour les applications
topographiques…. La précision varie de 500mm à 5mm.

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V. Les unités couramment utilisées en Topographie

1. Les unités de longueurs

Le mètre est l’unité de mesure de longueur. Ses sous-multiples sont :

Le décimètre (dm), le centimètre (cm), le millimètre (mm) et le micron ()

Ses multiples : Le décamètre (dam), l’hectomètre (hm) et le kilomètre (km)

1m = 10 dm = 100 cm = 1000 mm = 1000 000 

1 m = 0.1 dam = 0.01 hm = 0.001 km

2. les unités de surfaces, aires ou superficies

L’unité de mesure des surfaces est le mètre carré (m2) ou centiare (Ca). On utilise
comme unités agraire l’hectare.

Multiples couramment utilisés

 Le décamètre carré : are (a) = 100 m2

 L’hectomètre carré : hectare (ha) = 10 000 m2 = 100 ares

 le kilomètre carré = 100 ha

3. les unités angulaires

a. La division naturelle (le radian)

Le radian est l’angle au centre interceptant sur le cercle un arc égal au rayon de ce
cercle. C’est l’unité mathématique des angles. Un cercle entier fait 2 radians.

b. Le degré

Le degré (°) est la 360è partie du cercle. Un cercle entier vaut donc 360°.

Ses sous-multiples (système sexagésimal):

 La minute d’angle () vaut 1/60 de degré : c’est la minute sexagésimale.

 La seconde d’angle () vaut 1/60 de minute ; c’est la seconde sexagésimale.

Les degrés sont surtout utilisés en navigation et en astronomie.

1° = 60’ = 3600 ’’

NB : la plupart des calculatrices utilisées en mode degré traitent les degrés décimaux
lorsqu’il s’agit des valeurs naturelles.

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c. Le grade

Le grade (gr) ou gon (g) est la 400è partie du cercle. La circonférence du cercle fait
donc 400 grades. Ses sous-multiples (système centésimal):

 Le décigrade (dgr) = 0.1 gr

 Le centigrade (cgr) = 0.01 gr ; encore appelé minute centésimale (`)

 Le milligrade (mgr) = 0.001 gr

 Le décimilligrade (dmgr)= 0.0001gr encore appelé seconde centésimale (``)

d. Correspondance entre les différentes unités

400 gr 360° 6.28 rad 2 rad Circonférence

200 gr 180° 3.14 rad  rad Angle plat

100 gr 90° 1.57 rad /2 Angle droit


rad

63.66 gr 57,°30 1 rad - -

1.111 gr 1° - - -

1 gr 0.9° 0.0157 - -
rad

e. Les conversions angulaires

Conversion d’angles exprimés en grades en angles exprimés en degré

Soit par exemple à convertir  = 97,1825 grades en degré

9
 On convertit directement en degré décimaux en multipliant par 10

97.1825 *0.9 =87°,46425

 La fraction de degré est ensuite multipliée par 60 pour obtenir des minutes

0°,46425 * 60 = 27’,855

 La fraction de minute est alors multipliée par 60 pour obtenir des secondes.

0.855 * 60 = 51’’,3

 = 87°27’51’’,3

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Conversion d’angles exprimés en degré sexagésimal en angles exprimés en


grade

Exemple :  = 87°27’51’’,3

 On convertit les secondes et les minutes en degré en divisant respectivement


par 3600 et 60.

51.3 27
3600 = 0°.01425 et 60 = 0.45   = 87 + 0.01425 + 0.45

 = 87,46425

 on convertit ensuite en grade les degrés décimaux obtenus en multipliant par


10
9

10
 = 87,46425 * 9 = 97G, 1825

Conversion d’angles exprimés en degré sexagésimal en angles exprimés en


radian et vice versa

 Pour passer des degrés décimaux en radian il suffit de multiplier l’angle par

180

 Par contre si on veut passer des radians aux degrés décimaux il suffit de
180
multiplier par 

Conversion d’angles exprimés en grades en angles exprimés en radian et


vice versa


 Pour passer des grades en radian il suffit de multiplier l’angle par 200

 Par contre si on veut passer des radians aux grades, il suffit de multiplier par
200

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Questions de cours

1) Définir la géodésie et donnez tout en expliquant ses objectifs.


2) Quelle est la forme de la Terre ?
3) Qu’appelle t-on géoïde ?
4) Donnez les différents modèles de la Terre et leurs applications.
5) Quelle est la différence entre la topographie et la topométrie ?
6) Quel est le nom et la nationalité du savant qui affirma pour la première fois la
sphéricité de la Terre.
7) Quelle est la surface mathématique modèle la plus proche de la forme de la
terre ?
8) Quelle est la surface de référence en altimétrie ?
9) Enumérez brièvement l’importance de la topographie dans le Génie civil
10) Définir les composantes des coordonnées géographiques (schéma à l’appui)
11) Quel est la différence entre Altitude et hauteur ?
12) Qu’est ce que le nord des Y+ ?
13) Citez les différents types de Nord et les angles que font entre eux chacun
d’eux.
14) Donnez la définition du Gisement d’une direction.
15) Qu’est ce que le GPS ? à quoi sert-il ?

Exercices d’application
Exercice 1

Un ellipsoïde de révolution a pour demi grand axe a = 6378249.2m et pour


aplatissement f= 1 / 299.5

Déterminer son demi petit axe b.

Exercice 2

Convertir en degrés sexagésimaux (° ’ ’’) les angles suivants :

 318.0958 gr
 155.8992 gr
 35 / rad
 292.7326°
 252.9305 gr
 33 / rad
 125.2563975°

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Exercice 3

Convertir en grades les angles suivants :

 302°21’17 ’’
 249°08’22 ’’
 17 / rad
 35 / rad
 175.0018°

Exercice 4

Exprimer en unités agraires les surfaces suivantes :

 S1 = 2432.09 m²
 S2 = 17509.750 m²
 S3 = 425 m²
 S4 = 925074.39 m²

Exercice 5

On donne les coordonnées des points suivants :

Points X (m) Y(m)


A 514816.600 633720.195
B 511566.742 632089.371
C 512731.263 635907.658
D 517466.988 632875.842

1. Calculer les gisements GAB, GBC, GCD, GAC, GDA, GBD ;


2. Calculer les gisements GBA, GCB, GDC, GCA, GAD, GDB ;

Exercice 6

On donne les coordonnées des bornes d’une délimitation :

Points X(m) Y(m)


B1 6213.834 2454.387
B2 6209.210 2470.718
B3 6213.539 2472.194
B4 6211.473 2481.540
B5 6238.921 2488.525
B6 6250.924 2470.816
B7 6248.162 2463.122

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1. Calculer les gisements des côtés suivants : B1B2 ; B2B3 ; B3B4 ; B4B5 ;
B5B6 ; B6B7 ; B7B1.
2. En déduire les gisements des côtés suivants : B2B1 ; B3B2 ; B4B3 ; B5B4 ;
B6B5 ; B7B6 ; B1B7.
3. Calculer le périmètre de cette parcelle.

Exercice de réflexion
Un terrain ABCDE est défini par deux de ses côtés, BC=65 .00m et BA=79.00m et
deux diagonales BE=84.00m et BD=77.00m

B (100.00m ; 100.00m) et β1=43.598 gr ; β2=33.155 gr et β3=25.665 gr on donne


GBC= 2.5436 gr

Calculer les coordonnées rectangulaires des points C, D, E et A

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Chapitre II : EXPLOITATION DE DOCUMENTS TOPOGRAPHIQUES

I. Différents types de Documents

1. Définition

a. La carte topographique

Une carte est une représentation conventionnelle généralement plane en position


relatives des phénomènes concrets ou abstraits localisables dans l’espace. Elle est
donc une représentation codifiée des objets planimétriques, du relief et
éventuellement de certains phénomènes.

b. Le plan

Le plan est la représentation à une très grande échelle d’une très petite partie de la
surface terrestre. C’est une représentation plane réduite, graphique ou numérique
des détails concrets fixes et durables ainsi que les formes du terrain.

c. Carte topographique et carte thématique

On oppose couramment la carte topographique à la carte thématique.

La carte topographique ne vise que la représentation de détails concrets fixes et


durables existant à la surface du sol à un moment donné et à la définition aussi
géométrique que possible des formes du terrain.

La carte thématique représente sur un fond topographique des phénomènes


localisables de toute nature : qualitatifs ou quantitatifs. On dispose des cartes
géologiques, cartes pédologiques, cartes géomorphologiques, cartes de
végétations….

d. Carte de base et carte dérivée

On appelle carte de base toute carte issue d’un levé topographique ou


photogrammétrique destinée à couvrir tout un territoire avec les mêmes
caractéristiques techniques. Exemple : la carte de base de la Côte d’Ivoire est à
l’échelle 1 /50000

Sans être amené à recommencer les opérations de terrain, on peut confectionner à


partir de la carte de base toute une gamme de cartes dérivées à des échelles plus
petites. Cette opération s’appelle la généralisation.

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2. Les différents champs d’une carte topographique

Une carte topographique montre deux champs majeurs :

 Le champ de la carte

 Le champ de la légende

a. Le champ de la carte

Les éléments se trouvant à la surface de la terre sont divers et nombreux. En


fonction de l’échelle de la carte, certains objets sont dessinés à leur dimension
réduite, d’autres amplifiés ou remplacés par des signes conventionnels. Les éléments
représentés sur la carte peuvent être classés en quatre catégories.

la planimétrie, qui correspond à la représentation des détails, en général


construits par l’homme : voies de communication, bâtiments, limites et
natures des cultures et de la végétation, limites administratives, détails divers;

l’hydrographie, qui est relative aux eaux;

l’orographie, qui se rapporte au figuré du terrain, représenté en courbes de


niveau;

la toponymie, qui concerne les noms.

On adopte en générale les conventions suivantes :

o Le bleu est pour l’hydrographie

o Le noir est attribué à tout ce qui résulte de l’activité humaine, ainsi


qu’à la toponymie (nom des lieux)

o Le vert à la végétation

o Le bistre (teinte voisine du marron) pour l’orographie (courbes de


niveau).

b. Le champ de la légende

En dehors de la direction du nord géographique, des systèmes de coordonnées et de


la variation de la déclinaison magnétique, le champ de la légende comprend trois (3)
éléments fondamentaux :

 La légende

 L’échelle

 Le titre de la carte

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 La légende

La légende imprimée sur toute carte donne le sens ou la signification des principaux
éléments du champ de la carte partant des figures, des couleurs aux signes
conventionnels.

La légende est placé en dessous à gauche ou à droite du champ de la carte.

 L’échelle

C'est la réduction effectuée pour passer des distances mesurées sur le terrain aux
longueurs qui les représentent sur la carte; cette réduction est une valeur fixe que
l'on appelle échelle.

L’échelle peut être numérique ou graphique

o L’échelle numérique

L’échelle s’exprime par une fraction 1/N.

Exemple

L’échelle du 1:10 000 signifie qu’il faut multiplier par 10 000 la longueur mesurée sur
la carte pour obtenir la longueur réelle.

Echelle du plan 1 mm sur la carte représente sur le


terrain
1/1 000 000 1 km
1/25 000 25 m
1/20 000 20 m
1/10 000 10 m
1/5 000 5m
1/ 500 0,5 m

o L’échelle graphique

La carte ou le plan est accompagné d’une représentation graphique de l’échelle qui


permet d’éviter les calculs.

L’échelle graphique est une ligne divisée en parties égales, représentant chacune
l’unité choisie.

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L’emploi de cette échelle est très simple. On mesure sur la carte la distance cherchée
au moyen d’un compas, d’une bande de papier ou d’un double-décimètre. On reporte
ensuite cette distance le long de l’échelle graphique pour obtenir la valeur réelle de la
distance.

 Le Titre

Le titre désigne le nom de la carte.

II. Les systèmes de projection

1. Définition

L’objectif des projections cartographiques est d’obtenir une représentation plane du


modèle ellipsoïdal de la surface de la Terre. L’intérêt majeur réside alors dans les
valeurs métriques, beaucoup plus facilement exploitables, en particulier pour les
mesures de distance.

On cherche à représenter un point connu en latitude et longitude par un point défini


sur un plan, dans un système de coordonnées (X, Y), plus facile pour l’utilisateur. On
établit donc des fonctions mathématiques telles que (X, Y) = F (φ, λ), et évidemmen t
des systèmes de représentation qui réduisent au minimum les déformations de
longueurs, d’angles ou de surfaces.

Mais une projection ne peut jamais se faire sans qu’il y ait de déformations. Pour s’en
convaincre, il suffit d’essayer d’aplatir la peau d’une orange. Néanmoins, par calcul, il
est possible de définir le type et les paramètres d’une projection dans le but de
minimiser certaines déformations. On choisit alors :

 soit de conserver les surfaces (projections équivalentes)

 soit de conserver localement les angles (projections conformes)

 Soit d’opter pour une représentation ne conservant ni les angles ni les


surfaces (projections dites aphylactiques).

2. La projection UTM

Ce système, dont le principe est dû au mathématicien Gauss, s'est généralisé après


la Deuxième Guerre mondiale.

Cette projection est obtenue par projection de la sphère ou de l'ellipsoïde sur un


cylindre tangent à celle-ci le long du méridien origine, que l'on développe ensuite. Ce
système compte 60 fuseaux de 6° de différence de longitude, numérotés à partir du
méridien antipode du méridien international. Le méridien de Greenwich est donc
entre les fuseaux 30 et 31.

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Cours de Topographie

Les fuseaux qui intéressent la Côte d’Ivoire sont les fuseaux 29 et 30 ayant
respectivement pour origine les méridiens 9° Ouest et 3° Ouest du méridien
international.

Le système de représentation calculé pour l’un des fuseaux est valable pour tous les
autres ; le système est donc bien universel.

III. L’exploitation planimétrique d’une carte topographique

1. Mesures de distances sur une carte

Avant de partir en randonnée ou pour une journée de marche, il est intéressant de


connaître la distance à parcourir et de définir des étapes adaptées à la vitesse du
marcheur.

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Cours de Topographie

Une carte permet de connaître la distance réelle à partir d'une mesure sur la carte et
de la connaissance de son échelle.

a. Distance rectiligne

Les distances rectilignes se mesurent sur la carte avec un double-décimètre


ordinaire; en multipliant la lecture faite entre deux points par le chiffre qui exprime
l'échelle de la carte, on obtient la distance horizontale entre ces points :

Exemple : Sur une carte à l’échelle du 1 : 25 000, deux points éloignés de 7,00
cm sont distants sur le terrain de :

7,00 cm x 25 000 = 175 000 cm soit 1 750 m

Si l’on ne dispose pas de double décimètre, on marque sur une bande de papier, un
crayon, une ficelle, etc., les extrémités de la longueur mesurée sur la carte et on se
reporte à l'échelle graphique qui se trouve dans la légende de la carte.

b. Distances non rectilignes

Pour les distances non rectilignes, sur une route ou sur un sentier sinueux, on peut
utiliser un curvimètre. Sans instrument, on peut se servir d'une ficelle, d'une bande
de papier ou d'un brin d'herbe que l’on adapte (en les pliant) à la ligne brisée dont
on souhaite mesurer la longueur.

Attention
Les distances mesurées sur une carte sont approximativement (à
quelques centimètres près) des distances horizontales projetées au
niveau de la mer.

2. Mesure de surfaces

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Cours de Topographie

La mesure de surface sur une carte se fait à l’aide d’un planimètre. (Voir Annexe 4)

3. Mesure des coordonnées d’un point

Le procédé le plus précis pour désigner un détail de la carte consiste à le définir par
ses coordonnées rectangulaires ou ses coordonnées géographiques.

a. Interpolation de coordonnées géographiques

La longitude est représentée par λ, la latitude par φ

A l’aide des amorces figurant en marges des cartes, il est possible de reconstituer le
quadrillage géographique (Degrés/Greenwich ou Grades/Paris).

Les coordonnées géographiques d’un point seront donc interpolées localement entre
des parallèles et des méridiens en faisant, ce que l’on appelle couramment, « une
règle de trois ».

Les coordonnées du point A seront donc (voir annexe 1):

Longitude = 0.10 gr – (0.10 gr x d1/d2)

Latitude = 54.30 gr – (0.10 gr x l1/l2)

b. Interpolation de coordonnées rectangulaires

Pour interpoler des coordonnées rectangulaires, il est nécessaire que la carte


comporte un quadrillage kilométrique ou tout au moins les amorces permettant de le
tracer.
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Si l’échelle est de 1 : 25 000, alors 1 mm sur la carte représente 25 m sur le terrain.

Les coordonnées de A sont :

E = 873 000 + (25 000 x 0.010) = 873 250 m

N = 2 265 000 + (25 000 x 0.018) = 2 265 450 m

IV. Exploitation altimétrique d’une carte

1. La représentation du relief

La carte topographique doit indiquer en plus des détails naturels et artificiels le relief
du terrain. Cette représentation peut être qualitative ou quantitative. La
représentation quantitative se fait à l’aide d’hachures et de couleurs. Mais cette
représentation ne nous permet pas de faire des estimations avec précision ; elle a
été délaissée au profit de la représentation quantitative qui se fait à l’aide de points
côtés et de courbes de niveau.

a. Les courbes de niveaux

On appelle courbe de niveau le lieu des points de la surface topographiques ayant


même altitude, c’est-à-dire l’intersection de la surface topographique avec un plan
horizontal.

Considérons une série de plans horizontaux (H2, H2 et H3) parallèles, équidistants


qui coupent idéalement une surface topographiques (une butte par exemple). Les
intersections de la colline avec ces plans sont reportés sur le plan P. Ces projections
se nomment, courbes de niveau.

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Principe d’établissement des courbes de niveaux

La topographie de la surface terrestre est restituée par l'intermédiaire de courbes de


niveau. Une courbe de niveau correspond à l'intersection de la surface topographique
avec un plan horizontal d'altitude donné. Elle joint donc un ensemble de points de
même altitude. La différence d'altitude entre les plans horizontaux est appelé
équidistance des courbes de niveau.

Equidistance et écartement

C’est la distance qui sépare deux plans horizontaux successifs : sur la carte elle
correspond à la différence d’altitude entre deux courbes de niveau consécutives. Il ne
faut pas confondre l’équidistance avec l’écartement des courbes en projection sur la
carte (d).

- l’équidistance est constante

- l’écartement est variable, il dépend du relief ;

L’équidistance est indiquée dans la légende, en bas de la carte. Dans les zones plates
à faible relief elle est de 5 à 10m ; pour les zones montagneuses, elle peut atteindre
20m, sinon une densité trop grande des courbes de niveau rendrait la carte illisible.

Si l’équidistance n’est pas indiquée, elle peut se calculer en comptant sur une pente
toujours montante ou descendante, le nombre d’intervalles séparant deux courbes
d’altitude connue est égale à la différence d’altitude entre ces deux courbes divisée
par le nombre d’intervalles donnera l’équidistance.

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Propriétés des courbes de niveaux

On distingue différentes sortes de courbes de niveaux :

 Courbes maîtresses : Elles sont dessinées en traits plus accentués qui


indiquent toutes les courbes de rang 5 c'est-à-dire tous les 50 ou 100m, le
plus souvent l’altitude est indiquée sur les courbes maîtresses ; noter que
entre deux courbes maitresses il y a toujours 4 courbes normales.

 Courbes normales : Elles sont dessinées en traits fins, elles s’intercalent entre
les courbes maîtresses.

 Courbes intercalaires : Elles sont dessinées en général en tirette. Lorsque la


surface topographique est plate, les courbes de niveau sont espacées, pour
amener plus de précision on est conduit à ajouter une courbe dite intercalaire
dont l’altitude diffère d’une demi-équidistance de celle des deux courbes qui
l’encadrent.

Les courbes de niveaux rendent compte du relief : les pentes fortes sont
caractérisées par des courbes nombreuses et serrées ; à des courbes espacées et
peu nombreuses correspond une région plate ou à faible pente.

b. Les points cotés

Le point coté, comme son nom l’indique, est un point dessiné sur le plan près
duquel figure l’altitude. Cette forme de représentation est réservée aux détails
remarquables : sommet, point bas, carrefour, etc.…

Les points cotés permettant de trouver facilement la valeur des courbes de niveau
proches.

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2. Les différentes formes du relief

a. La ligne de crête ou ligne de faîte

C’est la ligne de séparation des eaux ou partage des eaux

b. La ligne de thalweg

C’est la ligne de réunion des eaux et le lieu de rencontre des eaux des eaux des
versants.

c. Le versant

Un versant est la zone reliant une ligne de faite à une ligne de thalweg, il peut être
décomposé en un certain nombre d’éléments.

Pente constante

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Lorsque les courbes de niveau sont régulièrement espacées :

 Plus la pente est forte, plus les courbes de niveau sont rapprochées

 Plus la pente est faible, plus les courbes de niveau sont écartées.

Pente régulièrement variable

Une pente concave vers le haut est caractérisée par des courbes de niveau de plus
en plus écartées en allant vers le bas.

Une pente convexe vers le haut est caractérisée par des courbes de niveau de plus
en serrées en allant vers le bas

Pentes à variation brusque : Rupture de pente, abrupts et falaises

L’écartement des courbes de niveau change brusquement.

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Question de cours

1) Quelles sont les différences entre la carte et le plan ?


2) Quelle est la différence entre une carte de base et une dérivée ?
3) Pourquoi ne peut-on que produire des cartes dérivées à des échelles plus
petites que celle des cartes de base ?
4) Quelle est la différence entre une carte topographique et une carte
thématique ?
5) Qu’est ce qu’un système de projection ? en combien de groupes peuvent ils
être classés ? citez-les et donnez leurs caractéristiques.
6) Quel est le système de projection le plus utilisé dans le monde entier ?
7) Qu’est ce qu’une ligne de crête et une ligne de thalweg ? comment les
reconnaît-on sur une carte ou un plan ?
8) Qu’appelle t-on courbe de niveaux ? citez les différents types.
9) Une projection plane peut conserver :

 les surfaces Oui Non

 les angles Oui Non

 les surfaces et les angles Oui Non

Exercices d’application
Exercice 1

Le rapport X= e1 /e2 de deux échelles e1 et e2 est de 2.

1) Quelle est la plus grande échelle ?


2) Si e1= 1/25000, quelle est la valeur de e2 ?
Exercice 2

On considère la feuille ND27VI-4-c

Donner les limites géographiques de la feuille à l’échelle 1/50000.

Exercice 3

On vous donne le point M avec ses coordonnées géographiques suivantes :

M (λ= 13°54’13’’ (ouest) ; φ=10°25’10’’ (nord)

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Donner le nom de la feuille à l’échelle à l’échelle 1/50000 dans laquelle le point M


figure.

Exercice 4

On considère la feuille NA28XXIII-2-d.

Donner les limites géographiques de la feuille à l’échelle 1/50000.

Exercice 5

On donne un point R de coordonnées géographiques

λ = 8°30’16’’ Est

R φ = 0°50’18’’ Nord

Donner les désignations et les numérotations des feuilles au 1/1000000 ; 1/500000 ;


1/200000 ; 1/100000 et 1/50000 sur lesquels l’on peut repérer le point R dans le
système de découpage en degrés de la carte internationale du monde.

Exercice 6

On considère la feuille SB31XV-1-b.

Donner les limites géographiques de la feuille à l’échelle 1/50000.

Exercice 7

46°

Y1 y2

x1 E
x2

45°

64° 68°

Interpoler les coordonnées géographiques du point E tout en sachant que vous


mesurez les distances x1, x2, y1 et y2 sur la carte et vous obtenez

X1=1.5 cm y1=2 cm

X2= 4 cm Y2=2.5 cm

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Exercice 8

315670 m (Y)

m2

d1 N
m1 d2

315650 m (Y)

982279 m (X) 982274 m (X)

Interpoler les coordonnées rectangulaire(X,Y) du point N tout en sachant que vous


mesurez les distances x1, x2, y1 et y2 sur la carte et vous obtenez

d1=2 cm m1=2.5 cm

d2= 5 cm m2=3.5 cm

Exercice 9

Déterminer par interpolation l’altitude (au millimètre près) du point H situé entre les
courbes de niveaux 320 et 325. On donne x1= 1.2 cm et x2= 1.5 cm

H X2 320

X1

325

Exercice 10

Déterminer par interpolation l’altitude (au millimètre près) du point A situé entre les
courbes de niveaux 152 et 153. On donne m1= 1 cm et m2= 1.5 cm

152

A m2

m1

153

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Exercice 11

L’origine A et l’extrémité B d’un segment de droite AB ont pour altitudes


respectives ZA = 250 m et ZB = 320 m. la distance horizontale AB étant égale à
500m, calculer :

1. La pente entre A et B
2. Si un point M est situé sur le segment AB , à 300 m de A, quelle serait
l’altitude de M ?
Exercice 12

On veut implanter une pente de 50% entre deux points A et B, soit en augmentant,
soit en diminuant l’altitude de B, celle de A restant fixe.

Sachant que les altitudes de A et de B sont ZA = 425.47 m et ZB = 743.36 m et la


distance AB = 500 m.

Calculer la nouvelle altitude de B.

Exercice 13

On donne les coordonnées de deux points A et B :

Points X(m) Y(m) Z(m)


A 1241 .64 3616.19 250
B 1311.64 2415.43 345

1. Calculer la distance horizontale entre A et B


2. Calculer la distance suivant la pente entre A et B
3. Calculer la pente entre A et B

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Exercice de réflexion

Exercice

Sur un document topographique, une distance mesure 2.35 cm. Cette même
distance mesure sur le terrain 1.175 Km.

1. Quel est la nature de ce document ? justifiez votre réponse.

2. Quel autre document topographique connaissez-vous ? quels sont les


différences avec celui de la question 1 ?

3. Sachant que l’erreur graphique est de 2/10 de mm, quels sont les dimensions
des détails que vous ne devez pas relever sur le terrain ? pourquoi ? comment
les faire figurer sur le document topographique s’ils s’avèrent nécessaire ?

4. Calculer la surface réelle d’une parcelle représentée sur ce document sachant


que sa surface plane est de 35.21 cm². Exprimez la en mesure agraires.

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Chapitre III : MESURES DE DISTANCES

Historique

Alors que de tout temps on a su facilement mesurer des angles avec précision, la
mesure de distances a toujours été un problème pour le topomètre. La précision des
méthodes classiques de mesure n’était pas homogène avec la précision des
mesures angulaires : on savait dès le début du siècle lire des angles à 2,5 dmgon
près (ce qui donne un écart de 0,4 mm à 100 m) mais il était très difficile d’obtenir
une précision au centimètre sur des bases courtes de 100 m de long... Les mesures
très précises au fil Invar demandaient beaucoup de temps et de moyens.

L’Invar est un alliage de 64 % de fer, 36 % de nickel (environ) auquel sont ajoutés


du chrome pour la dureté et du manganèse (étirage) et du carbone. Le coefficient de
dilatation est pratiquement nul et parfois négatif.

I. Mesures directes des distances

1. Définition

La mesure de distances est dite directe quand on parcourt la ligne à mesurer dans
toute son étendue en appliquant autant de fois qu’il est nécessaire l’instrument de
mesure ou l’étalon (le mètre, le décamètre).

2. Etalons de mesure

a. Ruban en toile

Ils sont fabriqués en tissu de fibre de verre enrobé de matière plastique polyester ;
ils sont imputrescibles et résistants et peu extensibles. La tension d'utilisation est de
2 kg environ. Ils sont dits de « précision courante » de 5 mm pour 10 m. Ils sont
contrôlés par le fabricant, mais ne possèdent en général pas de certificat
d'étalonnage.

b. Ruban en acier

Il existe une grande variété de rubans acier qui peuvent se distinguer :


 Par la longueur 10, 20, 50, 100 m et parfois plus tels les rubans des puits de
mine utilisée en mode suspendu.
 Par l’intervalle des graduations (millimétrique – centimétrique ou
décimétrique) et le type de la graduation (trous, rivets, impression gravée ou
chimique …)
 par la nature du métal :
- acier inoxydable, acier au chrome, au carbone etc... On les utilise en général à plat
sous tension de 5 à 10 kg assurée par un dynamomètre.

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 Par leur précision :


- Fine : pour les rubans métalliques ; elle est de 1,5 mm pour 10 m pour laquelle
l'utilisateur peut demander un certificat d'étalonnage.
- Spéciale : rubans acier - carbone ; elle est de 0,75 mm pour 10 m : ces rubans sont
livrés avec un certificat d'Etalonnage.

3. Jalonnement d’un alignement


Lorsque l’on mesure une distance, il faut parcourir la ligne à mesurer en ligne droite.
Le jalonnement est l’opération qui consiste à aligner plusieurs jalons ou repères entre
deux extrémités éloignés ou invisibles l’une de l’autre afin de disposer de repères
intermédiaires au cours de la mesure.

a. Jalonnement sans obstacle

On désire implanter des points C et D sur l’alignement AB A et B sont distants de plus


de 50 m et l’on ne dispose que d’un ruban de 20 m.
On place un jalon sur chacun des deux points A et B. L’opérateur se place à quelques
mètres derrière le jalon A et, en alignant visuellement A et B, il fait placer un jalon
par un aide au point C sur AB de sorte qu’en posant le jalon en C l’opérateur ne
puisse pas les voir. Ce qui montre qu’ils sont alignés. On fait de même pour le jalon
en D.

Remarque :

L’opérateur doit viser, si possible, les points au sol pour être le plus précis possible.
Lors de l’alignement à vue, il doit donc s’accroupir et commençant par le jalon le plus
éloigné.
Pour le tracé d’alignement d’une certaine importance, on a recours souvent au
théodolite.

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b. Jalonnement avec obstacle

Un bâtiment sur l’alignement AB empêche le jalonnement. On matérialise un nouvel


alignement AA' contournant l’obstacle et sur lequel on abaisse BB' perpendiculaire à
AA' avec une équerre optique. On mesure ensuite les distances BB' et AB'.
On choisit deux points C' et D' sur l’alignement auxiliaire AB' tels que les
perpendiculaires CC' et DD' passent de chaque côté de l’obstacle. On mesure les
′ ′
distances AC' et AD' et on en déduit que : CC’= AC’× et DD’ = AD’×
′ ′

4. Mesure à la chaîne

La mesure à la chaîne est le moyen le plus classique et utilisé pour déterminer les
distances. Ses inconvénients principaux sont d’être tributaire du terrain (accidenté ou
non, en forte pente ou non, etc.) et d’être limité en portée (les rubans utilisés
couramment sont limités à 100 m). La précision de la mesure est également limitée
et dépend fortement des opérateurs.
Autrefois, la chaîne était une véritable chaîne à maillons étalonnée servant à
mesurer longueurs, appelée également chaîne d’arpenteur.
Aujourd’hui, on utilise le décamètre, simple, double, triple ou quintuple, bien plus
facile à manipuler. On a gardé le nom de chaîne qui devient le terme général
englobant le décamètre, le double-décamètre, etc. On utilise aussi le terme de
ruban

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a. Mesure en terrain régulier

Terrain régulier et horizontal

Si le terrain est régulier et en pente faible (moins de 2 %), il est possible de se


contenter de poser le ruban sur le sol et de considérer que la distance horizontale est
lue directement. La précision qu’il est possible d’obtenir sur une mesure est au mieux
de l’ordre de ±5 mm à 50m

Terrain en pente régulière

Si le terrain n’est pas parfaitement horizontal, il faut considérer que l’on mesure la
distance suivant la pente. Pour connaître la distance horizontale avec précision, il
faut donc mesurer la dénivelée ∆H entre A et B ou bien la pente p de AB.

ℎ= ²−∆ ²

b. Mesure en Terrain irrégulier ou en forte pente


Mesure par ressauts horizontaux

La mesure par ressauts horizontaux ou cultellation nécessite l’emploi d’un


niveau à bulle et de deux fils à plomb en plus de la chaîne et des fiches d’arpentage
(ou jalons). Sa mise en œuvre est longue et le procédé peu précis.

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On peut remarquer que Dh=Dh1+Dh2+Dh3

Mesure en mode suspendu

Un fil en matériau stable (Invar) est tendu au-dessus du sol. La tension est
maintenue constante par des poids. L’opérateur doit mesurer la dénivelée ∆H entre
les sommets A' et B' des tripodes de suspension du fil pour pouvoir calculer la
longueur Dh en fonction de la distance inclinée Di mesurée :

ℎ= ²−∆ ²

Cette méthode donne des résultats satisfaisants en mesurage de précision mais elle
est longue à mettre en œuvre. On obtient une précision millimétrique pour des
portées d’une centaine de mètres. Elle est applicable à un ruban.

I. Mesures indirectes de distances

1. Mesure stadimétrique

La stadimétrie permet la mesure indirecte d’une distance horizontale en lisant la


longueur interceptée sur une mire par les fils stadimétriques du réticule de visée.

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2. Mesure parallactiques

Ce type de mesure parallactique nécessite l’emploi d’un théodolite et d’une stadia.


Une stadia est une règle comportant deux voyants (triangulaires ou circulaires) dont
l’écartement est connu (généralement 2 m). Il existe des stadias Invar pour des
mesures de haute précision. La stadia est dotée d’une nivelle sphérique et d’un
viseur pour régler sa perpendicularité par rapport à la ligne de visée.

3. Mesure au moyen d’un IMEL

Un IMEL, Instrument de Mesure Électronique des Longueurs ou


distancemètre, est un appareil qui fonctionne le plus souvent par émission d’une
onde électromagnétique, qui permet la mesure du déphasage de l’écho de cette
onde renvoyée par un réflecteur.

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Ces appareils peuvent être intégrés à l’optique d’un théodolite ou être montés en
externe sur des bases de théodolites optico-mécaniques classiques ou électroniques.

La précision des distancemètres varie actuellement de ± (5 mm + 5 ppm), soit ± 1


cm pour 1 km pour le DI 1001) à ± (1 mm + 1 ppm), soit ± 2 mm pour 1 km pour le
Wild DI 2002. Le ppm (ou partie par million) représente 1 mm/km. La notation de
l’écart type sous la forme ± (Cste + k.ppm) est adoptée par tous les constructeurs.
L'erreur ppm, dite proportionnelle, est essentiellement due à la précision de
connaissance de l’indice de l’air. (Voir annexe 1)

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Questions de cours

1) Quelle est la différence entre la mesure directe de distance et la mesure


indirecte ?
2) En quoi consiste le jalonnement ?
3) Expliquer le chainage par ressauts horizontaux ou par cutellation.
4) Qu’est ce que la méthode stadimétrique et la méthode parallactique ?
5) Quel est le principe de fonctionnement d’un IMEL ?

Exercice 1

Vous mesurez une distance suivant la pente de 37,25 m et vous mesurez, au


clisimètre, une pente de 2,3 %. Quelles sont les valeurs de Dh et de ∆H ?

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Chapitre III : MESURES ANGULAIRES

Introduction

Dans l'histoire du positionnement les instruments de mesures d'angles occupent une


place privilégiée. La détermination des longitudes et latitudes astronomiques a été
essentiellement basées sur la mesure d'angles horizontaux et verticaux, associée à
des mesures de temps. Pendant longtemps la précision de ces mesures angulaires a
été largement supérieure à celle des instruments de mesures de distances. Il a fallu
attendre l'apparition des appareils électroniques de distances dans les années 1980
pour voir s'inverser cette tendance.

I. Le théodolite optico-mécanique

Un théodolite est un appareil permettant de mesurer des angles horizontaux


(angles projetés dans un plan horizontal) et des angles verticaux (angles projetés
dans un plan vertical).
Le terme théodolite « optico-mécanique » regroupe l’ensemble des appareils à
lecture « mécanique » par vernier gradué en comparaison aux appareils «optico-
électroniques», appelés aussi stations, dont la lecture se fait sur un écran à affichage
numérique et qui intègrent souvent un appareil de mesure électronique des
distances
(IMEL).

1. Terminologie

Rappelons quelques définitions.

Un goniomètre permet de mesurer des angles horizontaux (appelés aussi angles


azimutaux) ou verticaux.

Un cercle permet la mesure d’angles horizontaux uniquement.

L’éclimètre mesure des angles verticaux uniquement.

Le clisimètre permet la mesure directe de pentes avec une précision de 0,5 %.

Le tachéomètre est un théodolite couplé à un système de mesure de distances (du


grec tachéo, qui signifie rapide)

2. Description d’un théodolite

On retrouve dans tous les théodolites les organes suivants :


●(P) : axe principal, il doit être vertical après la mise en station du théodolite et
doit passer par le centre de la graduation horizontale (et le point stationné).

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●(T) : axe secondaire(ou axe des tourillons), il est perpendiculaire à (P) et doit
passer au centre de la graduation verticale.
●(O) : axe optique(ou axe de visée), il doit toujours être perpendiculaire à (T), les
trois axes (P), (T) et (O) devant être concourants.
●L’alidade : c’est un ensemble mobile autour de l’axe principal (P) comprenant le
cercle vertical, la lunette, la nivelle torique d’alidade et les dispositifs de lecture
(symbolisés ici par des index).
●Le cercle vertical (graduation verticale). Il est solidaire de la lunette et pivote
autour de l’axe des tourillons (T).
●Le cercle horizontal ou limbe (graduation horizontale). Il est le plus souvent fixe
par rapport à l’embase mais il peut être solidarisé à l’alidade par un système
d’embrayage (T16) : on parle alors de mouvement général de l’alidade et du
cercle autour de (P) ; c’est le mouvement utilisé lors du positionnement du zéro du
cercle sur un point donné. Lorsqu’il est fixe par rapport au socle, on parle de
mouvement particulier : c’est le mouvement utilisé lors des lectures angulaires.
Sur le T2, un système de vis sans fin permet d’entraîner le cercle et de positionner
son zéro

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3. Mise en station

La mise en station d’un théodolite consiste à caler l’axe principal à la verticale d’un
point de station donné.

4. Angle horizontal
L’angle horizontal observé à l’aide d’un théodolite est un angle plan, compté
positivement dans le sens horaire. La lunette d’observation pivote dans un plan
vertical, quelque soient les positions altimétriques de A et B.

SCH1: ANGLE HORIZONTAL

En pratique cet angle est calculé par différence de lectures effectuées sur un
cercle horizontal gradué de 0à 400 grades dans le sens des aiguilles d’une
montre appelé "limbe ".

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5. Angle vertical

L’angle vertical est un angle, mesuré dans un plan vertical, entre la verticale en
A et la ligne de visée vers l’objet " B ". L’origine de cet angle peut être le zénith, on
parlera alors d’angle zénithal ou de distance zénithale (astronomie), mais aussi le
plan horizontal en A, on parlera alors d’inclinaison ou de site.

SCH2: ANGLE VERTICAL

Dans les cours de topométrie cet angle est appelé indifféremment :


♦Angle vertical de A vers B
♦Angle zénithal de A vers B
♦Distance zénithale de A vers B
♦Zénithale de A vers B

La ligne de visée peut également être caractérisée par l’angle mesuré à partir du plan
horizontal local et dénommé angle de site ou inclinaison, noté i. La valeur numérique
de cet angle peut être également donnée sous la forme de sa pente exprimée en % .

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II. Les stations totales

Une station totale est un théodolite électronique couplé à un IMEL (Instrument de


Mesure Électronique des Longueurs et possédant un système d’enregistrement et/ou
de transfert des informations.
L’apparition des stations totales a révolutionné la topométrie :

 grâce aux IMEL, la mesure de distances devient simple, rapide et précise


même sur de longues portées. Elle est homogène en précision avec les
lectures angulaires.

 Les affichages de type digital limitent considérablement les erreurs de


lecture, plus fréquentes sur verniers gradués, et surtout ce type de lecture ne
nécessite pas l’apprentissage d’un vernier. Grâce à des formules
préprogrammées, l’opérateur obtient ainsi l’affichage direct d’une dénivelée ou
d’une distance réduite à l’horizontale.

Voir ci-dessous les stations totales :

LEICA T110 NIKON NE 20 S

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Cours de Topographie

Questions de cours

1) Quelle est la différence entre un théodolite et un cercle d’alignement ?


2) Qu’est ce qu’un tachéomètre ?
3) Une station totale est-il un tachéomètre ? pourquoi ?
4) Qu’est ce que le niveau ? à quoi sert-il ?
5) Qu’appelle t’on le limbe d’un appareil topographique ?
6) Expliquer les termes réïtérateur et répétiteur d’un théodolite.
7) Le tour d’horizon et le rayonnement, quelles similitudes et différences faites-
vous ?

Exercice d’application

Exercice 1

Voici le tableau d’observation d’un tour d’horizon. Calculer la fermeture de ce tour


tout en sachant que l’écart type angulaire est σ = ± 1mgr.

Station Points Lectures Lectures Lectures Lectures Moyennes


visés CG (gr) CD (gr) CG CD
ramenées ramenées
àO àO
R 290.290 390.289
1 66.280 166.284
S 2 191. 320 291.318
3 248.480 348.479
R 290.294 390.290

R 1

S
2

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Chapitre IV : LE NIVELLEMENT

Généralités

La position d’un point à la surface de la terre est définie d’une part par ses
coordonnées géographiques (latitude et longitude), ou ses coordonnées
rectangulaires X et Y, et d’autre part par son altitude Z.

L’altitude est la distance verticale qui sépare le point d’une surface de référence dite
niveau zéro.

La surface de référence utilisée est le Géoïde qui est la surface moyenne des mers
supposé au repos et prolongé sous les continents.

Le nivellement est l’opération qui consiste à déterminer l’altitude d’un point, ou la


différence d’altitude dZ appelée aussi dénivelée entre deux points.

ZB-ZA= dZAB

Remarquons que dZAB=- dZBA

L’altitude des points se détermine de proche en proche. Si l’on connaît ZA, on mesure
dZAB et on a : ZB= ZA+dZAB

Les mesures de différences de niveau se font suivant trois (3) méthodes :

 Le nivellement direct ou le nivellement géométrique ;


 Le nivellement indirect ou le nivellement trigonométrique ;
 Le nivellement barométrique ;

I. Le nivellement direct
1. Définition et principe

Le nivellement direct, appelé aussi nivellement géométrique, consiste à


déterminer la dénivelée ∆ZAB entre deux points A et B à l’aide d’un appareil : le
niveau et d’une échelle verticale appelée mire. Le niveau est constitué d’une
optique de visée tournant autour d’un axe vertical : il définit donc un plan de visée
horizontal.

La mire est placée successivement sur les deux points. L’opérateur lit la valeur ma
sur la mire posée en A et la valeur mb sur la mire posée en B.

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Cours de Topographie

La différence des lectures sur mire est égale à la dénivelée entre A et B. Cette
dénivelée est une valeur algébrique dont le signe indique si B est plus haut ou plus
bas que A (si ∆ ZAB est négative alors B est plus bas que A).

∆ZAB= ma- mb
 la dénivelée de A vers B est :
∆ZBA= mb- ma
 La dénivelée de B vers A est :

L’altitude ZA d’un point A est la distance comptée suivant la verticale qui le sépare
du géoïde. Si l’altitude du point A est connue, on peut en déduire celle du point B
par:

ZB= ZA+∆ZAB

principe du nivellement direct

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Cours de Topographie

Fig1 : Niveau fig2 : Mire

principe du nivellement direct

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2. Nivellement par cheminement

Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule station du niveau ne suffit
pas à déterminer leur dénivelée (éloignement, masque, dénivelée trop importante,
etc.), il faut décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide de
points intermédiaires. L’ensemble de ces décompositions est appelé nivellement
par cheminement.

Un cheminement encadré part d’un « point origine » connu en altitude, passe par
un certain nombre de points intermédiaires et se referme sur un « point extrémité »
différent du point d’origine et également connu en altitude.

Lorsque l’on cherche à déterminer l’altitude d’un point extrémité B à partir de celle
connue d’un repère A, on effectue généralement un cheminement aller-retour
de A vers A en passant par B. Ceci permet de calculer l’altitude de B et de vérifier la
validité des mesures en retrouvant l’altitude de A. Lorsqu’un cheminement constitue
une boucle retournant à son point de départ A, on l’appelle cheminement fermé.

3. Nivellement par rayonnement

La première mesure est effectuée sur un point d’altitude connue, de façon à


déterminer l’altitude du plan de visée. A partir de là, toutes les altitudes sont
déterminées par différence par rapport à ce plan. Cette méthode permet de lever
rapidement un semis de points matérialisés (sondages, points de berges, de
fonds…). Elle présente néanmoins l’inconvénient de n’offrir aucun contrôle sur les
déterminations : toute erreur de lecture est indétectable et fatale.

4. Cheminement mixte

Lorsqu’un cheminement comprend des points rayonnés et des points cheminés, on


dit que c’est un cheminement mixte.

Le mesurage terminé, on calcule d’abord le cheminement sans tenir compte


des points de détails rayonnés. Puis on calcule les points rayonnés et on les
note, par exemple, dans une autre couleur. Leur calcul est différent de celui des
points cheminés.

 Remarques

Sur chantier, on calcule souvent l'altitude d'un point rayonné en faisant intervenir la
notion d'altitude du plan de visée (côte bleue), c’est-à-dire l'altitude de l'axe
optique du niveau : elle est égale à l'altitude du point de référence arrière de la
station augmentée de la lecture sur mire en ce point.

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II. Le nivellement indirect

Le nivellement indirect trigonométrique permet de déterminer la dénivelée entre la


station d’un théodolite et un point P visé. Ceci est fait par la mesure de la distance
inclinée suivant la ligne de visée et de l’angle zénithal

Application

Avec un tachéomètre électronique en station en A, on détermine l’altitude d’un point


B en mesurant :

Ht (hauteur des tourillons) = 1.62 m

Hv (hauteur de voyant ou de visée) = 1.85 m

La distance suivant la pente Dp = 315.25 m

L’angle zénithale Z = 91.375 gr

Altitude de A: ZA = 182.25 m

Calculer l’altitude de B

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Cours de Topographie

Questions de cours
1) Donner la définition de l’altitude d’un point.
2) Qu’est ce que le nivellement ?
3) Combien de méthode de nivellement existe-t-il ? lesquels ?
4) En quoi consiste le nivellement direct ?
5) Nivellement direct et nivellement : quelles sont les avantages et inconvénients
de chacune ces méthodes ?
6) Qu’appelle t-on côte bleu ?

Exercices d’application
Exercice1

A partir d’un point B d’altitude 195.630, on vous demande de calculer l’altitude du


repère R. Le nivellement a été effectué avec un niveau

Points Lecture arrière (mm) Lecture avant (mm)


R 1412
1 1732 0876
2 0984 2418
B 1403
Exercice 2

Voici ci-dessous un carnet de nivellement effectué par un opérateur

N° points Lecture arrière Lecture avant Altitude (m)


(m) (m)
R1 1.486 231.832
1 1.812 2.345
2 1.315 2.127
3 0.480 3.512
4 1.102 2.486
5 0.034 3.060
6 0.102 2.673
7 1.164 3.586
8 1.471 2.713
9 0.683 1.876
10 1.537 2.644
11 1.232 1.566
12 0.701 2.570
13 1.113 1.664
14 2.768 0.489
R2 1.973 213.540

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Cours de Topographie

On dispose de l’écart type sur une lecture du niveau utilisé : σ =±1mm. Le


cheminement est-il acceptable? Si oui calculer les altitudes compensées de tous les
points du cheminement.

Exercice 3

En vue de faire le terrassement du lot de monsieur Touré, Monsieur Roger a effectué


les opérations de nivellement et a consigné les résultats dans le carnet d’observation
suivant :

Station Points Visés Lectures (mm) Altitudes (m)


SC01 1568 12.891
B1 1573
B2 1701
S0 1 1622
B4 1325
2 1250
B5 1376
3 1642

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Cours de Topographie

Travail demandé :

1. Quel type de nivellement a mis en œuvre l’opérateur ? expliquer brièvement le


principe.
2. Calculez les altitudes des points B1, B2, B4, B5, 1, 2 et 3.
3. Sachant que l’altitude projet de la plateforme est de 13.00m, calculez les cotes
de terrassement (hauteur remblai ou déblai) au point B1, B2, B4, B5, 1, 2 et
3.
Exercice 4

On veut construire une plate forme horizontale ONML rectangulaire dont les talus sont
verticaux.

On donne l’altitude de la plate forme Z est égale à 15.200 m et ZP11 = 15.534 m

Travail demandé :

1. Calculez l’altitude de chaque point nivelé sachant que l’erreur sur une lecture est :
∂lecture=±2 mm

3. Pour implanter les points ONML (trait de niveau) de la plate-forme, l’opérateur


vise P11 et fait la lecture 1.327m. Calculez la lecture à effectuer pour
implanter le niveau de la plate-forme.

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Cours de Topographie

Exercice 5

En vue d’aménager la pelouse du terrain de football du lycée Houphouët Boigny de


Korhogo dans le cadre du redéploiement de l’administration. M. Lagnon géomètre
chez GEOTOP a effectué des observations en altimétrie conformément au croquis ci-
dessous :

Il a utilisé un niveau NA2 dont l’écart type est de 1mm pour chaque lecture et les
points d’appui sont SC3 et SC7 d’altitudes respectives Z= 258.316 m et
Z = 257.944 m

Travail demandé :

1. Quel type de nivellement direct qu’a mis en œuvre l’opérateur ? quel est son
inconvénient majeur ? en combien de station a-t-il effectué les observations ?
2. Calculer l’altitude de chaque point nivelé.

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Cours de Topographie

3. Sachant que la plateforme est horizontale et que l’altitude projet unique est de
258.500 m, calculer la lecture a effectué pour implanter le niveau de la
plateforme.
4. Calculer la hauteur de déblais ou de remblais pour régler cette plateforme.
Exercice 6

Un technicien du BTP contrôleur dans une entreprise désire vérifier l’altitude de


certains points caractéristiques. Pour cela il sollicite les services d’un topographe pour
effectuer un nivellement.

1. Selon vos connaissances, combien de méthode de nivellement existe-t-il ?


citez-les.
Le topographe effectue les travaux en utilisant un niveau dont l’écart type est de
1mm pour chaque lecture et le point d’altitude Z = 334.090 m

Voici ci-dessous le tableau d’observation :

N° points Lecture arrière (mm) Lecture avant (mm)


R 1020
1 0538 0639
2 1044 1145
P1 1242 1538
3 0771 0938
4 1381 1542
P2 1075 1192
5 1112 1165
6 1745 1408
P3 1607 1139
7 1466 1273
R 1026

2. Quel type de nivellement direct a-t-il effectué ? quels sont ses avantages et
ses inconvénients ?
3. Calculer les altitudes compensées de tous les points nivelés.
4. Sachant que les points caractéristiques (P1, P2, P3) ont pour altitude projet
P1 : ZP1 = 333.470 m ; ZP2 = 332.805 m et ZP3 = 334.00 m
Déterminer la hauteur de terre à décaper ou à ajouter au droit de chaque
point caractéristique (P1, P2, P3).

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Exercice de réflexion
Pour aménager son terrain, Monsieur Talnan décide de réaliser un caniveau
d’évacuation long de 20.00 m. le topographe en charge des travaux fait un piquetage
de l’axe du caniveau par intervalle de 5 m. il relève ensuite les données suivantes :

N° Points Lectures sur mire (mm) Altitudes (m)


A 1111
B 1418
B1 1680 125.802
C 1257
D 1546
E 1317

Croquis de terrain

Monsieur Talnan exige que la profondeur du caniveau soit de 50 cm du point A et de


60 cm du point E.

Travail demandé :

1. Calculez l’altitude des points nivelés.


2. Calculez l’altitude des points du fond du caniveau au droit de chaque point
nivelé.
3. Calculez la profondeur du caniveau en B, C et D.
4. Calculez le volume de terrassement pour la construction du caniveau (le
caniveau est large de 60 cm et aura des sections transversales rectangulaires)

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EXERCICES TYPE BTS

Exercice 1

Le terrain de M. Kouadio est limité par les bornes A, B, C et D. La borne C a été


enlevée par un inconnu, mais les autres sont en place. On connaît les coordonnées
rectangulaires de A sont :

XA= 54757.237 m

YA= 77860.579 m

Et le gisement de la direction AB est GAB= 368.550 gr. On mesure les côtés


AB=64.80 m ; BC=100.80 m ; CD= 58.20 m ; AD= 71.40 m et la diagonale AC=
91.20 m

On veut implanter un bâtiment NPQR de 20 m X 40 m sur ce terrain. La façade


principale du bâtiment est parallèle à la limite 1 à 18.24 m.

L’angle N se situe perpendiculairement à 15 m de la limite 2.

L’angle en A ; Â= 131.275 gr, la distance AN1= 7.8 m.

Pour l’implantation des sommets N, P, Q et R du bâtiment, l’opérateur va stationner


le point D et prendra la référence sur le point A.

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Travail demandé

1. Calculer les coordonnées rectangulaires des bornes B, C et D.


2. Calculer la superficie du terrain en utilisant les coordonnées rectangulaires.
3. Contrôler le résultat de la question 2 en appliquant la méthode de SARRON.
4. Calculer les éléments d’implantation du bâtiment.

Exercice 2

Lors des travaux d’implantation altimétrique, un topographe a effectué un


nivellement direct. Voici ci-dessous le croquis de levé

Travail demandé :

1. Quel est le type de nivellement direct effectué par le topographe ?


2. Quel est l’inconvénient majeur de ce procédé ?
3. Citez le matériel utilisé par celui-ci.
4. Classez les lectures dans un tableau d’observation.
5. Sachant que l’écart type de l’appareil pour une lecture est de 3mm, calculez si
possible les altitudes compensées de tous les points.

N.B : les lectures ci-dessus sont celles effectuées au fil niveleur et elles sont au
millimètre.

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Exercice 3

Dans le cadre de l’implantation d’un bâtiment, un géomètre a effectué les


observations conformément au croquis ci-contre :

Données :

XB1= 2545.125 m YB1= 7842.143 m et GtB1B2= 104.138 gr

ZB1=49.975 m

Cote de dallage (altitude projet) ZP= 50.500 m

Travail à faire

1. Calculer les coordonnées rectangulaires des points B2, B3 et B4.


2. Calculer la distance B3 B4 et les angles intérieurs en B3 et B4.
3. Calculer avec contrôle la surface de la parcelle définie par les sommets B1, B2,
B3 et B4.
4. Sachant que le point B1 est le pôle et que l’axe polaire est la droite (B1B2),
calculer les éléments d’implantation des points A, B, C et D.
5. On effectue une lecture arrière au point B1 de 2533 mm, calculer la lecture
d’implantation du bord supérieure de la traverse.

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Exercice 4

Pour la mise en valeur de la parcelle de Mme OUATTARA, un topographe a effectué


les observations suivantes :

Station Points Visés Lectures Distances (m)


angulaires (Gr)
B1 0.0000 245.292
B2 89.5687 226.953
S B3 157.9034 272.843
B4 270.0412 234.530
B5 338.2418 316.509

XS= 872427.857 m YS= 275590.281 m

XB1= 872341.160m YB1= 275819.740m

Travail demandé

1. Quel type d’opération a été mis en œuvre par le topographe ?

2. Calculer les coordonnées rectangulaires des sommets de la parcelle de Mme


OUATTARA

3. Calculer la surface de la parcelle de Mme OUATTARA

4. Calculer les angles intérieurs aux sommets de la parcelle.

5. Elle décide de faire une clôture avec une entrée de 20 m sur B3B4. Calculer le
coût de la clôture sachant que le mètre linéaire (de clôture) est de 45000
FCFA.

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Exercice 5

Pour évaluer la superficie de la parcelle de M. Brou en vue de l’implantation de son


bâtiment un technicien topographe a relevé les observations suivantes (voir croquis)

Travail demandé :

1. Calculer les coordonnées rectangulaires des points A, B, D, E et F.


2. Calculer la superficie de la parcelle ABCDEF par coordonnées rectangulaires.
3. Calculer le périmètre du terrain.
4. Dresser le tableau d’implantation des sommets 1, 2, 3 et 4 du bâtiment à
partir du pôle D et l’axe polaire AD

Données : XC= 761500.00 m YC= 530250.00 m GBC= 285.427 gr

Exercice 6

Un technicien du BTP, contrôleur dans une entreprise désire vérifier la pente imposée
(-3.5%) d’une fouille entre deux points A’ et B’ respectivement fond de fouille au
droit des points A et B d’un chantier. Pour cela, il sollicite un topographe pour
exécuter les travaux ; celui-ci effectue un nivellement direct dont les données sont
indiquées sur le schéma ci-dessous. L’écart type pour chaque visée est de ±1mm.

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Travail à faire :

1. Quel type de nivellement direct l’opérateur a-t-il effectué ?


2. Calculez les altitudes compensées des points nivelées.
3. En déduire la profondeur de la fouille aux points A et B.
4. Sachant que la distance horizontale AB = 40 m, calculez la pente A’B’.
5. La pente imposée a-t-elle été respecté ? si non, quel doit être la profondeur
de la fouille au point B ?

Exercice 7

Le terrain de M. OYA a la forme d’un quadrilatère (B1, B2, B3 et B4). Sur le terrain,
le topographe a effectué les mesures suivantes (voir croquis de terrain ci contre)

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Cours de Topographie

Travail demandé :

1. Calculer la surface (en unités agraires) du terrain de M. OYA.


2. Il décide de faire une clôture avec une entrée de 10 m sur le côté B2B3,
calculer le coût de la clôture sachant que le mètre linéaire est à 48250 Frs.
3. Calculer avec contrôle les angles intérieurs aux sommets de la parcelle.

Exercice 8

Pour faire l’étude de la mise en place d’un caniveau de forme trapézoïdale, monsieur
Denis a matérialisé l’axe de celui-ci à l’aide de piquets P0, P1, P2, P3 et P4 enfoncés
à ras du sol. Et il a fait le nivellement direct des dits piquets à l’aide du niveau NA2
dont l’écart type pour une visée est de ±1 mm. Les piquets sont espacés de 30 m.

Données :

Points visés Lectures arrière Lectures avant Altitudes (mm)


(mm) (mm)
RN 4 0921 59.077
P4 1234 1602
P3 2135 0474
P2 2121 1611
P1 1456 1237
P0 1184 0981
REG 21 1525 60.705

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Travail à faire :

1. Calculer les altitudes compensées des points P0, P1, P2, P3 et P4.
2. Calculer les altitudes projets du fond du caniveau au droit des piquets P0, P1,
P2, P3 et P4 sachant que celui-ci a une pente régulière de +2.25% de P0 vers
P4 et que l’altitude projet au droit du piquet P3 est de 58.144 m.
3. Sachant que le terrain naturel présente une forme régulière et relativement
plane, calculer la profondeur du caniveau au point A situé dans l’axe à 15.60m
du point P0.
4. Calculer le volume de terre à décaper (le terrain naturel présente une forme
régulière sur toute l’emprise du projet) si le caniveau a une emprise de 5.00 m
à la surface et 1.50 m en profondeur.

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Exercice 9

On désire implanter un terrain ABCD entre trois alignements droits XX’, YY’ et ZZ’
faisant en D un angle de 105.00 gr et en C un angle de 121.50 gr. Les façades CD et
AD mesurent respectivement 53.96 m et 80.94 m. on donne :

XS= 54740.094m YS= 77848.311 m GSA= 294.735 gr

Travail demandé :

1. Calculer les coordonnées rectangulaires des bornes A, B, C et D.


2. Calculer la superficie du terrain en utilisant les coordonnées rectangulaires des
bornes A, B, C et D.

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