Vous êtes sur la page 1sur 20

MINESEC

SYNOPSIS DES COURS


DE GEOGRAPHIE SELON
L’APC
Classe de 4e

Tous droits réservés

2018
Programme
Module 1 : La diversité physique et humaine de l’Afrique
Chapitre 1 : L’Afrique : le milieu physique
Leçon 1 : Présentation générale de l’Afrique
Leçon 2 : Le relief et les sols
Leçon 3 : L’Afrique un continent chaud
Leçon 4 : Des formations végétales et une faune menacée
Dossier 1 : Le braconnage
Leçon 5 : Une hydrographie contrastée drainage inégale ; régimes hydrographiques
variés
Travaux pratiques 1 : Construction et commentaire des diagrammes hydrologiques des
fleuves africains
Chapitre 2 : Une population diversifié et dynamique
Leçon 6 : Les grands groupes humains de l’Afrique
Leçon 7: Les mouvements de la population de l’Afrique
Travaux pratiques 2: Construction et commentaire du graphique de l’évolution
démographique de l’Afrique
Module 2 : L’économie moderne de l’Afrique
Chapitre 3: Les activités agropastorales et piscicoles modernes en Afrique
Leçon 8 : une agriculture en mutation
Leçon 9 : L’élevage et la pêche moderne en Afrique
Chapitre 4 : Les activités industrielles, les échanges et le tourisme
Leçon 10 : Une industrie en développement
Travaux pratiques 3 : Evolution de la production pétrolière en Afrique : construction
d’un diagramme en bâtons.
Leçon 11 : Les Transports et les échanges
Leçon 12 : Le tourisme
Module 3 : La CEMAC
Chapitre 5: La marche vers l’intégration
Leçon 13 : Les grands regroupements économiques régionaux en Afrique
Leçon 14 : Les potentialités de la CEMAC
Leçon 15 : Les échanges à l’intérieur de la CEMAC
Dossier 2 : Les projets intégrateurs dans la zone CEMAC

Par DJARSOUMNA Calvin 2


Module 1 : La diversité physique et humaine de l’Afrique
Chapitre 1 : L’Afrique : le milieu physique
Leçon 1 : Présentation générale de l’Afrique
Justification: cette leçon vous permettra mobiliser les ressources nécessaires pour valoriser les
ressources naturelles et culturelles de votre région et de promouvoir son développement.
Introduction
L'Afrique est après le continent asiatique le plus vaste du monde. Sa superficie est de 30 415 873 Km².
De forme triangulaire, elle s'étire du Nord au Sud sur 8.000Km et de l'Ouest à l'Est de 7.500Km. Elle
est limitée au Nord par la méditerranée à l'Ouest par l'océan atlantique et est reliée à l'Asie par
l'Isthme de Suez. Elle est rapprochée de l'Europe par le détroit de Gibraltar.
I- les grands groupes humains
La population africaine représente 16,6% (1 256 268 000) de la population mondiale et est très
diversifiée. Les noirs forment les ¾ de cette population qui se subdivise en paléoafricains ; les pygmées
; les mélano-Africains (les soudaniens ; les guinéens ; les nilotiques ; les bantous) ; les blancs (hamites,
Chamites, berbères, les arabes, les mérina).
II- Le morcellement politique de l’Afrique
L’Afrique est divisée en cinq grandes sous régions : l’Afrique occidentale, centrale, orientale, australe
ou méridionale et l’Afrique septentrionale.
III- Les grands traits de l’économie africaine
L’économie africaine repose : sur l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, l’exploitation des matières
premières et leur exportation, le tourisme.
Conclusion
L’Afrique est un continent à plusieurs potentialités. L’exploitation de sa diversité naturelle et culturelle
permettrait son développement.
Leçon 2 : Le relief et les sols

Justification : cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour vous
adapter à votre environnement.
Introduction
Le relief est ensemble des inégalités de la surface terrestre. En Afrique, on rencontre toute forme de
relief. Les sols africains sont adaptés aux différentes régions climatiques.
I- Le relief
Le relief africain est composé : des plateaux : C’est la forme de relief qui domine en Afrique. Ils sont
immenses et sont bordés de falaises. Ils peuvent parfois atteindre 1.500m ; des cuvettes ; des plaines
: Elles se situent le long des côtes ou accompagnent les cours d'eau ; et des montagnes : Elles sont
isolées, et comportent les massifs anciens qui dominent les hauts plateaux. Les sommets sont arrondis
par l’érosion (Ex: le Fouta Djalon 1988m en Guinée Conakry), le volcan, (Ex: le mont Kilimandjaro 6010m
en Tanzanie; le mont Cameroun 4100m)
II- Les sols (exploitation de doc : texte 1)
Dans la zone équatorial, les sols sont pauvres, mais très profonds (10m) ; Dans la zone tropicale, Les
sols sont aussi pauvres et peu profonds (2 à 3m) ; Dans les zones désertiques, les sols sont minces ;
Dans la zone méditerranéenne, les sols sont gris ou bruns clair. Ce sont des sols à croûte calcaire ou
gypse.
Conclusion (exploitation de doc : texte 2)
Les terres arides recouvrent environ 60% de l’Afrique. Les terre cultivables quant à elles sont
inégalement réparties et se situent au Sahel et en Afrique australe.

Par DJARSOUMNA Calvin 3


Leçon 3 : L’Afrique un continent chaud

Justification: cette leçon vous permettra mobiliser les ressources nécessaires pour vous adapter aux
changements climatiques
Introduction (exploitation de doc : carte 1)
Le climat est l'ensemble des conditions atmosphériques terrestre au-dessus d'un lieu. Les différentes
zones climatiques au monde sont : la zone froide Nord, la zone tempérée nord, la zone intertropicale, la
zone froide sud et la zone tempéré sud. L’Afrique est un continent chaud parce qu’il appartient à la zone
intertropicale ou les températures sont élevées.
I- Les facteurs et éléments des climats
Un facteur de climat est un élément capable de modifier ce climat. Les facteurs des climats d'Afrique
sont: La latitude, L'altitude ; Les courants marins ; Le F.I.T (Front Inter Tropical); L'orientation des
côtes ; Le relief. Les éléments du climat sont : la température, les vents (Harmattan, mousson), les
précipitations.
II- Les zones climatiques en Afrique (exploitation de doc : texte 1)
Les différentes zones climatiques en Afrique sont : Zone équatorial avec un climat de type équatorial,
la zone tropicale qui a deux types de climats : le climat tropical humide et le climat tropical sec ; la zone
désertique avec un climat de type désertique et la zone tempérée avec un climat de type méditerranéen
Conclusion
L’Afrique compte une variété de climat. Pourtant cette diversité climatique est menacée les
changements climatiques.
Leçon 4 : Des formations végétales et une faune menacée
Justification: cette leçon vous permettra mobiliser les ressources nécessaires pour protéger votre
environnement
Introduction
La végétation est l'ensemble des plantes qui poussent en un lieu donné. La faune désigne l'ensemble des
espèces animales présentes dans un espace géographique. La végétation et la faune africaine sont
diversifiées et correspondent à leur zone climatique.
I- La végétation de la zone intertropicale
Cette végétation est constituée de la forêt dense, la mangrove, la savane et la steppe.
La forêt dense et de mangroves se trouvent en zone équatoriale. Ces formations végétales subissent
de plus en plus d’agression tel que : la déforestation, le braconnage, les feux de brousse, l’occupation
humaine, l’aménagement industriel sur les côtes etc.
La savane et la steppe se trouvent en zone tropicale. Ces formations végétales subissent de plus en plus
d’agression tel que : la coupe abusive d’arbre, le surpâturage, les feux de brousse, l’agriculture,
l’occupation humaine.
II- Une végétation méditerranéenne menacée
La végétation méditerranéenne est constituée d’une forêt d’arbres toujours verte. Cette formation
végétale connait de plus en plus une forte dégradation du à : l’extension des surfaces de culture,
l’érosion marine, les feux de brousse, le surpâturage, la déforestation.
III- La faune
La faune africaine est riche. Elle est girafe, les chimpanzés, les lions, les tigres, les gazelles; autruche,
perroquets; des crocodiles, varan, des poissons d’eau douce, de crapauds, d’escargots etc.
Conclusion
Les menaces qui pèsent la flore et la faune ont pour principales conséquences les changements
climatiques, la dégradation de l’environnement et la disparition des espèces végétales et animales.
Lexique: Mangrove : c’est une forêt d'arbres poussant au bord ou dans l'eau dans les littoraux des
zones tropicales ; Littoral : région qui s’étend le long de la mer.

Par DJARSOUMNA Calvin 4


Leçon 5 : Une hydrographie contrastée drainage inégale ; régimes hydrographiques variés
Justification : cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour vous adapter
aux changements climatiques

Introduction

L’hydrographie est l’ensemble des cours d’eau d’une région donné. L’Afrique dispose d’un réseau
hydrographique dense avec un drainage inégal et des régimes hydrographiques variés.

I- L’inégal drainage des cours d’eau africain

Le drainage est le mode d’écoulement des eaux d’un cours d’eau. Les différents modes de drainage sont :
l’endoréisme, l’aréisme et l’exoréisme. L’endoréisme est un phénomène selon lequel l’écoulement des eaux
n’atteignent pas la mer mais se l’évaporent ou s’infiltre dans le sol ; l’aréisme est le caractère d’une
région où il y’a presque plus d’écoulement régulier des eaux ; l’exoréisme c’est lorsque l’écoulement des
eaux se jettent à la mer.

L’inégal drainage des cours d’eau africain s’expliquent par la multitude des zones climatiques ainsi que
le relief.

II- Régimes hydrologiques des cours d’eau africain

Le régime hydrologique est la variation du débit d’un cours d’eau tout au long d’une période. Il dépend
de la zone climatique. Les différents types de régimes sont : le régime régulier, régime irrégulier et le
régime mixte.

En zone équatoriale le régime des cours d’eau est assez régulier (le Congo), en zone tropicale il est
irrégulier, les cours d’eau subissent des crues en saison de pluies et des étiages en saison sèche
(Bénoué, Mayo-Louti), en zone méditerranéenne, les cours d’eau ont un régime mixte (Nil)

Conclusion

Les cours d’eau africains sont importants pour le développement socioéconomique de l’Afrique à travers
leurs exploitations.
Lexique :
Débit : C’est le volume d’eau évacuée par un cours d’eau en un point donné en une seconde ;
Fleuve : c’est un cours d’eau qui se jette dans la mer ;
Lac : c’est une grande étendue d’eau entourée de terre ;
Crue : c’est l’élévation du niveau d’un cours d’eau ;
Etiage : c’est le niveau le plus bas d’un cours d’eau ;
Réseau hydrologique : c’est l’ensemble constitué d’un cours d’eau et ses affluents.

Par DJARSOUMNA Calvin 5


Dossier 1 : Le braconnage
Justification: Ce dossier vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour protéger la
faune de votre environnement
Consignes : donner les manifestations, les conséquences et les mesures de protection des espèces
animales menacées.
Le braconnage est la pratique illégale de la chasse et de la pêche.
I- Manifestations
Les manifestations du braconnage en Afrique sont : la chasse systématique, les feux de brousse, la
pêche intensive, le trafic des espèces animales protégées, le safari, la corruption des agents des eaux
et forêts etc.
II- Conséquences
Les conséquences liées au braconnage sont : la disparition des espèces animales et végétales, le
déséquilibre des écosystèmes, l’insécurité publique, la perturbation de l’activité touristique etc.
III- Mesures de protection
Pour protéger les animaux, il faut : créer des aires protégées (parcs, réserves) ; sensibiliser les
populations, appliquer la réglementation en matière de chasse et de la pêche, emprisonner ou faire payer
des amendes aux braconniers etc.
Safari : c’est une expédition de chasse en Afrique noire
Travaux pratiques 1 : Construction et commentaire des diagrammes hydrologiques des fleuves
africains
Justification : ce TP vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour donner les
caractéristiques des fleuves africains

Consignes: définir et décrire la méthode de construction du diagramme, lecture le graphique

Un diagramme hydrologique est la représentation graphique des valeurs mensuelles du débit d’un cours
d’eau pendant une période donnée. Les données représentés peuvent être des annuelles ou
interannuelles.

I- Méthode de construction du diagramme hydrologique

Pour construire un diagramme hydrologique : on choisit une échelle de construction ; on trace un repère
orthonormé ; on place les années ou les mois sur la ligne horizontale ; on place les valeurs du débit sur
la ligne verticale du repère orthonormé

II- Lecture du diagramme

Pour le lire le diagramme, on détermine: les périodes de crues et d’étiages ; le type de régime
hydrologique ; On détermine ou calcule le débit moyen qui est égale à la somme des débits divisée par
le nombre total des périodes.

III- Exercices d’applications (exploitation de doc : exercice 1 et 2)

Par DJARSOUMNA Calvin 6


Chapitre 2 : Une population diversifiée
Leçon 6 : les grands groupes humains de l’Afrique
Justification : cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour valoriser votre
culture
Introduction
La population africaine est la plus diversifiée au monde. Elle est composée de différentes ethnies et de
plusieurs cultures.
I- La diversité humaine africaine
Les grands groupes humains de l’Afrique sont : Les mélano-Africains composés les pygmées les
soudaniens ; les guinéens ; les nilotiques ; les bantous; Les blancs composés hamites, Chamites, berbères,
les arabes, les mérina.
II- La diversité culturelle de l’Afrique
La culture est l’ensemble des traditions, des valeurs, des acquis intellectuels et des savoir-faire propres
à une société humaine. Les éléments de la diversité culturelle africaine sont : l’histoire: chaque tribu
africaine a des récits, des contes et légendes qui relate leur histoire ; la langue : l’Afrique compte
environ 2000 langues vivantes réparties ; la religion: l’animisme, le totémisme, le culte des ancêtres le
christianisme et l’islam ; la tradition : les rites (mariage, veuvage, initiation), us et coutumes
Conclusion
Bien que diversifiée la culture africaine menacée par la culture occidentale.
Leçon 7 : les mouvements de la population en Afrique
Justification : Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires planifier votre futur
famille.
Introduction
Estimé à 100 millions d’habitants en 1900, la population africaine a atteint le milliard d’habitant en
2010. Cette population est inégalement répartie et est de plus en plus urbanisée.
I- Une démographie galopante
Les causes de l’évolution rapide de la population en Afrique sont : L’évolution de la médecine à travers
la réduction du taux de mortalité et l’élévation de l’espérance de vie ; l’adoption des politiques natalistes
aux lendemains des indépendances par les pays africains, l’évolution des genres de vie ; les mariages
précoces, la polygamie ; les grossesses non désirées due au manque d’éducation sexuelle des jeunes, la
pauvreté ;
II- L’inégale répartition de la population africaine
La population africaine est inégalement répartie. On distingue : Les zones densément peuplées: Le
littoral du Maghreb, la vallée du Nil, la région des Grands Lacs et le Golfe de Guinée et Les zones
faiblement peuplées : Le désert du Sahara, le Sahel et la forêt dense équatoriale.
III- L’urbanisation rapide de l’Afrique
L’urbanisation est la prolifération des villes. En Afrique cette urbanisation est de plus en plus accélérée
à cause des migrations, de l’exode rural et de l’industrialisation des villes. Les 5 villes les plus peuplées
sont : Kinshasa (13,9M), Le Caire (12,5M), Lagos (10,8M), Khartoum (5,2M), Luanda (4,8M). Les causes
de cette
Conclusion
Avec la croissance rapide de la population
La croissance rapide de la population et l’urbanisation accélérée de l’Afrique créent plusieurs problèmes
et entrainent des conséquences diverses.

Par DJARSOUMNA Calvin 7


Travaux pratiques 2 : Construction et commentaire du graphique de l’évolution démographique de
l’Afrique
Justification : ce TP vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pouvoir construire et lire
le graphique de l’évolution de la population africaine

Consignes : Donner le procédé de construction ; commenter l’allure de la courbe.

I- Méthodes de construction du graphique

Pour construire le graphique de l’évolution de la population africaine,

- on choisit l’échelle
- on place sur la ligne horizontal les années, et à la ligne verticale les valeurs de population
- faire correspondre chaque année à sa population

II- Commentaire de la courbe

Identifier la période sur laquelle s’étend le graphique. Si la courbe croit cela signifie que la population
est croissance et si elle décroit, sa signifie que la population décroit

III- Exercices d’application

Tableau 1 : Evolution de la population africaine


années 1900 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2016
Pop (en millions) 100 228,9 284,9 365, 6 478 631, 6 814,1 1 044,1 1 216,1

Travail à faire
1. Construire le diagramme de la population africaine ;
2. Commenter l’allure de la courbe.

Tableau 2 : Evolution de la population camerounaise


années 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2014 2016 2020
Pop (en millions) 5,2 6, 5 8, 7 11,7 15, 3 20 22, 2 23,5 25,8

Travail à faire
1. Construire le diagramme de la population camerounaise ;
2. Commenter l’allure de la courbe.

Par DJARSOUMNA Calvin 8


Module 2 : L’économie moderne de l’Afrique
Chapitre 3: Les activités agropastorales et piscicoles modernes en Afrique
Leçon 8 : une agriculture en mutation
Justification : Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour moderniser
votre système agricole

Introduction

L’agriculture est l’ensemble des activités destinées à tirer du sol tous les produits utiles à l’alimentation
de l’homme. Elle emploie près de la moitié de la population active. L’agriculture africaine et une
agriculture en mutation car elle se modernise avec l’introduction de nouvelles techniques

I- Les conditions de développement de l’agriculture en Afrique


Les conditions de développement de l’agriculture africaine sont :
Les conditions naturelles : Pour se développer, les plantes utilisent de l'eau, de la lumière, du carbone,
de l'oxygène et des éléments minéraux
Les conditions technologiques: Elles permettent de passer de l’agriculture de subsistance à
l’agriculture moderne par l’utilisation intrants agricoles, des tracteurs, des moissonneuses batteuses,
la sélection des semences, etc.
Les conditions socio-économiques : La disponibilité des capitaux permet aux agriculteurs d’acquérir
des techniques et des équipements agricoles modernes.
Les conditions culturelles : Elles déterminent le choix de culture

II- Les systèmes de productions agricoles


En Afrique on distingue deux systèmes d’exploitation agricoles : l’agriculture intensive et l’agriculture
extensive

L’agriculture extensive est une forme d’agriculture qui se pratique sur des vastes espaces avec un
faible rendement. Elle se caractérise par : L’utilisation du matériel rudimentaire, L’usage de la traction
animale, la pratique de la polyculture, la production des produits vivriers.

L’agriculture intensive quant à elle ’est une forme d’agriculture qui se pratique sur des petites parcelles
avec un rendement élevé. Elle se caractérise par : l’utilisation du matériel moderne (tracteur, batteuses,
moissonneuses) la pratique de la monoculture, la production des produits de rente (cacao, café, etc.),
l’utilisation des intrants agricoles (engrais, pesticides)

III- Les problèmes et les solutions à l’agriculture en Afrique


Les problèmes liés à l’agriculture en Afrique sont : le changement climatique, l’outillage archaïque
l’invasion des animaux, le manque de voies de communication
Comme solutions nous avons : la modernisation l’agriculture, La pratique de l’irrigation, l’utilisation de
l’engrais organique, la création des voies de communication

Conclusion
L’agriculture africaine est en pleine mutation. Agriculteurs africains gagneraient beaucoup en
modernisation les techniques de production.

Par DJARSOUMNA Calvin 9


Leçon 9 : L’élevage et la pêche moderne en Afrique
Justification : Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour moderniser
l’élevage et la pêche moderne africaine

Introduction
L’élevage moderne est une activité qui assure la multiplication des animaux utile à l’homme par des
méthodes moderne. La pèche moderne quant à elle consiste à capture et à élever les animaux aquatiques
grâce aux techniques modernes. Ces deux activités connaissent une grande évolution en Afrique

I- Les conditions de développement

Les conditions de développement de l’élevage sont :


Les conditions naturelles: Elles nécessitent un climat et une végétation favorable (pâturage accessible,
l’absence de mouches Tsé-Tsé) ; Les conditions socioéconomiques: La disponibilité des capitaux permet
aux éleveurs d’acquérir des techniques et des équipements d’élevage modernes ; Les conditions
scientifiques : Elles permettent de moderniser l’élevage à travers la construction des laboratoires et
des fermes, la sélection des espèces animales, le traitement des animaux
Les conditions de développement de la pêche sont :
Les conditions naturelles: elles nécessitent un bon climat, l’existence de cours d’eaux, la disponibilité
en poisson ; les conditions socioéconomiques: la disponibilité des capitaux pour l’achat des équipements
modernes de pêche ; Les conditions techniques: la maitrise de technique de pèche.

II- Les grandes zones d’élevage et de pêche en Afrique

Les principales zones d’élevage en Afrique sont : les prairies du Maghreb dominé par à l’élevage des
bovin (bœuf) et ovin (brebis, mouton) ; la zone soudano sahélienne dominé par à l’élevage des caprins
(chèvres boucs) des bovins et de la volaille ; les régions de montagneuses de l’Afrique de l’Est dominées
par l’élevage de bovins et la zone semi-aride de l’Afrique australe dominée par l’élevage des bovins et
ovins.
Les grands pays de pèche en Afrique sont : le Maroc, l’Egypte, l’Afrique du sud, la Namibie, le Nigeria
le Ghana, le Sénégal, la Tanzanie, l’Angola, l’Ouganda.

III- Les problèmes et les solutions de la pèche et de l’élevage en Afrique

Les problèmes de l’élevage en Afrique sont : sont la présence de de mouche Tsé-tsé l’humidité dans la
zone équatoriale qui ne favorise pas l’élevage des bovins, les épizooties, les problèmes de financement,
l’insuffisance du personnel qualifié, les changements climatiques etc.
Les solutions sont : l’organisation les éleveurs en coopératives le financement des projets, la formation
les éleveurs, la prévention les épizooties, l’adaptation aux changements climatiques.
Les problèmes à la pêche moderne en Afrique sont : l’outillage archaïque, la surpêche, la faible
exploitation du potentiel, insuffisance de financement,
Les solutions sont : l’organisation des pécheurs en coopératives, la modernisation de l’outillage de pêche,
le développement de l’aquaculture, la lutte contre la surpêche etc.

Conclusion

L’élevage et la pêche sont deux activités économiques qui peuvent conduire l’Afrique à l’autosuffisant e
alimentaire. L’Afrique doit intégrer l’élevage l’agriculture et la pisciculture pour lutter contre le
chômage

Par DJARSOUMNA Calvin 10


Chapitre 4 : Les activités industrielles, les échanges et le tourisme
Leçon 10 : Une industrie en développement
Justification : Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour montrer la
nécessité de l’industrie dans le développement de l’Afrique.

Introduction

L’industrie est l’ensemble des activités économiques par lesquelles l’homme transforme les matières
premières en produits finis ou semi finis.

I – Les bases de l’industrie en Afrique

Les bases de l’industrialisation de l’Afrique sont: La disponibilité des ressources naturelles (matières
premières); La disponibilité des capitaux nécessaires pour la construction des infrastructures et l’achat
des équipements ; La main d’œuvre qualifié ; Un marché de consommation ; Les voies et moyens de
communication (route, chemin de fer, port, aéroport) ; Les ressources technologiques elles sont
constituées des infrastructures de communications, des unités de production) elle conditionne toute la
production industrielle

II- Les principaux foyers industriels et les types d’industrie en Afrique

Les principaux foyers industriels sont : L’Afrique de l’ouest dominé par le Nigéria L’Afrique australe
dominé par l’Afrique du sud L’Afrique du nord dominé par l’Egypte, l’Algérie le Maroc L’Afrique centrale
dominé par le Cameroun et la RDC L’Afrique de l’est dominé par l’Ethiopie et le Kenya.
Les types d’industries en Afrique sont : Les industries lourdes : ce sont les industries dont les produits
finis servent de matières premières à d’autres industries exemples: les industries métallurgiques (fer),
sidérurgique (acier), les cimenteries; les industries légères ou de transformations : elles transforment
la matière première des industries de bases. Exemples : les industries de biens d’équipements
(électroménagers, mécaniques etc.), les industries de biens de consommation (agroalimentaire, textiles,
pharmaceutiques etc.)

III- Problèmes et solutions des industries en Afrique

Les problèmes des industries africaines sont : l’absence des capitaux, le manque de personnel qualifié,
manque d’entreprise, insuffisance de voies e communication (route, chemin de fer, aéroport), Le retard
technique et technologique
Les solutions sont : la construction des industries, le transfert de technologie, le développement des
voies de communication, la réduction des taxes douanières, la formation du personnel qualifié etc.

Conclusion

Le développement du secteur industriel en Afrique permettra la croissance industrielle et économique.


Elle permettra de créer les emplois afin de lutter contre le chômage.

Par DJARSOUMNA Calvin 11


Leçon 11 : Les Transports et les échanges
Justification : Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour vous adapter
aux Technologies de l’Information et de la Communication.

Introduction
Les transports désignent l’ensemble des moyens de déplacement des personnes des biens et des
services à l’école locale, nationale et internationale. Les échanges quant à eux représentent l’ensemble
des opérations d’achat et de vente des produits.

I- Les différents types de transports


Les différents types de transports sont : le transport terrestre, maritime et aérien.
Le transport terrestre s’effectue sur la terre ferme. Il utilise les voies terrestres qui sont : les
routes, les autoroutes, les chemins de fer.
Le transport fluvial et maritime s’effectue sur les fleuves et sur les mers. Il assure 92% du commerce
international africain. Les plus grands ports d’Afrique sont : Durban, Alexandrie, Dakar, Casablanca etc.
Le transport aérien quant à lui s’effectue dans les airs. Ils utilisent les aéroports qui servent de points
de départs et d’arrivées. Les principaux aéroports de l’Afrique sont : l’aéroport d’Or Tambo à
Johannesburg, l’aéroport international du Caire, l’aéroport international du Cap, l’aéroport Mohammed
V à Casablanca, l’aéroport international Jomo Kenyatta à Nairobi, l’aéroport international Murtala
Muhammed à Lagos, l’aéroport international de Bole à Addis-Abeba

II- Les télécommunications


C’est un type de transport qui permet de transférer une information sans se déplacer. Il utilise les
moyens de communication et permet de partager des idées, des images, des documents, le transfert
d’argent etc. les éléments de télécommunication sont : le téléphone, les câbles sous-marins, la radio, la
télévision le satellite.

III- Les échanges marginaux avec l’extérieur


Les produits exportés par l’Afrique sont : les hydrocarbures (pétrole, gaz naturel), les minerais (le fer,
le cobalt, l’uranium, le cuivre, l’argent) et les produits agricoles (cacao, café, banane, noix de palme).
Les principaux partenaires commerciaux de l’Afrique sont pour la plupart les pays européens, américains
et asiatiques.

IV- Problèmes et perspectives


Les problèmes que connaissent les échanges africains sont : le manque des infrastructures de
transports, l’insuffisance des capitaux la détérioration des termes de change, la corruption etc. Pour
résoudre ceux-ci il faut : construire les infrastructures de communication, lutter contre la corruption,
transformer les matières premières avant de les exporter, renforcer les organisations économiques
sous régionales africaines, etc.

Conclusion
Pour booster leur économie, les pays africains doivent se doter des infrastructures de transports et
de télécommunication performantes et renégocier les termes de changes avec leurs partenaires
commerciaux.

Lexique :
Port : c’est un ensemble fonctionnel et technique qui assure le transit des marchandises
Aéroport : c’est un ensemble d’installations nécessaires au trafic aérien

Par DJARSOUMNA Calvin 12


Leçon 12 : Le tourisme
Justification : cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour rendre
attractif votre localité
Introduction
Le tourisme est l’ensemble des activités liées au déplacement des personnes dans le cadre d’une activité
de loisir.
I- Les atouts du tourisme en Afrique
Les principaux atouts touristiques africains sont :
Les richesses naturelles constituées des animaux sauvages, des espèces d’oiseaux rares, des chutes
d’eau, des forêts, des plages, des récifs coralliens etc.
Les richesses culturelles constituées des lieux historiques, des musées, des cérémonies traditionnelles
et culturelles.
II- les principales destinations touristiques
Les principales destinations du tourisme en Afrique sont : le Maroc, l’Afrique du sud, la Tunisie, la
Namibie, le Kenya, la Zambie le Mali.
III- Les problèmes du tourisme
Ce sont : le manque d’infrastructure d’accueil, l’enclavement des sites touristiques, l’insécurité,
l’insuffisance de moyens de communication.
Conclusion
Le tourisme représente une importante activité économique en Afrique. Pour développer ce secteur, il
améliorer d’accueil, de moyens de communication et de lutter contre l’insécurité. s
Travaux pratiques 3 : Evolution de la production pétrolière en Afrique : construction d’un
diagramme en bâtons.
Justification : Ce TP vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour construire un
diagramme en bâton et analyser l’évolution pétrolière africaine
Consignes : Donner le procédé de construction, lire le diagramme
I- Méthodologie
Pour construire le diagramme a bâtons de la production pétrolière, il faut : Choisir l’échelle de
construction (ex. 1cm=500 barils) ; Construire le repère orthonormé ; Placer sur l’axe des abscisses les
pays et sur l’axe des ordonnés les quantités de barils
II- exercices d’applications
Tableau 1 : Production pétrolière en 2015
Pays Nigeria Angola Algérie Libye Gabon Egypte Congo Tchad Guinée soudan
Barils/j 2322 1856 1671 4616 213 707 270 120 260 262
Travail à faire : après avoir défini une échelle, construire le diagramme en bâton de la production
journalière de ces pays.
Tableau 2 : Production journalière en 2007 et en 2013
Données Barils/j en 2007 Barils/j en 2013
Nigéria 2120 2361
Angola 1700 1799
Algérie 1410 1485
Libye 1680 918
Egypte 640 539
Travail à faire : après avoir défini une échelle, construire les diagrammes en bâton de la production
journalière de ces pays.

Par DJARSOUMNA Calvin 13


Module 3 : La CEMAC
Chapitre 5: La marche vers l’intégration
Leçon 13 : Les grands regroupements économiques régionaux en Afrique
Justification : cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour promouvoir
l’intégration régionale africaine

Introduction
L’intégration économique est l’ensemble des procédés par lesquels deux ou plusieurs Etats se regroupent
et créent un espace économique. En Afrique compte plusieurs organisations régionales.

I- Objectifs généraux de la coopération économique


Ces objectifs sont : la création d’un marché commun, la libre circulation des personnes et des biens, la
suppression des barrières douanières, la création union économique et monétaire.

II- Les principales organisations économiques régionales


Elles sont :
UMA (Union du Maghreb arabe) : Créée en février 1989, l’UMA est une communauté économique
régionale. Elle vise à organiser un espace économique maghrébin et une politique commune "dans tous
les domaines". Elle compte cinq pays membres : Algérie, Libye, Maroc, Tunisie, Mauritanie.

CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) : Créée le 28 mai 1975, la CEDEAO
a pour objectif initial de favoriser l’intégration économique en Afrique de l’ouest. Elle compte 15 pays
membres: Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia,
Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.

CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale) : Créée en octobre 1983, la CEEAC
est une communauté économique régionale visant à la libéralisation des échanges et la libre-circulation
des personnes. Elle compte 10 pays membres: Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine,
République démocratique du Congo, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, São Tomé e Príncipe.

CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) : Créée le 16 mars 1994 elle
est formée des six pays qui ont tous le franc CFA en partage : Cameroun, Centrafrique, Congo-
Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad.

EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est) créée en 2001, elle regroupe cinq pays membres: Burundi,
Kenya, Ouganda, Tanzanie, Rwanda.

SADC (Communauté pour le développement de l’Afrique australe) : Elle est Créée le 17 août 1992,
et regroupe 15 pays membres.

Conclusion
Toutes ces organisations régionales ont pour buts le développement, la stabilité et la paix dans leur
pays membres.

Par DJARSOUMNA Calvin 14


Leçon 14 : Les potentialités de la CEMAC
Justification : Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires afin de promouvoir
le développement socioéconomique en Afrique et dans sa sous-région.
Introduction
La CEMAC est une organisation économique sous régionale en Afrique Centrale. Elle est Créée le 16
mars 1994 à Ndjamena et entre en vigueur le 25 juin 1999 à Malabo elle remplace l’UDEAC et Son siège
est à Bangui. Ses pays membres sont : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la
République centrafricaine et le Tchad. Elle a pour objectifs l’intégration de l’économie et la libre
circulation des personnes et des biens.
I- Les potentialités humaines
En 2015 La CEMAC comptait environ 47 963 389 d’habitants. Majoritairement jeune, cette population
constitue une main d’œuvre importante. Dans le but de renforcer le capital humain, l’accent est mis sur
l’enseignement supérieur et la formation professionnelle pour fournir une main d’œuvre qualifiée dont
les entreprises de la CEMAC auront besoin.
La CEMAC constitue également un grand marché de consommation pour les entreprises sous régionale
et internationale.
II- Les potentialités économiques
Les potentialités économiques de la CEMAC sont : le pétrole du golfe de Guinée, les gisements de métaux
précieux et minéraux, de gigantesques ressources en eau, un grand massif forestier, la diversité du
climat et de la végétation favorable à l’agriculture et le tourisme, l’ouverture sur le golfe de guinée qui
constitue un atout important pour le trafic maritime.
III- Les réalisations économiques de la CEMAC
Les réalisations économiques de la CEMAC sont : La monnaie communautaire (le Francs CFA) ; la création
de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale), l’immatriculation CEMAC, le passeport CEMAC, la
création d’un marché commun.
Conclusion
La CEMAC dispose de plusieurs potentialités humaines et économiques dont l’exploitation et la gestion
transparente va entrainer le développement de la sous-région.
Leçon 15 : Les échanges à l’intérieur de la CEMAC
Justification: Cette leçon vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour faciliter les
échanges dans la sous-région
Introduction
La CEMAC connait un intense flux d’échanges de biens et de services à travers les voies de
communication et les marchés transfrontaliers.
I- Les voies de communication interétatiques
Il s’agit essentiellement des axes routiers qui sont : Bertoua – Garoua boulaï – Centrafrique ;
Ngaoundéré – Touboro – Moundou ; Kousseri – Ndjamena ; Ebolowa – Ambam – Eking qui relie le Cameroun
au Gabon et à la Guinée Equatoriale ; Sangmélima – Djoum – Souanké – Ouesso.
II- Les produits échangés
Les différents produits échangés sont : les produits vivriers, les fruits, les produits halieutiques, les
produits de l’élevage, les transferts d’argents.
III- Les marchés frontaliers et les limites de l’intégration dans la CEMAC
Les différentes marchés frontaliers de la CEMAC sont : les marchés de Mbaïboum, Garoua Boulaï, Kyé
Ossi, Abang Minko’o, Ngaoui, Fianga etc.
Les limites de l’intégration en zone CEAMC sont : l’insécurité, la corruption, la xénophobie, le mauvais
fonctionnement de certains organismes, l’égoïsme des Etats.
Conclusion
Pour une meilleure intégration en dans la CEMAC, les Etats membres doivent améliorer et construire
les infrastructures de communication et faciliter la libre circulation des personnes et des biens.

Par DJARSOUMNA Calvin 15


Dossier 2 : Les projets intégrateurs dans la zone CEMAC
Justification : Ce dossier vous permettra de mobiliser les ressources nécessaires pour implémenter les
projets intégrateurs dans la sous-région
Consignes : identifier les projets, montrer leur niveau de réalisation, donner leur intérêt ainsi que leurs
difficulté.

I- Les projets intégrateurs et leur niveau de réalisation


Ces projets sont : la mise sur pied d’un passeport CEMAC, la création d’une compagnie aérienne,
l’immatriculation CEMAC, la création d’un réseau de communication sous régionale, la mise sur pied d’une
cours de justice, la création d’une université interétatiques ; la construction du pont sur le Logone
Yagoua – Bongor, la mise sur pied d’un parlement. La réalisation de ces projets a pour intérêt
l’intégration et le développement de la sous-région.
Parmi ces projets, ceux qui ont vu le jour sont : le passeport CEMAC et l’immatriculation CEMAC.

II- Intérêt et difficultés de mise en œuvre des projets


Les difficultés rencontrées pour la mise sur pied de ces projets sont : le manque de financement, la non
effectivité de la libre circulation des personnes et des biens, la corruption, l’insécurité, les maladies, le
l’égoïsme de certains Etats,

Par DJARSOUMNA Calvin 16


Ressources didactiques Leçon 2
Texte 1 : Végétation et sols
Dans la zone équatoriale l'abondance des pluies fait développer une végétation de forêt
dense toujours verte. Les sols de cette zone sont pauvres, mais très profonds. Dans la
zone tropicale la végétation ici est la savane, elle disparaît à mesure que les pluies
diminuent et prend successivement les noms de savanes arborée ou forêt claire, savane
arbustive, savane herbeuse ou steppe. Les sols correspondants sont peu profonds. Ils
sont aussi pauvres. Au désert, presque rien ne pousse sur l'immense surface de rocher
de sable ou de pierraille. Le paysage est fait des dunes de sable ou ergs, et des pierres
ou regs. Les sols des déserts sont minces. Dans la zone méditerranéenne La végétation
est toujours rabougrie et variée. Les sols sont gris ou bruns clair. Ce sont des sols à
croûte calcaire ou gypse.
Source : Mongosukulu.org
Questions
1. Quelle est la nature et la source du document ?
2. De quoi parle le document ?
3. Quelles sont les caractéristiques des sols en zone équatoriale, tropicale, désertique
et méditerranéenne ?
4. Pourquoi les sols en zone désertiques sont minces ?

Texte 2 : Répartition des terres en Afrique


Les terres arides recouvrent approximativement 60% de l’Afrique. Les principaux
déserts le Sahara, le désert de Namibie et le Kalahari sont pour la plupart concentrés
autour du tropique du Cancer au nord et du tropique du Capricorne au sud de l’Afrique.
Les terres arables ne sont pas distribuées de manière uniforme en Afrique. Certains
sols sont parfaitement adaptés à la pratique agricole. Beaucoup de ces terres agricoles
sont situées au sud du Sahel, au Sénégal, Mali, Burkina Faso, Ghana, Togo, Bénin, Nigéria
et au Tchad. De telles zones peuvent également être trouvées en Afrique australe dans
des pays tels que le Mozambique, la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.
Source: Adams, W.M. (1996). The physical geography of Africa. Oxford University
Press, Oxford.
Questions
1. Quelle est la nature et la source du document ?
2. De quoi parle le document ?
3. Qu’appelle-t-on terre arides et où sont-elles localisées en Afrique ?
4. Qu’appelle-t-on terre arables et où sont-elles localisées en Afrique ?

Par DJARSOUMNA Calvin 17


Ressources didactiques Leçon 3
Carte 1 : Les zones climatiques de la terre

Source : Michel Nerouche


Texte 1 : Les zones climatiques d’Afrique
La majeure partie de l'Afrique est située sous les tropiques. On peut diviser l'Afrique en plusieurs zones
climatiques :
1. Zones de climat équatorial.
La région des grandes pluies se situe au centre de l'Afrique, des deux côtés de la ligne de l'équateur, dans la
cuvette du Congo; les zones côtières du Golfe de Guinée, la région du lac Victoria, ainsi que la côte orientale de
Madagascar ont un climat très comparable. L'amplitude thermique annuelle y est faible (25°C); les pluies sont
importantes toute l'année (plus de 2500 mm).
2. Zones de climat tropical humide
Ce climat s'observe dans toute la région soudanienne bordée au nord par le Sahel et au Sud par la côte du golfe
de Guinée et la cuvette du Congo. Les précipitations annuelles, en moyenne de l'ordre de 1500 mm, deviennent
d'autant plus faibles qu'on s'éloigne de l'équateur.
3. Zones de climat subtropical tempéré.
Dans les régions centrales de l'Ethiopie et dans une grande partie de l'Afrique australe règne un climat tempéré
chaud avec hiver sec. La température en été dépassé couramment les 22°C
3. Zones de climat semi-aride.
Les régions avec un climat de steppe bordent les déserts : le Sahara au Nord et au Sud; le désert somalien à
l'Ouest et au Sud; le Kalahari au Nord et à l'Est. Les précipitations y sont rares, irrégulières, relativement peu
abondantes (moins de 500 mm), et n'ont lieu que sur une brève période de l'année. Les températures à la fin de
la saison sèche peuvent être très élevées.
5. Zones de climat aride.
Trois régions principales ont un climat désertique : le Sahara au Nord, la Corne de l'Afrique, et la région du
Kalahari et du Namib. La pluviosité y est très faible (moins de 100 mm par an) et les températures très élevées
(jusqu'à 50°C).
4. Zones de climat tempéré.
Les deux zones tempérées, larges chacune d'une cinquantaine de kilomètres, sont l'une celles qui est exposée sur
la Méditerranée au nord, l'autre celle de l'extrémité méridionale de l'Afrique australe. Les étés sont chauds et
secs, tandis que les hivers sont frais et humides.
Source : Encyclopédie Imago Mundi
Questions :
1. Quelle est la nature et la source du document ?
2. De quoi parle le document ?
3. Quelles sont les différentes zones climatiques d’Afrique ?
4. Quelles sont les caractéristiques de chacune d’elle ?
5. Chaque année le climat change. Quelles sont les causes et les conséquences des changements climatiques ?

Par DJARSOUMNA Calvin 18


Ressources didactiques Travaux pratiques 1
Exercice 1: soit les données hydrologiques suivantes de la Sanaga de 1943 à 1980
Mois J F M A M J J A S O N D
Débits
814 579 517 634 913 1287 1948 2674 4348 5431 3326 1348
(m3/s)
Travail à faire :
1. Construisez le diagramme hydrologique de la Sanaga ;
2. Calculer le débit moyen de ce fleuve
3. Déterminez la période d’étiage et de crue
4. Déterminer le régime hydrologique de la Sanaga.
Exercice 2 : soit les données hydrologiques suivantes de la Bénoué de 1930 à 1980
Mois J F M A M J J A S O N D
Débits
24,5 12 05 2,8 13 91 319 1055 1670 730 154 55
(m3/s)
Travail à faire :
1. Construisez le diagramme hydrologique de la Bénoué ;
2. Calculer le débit moyen de ce fleuve
3. Déterminez la période d’étiage et de crue
4. Déterminer le régime hydrologique de la Bénoué.

Débits (m3/s) Débits (m3/s)


6000 5431 1800 1670
1600
5000 4348 1400
4000 3326 1200 1055
2674 1000
3000 730
800
1948
2000 600
1287 1348 319
814 913 400 154
1000 579 517 634 91 55
200 24,5 12 5 2,8 13
0 0
J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

Diagramme hydrologique de la Sanaga de 1943 à 1980 Diagramme hydrologique de la Bénoué de 1930 à 1980

Par DJARSOUMNA Calvin 19


Ressources didactiques Leçon 14
Texte 1 : la CEMAC
(….) on retrouve une structure équivalente en Afrique centrale, ou la communauté économique
et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), créée en 1994 et entrée en vigueur en 1999 et
dont la commission siège à Bangui, associé à l’Union douanière et économique de l’Afrique
centrale (UDEAC). Ce regroupement des six pays de la zone francs (Cameroun, le Congo, le
Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad). Elle a pour mission
essentielle de promouvoir un développement harmonieux des Etats membres dans le cadre de
deux unions : une unité économique et une unité monétaire ceci à travers le processus
d’intégration économique et monétaire, la création d’un marché commun.
Source : Atlas de l’Afrique Cameroun, Les éditions J.A
Questions :
1. De quoi parle le document ?
2. Où se situe la CEMAC et en quelle année est-elle créée ?
3. Quel sont ses Etats membres ?
4. Quelle est la mission de la CEMAC ?
Tableau 1 : Répartition de la population de la CEMAC (2015)
Pays Population (habitants) Superficie (km²) Densité (hab. /km²)
Cameroun 23 739 218 475 444 49,9
Congo 4 755 097 342 000 13,9
Gabon 1 705 336 267 667 6,4
Guinée Eq. 740 743 28 051 26, 4
Tchad 11 631 456 1 284 000 9
RCA 5 391 539 622 436 8,6
Source : www.statistiques-mondiale.com/afrique.htm
Questions :
1. Quelle est la population totale de la CEMAC ?
2. Pourquoi dit-on que cette population constitue un réservoir de main d’œuvre active ?
Texte 3 : Les potentialités économique de la CEMAC
L’Afrique centrale a de grandes potentialités pour assurer son développement économique avec
notamment le pétrole du golfe de Guinée, d’importants gisements de métaux précieux et
minéraux, de gigantesques ressources en eau du bassin du Congo-Oubangui-Sangha et des
grands lacs ainsi que le second massif forestier considéré comme le deuxième poumon du
monde. La diversité du climat et de la végétation de la CEMAC constitue un atout considérable
pour l’agriculture et du tourisme. En dehors de la République Centrafrique et du Tchad, la
CEMAC dispose d’une importante ouverture sur le golfe de guinée qui constitue un atout
important pour le trafic maritime. Par ailleurs les voies navigables intérieures, dense et à très
fort potentiel mérite d’être valorisés.
Source : BAD-FAD., 2011, Afrique centrale, Document de Stratégie d’intégration Régionale
(DSIR) 2011-2015.
Questions :
1. De quoi parle le document ?
2. Relevez dans le texte les potentialités économiques de la CEMAC

Par DJARSOUMNA Calvin 20

Vous aimerez peut-être aussi