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Ce cours est basé sur les cours et les document fournis par MR EL
BRIRCHI EL HSSAN
Cours Détaillé
T O U T C E Q U E V O U S
D E V E Z S A V O I R
I- Introduction :
II- Initiation :
III- Géodésie :
IV- Erreurs :
V- Angles :
VI- Distances:
VII- Divers :
I-Introduction
Ellipsoïde :
c’est la surface engendrée par
l’ellipse tournant autour de son
petit axe.
2- Quelques définitions :
Déviation relative de la
verticale : En un point
l’angle que font la verticale
(normale au géoïde) et la
normale à l’ellipsoïde. Il
varie d’un point à un autre.
Son étude permet de définir
la position du géoïde par
rapport à l’ellipsoïde choisi.
3 .Les paramètres essentiels
La mise en oeuvre de la géodésie et des techniques qui en sont
dérivées nécessitent l’existence d’un jeu de paramètres essentiels :
• un système géodésique de référence
• un réseau géodésique de points matérialisés
Le système géodésique:
Un système géodésique (ou Datum géodésique) est un repère affine
possédant les caractéristiques suivantes :
• le centre O est proche du centre des masses de la Terre
• l’axe OZ est proche de l’axe de rotation terrestre
• le plan OXZ est proche du plan méridien origine.
Les coordonnées géodésiques du point M ne sont pas des valeurs
objectives mais bien dépendantes d’un modèle théorique. Un point de la
croûte terrestre est considéré fixe par rapport au système géodésique,
malgré les petits déplacements qu’il peut subir (marée terrestre,
surcharge océanique, mouvements tectoniques).
Ainsi, il apparaît la nécessité de disposer d’une surface de référence
:l’ellipsoïde. On utilise le plus souvent un modèle d'ellipsoïde en fonction
de la zone terrestre pour laquelle celui-ci a été élaboré en cartographie.
Le réseau géodésique :
Un réseau géodésique est un ensemble de points de la coûte terrestre (tels
que des piliers, des bornes…) dont les coordonnées sont définies, estimées
par rapport à un système géodésique. Plusieurs types de réseaux sont
distingués :
• les réseaux planimétriques
• les réseaux de nivellement
• les réseaux tridimensionnels géocentriques
LES SURFACES :
La forme réelle de la terre est très difficile à cerner. Elle en général
approximée par deux surfaces, l’une mathématique et l’autre physique
L’ellipsoïde ; Le géoïde.
En première approximation, la terre est assimilable à une sphère
homogène. Mais, la forme mathématique qui la représente le mieux est un
ellipsoïde de révolution, dont le grand axe est contenu dans le plan
équatorial (a)et le petit axe (b) dans la direction de l’axe de rotation
terrestre. L’ellipsoïde ici est la figure imaginaire, obtenue en faisant
tourner l’ellipse terrestre autour du petit axe ou axe de rotation terrestre.
Ses paramètres principaux (aplatissement rayon équatorial) sont
déterminés à partir des mesures d’arcs de méridien. Il constitue une
surface théorique de référence sur laquelle des calculs simples peuvent
être effectués. Plusieurs ellipsoïdes existent a travers le monde, les uns
sont locaux, les autres globaux. Les plus utilisés actuellement sont ceux
du Geodetic reference System, 1980 (GRS80) mis au point par l’AIGG et
celui du système de référence de l’armée américaine WGS84, décrit ci-
dessous, associé au système GPS.
Le géoïde est défini comme étant la surface équipotentielle du champ de
pesanteur de la terre.
Seulement, la Terre n’est pas homogène, les masses superficielles et les
hétérogénéités de masses internes influencent la direction de la pesanteur
qui s’écarte alors de la normale à l’ellipsoïde de référence. Les deux
surfaces (géoïde et ellipsoïde) ne coïncideront pas. Le géoïde présente des
écarts de distance ou ondulations :N par rapport à la surface de référence
ellipsoïdale. Ces écarts sont très difficiles à déterminer, mais leur
connaissance simplifie énormément les travaux du topographe, en
utilisant la technologie GPS (Global Positioning System).
Le point fondamental
est un point origine conventionnel du système géodésique, déterminé par
méthodes astronomiques, c'est-à-dire, en particulier, où la verticale
physique est assimilée à la normale à l'ellipsoïde. Ce dernier est également
lui-même l'objet d'un choix conventionnel. (Point fondamental au Maroc :
Merchich)
b- Projections cylindriques :
On projette l'ellipsoïde sur un cylindre qui l'englobe. Celui ci peut être
tangent au grand cercle, ou sécant en deux cercles. Puis on déroule le
cylindre pour obtenir la carte.
IMPORTANT :
-Le géoïde est approché par le niveau moyen des mers au report NMM.
Pourquoi : la surface d’un fluide soumis à un champ de force centrale est
perpendiculaire aux vecteurs champs c.à.d. que la surface de ce liquide
est une équipotentielle, mais vue que la mer n’est pas soumis seulement à
l’action de la gravitation mais aussi à la lune (marrées) et aux autres
astres autres que la terre. Donc pour trouver le niveau des mers au repos
(c.à.d. sous l’action seule du champ terrestre) on utilise des marégraphes
qui serviront à déterminer le diagramme d’évolution du niveau de la mer
sur une période importante (10 ans par exemple), la moyenne se
détermine ainsi et représente une approximation précise du géoïde.
- Ce géoïde représente l’origine des mesures des altitudes : sur le géoïde
Z=0
-NIVELLEMENT GÉNÉRALE DU MAROC (NGM) : En dehors de quelques
travaux de recherches il n'existe pas de géoïde officiel adopté au Maroc; le
NGM est donc basé sur la détermination d'un premier point point Z=0 par
technique de marégraphe.
-Le point Z=0 est déterminé au port de Casablanca pour le NGM.
-Il existe des ellipsoïdes globaux comme il existe des ellipsoïdes locaux
définis pour chaque pays et dont l’intérêt est de minimiser N.
N : distance séparant le géoïde et l’ellipsoïde en un point de la terre.
N ϵ[-100m ; 100m]
-UTM est Projection Mercator Transverse Universelle est la projection
conforme utilisée au niveau international.
-La détermination de la verticale physique (perpendiculaire au géoïde) se
fait par la bulle. (Vous allez la voir en TP)
-La verticale physique
MAROC :
La fonction de projection utilisée au Maroc est : la fonction Conique
conforme de lambert .
Le choix des instruments et des modes pératoires devra être fait selon les
contraintes suivantes :
- Minimiser le coût économique du projet
- Utiliser le mode opératoire le plus simple
- Fournir des résultats dont l'incertitude < Tolérance fixée par le cahier de
charge
Problèmes:
-Propagation des erreurs :Des grandeurs peuvent s'obtenir par
l’intermédiaire de plusieurs mesures directes ceci pourrait engendrer une
erreur résultante (Dont le carré est une combinaison linéaire des carrés
des erreurs des mesure directes [voir dernier paragraphe du chapitre])
cette erreur est d'autant plus importante et peut dans des cas dépasser la
valeur fixée dans le cahier de charge [Tolérance]
Solutions :
-Contrôle (Par méthode ou par instrument)
-Connaissance et formulation des erreurs systématiques
-Évaluation statique des erreurs accidentelles .
Correction des erreurs:
a-Erreurs systématique :
Condition de traitement :
-Mesures répétées un très grand nombre de fois.
-Fautes éliminées.
-Erreurs systématiques éliminées.
-Erreurs accidentelles assez petites pour pouvoir négliger leurs carrés.
*La partie du traitement est détaillée dans le cours de Mr.El Brirchi mais elle n'est pas d'une importance
significative dans ce cours de topographie.
Propagation des erreurs
(! Important pour la résolution des exercices)
Dh= Dp sin(V)
Dp: Mesure directe
V: mesure directe
Exprimé en rad
V- Angles :
Théodolite : Instrument de mesure des angles
Tachéomètre: Théodolite permettant de fournir une distance en plus de
mesure des angles.
L'angle zénithal est mesuré par rapport à l'axe verticale du lieu (Zénith :
perpendiculaire au géoïde)
Notons que :
a- Gisement calculé :
Cette méthode est utilisée lorsque les coordonnées planimétriques ( les
coordonnées dans le plan de projection) de A et B sont connues .
Soit |G| =
b- Gisement observé
La station totale (outil qui sert à calculer les distances et angles) se trouve
au point S. Les coordonnées planimétrique de S et de A sont connues alors
que celles de B ne les sont pas .
GSA est obtenu par la méthode de gisement calculé ( Coordonnées de S et
A connues).
AH = LA - LB avec LA (respectivement LB) est l'angle que fait la direction
SA (respectivement SB) avec la direction du zéro du limbe.
c- Vo de la station
Cette méthode est utilisée pour déterminer la direction du Nord Lambert
en déterminant l'angle Vo entre le Nord Lambert et le zéro du lime
horizontal avant la détermination du Gisement du point M.
Les points (Ai) sont connus en coordonnées planimétriques et sont
matérialisés sur le terrain par des piliers.
Double retournement :
le double retournement est un mode opératoire utilisé pour réduire les
erreurs systématiques (erreur de graduation des limbes, défaut de
perpendicularité de l'axe vertical et l'axe horizontal du théodolite..) et les
erreurs accidentelles issues de la mauvaise lecture par exemple.
cercle verticale
le cercle verticale du théodolite est contenu dans le plan (o,y,z) et peut
tourner autour de l'axe oz.
Ainsi on a :
cercle horizontal :
le cercle horizontal du théodolite est contenu dans le plan (o,x,y) et peut
tourner autour de l'axe oz.
Ainsi on a :
VI- Distances:
Soient A et B deux point du terrain réel
Ae et Be leurs correspondantes sur l'ellipsoïde
Aproj=F(Ae) et Bproj=F(Be) avec F:fonction de la projection
conique conforme de Lambert
Types de distances:
Distance en terrain réel D: Distance entre A et B.
Distance en pente Dp : Distance euclidienne entre A et B.
Distance horizontale DH.
! les mesures se font sur le terrain et les calculs se font dans le plan de projection.
Mesure de distances
a- Chaînage :
Le procédé consiste à porter bout à bout un étalon de mesure un certain
nombre de fois, tout en parcourant la distance à mesurer.
Portée : Longueur totale de la chaîne.
Appoint: Une fraction de la longueur de la chaîne.
b- Mesures stadimétriques :
DH=K*(fs-fi)
K=d/m =100
Dp=K*(fs-fi)sin(Z)
DH=Dp*sin(Z)
=K*(fs-fi)(sinZ)
2
VII- Divers :
1-Nivellement Géométrique:
3- Rayonnement :
l'objectif du rayonnement est la détermination des coordonnées
planimétrique d'un point de terrain M à partie d'une orientation O (connue
en coordonnées) et du point S (connu aussi en coordonnées).
La station totale trouve par mesurage les angles horizontaux LM et LO et
DH, en effectuant les corrections altimétrique et linéaire on trouve Dproj
qui sera utilisé dans les calculs ( les mesures se font sur le terrain et les
calculs se font dans le plan de projection).
(GSO est déterminée par méthode de gisement calculé )