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Département de Géologie
Mr Pouye
PhD/Chercheur au département de Géologie/FST/UCAD
PLAN DU COURS
VIII. Métadonnées
X. Glossaire
I. Géodésie: Projections et Systèmes
Définition
du grec gaïa « terre » et daiein « partager, diviser : science de la mesure de la taille et
de la forme de la Terre
Les coordonnées
cartésiennes ou
géographiques ne sont
utilisables que sur
l’ellipsoïde, c’est-à-dire
en 3D.
• Le choix d’un MPS: est fonction du but de la carte qui est important pour
l'utilisateur.
- conformal
- équivalent
- équidistant
Classification des projections et leurs propriétés
• UTM est couramment utilisé et est un bon choix quand la largeur est-ouest d'une
zone ne croise pas les limites de la zone à étudier
• La distorsion d’échelle est de 1,00158 au bord d’une zone située à l’équateur (1,6
mètre sur 1 000 mètres).
L’objet géographique
Il est à la base du SIG, et est le support d’autres données et / ou le référentiel
permettant de positionner d’autres objets.
La donnée est géographique dès lors qu'elle est localisable directement par des
coordonnées, ou indirectement par des données littérales de type adresse, numéro de
commune, numéro de borne kilométrique, code postal, numéro de parcelle cadastrale,…
III. Définition – Concepts – Contexte
LOGICIEL
Prospective (Anticipation)
COMPOSANTES D’UN SIG (td tp)
Les utilisateurs
Les données
Le matériel
Les logiciels
Les méthodes
COMPOSANTES D’UN SIG (td tp)
Photos aériennes
Photo: toute image captée et enregistrée sur une pellicule photographique dans les
longueurs d’onde du visible ou de l’infrarouge réfléchi (0,3 - 0,9 μm).
VI-Format des données Représentation du monde
On ne peut appréhender totalement tous les détails de
l’espace géographique
Représentation simplifiée:
Descriptive :
Quels thèmes ?
Quelles descriptions ?
Quelle précision dans la description ?
Géométrique :
Quelle façon de décrire la géométrie ?
Quelle précision géométrique ?
VI- Format des données, Types de données
Raster / Vecteur
VI- Généralités sur les BDG
Raster / Vecteur
VI - Généralités sur les BDG
Le modèle vecteur
Notions de primitives géométriques :
● point (x,y)
Dans le modèle vecteur, les informations sont ● ligne (x1,y1,x2,y2, …, xn,yn)
regroupées sous la forme de coordonnées x, ● polygone (x1,y1,x2,y2, …, xp,yp,
y. …, x1,y1)
Les objets de type ponctuel sont dans ce cas
représentés par un simple point. Les objets
linéaires (routes, fleuves…) sont eux
représentés par une succession de
coordonnées x,y. Les objets polygonaux
(territoire géographique, parcelle…) sont,
quant à eux, représentés par une succession
de coordonnées délimitant une surface
fermée.
Cette topologie est liée aux connexions entre les arcs. Chaque arc a deux nœuds (nœud de
départ et nœud final) et n sommets définissant sa géométrie. Le tableau des nœuds d’arc (voir
figure) répertorie, pour chaque arc, le nœud de départ (depuis le nœud) et le nœud de fin (vers le
nœud). En utilisant ce tableau la recherche de connexions entre arcs se réduit à une simple
requête de table et nous évitons les calculs complexes de géométrie analytique qui prennent
beaucoup de temps. Pour vérifier si un arc donné est directement connecté à un deuxième arc b,
le système n'a qu'à rechercher dans la table des nœuds d'arc et trouver si a et b partagent un
nœud commun. Par exemple, sur la figure, les arcs 2 et 3 sont connectés, car ils partagent le
nœud 11.
Topologie Polygon-Arc
Cette topologie représente les relations entre les polygones et leurs arcs
constitutifs. Cette approche présente l’avantage de définir les limites des polygones
et d’éviter la duplication des informations pour les frontières partagées. Dans le
tableau, pour chaque polygone, tous les arcs limites sont répertoriés. Ainsi, deux
polygones sont adjacents s’ils partagent un arc commun. Les îles (polygones à
l'intérieur des polygones) peuvent également être représentées dans ce schéma en
utilisant un code spécial dans la liste des arcs, ce qui signifie que tous les arcs
suivants sont des îles dans la polygone. Sur la figure, le polygone E est une île
(constituée du seul arc 7) incluse dans le polygone F
Topologie droite-gauche
Contrairement à la précédente, cette topologie fait référence aux relations entre les
arcs et les polygones. Il définit la relation entre les arcs et les polygones en fonction de
la direction du routage. Pour chaque arc, il est possible de savoir combien d'autres arcs
sont connectés et quels sont les polygones délimités par l'arc lui-même. Si deux arcs ont
des polygones partagés dans la liste, cela signifie qu'ils sont directement ou
indirectement connectés. Par ex. sur la figure, les arcs 3, 4, 5 et 10 constituent un
chemin définissant le polygone D.
VI- Généralités sur les BDG
Le modèle vecteur : les fichiers Shapefile
Le Shapefile, ou "fichier de formes" est un format de fichier issu du monde des Systèmes
d'Informations Géographiques. C’est le format le plus utilisé pour les données au format
vecteur.
Il contient toute l'information liée à la géométrie des objets décrits, qui peuvent être :
● des points
● des lignes
● des polygones
Son extension est classiquement SHP, et il est toujours accompagné de deux autres fichiers de
même nom, et d'extensions :
● un fichier SHP, qui contient les formes (coordonnées géométriques)
● un fichier DBF, qui contient les données attributaires relatives aux objets contenus dans
le shapefile
● un fichier SHX, qui stocke l'index de la géométrie
● un fichier PRJ - information sur le système de coordonnées, utilisant le format WKT
(Well Known Text
VI- Généralités sur les BDG
Le modèle vecteur : avantages et inconvénients
Avantages :
● Simplicité relative de la saisie d ’informations
● Continuité géographique
● Topologie (analyse spatiale)
● Stockage des données vectorielles peu gourmand en mémoire
disque
Inconvénients :
● Saisie longue et fastidieuse
● Complexité des algorithmes des fonctions de traitement
VI- Généralités sur les BDG
Le modèle raster
Les utilisateurs de SIG sont amenés à représenter des phénomènes ou des objets du monde réel en
utilisant différents types d’entités.
Trois formes de base
Entités multiparties
Les métadonnées fournissent rapidement des informations concernant n'importe quel élément
stocké dans une couche d'informations telles que :
Les éléments d'identification de la couche (nom, date, mot-clé… )
La qualité des données
L'organisation spatiale des données (raster ou vecteur) ainsi que le système de référence
géographique.
La description des objets et attributs
La distribution des données (contacts, formats… )
La référence des métadonnées (auteurs… ).
SYSTEME DE POSITIONNEMENT GLOBAL « GPS »
◘ C’est un système de positionnement par satellites capable de donner, partout sur le globe, la
position géographique à quelques mètres prés.
◘ Cette précision est de plus en plus améliorée avec les performances technologiques. Elle est
actuellement centimétrique avec un GPS en mode différentiel.
◘ En mai 2000, suite à la dégradation volontaire du signal, il a été abandonné par les Etats Unis.
Cette décision est cependant renouvelable tous les ans. https://www.youtube.com/watch?v=lDYz37uuRw4
◘ La suppression du brouillage volontaire du système améliore la précision des GPS qui atteint
aujourd’hui moins de 10m (contre un centaine de mètres avant).
◘ Récemment, la communauté européenne a mis en place, en collaboration avec la chine, un
système GPS appelé Galileo afin de s’affranchir de la tutelle américaine.
DISCIPLINES A LA CROISE DES SIG
La Technologie spatiale, c’est quoi ? A quoi ça sert ?
9.1. Les satellites de navigation (Global Navigation Satellite Systems, GNSS)
GPS et GLONASS sont utilisés pour la géolocalisation des navires de pêche, des
véhicules de transport de marchandises, de matières dangereuses et même
d’animaux sauvages (colliers GPS)
Leurs spécificités :
Leurs spécificités :
Faible coût : Les données des satellites peuvent être utilisées pour de nombreuses
applications pendant leur durée de vie. A long terme, les coûts de lancement et
d’opération sont amortis par les services fournis
Cohérence des données : liée au fait que toutes les données acquises par un
même capteur sur un même satellite sont collectées de la même manière. Ce qui
facilite la détection de changements subtils par exemple la salinisation des terres sur
de longues périodes
DOMAINES D’APPLICATION DES SIG
Ils sont aussi nombreux que variés et il serait impossible d'en dresser ici une liste exhaustive.
Citons cependant :
Base de données : ensemble logique de fichiers gérés comme une seule entité.
Couche : ensemble logique de données thématiques décrites et archivées dans une base de données
géographique. Les couches organisent une base de données par sujet (ex : route, sols, puits).
Données géographiques : localisation et description de formes géographiques. Elles constituent une synthèse
des données spatiales et de données descriptives.
Données spatiales : Informations sur la localisation, la forme et les relations entre des éléments
géographiques, généralement archivés sous formes de coordonnées et de topologie.
Topologie : Elle décrit les relations entre les objets d’une même couche (arcs, nœuds, polygones, points).
Validation : son objet est d’analyser la représentativité des données et éventuellement d’apporter les
corrections nécessaires (l’erreur identifiée peut être localisée au niveau du document lui-même) ; cette
opération ne peut être réalisée que par un agent spécialisé dans la donnée concernée.
Grille : une des structures fréquemment utilisées pour représenter des données cartographiques. Structure
composée de cellules ou de points de taille uniforme et disposés en colonnes et rangées.