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REMERCIEMENT
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1. INTRODUCTION

Depuis la nuit de temps, l’homme cherche de se projeter à connaitre le vrai sens de


la topographie, à connaitre les différentes sortes des coordonnées, etc. étymologie
de la topographie vient du deux mots grec « topos » signifie « lieu » et « graphein »
qui signifie « décrire » donc, la topographie sert à décrire le lieu.

Autre définition plus concrète c’est une technique qui a pour objet l’exécution,
l'exploitation et le contrôle des observations concernant la position planimétrique et
altimétrique, la forme, les dimensions et l'identification des éléments concrets, fixes
et durables à la surface du sol à un moment donné.

Nous allons décrypter mot par mot pour mieux comprendre leurs sens :

- Exécution des observations : mesures réalisées sur le terrain ;


- Exploitation des observations : traitement des observations (calculs) et report
graphique ;
- Contrôle des observations : vérification pendant les mesurages et/ou pendant
l'exploitation ;
- Position planimétrique : positionnement des éléments sur un plan dans un
repère donné ;
- Position altimétrique : positionnement des éléments en altitude par rapport
une surface de référence ;
- Forme et dimensions des éléments : définition géométrique des éléments
observés ;
- Identification des éléments : définition de la nature des éléments observés ;
- Éléments concrets, fixes et durables : éléments observés réels qui ne doivent
pas bouger dans le temps ;
- A la surface du sol : seuls les éléments à la surface du sol sont observés ;
- A un moment donné : les observations sont faites à un instant devant être
indiqué dans la représentation.

Dans cette optique, notre sujet n’intervient qu’à l’exploitation des observations, en
« La conversion des coordonnées », ainsi, nul n’ignore qu’il existe plusieurs
sortes des coordonnées, mais concernant notre étude, nous allons effectuer des
conversions des coordonnées enfin d’en choisir une de leur que nous allons utiliser
tout au long de notre travail et ce qui est plus utiliser en topographie.
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Dans le cadre de notre travail de fin d’études en géométrie, l’Ecole Nationale du


Cadastre et des Titres Immobiliers (ENAC-TI) nous a envoyé dans le site de
l’Université de Kinshasa (UNIKIN) pour effectuer des recherches dans le cadre de
notre travail scientifique et d’allier la théorie apprise à la pratique.

2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISES


a) Méthodes

Etant un travail scientifique et doit répondre à un certain nombre des principes


(discipline, rigueur, la volonté, le courage, la détermination ; etc.) de sorte que cela
puisse refléter l’image du sujet à traiter.

En tant que technicien du cadastre, tenant compte de la forme du terrain que le


travail a été effectué c’est-à-dire, avec des reliefs du terrain, nous avons opté à
utiliser les méthodes suivantes :

- Méthode par rayonnement pour les levés de détail : exploitée sur terrain lors
de lever.
- Méthode des coordonnées cartésiennes : exploitée lors de calculs au bureau et
report au plan.
b) techniques

Nous avons comme technique :

- technique d’observation ;
- technique du questionnaire.

3. CANEVAS DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail se subdivise en trois grandes


parties :

PREMIERE PARTIE : ASPECT THEORIQUE

DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX DE TERRAIN

TROISIEME PARTIE : TRAVAUX DE BUREAU


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PREMIERE PARTIE :
ASPECT THEORIQUE

Dans cette partie nous allons parler sur les notions de bases de la topographie.
Quelques définitions et quelques différents points utiles pour bien comprendre avant
d’entamer notre sujet.
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Chapitre I. NOTION DES BASES SUR LA TOPOGRAPHIE

1. Définition des quelques notions des bases en topographie

- La Topographie : est la science qui a pour but de représenter sur une feuille
plane une portion de la surface terrestre à une échelle donnée.

- Une carte : représente une surface très étendue généralement à une échelle
très petite.

- Un plan représente une surface plus restreinte et à une échelle très grande.

- Echelle : le rapport de similitude de la figure du plan à la figure de terrain ;


autrement dit c’est le rapport entre la distance qui sépare deux points sur la
carte et la distance horizontale correspondante sur le terrain. Ce rapport
s’exprime par une fraction simple dont le numérateur est 1.

- Géodésie : science qui a pour but de transformer la surface courbe de


l’ellipsoïde en surface plane.

- Photogrammétrie : science qui consiste à l’étude et à la définition précise


des formes, des dimensions et la position dans l’espace d’un objet quelconque
en utilisant seulement des mesures faites sur une ou plusieurs photographies
aériennes ou terrestres.

- Cartographie : c’est l’ensemble des études et opérations scientifiques et


artistiques intervenant à partir des résultats d’observations directes, ou
l’exploitation d’un document en vue de l’élaboration de cartes, plans et autres
mode d’expression de la surface terrestre.

- Télédétection : c’est la science et l’art d’obtenir l’information concernant un


objet ou un phénomène par des mesures effectuées à distances.
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- Systèmes d’Information Géographiques (SIG) : le SIG est un système


composé de matériel et de logiciels ainsi que de procédures pour supporter
l’acquisition, la gestion, la manipulation, la modélisation et la représentation
de données spatiales pour résoudre les problèmes complexes de planification
et d’aménagement.

- Le système de coordonnées géographiques : qui sert de référence pour


la localisation de tout point quelconque de la surface du globe, est constitué
par un réseau de lignes orthogonales:
 parallèles: lignes circulaires parallèles à l’équateur ;
 méridiens: sur sphère terrestre, grands cercles passant par les 2
pôles ; sur ellipsoïde: ellipses passant par les 2 pôles.
Parallèles et méridiens sont divisés en 360 degrés ou 400grades.

- Gisement : est l’angle formé entre le nord vrai et une direction donnée.

- La planimétrie : consiste à déterminer la position de tout détail d’une


portion de la surface terrestre, supposée plane, au moyen des mesures
d’angles horizontaux et des distances horizontales.

- L’altimétrie : consiste principalement à déterminer la hauteur (ou l’altitude)


des points au-dessus d’une surface de référence, à mesurer la différence
d’altitude entre les points et à représenter le relief au moyen de conventions
appropriées.

- GPS (Global Positioning System) ou NAVSTAR (Navigation System by


Timing And Ranging) est à l'origine un système militaire américain, conçu
dans les années 70 et contrôlé par le Département de la Défense (DoD). Il a
succédé au système TRANSIT/NNSS, opérationnel en 1964.GPS est un
système spatial de radio-positionnement et de transfert de temps. Il fournit, à
un nombre illimité d’utilisateurs à travers le monde, dans un système global et
unique, quelles que soient les conditions météorologiques, une information de
position, de vitesse et de temps.
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2. Différents types des coordonnées


Les coordonnées d’un point peuvent être exprimées de différentes façons :
- Coordonnées Géographiques : latitude et longitude (valeurs angulaires).
- Coordonnées Cartésiennes : exprimées dans un référentiel géocentrique
(valeurs métriques).
- Coordonnées Polaires : angles polaires et distances polaires (angulaires et
métriques).
- Coordonnées Planes : Est et Ouest (valeurs métriques)

A) COORDONNEES CARTESIENNES
Un point de la surface terrestre peut être repéré par ses coordonnées cartésiennes
géocentriques notées X (abscisse), Y (ordonnée), Z (cote). Un tel système de
coordonnées a les caractéristiques suivantes:
 l'origine O est le centre des masses de la Terre
 l'axe (OZ) est l'axe de rotation de la Terre (axe des pôles)
 le plan (OXY) est le plan de l'équateur
 le plan (OXZ) est le plan de la méridienne origine.
A priori, la méthode la plus simple pour repérer un point sur la surface de la Terre
est d'utiliser ce système de coordonnées. Il apparait cependant que ce type de
repérage a un emploi limite et il n'interviendra que pour des calculs intermédiaires.
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B) COORDONNES GEOGRAPHIQUES
Les coordonnées géographiques permettent de positionner la projection d'un point
sur l'ellipsoïde de référence grâce à des angles particuliers qui sont la longitude et la
latitude formant avec les méridiens et les parallèles.

- Méridiens : Le plan méridien de P est le plan qui passe par P et qui contient
l'axe des pôles. Son intersection avec l'ellipsoïde est une ellipse. La demie
ellipse se situant du cote de P par rapport à l'axe des pôles est le méridien de
P. La demie ellipse opposée est l'antiméridien.

- Parallèle : Le plan qui contient P et qui est perpendiculaire à la ligne des


pôles est le plan parallèle de P. Son intersection avec l'ellipsoïde de référence
est un cercle appelé le parallèle de P. Le plan de l'équateur est le plan
parallèle particulier qui se trouve à égale distance des deux pôles et qui
sépare la Terre en deux hémisphères.

- Longitude : La longitude de P est l'angle dièdre que forme le plan méridien


de P avec le plan méridien choisi comme origine. Elle est notée λ et est
positive à l'Est et négative à l'Ouest de ce méridien origine.

- Latitude : La latitude de P est l'angle que forme la normale en P a l'ellipsoïde


de référence avec le plan de l'équateur. Sur la sphère terrestre, la normale
passe par le centre de la Terre, ce qui n'est pas le cas sur l'ellipsoïde. La
longitude est notéeᵠ.
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En réalité, le point P se situe au niveau du sol (terrain naturel), il n'est donc


pas sur l'ellipsoïde de référence. Il faut définir la hauteur par rapport à cet
ellipsoïde.

- Hauteur : La hauteur (ellipsoïdale) du point P est la distance mesurée entre P


et l'ellipsoïde de référence suivant la normale a cet ellipsoïde. La hauteur est
notée h.

Remarque :

- Méridien origine : méridien de Greenwich (observatoire situe dans la banlieue


de Londres).
- Longitudes comptées en degrés, minutes, secondes (°, ', '') à l'est (-) et à
l'ouest (+) de ce méridien (de 0° à 180°).
- Latitudes comptées en degrés, minutes, secondes au nord (+) et au sud (-) de
l'équateur (de 0° a 90°).
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C) COORDONNEES POLAIRES
Quand nous parlons des coordonnées polaires, nous voyons l’angle α et la distance d
polaires prise à partir d’un appareil topographique.

α d

D) COORDONNEES PLANES
Les coordonnées planes sont les coordonnées cartésiennes des points de la surface
terrestre représentés sur un plan. Elles sont donc en deux dimensions. Elles sont
définies par rapport à des axes de référence qui varient suivant la projection utilisée.
Les abscisses sont appelées coordonnées Est et notées E. Les ordonnées sont
appelées coordonnées Nord et notées N. On utilise encore régulièrement les
notations X et Y, mais celles-ci sont à proscrire pour éviter une confusion avec les
coordonnées cartésiennes géocentriques.
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DEUXIEME PARTIE :
TRAVAUX DE TERRAIN
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CHAPITRE 1 : LA PRESENTATION DE L’ETUDE

1. CHOIX ET INTERET DU SUJET D’ETUDE

Avant la descente sur terrain, l’Ecole Nationale du cadastre et des Titres Immobiliers
ENAC-TI en sigle nous a disposé un nombre des sujets très importants pour nous, en
vue bien approfondir nos connaissances dans le domaine de la topographie. Parmi
tous les sujets, notre choix est porté sur « La Conversion des Coordonnées ».

Nous savons bien qu’il y a plusieurs sortes des coordonnées (cfr la partie précédente)
desquelles nous aurons à effectuer des conversions afin d’en choisir les coordonnées
qui nous permettront de faire le report sur par rapport au site choisi.

2. LIEU D’ETUDE

L’exécution des observations s’est effectuée sur le terrain de l’Université de Kinshasa


« UNIKIN » en sigle, qui se trouve dans ville province de Kinshasa en République
Démocratique du Congo dans la commune de Lemba compris entre deux
communes ; Kinseso et Mont-Ngafula. Lors de la prospection du terrain, l’UNIKIN a
mis à notre disposition deux personnes dont un policier national et un policier de
l’université. Le parcours du terrain nous a donné l’occasion de nous fixer sur le lieu
de travail.

3. DELIMITATION DU SUJET

L’UNIKIN a une très grande étendue des terres. Par rapport à la période qui nous a
été donnée, nous étions dans l’impossibilité d’effectuer nos recherches sur toute
l’étendue.

Nos recherches se sont limitées dans le temps et dans l’espace.

Dans le temps : nos recherches couvre la période du 15 septembre au 12 octobre


soit 25 jours d’analyses et des recherches.

Dans l’espace : comme énuméré ci-haut, l’UNIKIN ayant une très grande étendue
des terres, nos recherches se sont basées dans l’un de ses départements qui est le
site de CNPP (Centre Neuro Pathologique et Psychiatrique). Le CNPP se trouve tout
au long de la route KIMWENZA en diagonale avec l’Institut Supérieur des Techniques
Médicales ISTM en sigle.
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4. LA GEOLOCALISATION DU SITE

Notre site de recherches est borné :

- Au Nord : par la route By-pass et la rivière KEMI


- Au Sud : par les Cliniques UNIVERSITAIRES de Kinshasa
- A l’Est : par le quartier RIGHINI/MALOLO
- A l’Ouest : par l’ISTM/CAMPUS

5. CROQUIS A MAIN LEVE


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6. CROQUIS DE SITUATION
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CHAPITRE 2 : ORGANISATIONS DES TRAVAUX DE TERRAIN

1. TRAVAUX PREPARATOIRES

Les travaux préparatoires se traitent au bureau après prospection du site ou la prise


en connaissance du site.

2. MATERIELS POUR ETUDE

Le choix de matériel est basé en fonction du terrain ainsi que le sujet à étudier.
Compte tenu de la configuration de notre site, nous avons choisi comme matériel :

2 théodolites électroniques marquent TDJ-O2,


2 mire parlantes ; une en bois et l’autre en acier,
4 rubans en toile de 100,00 mètres,
Une boussole,
20 jalons,
Un récepteur GPS garmin marque GPSMAP64.

3. TRAVAUX DE TERRAIN

Les travaux de terrain n’est que l’exécution des observations, donc le levé
topographique qui est le prélèvement des éléments pour la représentation de la
planimétrique et l’altimétrie du lieu, après la collecte des coordonnées ou éléments
du terrain. Dans notre travail, pour sa représentation finale, nous avons choisi
l’échelle de 1/1000 de tous les points de détails naturels et artificiels levés sur le
terrain.

Nous avons piqueté nos différents points importants par rapport à nos levés de
détails.

PRELEVEMENT DES COORDONNEES DE DEPART ET L’ALTITUDE

Après les piquetages, les coordonnées cartésiennes des stations SO et S1 nous ont
servies comme coordonnées et l’altitude de départ prélevées à partir du récepteur
GPS garmin pour afin de déterminer le gisement de départ lors des travaux de
bureau.
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MESURE DES ANGLES

Les mesures angulaires sont prélevées avec un théodolite et une boussole. La


boussole nous a permis tout simplement pour vérifier les angles et confirmer les
angles prélevés.

A partir de la station S0, l’appareil est calé à station S1, donc la limbe est bloqué à
0v00 et on vise les différents points de détails qui sont visibles à partir de cette
station comme explique le tableau ci-dessous.

MESURES LINEAIRES

Le mesurage des alignements est soumis à des règles qui sont d’autant rigoureux
que le système d’ensemble dont il fait partie.

Son but est d’obtenir dans distances exactes qui puissent être utilisées dans les
calculs. Nous avons effectué les mesurages indirects c’est-à-dire nous avons utilisé la
mire parlante et un théodolite enfin de calculer la distance horizontale après avoir
fait différentes lectures stadimétriques (LS, LI, LN) et avoir pris l’angle vertical pour
dégager la distance entre la station et le point visé par la formule :

 Distance pente = (LS-LI)*100


 Distance Horizontale = Dp*sin²V
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Tableau de mesurage linéaire et angulaire


ST PV LECTURE(m) V(gr) H(gr) OBS ST PV LECTURE(m) V(gr) H(gr) OBS
LS 3,300
LS 2,300 F D LN 2,790 90,77 0,00
O M LN 1,870 90,41 0,00 hi: 1,50 LI 2,280
LI 1,440 Alt 319,64 LS 1,170
LS 1,400 JF1 LN 0,885 94,79 62,91
JO1 LN 1,090 92,98 39,74 LI 0,600
LI 0,780 LS 2,440
LS 1,400 H LN 1,700 96,75 79,71
P LN 1,186 103,55 108,35 LI 0,960
LI 0,972 LS 1,300
LS 1,700 G LN 0,980 97,61 83,16
A LN 1,290 103,59 107,69 LI 0,660
LI 0,880
LS 2,900 LS 2,400
LN 2,298 103,73 111,19 H F LN 1,655 103,34 0,00
B LI 1,696 hi: 1,43 LI 0,910
Alt 326,98 LS 2,600
LS 2,700 JH1 LN 2,090 91,81 82,82
B O LN 2,090 95,92 0,00 LI 1,580
LI 1,480 LS 3,100
LS 1,600 K LN 2,315 90,37 105,62
JB1 LN 1,280 90,46 84,97 LI 1,530
LI 0,960 LS 1,150
LS 0,400 J LN 0,675 90,24 128,50
C LN 0,274 103,80 177,60 LI 0,200
LI 0,148 LS 0,700
LS 2,500 I LN 0,450 96,10 189,62
D LN 2,150 103,53 188,97 LI 0,200
LI 1,800
LS 3,400
LS 2,700 K H LN 2,630 109,18 0,00
D B LN 2,345 95,54 0,00 hi: 1,58 LI 1,860
hi: 1,51 LI 1,990 Alt 349,48 LS 0,800
Alt 333,67 LS 1,700 JK1 LN 0,480 104,77 102,40
JD1 LN 1,480 94,65 107,95 LI 0,160
LI 1,260 LS 1,100
LS 1,000 L LN 0,770 96,76 166,81
JD2 LN 0,750 105,60 178,27 LI 0,440
LI 0,500 LS 4,000
LS 2,010 M LN 3,195 95,85 169,79
F LN 1,500 108,88 231,34 LI 2,390
LI 0,990
LS 1,400 LS 3,700
E LN 1,048 109,53 239,48 M K LN 2,900 102,56 0,00
LI 0,695 hi: 1,51 LI 2,100
Alt 358,33 LS 2,360
O LN 1,930 107,88 113,29
LI 1,500
LS 2,100
JM1 LN 1,795 103,07 128,95
LI 1,490
LS 0,700
N LN 0,495 101,02 205,51
LI 0,290
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TROISIEME PARTIE :
TRAVAUX DE BUREAU

Les travaux de bureau consistent à exploiter tous les levés de détails lors des travaux
de terrain, les calculs des distances, les transmissions des gisements et coordonnées
et enfin le report au plan.
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Chapitre I. CONVERSION DES COORDONNES

La conversion des coordonnées est l’objet même de notre choix parmi les sujets
d’étude et nous allons choisir une de ces conversions pour faire le report au plan.

Conversion des coordonnées Polaires en coordonnées Rectangulaires

Connaissant les coordonnées polaires (DAM ; VAM) distance polaire et angle polaire on
a:
Y

YM M
ΔXAM= XM – XA=DAM x sinVAM
DAM
VAM ΔYAM= YM – YA=DAM x cosVAM
YA ΔYAM
A
Donc: XM= XA+ ΔXAM=XA+DAM x sinVAM

ΔXAM YM= YA+ ΔYAM=YA+DAM x cosVAM


X
XA XM

Conversion des coordonnées Rectangulaires en coordonnées Polaires

Connaissant les coordonnées rectangulaires (X ; Y) abscisse et ordonnée, on


connait : A(XA ; YA) et B(XB ; YB)

Nous devons calculer d’abord les accroissements ou les coordonnées relatives, après
calcul de gisement :

ΔXAB= XB – XA |𝛥𝑋|
⇒tgVAB= |𝛥𝑌|
ΔYAB= YB – YA

Calcul de distance polaire

D²AB= ΔX² + ΔY²

Donc nous aurons le couple des coordonnées (DAB ; VAB)


Calcul sur les recherches des coordonnées polaires comme point de
départ de la polygonale en connaissant les coordonnées cartésiennes
comme point de départ des stations S0 à S1
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Les coordonnées de la station S0 et point M ont était prélevé à partir du récepteur


GPS garmin GPSMAP64, lesquelles nous ont servi comme nos points de base pour
effectuer la transmission des coordonnées et des gisements par rapport aux
différents points de visés aux stations.

La station de départ est S0 comme montre le croquis à main levé, et à partir de cette
station nous avons calé l’angle horizontal à 00,00 grade vers S1.

N.B : la méthode utilisée pour les levés de détails du polygonal est celle par
Rayonnement.

Nous avons calculé le gisement départ à partir de la première station de notre


polygonale. O(534244/9513486) et M(534204/9513410)

 Calcul des coordonnées relatives

ΔX=X2-X1 ⇒ΔX=534204-534244⇒ΔX=-40
III Q
ΔY=Y2-Y1 ⇒ΔY=9513410-9513486⇒ΔY=-76

 Calcul de l’angle au centre

𝛥𝑋 −40
tgα= 𝛥𝑌 ⇒ tgα= −76 ⇒ tgα=0,526…⇒α = arctg0,526…⇒α= 30v84

 Calcul de gisement de départ

VOM=200v00 +30v84

VOM= 230v84

Comme le gisement OM est le gisement de départ, nous allons toujours nous référé à
ce gisement pour effectuer la transmission comme explique le tableau de
transmission de gisement ci-dessous. Pour trouver le deuxième gisement qui est OP
par rapport à la première station, nous allons calculer VOP= 𝑀0𝑃 + VOM ⇒
VOP=108v35+230v84⇒ V=339v19. Etc.

N.B : si le cercle topographique dépasse 400v, on diminue le cercle circonscrit de façon


que l’angle cherché soit dans le cercle.

Donc nous avons comme couple des coordonnées polaires (84,06 m/230v84)
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Opération inverse, connaissant les coordonnées polaires cherchons


les coordonnées cartésiennes

Concernant ce genre des conversions, il est important de connaitre au préalable le


gisement de départ ou d’imposer et de prélever à partir d’un récepteur GPS ou
d’imposer aussi les premières coordonnées enfin de trouver les deuxièmes
coordonnées.

Vérifions si les coordonnées polaires précédentes en les convertissant, elles


donneraient le mêmes coordonnées au point S1 déjà connues.

Soient S0-M (84,06 m/230v84)

 Cherchons les accroissements

 ΔX=DSOS1 x sinVS0S1⇒ΔX=84,06 x sin230v84⇒ΔX= -39,14

 ΔY= DSOS1 x cosVS0S1⇒Δy=84,06 x cos230v84⇒Δy=-74,39

 Cherchons les coordonnées du point M connaissant les coordonnées du point S0

 XM=XS0+ΔX⇒XM=534165-39.17⇒XS1=534204

 YM=XS0 + ΔY⇒YM=9513608-74.39 ⇒YS1= 9513411

On constate que toutes les deux conversions sont vérifiables.

Calcul sur les recherches des coordonnées cartésiennes en


connaissant les coordonnées géographiques

Concernant les coordonnées S0 et S1, nous avons utilisé l’application Androïde


« AndroiTS GPS », c’est une application permettant de convertir les coordonnées
géographiques en coordonnées cartésiennes et vis-versa.

Il suffit tout simplement de paramètre votre application si et seulement si votre


appareil androïde était en coordonnées rectangulaires et vis-versa.

Transmission des coordonnées

Nous allons effectuer la transmission des coordonnées par la méthode de


rayonnement en connaissant les distances polaires et les angles polaires de chaque
station par rapport aux leurs points de visés.
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Tableau de transmission des coordonnées cartésiennes en


connaissant les coordonnées polaires de la Polygonale

delta Altitude
ST PV LECTURE(m) V(gr) H(gr) DP (m) DH (m) Gist delta Y X Y Delta H
X (m)
534244 9513486
LS 2,300
O M LN 1,870 90,41 0,00 86,00 84,06 230,84 -40 -76 534204 9513410 12,349405 358,35
hi: 1,46 LI 1,440
Alt 346,00 LS 1,400
JO1 LN 1,090 92,98 39,74 62,00 61,25 270,58 -54,83 -27,31 534189 9513459 7,1515404 353,15
LI 0,780
LS 1,400
P LN 1,186 103,55 108,35 42,80 42,67 339,19 -34,84 24,64 534209 9513511 -2,1078881 343,89
LI 0,972
LS 1,700
A LN 1,290 103,59 107,69 82,00 81,74 338,53 -67,22 46,51 534177 9513533 -4,4443407 341,56
LI 0,880
LS 2,900
LN 2,298 103,73 111,19 120,40 119,99 342,03 -94,77 73,59 534149 9513560 -7,8763542 338,12
B LI 1,696
534149 9513560
LS 2,700
B O LN 2,090 95,92 0,00 122,00 121,50 142,13 95 -74 534244 9513486 7,27743 345,40
hi: 1,57 LI 1,480
Alt 338,12 LS 1,600
JB1 LN 1,280 90,46 84,97 64,00 62,57 227,10 -25,84 -56,99 534123 9513503 9,737185 347,86
LI 0,960
LS 0,400
C LN 0,274 103,80 177,60 25,20 25,11 319,73 -23,91 7,66 534125 9513568 -0,204605 337,92
LI 0,148
LS 2,500
D LN 2,150 103,53 188,97 70,00 69,78 331,10 -61,62 32,75 534087 9513593 -4,4532093 333,67
LI 1,800
534087 9513593
LS 2,700
D B LN 2,345 95,54 0,00 71,00 70,65 131,14 62 -33 534149 9513560 4,122677 337,79
hi: 1,51 LI 1,990
Alt 333,67 LS 1,700
JD1 LN 1,480 94,65 107,95 44,00 43,69 239,09 -25,17 -35,71 534062 9513557 3,7102707 337,38
LI 1,260
LS 1,000
JD2 LN 0,750 105,60 178,27 50,00 49,61 309,41 -49,07 7,30 534038 9513600 -3,6152141 330,05
LI 0,500
LS 2,010
F LN 1,500 108,88 231,34 102,00 100,03 362,48 -55,60 83,15 534031 9513676 -14,034057 319,64
LI 0,990
LS 1,400
E LN 1,048 109,53 239,48 70,50 68,93 370,62 -30,70 61,72 534056 9513655 -9,9343809 323,74
LI 0,695
23

534031 9513676
LS 3,300
F D LN 2,790 90,77 0,00 102,00 99,87 162,21 56 -83 534087 9513593 13,291919 332,93
hi: 1,50 LI 2,280
Alt 319,64 LS 1,170
JF1 LN 0,885 94,79 62,91 57,00 56,62 225,12 -21,77 -52,27 534009 9513624 5,2590678 324,90
LI 0,600
LS 2,440
H LN 1,700 96,75 79,71 148,00 147,61 241,92 -90,33 -116,74 533941 9513559 7,3421737 326,98
LI 0,960
LS 1,300
G LN 0,980 97,61 83,16 64,00 63,91 245,37 -41,79 -48,35 533989 9513628 2,9204391 322,56
LI 0,660
533941 9513559
LS 2,400
H F LN 1,655 103,34 0,00 149,00 148,59 41,74 90 117 534031 9513676 -8,0278751 318,95
hi: 1,43 LI 0,910
Alt 326,98 LS 2,600
JH1 LN 2,090 91,81 82,82 102,00 100,32 124,56 92,95 -37,75 534034 9513521 12,317663 339,30
LI 1,580
LS 3,100
K LN 2,315 90,37 105,62 157,00 153,43 147,36 112,89 -103,91 534054 9513455 22,502659 349,48
LI 1,530
LS 1,150
J LN 0,675 90,24 128,50 95,00 92,78 170,24 41,81 -82,83 533983 9513476 15,091574 342,07
LI 0,200
LS 0,700
I LN 0,450 96,10 189,62 50,00 49,81 231,36 -23,56 -43,89 533917 9513515 4,0352362 331,02
LI 0,200
534054 9513455
LS 3,400
K H LN 2,630 109,18 0,00 154,00 150,82 347,36 -113 104 533941 9513559 -22,950112 326,53
hi: 1,58 LI 1,860
Alt 349,48 LS 0,800
JK1 LN 0,480 104,77 102,40 64,00 63,64 49,76 44,83 45,17 534099 9513500 -3,6772967 345,80
LI 0,160
LS 1,100
L LN 0,770 96,76 166,81 66,00 65,83 114,17 64,21 -14,53 534118 9513440 4,1632346 353,64
LI 0,440
LS 4,000
M LN 3,195 95,85 169,79 161,00 160,32 117,15 154,54 -42,67 534209 9513412 8,8507767 358,33
LI 2,390
534209 9513412
LS 3,700
M K LN 2,900 102,56 0,00 160,00 159,74 317,23 -155 43 534054 9513455 -7,8169911 350,51
hi: 1,51 LI 2,100
Alt 358,33 LS 2,360
O LN 1,930 107,88 113,29 86,00 84,69 30,52 39,06 75,14 534248 9513487 -10,956689 347,37
LI 1,500
LS 2,100
JM1 LN 1,795 103,07 128,95 61,00 60,86 46,18 40,37 45,54 534249 9513458 -3,2221561 355,11
LI 1,490
LS 0,700
N LN 0,495 101,02 205,51 41,00 40,99 122,74 38,40 -14,33 534247 9513398 0,358197 358,69
LI 0,290
24

Tableau des recherches des coordonnées polaires en connaissant les


coordonnées cartésiennes de la Polygonale (opération inverse)

Par rapport à cette méthode, nous allons prélever uniquement les coordonnées des
sommets de notre polygonale (voir tableau de levés de détails) lesquelles nous
aurons besoins des distances réelles de la polygonale et les angles aux sommets.

Pour les calculs des angles aux centres, nous avons calculé 𝑡𝑔𝛼 =
𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
| |
𝑙𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛

STS X Y ΔX ΔY Tgθ θ GIST Hz DISTANCE N-1-N+1 SUPERFICIE


A 534177 9513533
-28 27 0,9643 48,84 348,84 38,90
B 534149 9513560 171,64 -52 -494705120
-24 8 0,3333 20,48 320,48 25,30
C 534125 9513568 216,57 -62 -589841216
-38 25 0,6579 37,05 337,05 45,49
D 534087 9513593 233,43 -69 -656437917
-31 62 0,5000 29,52 370,48 69,32
E 534056 9513655 174,00 -56 -532764680
-25 21 0,8400 44,48 344,48 32,65
F 534031 9513676 101,28 -67 -637416292
-42 -48 0,8750 45,76 245,76 63,78
G 533989 9513628 192,93 -90 -856226520
-48 -69 0,6957 38,69 238,69 84,05
H 533941 9513559 193,10 -72 -684976248
-24 -44 0,5455 31,79 231,79 50,12
I 533917 9513515 102,19 42 399567630
66 -39 0,5909 33,98 133,98 76,66
J 533983 9513476 184,33 137 1303346212
71 -21 0,2958 18,31 118,31 74,04
K 534054 9513455 196,35 135 1284316425
64 -15 0,2344 14,66 114,66 65,73
L 534118 9513440 206,71 150 1427016000
86 -30 0,3488 21,37 121,37 91,08
M 534204 9513410 195,96 129 1227229890
43 -12 0,2791 17,33 117,33 44,64
N 534247 9513398 80,50 40 380535920
-3 88 0,0341 2,17 397,83 88,05
O 534244 9513486 141,66 -38 -361512468
-35 25 0,7143 39,49 339,49 43,01
P 534209 9513511 198,85 -95 -637405237
-32 22 0,6875 38,34 338,34 38,83
A 534177 9513533 210,50 -60 -570811980
-28 27 0,9643 48,84 348,84
B 534149 9513560
443,90 3780,54 2800,00 892,83 -85601,00
4ha 28a 00ca 50%
25

Report au plan
Le dessin est fait à l’échelle de 1 à 2000 et l’aide de la méthode des coordonnées polaires, les
instruments de dessin sont un rapporteur en grade, une latte, croyons et rotring.
26

Plan topographique
27

CONCLUSION DU TRAVAIL

Nous voici au terme de notre étude centrée sur « La conversion des


coordonnées » une étude réalisée dans le site du CNPP/CAMPUS.

Notre étude était sur la réflexion qu’un système des coordonnées soient mise en
place pour le report sur plan par rapport aux données prélevées sur le site du CNPP.

Pour y parvenir, nous avons dû appliquer des différentes méthodes et techniques qui
nous ont permis de bien réfléchir concernant notre sujet. Les différentes sortes des
coordonnées auxquelles nous avons choisi une. Les méthodes appliquées pour y
parvenir, ont été la méthode des coordonnées cartésiennes et polaires. Nous avons
effectué des conversions de ces deux coordonnées, leurs importances, leurs finalités
et faire le report sur le plan à l’échelle de 1 à 1000ème.

Ce travail vient donc de mettre un terme à des multiples difficultés tant sur terrain
que au bureau. Sur terrain pour le levé des détails nous avons appliqué le levé par
rayonnement en utilisant les coordonnées polaires. Au bureau, pour le report sur le
plan nous avons appliqué toujours la méthode des coordonnées polaires en utilisant
le rapporteur, la gomme, la latte, etc. les coordonnées cartésiennes nous ont permis
à calculer la superficie par la méthode de double superficie.

Toute œuvre humaine étant toujours d’erreurs et d’imperfections, nous sommes


franc et ouvert à toute suggestion dans le but d’acquérir des nouvelles connaissances
et d’améliorer le présent travail.
28

BIBLIOGRAPHIE

Microsoft Encarta, Encyclopédie libre 2010, logiciel

GRAWITZ M., Les méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, 1971, p. 28

HENRY JP., Topographie et topométrie générale, éd. Brandt, Strasbourg, p.25

KAID N., Topographie-partie 1 Notions des bases, éd. Oran, Alger, p.10

E. LUKENGI, Notes de cours de la Trigonométrie Plane I, ENACTI, 2018

R. MAWANA ENSELSIE, Notes de cours de Calcul Topographique I, ENACTI, 2019

J.L FONO, Notes de cours de Topographie II, ENACTI, 2019

J.L FONO, Notes de cours de Calcul Topographique II, ENACTI, 2019

KAHOTWA, Notes de cours de dessin topographique, ENACTI, 2018

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