Reference Spatiale

CHAP IV : REFERENCE SPATIALE
Concept de base
L’une des missions premières de la géomatique consiste précisément à mesurer la
terre et à en produire des représentations planes. La problématique de base consiste
à trouver des solution rigoureuses et efficaces pour passer d’une réalité terrestre dont
la forme s’apparente à un volume (que l’on ne peut pas caractériser
mathématiquement) à des représentations cartographiques (sur lesquelles on doit
justement pouvoir mesurer, évaluer, quantifier.. )

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Concept de base
Les phénomènes du monde réel relèvent de trois modes:
 le mode spatial qui traite des variation dans l’espace,
le mode temporel qui traite des variations dans le temps,
 le mode thématique qui traite des variations des caractéristiques.
Tous les phénomènes entrent dans l’un des modes: l’espace (spatial), le temps
(temporel), le sujet (sémantique).
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Carte, plan et cartographie
 La carte: représentation réduite sur un plan, en 2-D ou 3-D, d’une partie du globe
terrestre ou d’un phénomène localisé. La représentation sur une carte tient compte
des distorsions produites à l’occasion du passage du globe terrestre au plan de la
carte. Ceci permet de contrôler la qualité géométrique de ce qui est représenté sur la
carte, lequel contrôle, s’avère particulièrement important pour de grande surface.
Le plan: ne tient pas compte de cette distorsion, elle est considérée comme
négligeable. Le plan est par conséquent limité en de petites étendues (de grandes
échelles cartographiques en général).

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Carte, plan et cartographie
Cartographie: ensemble des opérations scientifiques, artistiques et techniques
utilisées pour la production et l’interprétation d’une carte.
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Les types de cartes
Carte de base:
Elles positionnent précisément les objets sur le territoire et en donne la forme,
l’orientation et la taille le plus exactement possible selon l’échelle. Elles représentent
également les renseignements à propos de la surface de la terre, tels que les formes
de la terre et de l’hydrographie. Elles symbolisent les points de repères comme les
routes, les chemins de fer, les lieux habités ainsi que les édifices. On identifie aussi
plusieurs éléments selon les noms et centroides géographiques. Les cartes qui offrent
seulement des renseignements bidimensionnels sont nommées planimétriques,
celles qui représentent aussi l’altitude sont appelés topographiques.

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Les types de cartes
Carte de base:
Exemples de cartes de base : topographique, cadastrale, aéronautique MR CH.DIEDHIOU

Les types de cartes
Cartes thématiques:
Elles indiquent la distribution spatiale d’un grand nombre de renseignements

qualitatifs et quantitatifs. En vérité, on peut dresser les cartes de presque tous les
sujets pouvant être présentés sous forme de distribution géographique. Les cartes
thématiques qualitatives représentent la distribution, classée sans hiérarchie, de
donnée nominale ou de base. Ce type de cartes indiquent par exemple le lieu de
divers type de précipitations (pluie, neige, la grêle etc..), la végétation ou les types
d’emploi.
Les cartes thématiques quantitatives sont plus complexes car elles touchent à la
localisation de données ordinales, d’intervalles et de ratio
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Les types de cartes
Les données ordinales: Elles offrent à l’utilisateur des informations sur le rang; par
exemple une carte indiquant les lieux habités qui sont classés soit en tant que ville
ou village.
Les cartes qui symbolisent les données d’intervalle fournissent des renseignements
plus précis. Elles emploient une échelle de données modifiées habituellement
décrite dans une légende. Par exemple, une carte sur la hauteur des précipitations
qui indique le nombre de millimètres par année dans différents lieux illustre les
intervalles de données.
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Les types de cartes
Exemples de cartes thématiques : Pression animale MR CH.DIEDHIOU

DE LA TERRE A LA CARTE
Modélisation et approximation de la forme de la terre
La terre a une forme complexe, presque impossible à modéliser mathématiquement.
Sa représentation sous la forme d’une carte est par conséquent très difficile. Dans ce
processus complexe, la géodésie traite en particulier de la détermination de la forme
de la terre et de la formalisation de son approximation mathématique, ellipsoïdes.
L’ellipsoïde sert de base aux étapes de projection cartographiques.
Partant de ellipsoïde dont les caractéristiques mathématiques sont connues, il s’agit
d’appliquer des transformations mathématiques visant à représenter tout ou une
partie de la surface terrestre sur une surface plane.

Réalité
géoïde = surface sphérique planète Terre
irrégulière que constitue le
globe terrestre
Géodésie
Approximation
Ellipsoïde = modèle
Mathématique
mathématique de la
(ellipsoïde)
Terre
Projection cartographique
Carte Cartographie
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Les systèmes de référence
Le géoïde
Le géoïde est défini comme « la surface irrégulière correspondant au niveau moyen
des mers et qui constitue par convention la surface de référence altimétrique ou la
surface d’altitude zéro ». Le géoïde est la surface la plus proche de la forme
« patatoïde » terrestre. C’est le géoïde qui est utilisé comme référence pour
l’altimétrie (troisième dimension). Il est défini comme une surface équipotentielle
c’est-à-dire que tous les points sont soumis à la même force de gravité
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L’ellipsoïde
Des mathématiciens ont travaillés sur la modélisation du globe terrestre et l’ont
rapproché à un ellipsoïde, c'est-à-dire au volume qu’aurait créé une ellipse tournant
sur elle-même.
L'ellipsoïde de révolution est un modèle mathématique de la Terre utilisé pour
exprimer des coordonnées géographiques et effectuer des calculs (positionnement,
distance…).
A chaque référentiel géodésique est associé un ellipsoïde de référence, sur lequel on a
fixé un méridien comme origine des longitudes.

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L’ellipsoïde
Un ellipsoïde est défini par un ensemble de valeurs :
a ou b, demi-grand axe et demi-petit axe
f, aplatissement : f = (a – b ) / a
e, première excentricité :
e = (a2 – b2) / a2 =√ (2 * f – f2)
e’, deuxième excentricité : e’ = √(a2 – b2) / b2

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L’ellipsoïde
NB1: Chaque ellipsoïde est associé à un système de référence. Cela signifie que, pour
chaque système géodésique, le centre géométrique de l’ellipsoïde associé ne se situe pas
au même endroit dans la région du centre de la Terre.
NB2: Sur une carte, les coordonnées géographiques (ou géodésique) en latitude et
longitude sont définies par rapport à un ellipsoïde de référence.
Un même point de la terre a donc coordonnées géographiques différentes selon les
ellipsoïdes
Les ellipsoïdes de référence
Nom Système associé Demi grand axe aplatissement

IAG GRS 80 a= 6378137 m f=
RGF 93
1/298,257222101
f=
WGS84 WGS84 a= 6378137 m
1/298,257223563
International Hayford 1909 ED 50 a= 6378388 m f= 1/297
Clarke 1880 IGN NTF a= 6378249,2 m f=1/293,446
L'ellipsoïde est la figure géométrique qui se rapproche le plus du géoïde. Il est à
remarquer que chaque pays peut avoir ses systèmes géodésiques propres et peut
utiliser des ellipsoïdes locaux qui seront les plus proches du géoïde local.
www.noaa.gov
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Le système de référence géodésique: Le DATUM
Système de référence constitué de l’ensemble des conventions qui permettent

d’exprimer de façon univoque la position de tout point de la surface terrestre.
Le DATUM peut comprendre :
 un ellipsoïde de référence,
 un géoïde (qui sert seulement de référence pour les altitudes),
 un système de projection pour les carte,
 un système de coordonnées,
 des principes de calcul.

DATUM local
Un DATUM local aligne son ellipsoïde de façon à l’adapter aux mieux dans une zone
géographique déterminée. L’origine du système de coordonnées n’est pas située au
centre de la terre, mais à quelques centaines de mètres de celui-ci.
On définit un point d’origine (le point fondamental) se situant sur la surface de la
terre, dans l’espace géographique étudié.

DATUM local: exemple de DATUM local
ED50
Ellipsoïde de référence : International 1924 (Hayford 1909)
grand axe : 6 378 388.000 m, petit axe : 6 356 911.946 m.
 Somme des observations nationales européennes. Point fondamental : Helmert
Tower à Postdam
 Coordonnées géographiques : en degrés, méridien de référence : Greenwich
 Projection et coordonnées associées : UTM

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DATUM local: exemple de DATUM local
NTF
 Ellipsoïde de référence : Clarke 1880 IGN
 Niveau de référence des altitudes : niveau moyen de la mer à Marseille
 Coordonnées géographiques : en grades, méridien de référence : Paris
 Projections et coordonnées associées : Projections coniques conformes Lambert.
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DATUM géocentrique ou global
Depuis les années 1990, les données spatiales ont permis à la géodésie de définir des
ellipsoïde dont l’origine se situe à quelques mètres du centre de masse de la terre.
Contrairement au DATUM local, un DATUM géocentrique global ne possède pas un
point d’origine initial en surface.
Le DATUM géocentrique le plus fréquemment utilisé est le système géodésique
mondial de 1984 (WGS84). Il sert de cadre pour les mesure au niveau international.
Les mesures de position GPS sont établies à partir du WGS84

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DATUM géocentrique ou global
Le WGS 84
Ellipsoïde de référence : GRS80 ou WGS84 (très proches, moins d'un mm de différence)
 Géoïde, utilisé pour les altitudes : WGS-84 Geoid Heights, défini par pas de 0.25
degrés par la NIMA (US National Imagery and Mapping Agency)
 Coordonnées géographiques : en degrés, méridien de référence : Greenwich
 Projections et coordonnées associées :
 UTM (Universal Transvers Mercator) entre les latitudes 80° sud et 84° nord.
 UPS (Universal Polar Stereographic) pour les pôles.
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Les systèmes de coordonnées
Les systèmes de coordonnées servent à localiser un objet sur la surface de la terre ou
dans son voisinage. Dans le domaine spatiale, trois systèmes de coordonnées sont
principalement utilisées pour la localisation.
 Les systèmes de coordonnées géographiques (sphériques),
 Les systèmes de coordonnées géocentriques (géodésiques),
 les systèmes de coordonnées planes.

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Les systèmes de coordonnées géographiques (sphériques)
Le globe a été quadrillé à l’aide d’un système de repérage (réseau de lignes

imaginaires orthogonales) :
 Les méridiens : grands cercles passant par les pôles (longitude
constante) sur la sphère terrestre, sur les ellipsoïdes, ce sont
des ellipses passant par les pôles
 Les parallèles : lignes circulaires parallèles à l’équateur (latitude
constante)
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Dans le système de coordonnées géographique, la sphère est divisée en parties égales
communément appelées « degrés ». Certains pays utilisent le grades.
Coordonnées géographiques : exprimées en degrés ou en grades
Le méridien d’origine est Greenwich, Le méridien de Greenwich est le méridien qui passe par
l'Observatoire de Greenwich, près de Londres.
L'Équateur est le cercle imaginaire autour de la Terre situé à égale distance des deux pôles.
Une parallèle est un cercle imaginaire parallèle à l'Équateur.

La latitude est la mesure de l'angle en degrés qui sépare une parallèle de l'Équateur.
La longitude est la mesure de l'angle en degrés qui sépare un méridien, du méridien de
Greenwich.
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Le système de coordonnées géographiques, est composé de ligne de longitude et de
ligne de latitude.
Chaque ligne de longitude s’étend du NORD au SUD et mesure le nombre de degrés à
l’EST ou à l’OUEST du méridien principal (Greenwich). Les valeurs sont comprises
entre -180 et +180°.
Chaque ligne de latitude s’étend d’EST en OUEST et mesure le nombre de degrés au
NORD ou SUD de l’équateur. Les valeurs sont comprises entre -90 et +90°.
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L’équateur est à un angle de latitude de 0 degré. L’hémisphère NORD a des mesures
positives de latitude, l’hémisphère SUD des mesures négatives de latitude.
Les mesures de longitude, sont traditionnellement basées sur le méridien principal.
Cet angle correspond à la longitude 0°. Les mesures relevées à l’OUEST du méridien
principal sont négatives, celles relevées à l’EST sont positives.
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Meridien
Méridien d’origine l = 0° N
Parallèle
 =0
•  - longitude
 - latitude
-90
N °
W O  E
 R • Y
=0
-180 • O – centre de l‘ellipsoïde
° W
• =0-180°E
X 9 0°
S
=0-

Equateur f = 0°
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Les systèmes de coordonnées géocentriques(géodésiques)
Contrairement aux coordonnées géographiques
qui sont définies en mesures angulaires (φ et λ)
par rapport à un ellipsoïde, les coordonnées
cartésiennes géocentriques sont définies dans
un repère orthonormé comportant 3 axes (X, Y,

Ces coordonnées sont utilisées :
Z) dont l’origine O, correspond au centre des
 dans les calculs de géodésie spatiale
masses de la Terre. Oz est l'axe de rotation de la  dans les calculs de changement de
systèmes de référence
Terre et Oxy le plan de l'équateur
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CHAP I : INTRODUCTION AUX SIG
Les systèmes de coordonnées planes
Il existe deux formes de coordonnées planes, toutes deux pratiques pour réaliser des
mesures à partir d’un point fixe.
 Les coordonnées cartésiennes:
o origine fixe
o deux axes perpendiculaires qui se croisent à l’origine du système,
o un point est déterminé par une paire de coordonnées.
 Les coordonnées polaires:
o une distance r par rapport à l’origine fixe,
o une direction (généralement le NORD),
o un angle Ѳ par rapport à cette direction.
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PROJECTION CARTOGRAPHIQUE
Le passage d’un ellipsoïde de révolution à une surface plane implique de passer d’un
système de 3 coordonnées sphériques à un systèmes de 2 coordonnées euclidiennes
(x, y)
Une projection est une opération mathématique qui permet de représenter une
surface curviligne sur une surface plane.
Les systèmes de projection permettent d’établir une relation ponctuelle univoque

entre la surface de la terre et sa représentation plane.
Les types de projections cartographiques
Le passage d’un ellipsoïde de révolution à une surface plane ne peut se réaliser sans
perte d’informations, si bien qu’on trouve 3 types de systèmes de projection qu’on
peut différencier selon la nature des déformations produites:

 projections conformes: conservent localement les angles donc les formes:
ex: UTM, conique conforme Lambert, Mercator.
 projections équivalents: conservent localement les surfaces:
ex: Azimutale équivalente Lambert, Eckert IV.
 projections équidistantes: conservent les distances le long des méridiens
ex: polyconique.
NB: Aucune projection n’est à la fois conforme et équivalente.
Les 3 grandes familles de projections cartographiques
Au delà des propriétés (conforme, équivalent, équidistant), les systèmes de projection
se subdivisent en trois grandes familles.
1 La projection cylindrique
Placer le globe dans un cylindre
Projeter les points du globe sur

les parois du cylindre
Découper le cylindre
Déplier pour obtenir la carte

La forme la plus courante de la projection cylindrique est la projection de Mercator
(UTM Universal Transverse Mercator) qui est une projection conforme.

On a d’autre projection cylindrique comme celle de Gall-Peters (équivalente) ou

d’autres projection équidistante
2 La projection conique
Placer un cône sur le globe

terrestre
Projeter les points du

globe sur le cône
Découper le cône
Déplier pour obtenir la carte

La forme la plus courante de la projection conique est la projection conforme de
Lambert.
3 La projection azimutale
Placer un plan tangent en un point de l’ellipsoïde
Projeter les points de l’ellipsoïde sur le plan qui

devient au final la carte
3 La projection azimutale
La projection UTM (Universal Transverse Mercator)
◦ Projection cylindrique conforme
◦ Projection basée sur le système géodésique WGS84
◦ Système qui couvre la totalité de la Terre
◦ Système qui sert aux relevés GPS
◦ Système utilisé par Google Maps

L'UTM est un type de projection conforme de la surface de la terre. C'est une projection
cylindrique où l'axe du cylindre croise perpendiculairement l'axe des pôles de l'ellipsoïde
terrestre au centre de l'ellipsoïde. C'est un système de référence géospatiale qui permet
d'identifier tous les points de la terre.
Pour couvrir la surface de la terre, on l'a découpée en 60 fuseaux de 6° en séparant l'hémisphère
Nord et l'hémisphère Sud. Soit au total 120 zones (60 pour le Nord et 60 pour le Sud). On a
alors développé le cylindre tangent à l'ellipsoïde le long d'un méridien pour obtenir une
représentation plane.
Le GEOREFERENCEMENT
 Nous avons des entités graphiques, mais il nous manque leurs coordonnées !
 Le géoreferencement : c’est la position dans un référentiel
 Il consiste à attribuer à tout point de l’objet (entité) des coordonnées
géographiques réelles correspondant à la portion de terre représentée.

Le GEOREFERENCEMENT
Dans le cadre d’un SIG, il est nécessaire de définir et d’utiliser un système de
coordonnées de référence pour lier la position des objets à des localisations réelles sur
la surface terrestre: C’est le principe de Géoréférencement.
Pour parvenir à des croisements de couches d’informations ayant une réelle
signification, il faut impérativement géoréférencer correctement les différentes
couches thématiques.

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CHAP IV : REFERENCE SPATIALE

terre et à en produire des représentations planes. La problématique de base consiste

la forme s’apparente à un volume (que l’on ne peut pas caractériser

mathématiquement) à des représentations cartographiques (sur lesquelles on doit

justement pouvoir mesurer, évaluer, quantifier.. )

Les phénomènes du monde réel relèvent de trois modes:

 le mode spatial qui traite des variation dans l’espace,

le mode temporel qui traite des variations dans le temps,

 le mode thématique qui traite des variations des caractéristiques.

(temporel), le sujet (sémantique).

des distorsions produites à l’occasion du passage du globe terrestre au plan de la

carte, lequel contrôle, s’avère particulièrement important pour de grande surface.

échelles cartographiques en général).

Cartographie: ensemble des opérations scientifiques, artistiques et techniques

utilisées pour la production et l’interprétation d’une carte.

Elles positionnent précisément les objets sur le territoire et en donne la forme,

l’orientation et la taille le plus exactement possible selon l’échelle. Elles représentent

de la terre et de l’hydrographie. Elles symbolisent les points de repères comme les

seulement des renseignements bidimensionnels sont nommées planimétriques,

celles qui représentent aussi l’altitude sont appelés topographiques.

Exemples de cartes de base : topographique, cadastrale, aéronautique MR CH.DIEDHIOU

Elles indiquent la distribution spatiale d’un grand nombre de renseignements

plus précis. Elles emploient une échelle de données modifiées habituellement

Exemples de cartes thématiques : Pression animale MR CH.DIEDHIOU

La terre a une forme complexe, presque impossible à modéliser mathématiquement.

processus complexe, la géodésie traite en particulier de la détermination de la forme

de la terre et de la formalisation de son approximation mathématique, ellipsoïdes.

L’ellipsoïde sert de base aux étapes de projection cartographiques.

Partant de ellipsoïde dont les caractéristiques mathématiques sont connues, il s’agit

d’appliquer des transformations mathématiques visant à représenter tout ou une

partie de la surface terrestre sur une surface plane.

Le géoïde est défini comme « la surface irrégulière correspondant au niveau moyen

des mers et qui constitue par convention la surface de référence altimétrique ou la

surface d’altitude zéro ». Le géoïde est la surface la plus proche de la forme

l’altimétrie (troisième dimension). Il est défini comme une surface équipotentielle

rapproché à un ellipsoïde, c'est-à-dire au volume qu’aurait créé une ellipse tournant

L'ellipsoïde de révolution est un modèle mathématique de la Terre utilisé pour

exprimer des coordonnées géographiques et effectuer des calculs (positionnement,

A chaque référentiel géodésique est associé un ellipsoïde de référence, sur lequel on a

fixé un méridien comme origine des longitudes.

Un ellipsoïde est défini par un ensemble de valeurs :

a ou b, demi-grand axe et demi-petit axe

e = (a2 – b2) / a2 =√ (2 * f – f2)

e’, deuxième excentricité : e’ = √(a2 – b2) / b2

chaque système géodésique, le centre géométrique de l’ellipsoïde associé ne se situe pas

au même endroit dans la région du centre de la Terre.

longitude sont définies par rapport à un ellipsoïde de référence.

Un même point de la terre a donc coordonnées géographiques différentes selon les

Nom Système associé Demi grand axe aplatissement

International Hayford 1909 ED 50 a= 6378388 m f= 1/297

Clarke 1880 IGN NTF a= 6378249,2 m f=1/293,446

L'ellipsoïde est la figure géométrique qui se rapproche le plus du géoïde. Il est à

Système de référence constitué de l’ensemble des conventions qui permettent

 un géoïde (qui sert seulement de référence pour les altitudes),

 un système de projection pour les carte,

 des principes de calcul.

géographique déterminée. L’origine du système de coordonnées n’est pas située au

centre de la terre, mais à quelques centaines de mètres de celui-ci.

On définit un point d’origine (le point fondamental) se situant sur la surface de la

terre, dans l’espace géographique étudié.

Ellipsoïde de référence : International 1924 (Hayford 1909)

grand axe : 6 378 388.000 m, petit axe : 6 356 911.946 m.

 Somme des observations nationales européennes. Point fondamental : Helmert