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REMERCIEMENT
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SOMMAIRE
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LISTE DES ABBREVIATIONS

GPS : Global Positioning system

Hz : Angle horizontal

V : Angle vertical

CG : Cercle topographique de gauche

CD : Cercle topographique de droit

gr : Grade

S : Station

St :Sommet

G0 ou G : Gisement
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RESUME

L’homme est comme une goutte d’eau dans la mer par rapport à la
dimension de la terre.

Dans cet immense boule, qu’est le globe terrestre, l’homme cherche à se


situer partout où il se trouve. Quand il s’agit de donner une position, il arrive parfois
à donner des références (édifice, avenue, rivière ou autre).

Ce fait de donner sa position à un point de référence constitue notre sujet


sur le rattachement d’un levé topographique en une référence connue appelée un
point géodésique.

Notre référence est l’Echangeur de Limete, par rapport à sa taille


imposante sur la Ville de Kinshasa et visible dans plusieurs endroits de la ville.

Cette étude comporte 2 parties :


La première consiste à présenter les notions de base en géodésie sur le
rattachement à un point géodésique.

La seconde partie traite la transmission des coordonnées rattachées à


l’Echangeur lors du travail topographique effectué sur le site du CNPP.
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GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS
La géodésie est une des sciences de base nécessaires au topographe. Sa
maîtrise n’est pas indispensable : elle relève du domaine du spécialiste mais un
aperçu centré sur les incidences de la forme et des caractéristiques de la terre sur la
topographie est indispensable. Ceci permet d’introduire et de justifier les problèmes
de projection plane et leurs incidences sur la carte de base, les choix de points et de
surfaces de référence pour un système de coordonnées général, etc. Mais,
définissons dans un premier temps, le vocabulaire de base.

Topométrie : du grec topos signifiant le lieu et métrie signifiant l’opération de


mesurer. C’est donc l’ensemble des techniques permettant d’obtenir
les éléments métriques indispensables à la réalisation d'un plan à
grande ou très grande échelle. Ces éléments nécessitent différentes
mesures sur le terrain suivies de nombreux calculs, schémas et
croquis. C’est un domaine vaste qui demande de nombreuses
compétences auxquelles l’outil informatique est aujourd’hui
indispensable.

Topographie : association de topos et de graphein qui, en grec, signifie décrire.


C’est donc la science qui donne les moyens de représentation
graphique ou numérique d’une surface terrestre.

La nuance entre ces deux techniques réside dans le fait qu’en


topographie le terrain est représenté in situ alors qu’en topométrie
les calculs et reports sont des phases ultérieures au travail sur le site.

Topologie : c’est la science qui analyse les lois générales de la formation du relief par
les déformations lentes des aires continentales appelées mouvements
épirogéniques, atténués ultérieurement par les actions externes :
érosion due à la mer, au vent, à la glace, à l’eau et à la neige.

Géodésie : c’est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle
regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les
positions planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de
points géodésiques et repères de nivellement.

Cartographie : c’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et


techniques intervenant à partir d’observations directes ou de
l’exploitation d’un document en vue d’élaborer des cartes, plans et
autres moyens d’expression. Ci-après, est donnée une classification
des cartes en fonction de leur échelle et de leur finalité :
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Relevés de terrain : avant travaux, le technicien géomètre procède à des relevés


de terrain à l'aide d'un appareil spécialisé(le tachéomètre)en
n'omettant aucun détail :niveaux d'altitude, arbres, poteaux
télégraphiques, murs

Théodolite : est un appareil servant dans les mesure d’angles


horizontaux et verticaux pour déterminer des
directions, mais mesurant en plus les
distances.

Coordonnées Géographiques : latitude et longitude (valeurs


angulaires) Le système de coordonnées
géographiques qui sert de référence pour la
localisation de tout point quelconque de la
surface du globe, est constitué par un réseau
de lignes orthogonales: parallèles: lignes
circulaires parallèles à l’équateur, méridiens:
sur sphère terrestre: grands cercles passant
par les 2 pôles ; sur ellipsoïde: ellipses
passant par les 2 pôles. Parallèles et méridiens
sont divisés en 360 degrés ou 400grades.

Coordonnées Cartésiennes : exprimées dans un référentiel


géocentrique (valeurs métriques)

Distance : intervalle spatial (entre deux choses ou d'une chose à une autre)

Les angles : ce sont des figures formées par deux demi-droites issues d’un même
point. Ces deux demi-droites sont les côtés de l’angle, leur point de
rencontre est le sommet

Gisement : c’est l’angle horizontal que fait une direction avec le


Nord (sens des Y croissant) : il se compte à
partir de la partie positive de l’axe des Y, dans
le sens des aiguilles d’une montre de 0 à
400grades ou de 0 à 360°. Il est constant le
long d’une direction.
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1ère partie :

RATTACHEMENT A UN POINT
GEODESIQUE
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CHAPITRE 1 : La notion de base de la cartographie


1. Présentation

La cartographie, technique de l'établissement et de la fabrication des


cartes. L'établissement des cartes a suivi l'évolution générale des techniques et des
sciences, notamment des mathématiques, de l'exploration aérienne puis spatiale
(avec les satellites) et, plus récemment, de l'informatique avec les systèmes
d'information géographique, et a été étroitement lié aux progrès des explorations
géographiques. La cartographie est aussi l'une des composantes de la recherche en
géographie.

2. Les projections
Une carte doit avoir la forme d'une sphère pour représenter toute la
surface de la Terre sans introduire de déformation ; on parle dans ce cas de globe.
Une carte plate ne peut pas figurer avec précision une surface arrondie, en dehors
de régions peu étendues où la courbure de la Terre est négligeable.

Quand il s'agit de représenter fidèlement des régions de taille moyenne ou


grande, la carte doit proposer un compromis entre des déformations portant sur la
surface, la distance et la direction. Dans certains cas, le cartographe peut privilégier
l'un de ces éléments au détriment des autres, qui perdent alors en précision.

La projection cartographique est une transformation mathématique d’un


espace à trois dimensions en une représentation en plan à deux dimensions.
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a. Projection conique (Lambert)

Dans ce type de projection, on suppose qu'un cône est placé au sommet


du globe. Après la projection, le cône est censé être découpé et déroulé sur une
surface plane. Le cône est en contact avec le globe sur chacun des points d'un seul
parallèle ; la carte obtenue est extrêmement précise pour toutes les zones situées
près du parallèle, mais elle devient très déformée pour toutes les autres zones, en
respectant le rapport exact de la distance de ces zones au parallèle standard.

CANEVAS LAMBERT dit « conique


» Projection de chaque point de l’ellipsoïde
sur un cône qui lui est tangent selon un
parallèle (isomètre central). La surface
développable sur un plan est un tronc de
cône perpendiculaire au parallèle.

La projection est du type


conforme donc conserve les angles.

Les images des méridiens et des


parallèles sont respectivement des droites
concourantes et des arcs de cercle.
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Nom du système de coordonnées pour la France est : NTF (Nouvelle


triangulation de la France) avec comme projection Lambert.

L’axe du milieu ou le méridien de Paris n’est pas parallèle au méridien de


Greenwich, d’où le Nord de cette projection est différent à celui du Nord
géographique.

b. Projection cylindrique (UTM)

Quand il réalise une projection cylindrique, le cartographe considère la


surface de la carte comme un cylindre qui entoure le globe et se trouve en contact
avec celui-ci au niveau de l'équateur. Les parallèles sont prolongés en dehors du
globe, comme des plans parallèles qui coupent le cylindre, en restant parallèles à
l'équateur. À cause de la sphéricité du globe, les parallèles à proximité des pôles sont
progressivement rapprochés les uns des autres quand ils sont projetés sur le cylindre
; de plus, les méridiens projetés sont représentés comme des lignes droites
parallèles, qui sont perpendiculaires à l'équateur et se prolongent vers les pôles Nord
et Sud. Une fois la projection effectuée, le cylindre est supposé être découpé dans le
sens vertical puis déroulé à plat.

Le géographe flamand Gerardus Mercator s'appuya sur les mathématiques


pour développer un type de projection bien connu qui porte son nom et s'apparente,
avec certaines modifications, à la projection cylindrique. Une carte de Mercator est
précise pour les régions équatoriales.
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CANEVAS MERCATOR direct équatoriale est une projection cylindrique du


type « conforme » du globe terrestre sur une carte plane. La surface développable
est un cylindre tangent à l’Équateur. Elle conserve les angles. Les parallèles et les
méridiens sont des lignes droites. Étirement Est-Ouest en dehors de la zone
équatorial est accompagné d’un étirement Nord-Sud correspondant.

c. Projection azimutale (UPS)

La projection azimutale correspond à une projection du globe sur une


surface plane qui peut être en contact avec le globe à n'importe quel point. Les
projections azimutales regroupent les projections planes de type gnomonique,
orthographique et stéréographique. La projection azimutale de surface égale et la
projection azimutale équidistante renvoient à deux autres types de projections planes
; elles ne peuvent pas être projetées, mais sont conçues selon un plan tangent (en
contact). La projection gnomonique correspond à des rayons projetés du centre de la
Terre. Dans une projection orthographique, la source des rayons se situe à l'infini, et
les cartes conçues selon ce procédé donnent l'impression que la Terre a été
photographiée depuis le cosmos.

CANEVAS STÉRÉOGRAPHIQUE
POLAIRE Projection azimutale conforme
directe. Elle correspond pour la sphère à
une inversion dont le pôle est le centre
de perspective. La surface développée
sur un plan est un cercle perpendiculaire
au pôle. Les méridiens se transforment
en droites passant par le centre P et les
parallèles se transforment en cercles
concentriques de centre P mais qui se
coupent orthogonalement. L’intérêt de ce
type de projection se situe surtout dans
la cartographie de régions polaires.
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d. Autres projections
Il existe encore d’autres types de projection mais leurs utilisations en
cartographie sont beaucoup plus spécifiques, voire difficiles, que celles des trois
grandes familles qui viennent d’être exposées. C’est pourquoi nous ne nous
attarderons pas dessus.

Le système UTM est généralement utilisé dans les pays n’ayant pas leur
propre système géodésique. L’Allemagne utilise aussi une projection UTM.

3. Le NORD

On peut arriver à classifier 3 nord :


- Magnétique
- Géographique
- Du quadrillage (Lambert)

Le nord magnétique est la direction où l’aiguille de la boussole pointe.


Cette direction vers le pôle magnétique qui est situé dans l’Arctique canadien et qui
varie légèrement du nord géographie (pôle nord).

Nord géographique se trouve en haut de la terre où se trouve le pôle


nord. C’est le point sur lequel la terre tourne sur son axe et où toutes les lignes de
longitude se rencontrent.

Nord du quadrillage est le nord indiqué par les lignes de quadrillage


(abscisses) sur une carte. Les lignes abscisses ne se rencontrent jamais au pôle nord.
Pour cette raison, le nord du quadrillage pointe légèrement à l’écart du nord
géographique.

La projection cylindrique ou la projection UTM/UPS, son nord du


quadrillage est parallèle à celui du nord vrai, donc Nord géographique = Nord UTM.

4. La déclinaison magnétique

La déclinaison magnétique est, en un point donné sur la surface de la


terre, l'angle formé entre la direction du pôle nord géographique et le pôle nord
magnétique (il s'agit donc d'un angle sur le plan horizontal du point d'observation).
Cet angle est compté positivement vers l'est et négativement vers l'ouest.
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L'axe de rotation de la terre définit les pôles géographiques, l'axe du


champ magnétique terrestre les pôles magnétiques. Ces deux axes ne coïncident pas
et le pôle nord magnétique est ainsi distinct du pôle nord géographique. Ceci
explique que la déclinaison magnétique varie d'un point à un autre sur la surface de
la terre.

La déclinaison magnétique de notre


point géodésique est de 1°46’ obtenue
à partir du site internet
www.geomag.nrcan.gov du
gouvernement Canadien, via son
calculateur de déclinaison
magnétique mondiale, la valeur qui
sera retranchée à la valeur lue sur la
boussole.
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CHAPITRE 2 : Formes et dimensions de la terre (la géodésie)


1. Géoïde

En apparence la Terre a la forme d’une sphère. En fait, elle est légèrement


déformée par la force centrifuge induite par sa rotation autour de l’axe des pôles : la
Terre n’est pas un corps rigide. Cette déformation est relativement faible : «
tassement » de 11 km au niveau des pôles par rapport à un rayon moyen de 6 367
km et « renflement » de 11 km au niveau de l’équateur. Elle a donc l’aspect d’un
ellipsoïde de révolution dont le petit axe est l’axe de rotation : l’axe des pôles.

La Terre est une surface en équilibre. La surface du niveau moyen des


mers et océans au repos n’a pourtant pas une forme régulière et ne coïncide ainsi
pas avec un ellipsoïde de révolution : elle n’est pas régulière mais ondulée, présente
des creux et des bosses. Par exemple, la surface de la mer se bombe au-dessus d’un
volcan et se creuse au-dessus des grandes fosses océaniques parce que les reliefs
créent des excès ou des déficits de matière produisant ainsi des variations locales du
champ de pesanteur. Or la surface d’un fluide en équilibre est en tout point normal
aux forces de pesanteur : on dit qu’elle est équipotentielle du champ de pesanteur.
La Terre, non rigide, peut être considérée comme un fluide ; la direction des forces
de pesanteur varie d’un endroit à un autre en raison de la répartition hétérogène de
la matière composant la Terre ; sa surface n’est donc pas régulière.

La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre est


appelée géoïde.
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Le géoïde, niveau des mers prolongé sous les continents, est donc une
surface gauche à laquelle on ne saurait appliquer des relations mathématiques de
transformation. Il est la surface de référence pour la détermination des altitudes,
autrement dit la surface de niveau zéro. En réalité, la référence en altitude dépend
du choix du repère fondamental et du système d’altitude. Il s’ensuit que la surface de
niveau zéro est légèrement différente du géoïde ; l’écart est constant et représente
l’altitude du point fondamental au-dessus du géoïde.

2. Matérialisation des points géodésiques

a. Borne géodésique
Une borne est un bloc solide en granit dont la partie émergeant du sol est
un cube de 15cm d’arête. La face supérieure horizontale porte une croix gravée
matérialisant le repère supérieur.

La borne repose sur une dalle. La borne et la dalle sont prises dans un
bloc de béton. Sous celui-ci, séparé de lui par une couche de terre meuble, est coulé
un bloc de béton dans lequel est ménagé un orifice circulaire au fond duquel se
trouve un repère métallique inférieur recouvert de charbon de bois. La borne est
placée de sorte que le repère supérieur et le repère inférieur soient à l’aplomb l’un de
l’autre.

La profondeur de l’ensemble est environ 0,80 m, et le poids du bloc de


granit est de l’ordre d’une tonne.

b. Mire géodésique
C’est un ensemble de panneaux de forme géométrique, en bois ou en
métal, ayant un axe vertical centré au-dessus d’une borne ou d’un rivet (en
montagne). Les mires géodésiques permettent l’observation éloignée de ces points.
Les mires métalliques sont démontables.
La hauteur des panneaux et la disposition des montants permettent de
mettre un appareil en station sous la mire.
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c. Signal
Le signal est une construction ayant un axe de symétrie vertical situé au-
dessus d’un repère et permettant l’observation éloignée de celui-ci. Le signal est en
général géodésique: cheminée, pylône etc. ; il est souvent pérenne alors que les
mires géodésiques sont provisoires.

Par extension est englobé sous ce terme toute construction pouvant être
observée : cheminées, pylônes, mires géodésiques, balises, monuments, bâtiments.

Et pour notre sujet, nous avions pris la pointe de l’Echangeur de Limete


comme signal, autrement dit, le point géodésique.
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Chapitre 3 : Les opérations de rattachement à un point géodésique

1. Définition du rattachement
Le mot rattachement est défini comme la jonction ou la liaison établie
(entre deux choses)

En géodésie, le rattachement est la détermination d’un point nouveau par


rapport à un ou plusieurs autres existant connu par les coordonnées.

2. Rattachement simple
Le rattachement simple est une opération qui consiste à déterminer, au
voisinage d’un repère A connu en coordonnées rectangulaires, les coordonnées d’un
point M qui présente de plus grandes facilités d’utilisation ou de meilleures chances
de conservation. Cette opération s’effectue généralement par rayonnement
planimétrique.

Par exemple, B et C (fig. ci-contre) sont des


points éloignés connus. L’opérateur
stationne le point A connu où l’on
détermine un G0 de station.

Si LM est la lecture sur le point M, on peut


écrire : GAM = G0 + LM.

Puis on mesure la distance AM : DhAM.


On en déduit : EM = EA + DhAM . sinGAM
NM = NA + DhAM .cosGAM

3. La triangulation
Cette technique de lever est utilisée lors de la détermination de la distance
entre un point inaccessible, mais visible à partir du théodolite, et un point à
matérialiser sur le sol.

En l’absence de distancemètre, nous avons pu mesurer la distance entre le


point géodésique qui est l’Echangeur et un réseau des points créés sur terrain, à une
longue distance.

Pour mieux comprendre cette technique, prenons cet exemple du


mesurage d’une façade de l’immeuble.

Procédée :
Un théodolite électronique TDJ02 calcule la position de chaque point
caractéristique de la façade à lever par intersection à partir de deux stations.

Une base A-B (fig. ci-dessous) est implantée face à l’élément à lever. La
base doit être la plus longue possible et telle que chaque triangle d’observation soit
le plus équilatéral possible.
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Chaque point caractéristique est visé depuis les deux stations ; sa position
dans l’espace est calculée par la relation de sinus appliquée à un triangle
quelconque.

La triangulation réalisée sur terrain


A partir de deux stations T1 et T2 créées sur terrain,
(voir figure ci-contre) la distance de l’Echangeur a
été calculée de la manière suivante :

L’angle T1-E-T2 est déduit par incorporation : 200 - (125v21 + 73v94) = 0v85

La distance T1-E = sin0v85/68,01m = sin73v94/T1-E

𝟔𝟖,𝟎𝟏 𝐱 𝐬𝐢𝐧𝟕𝟑𝐯𝟗𝟒
La distance T1-E = = 4673,00m
𝒔𝒊𝒏𝟎𝒗𝟖𝟓

La distance T2-E = sin0v85/68,01m = sin125v21/T2-E

𝟔𝟖,𝟎𝟏 𝐱 𝐬𝐢𝐧𝟏𝟐𝟓𝐯𝟐𝟏
La distance T2-E = = 4699,66m
𝒔𝒊𝒏𝟎𝒗𝟖𝟓
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4. Orientation et la détermination du gisement de départ

A. Méthode géométrique (soleil)

La détermination du nord à partir de l’ombre projeté du soleil ainsi que le


point géodésique par la méthode géométrie à l’aide des jalons.

Procédée
Chaque matin, le soleil se pointe à l’Est et les après-midi, c’est tour
d’Ouest. Prenons le matin, pour la figure suivante.

Point géodésique

soleil

- On place le jalon A dans un endroit quelconque,


- L’ombre projeté sera vers l’Ouest, et on place le jalon B,
- A partir de A, on monte l’appareil théodolite, dans le sens des aiguilles
d’une montre, on cale l’angle à 90° ou 100 gr. Dans cet alignement
créé à partir de l’angle, on place le jalon C, qui formera le point Nord,
- L’angle Ɋ entre A, Nord et le point géodésique sera lu directement à
partir de l’appareil topographique théodolite, et servira de l’orientation
ou le gisement de départ.

La méthode géométrique est moins précise à cause du mouvement de la


Terre : la précession des équinoxes et la nutation (modification périodique de
l’inclinaison de l’axe de la Terre due aux attractions gravitationnelles du Soleil et de
la Lune). Ce qui provoque des saisons et l’inclinaison de l’ombre projeté du soleil
dans certains mois de l’année, qui ne va pas former l’angle droit avec le nord.
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B. Méthode de RELEVEMENT

La détermination de l’orientation à partir des points géodésiques existants


s’effectue par la méthode trigonométrique, en calculant les coordonnées du point M
à rattacher aux autres.

On détermine les coordonnées d’un point approché Mo à partir de trois


visées de relèvement correctement choisies : elles doivent être longues et bien
réparties autour du point cherché M et doivent se couper sous un angle favorable
(proche de 100 gr) mais en évitant les couples de visées parallèles.

Les coordonnées du point approché Mo sont calculées à partir des


formules de Delambre pour le relèvement, c’est-à-dire :

Cette méthode de rattachement nécessite la visibilité de 3 points


géodésiques, qui forme la première triangulation, à partir du point M quelconque
créé sur terrain.

Lors de notre travail, l’opérateur ne pouvait viser qu’un seul point, qui
l’Echangeur. D’où la méthode de relèvement était quasiment impossible pour réaliser
le rattachement de notre polygonale.
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C. Méthode de la BOUSSOLE

Par rapport aux autres méthodes, pour l’orientation, l’instrument utilisé


était la boussole pour déterminer la direction T1-E à partir de son cadran gradué.

La boussole ordinaire est une boite ronde dans laquelle oscille une aiguille
aimantée, montée sur un pivot de métal et dominant un cadran avec la rose des
vents. Ce cadran est en outre divisé, dans le sens des aiguilles de la montre, en 360
degrés, marqués par un trait tous les 5 degrés.

a. Description de la boussole
Elle comporte essentiellement :
 un boîtier fixé sur une plaquette, munie d'une ligne de visée
consistant en une flèche, le tout transparent ; les bords latéraux de
la plaquette sont parallèles à la ligne de visée ;
 une aiguille aimantée montée sur un pivot, enfermée dans le boîtier
et freinée par un liquide, dont le pôle positif (rouge ou bleu)
s'oriente vers le nord magnétique ;
 un limbe circulaire (gradué en degrés, en grades ou en millièmes)
portant une ou plusieurs lignes d'orientation.

Certains modèles perfectionnés comportent un viseur et une mire, d'autres


un miroir permettant de voir en même temps l'aiguille aimantée, le limbe et l'objet
visé.
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b. détermination de l’orientation

 Pour déterminer l’orientation ou le gisement, faire coïncider le bord de la


plaquette de la boussole par la flèche de direction avec les points A et B,

 Laisser l’aiguille aimanté puisse se stabiliser, pendant 5 secondes,

 Lire les graduations à partir de la pointe de l’aiguille aimante.

Pour notre étude, la déviation de l’aiguille était arrivée à 83° soit un angle
formé de 7° entre le T1 et Echangeur (GT1-E).

Comme l’instrument utilisé est la boussole, il y a lieu de prendre en


considération la déclinaison magnétique (cfr pg 13). Comme décrit précédemment, la
déclinaison magnétique à partir de notre point est de 1°46, d’où en calculant, on
aura : 7° - 1°46 = 5°54.

En déduisant, notre gisement de départ est de 360°-5°54 = 354°46


ou 393v84
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5. Transmission des coordonnées à partir de E à T1 et T2

Etant donné que l’Echangeur constitue déjà un point géodésique, ses


coordonnées sont marquées sur la plaque signalétique juste au milieu, entre les 4
pylônes. Les coordonnées lues sont : X(538312) et Y(9516468) et cela nous serviront
comme le point de départ ou les coordonnées à rattacher notre polygonal par la
triangulation.

Le gisement Echangeur T2 (GE-T2) est calculé par la relation :


GE-T2 = GE-T1 – Ë ; on a (393v84 – 200v) – 0v85 = 192v99

Le gisement T2 – T1 (GT2-T1) est calculé par la relation :


GT2-T1 = GT2-E – T2 ; on a (192v99 + 200v) – 73v94 = 319v05

ST Hz (grade) Gist (grade) Distance DELTA X DELTA Y X Y


E 538 312,00 9 516 468,00
192,99 4 699,66 516,45 - 4 671,20
T2 73,94 538 828,45 9 511 796,80
319,05 68,01 -64,99 20,05
T1 125,21 538 763,46 9 511 816,85
393,84 4 673,00 -451,46 4 651,14
E 0,85 538 312,00 9 516 467,99

somme 200,00 9 440,67


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6. Transmission des coordonnées à partir de T1 à S3 et A5

La seconde étape est d’arriver à prendre les coordonnées du T1 pour


atterrir à S3 et A5 qui composent la station et un point visé à partir cette station.

A partir de S3 à T2, le A5 et le T1 sont des points intermédiaires de cet


alignement, donc les gisements T2-T1 ; T1-A5 ; A5-S3 sont égaux.

Dans le tableau précédent, le gisement T2-T1 était calculé. Le tableau


suivant nous aide juste à avoir les coordonnées de S3 et A5 vu que leurs distances
sont connues ainsi que le gisement qui est 119v05

ST Hz (grade) Gist (grade) Distance DELTA X DELTA Y X Y


S3 -
319,05 167,29 -136,79 -96,31
T1 - 538 881,66 9 511 829,84
119,05 28,64 27,37 - 8,44
A5 200,00 538 909,03 9 511 821,40
119,05 138,65 132,49 -40,87
S3 - 539 041,52 9 511 780,52
319,05 167,29 -159,86 49,32
T1 538 881,66 9 511 829,84

Somme 200,00 334,58


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7. Transmission des coordonnées à partir de S3 à tous les points

Les coordonnées de la station S3 sont connues, la suite des éléments se présente


dans le tableau suivant :

DP DH
ST PV LECTURE(m) V(grade) H(grade) (m) (m) Gist delta X delta Y X Y
539042 9511781
LS 2,074
S3 A5 LN 1,371 92,48 130,10 140,60 138,65 318,60 -133 40 538909 9511821
hi: 1,41 LI 0,668
LS 1,713
H7 LN 1,375 92,38 172,61 67,60 66,64 -91,21 -66,01 9,17 538976 9511790
LI 1,037
LS 2,937
S4 LN 2,400 93,82 193,02 107,40 106,39 -111,62 -104,62 -19,31 538937 9511762
LI 1,863
LS 2,191
H8 LN 1,865 95,00 209,47 65,20 64,80 -128,07 -58,60 -27,65 538983 9511753
LI 1,539
LS 2,168
H10 LN 1,716 96,95 220,38 90,40 90,19 -138,98 -73,81 -51,83 538968 9511729
LI 1,264
LS 2,738
H9 LN 2,406 100,72 258,38 66,40 66,39 -176,98 -23,49 -62,10 539019 9511719
LI 2,074
LS 1,668
H5' LN 1,409 111,94 354,65 51,80 50,00 -273,25 45,65 -20,40 539088 9511761
LI 1,150
Page 26 sur 36

2ème partie :
LE RATTACHEMENT
TOPOGRAPHIQUE DU SITE
CNPP/UNIKIN
Page 27 sur 36

CROQUIS A MAIN LEVE


Page 28 sur 36

CROQUIS DE REPERAGE
Page 29 sur 36

TABLEAU N°2 : CONVERSION DES COORDONNEES ET TRANSMISSION DES


GISEMENTS

LECTURE V H DP DH
ST PV Gist delta X delta Y X Y
(m) (grade) (grade) (m) (m)
534165 9513608
LS 1,035
S0 S1 LN 0,732 102,79 0,00 60,60 60,48 107,39 60 -7 534225 9513601
hi: 1,36 LI 0,429
Alt 327 LS 2,963
H5 LN 2,807 99,18 20,44 31,20 31,19 127,83 28,26 -13,21 534193 9513595
LI 2,651
LS 2,071
A3 LN 1,592 99,18 23,10 95,80 95,78 130,49 85,00 -44,14 534250 9513564
LI 1,113
LS 0,949
H4 LN 0,882 101,00 74,22 13,40 13,40 181,61 3,82 -12,85 534169 9513595
LI 0,815
LS 1,600
SC1 LN 1,279 80,49 190,92 64,20 58,36 298,31 -58,34 -1,55 534107 9513606
LI 0,958
LS 2,428
H3 LN 2,137 99,17 221,17 58,20 58,19 328,56 -52,43 25,24 534113 9513633
LI 1,846
LS 1,785
H2 LN 1,442 96,81 221,23 68,60 68,43 328,62 -61,63 29,74 534103 9513638
LI 1,099
LS 1,435
H1 LN 0,967 98,59 231,81 93,60 93,55 339,20 -76,37 54,04 534089 9513662
LI 0,499
LS 1,686
H0 LN 1,145 100,40 252,72 108,20 108,20 360,11 -63,44 87,65 534102 9513696
LI 0,604
LS 3,156
A2 LN 2,463 100,40 254,72 138,60 138,59 362,11 -77,69 114,76 534087 9513723
LI 1,770
LS 3,553
A1 LN 2,670 100,65 255,82 176,60 176,58 363,21 -96,45 147,91 534069 9513756
LI 1,787
534225 9513601
LS 3,635
S1 S0 LN 3,335 96,35 0,00 60,00 59,80 307,39 -60 7 534165 9513608
hi: 1,44 LI 3,035
Alt 325 LS 3,431
S2 LN 2,998 75,33 317,62 86,60 74,23 225,01 -28,42 -68,57 534197 9513532
LI 2,565
Page 30 sur 36

LS 2,702
H5 LN 2,540 96,27 380,15 32,40 32,29 287,54 -31,67 -6,28 534193 9513595
LI 2,378
LS 2,778
H4 LN 2,495 96,27 386,09 56,60 56,41 293,48 -56,11 -5,76 534169 9513595
LI 2,212
534197 9513532
LS 3,869
S2 S1 LN 3,450 121,67 0,00 83,80 74,46 25,01 28 69 534225 9513601
hi: 1,47 LI 3,031
Alt 354 LS 0,603
A4 LN 0,460 98,29 106,33 28,60 28,58 131,34 25,19 -13,51 534222 9513519
LI 0,317
LS 1,700
H15 LN 1,640 144,05 114,78 12,00 7,12 139,79 5,77 -4,17 534202 9513528
LI 1,580
LS 2,400
H16 LN 2,174 84,70 189,28 45,20 42,64 214,29 -9,49 -41,57 534187 9513491
LI 1,948
LS 3,300
S3 LN 3,010 85,34 232,14 58,00 54,98 257,15 -42,99 -34,27 534154 9513498
LI 2,720
LS 2,103
H5' LN 1,924 96,43 301,31 35,80 35,69 326,32 -32,68 14,34 534164 9513547
LI 1,745

534154 9513498
LS 3,835
S3 S2 LN 3,555 110,15 0,00 56,00 54,59 57,15 42,991 34,2721 534197 9513532
hi: 1,41 LI 3,275
Alt 365 LS 2,074
A5 LN 1,371 92,48 130,10 140,60 138,65 187,25 27,57 -135,88 534181 9513362
LI 0,668
LS 1,713
H7 LN 1,375 92,38 172,61 67,60 66,64 229,76 -30,03 -59,49 534124 9513439
LI 1,037
LS 2,937
S4 LN 2,400 93,82 193,02 107,40 106,39 250,17 -75,43 -75,02 534078 9513423
LI 1,863
LS 2,191
H8 LN 1,865 95,00 209,47 65,20 64,80 266,62 -56,10 -32,44 534097 9513466
LI 1,539
LS 2,168
H10 LN 1,716 96,95 220,38 90,40 90,19 277,53 -84,63 -31,17 534069 9513467
LI 1,264
Page 31 sur 36

LS 2,738
H9 LN 2,406 100,72 258,38 66,40 66,39 315,53 -64,42 16,04 534089 9513514
LI 2,074
LS 1,668
H5' LN 1,409 111,94 354,65 51,80 50,00 -11,80 -9,22 49,14 534144 9513547
LI 1,150
534078 9513423
LS 1,400
S4 S3 LN 0,872 105,85 0,00 105,60 104,71 50,17 75,434 75,0234 534154 9513498
hi: 1,48 LI 0,344
Alt 374 LS 2,104
H7 LN 1,862 101,59 23,04 48,40 48,37 73,21 44,15 19,76 534122 9513443
LI 1,620
LS 1,100
H6 LN 0,870 96,81 78,72 46,00 45,88 128,89 41,24 -20,12 534119 9513403
LI 0,640
LS 1,104
A7 LN 0,900 96,87 200,53 40,80 40,70 250,70 -29,10 -28,46 534049 9513395
LI 0,696
LS 2,205
H12 LN 1,840 104,80 272,26 73,00 72,59 322,43 -68,13 25,05 534010 9513448
LI 1,475
LS 1,912
S5 LN 1,439 108,65 327,45 94,60 92,86 377,62 -31,97 87,18 534046 9513510
LI 0,966
LS 1,208
H10 LN 0,982 108,65 335,84 45,20 44,37 386,01 -9,67 43,30 534068 9513466
LI 0,756
LS 1,306
H8 LN 1,070 107,12 377,62 47,20 46,61 27,79 19,71 42,24 534098 9513465
LI 0,834
534046 9513510
LS 1,801
S5 S4 LN 1,329 91,65 0,00 94,40 92,79 177,62 31,971 -87,183 534078 9513423
hi: 1,48 LI 0,857
Alt 362 LS 3,630
-
S6
LN 2,850 108,03 166,19 156,00 153,53 343,81 118,58 97,52 533928 9513608
LI 2,070
LS 1,810
H14 LN 1,620 108,28 171,10 38,00 37,36 348,72 -26,94 25,88 534019 9513536
LI 1,430
LS 3,621
SC1 LN 3,020 92,03 258,45 120,20 118,33 36,07 63,52 99,84 534110 9513610
LI 2,419
Page 32 sur 36

LS 3,800
S3 LN 3,260 97,17 329,63 108,00 107,79 107,25 107,09 -12,26 534153 9513498
LI 2,720
533928 9513608
LS 2,010
S6 S5 LN 1,250 91,13 0,00 152,00 149,07 143,81 118,58 -97,517 534046 9513510
hi: 1,48 LI 0,490
Alt 341 LS 1,560
A8 LN 1,200 95,11 87,75 72,00 71,58 231,56 -34,05 -62,96 533894 9513545
LI 0,840
LS 3,400
A9 LN 2,740 101,81 310,18 132,00 131,89 53,99 98,92 87,23 534027 9513695
LI 2,080
534107 9513606
LS 1,200
SC1 S0 LN 0,873 120,12 0,00 65,40 59,08 98,31 58,34 1,54558 534165 9513608
hi: 1,45 LI 0,546
Alt 346 LS 1,500
S1 LN 0,902 111,50 4,45 119,60 115,74 102,76 115,63 -5,02 534222 9513601
LI 0,304
LS 2,500
H9 LN 2,102 90,50 109,61 79,60 77,84 207,92 -9,66 -77,24 534097 9513529
LI 1,704
LS 1,200
H3' LN 1,070 103,34 212,24 26,00 25,93 310,55 -25,57 4,28 534081 9513611
LI 0,940
LS 1,000
H2' LN 0,745 106,14 235,92 51,00 50,53 334,23 -43,40 25,88 534063 9513632
LI 0,490
LS 1,300
H1' LN 0,970 106,30 241,14 66,00 65,36 339,45 -53,21 37,96 534053 9513644
LI 0,640
Page 33 sur 36

CROQUIS ORIENTE
Page 34 sur 36

PLAN TOPOGRAPHIQUE
Page 35 sur 36

CONCLUSION

Le rattachement est une matière fondamentale géodésique. Mais cette


science n’est pas enseignée à l’Ecole Nationale du Cadastre. Grâce à nos recherche
durant le stage, sous la direction du Prof Joel SANGANi, nous étions amené à
explorer ce monde géodésique inconnu, jusqu’à lors. En combinant l’exercice sur
terrain, du rattachement de la station S3 à un point géodésique, ce travail est fruit
des recherches complémentaires, pour donner et présenter à l’ENACTI l’essentiel de
ce que nous connaissons.

La géodésie est une science mère de la topographie, et nécessite être


dispensée à l’Ecole Nationale du cadastre et des Titres Immobiliers, vu que notre
Ministère tend à métamorphoser en numérique. Donc tous les plans seront rattachés
à des points géodésiques, d’où son importance est capitale.

,
Page 36 sur 36

Bibliographie

I. OUVRAGES
1. K.S.K. YUMANI, Initiation à la géodésie spatiale, 2ème édition, 2010. INBTP
2. André Paris, la navigation aérienne, éd Paris
3. Service Technique Topographie Laser STTL, France 1éd. 2005
4. Claude BREZINSKI, Géodésie, Topographie, Cartographie, Université de
Lille – France, 2011
5. SERGE MILES., La géodésie
6. PHENRY JP., Topographie et topométrie générale, éd. Brandt, Strasbourg,

II. WEBOGRAPHIE
1. www.IGN.fr
2. http//www.commentçamarche.com
3. Microsoft Encarta 2010

III.AUTRE TEXTE
1. Petit Larousse, petit format, éd. 2010

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