Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2018
Programme
Module 1 : La diversité physique et humaine de l’Afrique
Chapitre 1 : L’Afrique : le milieu physique
Leçon 1 : Présentation générale de l’Afrique
Leçon 2 : Le relief et les sols
Leçon 3 : L’Afrique un continent chaud
Leçon 4 : Des formations végétales et une faune menacée
Dossier 1 : Le braconnage
Leçon 5 : Une hydrographie contrastée drainage inégale ; régimes hydrographiques
variés
Travaux pratiques 1 : Construction et commentaire des diagrammes hydrologiques des
fleuves africains
Chapitre 2 : Une population diversifié et dynamique
Leçon 6 : Les grands groupes humains de l’Afrique
Leçon 7: Les mouvements de la population de l’Afrique
Travaux pratiques 2: Construction et commentaire du graphique de l’évolution
démographique de l’Afrique
Module 2 : L’économie moderne de l’Afrique
Chapitre 3: Les activités agropastorales et piscicoles modernes en Afrique
Leçon 8 : une agriculture en mutation
Leçon 9 : L’élevage et la pêche moderne en Afrique
Chapitre 4 : Les activités industrielles, les échanges et le tourisme
Leçon 10 : Une industrie en développement
Travaux pratiques 3 : Evolution de la production pétrolière en Afrique : construction
d’un diagramme en bâtons.
Leçon 11 : Les Transports et les échanges
Leçon 12 : Le tourisme
Module 3 : La CEMAC
Chapitre 5: La marche vers l’intégration
Leçon 13 : Les grands regroupements économiques régionaux en Afrique
Leçon 14 : Les potentialités de la CEMAC
Leçon 15 : Les échanges à l’intérieur de la CEMAC
Dossier 2 : Les projets intégrateurs dans la zone CEMAC
Justification : cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour vous
adapter à votre environnement.
Introduction
Le relief est ensemble des inégalités de la surface terrestre. En Afrique, on rencontre toute forme de
relief. Les sols africains sont adaptés aux différentes régions climatiques.
I- Le relief
Le relief africain est composé : des plateaux : C’est la forme de relief qui domine en Afrique. Ils sont
immenses et sont bordés de falaises. Ils peuvent parfois atteindre 1.500m ; des cuvettes ; des plaines
: Elles se situent le long des côtes ou accompagnent les cours d'eau ; et des montagnes : Elles sont
isolées, et comportent les massifs anciens qui dominent les hauts plateaux. Les sommets sont arrondis
par l’érosion (Ex: le Fouta Djalon 1988m en Guinée Conakry), le volcan, (Ex: le mont Kilimandjaro 6010m
en Tanzanie; le mont Cameroun 4100m)
II- Les sols (exploitation de doc : texte 1)
Dans la zone équatorial, les sols sont pauvres, mais très profonds (10m) ; Dans la zone tropicale, Les
sols sont aussi pauvres et peu profonds (2 à 3m) ; Dans les zones désertiques, les sols sont minces ;
Dans la zone méditerranéenne, les sols sont gris ou bruns clair. Ce sont des sols à croûte calcaire ou
gypse.
Conclusion (exploitation de doc : texte 2)
Les terres arides recouvrent environ 60% de l’Afrique. Les terre cultivables quant à elles sont
inégalement réparties et se situent au Sahel et en Afrique australe.
Justification: cette leçon vous permettra mobiliser les ressources nécessaires pour vous adapter aux
changements climatiques
Introduction (exploitation de doc : carte 1)
Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques terrestre au-dessus d'un lieu. Les différentes
zones climatiques au monde sont : la zone froide Nord, la zone tempérée nord, la zone intertropicale, la
zone froide sud et la zone tempéré sud. L’Afrique est un continent chaud parce qu’il appartient à la zone
intertropicale ou les températures sont élevées.
I- Les facteurs et éléments des climats
Un facteur de climat est un élément capable de modifier ce climat. Les facteurs des climats d'Afrique
sont: La latitude, L'altitude ; Les courants marins ; Le F.I.T (Front Inter Tropical); L'orientation des
côtes ; Le relief. Les éléments du climat sont : la température, les vents (Harmattan, mousson), les
précipitations.
II- Les zones climatiques en Afrique (exploitation de doc : texte 1)
Les différentes zones climatiques en Afrique sont : Zone équatorial avec un climat de type équatorial,
la zone tropicale qui a deux types de climats : le climat tropical humide et le climat tropical sec ; la zone
désertique avec un climat de type désertique et la zone tempérée avec un climat de type méditerranéen
Conclusion
L’Afrique compte une variété de climat. Pourtant cette diversité climatique est menacée les
changements climatiques.
Leçon 4 : Des formations végétales et une faune menacée
Justification: cette leçon vous permettra mobiliser les ressources nécessaires pour protéger votre
environnement
Introduction
La végétation est l'ensemble des plantes qui poussent en un lieu donné. La faune désigne l'ensemble des
espèces animales présentes dans un espace géographique. La végétation et la faune africaine sont
diversifiées et correspondent à leur zone climatique.
I- La végétation de la zone intertropicale
Cette végétation est constituée de la forêt dense, la mangrove, la savane et la steppe.
La forêt dense et de mangroves se trouvent en zone équatoriale. Ces formations végétales subissent
de plus en plus d’agression tel que : la déforestation, le braconnage, les feux de brousse, l’occupation
humaine, l’aménagement industriel sur les côtes etc.
La savane et la steppe se trouvent en zone tropicale. Ces formations végétales subissent de plus en plus
d’agression tel que : la coupe abusive d’arbre, le surpâturage, les feux de brousse, l’agriculture,
l’occupation humaine.
II- Une végétation méditerranéenne menacée
La végétation méditerranéenne est constituée d’une forêt d’arbres toujours verte. Cette formation
végétale connait de plus en plus une forte dégradation du à : l’extension des surfaces de culture,
l’érosion marine, les feux de brousse, le surpâturage, la déforestation.
III- La faune
La faune africaine est riche. Elle est girafe, les chimpanzés, les lions, les tigres, les gazelles; autruche,
perroquets; des crocodiles, varan, des poissons d’eau douce, de crapauds, d’escargots etc.
Conclusion
Les menaces qui pèsent la flore et la faune ont pour principales conséquences les changements
climatiques, la dégradation de l’environnement et la disparition des espèces végétales et animales.
Lexique: Mangrove : c’est une forêt d'arbres poussant au bord ou dans l'eau dans les littoraux des
zones tropicales ; Littoral : région qui s’étend le long de la mer.
Introduction
L’hydrographie est l’ensemble des cours d’eau d’une région donné. L’Afrique dispose d’un réseau
hydrographique dense avec un drainage inégal et des régimes hydrographiques variés.
Le drainage est le mode d’écoulement des eaux d’un cours d’eau. Les différents modes de drainage sont :
l’endoréisme, l’aréisme et l’exoréisme. L’endoréisme est un phénomène selon lequel l’écoulement des eaux
n’atteignent pas la mer mais se l’évaporent ou s’infiltre dans le sol ; l’aréisme est le caractère d’une
région où il y’a presque plus d’écoulement régulier des eaux ; l’exoréisme c’est lorsque l’écoulement des
eaux se jettent à la mer.
L’inégal drainage des cours d’eau africain s’expliquent par la multitude des zones climatiques ainsi que
le relief.
Le régime hydrologique est la variation du débit d’un cours d’eau tout au long d’une période. Il dépend
de la zone climatique. Les différents types de régimes sont : le régime régulier, régime irrégulier et le
régime mixte.
En zone équatoriale le régime des cours d’eau est assez régulier (le Congo), en zone tropicale il est
irrégulier, les cours d’eau subissent des crues en saison de pluies et des étiages en saison sèche
(Bénoué, Mayo-Louti), en zone méditerranéenne, les cours d’eau ont un régime mixte (Nil)
Conclusion
Les cours d’eau africains sont importants pour le développement socioéconomique de l’Afrique à travers
leurs exploitations.
Lexique :
Débit : C’est le volume d’eau évacuée par un cours d’eau en un point donné en une seconde ;
Fleuve : c’est un cours d’eau qui se jette dans la mer ;
Lac : c’est une grande étendue d’eau entourée de terre ;
Crue : c’est l’élévation du niveau d’un cours d’eau ;
Etiage : c’est le niveau le plus bas d’un cours d’eau ;
Réseau hydrologique : c’est l’ensemble constitué d’un cours d’eau et ses affluents.
Un diagramme hydrologique est la représentation graphique des valeurs mensuelles du débit d’un cours
d’eau pendant une période donnée. Les données représentés peuvent être des annuelles ou
interannuelles.
Pour construire un diagramme hydrologique : on choisit une échelle de construction ; on trace un repère
orthonormé ; on place les années ou les mois sur la ligne horizontale ; on place les valeurs du débit sur
la ligne verticale du repère orthonormé
Pour le lire le diagramme, on détermine: les périodes de crues et d’étiages ; le type de régime
hydrologique ; On détermine ou calcule le débit moyen qui est égale à la somme des débits divisée par
le nombre total des périodes.
- on choisit l’échelle
- on place sur la ligne horizontal les années, et à la ligne verticale les valeurs de population
- faire correspondre chaque année à sa population
Identifier la période sur laquelle s’étend le graphique. Si la courbe croit cela signifie que la population
est croissance et si elle décroit, sa signifie que la population décroit
Travail à faire
1. Construire le diagramme de la population africaine ;
2. Commenter l’allure de la courbe.
Travail à faire
1. Construire le diagramme de la population camerounaise ;
2. Commenter l’allure de la courbe.
Introduction
L’agriculture est l’ensemble des activités destinées à tirer du sol tous les produits utiles à l’alimentation
de l’homme. Elle emploie près de la moitié de la population active. L’agriculture africaine et une
agriculture en mutation car elle se modernise avec l’introduction de nouvelles techniques
L’agriculture extensive est une forme d’agriculture qui se pratique sur des vastes espaces avec un
faible rendement. Elle se caractérise par : L’utilisation du matériel rudimentaire, L’usage de la traction
animale, la pratique de la polyculture, la production des produits vivriers.
L’agriculture intensive quant à elle ’est une forme d’agriculture qui se pratique sur des petites parcelles
avec un rendement élevé. Elle se caractérise par : l’utilisation du matériel moderne (tracteur, batteuses,
moissonneuses) la pratique de la monoculture, la production des produits de rente (cacao, café, etc.),
l’utilisation des intrants agricoles (engrais, pesticides)
Conclusion
L’agriculture africaine est en pleine mutation. Agriculteurs africains gagneraient beaucoup en
modernisation les techniques de production.
Introduction
L’élevage moderne est une activité qui assure la multiplication des animaux utile à l’homme par des
méthodes moderne. La pèche moderne quant à elle consiste à capture et à élever les animaux aquatiques
grâce aux techniques modernes. Ces deux activités connaissent une grande évolution en Afrique
Les principales zones d’élevage en Afrique sont : les prairies du Maghreb dominé par à l’élevage des
bovin (bœuf) et ovin (brebis, mouton) ; la zone soudano sahélienne dominé par à l’élevage des caprins
(chèvres boucs) des bovins et de la volaille ; les régions de montagneuses de l’Afrique de l’Est dominées
par l’élevage de bovins et la zone semi-aride de l’Afrique australe dominée par l’élevage des bovins et
ovins.
Les grands pays de pèche en Afrique sont : le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du sud, la Namibie, le Nigeria
le Ghana, le Sénégal, la Tanzanie, l’Angola, l’Ouganda.
Les problèmes de l’élevage en Afrique sont : sont la présence de de mouche Tsé-tsé l’humidité dans la
zone équatoriale qui ne favorise pas l’élevage des bovins, les épizooties, les problèmes de financement,
l’insuffisance du personnel qualifié, les changements climatiques etc.
Les solutions sont : l’organisation les éleveurs en coopératives le financement des projets, la formation
les éleveurs, la prévention les épizooties, l’adaptation aux changements climatiques.
Les problèmes à la pêche moderne en Afrique sont : l’outillage archaïque, la surpêche, la faible
exploitation du potentiel, insuffisance de financement,
Les solutions sont : l’organisation des pécheurs en coopératives, la modernisation de l’outillage de pêche,
le développement de l’aquaculture, la lutte contre la surpêche etc.
Conclusion
L’élevage et la pêche sont deux activités économiques qui peuvent conduire l’Afrique à l’autosuffisant e
alimentaire. L’Afrique doit intégrer l’élevage l’agriculture et la pisciculture pour lutter contre le
chômage
Introduction
L’industrie est l’ensemble des activités économiques par lesquelles l’homme transforme les matières
premières en produits finis ou semi finis.
Les bases de l’industrialisation de l’Afrique sont: La disponibilité des ressources naturelles (matières
premières); La disponibilité des capitaux nécessaires pour la construction des infrastructures et l’achat
des équipements ; La main d’œuvre qualifié ; Un marché de consommation ; Les voies et moyens de
communication (route, chemin de fer, port, aéroport) ; Les ressources technologiques elles sont
constituées des infrastructures de communications, des unités de production) elle conditionne toute la
production industrielle
Les principaux foyers industriels sont : L’Afrique de l’ouest dominé par le Nigéria L’Afrique australe
dominé par l’Afrique du sud L’Afrique du nord dominé par l’Egypte, l’Algérie le Maroc L’Afrique centrale
dominé par le Cameroun et la RDC L’Afrique de l’est dominé par l’Ethiopie et le Kenya.
Les types d’industries en Afrique sont : Les industries lourdes : ce sont les industries dont les produits
finis servent de matières premières à d’autres industries exemples: les industries métallurgiques (fer),
sidérurgique (acier), les cimenteries; les industries légères ou de transformations : elles transforment
la matière première des industries de bases. Exemples : les industries de biens d’équipements
(électroménagers, mécaniques etc.), les industries de biens de consommation (agroalimentaire, textiles,
pharmaceutiques etc.)
Les problèmes des industries africaines sont : l’absence des capitaux, le manque de personnel qualifié,
manque d’entreprise, insuffisance de voies e communication (route, chemin de fer, aéroport), Le retard
technique et technologique
Les solutions sont : la construction des industries, le transfert de technologie, le développement des
voies de communication, la réduction des taxes douanières, la formation du personnel qualifié etc.
Conclusion
Introduction
Les transports désignent l’ensemble des moyens de déplacement des personnes des biens et des
services à l’école locale, nationale et internationale. Les échanges quant à eux représentent l’ensemble
des opérations d’achat et de vente des produits.
Conclusion
Pour booster leur économie, les pays africains doivent se doter des infrastructures de transports et
de télécommunication performantes et renégocier les termes de changes avec leurs partenaires
commerciaux.
Lexique :
Port : c’est un ensemble fonctionnel et technique qui assure le transit des marchandises
Aéroport : c’est un ensemble d’installations nécessaires au trafic aérien
Introduction
L’intégration économique est l’ensemble des procédés par lesquels deux ou plusieurs Etats se regroupent
et créent un espace économique. En Afrique compte plusieurs organisations régionales.
CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) : Créée le 28 mai 1975, la CEDEAO
a pour objectif initial de favoriser l’intégration économique en Afrique de l’ouest. Elle compte 15 pays
membres: Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia,
Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) : Créée en octobre 1983, la CEEAC
est une communauté économique régionale visant à la libéralisation des échanges et la libre-circulation
des personnes. Elle compte 10 pays membres: Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine,
République démocratique du Congo, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, São Tomé e Príncipe.
CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) : Créée le 16 mars 1994 elle
est formée des six pays qui ont tous le franc CFA en partage : Cameroun, Centrafrique, Congo-
Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad.
EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est) créée en 2001, elle regroupe cinq pays membres: Burundi,
Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda.
SADC (Communauté pour le développement de l’Afrique australe) : Elle est Créée le 17 août 1992,
et regroupe 15 pays membres.
Conclusion
Toutes ces organisations régionales ont pour buts le développement, la stabilité et la paix dans leur
pays membres.
Diagramme hydrologique de la Sanaga de 1943 à 1980 Diagramme hydrologique de la Bénoué de 1930 à 1980