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SERVICE INFORMATIQUE
SECTION CARTOGRAPHIE
LA TOPOGRAPHIE
Destinés au stagiaire : BE
La Topographie :
La carte topographique
La Topométrie :
La Topologie :
La Géodésie :
C’est la science qui étudie la forme de la terre. Elle regroupe
l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions
planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points
géodésiques et repères de nivellement.
La Cartographie :
La Photogrammétrie :
Geoide :
Clarke 1866
Clarke 1880 anglais
Clarke 1880 IGN
Bessel
Airy
Hayford 1909
International 1924
WGS 66
International 1967
WGS 72
IAG-GRS80
WGS84
Définition
ELLIPSOIDE
GEOIDE
P.S -27,23m
La projection cylindrique
La projection azimutale
La projection azimutale est normalement centrée sur les pôles
nord et sud. Les lignes de longitude partent du point central et les
lignes de latitude forment des cercles concentriques autour du pôle.
On utilise cette projection particulièrement pour les cartes de
navigation des régions au nord de 80 degrés
S S S
N N N
S S
S
L'échelle numérique :
L'échelle d'une carte est le rapport constant entre les distances
sur la carte et les distances réelles sur le terrain.
a) longueurs
1) Le degré :
C’est l’angle au centre qui intercepte sur le cercle un arc d’une
longueur égale à 1 /360 de ce cercle,
Les sous-multiples
Donc 1°=60’=3600’’
2) Le grade
1gr=100`=10000``
3) le millième
M
D
1600
155g45’17’’
73°15’22’’
140g45’27’’
6400
53°15’22’’
Z
A B
Les coordonnées
Définition
140 B
120
ΦA
O E
λA
’
A’
L’Équateur
Méridien de point A
Pole sud
La planimétrie :
Remarque :
On n’adopte pas la règle d’échelle pour les signes conventionnels ils
faut quels soient visibles et reconnaissables car ils représentent des
objets très importants sur la carte
Exemple :
Points géodésiques.
Les routes.
Ils sont donc représentés, selon des dimensions proportionnées à leur
importance.
C’est ainsi qu’une route principale est représentée au 1/50000éme
par deux traits parallèles écartés de 1mm quelque soit la largeur
réelle de la carte.
Or cet écartement de 1mm correspondait à une largeur de route de
50m.
L’altimétrie :
C’est une technique qui donne les moyens pour mesurer l’altitude
Les définitions
1-L’altitude :
L’altitude Z d’un point est la distance qui sépare ce point de la
surface de niveau moyen des mers
2-Points cotés :
Sont des points représentés sur la carte avec ses altitudes
C’est la ligne joignant sur une carte tous les points qui ont la même
côte d’altitude par rapport au niveau moyen de la mer.
Courbe maîtresse
Courbe normale
Courbe intercalaire
200
100
Calcul d’altitude
Tous les points qui appartient a la même courbe ont le même altitude
Exemple :
Solution :
C
390
380 B
H = 383 mètres
II-/Dénivelé.
C’est la différence d’altitude (Z) entre deux points exprimés en
Exemple :
ZB/A = HB - HA
Z
A
Pente en un point.
Exemple.
l’équidistante est de 10 m
C
150
B
A
140
Les directions de référence
Le nord :
Sur une carte on distingue deux nord :
Dans le temps:
La déclinaison varie, elle subit des changements annuels qui sont
De l’ordre de 15 minutes centésimales.
Elle est actuellement occidentale c’est à dire que le nord magnétique
se trouve à l’ouest du nord géographique.
Elle sera nulle vraisemblablement en l ’an 2019 et deviendra
orientale.
Dans l’espace
Elle augmente de l ’Est vers l ’Ouest st du Nord vers le Sud.
En outre elle subit des variations locales suivant les caractéristiques
Magnétiques différentes du sol.
N.G
N.M
D
D : la déclinaison magnétique
3- Gisement (G) :
La déclinaison rapportée (d) est l’angle que forment entre elles les
Directions du nord magnétique et le nord du quadrillage.
La convergence des méridiens (c) est l’angle que forment entre elles
les Directions du nord géographique et le nord du quadrillage.
AZM
GT B
AZG
A
AZMAB : azimut magnétique AB
AZGAB : azimut géographique AB
GTAB : gisement AB
L’orientation
Le jour :
La position de soleil :
6h00 l’est
12h00 le sud
18h00 l’ouest
Avec une montre :
La nuit :
Les orbites des satellites sont choisies de façon que l’on puisse
observer toujours un minimum de quatre satellites. Les six plans
orbitaux sont inclinés à 55° sur l’équateur.
Un satellite GPS parcours son orbite en 12 heures à une vitesse
d’environ 4 km/s, soit 14 000km/h.
On peut schématiser un satellite GPS comme étant une horloge de très
haute précision tournant autour de la terre à une vitesse et une
altitude bien définies. Ces horloges émettent et reçoivent en
permanence des ondes radioélectriques, dans le domaine des micro-
ondes, qui peuvent
Être captées par des récepteurs placés à terre. Ces ondes se
propagent à la vitesse de la lumière, soit c 300 000 km/s. Le temps
GPS a pour origine le 5 janvier 1980 à 0 h
UTC (temps universel de l’U.S. Naval Observa Tory) ; les journées et
les semaines GPS sont comptées depuis cette date. Une des
applications du système GPS est l’obtention du temps UTC avec une
précision de 100 nanoseconde, soit 10–7 seconde, et jusqu’à 10–8
seconde sur un jour.
La constellation des satellites est complète depuis la fin de l’année
1993. Progressivement, les satellites de première génération (bloc 1)
sont remplacés par des satellites de deuxième génération (bloc 2 puis
2R) plus performants et plus légers. Ainsi les horloges atomiques à
l’hydrogène des satellites du bloc 2R, livrés à partir de 1996, portent
leur précision jusqu’à 10–15 secondes sur un jour. La durée de vie
d’un satellite est de 8 à 10 ans, ce qui donne une idée du coût de
maintenance d’un tel système : il faut lancer plus de trois satellites
par an.
Chaque satellite (SV ou Space Vehicle) émet en permanence sur deux
fréquences Différentes : L1 et L2 Le signal de base est une oscillation
sinusoïdale appelée porteuse. Les fréquences utilisées sont
f1 =1 575,42 MHz et f2 =1 227,60 MHz,
Soit des longueurs d’ondes L1 = 19 cm et L2 = 24 cm.
Ces ondes porteuses sont modulées par des codes qui sont des
Séquences binaires répétitives
Code C/A, Corse Acquisition ou bien acquisition grossière, pour la
fréquence L1 ;
Code P, Précise ou acquisition précise, pour les fréquences L1 et L2.
Le segment de contrôle
Les récepteurs des usagers utilisent donc les signaux des satellites
pour calculer leur propre position, leur vitesse et pour se
synchroniser sur l’horloge des satellites.
Ces récepteurs se composent donc d’une antenne couplée à un
calculateur, une horloge de précision et un décodeur de messages.
Les récepteurs de navigation et de topométrie sont très différents :
Les récepteurs de navigation : fonctionnent seuls Ils mesurent des
distances à partir de la mesure du temps de trajet de l’onde de
l’émetteur au récepteur ; cette mesure est malheureusement
Peu précise du fait de la précision des horloges des récepteurs et des
variations de la vitesse de propagation des ondes. Ils se présentent
sous la forme de petits appareils portables et autonomes. Ils donnent
en temps réel la position du récepteur à 100 m près ;
Les récepteurs géodésiques : sont destinés à un fonctionnement en
mode différentiel nécessitant deux récepteurs. Dans ce mode, les
calculs de position sont généralement effectués après les mesures
(post-traitement) par la mise en commun et le recoupement des
informations enregistrées sur chaque récepteur. Les distances sont
calculées par des mesures sur la phase des ondes. Ces mesures sont
Plus Précises mais ambiguës Chaque récepteur est donc constitué
d’une
Antenne, associée à un trépied de manière à pouvoir stationner à la
verticale d’un point
Et d’un calculateur distinct, relié par câble à l’antenne. Ce dernier
enregistre des mesures à des intervalles de temps réguliers.
La mise en station doit placer l’antenne au-dessus de l’opérateur pour
éviter que ce dernier ne constitue un obstacle ou masque entre le
satellite et le récepteur lors de ses déplacements autour de l’antenne.