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Régions Adama Centr Est Extrê Littor Nord Nord- Ouest Sud Sud-
oua e me- al Ouest Ouest
Nord
Populat 884289 3098 7717 31117 2510 1687 1728 1720 6846 1316
ions 044 55 92 163 959 953 047 85 079
Densité 13,9 44,9 7,1 90,8 124,0 25,5 99,9 123,8 13,4 51,8
s
Travail à faire sur un fond de carte du Cameroun:
Représenter les différentes régions administratives.
Utilise-les figurés ponctuels pour représenter la population du Cameroun.
Utilise-les figurés d’aplat de couleur pour localiser les foyers de forte, moyenne et faible
densité de population.
2. Lecture de la carte de la répartition de la population au Cameroun
Citez les régions qui ont moins de 40 habitants au km2, celles qui ont entre 40 et 60 habitants
au km2 et celle qui ont plus de 60 habitants au km2.
Quel foyer domine sur la carte ?
Que peux-tu dire de la densité d’occupation du territoire camerounais ?
LECON 3 : LES VILLES DU CAMEROUN
Situation problème : Insécurité
Exemple d’action : Créer les groupes d’auto-défense
Justification : Cette leçon permet d’installer les ressources pour créer des groupes d’auto-
défense dans son quartier en ville.
Introduction
Méthode : Brainstorming : définir ville.
La ville est une agglomération importante ou la plupart des habitants exercent des
activités non agricoles. Au Cameroun, toutes agglomérations d’au moins 5000 habitants est une
ville. Le nombre de villes croit de plus en plus grâce au fait démographique avec le phénomène
de l’exode rural et l’accroissement naturel. Le nombre de ville de plus de 100000 habitants est
passé de 6 à 9 entre 1987 et 2005. Douala et Yaoundé frôle chacune 2 millions d’habitants. Ces
villes sont à la fois des centres d’intégration et de polarisation des activités économiques mais
rencontrent de multiples problèmes.
I. La ville, espace d’intégration
Méthodes : Analyse des documents : Lire attentivement le texte et relève les composantes
des villes du Cameroun en termes de population, cultures et religions.
I.1. Cadre de brassage des populations et de culture
L’approvisionnement en eau des villes des régions soudano-sahéliennes, dont les cours
d’eau sont à écoulement temporaire, pose d’énormes problèmes. A Mokolo, il a fallu construire
un barrage entre deux montagnes pour retenir l’eau de ruissellement. Dans la plupart des
ménages, ces problèmes sont résolus par le captage des eaux des pluies et des puits. Le
branchement électrique demeure archaïque dans la plus part des habitations. Un compteur pour
plus de 4 à 10 maisons. Ce qui entraine le plus souvent des incendies dans les quartiers urbains.
La lampe tempête est encore utilisée dans certains quartiers urbains.
Conclusion
Malgré les problèmes qui se posent dans les villes camerounaises, elles restent le centre
d’intégration des populations. C’est leiu par excellence du brassage des cultures ce qui facilité
l’intégration nationale. Elles attirent des populations venant de diverses origines à cause de la
place qu’elles occupent dans la concentration des activités économiques et la polarisation des
services.
Devoir : Après avoir définir le concept de ville cosmopolite, montrez en quoi la ville est un
centre d’intégration des populations.
CHAPITRE 2 : LES PRATIQUES AGROPASTORALES ET ARTISANALES
TRADITIONNELLES
L’agriculteur utilise le feu pour défricher une parcelle boisée afin de l’ensemencer. Une
technique qui présente deux avantages : d’une part, elle exige moins de travail et d’outils
sophistiqués que le défrichage à la main. D’autre part, la cendre produite par l’incinération de
la végétation fournit les sels minéraux indispensables à la fertilisation des sols. Les champs de
courges, d’arachides ou de bananes plantains sont parfaitement adaptés à ce type d’agriculture.
Les graines de courge, par exemple, sont semées avant les premières pluies et au lendemain du
brûlis. Et les courges utilisent les troncs morts pour asseoir leur croissance. Ainsi, les premières
années, la terre est fertile. Les agriculteurs y plantent igname, taro, maïs, et arachide. Mais peu
à peu, les sols s'appauvrissent obligeant les agriculteurs à choisir des plantes moins gourmandes
en nutriments comme la banane plantain et le manioc. Au bout de trois quatre ans, les sols
deviennent totalement stériles…
La rotation culturale (ou rotation des cultures) est, en agriculture, la suite de cultures
échelonnées au fil des années sur une même parcelle. C'est un élément important de la gestion
de la fertilité des sols et des bioagresseurs, et donc un atout pour l'augmentation des rendements.
On parle de rotation culturale lorsque la même succession de cultures se reproduit dans le temps
en cycles réguliers. On peut ainsi avoir des rotations biennales, triennales, quadriennales… On
parle de succession culturale lorsqu'il n'existe pas de cycles réguliers. La rotation agricole était
auparavant très pratiquée dans le cadre des systèmes de polyculture-élevage, l'introduction
massive des légumineuses (trèfles et luzernes) au début du XIXe siècle avait notamment permis
un accroissement très important des rendements agricoles en Europe. L'arrivée sur le marché
des engrais à bas prix et des produits phytopharmaceutiques de synthèse a favorisé la
monoculture (la même espèce est cultivée année après année, par exemple, le blé), plus rentable
et plus facile. Toutes les pratiques modernes d'agriculture durable réintroduisent cette pratique
agronomique de base, mais de nouvelles pratiques comme les mélanges d'espèces et le semis
sous couvert permettent d'élargir les possibilités offertes par les rotations.
On a investit dans les fermes semencières mais les semences améliorées n’ont pas
révolutionnées la production nationale. Le temps passe et on en est encore à réfléchir sur le
cadre institutionnel pour l’encadrement adéquat des entrepreneurs ruraux, maillons essentiels
de cette agriculture moderne. Selon le MINADER, le Cameroun est engagé dans un processus
qui prend du temps. Le constat est simple : le système cultural qui a toujours fonctionné n’est
plus efficace. Il s’agit de développer une nouvelle chaine de valeurs qui doit partir de la
production à la commercialisation et à la consommation. Il y a donc de nombreux préalables à
surmonter : 1. La maitrise de la semence, 2. L’intensification de la mécanisation agricole, 3. La
création de pools d’engins dans les coopératives agricoles et dans les bassins de production, 4.
La formation. Cette nouvelle vision de l’agriculture intègre donc la notion de chaine de valeurs.
Il faut désormais compter sur des programmes adaptés aux exigences d’une production intensive
et soutenue. La mise à disposition des terres devrait obliger le ministère des affaires domaniales
à descendre dans les champs et à s’impliquer véritablement dans cette phase de mise en place.
La filière coton, seule à n'être pas libéralisée, connaît des difficultés en raison d'une
baisse continue de la production ainsi que des prix sur le marché international. La production
de 125 000 t de coton-fibre en 2004-2005 (à partir de 200 000 t de coton graine transformé
localement) est retombée à 113 000 t en 2005-2006. Libéralisée depuis bientôt 15 ans, la filière
cacao connait une évolution en dents de scie malgré les espoirs qu'a fait naître la crise
ivoirienne ; elle a enregistré un sursaut de production de 120 000 à 190 000 t entre 2000 et 2005,
chiffre qui dépasse les 230 000 t en 2016. La filière café quant à elle connaît des difficultés
comparables. Dans les années 1970, le Cameroun produisait 32 000 t d'arabica et 95 000 t de
robusta; la production est retombée entre 6 000 et 41 000 t respectivement en 2005-2006. Le
gouvernement a entrepris de revitaliser les structures d'encadrement et de commercialisation
dans cette filière (Sodecao, ONCC). Dans le domaine des palmeraies, deux types d'exploitation
coexistent: d'abord un secteur moderne avec cinq producteurs organisés sur 600 000 ha de
palmeraies (produisant 120 000 t), dont Socapalm, filiale du groupe Bolloré (28 000 ha), la
compagnie locale CDC (16 000 ha) et la Ferme Suisse. Ensuite un secteur villageois dispersé
sur un total de 43 000 ha (30 000 t). Avec une production de caoutchouc naturel de 60 000 t,
cette filière d'exportation rapporte plus de 30 millions d'euros par an. Sosucam, filiale du groupe
français Vilgrain domine la filière du sucre qui produit environ 120 000 t de sucre raffiné par
an (60 millions d'euros de CA), un volume cependant insuffisant pour couvrir les besoins
nationaux. Deux grands groupes dominent le secteur de la banane au Cameroun : la Compagnie
fruitière de Marseille et la CDC (société d'état, en partenariat avec Del Monte Cameroon, 41 %).
Un troisième opérateur (groupe SPM, 13 %) s'est installé plus récemment et est en pleine
croissance. Les bananeraies s'étendent sur 10 000 ha (6 700 ha plantés).
Conclusion
L'agriculture joue un rôle prépondérant car secteur clé de l'économie camerounaise. Elle lui
assure alors son autosuffisante alimentaire ainsi que des devises dans le même temps. En ce
sens, elle contribue pour 22.9% au PIB et engage plus de 62% de la population active. Le fait
est que les nuances climatiques (climat équatorial - tropical humide - tropical sec) ainsi que
pédologiques, engendrent un potentiel agricole riche de diversité. Par ailleurs, la gamme de
produits cultivés s'étend des culturelles vivrières (telles que le mil, le sorgho ou encore le
manioc) aux cultures d'exportation (banane, cacao, ananas, coton...). Dans le même temps,
quelques cultures non traditionnelles ont su faire leur apparition ces dernières décennies comme
c'est le cas de la pomme de terre ou de l'oignon.
Devoir : Après avoir définis le concept d’agriculture itinérante sur brûlis, présente deux
principales cultures cultivés au Cameroun.
LEÇON 5 : LES TRANSFORMATIONS DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
TRADITIONNELS
Situation problème : Recul de l’l’élevage de case
Exemple d’action : Initier les jeunes aux méthodes modernes de l’élevage
Justification de la leçon : Cette leçon permet d’installer les ressources pour initier les jeunes
aux méthodes modernes de l’élevage.
Ressources internes
Savoirs : Transhumance, Bergerie, Ranch, Etang
Savoir-faire :
Savoir-être :
Introduction
Méthodes : Brainstorming
Le secteur de l’élevage et de la pêche s’imposent actuellement comme une valeur sûre
et énorme de l’économie camerounaise. Jadis, activité identitaire pour les populations respectant
les traditions, l’élevage et la pêche connaissent désormais l’intervention d’une nouvelle
génération d’opérateurs en quête de revenus à savoir les fonctionnaires, les jeunes diplômés
chômeurs et les «hommes d’affaires». Il représente pour les populations qui n’ont accès ni à des
services financiers fiables ni à la capitalisation foncière, une façon de former une épargne sûre.
L’élevage sélectif des animaux ou sélection des animaux domestiques est une conduite
de reproduction utilisée en élevage pour l'amélioration des performances zootechniques des
animaux d'élevage. La sélection massale ne consiste pas à sélectionner les animaux en fonction
de leur masse, mais à choisir des reproducteurs parmi un ensemble d'animaux en fonction de
leurs propres performances sur un ou plusieurs caractères choisis. Ce sera par exemple le fait
de multiplier par essaimage artificiel les colonies d'abeilles ayant la plus forte production de
miel, de choisir comme reproductrices des poules ayant la ponte la plus précoce, la plus durable
ou les œufs les plus gros. La sélection par ascendance consiste à choisir les reproducteurs, ou
les individus sur lesquelles portera un second tour de sélection, en fonction de la performance
de leurs ascendants : un taureau sera évalué par exemple sur les performances laitières de sa
mère, ainsi que celles de ses sœurs, qui révèlent la valeur de son père pour le caractère
recherché, mais aussi sur le portage ou non d'un caractère à maîtriser ou supprimer. La sélection
par descendance du reproducteur est testée sur une ou plusieurs générations. On peut évaluer la
capacité de transmission d'un caractère. Le temps nécessaire à cette évaluation peut prendre
plusieurs années : les génisses issues d'un taureau ne commencent à montrer leur capacité de
laitières qu'après trois ans. Pour remédier à cela, la semence du mâle est congelée.
Celui-ci consiste à choisir des reproducteurs dont les produits sont destinés à la consommation
ou l'utilisation, mais qui ne seront a priori pas conservés eux-mêmes comme reproducteurs. Le
croisement de plusieurs races d'une espèce, voire d'espèces différentes a souvent un intérêt pour
la production. Les animaux produits présentent ont en général un avantage appelé vigueur
hybride ou hétérosis, c’est-à-dire des performances sensiblement meilleures que celles de la
moyenne de leurs géniteurs sur de nombreux caractères. La poule et le porc font l'objet de
programmes de croisement fondés sur ce principe, qui peuvent faire intervenir 3 ou 4 lignées
différentes, c'est-à-dire les lignées au niveau des grands-parents des produits finaux, afin
d'obtenir cet effet et cette économie non seulement au niveau de ceux-ci, mais aussi des femelles
reproductrices. De telles pratiques impliquent bien sûr de distinguer clairement les lignées
parentes, (sur lesquelles portent éventuellement les efforts d'amélioration par sélection), et les
produits de ces croisements.
Document 3 : Amélioration de l’alimentation et de soins
L'alimentation animale est une branche de la zootechnie qui décrit les besoins alimentaires des
animaux d'élevage et les moyens et méthodes permettant de les satisfaire. Ces méthodes doivent
aussi être compatibles avec le maintien en bonne santé des animaux, assurer la qualité finale des
produits d'élevage et rester économiques pour l'éleveur. Ils sont fabriqués à la ferme ou achetés
à des coopératives ou à des négoces. Dans cette catégorie, on trouve des : farines ou grains aplatis
de céréales et protéagineux : exemples orge, maïs ; graines protéagineuses et oléagineuses :
exemples pois, soja13, lupin ;produits industriels : mélasses, huiles végétales, urée pour les
ruminants, acides aminés et vitamines, craie, magnésie, sel et minéraux-traces indispensables
(Fe, Mn, I, Se, Mo, Cu, Zn, Se) souvent fournis sous forme de chélates ; granulés de végétaux
comme la luzerne déshydratée ; coproduits industriels comme les brisures (grains cassés), pulpes
de fruits (agrumes, pommes, raisins, tomates) et de betteraves sucrières, drêches de brasserie,
pelures et écarts de triage de l'industrie . L'alimentation animale mal raisonnée peut être
dangereuse pour la santé. Par exemple, si la nourriture est donnée le matin dans un
élevage avicole, la production maximale de chaleur sera réalisée l'après-midi et l'on risque un
« coup de chaleur ». Surtout, les aliments apportés à l'animal doivent être sains pour préserver
la santé de l'animal. L'éleveur devra toujours éliminer de l'alimentation de ses animaux les
aliments avariés, mal conservés (par exemple les foins qui ont "chauffés"), ou contenant des
moisissures, de la terre…
La construction d'un poulailler demande du climat local, des modes de construction, des modes
d'exploitation, de l'espace d’exposition et de la taille de l'élevage. De ces différents facteurs, le
plus important est certainement la mode d'exploitation choisie.
II. Modernisation des équipements dans les zones de pêches (grandes pirogues à
moteur, filets adaptés, conservation…)et essor de la pisciculture
Méthodes : focus group :
Document 1 : La modernisation dans les zones de pêches
La pêche est l'activité consistant à capturer des animaux aquatiques (poissons, mais
également et notamment crustacés et céphalopodes) dans leur biotope (océans, mers, cours
d'eau, étangs, lacs, mares). Lorsque la motorisation existe, la pêche artisanale maritime
camerounaise utilise essentiellement des moteurs hors bord à essence, généralement d'une
puissance de 8 ou 15 cv, et plus rarement de 25 ou 40 cv. Actuellement, le taux de motorisation
n'est que de l'ordre de 37 % pour l'ensemble de la flottille. Toutefois, certaines techniques de
pêche ne nécessitent pas l'utilisation d'un moteur (pêche aux petites crevettes dans les lagunes).
La motorisation des pirogues de pêche artisanale est à l'origine de nouveaux systèmes
d'exploitation des ressources à de nouveaux systèmes de pêche et de nouvelles formes de gestion
des espaces ruraux: au-delà du terroir villageois, les communautés littorales ont élaboré
des parcours de pêche, des itinéraires de migration sur de longues distances, qui structurent les
nouveaux «espaces halieutiques». Les engins les plus utilisés par la pêche artisanale sont les
filets maillant, calé, dérivant, ou encerclant, ainsi que les filets à petites crevettes de forme
conique utilisés surtout dans le Ndian et le Fako.
Des efforts importants ont été réalisés depuis les années 50 pour développer la
pisciculture. Les techniques vulgarisées diffèrent suivant les régions. C'est ainsi que dans l'Ouest
et le Nord-Ouest, plus de 5 000 étangs de dérivation ont été construits, dont environ 1
000 sont encore en activité aujourd'hui. On y pratique la polyculture carpe/Clarias/Tilapia
nilotica en utilisant des alevins provenant des stations spécialisées. L'alimentation provient
essentiellement de la fertilisation de l'eau par compost. Dans quelques cas, les pisciculteurs
pratiquent un élevage de poulets associé à l'étang. Parfois, une alimentation complémentaire à
base de son, de riz et de déchets de cuisine est distribuée aux poissons. Dans les régions
forestières du Centre, du Sud et de l'Est, plus de 1000 barrages de pisciculture extensive ont été
aménagés. Les poissons utilisés sont Tilapia nilotica, Clarias et Heterotis. D'une manière
générale cette technique représente un potentiel intéressant mais la gestion empirique de la
plupart de ces retenues ne permet pas d'obtenir de résultats satisfaisants à moyen terme. Depuis
quelques années, un projet de pisciculture intensive en étangs de dérivation existe dans l'extrême
est avec des résultats encourageants. Dans l'Adamaoua enfin, zone d'élevage où il y a une saison
sèche de 5 mois, plus de 100 barrages agro-pastoraux ont été construits. Certains d'entre eux ont
été alevinés, ce qui permet de produire du poisson dans une région où il fait défaut, surtout à
l'état frais.
Conclusion
Le Cameroun est le pays de la sous-région Afrique centrale où l’activité d’élevage est la plus
diversifiée. L’élevage et la pêche sont deux secteurs d’activités au Cameroun dont les
potentialités sont incontestables bénéficiant de la diversité naturelle du pays. Presque
autosuffisant, le Cameroun exporte les produits issus de ces activités vers les pays voisins
(Tchad, RCA, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, et même Nigéria), ce qui lui vaut d’être
appelé le grenier alimentaire de l’Afrique centrale. Cependant, plusieurs problèmes minent le
développement les activités pastorales et halieutiques au Cameroun.
Devoir : Présente en 15 lignes l’impact de la motorisation des pirogues au Cameroun.
DOSSIER 1 : LE ROLE DE L’ETAT DANS LE DEVELOPPEMENT DES
ACTIVITES AGRO-PASTORALES ET PISCICOLES AU CAMEROUN
Document 2 : PEA-Jeunes
C’est dans ce cadre que le Gouvernement du Cameroun a sollicité l’appui du FIDA pour
la préparation et la mise en œuvre d’un Programme de Promotion de l’Entreprenariat
Agropastoral de Jeunes (PEA-Jeunes), afin de donner aux jeunes hommes et femmes, les
moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des
entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des
opportunités d’emplois viables en milieu rural. Le programme sera mis en œuvre pendant six
(06) ans, dans les 4 régions du Centre, Sud, Littoral, et Nord-ouest. Le coût total du programme
est estimé à 67 millions US$ (33,5milliards FCFA). La contribution du FIDA au financement
du programme se fera au titre du cycle d’allocation des ressources en cours ( 2013 –2015) pour
un montant de 22.5 millions de USD qui sera octroyé à la République du Cameroun sous la
forme d'un prêt à des conditions particulièrement favorables.
Document 3 : Le PD-CVA
Le Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Agricoles (PD-CVA) est un outil de mise
en œuvre de la vision du Cameroun qui ambitionne de renforcer son rôle de puissance agricole
dans la sous-région Afrique Centrale. Cette vision est opérationnalisée à travers le Document de
stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) 2010-2020 dont les trois piliers sont : la
croissance, l’emploi, la gouvernance et la gestion stratégique de l’Etat.
Le projet contribuera à la création de richesse et d’emplois surtout pour les jeunes et la
sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers, l’amélioration de la compétitivité de trois chaînes
de valeurs agricoles : palmier à huile, banane plantain et ananas. Le PD-CVA contribuera à
lever les contraintes qui limitent la compétitivité de ces trois filières. L’approche adoptée
consistera à intervenir au niveau des différents maillons des trois CVA afin de lever les
contraintes qui en limitent la compétitivité. les différentes composantes sont : développement
des infrastructures rurales ; le développement des filières ; développement de l’entreprenariat
agricole jeunes ; coordination et gestion du projet.
Questionnaire :
1. Relève dans les documents les différents programmes et secteurs d’intervention ?
2. Quelles sont les principaux objectifs de ces programmes ?
3. Quelle place occupe le jeune camerounais dans ces différentes offres ?
L’artisanat au Cameroun est régit par la loi n° 2007/004 du 03 juillet 2007. Il est constitué
de l’ensemble des activités d’extraction, de production, de transformation, d’entretien, de
réparation ou de prestation de service essentiellement manuelles et exercées à titre principal.
L’artisanat est pourtant en majorité pratiqué dans l’informel. Son organisation vient du fait que
les villages artisanaux sont crées pour encadrer les artisans, faciliter la commercialisation de
leurs produits. A Yaoundé, un centre international de l’artisanat est ouvert pour renforcer les
villages artisanaux situés dans les chefs lieu de région.
Conclusion
Questions ;
1. Montre que les grandes plantations sont un vecteur d’intégration nationale au
Cameroun.
2. Relève dans les documents les caractéristiques de l’organisation spatiale et sociale dans
les grandes plantations.
2. Energie solaire
Outre son potentiel hydroélectrique le Cameroun peut faire valoir d’autres atouts. Ses
potentialités en énergie solaire sont tout aussi insolentes, grâce au très fort niveau
d’ensoleillement de la partie nord du pays. Son ensoleillement constitue un grand gisement
d’énergie électrique. Le pays dispose en effet d’un potentiel abondant et disponible surtout dans
sa partie septentrionale. L’insolation moyenne dans cette partie du pays est de 5,8 kWh/m2 /jour
et de 4 kWh/m2/jour dans sa partie sud, selon une évaluation de l’ARSEL. Malgré une insolation
moyenne de 4,9 kWh/m2/j pour l’ensemble du pays, l’exploitation de cette source d’énergie
demeure faible.
3. Centrale à gaz
Au-delà des ressources hydrauliques, le Cameroun possède aussi un fort potentiel
gazier. Le pays regorge d’un sous-sol et d’un offshore riches en gaz. Ses potentialités gazières
ont été réévaluées à la hausse en 2014, passant de 144 milliards de m³ (mètres cubes) à 154
milliards m³, selon une estimation de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), bras
séculier de l’Etat dans les opérations pétrolières et gazières. Cette hausse de 10 milliards m³ est
consécutive à de nouveaux travaux d’exploration entrepris dans certains champs pétro-gaziers
par des opérateurs sous contrat avec l’état. La SNH rapporte que la production gazière du
Cameroun a littéralement explosé pour atteindre à 4343,4 millions de pieds cubes sur les quatre
premiers mois de l’année 2014, contre 93,4 millions de pieds cubes pour la même période en
2013.
L’élan industriel du Cameroun est durablement brisé à cause de la crise des années 80 due
à la chute des cours du café, du cacao et du pétrole. Ceci a conduit à une détérioration des termes
et de l’échange. En 1988, le Cameroun est soumis aux PAS (Programme d’Ajustement
Structurel) sous l'aide du FMI (Fonds Monétaires International) et la BM (Banque Mondiale).
En effet, en septembre 1988, le concours du FMI et en novembre 1989, avec le prêt d’ajustement
structurel accordé par la Banque mondiale, le gouvernement camerounais met en œuvre un plan
de stabilisation des finances publiques et de relance économique et un programme d’ajustement
structurel. Les objectifs de ces politiques étaient tout d’abord d’assainir les finances publiques
à travers le relèvement du niveau des impôts et taxes, réduction de la masse salariale,
restructuration des entreprises publiques, avec des options de liquidation ou de privatisation
pour celles qui ne sont pas performantes. La crise a donc contribué à la privatisation des
industries (HEVECAM, CAMSUCO), la liquidation des industries (CELLUCAM, SODEBLE),
la fermeture des industries (SOCAME).
Conclusion
En somme compte tenu de ses atouts naturels et humains, l'industrie reste le principal espoir
pour le développement du Cameroun.
Devoir : Dans une production de 10 à 15 lignes, présente deux potentiel énergétiques du
Cameroun.
142,6
Pétrole 180 Pétrole
16,2
Gaz naturel Gaz naturel
16,2
Les « Bayam sellam » sont ces femmes qui se lèvent aux premiers chants du coq, pour se
rendre dans des villages, y acheter des marchandises qu’elles revendent par la
suite, approvisionnant ainsi des villes et des marchés entiers au Cameroun. « Bayam Sellam »
est issu des mots anglais Buy qui veut dire acheter et Sell qui veut dire vendre. Au Cameroun,
le chiffre exact des Bayam-Sellam n’est pas connu officiellement. Ces commerçants sont le relai
pour les consommateurs. Le commerce se fait soit en gros, soit en détail. La qualification
professionnelle n’existe pas. C’est un métier libre pour qui veut se lancer. Les produits vendus
sont les tomates, les légumes, les céréales, les tubercules, les pommes de terre, les bananes
plantain.
3. Vendeurs à la sauvette
Les vendeurs à la sauvette sont des commerçants ambulants, sans installations fixe mais
mobile. Ils sont des nomades dans le marché, car font le tour des différents marchés de la ville,
des campagnes, des snack-bars, des domiciles, des services pour exposer leurs produits. Ils
vendent en majorité des produits manufacturés (vêtements, chaussures, sacs, plastiques…) et
des vivres. Ils jouent un rôle déterminant dans le ravitaillement des consommateurs. Plus besoin
de se rendre au marché, plus besoin de perte de temps dans les marchés pour fouiller un produit.
Cette activité s’intègre aussi dans le secteur informel, car il est difficile voir impossible de
repérer ces sauveteurs. Mais ils garantissent une distribution parfaite des produits à la fois locaux
et importés.
III- Les difficultés du commerce intérieur
Méthodes : Exploitation des documents : Identifie les difficultés que rencontre le
commerce intérieur camerounais.
Le commerce intérieur du Cameroun est menacé par un système de transport inadéquat.
Le niveau des infrastructures routières et de transport en général au Cameroun ne correspondent
pas encore aux besoins des populations. Même si de nombreux efforts sont fournis depuis
plusieurs dizaines d'années pour améliorer et réhabiliter certains axes routiers, ce domaine
souffre encore d'un manque de financements réguliers et des nombreux retards souvent accusés
par certains chantiers. Approvisionner les marchés urbains par des produits agricoles est un tout
un combat. Les routes sont non praticables en période des récoltes. Ce qui va certainement
entrainé la rareté des produits dans les marchés. Approvisionner les campagnes par les produits
manufacturés également est très complexe. Les populations rurale seront contraint d’aller en
ville soit pour des achats soit pour s’installer définitivement. Les grands marchés de la ville sont
construits de façon spontanée, d’où la prépondérance des incendies, de l’insécurité et des
embouteillages chroniques. Le commerce informel domine à près de 80% et cause un important
manque à gagner pour l’Etat. Les changements climatiques influencent sur les récoltes, d’où la
rareté dans les marchés.
Conclusion
A partir de ces données, localise les différentes zones de production des produits
agricoles présentés par le tableau, Tracer des flux des produits partant des zones de productions
aux zones de commercialisations.
LEÇON 10 : LE TOURISME AU CAMEROUN
Avec ses 400km de côte, le Cameroun offre aux amateurs du tourisme balnéaire la
possibilité de passer des vacances de rêve sur des plages naturelles. Agrémentées d’un paysage
pittoresque, constitué de baie, d’îlots et de mangroves. Sans oublier les merveilleuses chutes
qui se jette directement dans l’océan atlantique à Kribi. Les cités balnéaires de Kribi au Sud et
à Limbé dans le Sud-ouest, sont par ailleurs dotées d’une infrastructure hôtelière aux normes
internationales.
Le Cameroun compte plusieurs parcs nationaux dont le plus célèbre et le mieux aménagé
est le parc de Waza, situé dans l’Extrême-nord. Ces parcs, ainsi que les nombreuses réserves
que l’on retrouve surtout dans la partie sud du pays, possèdent la quasi-totalité de la faune
africaine (éléphants, lions, panthère, buffles, antilopes, hippopotames, hyènes, gorilles,
damalisques, guépards, etc.…). Autour de certains parcs nationaux, sont aménagées des zones
de chasse ouvertes entre décembre et mai.
La population du Cameroun est une mosaïque de près de 250 groupes ethniques aux
coutumes et traditions variées, qui se reflètent dans leurs modes de vie. Le tourisme culturel tire
sa richesse de la diversité que l’on retrouve dans l’art de vivre, l’architecture traditionnelle, le
folklore, la cuisine. Ceci pourrait également se justifier par un riche patrimoine colonial,
constitué de monuments et autres vestiges. On note : le sultanat Bamoun à Foumban, les
chefferies bamiléké, les musées des chefferies, les festivals, les danses folkloriques et les rites
funéraires.
I- Transports et télécommunications
Méthode : Analyse des documents : Identifie les types de transports qui ont influencé les
progrès dans les échanges mondiaux. Présente le rôle de chacun dans la mondialisation.
1. Le développement des transports
Depuis1945, l'augmentation spectaculaire des flux n’a pu être réalisée qu’avec une
révolution des transports qui sont de plus en plus rapide et de moins en moins coûteux. Le
transport maritime assure les 2/3 des échanges mondiaux en valeur et les ¾ en tonnage. Pour
cela, on a construit des bateaux de grande taille spécialisés comme les pétroliers (supertanker),
les vraquiers.... De plus, il y a une spécialisation des installations portuaires, en particulier grâce
au développement de la conteneurisation (avec les navires géants porte-conteneurs) qui facilitent
la manutention et permet l’intermodalité (ou transport multimodal) : pratique du transroulage
(roll on –roll off) entre navire, camion ou train. Le trafic de conteneur (inventé en
1956) a été multiplié par 8 depuis 1980.Dans le transport aérien et ferroviaire, on assiste aussi
à l’augmentation de la rapidité (avions à réaction, TGV...) et de la capacité de transport (Airbus
A380).Depuis 1947, le coût du transport maritime a été divisé par 2, celui du transport aérien a
baissé de 85 %.
2. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication
Aujourd'hui, tout acteur économique peut être en contact avec n'importe quel point du globe
grâce à l'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) :
satellites, fibre optique, téléphone portable, réseau Internet... Ainsi, la transmission à haut débit
des informations permet d'organiser et de contrôler les économies en temps réel, comme le
montre l'interconnexion des marchés financiers 24 heures sur 24.
Conclusion
La mondialisation s’est accélérée depuis environ une trentaine d’années, des flux de plus en plus
importants de marchandises, de capitaux et d’informations relient les différents Etats du monde
contrôlés essentiellement par la Triade. Certains espaces sont intégrés au système- monde par
le biais de flux illégaux (drogue ou blanchiment d’argent,...).Il existe une forte hiérarchie des
réseaux des flux mondiaux. Cependant, la mondialisation pose des problèmes sociaux et
environnementaux, et elle est donc de plus en plus contestée (altermondialisme), surtout depuis
la crise financière de 2007.
Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes deux rôles de la diaspora camerounaise
dans le développement local.
Les flux financiers entre les pays et les organisations internationales ou les autres pays du
monde ont continué de croître, mais cette croissance est due presque exclusivement à
l’augmentation des flux de capitaux privés. Toutes les régions profitent de cette évolution
positive, mais de manières fort diverses. On enregistre également de grandes différences selon
les pays. Ces flux sont le plus souvent appelés aide au développement. Le FMI et la Banque
mondiale sont au centre de ces flux de capitaux.
Conclusion :
La mondialisation en principe signifie l’ouverture des frontières entre les Etats. Le
fonctionnement de la mondialisation concerne la libre circulation des biens et des personnes,
les mouvements des capitaux et de l’information, et le commerce électronique.
Le tiers monde dans son ensemble est moins impliqué dans la mondialisation en raison
de son retard économique. Cependant, certains pays (Corée du Sud, Mexique…) sont plus
avancés que d’autres et bénéficient de la mondialisation. En revanche, les plus pauvres (pays
d’Afrique, d’Amérique centrale…), ou bien ceux en guerre, demeurent économiquement
dominés par les pays développés et sont à l'écart de l’économie mondiale. Ainsi l’Afrique qui
ne représente que 1 % des exportations mondiales. La Russie, les autres États issus de l’ex-
URSS et les PECO connaissent de graves difficultés économiques et sociales. Depuis les années
1990, période de passage à l’économie de marché, leur situation est particulière : ils souhaitent
s’intégrer à la mondialisation de l’économie, mais ils sont en retard par rapport aux pays
développés. La mondialisation est un phénomène économique qui s’accélère depuis 1945. Elle
concerne de façon inégale les différents pays du monde. Source d’enrichissement pour certains,
elle renforce en même temps des inégalités (entre pays, régions, riches et pauvres…).
Questionnaire :
Les conflits armés continuent d’apporter mort et souffrance à grande échelle, et d’obliger
des millions de personnes à quitter leur foyer. De nombreux conflits armés sont actuellement en
cours dans le monde. Certains opposent des belligérants au sein d’un même pays (conflits armés
non internationaux) et d’autres impliquent les forces armées de deux États ou plus (conflits
armés internationaux). Ils ont touché des millions de personnes de multiples façons, notamment
en tuant des civiles, et en laissant les personnes survivantes mutilées, torturées, violées,
déplacées de force ou subissant d’autres graves atteintes à leurs droits fondamentaux. Fin 2019,
79,5 millions de personnes à travers le monde avaient été déplacées par des conflits. Ce chiffre
n’avait jamais été atteint auparavant. Amnesty International recueille des informations sur les
violations du droit international commises lors de conflits armés, quels qu’en soient les auteurs
et où qu’elles aient lieu, et mène campagne pour y mettre un terme.
Avec plus de 328 millions d'habitants depuis juillet 2019, la population des États-Unis
représente environ 4,5 % de la population mondiale. Selon le Bureau du recensement, à la date
du 1er avril 2010, la population résidente des États-Unis se chiffrait à 308 745 538. Origine
ethnique des ancêtres à travers les États-Unis (selon le recensement de 2000). La population
américaine a augmenté de 27,3 millions, soit 9,7 %, depuis le recensement de 2000. La
croissance démographique annuelle est de 0,89 %. L'indice de fécondité en 2012 est de 1,88
enfant par femme. Le nombre d'immigrés clandestins est estimé à 12 millions de personnes, soit
4 % de la population totale. En 2006, 1,27 million d'immigrés ont reçu une carte de résidence
légale. Le Mexique est leur premier pays d'origine depuis deux décennies suivent, depuis 1998,
la Chine, l'Inde et les Philippines.
Les cinq premiers états par l'importance de la main d'œuvre travaillant dans l'industrie
sont en 2004 la Californie (1 529 500 employés), l'Ohio (824 700), l'Illinois (710 000), le
Michigan (702 900) et la Pennsylvanie (696 800). Le développement des industries de pointe
est le résultat d'une politique d'investissements dans la recherche fondamentale et la recherche
et développement. Le Bureau de la Science et de la Technologie (Office of Science and
Technology), la National Science Foundation, le National Research Council ou encore la NASA
sont les principales organisations publiques qui stimulent la recherche aux États-Unis. Les
dépenses publiques en matière de recherche s'élèvent à 126 milliards de dollars en 2004, dont
55 % sont consacrés à la recherche militaire. Quant au secteur privé, il a dépensé 181 milliards
de dollars. Le réseau des universités publiques de Californie dispose du même budget que celui
du CNRS en France.
L'Asie du Sud-Est couvre une superficie de près de 4 500 000 km2. En 2013, 613 millions
de personnes y vivent, dont 137 millions sur l'île indonésienne de Java, l'île la plus peuplée du
monde. Trente millions de Chinois vivent en Asie du Sud-Est, principalement en Indonésie,
Malaisie, à Singapour, en Thaïlande et au Viêt Nam. Avec plus de 247 millions d'habitants,
l'Indonésie, pays le plus peuplé d'Asie du Sud-Est, est le quatrième pays le plus peuplé du monde
(derrière la Chine, l'Inde et les États-Unis). Le pays le moins peuplé d'Asie du Sud-Est est
Brunei, avec 420 000 habitants. Le pays le plus densément peuplé d'Asie du Sud-Est est
Singapour, avec plus de 7 000 hab/km2 (premier rang asiatique et troisième rang mondial); le
moins dense est le Laos, avec seulement 27 hab/km2. L'Asie du Sud-Est est principalement
composée de la souche asiatique. Néanmoins, selon une récente étude génétique de l'université
Stanford4, cette population n'est pas homogène.
Avec plus de 214 millions d'habitants en 2020, le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique
et le sixième pays du monde par son nombre d'habitants. Le taux de natalité est très élevé et les
projections démographiques anticipent une croissance importante de la population. Selon une
étude des Nations unies de 2012, la population du Nigeria devrait atteindre 440 millions
d'habitants en 2050. Entre janvier et juin 2017, le Nigeria est le 1er pays d'origine des migrants
qui traversent la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.
2. Productions économiques
L'Afrique du Sud représente un quart du PIB africain avec un taux de croissance moyen de
5 % par an4. Son réseau de transports, ses installations énergétiques (avec la seule centrale
nucléaire du continent à Koeberg), en ont fait un pays quasi développé. Le pays bénéficie d'un
sous-sol riche en matières premières comme l'or, dont il est l'un des principaux producteurs
mondiaux, du platine et des métaux précieux, et surtout d'immenses réserves de charbon,
première production minière du pays en 2016. En outre, les multinationales sud-africaines sont
prospères et compétitives sur les marchés internationaux. Ainsi, sur les 100 plus grandes
entreprises africaines, 61 sont sud-africaines. La production agricole se répartit entre : le maïs,
le blé, la canne à sucre, les fruits, les légumes, la viande, la volaille, le mouton, la laine, les
produits laitiers, les huiles essentielles.
Grâce à son potentiel humain et sa richesse en ressources naturelles, le Nigeria se classe au
rang de 1re puissance économique d'Afrique avec un PIB de 481,07 milliards de dollars (2016)
, devant l’Afrique du Sud (312,8 Mds de dollars en 2016). Son PIB (en parité de pouvoir d'achat)
était le deuxième en Afrique derrière l'Égypte en 2018. L'essentiel de l'activité économique se
réalise dans la zone côtière, au sud du pays, notamment autour de Lagos. Bien qu'employant
l'essentiel de la population active, l'agriculture du pays tend à se développer ces dernières années
(33 % du PIB en 2009) avec l'apparition des entreprises locales comme Dangote qui y produit
la banane, le maïs, le manioc, le cacao, l'arachide, etc. L'industrie est peu présente dans
l'ensemble du pays.
Le Maroc est la cinquième puissance économique en Afrique en étant classé onzième pays
africain en nombre d'habitants et 25e en superficie. Il est certes la troisième puissance
économique d'Afrique du nord, derrière l'Égypte et l'Algérie. Pendant longtemps l'économie du
Maroc était basée principalement sur l'agriculture et la pêche maritime, ceci fut le cas notamment
au siècle dernier quand les populations rurales dépassaient la moitié de la démographie du pays.
Le secteur agricole marocain a eu une haute récolte céréalière en 2015 : onze millions de tonnes.
Le secteur agricole, c’est 15 à 20 % du PIB et fournit des emplois directs à plus de quatre
millions de personnes. En 2015, le Maroc a produit 5,6 millions de tonnes de blé tendre et 2,4
de blé dur. Avant la moisson 2020, les stocks sont un peu plus de
3 millions de tonnes.
3. Volume des échanges
L’Afrique du sud exporte l’or, diamants, d'autres métaux et minéraux, les machines et
équipements. Le pays exporte beaucoup vers les États de la partie Sud du continent. Par
exemple, c'est le cas de plus de 50 % des importations du Zimbabwe. Il importe les machines,
produits alimentaires et équipements, produits chimiques, produits pétroliers, des instruments
scientifiques. Les importations en provenance de l'Union européenne se développent
régulièrement, croissant de 11,8 milliards d'euros à 20,5 milliards d'euros.
Le commerce avec le Nigeria représentait moins de 0,5 % des flux mondiaux, avec une
balance commerciale positive d'environ 10 milliards de dollars en 2004. L'essentiel de
commerce se fait avec les États-Unis et l'UE, l'Asie de l'Est et l'Amérique latine enregistrant
cependant une progression constante de leurs parts de marché respectives. Si le Nigeria est le
principal partenaire économique de nombreux pays africains (Tchad, Niger, Bénin), la
réciproque n'est pas forcément vraie et le commerce avec les pays voisins représente toujours
une fraction marginale du volume total.
À l’international, depuis 2008 et selon les précipitations, les importations agricoles
marocaines représentent entre 14 et 24 % des importations globales, quant aux exportations
agricoles, elles représentent entre 15 et 21 % du total des exportations. Le Maroc de par sa
démographie constitue un petit marché comparé aux pays du continent africain, l'ensemble du
commerce intérieur y est inférieur à 10 milliards de dollars soit environ 10 % du PIB, le
commerce emploie 13 % de la population.
Conclusion
Les pays émergents s'affirment progressivement sur la scène internationale. Les
pays émergents, grâce à leurs exportations — et aux déficits commerciaux des pays développés
— bénéficient d'excédents commerciaux importants. Les grands pays émergents se
regroupent dans des instances de discussion informelle, qui leur permet d'accorder leurs
positions face aux grandes puissances occidentales.
Devoir : Présente dans une production écrite de 10 à 15 lignes, trois principales forces
de l’économie des pays émergents d’Afrique.
2. Productions économiques
Tous ces États bénéficient de revenus importants issus du pétrole. Aujourd’hui, les pays du
Conseil de coopération du Golfe contrôlent ainsi 42 % des réserves connues de pétrole et 23 %
des réserves de gaz. Ainsi le pétrole assure 60 % des exportations de Bahreïn, 95 % au Koweït,
90 % en Arabie saoudite, 50 % au Qatar, 77 % à Oman, et « seulement » 25 % (en associant le
gaz) aux Emirats arabes unis, même si dans ce pays, le pétrole représente plus de 35 % du PIB
national. C’est à Bahreïn que le premier gisement fut découvert après la Première guerre
mondiale. Rapidement, l’Arabie saoudite attira aussi les pétroliers d’autant qu’un évènement
géopolitique s’était produit : l’unification de l’Arabie devenue saoudite en 1932.
3. Volume des échanges
Les pays du Golfe (l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et
le Qatar) sont situés dans la péninsule arabique. Ils forment à eux six le Conseil de coopération
du Golfe (CCG), une union douanière et un ensemble régional dynamique qui attire chaque
année des investisseurs du monde entier. Le « tarif extérieur commun » adopté comporte
deux taux, l’un nul pour 53 produits de première nécessité (animaux vivants, certains fruits et
légumes, céréales, sucre) et l’autre de 5 % pour tous les autres produits.
4. Volet social
L’Union a renforcé son assistance afin de remédier à la situation dramatique dans laquelle se
trouve le pays, où plus de 80 % de la population est en situation de détresse humanitaire.
Depuis 2015, elle a fourni une aide humanitaire d’un montant total de 554 millions d’euros en
faveur du Yémen. L’Union a adopté une nouvelle stratégie pour l’Iraq en janvier 2018. La
stratégie met l’accent sur la poursuite de l’aide humanitaire de l’Union en faveur du peuple
iraquien ainsi que sur l’aide à la stabilisation des territoires libérés du groupe «État islamique»
(Daech), trois millions d’Iraquiens déplacés n’étant toujours pas en mesure de rentrer chez
eux.
II- Les pays d’Afrique
Méthode : Focus group : Présente la démographie, les productions économiques, les
volumes d’échanges et le volet social des pays d’Afrique.
1. Démographie
La population africaine, estimée à 922 millions en 2005, a doublé depuis 1980, et pratiquement
quintuplé depuis 1950. L'Afrique a dépassé le cap du milliard trois cent millions d'habitants en
2009. La population est jeune, avec un âge médian de 17 ans (la médiane mondiale est de 23
ans). 45 % des Africains ont moins de 15 ans (21 % de la population dans l'OCDE, 30 % dans
le monde), et les plus de 65 ans ne représentent que 3 % de la population (contre 13 % dans le
reste du monde). Au tournant des années 2000, la croissance démographique a diminué, passant
de 3 % à 2,3 % sous l'effet conjugué de la baisse de la natalité et de la mortalité, le VIH
n'empêchant pas une baisse forte de la mortalité ; le taux de mortalité en 2019 (8 pour mille) est
inférieur à celui de l'Europe (11 pour mille) du fait de la structure par âge plus jeune de l'Afrique.
Le taux de mortalité infantile de l'Afrique subsaharienne a très fortement diminué (45 pour mille
en 2019 contre 190 pour mille en 1950), mais il reste plus élevé que la moyenne mondiale (28
pour mille). En 2000, 22 % des décès dans le monde eurent lieu en Afrique, pour
13 % de la population. En 2007, ONUSIDA estimait à environ 22 millions le nombre d'Africains
affectés par le virus du Sida.
2. Productions économiques
Les terres agricoles sont inégalement réparties. La plupart des terres fertiles se trouvent entre
les tropiques et à la pointe sud-est. 10 % des terres arables sont qualifiés d'andisols par la FAO
; riches en nutriments, possédant des couches perméables profondes, peu sujettes au stress
hydriques, il s'agit des terres les plus propices à l'agriculture. On en trouve principalement au
sud du Sahel (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Ghana, Togo, Bénin et Tchad) ainsi qu'au
Mozambique, en Zambie, au Zimbabwe. Un quart des terres possède un potentiel moyen à faible,
principalement dans le bassin du Congo, en Sierra Leone et au Liberia ; composées
principalement de latérite et pauvres en nutriments, l'érosion y est prononcée. À la marge des
déserts, les sols sont fortement acides, alcalins ou salin et largement érodés ; leur potentiel est
faible.
3. Volume des échanges
La caractéristique la plus générale du continent est que son économie et ses exportations
reposent sur les industries extractives : « la moitié environ des pays d’Afrique subsaharienne
sont exportateurs nets de produits de base et, contrairement à ce qui s’est passé ailleurs, les
exportations de produits des industries extractives ont vu leur importance augmenter depuis les
années 90, ce qui a fait de cette région l’une des parties du monde les plus fortement tributaires
des produits de base, plus ou moins à égalité avec la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. »
Cela entraîne une forte dépendance aux cours internationaux des matières premières. Les pays
africains font dans face à une dialectique complexe : des capacités industrielles limitées et une
forte dépendance aux matières première – elles représentent 71% des exportations de
marchandises en Afrique – avec un risque de volatilité fort.
4. Volet social
La jeune population africaine souffre d'un manque d'éducation. Les programmes
d'ajustements structurels ont eu tendance à mettre à mal les politiques en la matière du fait des
coupes claires effectuées dans les budgets des États concernés : « les taux de scolarisation
primaire sont descendus en Afrique subsaharienne à 71 % en 1990 […] loin du maximum de
79 % atteint en 1980 ». Les taux de scolarisation secondaire ont, eux, progressé, passant de
14 % des scolarisables à 27 % entre 1980 et 1996. Le continent est pauvre, 47 % des Africains
vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 1,25 US$ PPA par jour. Mais, contrepartie
de l'urbanisation, le continent voit aussi émerger une classe moyenne — quoique les contours
en soient discutés — de plus en plus importante en nombre et en proportion des habitants,
aspirant à la démocratie et à la bonne gouvernance, soucieuse de s'inscrire dans la mondialisation
culturelle et économique. Elle fut d'ailleurs un acteur important des printemps arabes.
Conclusion
Les pays au décollage économique difficile sont des pays dont les échanges reposent
essentiellement sur l’exportation des matières premières et des sources d’énergie. Ils sont
généralement contraints de dépendre des aides internationales pour résoudre la crise.
Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes, trois faiblesses des pays à revenus intermédiaire.
En 2018, les produits camerounais ont été exportés vers environ 127 pays, selon les données
publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Avec une acquisition de 23,9% des
exportations, la Chine est le principal client du Cameroun en 2018. Ce pays est suivi par l’Italie
(14,7%), les Pays-Bas (6,4%) et la France (6,3%). Les produits exportés vers la Chine sont
constitués essentiellement des huiles brutes de pétrole (79,9%) ; du bois brut (12,5%) ; du bois
scié (4,7%) ; du coton brut (1,3%). A destination de l’Italie, le Cameroun exporte essentiellement
: les huiles brutes de pétrole (65,6%) ; l’aluminium brut (18,5%) ; le bois scié (5,2%) ; les feuilles
de placage (4,7%) ; le cacao brut en fèves (1,8%) ; les bananes et plantains frais ou séchés (1,6%).
III- Les produits échangés
Méthode : Focus group : Classe dans un tableau les produits échangés par le Cameroun
dans ses échanges extérieurs.
Ses principaux produits d'exportation sont le carburant (pétrole, gaz), les minéraux (charbon,
aluminium), le bois, le cacao, le coton et le caoutchouc. Le Cameroun importe principalement
des combustibles minéraux et du pétrole, des denrées alimentaires (riz, blé, poisson, etc.), des
médicaments et des produits manufacturés (véhicules, machines, équipements électriques et
électroniques). Les principaux partenaires d'exportation du Cameroun sont l'Italie, la Chine, la
France, les Pays-Bas et l'Espagne. Ses principaux fournisseurs d'importation sont la Chine, la
France, la Thaïlande, le Togo et le Nigéria. Le Cameroun a signé un accord de libre-échange
avec l'Union européenne en août 2016. Depuis quelques années, les pays d'Asie de l'Est
(notamment la Chine, le Japon, l'Inde et la Thaïlande) renforcent leurs liens commerciaux avec
le Cameroun.
IV- Les problèmes
Méthode : Analyse des documents : Identifie les problèmes du Cameroun dans les
échanges extérieurs.
Pour le compte de l’année 2017, le solde des transactions économiques entre le Cameroun
et le reste du monde (balance des paiements) affiche un déficit courant à 540,8 milliards de F,
soit 2,6% du produit intérieur brut (PIB). Il est en baisse par rapport à celui enregistrée en 2016,
soit 613 milliards de F représentant alors 3,2% du PIB. Ces chiffres ont été publiés le 22 février
dernier à Yaoundé par le Comité technique national de la balance des paiements. Outre l’année
2017, les résultats sur les deux premiers trimestres et les premières estimations de l’année 2018
ont été présentés. La baisse du déficit enregistrée en 2017 est la conséquence de la diminution
des dépenses d’importations. Au niveau des secteurs de l’économie, l’agriculture, l’exploitation
forestière, l’exploitation pétrolière, les transports et les activités financières ont permis de
gagner des devises, selon le Comité. L’industrie, elle, est restée déficitaire, en raison de sa faible
compétitivité. Le point des échanges entre le Cameroun et ses principaux partenaires extérieurs
révèle une balance excédentaire pour le Cameroun avec la CEMAC (Communauté économique
et monétaire de l’Afrique centrale, Ndlr) et l’Union européenne. Mais déficitaire avec le
Nigeria, la Chine, la France et les Etats-Unis. Les estimations pour la fin de l’année 2018 tablent
sur une aggravation du déficit courant. Il devrait se situer à 729,5 milliards de F, soit 3,4% du
PIB. Un déficit imputable pour l’essentiel à l’aggravation du déficit de la balance commerciale.
Ce qui explique les mesures prises par le gouvernement pour réduire les importations.
Conclusion
En 2018, les recettes d’exportations du Cameroun se chiffrent à 1 966,9 milliards FCFA,
enregistrant ainsi une augmentation de près de 85 milliards FCFA, soit 4,5% par rapport à
l’année 2017. Cette tendance haussière résulte essentiellement des exportations de pétrole brut,
qui enregistrent une hausse en valeur de 15,8%, malgré une baisse des quantités exportées de
16,7%, par rapport à l’année 2017.
Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes, trois atouts du Cameroun dans ses
échanges avec ses partenaires africains.