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Géodésie
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PLAN
Définition de la géodésie
Relations de la géodésie
Modélisation de la terre
Les ellipsoïdes
Système de référence géodésique
Systèmes de coordonnées
Repère géodésique
Transformation de système
Transformation de coordonnées
Réduction à la projection des distances mesurées
DEFINITION DE LA GEODESIE
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Étymologiquement, la géodésie est la science qui permet de diviser la terre. Ce but modeste de la géodésie est
dépassé depuis longtemps.
Elle est devenue une science qui étudie la forme et les dimensions de la terre.
Plus loin, elle regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer
les positions planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points
géodésiques et repères de nivellement.
RELATIONS DE LA GEODESIE
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Techniques spatiales:
Réseau géodésique dans le WGS84
( RRS04)
GEODESIE
Géophysique :
Étude de l´écorce
terrestre
Océanographie : (Déformations)
Niveau moyen de la mer Champs de
pesanteur
MODELISATION DE LA TERRE
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MODELISATION DE LA TERRE
LE GÉOÏDE
Pourtant, La surface du niveau moyen des mers et océans au repos n’a pas une forme régulière et ne coïncide
ainsi pas avec un ellipsoïde de révolution. La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre est
appelée géoïde. Or la surface d’un fluide en équilibre est en tout point normale aux forces de pesanteur : on dit
qu’elle est équipotentielle du champ de pesanteur.
Pour l’ancienne géodésie française, on utilise l’ellipsoïde défini en 1880 par Clarke et dont les
caractéristiques, très légèrement modifiées par l’IGN par rapport à l’ellipsoïde initial, sont les suivantes:
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AUTRES ELLIPSOÏDES
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Superposition entre ellipsoïde et géoïde
Superposition entre ellipsoïde et géoïde
On désigne par ondulation (N) l’écart entre le géoïde et l’ellipsoïde l’écart maximal est autour de
100 m en général.
SYSTÈME DE REFERENCE GEODESIQUE
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• WGS 84
• ITRF (International
Terrestrial Reference Frame)
• Associé au GRS80
• Environ 200 points
EXEMPLES DE SYSTÈME DE RÉFÉRENCE
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• Le Système géodésique français ( NTF)
Une représentation plane (on dit aussi projection) transforme l'ellipsoïde en un plan. A tout point de l'ellipsoïde
de coordonnées ( λ, ϕ) correspond un point sur le plan de coordonnées cartésiennes (E, N ou x, y). On remarque
que dans cette transformation la connaissance de h n'est pas nécessaire.
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Altitude
LE NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE
L’AFRIQUE DE L’OUEST (NGAO) NIVELLEMNT GÉNÉRAL DE LA FRANCE (NGF)
REPERE GEODESIQUE
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Un repère ou réseau géodésique peut être défini comme étant la réalisation matérielle
d’un système de référence. En d’autres termes, c’est un ensemble de points dont on décrit
leur position par des coordonnées estimées. Le réseau peut être défini de façon globale ou
locale. La réalisation d’un réseau peut se faire de manière classique ou moderne.
Rayon de courbure
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TRANSFORMATION DE COORDONNEES
RÉDUCTION À LA PROJECTION DES DISTANCES MESURÉES
Nous partons d'une distance inclinée. Nous voyons que pour réduire la distance D i
à l'horizontale, il suffit de résoudre le triangle rectangle ABB'.
z B
A
B
D '
h
RÉDUCTION À LA PROJECTION DES DISTANCES MESURÉES
Dh
B
A1
Dh
Reduction à l'ellipsoïde
A B
' ẑ B1
Dh '
Nous venons de calculer la distance horizontale Dh A
B
hB
"
Ô
O
RÉDUCTION À LA PROJECTION DES DISTANCES MESURÉES
Reduction à l'ellipsoïde
Reduction à l'ellipsoïde
Dans une projection conforme, ce qui est le cas en France, le module de réduction à la projection est le
quotient entre une distance en projection Dr et la même distance sur l’ellipsoïde D0.
Le coefficient d’altération linaire est le quotient de la différence entre une longueur sur le plan de projection Dr et une
longueur sur l’ellipsoïde D0 par la longueur sur l’ellipsoïde D0.
RÉDUCTION À LA PROJECTION DES DISTANCES MESURÉES
Reduction à l'ellipsoïde
Objectif :
Les signaux de type code ne peuvent être directement diffusés par les satellites car ils
ne répondent pas aux lois de propagations électromagnétiques.
Pour être transmis du satellite à la Terre ils doivent être « portés » par des ondes
électromagnétiques : les ondes porteuses.
Le signal est modulé
2.Signaux et mesures GNSS
2.3. Message de navigation
Les récepteurs actuels parviennent désormais à mesurer le décalage de phase avec une précision de
l'ordre de 3 millièmes de cycle. Le bruit sur la mesure de phase atteint alors pour les différents GNSS
des valeurs de l'ordre de 1 mm ce qui rend les mesures de phase beaucoup plus précises que les
mesures de code.
La détermination de l’ambiguïté - non triviale - en tant que valeur entière lors de l'analyse GNSS
est une étape cruciale pour un positionnement précis. On parle alors de fixation des ambiguïtés. La
résolution des ambiguïtés de phase est une étape cruciale pour un positionnement GNSS précis.
Pour GPS les longueurs d'onde associées aux porteuses L1 et L2 sont respectivement L1=19,0 cm
et L2=24,4 cm. La précision sur la mesure de phase est donc submillimétrique.
3.Erreurs sur les mesures GNSS
La position d'un satellite, obtenue dans l'information du signal diffusé, est en réalité une prévision de l'emplacement
qu'occupera un satellite à un moment donné et elle peut quelque peu différer de sa position réelle. Bien que des mesures soient
adoptées pour prévoir au mieux les positions des satellites (ou les orbites), elles ne peuvent être prévues chaque fois à la
perfection.
Erreur des horloges
Les satellites et les récepteurs doivent être munis de très bonnes horloges pour être performants. L'erreur la plus infime peut
fausser de plusieurs dizaines, centaines ou même milliers de mètres la « mesure de la distance» entre le récepteur et le
satellite. Par exemple, une erreur de 10 nanosecondes (0,00000001 s) engendrerait une erreur de 3 mètres sur la distance.
Les signaux émis par les satellites sont retardés sur leur
parcours jusqu'au récepteur lorsqu'ils traversent une zone au-
dessus de la Terre, appelée ionosphère dans laquelle se
trouvent des particules chargées ainsi qu'en traversant
l'atmosphère. Les erreurs de propagation ionosphérique et
troposphérique sont plus importantes dans le cas d’un
satellite dont l'angle d'élévation est plus faible.
Erreurs de multi trajets
Les signaux GPS peuvent être réfléchis par des objets situés à
proximité. Imaginons que nous mesurions la longueur de notre
salon en tendant d'un mur à l'autre un ruban à mesurer mais en
passant par-dessus le divan. La mesure obtenue ne serait
évidemment pas très exacte, non ?
Eh bien! une mesure de la distance à un satellite passant par
exemple par un panneau d'arrêt à l'intersection voisine
introduirait certainement une erreur dans la position GPS.
Bruit du récepteur
La force des figures spatiales influence l'erreur de positionnement au sol et ce sont les paramètres GDOP,
PDOP, HDOP, VDOP et TDOP qui servent d'indices permettant de qualifier la qualité géométrique ou la
force de la figure spatiale selon ses différentes dimensions .
Dilution Of Precision (DOP) Indicateur de l’effet de la distribution des satellites dans le ciel de l’observateur sur
la précision d’un positionnement.
GDOP (Géométrie P+T) –Inclut Lat, Lon, Élévation et Temps
PDOP (Position V+H) –Inclut Lat, Lon & Élévation
HDOP (Horizontal) –Inclut Lat & Lon
VDOP (Vertical) –Inclut Élévation seulement
TDOP (Temps) –Inclut Temps seulement
La géométrie spatiale
Mauvaise géométrie
La zone d’intersection des deux périmètres n’est pas très bien définie en raison de la proximité des
satellites.
DOP élevé
Bonne géométrie
La zone d'intersection des deux périmètres est bien définie en raison de l'espacement entre les deux satellites.
DOP bas
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4.Méthodes de positionnement
GPS
GLONASS
BEIDOU
GALILEO
QZSS
IRNSS
6.Les différents GNSS
Composantes du système GPS
Centre de contrôle
Segment spatial du GPS
Constellation du GPS