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Cours de Topographie Chapitre 1 Généralités sur la Topographie

Chapitre 1 Généralités

1.1 Définitions

1.1.1 Topographie
Le mot topographie vient du grec, topos (le lieu) et graphein (décrire). La topographie est
l'ensemble des opérations qui permettent la représentation graphique de la configuration du terrain
avec tous les détails qui s'y trouvent.

1.1.2 Géodésie
La géodésie est la science qui étudie la forme de la Terre. Par extension, elle regroupe
l'ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétriques et
altimétriques d'un certain nombre de points géodésiques et repères de nivellement.

1.1.3 Photogrammétrie
La photogrammétrie est l'ensemble des techniques et méthodes permettant de restituer la
géométrie d'un objet à partir d'images aériennes.

1.1.4 Cartographie
La cartographie est l'ensemble des techniques et méthodes permettant d'élaborer des
cartes et plans.

1.1.5 Planimétrie
La planimétrie c'est l'exécution et l'exploitation des observations et mesures qui
permettent de représenter sur un plan horizontal les détails situés à la surface du sol.

1.1.6 Altimétrie
L'Altimétrie c'est l'exécution et l'exploitation des observations qui conduisent à la
représentation du relief du sol.

1.1.7 Le Canevas
C'est l'ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec précision.

1.1.8 Le GPS
Le GPS (Global Positioning System), est un ensemble de 24 satellites qui orbite vers
20000 km d'altitude. Ils émettent en permanence des signaux radioélectriques. Au niveau du sol,
on emploie des récepteurs des ces signaux. Il faut observer au moins 4 satellites.

1.1.9 Le SIG
Le SIG (Système d'information géographique), c'est l'exploitation des données graphiques par
ordinateur. Ces données sont structurées en couches parfaitement superposables. Il permet de
gérer à la fois la partie graphique (lieu) et d'autres données s'y rapportant tels nombre d'habitants,
etc.

1.2 Formes de la terre

1.2.1 Géoïde
En apparence la terre a la forme d'une sphère. En fait, elle est légèrement déformée par la
force centrifuge induite par sa rotation autour de l'axe des pôles. Cette déformation est

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Cours de Topographie GC Chapitre 1 Généralités sur la Topographie
relativement faible : "tassement" de 11 km au niveau des pôles par rapport à un rayon moyen de
6367 km et "renflement" de 11 km au niveau de l'équateur. Elle a donc l'aspect d'un ellipsoïde de
révolution dont le petit axe est l'axe de rotation : l'axe des pôles.
La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre et sensée être prolongée sous
les continents, qui est une surface équipotentielle du champ de pesanteur, est appelée géoïde.
Le géoïde est la surface de référence pour la détermination des altitudes, autrement dit la surface
de niveau zéro.

1.2.2 Ellipsoïde de Révolution


La surface la plus proche du géoïde est un ellipsoïde de révolution, c'est-à-dire un volume
engendré par la rotation d'une ellipse autour d'un des ses deux axes. La terre tournant autour de
l'axe des pôles (de demi-longueur b), cette rotation engendre un cercle équatorial de rayon a.

Il n'existe pas un ellipsoïde global unique mais plusieurs ellipsoïdes locaux définis pour
chaque pays, chacun adoptant un ellipsoïde le plus proche possible du géoïde local. Ceci explique
que les ellipsoïdes diffèrent d'un pays à l'autre. Par exemple pour l'ellipsoïde de Clarke défini en
1880 a pour caractéristiques :
Demi-grand axe a=6378,249 km ;
Demi-petit axe b=6356,515 km ;
a b 1
Aplatissement f  
b 293,466
L'ellipsoïde international diffère légèrement de l'ellipsoïde de Clarke. Voir tableau ci-dessous.

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Cours de Topographie GC Chapitre 1 Généralités sur la Topographie

1.2.3 Coordonnées Géographiques

L’axe de rotation de la terre est l’axe des pôles PP. Le cercle perpendiculaire à l’axe des pôles est
l’équateur. La demi-ellipse méridienne passant par les pôles et par un point A est la méridienne de
A. Un point sur l’ellipsoïde est repéré par sa longitude et sa latitude (rapportées à la normale (na)
à l’ellipsoïde en A). Elles sont définies ci-après.
Longitude () : la longitude  d’un lieu A est l’angle dièdre formé par le méridien du lieu avec le
méridien origine. Elle est comprise entre 0° et 180° Est ou Ouest. Le méridien origine international
est celui de Greenwich (observatoire de la banlieue de Londres).
Latitude () : la latitude de A est l’angle que fait la verticale (na) de A avec le plan de l’équateur.
Elle est comprise entre 0 à 90° Nord ou Sud. Les cercles perpendiculaires à la ligne des pôles
PPsont appelés parallèles : ils sont parallèles au plan de l’équateur.
Hauteur ellipsoïdale (h) : à un point Asitué sur la surface de la terre et sur la même verticale que
A, on associera une troisième coordonnée correspondant à la hauteur au dessus de l’ellipsoïde,
notée h, mesurée suivant la normale (na).

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Cours de Topographie GC Chapitre 2 Systèmes de Projection

Chapitre 2. Systèmes de projections

2.1 Généralités
L’objectif des projections cartographiques est d’obtenir une représentation plane du
modèle ellipsoïdal de la surface de la Terre. L’intérêt majeur réside alors dans les valeurs
métriques, beaucoup plus facilement exploitables, en particulier pour les mesures de
distance.
Mais une projection ne peut jamais se faire sans qu’il y ait de déformations. Pour s’en
convaincre, il suffit d’essayer d’aplatir la peau d’une orange ! Néanmoins, par calcul, il est
possible de définir le type et les paramètres d’une projection dans le but de minimiser
certaines déformations. On choisit alors:
• soit de conserver les surfaces (projections équivalentes)
• soit de conserver localement les angles (projections conformes)
• soit de conserver les distances à partir d’un point donné (projections
équidistantes)
• soit d’opter pour une représentation ne conservant ni les angles ni les surfaces
(projections dites aphylactiques).

Dans tous les cas, aucune projection ne peut conserver toutes les distances. On
introduit alors les notions de module linéaire et d’altération linéaire. Aujourd’hui, la plupart
des projections utilisées en géodésie et topographie sont conformes. La cartographie à
petite échelle utilise souvent des projections équivalentes.
Une autre façon de classer les projections planes est de s’intéresser à leur canevas, c’est-
à-dire l’image des méridiens et des parallèles. C’est selon cette approche que nous allons
aborder les grandes familles de projection.

2.2 Systèmes de projections planes

2.2.1. Projections coniques

Dans ce type de représentation, les images des méridiens sont des demi-droites qui
concourent en un point image du pôle et les parallèles des arcs de cercles concentriques
autour de ce point. Elles peuvent être réalisées de deux façons :

Tangente Sécante

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Cours de Topographie GC Chapitre 2 Systèmes de Projection

Figure 2.1 Les projections coniques

Figure 2.2 Projection conique conforme de Lambert

Figure 2.3. Projection conique Figure 2.4. Projection conique équivalente


équidistante d’Albers

2.2.2. Projections cylindriques


Dans ce type de représentation, l’image des méridiens est un faisceau de droites
parallèles, et l’image des parallèles, un faisceau de droite parallèles, orthogonales à
l’image des méridiens. Elles peuvent être réalisées de trois façons :

Directe Oblique Transverse


Figure 2.5 Les projections cylindriques

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Cours de Topographie GC Chapitre 2 Systèmes de Projection

Figure 2.6 Projection conforme cylindrique transverse de Mercator (UTM)

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Cours de Topographie GC Chapitre 3 Les fautes et les erreurs

Chapitre 3. Les fautes et les erreurs


Une mesure est entachée d’une certaine erreur, d’une incertitude. Elle provient de divers facteurs : la
méthode utilisée, l’instrument employé, l’expérience de l’opérateur, la grandeur mesurée… Différentes
notions sont utilisées pour qualifier la qualité de la mesure, et divers moyens existent pour répartir les
résidus d’une série de mesure.

3.1. Erreurs et fautes


• La faute : manquement à une norme, aux règles d’une science, d’une technique (Petit
Larousse). On parle de faute généralement à propos de l’opérateur, et peut être due à un
manque de soin, le non respect des règles de base, le manque d’expérience…
• L’erreur systématique : se répète et se cumule à chaque mesure. Elle est le plus souvent due
aux imprécisions de l’instrument (qualité des composants, défauts de réglages…) et aux
contraintes de sa mise œuvre. L’influence de ces erreurs peut souvent être évaluée par
calcul, et prise en compte dans la détermination finale.
• L’erreur accidentelle : de valeur et de signe aléatoires, elle peut avoir diverses origines :
défaut de calage de l’appareil à la mise en station, erreur de pointé, de lecture, des
paramètres extérieurs non maîtrisables (température, hygrométrie…), erreur de réfraction
accidentelle…
Sur une série de mesures (cheminement altimétrique, polygonal), l’influence des erreurs
systématiques doit être minimisée par la méthode employée. Par contre, il reste les erreurs
accidentelles qui sont généralement considérées comme les seules participant aux fermetures.

3.2. Méthodes de compensation


Tout protocole de mesure génère des erreurs. Il est capital d’identifier, quantifier et réduire les erreurs
systématiques, mais les erreurs accidentelles doivent être réparties sur l’ensemble. Plusieurs
méthodes sont possibles, mais partent toutes globalement de l’hypothèse de l’équiprobabilité de
chaque source d’erreur accidentelle lors de chaque mesure. Par exemple, sur un cheminement
altimétrique, la probabilité de faire une erreur de lecture sur mire est identique qu’il s’agisse de la
première ou de la nième dénivelée.

3.2.1. Compensation proportionnelle


C’est le mode de compensation le plus simple. Il exploite l’hypothèse d’équiprobabilité au mot : l’erreur
globale constatée sur la série de mesures est la résultante des erreurs sur chaque mesure de la série.
Par conséquent, la fermeture est répartie sur chaque mesure individuelle. Pour une fermeture f
obtenue sur n mesures, la correction à appliquer aux observations est alors donnée par :

[Eq. 3.1]
Elle peut s’avérer tout à fait suffisante pour la répartition de la fermeture d’un nivellement géométrique
à portées strictement équidistantes et équivalentes.

3.2.2. Compensation pondérée


La compensation pondérée est une amélioration de la compensation proportionnelle. Elle prend en
compte, par la pondération des observations, une certaine appréciation de la qualité des mesures.
Tout le problème est alors de déterminer le facteur significatif agissant sur cette qualité. De même que
précédemment, la correction à appliquer à la jième observation sur n, de facteur de pondération p, est
donnée par :

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Cours de Topographie GC Chapitre 3 Les fautes et les erreurs

[Eq. 3.2]
Dans le cas d’un tour d’horizon, on pourra prendre la distance au point comme facteur de pondération.
En effet, en triangulation, le pointé sur des cibles lointaines est souvent bien plus précis que sur des
cibles proches.

3.2.3. Compensation par les moindres carrés


Les méthodes précédentes s’appliquent dans les cas simples, où les mesures redondantes ne sont
que peu ou pas présentes. Dès lors que l’on s’intéresse à un réseau de mesures, engendrant des
déterminations multiples d’une même grandeur, il est impératif de pouvoir tirer parti de l’ensemble des
observations sans créer de discordances entre elles.
Le principe des moindres carrés a pour objectif de minimiser les carrés des écarts entre les
observations et la valeur vraie de la grandeur observée. Elle se base exclusivement sur la redondance
de mesures. Un calcul abouti par moindres carrés donne accès à la valeur la plus probable de la
grandeur mesurée, avec un indicateur de qualité primordial : l’erreur moyenne quadratique (souvent
notée emq ; en anglais, rmse, root mean square error).
La complexité de la méthode ne nous permet pas de la présenter dans le détail. Nous nous limiterons
par conséquent à une expression simplifiée, matricielle. La première étape est de définir des valeurs
approchées des inconnues, pour pouvoir écrire la matrice V des écarts avec chaque mesure. Ensuite,
l’équation suivante donne les appoints à apporter aux valeurs approchées pour obtenir les valeurs les
plus probables, compte tenu des observations réalisées.

[Eq. 3.3]
Ainsi, l’erreur moyenne quadratique du calcul (mq0), également dite réduite à l’unité de poids, est
donné par la relation :

[Eq. 3.4]
avec p le poids de l’observation, v l’écart entre valeurs approchée et observée, n le nombre total
d’observations, q le nombre d’observations strictement nécessaires au calcul de l’inconnue.

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Chapitre 5 Mesures Angulaires (Résumé du cours)
5.1 Les Instruments :

Les instruments permettant la mesure des angles horizontaux et verticaux sont les théodolites et les
tachéomètres.
Le tachéomètre est un théodolite qui possède un procédé de mesure de distance.

5.2 Parties constituantes des Instruments :

Lunette = Objectif + réticules + oculaire


Cercle horizontal : mesure des angles horizontaux, avec le sens est celui des aiguilles d'une montre
Cercle vertical : mesure des angles verticaux, avec le zéro est généralement le zénith mais il peut
rarement être le nadir ou même l'horizon.
On appelle Cercle gauche (CG) ou cercle droit (CD) la position du cercle vertical par rapport à la lunette.
Nivelles : deux types, sphérique et torique.
L'alidade : c'est un ensemble mobile autour de l'axe principal vertical, comprenant le cercle vertical, la
lunette, la nivelle torique et les dispositifs de lecture.

5.3 Le Double retournement dans les Mesures des Angles Horizontaux :


Le double retournement consiste à faire un demi-tour simultané de la lunette et de l'alidade. Cette
technique permet d'éliminer certaines erreurs systématiques et de limiter les fautes de lecture.
En appelant HZ (CG) l'angle horizontal, cercle à gauche et HZ (CD) l'angle horizontal, cercle à droite. On a
H Z (CD )  H Z (CG )  200 et,

VZ moyen 
H Z ( CG ) 
 H Z (CD )  200  si H Z (CD )  200 gr
2

VZ moyen 
H Z ( CG ) 
 H Z (CD )  200  400  si H Z (CD )  200 gr
2
5.4 Le Double retournement dans les Mesures des Angles verticaux :

Comme pour les angles horizontaux, le double retournement consiste à faire un demi-tour simultané de
la lunette et de l'alidade. Cette technique permet d'éliminer certaines erreurs systématiques et de limiter
les fautes de lecture.
En appelant V(CG) l'angle vertical, cercle à gauche et V(CD) l'angle vertical, cercle à droite. On a
VCD  400  VCG et,
VCG  400  VCD 
Vmoyen 
2

5.5 Mesure directe des distances :

Par une chaîne ou roulette de 10, 20, 30, ou 50 m.

5.6 Mesure électronique des distances :

Un distancemètre laser EDM (EDM : electronic distance measurement) est intégré dans la station Leica.
La distance est déterminée au moyen d'un faisceau laser rouge visible qui sort coaxialement de l'objectif
de lunette et se dirige vers le réflecteur.

5.7 Mesure indirecte des distances (stadimétrie) :

a) Lunette horizontale

Distance Horizontale entre l'instrument et le point visé = lsup  linf *100  

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Chapitre 6 Nivellement indirect Page /2
b) Lunette inclinée

Di
i  100  V ; l  lsup  linf ; l  l  cos i
i
Pour une station, Di est donné directement.

V
Pour un théodolite: Di  100 * l   100 * l cos i

Dh tg i
 
Di  lsup  linf * 100 * cos i

L sup
L niv = hv
Dh  Di * cos i ou Dh  lsup  linf * 100 * cos i

ht

L inf
2
A
Dh

ZA

ZB
5.8 Relation de Pythagore généralisée : (ABC) étant un triangle quelconque. La relation
de Pythagore généralisée s'écrit comme suit :

a 2  b 2  c 2  2bc cos 

b 2  a 2  c 2  2ac cos 

c 2  a 2  b 2  2ab cos 

A

c b

 
B a C

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Chapitre 6 Nivellement indirect Page /2
5.9 Exemple de calcul de l'angle moyen :

a) Angle horizontal moyen


Points HZ (CG) (gr) HZ (CD) (gr) HZ (moy) (gr)

A 112.65 312.61 312.63


B 353.34 153.30 353.32
C 78.28 278.24 78.26

b) Angle vertical moyen

Points V(CG) (gr) V(CD) (gr) V(moy) (gr)

A 89.10 311.10 89.00


B 124.65 275.37 124.64
C 75.37 324.65 75.36

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Chapitre 6 Nivellement indirect Page /2
Chapitre 6 : Nivellement Indirect Résumé du cours et Exercices
corrigés
Zénith
……………………………………………………

…………………………………………………………….
Résumé du Cours
ls

lm
.
li
Di hv
V
Dhtgi
B
i

ht ZB

Dh
ZA

Plan de référence
De la figure ci-dessus on peut tirer les formules suivantes :
Alt B  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i
Avec A : Point stationné d'altitude connue AltA. ht = hauteur des tourillons (lunette) ; hv = lecture du fil
niveleur (pour le théodolite) ou hauteur du réflecteur (pour le tachéomètre et station topo)
i : angle de site i  100  V et V : angle vertical zénithal

 
Di : distance inclinée mesurée directement par le tachéomètre ou calculée par stadimétrie :
Di  lsup  linf *100 * cos i

Dh : distance horizontale calculée par : Dh  Di * cos i ou


Dh  lsup  linf *100 * cos 2 i
………………………………………………………………………………………………………
………

Exercices d'application

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Chapitre 6 Nivellement indirect Page /2
Exercice 5 Nivellement indirect
Un opérateur stationne le point A et vise M et N. Alt A = 75,421 m. Les distances inclinées sont mesurées
par tachéométrie de précision DiAM=73,201 m, DiAN=64,306 m. La hauteur réflecteur hv = 1,20 m. La
hauteur des tourillons de l'instrument ht = 1,50 m. Les angles verticaux VAM = 99,3268 gr, VAN = 113,0265
gr.
On demande de calculer les distances horizontales DhAM et DhAN. Puis de calculer les altitudes des points M
et N, AltM et AltN.

Exercice 6 Nivellement indirect


Un opérateur stationne le point A et vise B et C. Alt A = 120,635 m. Il fait les lectures suivantes avec le
théodolite. On demande de compléter le carnet de nivellement indirect et de calculer les altitudes des points
B et C, AltB et AltC.

Station Pts visés V (gr) Lecture i (gr) hv (m) Dh (m)


sur mire
98,2674 2,882
B 2,520
A
2,158
ht = 1,52 m
107,3629 1,904
Alt A = 120,635 m
C 1,560
1,216
………………………………………………………………………………………………………
…………

Solutions

Exercice 5 Nivellement indirect


On utilise les formules :

i  100  V
Di  lsup  linf *100 * cos i

Dh  lsup  linf *100 * cos 2 i

Alt B  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i

Dh AM  Di AM  cos i  Di AM  cos100  V   73,201 cos100  99,3268  73,201 cos0,673  73,197 m

Dh AN  Di AN  cos i  Di AN  cos100  V   64,306  cos100 113,0265  64,306  cos13,0265  62,964 m

Alt M  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i  75,421  1,50  1,20  73,197  tg 0,673  76,495 m

Alt N  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i  75,421  1,50  1,20  62,964  tg  13,0265  62,654 m

Exercice 6 Nivellement indirect

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Chapitre 6 Nivellement indirect Page /2
On utilise les formules :
i  100  V
Di  lsup  linf *100 * cos i

Dh  lsup  linf *100 * cos 2 i

Alt B  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i

Station Pts visés V (gr) Lecture i (gr) hv (m) lsup - linf Dh (m)
sur mire
2,882
B 98,2674 2,520 1,733 2,520 0,724 72,346
A
2,158
ht = 1,52 m
1,904
Alt A = 120,635 m
C 107,3629 1,560 -7,3629 1,560 0,688 67,884
1,216

Alt B  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i  120,635  1,52  2,520  72,346  tg 1,733  121,604 m

AltC  Alt A  Z  Alt A  ht  hv  Dh tg i  120,635  1,52  1,560  67,884  tg  7,3629  112,709 m

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Chapitre 6 Nivellement indirect Page /2
Chapitre 7 Gisements Coordonnées Surfaces
7.1 Définition du gisement:
Le gisement est l'angle compris entre l'axe des Y (Nord) et une droite. Cet angle est mesuré dans le
sens de rotation des aiguilles d'une montre de 0 à 400 grades. Exemple :

NORD
Y
E GA B
B

GA
C
GAE
A X

D C
GAD

7.2 Calcul du gisement et de la distance d'un segment AB :


Si les coordonnées X et Y de 2 points A et B sont connus, on peut alors calculer le gisement GAB et la
distance horizontale DAB. Les formules de calcul sont comme suit :

D AB   X B  X A 2  YB  YA 2 NORD
Y
 X B  X A  
G AB  2 * arctan 
 D AB  YB  YA   Y GA B
B
Y

A X

7.3 Calcul des coordonnées d'un point B :


Le problème inverse se présente comme suit, on connaît le gisement GAB et la distance horizontale DAB.
Alors si l'on connaît les coordonnées du point A, on peut calculer les coordonnées du point B. Les
formules de calcul sont les suivantes :
X B  X A  DAB  sin G AB
YB  YA  DAB  cos G AB

7.4 Calcul de la surface d'un polygone :


La surface S du polygone est la somme algébrique des surfaces de tous les triangles.

Chapitre 7 Gisements Coordonnées Surfaces Page15 /2


01 seul triangle : 2 S  l1l2 sin  Y
n 1

ln l1 2
an
Un nombre n de triangles :
l2
2 S  l1l2 sin 1  l2l3 sin  2  l3l4 sin 3  ............  lnl1 sin  n

a1
a2
X
a3 l3
l5 a4
l4
3

5
4

7.5 Rappel de la relation des triangles :


On rappelle que dans un triangle ABC quelconque la somme des angles est égale à 200 grades.
  
A  B  C  200 grades . Et la relation entre les côtés et les angles du triangle est comme suit :

A


sin Aˆ sin Bˆ sin C
 
a b c c b

 
B a C

7.6 Définition de la transmission de gisement :


Soit la polygonale suivante ABCDE, dont A, B, C, D, E sont des stations (figure 1).



Y B
D

GAB 

C
E
A
Figure 1.
GAB : gisement de AB ;
, ,  sont des angles orientés (sens aiguille d'une montre). L'angle b est obtenu comme suit : le topographe

stationne le point B, vise d'abord le point A, lit un angle A puis tourne la lunette dans le sens des aiguilles d'une
  
montre, vise le point C et lit l'angle C .   C  A .
Alors, connaissant le gisement GAB on peut déterminer les gisements suivants :
GBC  GAB    200 ; GCD  GBC    200 ; GDE  GCD    200

Chapitre 7 Gisements Coordonnées Surfaces Page16 /2


Exemple de Calcul :
Calculer les gisements GBC, GCD, GDE avec les données suivantes (figure 2) :

290 gr
Y B
130 gr D
50 gr

40
gr
C
E
A
Figure 2.

Réponse :

GBC = 50 + 290 – 200 = 140 gr


GCD = 140 + 130 – 200 = 70 gr
GDE = 70 + (400-40) – 200 = 70 + 360 -200 = 230 gr

Chapitre 7 Gisements Coordonnées Surfaces Page17 /2

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