Vous êtes sur la page 1sur 34

ROYAUME DU MAROC GENDARMERIE ROYALE

SERVICE INFORMATIQUE
SECTION CARTOGRAPHIE

LA TOPOGRAPHIE

Destinés au stagiaire : BE

Etabli par : MDL/G RABI


Table des matières

I-le vocabulaire de base


II -Les étapes principales d’établissement d’une carte :
1) Les surfaces de référence
 Geoide
 L’ellipsoïde
2) Les différentes déformations dues a un système de projection
 Angulaire
 Linéaire
 surface
3) Les différents systèmes de projection et leurs caractéristiques
 Conforme
 Equidistante
 Equivalente
4) Les modèles de projection
 Conique
 Cylindrique
 Azimutale
5) Les cas spéciaux de système de projection
 Normale
 transversale
 oblique
III- L’échelle
 L’échelle numérique
 L’échelle graphique
IV-La conversion des unités de mesure
V- Les coordonnées
 Les coordonnées rectangulaires
 Les coordonnées géographiques
VI- La planimétrie et altimétrie
VII- Les directions de référence
VIII- L’orientation
Le Vocabulaire de base.

La Topographie :

Association de topos signifiant le lieu et de graphein qui signifie


décrire. C’est Donc la science qui donne les moyens de représentation
graphique d’une Surface terrestre.

La carte topographique

Est une présentation sur un plan d’une portion de la surface de la


terre avec tous les détails naturels et artificiels et des mouvements du
sol au moment donné.

La Topométrie :

Du grec topos signifiant le lieu et métrie signifiant l’opération de


mesurer.
C’est donc l’ensemble des techniques permettant d’obtenir les
éléments métriques Indispensables à la réalisation d'un plan,
Ces éléments nécessitent différentes mesures sur le terrain suivies de
nombreux calculs, Schémas et croquis. C’est un domaine vaste qui
demande de nombreuses compétences Auxquelles l’outil informatique
est aujourd’hui indispensable.

La Topologie :

C’est la science qui analyse les lois générales de la formation du


relief par les Déformations lentes des aires continentales

La Géodésie :
C’est la science qui étudie la forme de la terre. Elle regroupe
l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions
planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points
géodésiques et repères de nivellement.
La Cartographie :

C’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et


techniques intervenant à partir d’observations directes ou de
l’exploitation d’un document En vue d’élaborer des cartes.

La Photogrammétrie :

C’est une technique permettant d’obtenir une représentation du


terrain à l’échelle et en trois dimensions à partir de simples
photographies. Ces dernières peuvent être prises au sol – restitution
de façades, de bâtiments, etc. – à partir d’un avion (cartographie à
moyenne et grande échelle) ou encore à partir d’un satellite (pour de
la cartographie à petite échelle permettant de représenter rapidement
de très grandes surfaces).
Les étapes principales d’établissement d’une carte :

1) Les surfaces de référence

Pour établir une carte il faut appliquer un système de projection,


son rôle et de transformer la présentation 3D (le terrain) en
représentation plane 2D (la carte)
Le problème c’est qu’on ne peut pas appliquer un système de
projection sur n’importe quelle forme
C’est le cas de la terre qui n’a pas une forme déterminée
Donc il faut chercher une surface de référence qui approxime la
forme de la terre

Une surface de niveau est une surface qui, en chacun de ses


points Est normale à la direction de la pesanteur

Geoide :

Le Geoide est une surface équipotentielle du champ de


pesanteur terrestre proche de niveau moyen des mers. Elle est
définit par les physiciens son inconvénient et qu’il peut pas être
mise en équations comme le cas d’une forme régulière.
Il n'a pas de représentation géométrique simple, à cause de
l'irrégularité de répartition des masses constituant la terre.
Toutefois, l'expérience montre qu'il se rapproche d'une
ellipsoïde de révolution ayant les caractéristiques
approximatives :
Demi grand axe, ou axe équatorial: a=6400km
Aplatissement: alpha=1/300
L’ellipsoïde :

Donc il faut trouver une surface qui admet les équations


mathématiques et qui es proche de geoide.

La surface mathématique dont la forme se rapproche Le plus


de celle du geoide, c’est un ellipsoïde de révolution

Il existe plusieurs ellipsoïdes en usage, dont les plus courants sont :

 Clarke 1866
 Clarke 1880 anglais
 Clarke 1880 IGN
 Bessel
 Airy
 Hayford 1909
 International 1924
 WGS 66
 International 1967
 WGS 72
 IAG-GRS80
 WGS84

Définition

L’ellipsoïde de révolution est une surface mathématiquement


définit qui approxime le volume terrestre.

Ce schéma exprime le décalage entre le geoide et l’ellipsoïde


P.N +27,84
m

ELLIPSOIDE

GEOIDE
P.S -27,23m

2) Les différentes déformations dues a un système de projection :

Pour transformer une représentation qui es en trois dimensions (le


terrain) a une représentation plane (la carte) qui est en deux
dimensions Il faut appliquer un système de projection (c’est un
ensemble d’équations mathématiques)

Le problème c’est que n’importe quel système de projections produit


des déformations sur la surface projetée.

Ces déformations sont au niveau :


 Des angles
 Des distances
 Des surfaces

3) Les différents systèmes de projection et leurs caractéristiques :

Pour résoudre le problème de déformation due au système de


projection les mathématiciens ont développé des systèmes de
projections qui ont les caractéristiques suivantes :
Les caractéristiques Les systèmes de projection
Conservation des distances Projections équidistantes
Conservation des angles Projections conformes
Conservation des surfaces Projections équivalentes

Pour le cas du Maroc on adopte le système de projection conforme


conique (projection LAMBERT), d’une part c’est une projection
idéale pour la géographie du Maroc et d’autre part elle est
compatible avec le WGS84 utilisé notamment par le système GPS de
positionnement par satellite.

4) Les modèles de projection :

On distingue trois modèles de projection

La projection cylindrique

On utilise la projection cylindrique centrée sur l’équateur avec


un cylindre orienté nord-sud pour les cartes du monde. Les
lignes de latitude et de longitude apparaissent comme des lignes
droites perpendiculaires

Exemple de projection cylindrique :


Projection Mercator (utilisé en suisse)
Projection UTM
Projection Peters
La projection conique

La projection conique ne représente qu’un hémisphère ou une


portion d’un hémisphère puisque le cône ne peut dépasser le
centre de la sphère. On utilise souvent ce type de projection
pour représenter des zones où la dimension est-ouest est
beaucoup plus grande que la dimension nord-sud. Les cartes du
Canada et des États-Unis sont habituellement représentées en
projection conique

Exemple de projection conique :


Projection de Lambert (conforme)

La projection azimutale
La projection azimutale est normalement centrée sur les pôles
nord et sud. Les lignes de longitude partent du point central et les
lignes de latitude forment des cercles concentriques autour du pôle.
On utilise cette projection particulièrement pour les cartes de
navigation des régions au nord de 80 degrés

5) Les cas spéciaux de système de projection :

Projection normales : dans le cas ou le plan est tangent à l’un


des pôles ou lorsque l’axe du cône ou de cylindre est confondu avec
l’axe des pôles de la surface de référence.
N N N

S S S

Projection transversale : dans le cas ou l’axe du cône ou de


cylindre est perpendiculaire à l’axe de la surface de référence ou
lorsque le plan de projection est tangent à la surface en un point de
l’équateur.

N N N

S S
S

Pour les autres cas on dit que la projection est oblique


L' ECHELLE

L'échelle numérique :
L'échelle d'une carte est le rapport constant entre les distances
sur la carte et les distances réelles sur le terrain.

L'échelle = d/D dont d: est la distance mesurée sur la carte


D: est la distance réelles sur le terrain
Elle s'exprime par une fraction de la forme 1/N
 1 : représente 1 unité de mesure sur la carte ;
 N : représente le nombre des unités correspondant sur le terrain.
- exemple :
Échelle = 1/25.000 (1 mm sur la carte représente 25.000
mm sur le terrain)
1 mm = 25.000 mm = 25 m

CATEGORIES DES CARTES :

Les cartes sont classées en 3 catégories :

Carte a grandes échelles : 1/10000, 1/25000


Carte a moyenne échelle : 1/50000, 1/100000
Carte a petite échelle : 1/200000,1/500000
ECHELLE GRAPHIQUE :

Une ligne divisée ou graduée en segments représentant, En longueur


graphique, l’unité ou des multiples de l’unité de mesures
Une échelle graphique comprend 2 parties : l'échelle et le talon

1OOOm 5OOm 0 1km 2km 3km 4km

1) Compléter les tableaux

Echelle D (m) d (cm)


1/20000 4
1/10000 500
1/50.000 0.5

Echelle D (m) d (cm)


1/5000 5
1/10000 10 cm
1/50.000 500

2) Donner les catégories des cartes par apport à l'échelle

3) Définir l'échelle graphique et l'échelle numérique


La conversion des unités de mesure

a) longueurs

L’unité de mesure pour les longueurs est le mètre (m)

Sous multiple : le décimètre (dm)=0.1m


Le centimètre (cm)=0.01m
Le millimètre (mm)=0.001m
Le micron (ự )=0.000001m

Multiples : le décamètre (dam)=10m


L’hectomètre (hm)=100m
Le kilomètre (km)=1000m
b) angles

1) Le degré :
C’est l’angle au centre qui intercepte sur le cercle un arc d’une
longueur égale à 1 /360 de ce cercle,

Les sous-multiples

La minute sexagésimale (’)=1/60 de degré (1°=60’)


La seconde sexagésimale (’’) =1/60 de minute (1’=60’’)

Donc 1°=60’=3600’’
2) Le grade

C’est l’angle au centre qui intercepte sur le cercle un arc d’une


longueur égale à 1 /400 de ce cercle,

Les sous –multiples :

La minute centésimale (`)= centigrade= 0.01gr


La seconde centésimale (``)= déci milligrade=0.0001gr

1gr=100`=10000``

3) le millième

C’est l’angle sous le quel on voit 1m à 1km


Dont la formule est : M (m)=h (m) /D (km)

M
D

La formule de conversion d’unités de mesure d’angle

gr /100= degré /90=millième/1600


Exercices

Compléter les tableaux suivants

Grade degré millième


123g55’34’’
41°33’12’’
2400

Grade degré Millième

1600
155g45’17’’
73°15’22’’

Grade degré Millième

140g45’27’’
6400
53°15’22’’

Calculer l’angle Z a partir le quel on voit un minaret situé sur B de


hauteur de 30m AB=3.2km

Z
A B
Les coordonnées

On a vu que l'objet de système de projection est le passage de la


représentation terrain qui est en trois dimensions (x.y.z) a la
représentation plan qui en 2 dimensions (x.y)
Donc chaque point dans la carte est connu par ses coordonnés (x.y)

1) Les coordonnées rectangulaires d'un point

Définition

Les coordonnées rectangulaires sont deux nombres qui situent un


point sur une surface par rapport à un système de référence

L'abscisse : que l'on désigne par la lettre X

L'ordonnée : que l'on désigne par la lettre Y

Soit à déterminer les coordonnées rectangulaires d’un point A.


X (A) et Y (A).
En projetant A sur l’axe des abscisses en traçant une droite
perpendiculaire à l’axe des abscisses et passant par A.
Et en projetant A sur l’axe des ordonnées en traçant une droite
perpendiculaire à L’axe des ordonnées et passant par A.
180
160
A

140 B

120

250 260 270 280

Déterminer les coordonnées rectangulaire des points A et B

2) Les coordonnés géographiques:

Le système de cordonnées géographiques est constitué d’un réseau de


méridiens Et de parallèles qui permet de repérer la situation d’un
point quelconque à la surface De la terre.

Latitude (φ): La latitude d’un lieu est la mesure de l’arc du méridien


De l’équateur au point donné, elle se compte de 0° à 90°Nord
Et de 0° à 90° sud.

Longitude (λ): C’est la mesure de l’arc équatorial compris entre le


méridien Origine et le méridien de lieu, elle se compte de 0° à 180°
Est Et de 0° à 180° Ouest.
Parallèle de point A
Méridien d'origine
Pole nord

ΦA
O E
λA

A’

L’Équateur
Méridien de point A
Pole sud

Latitude de point A : est l’angle AOA’


Longitude de point A : est l’angle EOA’
La planimétrie et l’altimétrie

La planimétrie :

Les éléments constitutifs de la carte :

 Le titre de la carte: AGADIR


 Le nom de la feuille qui comporte la portion représenté :
FEUILLE NH-29-6
 La portion terrestre représentée avec ses détails naturels et
artificiels
 L'échelle numérique: 1/250.000
 L'échelle graphique
 La légende qui comporte tous les signes conventionnels utilisés
sur la représentation graphique
 La date d'établissement
 Les feuilles adjacentes
 Les feuilles composantes

La planimétrie est la présentation sur la carte des détails naturels


artificiels de la surface du sol ils se sont représentés par des signes
conventionnels.

Remarque :
On n’adopte pas la règle d’échelle pour les signes conventionnels ils
faut quels soient visibles et reconnaissables car ils représentent des
objets très importants sur la carte
Exemple :
 Points géodésiques.
 Les routes.
Ils sont donc représentés, selon des dimensions proportionnées à leur
importance.
C’est ainsi qu’une route principale est représentée au 1/50000éme
par deux traits parallèles écartés de 1mm quelque soit la largeur
réelle de la carte.
Or cet écartement de 1mm correspondait à une largeur de route de
50m.

L’altimétrie :
C’est une technique qui donne les moyens pour mesurer l’altitude
Les définitions

1-L’altitude :
L’altitude Z d’un point est la distance qui sépare ce point de la
surface de niveau moyen des mers

2-Points cotés :
Sont des points représentés sur la carte avec ses altitudes

3-Courbe de niveau. (Voir schéma avec ses trois types) :

C’est la ligne joignant sur une carte tous les points qui ont la même
côte d’altitude par rapport au niveau moyen de la mer.

Courbe maîtresse
Courbe normale

Courbe intercalaire

200

100
Calcul d’altitude

Tous les points qui appartient a la même courbe ont le même altitude

 Point entre deux courbes de niveau


Pour déterminer l’altitude d’un point entre deux courbes de
niveaux il faut :
- Déterminer l’altitude des deux courbes.
- Tracer la normale aux deux courbes passant par le point
considéré (c’est à dire la ligne de plus grande pente).
- Exprimer en millimètre la longueur de cette normale.
- Exprimer en millimètre la distance séparant le point de l’une de
ces courbes.
- La différence d’altitude H du point par rapport à l’une des
courbes s’obtient alors par une simple règle de trois.

Exemple :

Déterminer l’altitude d’un point situer sur une carte au 1/50.000


entre les courbes 390m et 380m. La normale passant par A, BC = 10
mm, AB = 3 mm.

Solution :

C
390

380 B

L’équidistance est égale à 10 m


10m 10mm h = (3  10)/10 = 3m
3mm

Donc l’altitude du point A est : H = 380 + h = 380 + 3

 H = 383 mètres

II-/Dénivelé.
C’est la différence d’altitude (Z) entre deux points exprimés en

mètres et affectée d’un signe.

Exemple :

Soit à mesurer la dénivelé de B par rapport à A.

- Mesurer l’altitude de A, soit 200 m


- Mesurer l’altitude de B, soit 300 m

La dénivelé de B par rapport à A est :

ZB/A = HB - HA

Z = 300 – 200 = 100 m

Z

A
Pente en un point.

La pente en un point s’obtient en évaluant la pente de la ligne de


plus grande pente en ce point.

P= Équidistance en mètres  100


Distance topo
La pente en un point n’a pas de signe.

Exemple.

Mesurer la pente en un point B sur une carte au 1/50.000 dont

l’équidistante est de 10 m

Traçons la ligne de grande pente passant par B et joignant les deux


courbes de niveau.

C
150
B
A
140
Les directions de référence

Le nord :
Sur une carte on distingue deux nord :

1 le nord géographique : il correspond à la direction des méridiens.


Les cartes topographiques sont délimitées a l’est et l’ouest par des
méridiens le bord de la carte indique donc le nord géographique.
2 le nord magnétique : il correspond à la direction donnée par la
boussole. Il est légèrement différent du nord du nord géographique,
l’écart entre les deux s’appelle la déclinaison magnétique dont la
valeur peut figurer en marge de la carte.
3 le nord Lambert : Direction d’une droite parallèle à l’axe des Y
croissants du quadrillage, tracée par point A. Dans une carte
quadrillée dans un système Lambert le nord de quadrillage est appelé
le nord de la carte (OY).
Remarque : la déclinaison magnétique varie d’une carte à l’autre et
évolue dans le temps.

Dans le temps:
La déclinaison varie, elle subit des changements annuels qui sont
De l’ordre de 15 minutes centésimales.
Elle est actuellement occidentale c’est à dire que le nord magnétique
se trouve à l’ouest du nord géographique.
Elle sera nulle vraisemblablement en l ’an 2019 et deviendra
orientale.
Dans l’espace
Elle augmente de l ’Est vers l ’Ouest st du Nord vers le Sud.
En outre elle subit des variations locales suivant les caractéristiques
Magnétiques différentes du sol.
N.G
N.M
D
D : la déclinaison magnétique

Les angles de marches :

1- Azimut magnétique (AZM) :

Azimut Magnétique (ou angle de marche) d’une direction AB, est


L’angle que fait cette direction avec celle du nord magnétique passant
par A cet Angle étant mesuré à partir de la direction du nord
magnétique et dans le sens des Aiguilles d’une montre.

2- Azimut géographique (AZG) :

Azimut Géographique ou Azimut d’une direction AB, l’angle que fait


cette direction avec celle du méridien passant par A cet angle étant
mesuré à partir du méridien et dans le sens des aiguilles d ’une
montre.

3- Gisement (G) :

le gisement d’une direction AB l’angle que fait cette direction avec


celle du nord Lambert ou bien avec l’axe Y croissant cet angle étant
mesuré à partir de la direction d’un axe des Y croissant et dans le
sens des aiguilles d’une montre.

N.M N.L N.G


D : la déclinaison magnétique
d : la déclinaison rapportée
c : la convergence de méridien
D
d
c
La déclinaison rapportée :

La déclinaison rapportée (d) est l’angle que forment entre elles les
Directions du nord magnétique et le nord du quadrillage.

La convergence des méridiens :

La convergence des méridiens (c) est l’angle que forment entre elles
les Directions du nord géographique et le nord du quadrillage.

N.M N.L N.G

AZM

GT B
AZG
A
AZMAB : azimut magnétique AB
AZGAB : azimut géographique AB
GTAB : gisement AB
L’orientation

1-orienter la carte avec une boussole :

Pour orienter approximativement la carte on peut simplement


aligner l’aiguille de la boussole avec le bord de la carte.
Pour une meilleure précision, il faut alors superposer la boussole
avec le schéma de déclinaison magnétique et faire pivoter
l’ensemble jusqu'à coïncidence de l’aiguille nord de la boussole
avec le nord magnétique du schéma

Orienter la carte sans boussole :

Le jour :

La position de soleil :

 6h00 l’est
 12h00 le sud
 18h00 l’ouest
Avec une montre :

En orientant la petite aiguille de sa montre vers le soleil, le sud sera


repéré par la bissectrice de l’angle formé par la petite aiguille et par
la direction de 13h en hiver et de 14 h en été.

Si votre montre ne possède pas d’aiguille il vous suffit de dessiner un


cadran et des aiguilles sur une feuille de papier.

La nuit :

L’étoile polaire ne s’écarte pas plus de 1 degré de la direction du


pole nord, et sa position par rapport à la constellation de la grande
ourse est facilement reconnaissable la nuit, lorsque le temps est clair.
En reportant 5 fois la distance entre les deux étoiles a et b de la
grande ourse, vous trouver l’étoile polaire.
Déterminer sa position sur la carte :

Une fois la carte orientée en direction du nord, il est possible de


déterminer sa position.
Pour cela il vous faut identifier dans le paysage au moins deux
points représenter sur la carte.
Tracer sur la carte à partir de ces points les directions
correspondantes, l’intersection de ces droites définit votre position
Le Principe de fonctionnement des (GPS)

Le GPS est au départ un système militaire de navigation réalisé et


contrôlé par les États-Unis depuis 1970. Son appellation initial est.
NAVISTAR
(Navigation System by Timing and Ranging). Il est géré par le
Département des Transports qui en Tolère actuellement l’utilisation
civile.
Le but du GPS est de fournir à un utilisateur terrestre, voiture, avion,
bateau, sa position, sa vitesse et sa synchronisation instantanée dans
un système de référence mondial en tout lieu et à tout instant. Pour
réaliser ce but, il est nécessaire de pouvoir observer en permanence
quatre satellites GPS simultanément ; pour cela,
On dispose d’une constellation de 24 satellites répartis sur six plans
orbitaux à une altitude d’environ 20 200 km

Les segments indispensables pour le fonctionnement des GPS :

Le segment spatial : les satellites

Les orbites des satellites sont choisies de façon que l’on puisse
observer toujours un minimum de quatre satellites. Les six plans
orbitaux sont inclinés à 55° sur l’équateur.
Un satellite GPS parcours son orbite en 12 heures à une vitesse
d’environ 4 km/s, soit 14 000km/h.
On peut schématiser un satellite GPS comme étant une horloge de très
haute précision tournant autour de la terre à une vitesse et une
altitude bien définies. Ces horloges émettent et reçoivent en
permanence des ondes radioélectriques, dans le domaine des micro-
ondes, qui peuvent
Être captées par des récepteurs placés à terre. Ces ondes se
propagent à la vitesse de la lumière, soit c 300 000 km/s. Le temps
GPS a pour origine le 5 janvier 1980 à 0 h
UTC (temps universel de l’U.S. Naval Observa Tory) ; les journées et
les semaines GPS sont comptées depuis cette date. Une des
applications du système GPS est l’obtention du temps UTC avec une
précision de 100 nanoseconde, soit 10–7 seconde, et jusqu’à 10–8
seconde sur un jour.
La constellation des satellites est complète depuis la fin de l’année
1993. Progressivement, les satellites de première génération (bloc 1)
sont remplacés par des satellites de deuxième génération (bloc 2 puis
2R) plus performants et plus légers. Ainsi les horloges atomiques à
l’hydrogène des satellites du bloc 2R, livrés à partir de 1996, portent
leur précision jusqu’à 10–15 secondes sur un jour. La durée de vie
d’un satellite est de 8 à 10 ans, ce qui donne une idée du coût de
maintenance d’un tel système : il faut lancer plus de trois satellites
par an.
Chaque satellite (SV ou Space Vehicle) émet en permanence sur deux
fréquences Différentes : L1 et L2 Le signal de base est une oscillation
sinusoïdale appelée porteuse. Les fréquences utilisées sont
f1 =1 575,42 MHz et f2 =1 227,60 MHz,
Soit des longueurs d’ondes L1 = 19 cm et L2 = 24 cm.
Ces ondes porteuses sont modulées par des codes qui sont des
Séquences binaires répétitives
Code C/A, Corse Acquisition ou bien acquisition grossière, pour la
fréquence L1 ;
Code P, Précise ou acquisition précise, pour les fréquences L1 et L2.
Le segment de contrôle

Les satellites reçoivent des informations de cinq stations de contrôle


Situées au sol. Ces informations permettent de régler la position
orbitale et la vitesse du véhicule spatial ; elles permettent également
de synchroniser parfaitement les horloges atomiques de tous les
satellites.
Ces opérations de repositionnement et de synchronisation sont
Effectuées à chaque passage, soit toutes les 12 heures.
En captant les émissions des satellites, les stations de contrôle
vérifient leur fonctionnement.
De temps en temps, un satellite est bloqué pour des travaux de
maintenance. Un satellite en fonctionnement normal est déclaré ealthy
(bien portant) ; un satellite en cours de repositionnement est déclaré
unhealthy (malade) et ne sera pas pris en compte dans les mesures –
cette information est envoyée par le satellite lui-même.
Le positionnement et la synchronisation des satellites sont assurés par
un pilotage permanent depuis cinq stations de contrôle terrestres. La
station principale est celle de Colorado Springs, située aux États-Unis.
Le segment utilisateur

Les récepteurs des usagers utilisent donc les signaux des satellites
pour calculer leur propre position, leur vitesse et pour se
synchroniser sur l’horloge des satellites.
Ces récepteurs se composent donc d’une antenne couplée à un
calculateur, une horloge de précision et un décodeur de messages.
Les récepteurs de navigation et de topométrie sont très différents :
Les récepteurs de navigation : fonctionnent seuls Ils mesurent des
distances à partir de la mesure du temps de trajet de l’onde de
l’émetteur au récepteur ; cette mesure est malheureusement
Peu précise du fait de la précision des horloges des récepteurs et des
variations de la vitesse de propagation des ondes. Ils se présentent
sous la forme de petits appareils portables et autonomes. Ils donnent
en temps réel la position du récepteur à 100 m près ;
Les récepteurs géodésiques : sont destinés à un fonctionnement en
mode différentiel nécessitant deux récepteurs. Dans ce mode, les
calculs de position sont généralement effectués après les mesures
(post-traitement) par la mise en commun et le recoupement des
informations enregistrées sur chaque récepteur. Les distances sont
calculées par des mesures sur la phase des ondes. Ces mesures sont
Plus Précises mais ambiguës Chaque récepteur est donc constitué
d’une
Antenne, associée à un trépied de manière à pouvoir stationner à la
verticale d’un point
Et d’un calculateur distinct, relié par câble à l’antenne. Ce dernier
enregistre des mesures à des intervalles de temps réguliers.
La mise en station doit placer l’antenne au-dessus de l’opérateur pour
éviter que ce dernier ne constitue un obstacle ou masque entre le
satellite et le récepteur lors de ses déplacements autour de l’antenne.

Vous aimerez peut-être aussi