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18/12/2019

Introduction Générale
I. Définition
Éthologiquement le mot topographie est formé de deux de mots grec « topo » qui signifie lieu
et « graphia » qui signifie écrire. La topographie fait une description des lieux.
Dans la définition classique la topographie est la science technique qui a pour objet
l’exécution, l’exploitation et le contrôle, concernant la planimétrie et l’altimétrie la forme
des dimensions et l’identification des objets naturels ou artificiels existant à la surface de la
terre à un moment donné.
Le but de la topographie est l’établir une carte ou un plan graphique sur lequel les éléments
sont représentés sous forme de symbole.

II. Les grands domaines de la topographie


La topographie comprend deux grands domaines : la planimétrie et l’altimétrie.
➢ La planimétrie : la planimétrie est la représentation en projections plane de
l’ensemble des détails a deux dimensions du plan topographique. Elle est la partie de
la topographie ressemblant toute l’opération effectuée à l’aide de mesure
horizontales.
➢ L’altimétrie : l’altimétrie est la partie de la topographique ressemblant tout toute
l’opération effectuée à l’aide de mesure vertical. Elle représente le relief sur un plan
ou sur une carte.

III. Les six grandes parties d’un travail topographique


Les travaux topographiques peuvent être classés en six grandes catégories suivant l’ordre
chronologique et leur exécution.
1. Les levées topographiques
C’est l’ensemble des opérations destinés à recueillir sur le terrain des éléments nécessaires à
l’établissement d’un plan ou d’une carte.
2. Les calculs topographiques
Ils exploitent numériquement les observations l’angle de distance et de dénivelé de pour
fournir les coordonnés rectangulaires (𝑥, 𝑦, 𝑧) d’un point du terrain. Les calculs topométrie
exploitent ses valeurs pour déterminer des distances et dénivelé non mesure afin de permettre
notamment les implantations.
3. Les dessins topographiques
Un dessin topographique est la représentation conventionnelle du terrain à grandes échelle.
Cette représentation d’une certaine surface de la terre nécessite le choix d’une échelle. Il existe
deux types d’échelle en topographique : l’échelle graphique et échelle numérique.
L’échelle numérique : elle s’exprime sous la forme suivante :
𝑑 𝑑 ∶ 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑛
𝑒=
∆ ∆∶ 𝑑𝑖𝑚𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 réelle
1
= 𝜀 𝜀 ∶ 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 échelle
𝑒
Il existe quatre types d’échelle numérique :
➢ Petite échelle : 𝐸 ≥ 100 000
➢ Moyenne échelle : 10 000 ≤ 𝐸 < 100 000
➢ Grande échelle : 500 ≤ 𝐸 ≤ 10 000
➢ Très grande échelle : 𝐸 < 500
L’échelle graphique : c’est un segment gradué qui établis une correspondance entre la
longueur d’un segment porté sur le dessin et une distance horizontale sur le terrain. Pour les
dessins susceptibles de subir une réduction ou un agrandissement, c’est cette forme qui est
recommandé.
4. Le projet d’aménagement
Ce sont les projets qui modifient la planimétrie et l’altimétrie d’un terrain : les projets de
terrassement, les projets de lotissement avec varie intermédiaire, les projets routiers, les
projets d’addiction d’eau, les projets d’assainissement.
5. L’implantation
Les projets d’aménagement sont les fruits d’étude établi entre autres partir de donner
topographiques. Le topographe implante autrement dit met en place sur le terrain les
éléments planimétriques et altimétriques nécessaire à la réalisation de son projet.

6. La suivit et le contrôle d’ouvrage


Les ouvrages d’art une fois construit demande souvent une suivit à intervalle de temps plus
ou moins régulier suivant leur destination (les barrages, les ponts …).
Les travaux topographiques correspondant débouchent généralement sur les mesures des
variables (𝑥, 𝑦, 𝑧) de points rigoureusement définis suivie de traitement numérique diverse
constant un état et éventuellement prévoyant une évolution.

IV. La géodésie
C’est science qui a pour but de déterminer la forme et les dimensions de la terre. Par extension
elle regroupe l’ensemble des techniques qui permettre de déterminer les positions
planimétrique et altimétrique de certain nombre de point géodésique et repère nivèlement.
1. Les paramètres essentiels de la géodésie
La mise en plan de la géodésie et des techniques qui en sont délivrées nécessite l’existence
d’un jeu de de paramètre essentiel :
➢ Un système géodésique de référence.
➢ Un réseau géodésique de référence.
a. Le système géodésique
C’est un repère affine possédant les caractéristiques suivantes :
➢ Le centre (𝑂) est proche au centre de masse de la terre.
➢ L’axe (𝑂𝑧) est proche à l’axe de rotation de la terre.
➢ Le plan (𝑂𝑥𝑧) est proche au plan du méridien d’origine.
𝑍𝑀

𝑌𝑀

𝑋𝑀

Les coordonnés géodésiques du point 𝑴 ne sont pas des valeurs objectives mais bien dépendant
d’un modèle théorique. Un point de la croute terrestre est considéré fixe par rapport à un
système géodésique malgré les petits déplacements qu’il subit. Ainsi il apparait la nécessité de
disposer d’une surface de références ellipsoïde.
b. Les réseaux géodésiques
C’est un ensemble de point de la croute terrestre (piquée ou borgne) donc les coordonnés sont
définies et estimés par rapport à un système géodésique :
➢ Les réseaux planimétriques (𝑥, 𝑦).
➢ Les réseaux altimétriques (𝑧).
➢ Les réseaux tridimensionnels (𝑥, 𝑦, 𝑧).

V. Les surfaces en topographique


Plusieurs surfaces ont considéré lorsqu’on est intérêts au positionnement géodésique.
1. La surface topographique
Elle joue l’interface entre la partie solide et la parte liquide ou gazeux de la terre. C’est elle
que nous connaissons le mieux et d’un pont de vue sensorielle et physique elle fait l’objet de
nombreuse science et technique.
2. Le géoïde
C’est la surface équipotentielle du champ de pesanteur, l’accélération de pesanteur 𝑔 lui
est perpendiculaire à tout point, elle coïncide au niveau moyen des eaux de mer.
3. L’ellipsoïde ou la surface ellipsoïdale
C’est un modèle mathématique définie pour facilite les calculs, à cause de sa forme régulière
contrairement aux deux premières surfaces, elle choisit le plus proche du géoïde. L’ellipsoïde
peut être locale ou global selon le champ d’application au système géodésique auquel il est
associé (couverture mondial ou territorial).
VI. Les unités de mesure
1. Les unités de mesures angulaires
Angle Tour Degrés Radian Grade
Angle nul 0 0 0 0
1⁄ 30∘ 𝜋⁄ 33,33
12 6
1⁄ 45∘ 𝜋⁄ 50
8 4
1⁄ 60∘ 𝜋⁄ 66,67
6 3
Angle droit 1⁄ 90 ∘ 𝜋⁄ 100
4 2
Angle plat 1⁄ 180 ∘
𝜋 200
2
Angle plein 1 360∘ 2𝜋 400
2. Les unités de mesures de surface
𝑘𝑚2 ℎ𝑚2 𝑑𝑎𝑚2 𝑚2 𝑑𝑚2 𝑐𝑚2 𝑚𝑚2
ℎ𝑎 𝑎 𝑐𝑎

VII. Les projections cartographiques


Les cartes géographiques et topographiques sont des représentants du modèle
mathématique de la terre. Pour les obtenir on fait appel au système de projection : ils
établissent une relation ponctuelle univoque entre deux surfaces quelconques. En général la
projection de carte géographique donne lieu à des déformations.
On distingue trois types de déformation : la déformation linéaire, la déformation angulaire
et la déformation de surface.
Suivant les critères choisit, il excite plusieurs types de classification des projections
cartographique.
1. La conservation d’un des gradeurs (longueurs, angle, surface)
➢ Projection équidistance : elle conserve la longueur d’une certaine zone.
➢ Projection conforme : elle conserve les angles et sont à la base des cartes
topographiques.
➢ Projection équivalent : elle conserve les surfaces et sont à la base des cartes
géographiques.
2. La nature de surface de projection
On distingue :
➢ Les projections azimutales (plan) : ellipsoïde est projeté sur un plan.
➢ Les projections coniques : ellipsoïde est projeté sur un cône.
➢ Les projections cylindriques : ellipsoïde est projeté sur un cylindre.
VIII. Les différents types de coordonner
Les coordonnés d’un point peuvent être exprimait de différentes façons :
➢ Géographique, altitude, longitude : qui sont des valeurs angulaires.
➢ Cartésienne : exprimait dans un repère géocentrique valeur métrique.
➢ Projection plane : représentation cartographique plane.
1. Les coordonnées géographiques
Les coordonnés permettant de positionner un point 𝑀 sur :
➢ La longitude géodésique 𝜆 : c’est l’angle que fait le méridien du lien avec le méridien
d’origine. Par exemple pour la France le méridien d’origine passe par l’observateur
de Paris et pour le système international le méridien d’origine passe par le méridien
de Greenwich la longitude et compte de 0 à 200 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑒𝑠 à l’est ou l’ouest.
➢ La latitude géodésique 𝜌 : c’est l’angle que fait la normale en un point à l’ellipsoïde
avec le plan de l’équateur. La latitude est comptée de −100 à 100 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑒𝑠 du pôle
nord.
➢ La hauteur ellipsoïdale ℎ : c’est la hauteur entre un point de l’ellipsoïde et le point de
la terre, tous les deux situer sur le méridien demi droite d’origine le centre de
l’ellipsoïde.
Remarque : altitude d’un point.
Une surface de niveau ou courbe de niveau est une surface équipotentielle de la pesanteur.
La surface équipotentielle choisie comme origine des altitudes est le géoïde. Ainsi l’altitude
d’un point et la hauteur (situés) entre ces points situés en un point de la terre est le même du
point géoïde situés sur la verticale. Cette verticale est matérialisée par la direction du fils à
plomb. Elle est orthogonale au géoïde.
Un point commun au géoïde et à l’ellipsoïde est appelé point fondamental en ce point la
verticale et la normale à l’ellipsoïde sont confondus mais en tout autre point elle forme un
(point) angle appelé déviation verticale.

𝐻 ∶ 𝐴𝑙𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒
𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 ℎ ∶ ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑙’𝑒𝑙𝑙𝑖𝑝𝑠𝑜ï𝑑𝑒
𝑓𝑜𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙 𝑁 ∶ 𝑜𝑛𝑑𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛

2. Les coordonnées cartésiennes (géocentriques)


Ce sont des coordonnés prise dans un repère orthonormé dont l’origine est le centre de masse
de la terre, (𝑜𝑧) est l’axe de rotation de la terre et le pan (𝑜𝑥𝑦) est le plan de l’équateur.
3. Les coordonnés rectangulaires en représentation plane ou
projection

𝑁𝑜𝑟𝑑 (𝑦)
𝑦𝑚

𝑦𝑚
𝑥𝑚
𝐸𝑠𝑡 (𝑥)
𝑥𝑚

Ce sont les coordonnés rectangulaires sur une carte et sur un plan obtenu après projection du
modèle mathématique de la terre sur une surface plane ou une surface développable (cône
de révolution ou cylindre).
Les coordonnés en projection plane de 𝑀 (dans le plan de projection) sont les coordonnées
cartésiennes (𝐸, 𝑁) ou (𝑥, 𝑦) du point 𝑚 image de 𝑀 dans le plan muni d’un repère
orthonormé (𝑂, 𝐸, 𝑁) ou (𝑜, 𝑥, 𝑦).

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