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AVANT-PROPOS
Ce document est donc conçu d’abord comme un manuel de cours qui propose aux
étudiants Techniciens supérieurs en Génie Civil les notions de la topographie
discipline très importante dans leur formation.
Pour chaque chapitre développé, il propose des questions de cours puis des exercices
d’applications. A la fin du document, il vous ait proposé des sujets « type BTS »
J’espère que la publication de ce manuel rendra service aux étudiants qui ont du mal
à trouver des cours et exercices de topographie pour leur apprentissage.
Merci de signaler toute erreur ou faute que vous pourriez relever dans ce document.
Merci !!!
I. Définitions et Objets
1. Géodésie
C’est la science qui étudie la forme et les dimensions de la terre. Par extension, elle
regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions
planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points géodésiques et repères
de nivellement.
2. Topométrie
3. Topographie
4. Cartographie
5. Photogrammétrie
6. Planimétrie
7. Altimétrie
C’est l’ensemble des techniques qui permettent de mesurer les altitudes d’un lieu en
vue de la représentation de son altitude.
Objet de la topographie
1. Historique
Dans le même temps les observations et la théorie montrent que l’ellipsoïde ne rend
pas parfaitement compte de la forme. Les mesures de la pesanteur et les déviations
de la verticale font apparaître une surface équipotentielle appelée Géoïde que l’on
choisit conventionnellement pour figure de la Terre.
Pendant longtemps la première va rester principale car c’est elle qui résout le
problème concret de la localisation. Cependant ce sera la seconde qui assurera la
meilleure détermination de la forme de la Terre.
En apparence la Terre a la forme d’une sphère. En fait, elle est légèrement déformée
par la force centrifuge induite par sa rotation autour de l’axe des pôles : la Terre
n’est pas un corps rigide. Cette déformation est relativement faible : « tassement »
Modèle mathématique défini pour faciliter les calculs et pour qu’il soit le plus près
possible du géoïde. Voici les caractéristiques de l’ellipsoïde de Clarke 1880.
Le géoïde, niveau des mers prolongé sous les continents, est une surface à
laquelle on ne saurait appliquer des relations mathématiques de transformation. Il
est la surface de référence pour la détermination des altitudes, autrement dit la
surface de niveau zéro. On retiendra donc la réalité physique indéniable de cette
surface tout en gardant à l’esprit les difficultés que nécessite sa détermination.
Méridiens et parallèles
Supposons que la terre est un ellipsoïde tournant autour de l’axe des pôles.
Soit :
♦ O le centre de l’ellipsoïde
Le plan passant par le point A contenant la droite (PP’) (axe des pôles) est appelé
Plan Méridien du lieu. L’intersection de ce plan avec l’ellipsoïde est une ellipse
appelée Méridien du lieu.
Le plan perpendiculaire à l’axe des pôles passant par le point A coupe l’ellipsoïde
suivant un cercle appelé Parallèle du lieu.
La longitude (Lambda)
La longitude λ d'un point est l'angle formé par le plan méridien contenant ce point
avec un plan méridien pris comme origine.
La longitude se compte de 0 à 180 degrés (ou de 0 à 200 grades) à l’est et à l’ouest
du méridien origine.
Latitude (phi)
La latitude φ d’un point est l’angle formé par la normale à l’ellipsoïde passant par ce
point et le plan de l’équateur.
On distingue en effet trois Nord, il est important de connaître les différences entre
ces trois Nord pour s'orienter correctement.
1. Le Nord géographique
2. Le Nord magnétique
Il est différent du Nord géographique ; cela peut paraître étonnant mais il se trouve
à environ 1250 Km du pôle Nord géographique et il se déplace d'environ 10Km par
an car il est dû à des phénomènes électromagnétiques très complexes qui sont
variables. Le nord magnétique est donné par une boussole.
L’angle entre le nord géographique et le nord magnétique est la déclinaison
magnétique d : elle varie dans le temps et dans l’espace.
On appelle convergence des méridiens, l'angle que fait le méridien avec l'axe des Y
du quadrillage.
4. Azimut géographique
5. Azimut magnétique
On appelle azimut magnétique de la direction AB l'angle que fait cette direction avec
la direction du nord magnétique ;
6. Gisement
On appelle gisement de la direction AB l'angle que fait cette direction avec l'axe des
Y du quadrillage, cet angle est compté de 0 à 400 gr dans le sens des aiguilles d'une
montre.
Attention
Suivant que l'on se trouve à l'ouest ou à l'est du méridien d’origine, on soustrait ou
on ajoute la convergence des méridiens au gisement pour obtenir l'azimut.
= tan [( − )÷( − )]
200+=
Dans la pratique du calcul de gisementABon parle de quadrant
IV. Le GPS
Le GPS est au départ un système militaire de navigation réalisé et contrôlé par les
États-Unis depuis 1970. Son appellation initial est NAVSTAR (Navigation System by
Timing and Ranging). Il est géré par le Département des Transports qui en tolère
actuellement l’utilisation civile. Voici quelques caractéristiques :
3 satellites de rechanges.
Précision de positionnement:
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer sa position par GPS. Ces méthodes sont
subdivisées en deux catégories :
L’unité de mesure des surfaces est le mètre carré (m2) ou centiare (Ca). On utilise
comme unités agraire l’hectare.
Le radian est l’angle au centre interceptant sur le cercle un arc égal au rayon de ce
cercle. C’est l’unité mathématique des angles. Un cercle entier fait 2 radians.
b. Le degré
Le degré (°) est la 360è partie du cercle. Un cercle entier vaut donc 360°.
1° = 60’ = 3600 ’’
NB : la plupart des calculatrices utilisées en mode degré traitent les degrés décimaux
lorsqu’il s’agit des valeurs naturelles.
c. Le grade
Le grade (gr) ou gon (g) est la 400è partie du cercle. La circonférence du cercle fait
donc 400 grades. Ses sous-multiples (système centésimal):
1.111 gr 1° - - -
1 gr 0.9° 0.0157 - -
rad
9
On convertit directement en degré décimaux en multipliant par 10
La fraction de degré est ensuite multipliée par 60 pour obtenir des minutes
0°,46425 * 60 = 27’,855
La fraction de minute est alors multipliée par 60 pour obtenir des secondes.
0.855 * 60 = 51’’,3
= 87°27’51’’,3
Exemple : = 87°27’51’’,3
51.3 27
3600 = 0°.01425 et 60 = 0.45 = 87 + 0.01425 + 0.45
= 87,46425
10
= 87,46425 * 9 = 97G, 1825
Pour passer des degrés décimaux en radian il suffit de multiplier l’angle par
180
Par contre si on veut passer des radians aux degrés décimaux il suffit de
180
multiplier par
Pour passer des grades en radian il suffit de multiplier l’angle par 200
Par contre si on veut passer des radians aux grades, il suffit de multiplier par
200
Questions de cours
Exercices d’application
Exercice 1
Exercice 2
318.0958 gr
155.8992 gr
35 / rad
292.7326°
252.9305 gr
33 / rad
125.2563975°
Exercice 3
302°21’17 ’’
249°08’22 ’’
17 / rad
35 / rad
175.0018°
Exercice 4
S1 = 2432.09 m²
S2 = 17509.750 m²
S3 = 425 m²
S4 = 925074.39 m²
Exercice 5
Exercice 6
1. Calculer les gisements des côtés suivants : B1B2 ; B2B3 ; B3B4 ; B4B5 ;
B5B6 ; B6B7 ; B7B1.
2. En déduire les gisements des côtés suivants : B2B1 ; B3B2 ; B4B3 ; B5B4 ;
B6B5 ; B7B6 ; B1B7.
3. Calculer le périmètre de cette parcelle.
Exercice de réflexion
Un terrain ABCDE est défini par deux de ses côtés, BC=65 .00m et BA=79.00m et
deux diagonales BE=84.00m et BD=77.00m
1. Définition
a. La carte topographique
b. Le plan
Le plan est la représentation à une très grande échelle d’une très petite partie de la
surface terrestre. C’est une représentation plane réduite, graphique ou numérique
des détails concrets fixes et durables ainsi que les formes du terrain.
Le champ de la carte
Le champ de la légende
a. Le champ de la carte
o Le vert à la végétation
b. Le champ de la légende
La légende
L’échelle
Le titre de la carte
La légende
La légende imprimée sur toute carte donne le sens ou la signification des principaux
éléments du champ de la carte partant des figures, des couleurs aux signes
conventionnels.
L’échelle
C'est la réduction effectuée pour passer des distances mesurées sur le terrain aux
longueurs qui les représentent sur la carte; cette réduction est une valeur fixe que
l'on appelle échelle.
o L’échelle numérique
Exemple
L’échelle du 1:10 000 signifie qu’il faut multiplier par 10 000 la longueur mesurée sur
la carte pour obtenir la longueur réelle.
o L’échelle graphique
L’échelle graphique est une ligne divisée en parties égales, représentant chacune
l’unité choisie.
L’emploi de cette échelle est très simple. On mesure sur la carte la distance cherchée
au moyen d’un compas, d’une bande de papier ou d’un double-décimètre. On reporte
ensuite cette distance le long de l’échelle graphique pour obtenir la valeur réelle de la
distance.
Le Titre
1. Définition
Mais une projection ne peut jamais se faire sans qu’il y ait de déformations. Pour s’en
convaincre, il suffit d’essayer d’aplatir la peau d’une orange. Néanmoins, par calcul, il
est possible de définir le type et les paramètres d’une projection dans le but de
minimiser certaines déformations. On choisit alors :
2. La projection UTM
Les fuseaux qui intéressent la Côte d’Ivoire sont les fuseaux 29 et 30 ayant
respectivement pour origine les méridiens 9° Ouest et 3° Ouest du méridien
international.
Le système de représentation calculé pour l’un des fuseaux est valable pour tous les
autres ; le système est donc bien universel.
Une carte permet de connaître la distance réelle à partir d'une mesure sur la carte et
de la connaissance de son échelle.
a. Distance rectiligne
Exemple : Sur une carte à l’échelle du 1 : 25 000, deux points éloignés de 7,00
cm sont distants sur le terrain de :
Si l’on ne dispose pas de double décimètre, on marque sur une bande de papier, un
crayon, une ficelle, etc., les extrémités de la longueur mesurée sur la carte et on se
reporte à l'échelle graphique qui se trouve dans la légende de la carte.
Pour les distances non rectilignes, sur une route ou sur un sentier sinueux, on peut
utiliser un curvimètre. Sans instrument, on peut se servir d'une ficelle, d'une bande
de papier ou d'un brin d'herbe que l’on adapte (en les pliant) à la ligne brisée dont
on souhaite mesurer la longueur.
Attention
Les distances mesurées sur une carte sont approximativement (à
quelques centimètres près) des distances horizontales projetées au
niveau de la mer.
2. Mesure de surfaces
La mesure de surface sur une carte se fait à l’aide d’un planimètre. (Voir Annexe 4)
Le procédé le plus précis pour désigner un détail de la carte consiste à le définir par
ses coordonnées rectangulaires ou ses coordonnées géographiques.
A l’aide des amorces figurant en marges des cartes, il est possible de reconstituer le
quadrillage géographique (Degrés/Greenwich ou Grades/Paris).
Les coordonnées géographiques d’un point seront donc interpolées localement entre
des parallèles et des méridiens en faisant, ce que l’on appelle couramment, « une
règle de trois ».
1. La représentation du relief
La carte topographique doit indiquer en plus des détails naturels et artificiels le relief
du terrain. Cette représentation peut être qualitative ou quantitative. La
représentation quantitative se fait à l’aide d’hachures et de couleurs. Mais cette
représentation ne nous permet pas de faire des estimations avec précision ; elle a
été délaissée au profit de la représentation quantitative qui se fait à l’aide de points
côtés et de courbes de niveau.
Equidistance et écartement
C’est la distance qui sépare deux plans horizontaux successifs : sur la carte elle
correspond à la différence d’altitude entre deux courbes de niveau consécutives. Il ne
faut pas confondre l’équidistance avec l’écartement des courbes en projection sur la
carte (d).
L’équidistance est indiquée dans la légende, en bas de la carte. Dans les zones plates
à faible relief elle est de 5 à 10m ; pour les zones montagneuses, elle peut atteindre
20m, sinon une densité trop grande des courbes de niveau rendrait la carte illisible.
Si l’équidistance n’est pas indiquée, elle peut se calculer en comptant sur une pente
toujours montante ou descendante, le nombre d’intervalles séparant deux courbes
d’altitude connue est égale à la différence d’altitude entre ces deux courbes divisée
par le nombre d’intervalles donnera l’équidistance.
Courbes normales : Elles sont dessinées en traits fins, elles s’intercalent entre
les courbes maîtresses.
Les courbes de niveaux rendent compte du relief : les pentes fortes sont
caractérisées par des courbes nombreuses et serrées ; à des courbes espacées et
peu nombreuses correspond une région plate ou à faible pente.
Le point coté, comme son nom l’indique, est un point dessiné sur le plan près
duquel figure l’altitude. Cette forme de représentation est réservée aux détails
remarquables : sommet, point bas, carrefour, etc.…
Les points cotés permettant de trouver facilement la valeur des courbes de niveau
proches.
b. La ligne de thalweg
C’est la ligne de réunion des eaux et le lieu de rencontre des eaux des eaux des
versants.
c. Le versant
Un versant est la zone reliant une ligne de faite à une ligne de thalweg, il peut être
décomposé en un certain nombre d’éléments.
Pente constante
Plus la pente est forte, plus les courbes de niveau sont rapprochées
Plus la pente est faible, plus les courbes de niveau sont écartées.
Une pente concave vers le haut est caractérisée par des courbes de niveau de plus
en plus écartées en allant vers le bas.
Une pente convexe vers le haut est caractérisée par des courbes de niveau de plus
en serrées en allant vers le bas
Question de cours
Exercices d’application
Exercice 1
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 5
λ = 8°30’16’’ Est
R φ = 0°50’18’’ Nord
Exercice 6
Exercice 7
46°
Y1 y2
x1 E
x2
45°
64° 68°
X1=1.5 cm y1=2 cm
X2= 4 cm Y2=2.5 cm
Exercice 8
315670 m (Y)
m2
d1 N
m1 d2
315650 m (Y)
d1=2 cm m1=2.5 cm
d2= 5 cm m2=3.5 cm
Exercice 9
Déterminer par interpolation l’altitude (au millimètre près) du point H situé entre les
courbes de niveaux 320 et 325. On donne x1= 1.2 cm et x2= 1.5 cm
H X2 320
X1
325
Exercice 10
Déterminer par interpolation l’altitude (au millimètre près) du point A situé entre les
courbes de niveaux 152 et 153. On donne m1= 1 cm et m2= 1.5 cm
152
A m2
m1
153
Exercice 11
1. La pente entre A et B
2. Si un point M est situé sur le segment AB , à 300 m de A, quelle serait
l’altitude de M ?
Exercice 12
On veut implanter une pente de 50% entre deux points A et B, soit en augmentant,
soit en diminuant l’altitude de B, celle de A restant fixe.
Exercice 13
Exercice de réflexion
Exercice
Sur un document topographique, une distance mesure 2.35 cm. Cette même
distance mesure sur le terrain 1.175 Km.
3. Sachant que l’erreur graphique est de 2/10 de mm, quels sont les dimensions
des détails que vous ne devez pas relever sur le terrain ? pourquoi ? comment
les faire figurer sur le document topographique s’ils s’avèrent nécessaire ?
Historique
Alors que de tout temps on a su facilement mesurer des angles avec précision, la
mesure de distances a toujours été un problème pour le topomètre. La précision des
méthodes classiques de mesure n’était pas homogène avec la précision des
mesures angulaires : on savait dès le début du siècle lire des angles à 2,5 dmgon
près (ce qui donne un écart de 0,4 mm à 100 m) mais il était très difficile d’obtenir
une précision au centimètre sur des bases courtes de 100 m de long... Les mesures
très précises au fil Invar demandaient beaucoup de temps et de moyens.
1. Définition
La mesure de distances est dite directe quand on parcourt la ligne à mesurer dans
toute son étendue en appliquant autant de fois qu’il est nécessaire l’instrument de
mesure ou l’étalon (le mètre, le décamètre).
2. Etalons de mesure
a. Ruban en toile
Ils sont fabriqués en tissu de fibre de verre enrobé de matière plastique polyester ;
ils sont imputrescibles et résistants et peu extensibles. La tension d'utilisation est de
2 kg environ. Ils sont dits de « précision courante » de 5 mm pour 10 m. Ils sont
contrôlés par le fabricant, mais ne possèdent en général pas de certificat
d'étalonnage.
b. Ruban en acier
Remarque :
L’opérateur doit viser, si possible, les points au sol pour être le plus précis possible.
Lors de l’alignement à vue, il doit donc s’accroupir et commençant par le jalon le plus
éloigné.
Pour le tracé d’alignement d’une certaine importance, on a recours souvent au
théodolite.
4. Mesure à la chaîne
La mesure à la chaîne est le moyen le plus classique et utilisé pour déterminer les
distances. Ses inconvénients principaux sont d’être tributaire du terrain (accidenté ou
non, en forte pente ou non, etc.) et d’être limité en portée (les rubans utilisés
couramment sont limités à 100 m). La précision de la mesure est également limitée
et dépend fortement des opérateurs.
Autrefois, la chaîne était une véritable chaîne à maillons étalonnée servant à
mesurer longueurs, appelée également chaîne d’arpenteur.
Aujourd’hui, on utilise le décamètre, simple, double, triple ou quintuple, bien plus
facile à manipuler. On a gardé le nom de chaîne qui devient le terme général
englobant le décamètre, le double-décamètre, etc. On utilise aussi le terme de
ruban
Si le terrain n’est pas parfaitement horizontal, il faut considérer que l’on mesure la
distance suivant la pente. Pour connaître la distance horizontale avec précision, il
faut donc mesurer la dénivelée ∆H entre A et B ou bien la pente p de AB.
ℎ= ²−∆ ²
Un fil en matériau stable (Invar) est tendu au-dessus du sol. La tension est
maintenue constante par des poids. L’opérateur doit mesurer la dénivelée ∆H entre
les sommets A' et B' des tripodes de suspension du fil pour pouvoir calculer la
longueur Dh en fonction de la distance inclinée Di mesurée :
ℎ= ²−∆ ²
Cette méthode donne des résultats satisfaisants en mesurage de précision mais elle
est longue à mettre en œuvre. On obtient une précision millimétrique pour des
portées d’une centaine de mètres. Elle est applicable à un ruban.
1. Mesure stadimétrique
2. Mesure parallactiques
Ces appareils peuvent être intégrés à l’optique d’un théodolite ou être montés en
externe sur des bases de théodolites optico-mécaniques classiques ou électroniques.
Questions de cours
Exercice 1
Introduction
I. Le théodolite optico-mécanique
1. Terminologie
●(T) : axe secondaire(ou axe des tourillons), il est perpendiculaire à (P) et doit
passer au centre de la graduation verticale.
●(O) : axe optique(ou axe de visée), il doit toujours être perpendiculaire à (T), les
trois axes (P), (T) et (O) devant être concourants.
●L’alidade : c’est un ensemble mobile autour de l’axe principal (P) comprenant le
cercle vertical, la lunette, la nivelle torique d’alidade et les dispositifs de lecture
(symbolisés ici par des index).
●Le cercle vertical (graduation verticale). Il est solidaire de la lunette et pivote
autour de l’axe des tourillons (T).
●Le cercle horizontal ou limbe (graduation horizontale). Il est le plus souvent fixe
par rapport à l’embase mais il peut être solidarisé à l’alidade par un système
d’embrayage (T16) : on parle alors de mouvement général de l’alidade et du
cercle autour de (P) ; c’est le mouvement utilisé lors du positionnement du zéro du
cercle sur un point donné. Lorsqu’il est fixe par rapport au socle, on parle de
mouvement particulier : c’est le mouvement utilisé lors des lectures angulaires.
Sur le T2, un système de vis sans fin permet d’entraîner le cercle et de positionner
son zéro
3. Mise en station
La mise en station d’un théodolite consiste à caler l’axe principal à la verticale d’un
point de station donné.
4. Angle horizontal
L’angle horizontal observé à l’aide d’un théodolite est un angle plan, compté
positivement dans le sens horaire. La lunette d’observation pivote dans un plan
vertical, quelque soient les positions altimétriques de A et B.
En pratique cet angle est calculé par différence de lectures effectuées sur un
cercle horizontal gradué de 0à 400 grades dans le sens des aiguilles d’une
montre appelé "limbe ".
5. Angle vertical
L’angle vertical est un angle, mesuré dans un plan vertical, entre la verticale en
A et la ligne de visée vers l’objet " B ". L’origine de cet angle peut être le zénith, on
parlera alors d’angle zénithal ou de distance zénithale (astronomie), mais aussi le
plan horizontal en A, on parlera alors d’inclinaison ou de site.
La ligne de visée peut également être caractérisée par l’angle mesuré à partir du plan
horizontal local et dénommé angle de site ou inclinaison, noté i. La valeur numérique
de cet angle peut être également donnée sous la forme de sa pente exprimée en % .
Questions de cours
Exercice d’application
Exercice 1
R 1
S
2
Chapitre IV : LE NIVELLEMENT
Généralités
La position d’un point à la surface de la terre est définie d’une part par ses
coordonnées géographiques (latitude et longitude), ou ses coordonnées
rectangulaires X et Y, et d’autre part par son altitude Z.
L’altitude est la distance verticale qui sépare le point d’une surface de référence dite
niveau zéro.
La surface de référence utilisée est le Géoïde qui est la surface moyenne des mers
supposé au repos et prolongé sous les continents.
ZB-ZA= dZAB
L’altitude des points se détermine de proche en proche. Si l’on connaît ZA, on mesure
dZAB et on a : ZB= ZA+dZAB
I. Le nivellement direct
1. Définition et principe
La mire est placée successivement sur les deux points. L’opérateur lit la valeur ma
sur la mire posée en A et la valeur mb sur la mire posée en B.
La différence des lectures sur mire est égale à la dénivelée entre A et B. Cette
dénivelée est une valeur algébrique dont le signe indique si B est plus haut ou plus
bas que A (si ∆ ZAB est négative alors B est plus bas que A).
∆ZAB= ma- mb
la dénivelée de A vers B est :
∆ZBA= mb- ma
La dénivelée de B vers A est :
L’altitude ZA d’un point A est la distance comptée suivant la verticale qui le sépare
du géoïde. Si l’altitude du point A est connue, on peut en déduire celle du point B
par:
ZB= ZA+∆ZAB
Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule station du niveau ne suffit
pas à déterminer leur dénivelée (éloignement, masque, dénivelée trop importante,
etc.), il faut décomposer la dénivelée totale en dénivelées élémentaires à l’aide de
points intermédiaires. L’ensemble de ces décompositions est appelé nivellement
par cheminement.
Un cheminement encadré part d’un « point origine » connu en altitude, passe par
un certain nombre de points intermédiaires et se referme sur un « point extrémité »
différent du point d’origine et également connu en altitude.
Lorsque l’on cherche à déterminer l’altitude d’un point extrémité B à partir de celle
connue d’un repère A, on effectue généralement un cheminement aller-retour
de A vers A en passant par B. Ceci permet de calculer l’altitude de B et de vérifier la
validité des mesures en retrouvant l’altitude de A. Lorsqu’un cheminement constitue
une boucle retournant à son point de départ A, on l’appelle cheminement fermé.
4. Cheminement mixte
Remarques
Sur chantier, on calcule souvent l'altitude d'un point rayonné en faisant intervenir la
notion d'altitude du plan de visée (côte bleue), c’est-à-dire l'altitude de l'axe
optique du niveau : elle est égale à l'altitude du point de référence arrière de la
station augmentée de la lecture sur mire en ce point.
Application
Altitude de A: ZA = 182.25 m
Calculer l’altitude de B
Questions de cours
1) Donner la définition de l’altitude d’un point.
2) Qu’est ce que le nivellement ?
3) Combien de méthode de nivellement existe-t-il ? lesquels ?
4) En quoi consiste le nivellement direct ?
5) Nivellement direct et nivellement : quelles sont les avantages et inconvénients
de chacune ces méthodes ?
6) Qu’appelle t-on côte bleu ?
Exercices d’application
Exercice1
Exercice 3
Travail demandé :
On veut construire une plate forme horizontale ONML rectangulaire dont les talus sont
verticaux.
Travail demandé :
1. Calculez l’altitude de chaque point nivelé sachant que l’erreur sur une lecture est :
∂lecture=±2 mm
Exercice 5
Il a utilisé un niveau NA2 dont l’écart type est de 1mm pour chaque lecture et les
points d’appui sont SC3 et SC7 d’altitudes respectives Z= 258.316 m et
Z = 257.944 m
Travail demandé :
1. Quel type de nivellement direct qu’a mis en œuvre l’opérateur ? quel est son
inconvénient majeur ? en combien de station a-t-il effectué les observations ?
2. Calculer l’altitude de chaque point nivelé.
3. Sachant que la plateforme est horizontale et que l’altitude projet unique est de
258.500 m, calculer la lecture a effectué pour implanter le niveau de la
plateforme.
4. Calculer la hauteur de déblais ou de remblais pour régler cette plateforme.
Exercice 6
2. Quel type de nivellement direct a-t-il effectué ? quels sont ses avantages et
ses inconvénients ?
3. Calculer les altitudes compensées de tous les points nivelés.
4. Sachant que les points caractéristiques (P1, P2, P3) ont pour altitude projet
P1 : ZP1 = 333.470 m ; ZP2 = 332.805 m et ZP3 = 334.00 m
Déterminer la hauteur de terre à décaper ou à ajouter au droit de chaque
point caractéristique (P1, P2, P3).
Exercice de réflexion
Pour aménager son terrain, Monsieur Talnan décide de réaliser un caniveau
d’évacuation long de 20.00 m. le topographe en charge des travaux fait un piquetage
de l’axe du caniveau par intervalle de 5 m. il relève ensuite les données suivantes :
Croquis de terrain
Travail demandé :
Exercice 1
XA= 54757.237 m
YA= 77860.579 m
Travail demandé
Exercice 2
Travail demandé :
N.B : les lectures ci-dessus sont celles effectuées au fil niveleur et elles sont au
millimètre.
Exercice 3
Données :
ZB1=49.975 m
Travail à faire
Exercice 4
Travail demandé
5. Elle décide de faire une clôture avec une entrée de 20 m sur B3B4. Calculer le
coût de la clôture sachant que le mètre linéaire (de clôture) est de 45000
FCFA.
Exercice 5
Travail demandé :
Exercice 6
Un technicien du BTP, contrôleur dans une entreprise désire vérifier la pente imposée
(-3.5%) d’une fouille entre deux points A’ et B’ respectivement fond de fouille au
droit des points A et B d’un chantier. Pour cela, il sollicite un topographe pour
exécuter les travaux ; celui-ci effectue un nivellement direct dont les données sont
indiquées sur le schéma ci-dessous. L’écart type pour chaque visée est de ±1mm.
Travail à faire :
Exercice 7
Le terrain de M. OYA a la forme d’un quadrilatère (B1, B2, B3 et B4). Sur le terrain,
le topographe a effectué les mesures suivantes (voir croquis de terrain ci contre)
Travail demandé :
Exercice 8
Pour faire l’étude de la mise en place d’un caniveau de forme trapézoïdale, monsieur
Denis a matérialisé l’axe de celui-ci à l’aide de piquets P0, P1, P2, P3 et P4 enfoncés
à ras du sol. Et il a fait le nivellement direct des dits piquets à l’aide du niveau NA2
dont l’écart type pour une visée est de ±1 mm. Les piquets sont espacés de 30 m.
Données :
Travail à faire :
1. Calculer les altitudes compensées des points P0, P1, P2, P3 et P4.
2. Calculer les altitudes projets du fond du caniveau au droit des piquets P0, P1,
P2, P3 et P4 sachant que celui-ci a une pente régulière de +2.25% de P0 vers
P4 et que l’altitude projet au droit du piquet P3 est de 58.144 m.
3. Sachant que le terrain naturel présente une forme régulière et relativement
plane, calculer la profondeur du caniveau au point A situé dans l’axe à 15.60m
du point P0.
4. Calculer le volume de terre à décaper (le terrain naturel présente une forme
régulière sur toute l’emprise du projet) si le caniveau a une emprise de 5.00 m
à la surface et 1.50 m en profondeur.
Exercice 9
On désire implanter un terrain ABCD entre trois alignements droits XX’, YY’ et ZZ’
faisant en D un angle de 105.00 gr et en C un angle de 121.50 gr. Les façades CD et
AD mesurent respectivement 53.96 m et 80.94 m. on donne :
Travail demandé :