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2018

PRATIQUE DE L’A.P.C EN HISTOIRE, CLASSE DE


SECONDE

Rédigé par Joseph Désiré AVOMBA, Diplômé de l’E.N.S,


Diplômé en Droit Public/U.Ydé 2, Animateur Pédagogique
d’Histoire-Géographie. avombajosephdesire@gmail.com
694.10.69.62
PROTOCOLE DE CONDUITE D’UNE LEÇON ADOSSEE SUR L’APC

1-Prise en main de la classe


2-Contrôle des prérequis
3-Annonce de la leçon et mention du titre au tableau
4-Déroulé de la leçon :
 Justification de leçon
 Déroulé des séquences didactiques
5- Evaluation (partielle et finale)
6- Devoir à faire à la maison.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
PROTOCOLE DE JUSTIFICATION D’UNE LEÇON

1- Proposition d’un exemple de situation de vie contextualisé (enseignant)


2- Proposition d’exemples d’actions (élèves)
3- Formulation de la justification (enseignant)

N.B : la justification formulée doit être en congruence avec la leçon et la famille de situation

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

REMPLISSAGE DU CAHIER DE TEXTE

 Module (en début de module)


 Chapitre (en début de chapitre)
 Leçon (préciser le numéro)
 Justification (formulation faite dans la fiche pédagogique)
 Séquences didactiques (préciser la démarche méthodologique choisie)
 Devoirs à faire à la maison
 Activités d’intégration (lorsqu’elles ont eu lieu)
 L’évaluation criteriée (quand elle a eu lieu)
 La remédiation (quand elle a eu lieu).

Pratique de l’A.P.C en histoire, classe de seconde. Rédigé par AVOMBA Joseph Désiré, Diplômé de l’E.N.S ; Diplômé en Droit Public/U.Ydé 2.
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Etablissement : Famille de situation : Le leadership
Classe : 2nde Catégorie d’action : La promotion de l’esprit de leadership et de bâtisseur
Effectif : Module N°1 : Les civilisations anciennes.
Garçons : Chapitre1 : Les disciplines affinitaires de l’Histoire
Filles : Leçon N°1: Les disciplines affinitaires de l’Histoire Durée : 2h
Nom de l’enseignant : M. AVOMBA J.D Notions : - Histoire – Peuple- sociologie –anthropologie, etc.
Pré requis : histoire
Justification : cette leçon permettra à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de valoriser mais aussi de s’impliquer dans la conservation des sites historiques de
sa localité.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir- Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire être didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Disciplines Définir Curiosité - Brainstorming
Mauvaise affinitaires à Expliquer
conservation l’histoire Enumérer
des sites Résumé : les disciplines affinitaires à l’histoire sont des disciplines scientifiques indispensables à la recherche historique et qui permettent
historiques d’exploiter des sources historiques. Ces disciplines apparaissent souvent comme une spécialisation de la discipline historique. Ces disciplines
auxiliaires de l’histoire sont définies par les sources qu’elles exploitent, ce qui faite qu’elles sont en théorie illimitées. Ainsi, dans le cadre de
notre leçon, nous allons nous intéresser uniquement à l’archéologie, l’ethnologie, l’anthropologie et la sociologie.
Protéger I-l ’Archéologie Archéologie Définir Curiosité -www.wikipédia.org Brainstorming
et et l’Ethnologie Ethnologie Expliquer Empathie -Microsoft Encarta 2010 Analyse et exploitation des
restaurer vestiges Mettre en Esprit -histoire générale de documents
relation d’équipe l’Afrique, sous la direction Discussion
de Joseph Ki-Zerbo,
Présence africaine, Paris,
1986
Résumé :
1- L’archéologie
L’archéologie est une science historique et anthropologique étudiant les sociétés passées par la culture matérielle. Son objectif est de mieux
connaitre le passé et les civilisations disparues grâce à l’étude de leurs vestiges (outils, ossements, poteries, armes, pièces de monnaie, bijoux,
empreintes, peintures, etc.). L’archéologue acquiert dont l’essentiel de sa documentation à travers des travaux de terrain, par opposition à
l’historien dont les principales sources sont écrites et orales. Toutefois, l’archéologue utilise aussi des documents écrits lorsque ceux-ci sont
disponibles. Enfin, l’existence ou non des sources textuelles anciennes a permis d’établir une division chronologique des spécialités
archéologiques en trois grandes périodes :

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 L’archéologie de la préhistoire (absence de sources textuelles) ;
 L’archéologie de la protohistoire (peuples n’ayant pas de sources textuelles mais étant cités dans ceux de peuples contemporains) ;
 L’archéologie des périodes historiques (existence des sources textuelles).

2- L’Ethnologie
L’ethnologie est la branche de l’anthropologie qui compare et analyse les caractéristiques des différents peuples et leurs relations. Parmi les
objectifs de l’ethnologie, figurent la reconstitution de l’histoire humaine et la formulation d’invariants culturels. Toutefois, contrairement à
l’anthropologie qui étudie globalement les faits anthropologiques ou propre à l’humanité, l’ethnologie s’occupe des sociétés primitives ou
traditionnelles dans leur organisation sociale.
II-L Anthropologie Idem Idem Idem Idem
’Anthropologie Sociologie
et la Sociologie
Résumé :
1- l’Anthropologie
L’anthropologie désigne l’étude scientifique de l’homme, des groupes humains, sous tous leurs aspects, aussi bien l’histoire physique que la
culture. Cette discipline auxiliaire de l’histoire étudie principalement les rites et les croyances, les structures de parenté et les mariages, et les
institutions. Plus généralement, elle cherche à « penser et comprendre l’unité de l’homme à travers la diversité des cultures ».
2- La sociologie
La sociologie est l’étude des êtres humains dans leur milieu social. Généralement, les historiens empruntent différents schémas explicatifs aux
sociologues afin de mieux comprendre l’évolution de la société. A cet effet, l’historien se sert des explications des sociologues pour mieux
comprendre et analyser de nouveaux phénomènes sociétaux comme l’homosexualité, la zoophilie, etc.).
Conclusion - - - Débat
Résumé : Discipline carrefour, l’histoire se sert des autres disciplines affinitaires pour mieux comprendre et expliquer l’évolution de l’homme
et du monde.

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Leçon N° 2: Les civilisations des peuples paléo-négritiques du Cameroun (Les Pygmées et 2h
les Sao)
Notions : - Civilisation - Pygmées - Sao
Pré requis : clan, famille, lignage, parenté, etc.
Justification : cette leçon permettra à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de reconstituer les anciennes civilisations du Cameroun mais aussi de participer à
la sauvegarde de celle de sa tribu.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir- Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques être didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction civilisation Définir Dictionnaire Brainstorming, analyse et
La sous exploitation du document
scolarisation Résumé : une civilisation est l’ensemble des modes de vie, des aspects culturels et sociaux propres à un groupe humain. Au Cameroun, les
premières civilisations furent l’œuvre des pygmées et des Sao.
I-Les Pygmées Clan Définir www.wikipédia.fr Brainstorming,
Lignage localiser ème ème
-Hist.6 /5 , Analyse et exploitation du
Troc Expliquer
Promouvoir Afrédit-Africaine document
Parenté, etc. Mettre en
l’émergence d’édition Discussion
relation
intellectuelle Carte du Cameroun
de tous les Résumé : Premiers habitants de la forêt camerounaise, les pygmées se répartissent de nos jours en quatre grands groupes :
peuples  Les Baka dans les régions de l’Est et du Sud (zone géographique de Sangmelima, Djoum, Mintom et Dja) ;
 Les Bakola dans le département de l’Océan, zone géographique de Lolodorf et toute la région comprise de la bande forestière du
littoral jusqu’à la frontière ;
 Les Bagyeli dans le sud-ouest (côte atlantique, Bipindi, Kribi, Akomm II et Campo) ;
 Les Medzam dans la plaine Tikar.
Sur le plan politico-social, les structures sociales sont basées sur un système de parenté et de classe d’âge. Le système de parenté
s’appuie sur la famille, le lignage, le sous clan et le clan. L’ensemble de la communauté est soumis au verdict du conseil des anciens et placé
sous l’autorité d’un vieillard dont le pouvoir s’exerce de plein droit sur l’ensemble de la communauté. Société égalitaire basée sur la
monogamie, les groupes pygmées sont unis par une culture commune (culte animiste de l’esprit de la forêt et du totem protecteur du clan).
Sur le plan économique, les pygmées vivent de la chasse, la cueillette, la pêche et le ramassage. De manière traditionnelle, ils
obtiennent par le troc ce que la nature ne peut leur fournir. Ils entretiennent ainsi avec leurs voisins bantous des relations d’échange et de
complémentarité.
II-Les Sao Sao Définir www.wikipédia.fr Brainstorming,
ème ème
Totémisme Localiser -Hist.6 /5 , Analyse et exploitation du
Expliquer Afrédit-Africaine document
Argumenter d’édition Discussion
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Carte du Cameroun

Résumé : les Sao forment une ancienne population d’Afrique centrale constituée de groupes distincts par leur langue et leur mode de vie,
qui se sont fédérés autour de quelques cités plus puissantes. Ils habitaient dans les basses vallées du Logone, du Chari et de la Yoobé sur un
territoire correspondant à une partie du Cameroun, du Tchad et du Nigeria actuels.
En ce qui concerne leur origine, les Sao étaient autrefois considérés comme originaires de la vallée du Nil, mais d’après une théorie plus
récente et mieux fondée, les Sao étaient des immigrants partis du Proche-Orient lors de l’effondrement de l’Empire Assyrien à la fin du 7ème
siècle avant J.C.
Sur le plan politique, les Sao vivaient dans des cités encloses de murailles faites de terre cuite. Ils entretenaient des relations diplomatiques
avec les sultans du Kanem.
Sur le plan économique, leurs principales activités étaient l’agriculture, l’élevage et le commerce. De même, sur le plan religieux, les Sao
rendaient un culte à leurs ancêtres, au génie de l’eau et pratiquaient le totémisme. Enfin, sur le plan artistique, les Sao cultivaient l’art du
bronze, du fer du verre et de l’ivoire. De nos jours, certains de leurs descendants seraient les Kotoko, les Massa et les Bakoko.
Conclusion - - - - Débat
Résumé : les pygmées et les Sao ont profondément marqué l’histoire du Cameroun à travers leurs brillantes civilisations.

Document 1 :

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Document 2 : les Sao : Les migrations et guerres

Le peuplement se serait effectué à partir de trois migrations. La première due à des chasseurs armés de sagaies et accompagnés de chiens courants,
aurait son origine au Kanem ; la seconde serait le fait d’autres chasseurs, mais armés d’arcs ; la troisième enfin, de pêcheurs plus ou moins originaires
des abords même du lac Tchad. Ces déplacements de faible amplitude sont assez vraisemblables, bien que les preuves archéologiques semblent faire
défaut pour justifier pleinement la distinction qui est faite entre les groupes.

Quoi qu’il en soit, dès le 11ème siècle, les grandes cités étaient fondées et il n’est pas douteux que les Sao aient eu dès cette époque une importante
politique non négligeable. On sait qu’ils entretenaient des relations diplomatiques avec les sultans du Kanem et que ces relations se tendirent peu à peu
puisque de 1342 à 1356 des guerres éclatèrent. D’aboord à l’avantage des Sao, elles amenèrent progressivement à l’affaiblissement de ces peuples qui,
à la fin du 14ème siècle, virent une grande partie de leurs territoires menacés par les Boulala, envahisseurs d’origine yéménite, nouveaux maitres du
Kanem.

Au 16ème siècle, alors que s’organisait le grand empire du Bornou, les cités étaient en pleine décadence. Vers 1585, May Idriss Alaoma, souverain du
Bornou, organisa contre elles toute une série d’expéditions. Les Sao Ngafata de la Vo, retranchés dans leur forteresse de Mamasak, furent vaincus par la
famine. Les rescapés, alliés aux Sao Tatala, tentèrent de se regrouper et de maintenir leur communauté, mais des luttes intestines firent échouer ce
projet. Poursuivis, chassés de leurs territoires, les uns cherchèrent refuge au Gobir, d’autres dans les Monts Mandara où ils donnèrent naissance aux
Kototko.

afriquepluriel.ruwenzori.net/tchad-a.htm

Document 3 : les Sao : une civilisation de la terre cuite.

Chez les Sao, les pièces de terre cuite étaient de loin les plus nombreuses. L’argile a été utilisée de façon continuelle pour les activités matérielles et
quotidiennes, ainsi que religieuses. Les objets fabriqués étaient si bien faits, conçus avec tant de goût et d’ingéniosité que l’on peut assurer que la
céramique a été la technique majeure des Sao. Cette production comprenait toute la vaisselle (bols, plats, écuelles, marmites, caissons de rangement…),
mais aussi des silos de toute grandeurs, pour conserver les matières périssables, les poids à filets de pêche, ceux des fileurs de tissus, ceux des
teinturiers, des armes (masses, bolas, poids à lancer…), des pipes, des bijoux, des jouets innombrables pour les enfants. Sans oublier tout le mobilier ou
les objets religieux (jarres funéraires) dont quelques-unes dépassaient 1,40 m, ainsi que de multiples représentations humaines et animales.

Les Sao cultivaient l’art du bronze, du fer, du verre et de l’ivoire. Avec, il faut le dire, une très grande irrégularité de la qualité esthétique.

www.mémoires-afrique.com/c-48-la-civilisation-sao-.htm
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Leçon N°3 : L’Egypte pharaonique : Ancien empire-Moyen empire-Nouvel empire 2h
Notions : - Legs – Pharaon- cataracte
Pré requis : Nil, pharaon

Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources et les connaissances afin de valoriser la civilisation africaine et celle de sa tribu

Ex.de S. Exemple Séquences didactiques Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
ème
Introduction Empire Localiser Esprit Des origines au 7 Brainstorming, analyse et
La sous Situer d’initiative siècle après J.C, exploitation des documents
ème
scolarisation hist. 6 ; autres R.
Résumé : l’Egypte ancienne s’étendait le long de la vallée du Nil entre deux déserts. Divisée en deux régions naturelles : la Haute Egypte et la Basse Egypte.
Aux premiers temps de son histoire, l’Egypte n’a pas d’unité politique et reste morcelée en plusieurs régions indépendantes. Vers 3200, un souverain de la
Haute Egypte, Ménès, unit sous son autorité la Haute Egypte et la Basse Egypte. Il jette ainsi les bases d’une ère de prospérité et de grandeur qui durera
Promouvoir près de vingt siècles et peut être divisée en trois grandes périodes : l’Ancien Empire, le Moyen Empire et le Nouvel Empire.
l’émergence I-L’Ancien Empire (-2780 Pyramide Décrire Brainstorming, analyse et
intellectuelle à -2280) Idem Idem + carte exploitation des documents
de tous les Résumé : durant cette période, le pouvoir central installé dans la capitale Memphis se renforce ; plusieurs expéditions sont menées contre les peuples
peuples voisins : au sud en Nubie, à l’Est dans le Sinaï, à l’ouest en Lybie. C’est l’époque où sont construites les grandes pyramides de Khephren, Chéops et
Mykérinos. Mais à cause des troubles internes et des invasions des tribus venues d’Arabie, cette période prend fin.
II- Le Moyen Empire (- Cataracte Expliquer Esprit Idem Brainstorming, analyse et
2130 à -1600 environ) et Hyksôs Décrire d’initiative exploitation des documents
le nouvel empire (-1580 Tribut Discussion
à -1085) Clergé
Résumé : pendant le Moyen Empire, l’unité de l’Egypte est rétablie, les envahisseurs expulsés et le pays mis en valeur par de grands travaux. La Nubie est
conquise jusqu’à la seconde cataracte et le rayonnement de la civilisation égyptienne dépasse les frontières. Le pouvoir du pharaon est renforcé et la
succession au trône devient héréditaire. Mais des étrangers, les hyksôs, installés dans la région du delta dès 1750 finissent par occuper toute l’Egypte
pendant de longues années.
La période du Nouvel empire se caractérise par l’expulsion des envahisseurs grâce à l’action de puissants souverains comme Thoutmès III et
Ramsès II. De même, une grande partie de l’Asie occidentale est conquise ou paie tribut. Enfin, la Nubie est de nouveau rattachée à l’Egypte. Toutefois, le
Nouvel Empire disparait en raison, d’une part, de l’affaiblissement du pouvoir royal devant le clergé et les gouverneurs de provinces, d’autre part, de
l’invasion des peuples adonnés à la piraterie.
Conclusion
Résumé : l’Egypte pharaonique a laissé au continent africain un fabuleux héritage artistique, culturel et scientifique.

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Document 1 :

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Document 2 : la société dans l’Egypte ancienne

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Leçon N°4 : La Grèce Antique 2h
Notions : - Démocratie- Cité- Arène- J.O.
Pré requis : démocratie
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de découvrir les legs de la civilisation de la Grèce antique et de les mettre pratique dans son milieu de vie

Ex.de S. Exemple Séquences didactiques Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Grèce Situer Esprit Idem pour la Brainstorming
La sous antique Localiser d’initiative leçon
scolarisation
précédente
Résumé : la Grèce antique était constituée d’un ensemble de petits Etats situés au sud de l’Europe, dans le pourtour de la méditerranée. Ces
micro-Etats ont laissé plusieurs legs à la société contemporaine.
Promouvoir Monarchie Définir
l’émergence I-les principales Oligarchie Classer Idem Idem Brainstorming, analyse et
intellectuelle périodes et formes de Tyrannie exploitation des documents
de tous les gouvernements dans Démocratie Discussion
peuples la Grèce antique
Résumé : l’histoire de la Grèce antique peut être divisée en 04 principales périodes :
 La période mycénienne (16ème -17ème siècles av. J.C) : elle est caractérisée par la création de brillantes civilisations (Mycènes, Tirynthe,
Pylos) par les Achéens. Mais l’invasion des Doriens marque la fin de ce premier essor.
 La période archaïque (8ème -6ème siècles av. J.C) : c’est la période où s’élaborent les institutions grecques, où se précise la religion, et où
l’art et la littérature produisent les grandes œuvres du génie grec.
 La période classique (5ème et 4ème siècles av. J.C) : c’est l’apogée de la civilisation grecque. Deux grandes cités dominent alors le monde
grec : Sparte et Athènes. Durant cette période, Alexandre part à la conquête de l’Asie et fonde un immense empire ;
 La période hellénistique (3ème -1er siècles av. J.C) : A la mort d’Alexandre, son empire est divisé en plusieurs royaumes : Macédoine,
Egypte, Asie, Pergame. A cause des troubles internes, Rome conquiert tous ces royaumes.
En ce qui concerne le gouvernement, la Grèce a connu plusieurs formes de gouvernement :
 Dans les cités, la première forme de gouvernement a été presque partout la Monarchie ;
 Mais dès le début du 8ème siècle, une nouvelle forme de gouvernement apparait : l’Oligarchie ;
 Le 7ème siècle voit naitre un autre système : la Tyrannie ;
 Enfin, à partir du 6ème siècle, de nombreuses cités adoptent un nouveau type de gouvernement : la démocratie dans laquelle le peuple
participe entièrement à la vie politique, vote les lois, élit les magistrats, dirige la politique étrangère de la cité.
II- organisation Héliée Expliquer Esprit Ressources Brainstorming, analyse et
politique et sociale Hilotes Définir d’initiative numérique - exploitation des documents

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Périèques Discussion

Résumé : l’organisation politique variait d’une cité à une autre.


Ainsi, la société spartiate était divisée ne trois classes nettement distinctes :
 Les ‘’citoyens’’ encore appelés « Egaux » qui possédaient tous les droits ;
 Les Périèques ou « hommes libres » n’avaient aucun droit politique et s’adonnaient à l’agriculture ou exerçaient la profession de
commerçant ;
 Les Hilotes ou esclaves de l’Etat que la cité mettait à la disposition des « Egaux » pour travailler leurs terres.
La cité d’Athènes par contre se caractérisait par des institutions plus démocratiques :
 L’Assemblée du peuple ou « Ecclésia » votait les lois, décidait de la guerre ou de la paix et discutait toutes les affaires importantes ;
 La « Boulè » ou Conseil préparait les projets de lois et contrôlait les magistrats
 L’« Héliée » ou Tribunal rendait la justice au nom du peuple ;
 Les « Stratèges » ou chefs militaires et politiques étaient nommés par le peuple. Toutefois, cette démocratie athénienne était limitée
car les femmes, les enfants, les étrangers (Métèques) et les esclaves étaient exclues.
Sur le plan religieux, les grecs étaient polythéistes car ils croyaient en plusieurs dieux : Zeus (maitre du ciel, dieu de la foudre), Héra (femme
de Zeus et protectrice de la femme), Poséidon (maitre de la mer, dieu des tempêtes), Hadès (dieu des enfers), Athéna (déesse de la sagesse,
protectrice d’Athènes), Aphrodite (déesse de la beauté), etc.
Sur le plan intellectuel, les grecs ont inventé le théâtre, l’histoire, la philosophie, l’éloquence, etc.

Conclusion
Résumé : la civilisation de la Grèce antique est d’un apport considérable car elle a permis aux différentes nations d’aujourd’hui de développer
la leur.

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Document 2 :

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Document3 :

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Document : La démocratie à Athènes : institutions et fonctionnement

La démocratie athénienne est apparue vers 500 av. J.-C. alors que Périclès, grand chef militaire d’Athènes, cherchait une façon de servir les intérêts d’une majorité de
citoyens et non pas seulement quelques citoyens riches et puissants. La démocratie athénienne signifiait le droit à tous les citoyens de participer directement, par
le vote, au sort de la cité-État. Les citoyens ont donc un pouvoir souverain. Le vote s’exerce de façon régulière sur une multitude de sujets lors de l’assemblée
publique (l’ecclésia). Par contre, toute la population d’Athènes n’y est pas invitée : seuls 40 000 hommes sur environ 400 000 personnes ont le droit de vote. Les
esclaves, les femmes et les enfants vivants à l’intérieur de la ville n’avaient pas droit de vote, n’étant pas citoyens. Les citoyens d’Athènes devaient tirer au sort pour
savoir lesquels auraient le droit de vote.
L’ecclésia L’assemblée de citoyens que l’on nomme ecclésia siégeait sur l’Agora. Elle votait, à main levée, des lois importantes concernant la guerre, des règlements
urbains ou encore juger un citoyen afin de le bannir de la cité-État. Tous les citoyens devaient s’inscrire dans un registre permettant d’assister à l’assemblée du
peuple. 40 000 citoyens pouvaient y assister à la fois, mais on y retrouvait habituellement pas plus de 6000 citoyens. Ils votaient alors directement les nouvelles lois.
En comparaison, les citoyens québécois ne votent pas directement leurs lois : ils délèguent cette responsabilité à des représentants appelés députés. C'est ce qu'on
appelle une démocratie représentative. Le choix des citoyens participant à l’ecclésia se faisait par tirage au sort.
La boulè est un conseil de 500 citoyens, tirés au sort. Ceux-ci sont chargés des affaires courantes de la cité, rédigent les lois et veillent à leur exécution. La boulè est
remplacée par d’autres citoyens une fois l’an. Cette institution se nomme aussi Conseil des cinq cents.

Les stratèges Cet organe se compose de dix chefs militaires élus par l’ecclésia une fois l’an. Ils présentent directement des projets à l'assemblée du peuple et le fait
voter. Ils réclament aussi un impôt particulier pour la défense d’Athènes et dirigent toute la vie militaire quotidienne de la citéÉtat. Un stratège très bien connu est
Périclès.

Périclès est né en 494 av J.-C. et est devenu l’un des plus grands dirigeants de l’histoire grecque, si bien que l’on nomme son siècle le siècle de Périclès. Périclès a
moins de 30 ans lorsqu’il accède au pouvoir dans la cité d’Athènes. Il sera stratège, c’est-à-dire commandant d’une unité militaire qui contrôlera aussi bien l’armée
que la scène politique. Il participera à l’essor d’Athènes en mettant de l’avant l’idée de démocratie. Mais la démocratie d’alors était réservée aux seuls citoyens, c’est-
à-dire ceux dont le père est citoyen et la mère fille de citoyen athénien. Périclès était un militaire hors pair. Il a orchestré le développement d’une puissance navale et
coloniale qui fit d’Athènes la plus grande cité de son époque. Il lutta contre les Perses et créa un empire athénien qu’il embellit de monuments, statues et temples
partout dans Athènes.

L’héliée

Composée de 6000 citoyens de plus de 30 ans, l’héliée est le tribunal du peuple. Ces citoyens sont tirés au sort pour chaque procès. Les sections du tribunal sont
divisées par tranche de 500 citoyens. Les juges écoutent l’accusé, et au moyen de cailloux ou de jetons de votes, condamnent ou acquittent celui-ci.

http://bv.alloprof.qc.ca/h1023.aspx

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Leçon N°5 : Les civilisations de la Mésopotamie (Chaldée, Palestine, Perse) 2h
Notions : - Chaldée- Palestine- Perse- Croissant fertile
Pré requis :
Justification :

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Mésopotamie Localiser Esprit Des origines au Brainstorming ; analyse et Dans quelle partie
La sous ème
Croissant Décrire d’initiative 6 S. ap. J.C, exploitation des documents du monde était
scolarisation
fertile Curiosité hist. 6ème, Hatier située la
; carte du Mésopotamie ?
monde
Promouvoir Résumé : La Mésopotamie est une région du Moyen-Orient située entre les fleuves Tigre et Euphrate, c’est-à-dire, pour une large part, l’Irak
l’émergence actuel. Au sens que lui donnaient les Grecs et les Romains, la Mésopotamie comprend la partie du nord du croissant fertile.
intellectuelle Chaldée Définir
de tous les I-la Chaldée Sumérien Classer Idem Idem Idem
peuples Babylone
Résumé :
Encore appelée Chaldée par les grecs et les romains, l’histoire de la Mésopotamie proprement dite est connue grâce à la bible et aux fouilles
archéologiques.
1- Les différentes périodes de l’histoire chaldéenne
 La période Sumérienne (de -5000 à -2000 environ)
La 1ère civilisation qui se développa en Chaldée fut celle des sumériens. Dès le 5 ème millénaire avant J.C, les sumériens connaissaient l’irrigation,
le travail des métaux et l’architecture. Vers -3000, l’écriture fait son apparition et de grandes cités se développent (Ur, Uruk, Eridu, Lagash)
 Le premier empire de Babylone (-1894 à -1595)
C’est le moment où des peuples sémites installés dans le pays d’Akkad étendent leur domination sur toute la Mésopotamie. On leur doit le code
de loi connu sous le nom de « code d’Hammourabi »
 La période Assyrienne (9ème -7ème siècles av. J.C)
C’est la période où les assyriens dominent totalement la Chaldée. Mais vers -612, les babyloniens se révoltent et conquièrent leur indépendance.
 Le nouvel empire de Babylone (-612 à -539)
A parti de Babylone prend naissance un empire plus pacifique que l’empire assyrien et qui s’étend sur toute la Mésopotamie, la Syrie et une
partie de la Palestine. A cause des crises internes, l’empire s’écroule en -539 sous les coups du roi perse Cyrius.
2- La civilisation chaldéenne
a) Organisation politique et religieuse
Sur ce plan, la société chaldéenne était une société fortement centralisée. Le roi jouit d’une autorité absolue qu’il doit à la protection des

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dieux mais aussi à une armée bien organisée et à une administration très efficace qui permettait de contrôler toutes les activités du royaume. De
même, un code de lois réglait les droits et devoirs des citoyens.
Sur le plan religieux, les chaldéens croyaient en plusieurs dieux tels que Mardouk (le grand dieu), Ishtar (la déesse de l’amour et de la
guerre), Shamash (le dieu du soleil), etc.
b) Organisation scientifique
Sur le plan scientifique, la médecine se dégage peu à peu de la magie et repose sur une étude approfondie des propriétés curatives des
plantes et des minéraux ; de même, l’astronomie se différencie de l’astrologie et énonce les premières lois de mouvement des planètes ; enfin,
les mathématiques établissent un système de poids et jettent les bases de l’algèbre.
II- La Palestine Localiser Esprit Idem Idem
Palestine et Perse Situer d’initiative
la Perse Exode, etc. Définir
Résumé :
A- La Palestine
L’histoire de la Palestine est connue grâce aux récits bibliques mais aussi aux fouilles archéologiques. Elle peut être divisée en deux grandes
périodes ou temps : le temps des nomades et le temps des sédentaires
a) Le temps des nomades
Il se subdivise en quatre périodes qui sont :
 Le départ : c’est de la ville d’Ur en Mésopotamie que partit vers 2000 av. J.C, un groupe de nomades sémites qui se fixa à Harran
(haute-Mésopotamie), puis gagna le pays de Canaan (Palestine) où il reçut le nom d’Hébreux « ceux d’au-delà »
 La période égyptienne et l’exode : vers -1500 une partie d’entre eux se rendit en Egypte et s’installa dans la région du Delta. Mais à
cause des persécutions des pharaons du Nouvel-empire, ils s’enfuirent ; c’est au cours de cette période que furent élaborés les textes
fondamentaux de la religion hébraïque
 La conquête de la Terre Promise : de retour en Palestine, les nouveaux venus chassent les occupants Cananéens et philistins et s’y
fixent désormais pour des siècles
b) Le temps des sédentaires
Pendant cette période (vers -1000 av. J.C), l’agriculture se développe (blé, olivier, vigne, figuiers, etc.) ; de même, le commerce y est florissant
et de somptueux palais sont bâtis. Malheureusement le pays sera conquis par les assyriens en -729.
B- La Perse
Edifié par de grands conquérants comme Cyrius, Cambyse ou Darius, l’empire Perse s’étend au début du 5ème siècle av. J.C de la mer Egée aux
frontières de l’Inde. C’est un empire puissant mais qui manque d’unité. Toutefois, la civilisation perse a produit de des œuvres d’une grande
beauté qui s’inspiraient des arts et techniques des pays conquis. La religion perse reformée par le sage Zoroastre, tend à l’adoration d’un seul
Dieu et accorde une grande importance aux valeurs morales.
Conclusion
Résumé : les civilisations de la Mésopotamie ont considérablement influencé le monde d’aujourd’hui

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Leçon N°6 : LE MALI 2h
Notions : - Royaume - Empire - Mansa
Pré requis : Afrique, Ghana
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de se remémorer les temps de gloire de l’Afrique et de tirer les leçons de leur échec

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-être Ressources Situation d’enseignement/apprentissage Evaluation Durée
d’action didactiques didactiques formative
Introduction Empire du Localiser Esprit Carte de Brainstorming, analyse et exploitation du
Mali Sur une carte d’équipe l’Afrique document
Villages en Bâtir
décrépitude
Résumé : Au moyen âge, l’Afrique pas encore colonisée comptait des empires et des royaumes qui n'avaient rien à envier à ceux de l’Europe. voici l'histoire de
ème
l'un des plus prestigieux : LE MALI. Crée au 18 siècle par Soundjata Keita, l’empire du Mali s’étendait entre le Sahara, l’océan atlantique et la boucle du Niger
soit sur les actuels pays : Sénégal, Gambie, Guinée et Mauritanie.
I- organisation -Mansa Définir Respect des Histoire 5ème, du Brainstorming, analyse et exploitation du
politique et -Farin, clan décrire lois et des 7ème au 16ème document
économique droits siècle, P.A.M, débat
Hatier-Paris
Résumé :
1- Organisation politique et administrative
Sur le plan politico-administratif, la population était répartie en 30 clans : 16 clans d'hommes libres; 4 clans de griots; 5 clans maraboutiques, et 5 clans
d'artisans. Pour rassembler ces clans, Soundjata instaure le système de parenté à plaisanterie. Il met en place deux gouvernements militaires au Nord à Soura
et au Sud à Sankaran. Il établit la capitale de l’Empire à Niani. L’empereur était représenté dans les provinces par des Farin qui exerçaient des fonctions
administratives et veillaient sur l’équité de la justice.
2- Organisation économique
L’économie de l’empire du Mali reposait sur : l’agriculture (riz, sorgho, igname, karité, divers légumes), la pêche, l’élevage mais surtout le commerce de l’or et
du cuivre. Pour réaliser divers échanges avec ses voisins, plusieurs formes de monnaies étaient utilisées : les pièces d’or, les coquillages, les cauris mais aussi les
barres de cuivre ou de sel.
II- vie Culture, Expliquer Esprit Ressources Brainstorming, analyse et exploitation du
socioculturelle et théologie, droit, Schématiser d’initiative numérique - document
artistique discussion
Résumé : sur ce plan, bien que l’animisme soit toléré, l’islam demeure la principale religion. En 1324, Mansa Moussa effectua un pèlerinage à la Mecque. Dès
son retour, il fit construire à Gao une mosquée et à Tombouctou un palais royal ainsi que la célèbre mosquée de Djinguereber. De nombreuses bibliothèques
ainsi que des centres d’enseignement des sciences, du doit et de la théologie se développèrent. Enfin, les Mansa accordèrent à leurs ressortissants des facilités
de séjour à l’étranger pour compléter leur formation.
Conclusion Ambassadeur Expliquer Empathie Idem Débat
Résumé : Le Mansa du Mali, au milieu du 14ème siècle est un prince assez puissant pour que les Européens commencent à le connaitre. Le Mali se trouve
référencé sur les cartes en 1375. En 1484, sous le règne de Mansa Oulé un ambassadeur du Portugal fut envoyé au Mali.

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Leçon N°7 : Le Kanem 2h
Notions : islam, royaume, empire
Pré requis : lac Tchad
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de se remémorer les temps de gloire de l’Afrique et de tirer les leçons de leur échec

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Le Kanem Localiser Respect Carte de l’Afrique Brainstorming ; exploitation de la carte
Recul des des lois et
us et
coutumes
des droits
Cultiver le Résumé : Fondé au VIIIe siècle par une dynastie d'origine Toubou, le Kanem-Bornou est un empire africain précolonial qui s’est épanoui sur les
vivre territoires du Tchad, du Nigeria, du Niger, de la Libye et du Cameroun.
ensemble, Maï Définir Respect -Hist. 5ème, le monde Brainstorming, analyse et exploitation
I-Organisation Sefawad Mettre en des lois et du 7è à la fin 16è des documents, discussion
S./Hachette 1979
socio-politique Dynastie realtion des droits -Du 7è au 16è siècle,
Hist.5è, Hatier-Paris,
1967
Résumé : Sur le plan politique, le royaume était dominé par la dynastie des Sefawad ; les souverains au pouvoir quant à eux portaient le titre de
Maï et la capitale de l’empire était Ndjimi. L’administration était très centralisée et le roi était entouré de hauts dignitaires qui lui prodiguaient
des conseils et intervenaient lors de la prise des grandes décisions engageant la vie de l’empire. Enfin, le royaume entretenait des relations
diplomatiques avec certains Etats de l’Afrique blanche comme la Tunisie et les berbères, en particulier les Almohades.
Sur le plan socio-culturel, la principale religion était l’islam introduit au 11ème siècle des lettrés musulmans ; toutefois, l’animisme était toléré.
II- organisation économie énumérer Idem Idem Idem
économique
Résumé : l’économie de l’empire du Kanem-Bornou reposait principalement sur :
 Le commerce transsaharien, du sel et surtout des esclaves
 La perception des impôts
 La pêche
Conclusion
Résumé : Au début du XIXe siècle le Kanem-Bornou est attaqué sans succès par les Peuls commandés par Osman Dan Fodio, mais est détruit par
le soulèvement d'un négrier soudanais Rabah à la fin du siècle.

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Document : le KANEM-BORNOU au 19ème siècle.

Document 2: le sel et le poisson


« Dans tout le pays, le sel est très abondant et d’une qualité supérieure. La quantité qu’on en exporte chaque année est immense. Cependant, les mines ne s’épuisent pas. Les gens du
pays disent que ce sel se multiplie en permanence. à mesure qu’on l’extrait ; et s’il n’en était pas ainsi, le pays entier serait englouti, tant on tire du sel du sol pour pouvoir l’exploiter.
A l’ouest, se trouve un lac gigantesque et profond. Il a 12 milles de long et 3 de large. On y pêche un poisson très gros. La quantité qu’on en pêche est tellement considérable qu’on le
salle pour le transporter dans tout le pays. »
D’après Edrisi, XIIè siècle Extrait in L’Afrique et le Monde, Histoire 5ème, Hatier Paris, Juillet 1993, p63.
Document 3

600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000

VIè VIIè VIIIè IXè Xè XIè XIIè XIIIè XIVè XVè XVIè XVIIè XVIIIè XIXè XXè siècle

Migration vers le KANEM BORNOU COLONISATION


Tchad 1475 1596
ALI ALOUMA

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Etablissement : Famille de situation : Le leadership
Classe : 2nde Catégorie d’action : La promotion de l’esprit de leadership et de bâtisseur
Effectif : Module N°2 : L’âge d’or de l’Afrique.
Garçons : Chapitre 5: Les Etats de l’Afrique forestière
Filles : Leçon N°8 : Le Royaume du Bénin Durée : 2h
Nom de l’enseignant : M. AVOMBA J.D Notions : royaume, dynastie, monarchie
Pré requis :
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de se remémorer les temps de gloire de l’Afrique et de valoriser la civilisation africaine
Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir- Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques être didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction -Benin Localiser -Carte de l’Afrique Analyse et exploitation des
-Civilisation du Définir -Hist. 5ème, le monde du documents
Conquêtes - Organiser Benin 7è à la fin 16è brainstorming
– Diriger
ème
Résumé : le royaume du Benin fut créé au 12 siècle par des émigrants Yoruba mêlés à la population autochtone du Bas-Niger. Il était situé au sud-ouest du
fleuve Niger, du Bénin actuel sur une partie du Togo. Ce royaume a développé une brillante civilisation connue sous l’expression de « civilisation du Benin »
(ensemble de croyances religieuses, d’organisations politiques et sociales et surtout de créations artistiques, particulier au royaume du Benin et aux peuples
qui ont été en relation avec lui).
Société Définir -Hist. 5ème, le monde du -Analyse et exploitation des
I- Organisation socio- féodale Mettre en 7è à la fin 16è documents
politique Oba relation -Du 7è au 16è siècle, -brainstorming
Hist.5è, Hatier-Paris,
animisme expliquer -discussion
1967
Résumé : sur le plan politique, le royaume du Benin était une société féodale. Vénéré comme un dieu, le roi portait le titre d’Oba et l’accession au trône était
héréditaire. Il était assisté dans ses fonctions par un conseil de sept membres, des ministres nommés par lui ainsi que des grands fonctionnaires. On y trouvait
également une masse d’esclaves appartenant. La classe des hommes libres était constituée de commerçants, artisans, soldats et courtisans. sur le plan
religieux, les peuples du royaume du Benin croyaient en un dieu créateur, tout puissant, qui anime de son souffle des quantités d’esprits qui manifestent sa
puissance à travers les forces de la nature. De même, ils pensaient qu’au-delà de la mort, les esprits des ancêtres veillaient sur leurs descendants. Le chef
religieux portait le titre d’Oni.
II- organisation Confrérie Définir -Hist. 5ème, le monde du -Analyse et exploitation des
économique et Artisanat Mettre en 7è à la fin 16è documents
culturelle relation -Du 7è au 16è siècle, -brainstorming
Hist.5è, Hatier-Paris,
expliquer -discussion
1967

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Résumé : contrairement aux autres pays du Bas-Niger, la vie économique du royaume du Benin était dominée par l’agriculture. En effet, malgré l’importance
prise par l’artisanat et le commerce, la plus grande partie de la population vivait de l’agriculture. Toutefois, l’artisanat était très développé ; les artisans,
groupés en confréries, travaillaient les matériaux les divers, depuis le coton et le bois jusqu’au bronze en passant par le fer, le cuivre, le zinc, etc. Ifé était
considérée comme la capitale artistique du royaume.
Conclusion patrimoine Expliquer - -brainstorming
artistique -débat
Résumé : il est aujourd’hui établi que l’art du royaume du Benin est un produit authentiquement négro-africain, sans aucune influence extérieure. Les
populations du Benin ont ainsi donné à l’Afrique et au reste du monde des chefs-d’œuvre qui, pour le moyen-âge, comptent parmi les plus belles pièces du
patrimoine artistique de l’humanité.

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Document1 : l’organisation du Benin

Contrairement à la tradition dominante en Afrique où le roi était le fils de la femme la plus puissante de la famille royale, l’Oba était un des deux fils aînés du défunt
roi. Équivalent d’Horus selon la règle africaine du pouvoir, l’Oba règne avec sa mère, équivalente d’Isis. La reine-mère est le plus haut personnage honorifique du
royaume, aucune décision ne se prend sans elle. Malgré la transmission patrilinéaire du pouvoir, le matriarcat africain a donc été conservé chez les Edo.
L’Oba est l’Horus, haut-prête initié au Vitalisme (animisme) et garant divin de la prospérité du pays. Il dirige les rites en hommage à Osa (Dieu) et aux ancêtres; règne
avec un conseil fait des représentants des clans et plus importantes familles du royaume. Bénin est divisé en une multitude de villes qui ont à leurs têtes une réplique
de la structure du gouvernement central. L’armée Edo pouvait mobiliser 20 000 hommes en un jour et 100 000 en peu de temps. Les chevaliers étaient armés de la
tête au pied.
L’Etat détenait le monopole des grands secteurs de la riche économie (nationalisation). Il existait à Bénin une monnaie, sur laquelle on n’a malheureusement pas plus
de détail. Une fois par an, au cours d’un cérémonial pompeux, le roi apparaît dans ses vêtements luxueux avec 300 nobles et soldats à sa suite, accompagnés de
léopards.
A la mort de l’Oba, on creuse un fossé profond dans le palais, jusqu’à atteindre l’eau. Le corps de l’Oba y est jeté et ses hauts fonctionnaires se disputent l’honneur de
tomber dans la fosse pour aller le servir dans l’au-delà. Des serviteurs sont également mis à mort pour l’accompagner.
Benin City, the mighty medieval capital now lost without trace ; article de Mawuna Koutonin pour le Guardian

Document 2 : L’architecture et les connaissances


Le Hollandais Olfert Dapper dans son livre Description de l’Afrique au 17 siècle dit « La ville est très grande, quand on y entre, on va dans une grande rue, large non
pavée qui semble être 7 ou 8 fois plus large que la rue Warmoes à Amsterdam, qui s’en va tout droit… cette rue a 1 mille hollandais (7 km) de long. On voit beaucoup
de rues sur les côtés qui s’en vont tout droit… les maisons dans cette ville se dressent en bon ordre comme se dressent les maisons en Hollande »
Le portugais Lourenco Pinto dit « Grand Benin, où vit le roi, est plus grande que Lisbonne ; toutes les rues s’en vont tout droit, aussi loin que l’œil peut voir. Les
maisons sont larges, en particulier celle du roi, qui est richement décorée et a de belles colonnes. La ville est riche et industrieuse. Elle est tellement bien gouvernée
que le vol y est inconnu. Les gens vivent dans une telle sécurité qu’ils n’ont pas de portes à leurs maisons »
Dapper ajoute « Le seul palais de la reine a 3 lieux (14 Km) de tour (…) Le palais du roi est un ensemble de bâtiments qui occupe autant de place que la ville de Harlem
et qui est entouré d’un mur, comme celui qui entoure une ville (…) (les galeries des palais) sont aussi larges que la bourse d’Amsterdam. Elles sont soutenues par des
piliers de bois revêtus de cuivre rouge où sont dépeintes leurs victoires (…) Chaque coin (des maisons royales) est orné d’une petite tour pyramide, sur la pointe de
laquelle est perché un oiseau de cuivre rouge, les ailes étendues ». Ces deux dernières phrases rappellent évidemment la civilisation égypto-nubienne.
… (les habitants de Bénin ne sont) d’aucune façon inférieurs aux Hollandais en ce qui concerne la propreté ; ils lavent, ils frottent leurs maisons si bien qu’elles sont
polies et reluisantes comme une glace de miroir (…) Il y a une multitude de villes au Benin (et) une infinité de villages ».
Benin City, the mighty medieval capital now lost without trace ; article de Mawuna Koutonin pour le Guardian

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Leçon N°9 : Le Royaume du Congo 2h
Notions : Kongo, Mani-Kongo, Mbanza-Kongo,
Pré requis : royaume, métallurgie, confrérie, etc.
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de se remémorer les temps de gloire de l’Afrique et de valoriser la civilisation africaine

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir- Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire être didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Empire Définir -Carte de l’Afrique Brainstorming
Kongo Localiser -L’Afrique et le Analyse et exploitation des
ème
Conquêtes - Organiser Monde, hist.5 , documents
– Diriger Hatier Paris 1993
Résumé : Fondé entre le 5ème et le 6ème, le royaume Kongo était un empire de l’Afrique du sud-ouest, situé dans des territoires du nord de
l’Angola, de Cabinda, de la République du Congo, l’extrémité occidentale de la République démocratique du Congo et une partie du Gabon.
I- Organisation Mani Kongo Définir -Hist. 5ème, le monde du -Brainstorming
socio-politique Mettre en 7è à la fin 16è -Analyse et exploitation des
-Du 7è au 16è siècle,
relation Hist.5è, Hatier-Paris, documents
1967 -discussion
Résumé : sur le plan politique, le royaume était dirigé par un roi (Mani Kongo) installé à Mbanza Kongo la capitale. Il était assisté dans ses
fonctions par un conseil de dix ou quinze dignitaires qui lui prodiguaient des conseils. Chef de la confrérie des forgerons, le Mani Kongo était
considéré comme un puissant magicien. En outre, il devait connaitre toutes les coutumes des tribus du royaume et les respecter, sinon il risquait
une révolte ou était tout simplement déposé par le conseil des dignitaires. Dans le royaume du Kongo, la succession ne se faisait pas de père à
fils car c’est le neveu du roi (fils de sa sœur) qui succédait à son oncle (le roi). A partir de 1482, le Kongo noua des relations diplomatiques
certains pays européens comme le Portugal.
II- organisation Animisme Idem Idem Idem
économique et Métallurgie
culturelle
Résumé : l’économie reposait sur l’agriculture et sur la métallurgie qui permettait de fabriquer et d’exporter des objets en fer et en cuivre. Le
commerce quant à lui reposait sur la vente des esclaves, de l’ivoire et des lingots de cuivres. Différentes formes de monnaies tels que les cauris,
les coquillages facilitaient les échanges. Sur le plan culturel, malgré la tentative d’évangélisation entreprise par des missionnaires portugais, les
populations demeurèrent pour la plupart animistes.
Conclusion Mettre en Idem Débat
relation
Résumé : le royaume du Kongo est le mieux connu des Etats Bantou. Il maintint sa puissance jusqu’à l’arrivée des voyageurs portugais sur la côte
atlantique à la fin du 15ème siècle.

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Document 1

Document 2: puissance militaire du Kongo


« Mpemba est la principale province du Kongo ; elle est la clef du royaume, son bouclier, son épée, sa défense, son bastion devant l’ennemi. Elle résiste
en effet à toutes les rebellions qui éclatent aux frontières ; ses habitants son courageux, toujours prêts à prendre les armes, à repousser les ennemis.
Chaque qu’il en est besoin, le roi recourt à eux pour réprimer tout soulèvement dans les autres provinces. Dans cette seule province, le roi peut, en cas
de nécessité, rassembler une armée de quatre cent mille guerriers. »
D’après Pigafetta, 16ème siècle.
Document 3 :
« d’après la tradition, le premier roi du Kongo, nimi a Loukeni, a été un conquérant qui a étendu son autorité sur les tribus qui vivaient entre l’Ogoué et
Benguela ; son empire, composé de six provinces (Sonyo, Mhamba, Mbata, Nsoudi, Mpemba et Mpangou) dont les gouverneurs sont des parents,
groupe des émigrés bantou et des populations indigènes soumises ; par la suite, le roi du Kongo s’impose comme suzerain à des royaumes voisins :
Loango, Kakongo, Ngoyo, Ndondo-Angola, Matamba, ainsi qu’à une partie des Ba Téké ».

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Leçon N°10 : Le Monomotapa (Zimbabwe) 2h
Notions : Mwéné Moutapa, Zambèze, Zimbabwé, etc
Pré requis : royaume, mine, etc.
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de se remémorer les temps de gloire de l’Afrique et de valoriser la civilisation africaine

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Monomotapa Localiser Curiosité Carte de brainstorming
Zambèze l’Afrique analyse et exploitation du
document
Conquêtes Résumé : La région comprise entre le Zambèze et le Limpopo (actuels Zimbabwe et Mozambique méridional) est le siège, au moyen âge d’un
empire glorieux connu sous le nom de Monomotapa. L’histoire de cet empire est connu grâce à la tradition orale et aux écrits des commerçants
arabes et voyageurs portugais installés sur la côte.
I- Organisation Mwene Définir Sens de la -L’Afrique et le brainstorming
ème
socio-politique Mutapa responsabilité Monde, hist.5 , analyse et exploitation du
- Organiser Hatier Paris 1993 document
– Diriger Résumé : sur le plan politique, le royaume était dirigé par un souverain qui portait le titre de Mwene Mutapa (seigneur des mines), assisté par
des gouverneurs placés chacun à la tête d’une province. Le royaume s’agrandit rapidement par la conquête de nouveaux territoires. Comme
dans les autres royaumes africains, l’accession au trône était héréditaire. Sur le plan diplomatique, le royaume entretenait des relations
relations les Etats de l’océan indien et les portugais.
II- organisation Economie Enumérer Idem Idem Idem
économique et
culturelle
Résumé : l’économie de l’empire reposait sur le commerce de l’or avec l’océan indien, sur l’agriculture, le commerce des peaux de panthères, de
l’ivoire, etc. Certaines villes comme Sofala étaient la capitale commerciale de l’empire. Les artisans maitrisaient le travail de l’or, du cuivre, du fer
et des autres métaux précieux.
Conclusion Mettre en Idem Idem Débat
relation
Résumé : En 1490, les provinces minières du sud se déclarent indépendantes. A la fin 17ème siècle, le Monomotapa ne contrôle plus guère que les
rives du Zambèze. Dans le même temps le royaume du sud, plus fort que jamais, construit en pierre les derniers grands monuments de la
capitale Zimbabwe.

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Document 1 : La cité du Grand Zimbabwe
« La cité du Grand Zimbabwe (« Dzimba-dza-mabwe », en shona, signifie « les grandes maisons en pierre » - « Dzimba-hwe », les « maisons vénérées », lorsque cela
s’applique aux tombes des chefs), a été apparemment habitée sans discontinuer du XIe au XVe siècles. Celle qui a dû être une des plus grandes villes sud-africaines de
l’époque, abritant de 15 000 à 20 000 habitants, ne cesse d’étonner par son ampleur et les performances techniques que sa construction a impliquées. Déployée en
trois grands ensembles architecturaux - les ruines de la colline, les plus anciennes (IXe-XIIIe siècles) ; les ruines de la vallée ; et le grand enclos -, elle s’étend sur 7 km2
dans la savane arbustive du Mashonaland. Ses murs massifs incurvés, par ailleurs, dont l’épaisseur et lahauteur varient de 5 à 10 mètres pour le grand enclos, à
proximité de deux tours coniques pleines, ont été construits en pierre sèche, sans mortier et décorés par un motif à chevrons. Au XVe siècle, cette région entre le
Zambèze, le Sabi et l’océan Indien, est contrôlée par le chef Nzatsimba, puis par son fils Matopé qui meurt vers 1480. C’est donc à Nzatsimba, dont le nom de guerre
était « Mountoba Shourou Chamoutapa », également connu comme le « Mwene Moutapa » (« seigneur des terres conquises » ou « seigneur des mines »), que
l’empire du Grand Zimbabwe doit son nom de Monomotapa. L’apogée de cet empire, foyer de la civilisation shona, de nos jours la principale ethnie du Zimbabwe
moderne, se situe aux XIVe et XVe siècles. Le bouleversement climatique rendant le fleuve Sabi impraticable pour les bateaux qui viennent de l’océan Indien,
l’altération du milieu environnant (une déforestation), les querelles de succession dès la mort de Matopé, ainsi que les ambitions arabes (Sofala) et portugaises, vont
rapidement fragiliser la cohésion de cet empire dont la puissance reposait sur l’exploitation minière8 et les échanges commerciaux avec la côte. Bientôt, le
Monomotapa ne sera plus qu’un territoire baignant les rives de la Kafue et du Zambèze, sous protectorat portugais jusque dans les années 1690, avant de tomber
finalement sous la coupe des Ndébélés9 au XIXe siècle. »
I&M - Bulletin n°49
Document 2 :
« Regarde le vaste empire du Bénomotapa, peuplé de noirs sauvages qui vont nus [...]. Dans cet hémisphère inconnu, naît le métal qui fait répandre à
l’homme le plus de sueur [...]. Regarde les cases des nègres : elles n’ont pas de porte, tant ils sont, en leurs demeures, confiants dans la justice et dans
l’appui du roi, comme dans la probité de leurs voisins [...]. »
Camoes, Lusiadas, 1572.
Document 3 :

« Il y a, dans l’arrière-pays de Sofala, deux rois dont les territoires renferment les mines produisant l’or qui est amené au comptoir […] L’un d’eux se
nomme le Manamotapa, il était le plus grand seigneur de tout le pays, et tant qu’il le resta, il y eut toujours beaucoup d’or, car toutes les mines lui
appartenaient et étaient en activité. L’autre roi qu’il y a là maintenant a pour nom Inhamunda. C’est un ancien esclave du Monomotapa, qui se révolta
et conquit peu à peu les territoires, si bien qu’il est devenu très puissant et tient en main toutes les terres en bordure du fleuve, ainsi qu’une partie des
montagnes. Il eut pour cela la protection de la forteresse et des capitaines qui y étaient […] Tant qu’il eut peu de pouvoir et qu’il pensa que nous en
avions, il se montra excellent voisin et laissa venir beaucoup d’or au comptoir. Mais maintenant qu’il n’a plus besoin de nous, et qu’il sait à quoi s’en
tenir sur la puissance du capitaine de Sofala, il se moque outrageusement de lui et barre les chemins »

Documentos sobre os Portugueses en Moçambique en na Africa Central, National Archives of Rhodesia et Centro de Estudos Historicos Ultramarinos,
Lisbonne, 7 volumes, 1962-1971.

Pratique de l’A.P.C en histoire, classe de seconde. Rédigé par AVOMBA Joseph Désiré, Diplômé de l’E.N.S ; Diplômé en Droit Public/U.Ydé 2.
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Document 4 :

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Etablissement : Famille de situation : Le leadership
Classe : 2nde Catégorie d’action : La promotion de l’esprit de leadership et de bâtisseur
Effectif : Module N°3 : Les problèmes de l’’Europe féodale.
Garçons : Chapitre 6: L’Europe féodale
Filles : Leçon N°11 : L’Europe Féodale Durée : 2h
Nom de l’enseignant : M. AVOMBA J.D Notions : - Invasions barbares - Féodalité - Vassal – Servage-Fief
Pré requis : continent, Europe, invasions
Justification : cette leçon permettra à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de devenir un bon leader dans son établissement et plus tard dans la société

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Carte Localiser Curiosité Carte de Brainstorming, analyse et
Conflits l’Europe exploitation du document
interethnique Résumé : l’Europe du moyen-âge est caractérisée par une division de la société en petites unités où des hommes libres se mettent au service
es des puissants. Cette forme d’organisation s’appelle la féodalité.
Cultiver la I-L’organisation Noble -Définir -Empathie -Hist.6ème/5ème, Brainstorming
tolérance sociopolitique : la Clergé -Mettre -Esprit Afrédit-Africaine Analyse et exploitation du
féodalité Vassal en d’équipe d’édition document
Vassalité relation L’Afrique et le Discussion
Fief chevalier Monde, hist.5ème,
-décrire
Hatier Paris 1993
Résumé : La société féodale était divisée en trois catégories sociales :
 Les nobles (ceux qui combattent)
 Le clergé (ceux qui prient)
 Les paysans (ceux qui travaillent).
A cause des invasions permanentes des barbares et des vikings, dans cette société, se sont développés des liens d’homme à homme (entre
vassal et seigneur) ayant des obligations réciproques que l’on appelle la vassalité. En effet, dans chaque région, le seigneur (grand
propriétaire terrien) se chargeait d’assurer la protection des paysans qui vivaient sur ses terres et de ce fait entretenait des soldats capables
de défendre son fief. En contrepartie, les paysans étaient soumis à diverses obligations :
 L’impôt : ils cultivaient les terres du seigneur et payaient des taxes ;
 Les corvées : les paysans travaillaient plusieurs jours par an sur les terre du seigneur ;
 L’obéissance : ils devaient à leur seigneur une obéissance totale.
Les rois étant de moins en moins influents, chaque noble recrutait des chevaliers pour la guerre. Il confiait à ces chevaliers devenus ses
vassaux des terres dont ceux-ci tiraient leurs revenus.
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ème ème
II-Les activités -Monnaie -Définir Sens de la -Hist.6 /5 , Brainstorming
économiques et -Lettre de -Expliquer responsabilité Afrédit-Africaine Analyse et exploitation du
culturelles change d’édition document
-Renaissance -Hist. Géo 4ème, Discussion
Dossiers Grell
Résumé :
Sur le plan économique, l’économie reposait principalement sur :
 L’agriculture : elle se développa grâce à la révolution technique (la charrue tirée par des chevaux ou des bœufs fut remplacée par
l’araire, la construction des moulins à vent) et à l’explosion démographique qui fournit une main d’œuvre abondante
 L’artisanat : les artisans s’organisèrent en corporations ayant pour objectifs de règlementer les métiers en établissant des normes de
qualité et de prix
 Le commerce : les marchands étaient des colporteurs qui allaient de ville en ville pour vendre leurs marchandises d’où leur surnom de
« pieds-poudreux »
 La monnaie et la banque : afin de facilité la fluidité des échanges entre les villes, les lettres de change, les chèques te les premières
banques apparurent.
Sur le plan culturel, commence en Europe dès le milieu du 15 ème siècle une période de renouvellement des idées appelée Renaissance. On
appelle Renaissance un profond renouvellement dans la pensée et dans l’art. cette « révolution culturelle » qui puise une partie de son
inspiration chez les artistes et les auteurs de l’antiquité fut favorisée par l’invention (Gutenberg vers 1450) et l’essor de l’imprimerie. Elle se
veut rupture avec le passé proche, exalte la dignité et la liberté de l’Homme et croit au progrès. Toutefois, la plus grande découverte de la
Renaissance fut celle du polonais Copernic qui affirmait que la terre n’était pas le centre de l’univers et qu’elle tourne autour du soleil.
Conclusion Système Expliquer Idem Débat
pyramidal Mettre en
relation
Résumé : le système féodal était un système pyramidal. Ce système devint peu à peu héréditaire : le fief se transmettait de père en fils.

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Document 1 :
« On assiste aux environs du Xe siècle au recul du pouvoir central, des souverains, des états, qui ne peuvent garantir la paix et la sécurité contre les invasions d’autres
peuples, notamment normands. La société est marquée par la violence. Dans cette période troublée, il est utile de rechercher la protection d’un homme plus
puissant : c’est ainsi que se créent, là aussi, des liens de dépendance entre les hommes du Moyen Âge. C’est notamment de la possession de terres et de seigneuries
que le puissant tire sa légitimité. En assurant la protection d’un « client » ou « ami » moins riche, il en prend aussi le contrôle. S’instaure alors une hiérarchisation de
la société. Ces liens d’homme à homme (laïc ou clerc) sont désignés par le terme de féodalité. Elle lie à un seigneur (ou senior, c’est-à-dire l’aîné) un vassal (ou vassus,
c’est-à-dire à l’origine « garçon » ou encore « serviteur ») en principe égaux. En réalité, ces relations prennent vite une connotation de dépendance où l’âge n’entre
pas en compte. Le vassal qui se décide, contre nourriture et réconfort, à servir un seigneur, doit s’engager de manière solennelle par un ensemble de rites où se
mêlent le geste, la parole et l’écrit. Cet engagement oblige les deux hommes à respecter un certain nombre de devoirs. Il se fait devant témoins qui peuvent être les
autres vassaux du seigneur, les membres de la cour d’un roi ou enfin des hommes d’Église. Parfois, comme en Italie, les autres vassaux du seigneur peuvent, en même
temps que le nouveau vassal, renouveler leur serment de fidélité. Des sanctions sont prévues en cas de rupture de contrat. Comme le vassal prête serment devant
Dieu, le non-respect de son engagement peut entraîner son excommunication, c’est-à-dire, son exclusion de la communauté des chrétiens. Il peut éventuellement se
voir confisquer son fief. »
Sociétés et cultures de l’Europe médiévales, du XIe au XIIIe siècle

Document 2 : L’engagement vassalique : l’hommage, le serment et l’investiture du fief


En premier lieu, ils firent les hommages de la façon suivante. Le comte demanda [au futur vassal] s’il voulait devenir son homme sans réserve et celui-ci répondit « je
le veux » puis, ses mains étant jointes dans celles du comte, qui les étreignit, ils s’allièrent par un baiser. En second lieu, celui qui avait fait hommage engagea sa foi en
ces termes : « Je promets en ma foi d’être fidèle, à partir de cet instant, au comte Guillaume et de lui garder contre tous et entièrement mon hommage, de bonne foi
et sans tromperie. » […] Il jura cela sur les reliques des saints. Ensuite, avec la verge1 qu’il tenait à la main, le comte leur donna les investitures2à eux tous qui, par ce
pacte, lui avaient promis sûreté, fait hommage et en même temps prêté serment. »
Texte de Galbert de Bruges (1127), « Histoire du meurtre de Charles le Bon », dans Le Moyen-Âge XIe-XVe siècle, Kaplan M. (dir.), Bréal, 1994, p. 91.

Document 3 :
« après de longues recherches, je me suis enfin convaincu : que le soleil est une étoile fixe entourée de planètes qui roulent autour d’elle et dont elle est le centre ;
qu’outre les planètes principales, il en est de second ordre qui circulent d’abord comme satellites autour de leurs planètes principales et avec celles-ci autour du
soleil ;… que tous les phénomènes des mouvements diurnes et annuels, le retour périodique des saisons… sont les résultats de la rotation de la Terre autour de son
axe et de son mouvement périodique autour du soleil. »
Copernic, « Des révolutions des orbes célestes », 1543.

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Etablissement : Famille de situation : Le leadership
Classe : 2nde Catégorie d’action : La promotion de l’esprit de leadership et de bâtisseur
Effectif : Module N°4 : Les civilisations de l’Asie et de l’Amérique.
Garçons : Chapitre 8 : Les civilisations émergentes en Asie et en Amérique
Filles : Leçon N°12 : La Chine des Song Durée : 2h
Nom de l’enseignant : M. AVOMBA J.D Notions : - Dynastie - Invention - Art - Sciences et techniques- Confucianisme, etc.
Pré requis : chine, civilisation
Justification : cette leçon permettra à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de développer son esprit de créativité et de contribuer ainsi au développement du pays.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-


Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques être
didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Pratique Introduction Dynastie Définir Carte Brainstorming, analyse et
de la dictionnaire exploitation des documents
sorcellerie Promouvoir Résumé : la dynastie Song est une dynastie qui a régné en chine entre960 et 1279. Cette dynastie qui débute en 960 de notre ère, fait suite à
la science plusieurs décennies de chaos politique connue sous le nom de « période des cinq dynasties en chine du nord, et période des dix royaumes en
chine du sud ».
I-L’organisation Administration Mettre en -Histoire de la Brainstorming,
politique centralisée, relation chine : des origines Analyse et exploitation des
à nos jours, de John
diplomatie Expliquer Fairbank, mai 2003 documents
ème ème
--Hist.6 /5 , Discussion
Afrédit-Africaine
d’édition
Résumé : Sur le plan politico-administratif, l’administration était extrêmement centralisée et l’empereur résidait dans la ville de Kaifeng qui était la
capitale politique de l’empire. La principale réforme ici est le recrutement des fonctionnaires impériaux par voie de concours afin de favoriser la
mobilité sociale et l’égalité entre les compétiteurs. Sur le plan judiciaire, le juge était seul à décider de la culpabilité d’un accusé et de la peine
appropriée. En outre, en termes de politique étrangère, la dynastie Song entretenait des relations diplomatiques avec l’Inde, les royaumes
d’Indonésie et d’Asie ainsi que l’Egypte. Toutefois, l’histoire de la dynastie Song se divise en deux périodes distinctes : celle des Song du nord (960-
1127) et celle des Song du sud (1127-1279).
II- Les activités Boussole, poudre à Inventorier, -Le monde chinois : Brainstorming,
économiques et canon Expliquer tome 1, de l’âgede Analyse et exploitation des
bronze au moyzn
socioculturelles Cartographie Décrire âge, de Jacques
documents
Confucianisme Gernet. Agora 2006 Discussion
Néoconfucianisme --Du 7è au 16è siècle,
Hist.5è, Hatier-Paris,
1967

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Résumé :
sur le plan économique, la dynastie Song est le premier gouvernement au monde à émettre le billet de banque. De même, l’économie
reposait sur l’agriculture et le commerce.
Sur le plan socioculturel, la technologie prémoderne, la science, la philosophie, les mathématiques et autres disciplines intellectuelles
prospèrent. La diffusion de la littérature et des connaissances est améliorée par l’invention de l’impression par blocs de bois et par
l’invention des caractères mobiles d’imprimerie. Par ailleurs, cette dynastie est la première à désigner le vrai nord grâce à la boussole. De
même, afin de repousser les envahisseurs Jin et plus tard les Mongols, les Song ont développé des technologies militaires révolutionnaires,
notamment la poudre à canon, les grenades ainsi que des canons. En outre, sur le plan religieux, la dynastie Song mit l’accent sur le
développement du confucianisme et du néoconfucianisme au détriment du bouddhisme qui était considéré comme une religion étrangère.
Enfin, en matière civile, les découvertes et inventions sont innombrables. Shen Kuo fut le premier à mettre au point un compas indiquant le
nord, facilitant ainsi la cartographie et la navigation.
Conclusion - - - débat
Résumé : la dynastie Song fut un véritable renouveau dans l’histoire chinoise, tant sur les plans sociaux que technologiques. Elle fut aussi la
dernière dynastie véritablement chinoise avant l’arrivée des Ming.

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Leçon N°13 : Les civilisations précolombiennes (inca, maya, aztèque) 2h
Notions : - Divinité - Empire - Civilisation - Croyance
Pré requis : royaume, dynastie, etc.
Justification : cette leçon permettra à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de développer son esprit de créativité et de contribuer ainsi au développement du pays.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction
Résumé : sur les hauts plateaux frangés de plaines côtières d’Amérique centrale et des Andes se sont établis des peuples « précolombiens »
originaires d’Asie et de Polynésie. Ils ont formé des empires assez puissants : au Mexique ceux des Mayas, au Yucatan, puis celui des Aztèques
autour de Mexico ; dans les Andes, celui des Incas autour de Cuzco.
I-La civilisation Polythéiste Définir -Esprit d’équipe --Hist.6ème/5ème, Brainstorming,
INCA Théocratie Expliquer -Sens de la Afrédit-Africaine Analyse et exploitation des
d’édition
responsabilité documents
--Du 7è au 16è
- Courage siècle, Hist.5è, Hatier- Discussion
Paris, 1967
Résumé : au 16ème siècle, le territoire contrôlé par l’empire Inca comprenait la partie la plus méridionale de la Colombie, l’Equateur et le
Pérou, jusqu’à la Bolivie tout en incluant une partie de l’Argentine et du Chili. L’Etat Inca était une théocratie fondée sur l’agriculture,
organisée selon un système rigide de castes et dominée par le tout puissant Inca qui était vénéré à l’égal d’un Dieu vivant. Au-dessous de
l’Inca dans l’ordre décroissant du pouvoir, se trouvaient la famille royale et l’aristocratie, les administrateurs impériaux et la petite noblesse
puis la grande masse des artisans et des fermiers.
Obscurantisme Du point de vue administratif, l’empire était divisé en quatre grandes régions. Ces régions étaient subdivisées en provinces et en diverses
autres unités socio-économiques de moindre importance. L’empereur résidait dans la ville de Cuzco qui était la capitale politique.
L’économie reposait principalement sur l’agriculture (sur brûlis + utilisation des engrais +irrigation en saison sèche) et le commerce. Sur le
Promouvoir plan sociotechnique, les incas ont inventé un calendrier plus précis que le nôtre ; sur le plan religieux, la religion Inca était dirigée par
la science l’empereur, « fils du soleil ». le clergé avait une part importante dans la société. Pour adorer leurs dieux, les incas bâtissaient de nombreux
temples. De même, ils étudiaient l’astrologie ainsi que la médecine. Enfin, sur le plan artistique comme dans les autres civilisations
précolombiennes, l’art revêtait plusieurs formes (musique, danse, chant, théâtre et poésie, etc.)
ème ème
II-Les Fédération Expliquer -Esprit d’équipe --Hist.6 /5 , Brainstorming,
civilisations Dry- Mettre en -Sens de la Afrédit-Africaine Analyse et exploitation des
d’édition
Maya et farming relation responsabilité documents
--Du 7è au 16è
Aztèque. - Courage siècle, Hist.5è, Hatier- Discussion
Paris, 1967
Résumé :
a- La civilisation Maya
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La civilisation Maya serait apparue au début de notre ère, dans les forêts d’Amérique centrale. Héritière de la civilisation Olmèque, la
civilisation Maya développa sa propre originalité :
 Les Mayas étaient organisés en cités-Etats regroupés au sein d’une fédération ;
 Les Mayas ont adopté un système de gouvernement hiérarchique où l’autorité était exercée par les nobles et les rois ;
 D’importants travaux d’irrigation et la découverte de la culture sur brûlis rendirent leur agriculture plus performante ;
 Pour adorer leurs dieux, les mayas érigèrent de grands monuments, notamment des pyramides semblables à celles de l’Egypte
pharaonique ;
 Ils réalisèrent des découvertes importantes en mathématiques et en astronomie ; ils mirent également au point un calendrier annuel
précis et une nouvelle écriture ;
 Sur le plan médicinal, les Mayas savaient réparer les membres cassés et réalisaient également des opérations sur le cerveau, etc.
b- La civilisation Aztèque :
Venus d’Amérique du Nord, les Aztèques s’installèrent en Amérique central au début du 14ème siècle. La société Aztèque était organisée en
fonction de la guerre. Dès l’enfance, les garçons recevaient une éducation spartiate qui faisait d’eux de grands guerriers. Les hautes fonctions
de l’Etat étaient ainsi confiées aux guerriers qui avaient fait leur preuve. Sur le plan économique, le génie Aztèque a su tirer profit d’un
environnement hostile grâce à des techniques agricoles originales : fumage des sols avec des excréments humains et animaux, irrigation, dry-
farming, élévation des terrasses, etc. cette agriculture a donné au monde les ingrédients d’une révolution alimentaire (maïs, haricots,
citrouilles, oignons, tomates, cacao, etc.). sur le plan religieux, les Aztèques étaient polythéistes.
Conclusion - - Idem Idem Débat
Résumé : les indiens précolombiens ont créé de puissants empires dont les européens ont été surpris de découvrir l’existence et les
réalisations au 16ème siècle.

Document 1 : le temple du dieu soleil.

« Les murs étaient totalement recouverts d’or. La statue du dieu soleil, placée au-dessus de l’autel, était constituée de deux épaisses plaques d’or ; on y
voyait un visage rond, entouré de flammes ; elle occupait le fond du temple et allait d’un mur à l’autre. De chaque côté se trouvaient les momies des
anciens incas, si bien conservées qu’on aurait pu les croire encore vivants. Ils étaient assis sur des trônes en or, placés sur des marches en or également,
et ils regardaient les visiteurs. Les portes du temple étaient couvertes d’or… »
D’après l’Inca Garcilaso, 17ème siècle.

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Document 2

Document 3 : la guerre fleurie


Les Aztèques… multiplièrent les sacrifices humains au point d’en arriver à des chiffres qu’aucun autre peuple n’a jamais atteint. Pour la consécration du grand temple
de Tenochtitlan, célébrée par le roi Ahuizotl, en 1487, on sacrifia sur les autels de la capitale, selon les estimations les plus modestes, et en quatre jours seulement,
20.000 êtres humains… Au vu de ces chiffres nous comprenons pourquoi les Aztèques ne pouvaient plus obtenir par des méthodes normales (c’est-à-dire par les
guerres de conquêtes) la quantité de victimes nécessaire, et pourquoi ils ont imaginé un recours sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui démontre à quel
point le sacrifice humain était devenu pour eux quelque chose d’inéluctable ; dès le règne de Moctecuhzla 1er s’organisait entre la triple alliance Tenochtitlan-
Tlacopan-Texcoco et leurs ennemis héréditaires, les Républiques de Tmaxcala et Huexotzingo, ce que l’on nommait les « guerres fleuries », qui consistaient en
combats périodiques sur un champ de bataille rigoureusement délimité ; le but de ces combats étant de s’assurer un contingent constant de prisonniers de guerre
voués au sacrifice.
Extrait de Walter KRICKEBERG, Las Antiguas Culturas Mexicanas, Fondo de cultura economica, Mexico, 1964

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Etablissement : Famille de situation : La vie religieuse
Classe : 2nde Catégorie d’action : Adaptation à un environnement multi religieux
Effectif : Module N°5 : Les grandes religions monothéistes
Garçons : Chapitre 9: Les religions judéo-chrétienne et musulmane
Filles : Leçon N°14 : Le Judaïsme Durée : 2h
Nom de l’enseignant : M. AVOMBA J.D Notions : - - Torah – Bible- Tanakh- bible hébraïque- pentateuque-
Pré requis : chine, civilisation, univers
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de promouvoir la tolérance religieuse dans son environnement.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir- Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques être didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Judaïsme Définir Carte du proche Analyse et exploitation du
Querelles Israël Localiser orient document
inter-reli- Brainstorming
gieuses Résumé : fondé il y a environ 4000 ans au Proche-Orient, le Judaïsme est une religion monothéiste dont la caractéristique essentielle est la
croyance à un être suprême, auteur de l’univers qu’il gouverne par sa providence. Cet être est censé communiquer avec l’humanité par sa parole
révélée, dont les destinataires privilégiés appartiennent, de naissance ou par adhésion volontaire, à un groupe particulier, objet de « l’élection
divine », la nation d’Israël ou selon une désignation due à un accident d’ordre contingent, « la nation juive ».
--Hist.6ème/5ème, Afrédit-
Cultiver la I-Origines et Tanakh Définir Analyse et exploitation du
principes Torah Mettre en Africaine d’édition document
tolérance -ancien testament
relation Brainstorming
Expliquer -Régine AZRIA, Rôle et place Discussion
des religions dans la société,
www.ssf-fr.org
Résumé : les origines du Judaïsme remontent au 2ème millénaire avant J.C. selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens
Israélites et de leurs descendants (les juifs) serait basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée
entre Dieu et Moïse au Mont-Sinaï.
Les juifs fondent ainsi le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la loi mosaïque (la Torah, les Nevi’im et les Ketouvim),
collectivement désignés par l’acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou bible hébraïque. De même, cette religion se fonde sur le
culte du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, au nom ineffable qu’elle conçoit comme une Essence éternelle, qui détient tous les pouvoirs et
qu’elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, juste et miséricordieux.

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II-Diversité du -Judaïsme Expliquer Idem Idem
Judaïsme orthodoxe Mettre en
-Judaïsme relation
Massorti
- Judaïsme
réformé
Résumé : En dehors des principes théologiques sur lesquels tout le monde s’accordait, le judaïsme ne fut jamais monolithique, engendrant ainsi
des courants réunissant un nombre plus ou moins grand d’adeptes. Parmi les grandes lignes de clivage entre ces courants figurent les
divergences d’interprétation du texte biblique, ainsi que le rapport à une tradition orale parallèle et supposée concomitante de la Torah, appelée
la Torah orale. De ce fait, il existe plusieurs branches du judaïsme. Mais de nos jours, les trois plus importants courants du judaïsme sont :
 Le judaïsme orthodoxe : ce terme recouvre les croyances et pratiques des juifs fidèles à la loi écrite et à la loi orale, transmises à Moïse
au Mont Sinaï, avec les interprétations et nuances établies au cours des siècles ;
 Le judaïsme conservatif ou judaïsme Massorti : ce courant prône une pratique moins contraignante que celle du judaïsme
orthodoxe sans toutefois tomber dans l’abandon total des coutumes qui caractérisent le judaïsme réformé ;
 Le judaïsme réformé, né en Allemagne pendant le siècle des lumières et qui prône une remise en cause de l’interprétation talmudique de
la Torah.
Conclusion Vivre Expliquer Idem Débat
ensemble Mettre en
relation
Résumé : un des apports essentiels de la Torah au « vivre ensemble », repris et développé par le judaïsme est l’ « amour du prochain ». le motif
essentiel de cet amour repose sur l’idée que l’Homme a été créé par un geste d’amour divin, qu’il a été créé à l’image et à la ressemblance du
Créateur. Ainsi, aimer son prochain, c’est aimer la parcelle de divinité présente dans chaque être humain, quelle que soit son origine, sa religion,
sa couleur.

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Leçon N°15 : Le Christianisme et ses diverses voies 3h
Notions : Bible-Messie
Pré requis : prêtre
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de promouvoir la tolérance religieuse dans son environnement.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir- Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques faire didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction Christianisme Définir Esprit Dictionnaire Brainstorming
d’équipe
Résumé : le Christianisme est une religion monothéiste fondée sur l’enseignement, la personne et la vie de Jésus de Nazareth, tels
Prolifération qu’interprétés à partir du nouveau testament. Il s’agit d’une religion du salut considérant Jésus-Christ comme le messie annoncé par les
des églises
prophètes de l’ancien testament.
I-Origines et Chrétien Définir -Esprit -www.wikipédia.fr Analyse et exploitation du
Promouvoir fondements. Christ Expliquer d’équipe -Nouveau document
l’œcuménisme Crédo Mettre en -Empathie Testament Brainstorming
Indulgences relation ---Hist.6ème/5ème, Discussion
Afrédit-Africaine
d’édition
Résumé : les premières communautés chrétiennes naissent au 1er siècle en Judée et dans les villes de la diaspora juive telles que Rome,
Ephèse, Antioche et Alexandrie. Le nom « chrétien » (partisan du Christ) quant à lui et qui est dérivé de « christ » fut attribué pour la
première fois aux disciples de Jésus de Nazareth dans la ville d’Antioche, en Syrie antique (actuelle Turquie).
En ce qui concerne ses fondements, il faut relever que le fondement historique de la religion chrétienne est la foi en la résurrection de Jésus.
Plus tard, des professions de foi ou credo sont venues préciser la foi chrétienne, la principale étant le symbole de Nicée-Constantinople. Ces
professions de foi sont divisées en quatre parties :
 La 1ère confirme la doctrine monothéiste du christianisme en stipulant qu’in n’y a qu’un seul Dieu qui est aussi le Dieu créateur ;
 La seconde partie énonce que Jésus-Christ est le fils unique de Dieu ;
 La troisième partie des professions de foi dit que l’Esprit Saint, puissance agissante de Dieu, anime et sanctifie l’église ;
 Enfin, la 4ème partie énonce que Jésus-Christ a institué une église sur Terre.
Toutefois, à partir du 16ème siècle, les Humanistes constatent que l’2glise ne correspond plus à l’idéal de foi, de pauvreté et de charité défini
par les Evangiles. Le salut, pour elle, on doit l’obtenir par la pratique religieuse et les œuvres (dons à l’église, achat des indulgences, etc.). dès
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lors, une réforme paraissait nécessaire.
II-Les diverses Schisme Idem -Sens de la -www.wikipédia.fr Analyse et exploitation du
branches du Index responsabilité -histoire-géographie document
ème
christianisme Concile -Tolérance 4 . Dossiers GRELL, Brainstorming
Calvinisme Istra. Discussion/débat
ème
Résumé : la réforme chrétienne du 16 siècle se fait dans et contre l’église. Cette réforme donna naissance à trois principales confessions au
sein de l’église :
 L’église orthodoxe : l’église orthodoxe réunit les Eglises des sept conciles, liées les unes aux autres par la confession d’une foi
commune et une reconnaissance réciproque ; elles adoptent un classement selon un rang honorifique traditionnel ;
 L’église catholique : l’église catholique revendique depuis le premier concile de Constantinople une primauté pontificale qui ne soit
pas seulement d’honneur mais aussi de juridiction. Après la séparation des églises d’orient et d’occident, l’église de Rome, appelée
« Eglise catholique », eut encore 14 conciles qui fixèrent des dogmes comme le purgatoire, l’infaillibilité papale ou la discipline du
célibat des prêtres. Ces conciles accentuèrent la rupture avec l’église orthodoxe et provoquèrent de nouveaux schismes.
 Les églises protestantes : la réforme protestante instaurée par Luther et Calvin au début du 16 ème siècle a donné naissance à de
nombreuses Eglises protestantes Luthériennes ou Réformées ainsi qu’à de nombreuses églises évangéliques (baptistes, méthodistes,
pentecôtistes…) ou libérales
Conclusion - - Idem - Débat
ème
Résumé : l’Eglise au 16 siècle semble mal répondre à l’inquiétude des Hommes. Des chrétiens angoissés par le problème du salut, fondent
de nouvelles églises qui ne reconnaissent pas l’autorité du Pape, les églises protestantes (Luther, Calvin). Henri VIII, roi d’Angleterre, sépare de
Rome l’église anglicane. La chrétienté est désormais divisée.

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Document1 : les réformes protestantes

 Martin Luther

En Allemagne, un moine, Martin Luther (1483-1546), qui condamne la vente des indulgences, est excommunié. Il créé alors une nouvelle église, l’église luthérienne,
qui ne reconnait plus l’autorité du pape. Elle se repend très vite avec l’appui de nombreux princes qui sécularisent les biens de l’église.
« Il (Dieu) te fait dire par sa parole vivante et consolante que tu dois t’abandonner à Lui avec une foi robuste… alors, à cause de cette foi, tous tes péchés seront
pardonnés… Les bonnes œuvres ne font pas le juste, mais le juste accomplit les bonnes œuvres… je ne crois ni à l’infaillibilité du pape, ni à celle des conciles parce
qu’il est manifeste qu’ils se sont souvent trompés et contredits. »
 Jean Calvin
Un français, Jean Calvin (1509-1564), fait de Genève une république protestante et un centre de propagation de la religion calviniste. Sur certains points, il va plus loin
que Luther :
« Nous appelons prédestination le conseil éternel de Dieu par lequel il a déterminé ce qu’il voulait faire de chaque homme. Car il ne les créé pas tous de pareille
condition, mais il ordonne les uns à la vie éternelle, les autres à la damnation éternelle… Dieu accorde donc ou non la grâce. Le signe de grâce, c’est la Foi. »
Calvin, « Institution de la religion chrétienne ».
 En Angleterre, le roi Henri VIII publie, en 1534, l’Acre de Suprématie :
« … Qu’il soit décrété par ce Parlement… que le roi, notre seigneur souverain, comme ses héritiers et ses successeurs, futurs rois de ce royaume, sera considéré
comme chef suprême sur terre de l’Eglise d’Angleterre appelée ‘’Anglicana Ecclesia’’ ».
La reine Elisabeth 1ère (1558-1603) organisera l’église anglicane.
Extrait in histoire-géographie 4ème, Dossiers GRELL, Istra, 1979.

Document 2 : La réforme catholique.

« Mais l’Eglise catholique réagit bientôt. Ses moyens d’action sont la restauration de l’Inquisition, le contrôle des lectures des croyants par l’Index, la création d’un
nouvel ordre religieux, celui des Jésuites, qui organise des missions en pays protestant et créé de nombreux établissements d’enseignement. Le Concile de Trente
(1545-63) rétablit une stricte discipline dans l’Eglise catholique, fixe clairement les dogmes et réforme un certain nombre d’abus :
‘’Si quelqu’un dit que l’impie est justifiée par la foi seule… qu’il soit anathème… si quelqu’un dit que la grâce de justification n’est donnée, sinon à ceux qui sont
prédestinés au salut… qu’il soit anathème’’ »
Extrait in histoire-géographie 4ème, Dossiers GRELL, Istra, 1979.

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Dossier : les églises de réveil au Cameroun.

Document1 : Eglises de réveil -- voici où se situe le problème!

De nos jours toutes ces religions peuvent se retrouver dans un seul pays. Qu’on le veuille ou non, dans un monde ou les moyens de transport et de communication
contribuent à le rendre plus petit et ou tant de religions coexistent, il est inévitable que dans certains pays, il y ait une prolifération des églises : c’est le cas du
Cameroun avec l’avènement des églises dites de réveil. Ces églises pour la plupart se caractérisent par des guérisons dites « miraculeuses », des délivrances et surtout
de la musique orchestrale. Mais seulement les citoyens camerounais habitant à proximité de ces églises se plaignent du bruit et du tapage musical nocturne orchestré
par nos chers frères et sœurs.
Il y a un problème et le véritable problème au Cameroun avec ces églises de réveil sont les suivantes :
- Les prières très bruyantes
- Le tapage musical nocturne
- L’enseignement qui y est véhiculé et enfin le comportement suspect de ses adeptes
Plusieurs témoignages confirment les dits selon lesquels ces aimables pasteurs sont pour le moins à l’origine de nombreux foyers détruits à travers le pays et nous
avons encore le triste souvenir de ce Monsieur adepte et partisan d’une église de réveil vivant à Douala dont le cadavre de son épouse à passer près de 4 mois dans
son domicile. Ce dernier dans un obscurantisme innommable et dans l’attente d’une possible résurrection de son épouse passait ses journées et ses nuitées à prier-
Dieu seul sait qui -avec le coup de pouce de ses enfants. Il y’a lieu de s’inquiéter devant un tel comportement.
F r a n c k KEMAYOUN JEKOUA, Etudiant, Université de Dschang – lebledparle.com (http://www.lebledparle.com/

Document2 : Cameroun: les églises de réveil, «l’opium du peuple

Ecclésiaste décrit à Géopolis des pasteurs-comédiens devenus spécialistes de la communication. Tout est étudié et pensé, remarque-t-il. Les affiches
dans les rues, les vidéoprojecteurs et les écrans géants dans les salles de prière, tout est pris en charge par des spécialistes de l’image pour attirer le
plus de monde possible. Objectif: récolter parmi les fidèles le maximum de dons que le pasteur mettra dans ses poches.

«Moi, j’appelle ces pasteurs des entrepreneurs. Des hommes d’affaires aux dents très longues. Qu’est-ce-que ils font? Ils leur demandent de verser 10%
de leurs salaires, et même des avantages en nature. Parfois, ceux qui ont beaucoup d’argent donnent des voitures. Dès qu’ils ont réussi, ces pasteurs
deviennent des gens très fortunés. La preuve, certains ont des chaînes de télévision pour élargir encore plus leur audience. Ils possèdent des bus
estampillés à leur image. Des bus de plus de 70 places avec la photo du pasteur à l’avant et à l’arrière.» Je fais toujours un parallèle avec la boisson.
C’est une sorte d’opium du peuple. On vous laisse vous abrutir avec l’alcool, vous vous faites laver le cerveau par des messages divins, vous n’allez pas
revendiquer vos droits. Les gens oublient leurs véritables problèmes», constate, amer, notre guide camerounais.

Franceinfo : Afrique

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Document 3 :

Document 4 :

La croissance de ces nouveaux courants religieux est justifiée par des facteurs politiques, administratifs et théologiques. Aux plans politique et
administratif,, les citoyens sont déçus et ont perdu espoir.. La gouvernance n’est à l’avantage que des gouvernants, et les abus sont multiples. Il
existe de nombreuses défaillances, en particulier dans les secteurs de l’éducation, l’emploi et la santé.
Les nouvelles églises sont majoritairement rejointes par des élèves/étudiants après de nombreux échecs aux examens officiels, des gens à la recherche
d’un emploi et des malades qui n’arrivent pas à se faire soigner pour des raisons financières ou à cause des services sanitaires qui laissent à désirer. Les
nouveaux leaders religieux promettent aux populations ce que l’État est incapable de leur fournir : le confort matériel c’est-à-dire un emploi
et la santé. Ils leur promettent le miracle qu’elles attendent toutes depuis des décennies.
Les fidèles qui cherchent un coupable qu’il leur est possible de combattre ont un bouc émissaire tout prêt : le diable. Tout est diabolique, démoniaque.
On est pauvre à cause du diable, et non à cause de la situation économique du pays. On échoue aux examens à cause du diable, et non parce qu’on
n’étudie pas nos leçons ou que les notes sont trafiquées. On est au chômage à cause du diable.
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Leçon N°16 : L’Islam et sa diversité 2h
Notions : - Imam – Prophète- Coran- Réformation- Sourate – Verset- Sunna, etc.
Pré requis : religion, monothéisme, etc.
Justification : Cette leçon va permettre à l’apprenant de mobiliser les ressources afin de promouvoir la tolérance religieuse dans son environnement.

Ex.de S. Exemple Séquences Savoirs Savoir-faire Savoir-être Ressources Situation Evaluation Durée
d’action didactiques didactiques d’enseignement/apprentissage formative
Introduction islam définir Curiosité --Du 7è au 16è siècle, Brainstorming, analyse et
Hist.5è, Hatier-Paris, exploitation du document
1967
Résumé : l’Islam est une religion monothéiste révélée au prophète Mohamed à la Mecque en Arabie au 7ème siècle. c’est aussi la foi en un Dieu
unique, universel et tout-puissant, Allah. Les hommes doivent se soumettre à sa volonté et lui rendre hommage ; ainsi, Allah leur donnera une
Querelles vie après la mort.
inter reli- I-origines et Révélation Définir, -Sens de la -www.wikipédia.fr Brainstorming
gieuses principes Hégire expliquer, responsabilité - -Du 7è au 16è siècle, Analyse et exploitation du
Shahada -Tolérance Hist.5è, Hatier-Paris, 1967
Salat mettre en ème ème document
---Hist.6 /5 , Afrédit-
Zakkat relation, etc. Africaine d’édition Discussion
Hadj
Résumé : Né vers 570 à la Mecque, Mahomet eut vers 610 sur le Mont Hira une vision divine qui faisait de lui le messager d’un Dieu unique,
Allah. Cet événement est appelé la « Révélation ». A cause des nombreuses persécutions liées à sa foi, Mohamed se réfugia en 622 dans la ville
de Yathrib car les habitants de cette ville étaient disposés à l’accueillir et à se convertir à la nouvelle religion. Cette migration du prophète est
appelée Hégire. L’islam s’appuie sur les enseignements d’anciens prophètes tels qu’Abraham, Moïse et Jésus. Il prolonge ainsi les religions juives
Cultiver la et chrétiennes. Mais pour les musulmans, Mohamed est le dernier et le plus grand des prophètes.
tolérance Ainsi, chaque musulman a le devoir de vivre selon l’enseignement transmis par Mohamed. Il doit respecter les « cinq piliers de l’islam » suivants :
 La Shahada ou profession de foi du croyant selon laquelle « il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est son prophète » ;
 La Salat ou prière: cinq fois par jours et la prière à la mosquée le vendredi ;
 Le jeûne pendant le mois du ramadan qui interdit de boire et manger entre l’aube et le coucher du soleil durant un mois chaque année ;
 La Zakkat ou aumône, qui exige des riches le partage de leurs biens avec les pauvres ;
 Le pèlerinage ou Hadj à la Mecque (ville sainte de l’islam) au moins une fois dans sa vie.
Ecrit quelques années après la mort du Prophète, le Coran (livre saint de l’islam) comporte 144 sourates ou chapitres qui sont à la fois des
prières et des indications sur la foi et les devoirs du croyant. Toutefois, comme les autres religions monothéistes, l’islam s’est subdivisé en
plusieurs courants après la mort du prophète.

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II-les Sunnisme Définir, Respect de la -www.wikipédia.fr Brainstorming
différentes Chiisme expliquer, personne --Du 7è au 16è siècle, Analyse et exploitation du
branches de Soufisme mettre en humaine Hist.5è, Hatier-Paris, 1967 document
l’islam Kharidjisme relation, Tolérance -Les Africains, tome 2, Discussion/débat
Ayatollahs éditions Jeune
Comparer,
sunna Afrique, 1983
etc.
Résumé : l’islam se divise en plusieurs branches ou courants :
 Le Sunnisme : c’est le courant de pensée majoritaire de l’islam. Le sunnisme tire son nom de la sunna (habitude en arabe), désignant
celles de Mohamed dans tous les domaines de la vie quotidienne, ainsi que les hadiths. Les sunnites reconnaissent comme successeurs
du prophète les quatre premiers califes et ils sont pour un culte en arabe (prières et Coran en arabe) ;
 Le Chiisme : ce courant de l’islam est apparu après l’assassinat du quatrième calife Ali Ibn Abi Talib en 661. Pour les Chiites, le successeur
légitime de Mohamed ne peut être qu’une personne de la famille proche du Prophète. De plus, contrairement aux sunnites, les chiites
sont encadrés par un clergé très hiérarchisé formé par les Mollahs et tout en haut les Ayatollahs.
 Le Soufisme : ce courant de l’islam prend naissance en Irak au 9ème siècle. Organisés en confréries, les soufistes mettent l’accent sur des
expériences surnaturelles, spirituelles de connexion avec Dieu.
 Le Wahhabisme ou salafisme : c’est un mouvement de réforme se réclamant de l’islam sunnite, prônant « un retour aux pratiques en
vigueur dans la communauté musulmane du Prophète Mohamed et ses premiers successeurs ou califes. Son fondateur est le théologien
Mohamed Ben Abdelwahhab ;
 Le kharidjisme : c’est une branche de l’islam apparue lors de l’arbitrage entre Ali et Mu’awiya à l’issue de la bataille de Siffin qui les avait
opposés en 657. Selon al-Shahrastani, un khariji est toute personne dissidente. En bref, le kharijisme est une pratique puritaine de
l’islam, à la morale rigoriste, condamnant tout luxe (la foi n’a de valeur que si elle est justifiée par les œuvres)
 Le mouridisme : fondée au début du 20ème siècle par Cheikh Ahmadou Bamba, la tradition mouride est grandement marquée par la
culture africaine et plus particulièrement la culture wolof. Cette confrérie de l’islam joue un rôle économique et politique très important
au Sénégal et en Gambie.
Conclusion - - Tolérance - Débat
Résumé : Né en Arabie, l’islam est la troisième religion monothéiste du monde. Bien qu’elle soit de plus en plus confrontée comme les autres
religions monothéistes (christianisme et judaïsme) à la radicalisation de certains de ses membres, cette religion prône en général la tolérance et
l’amour du prochain.

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Document 1 : La Fatiha

Au nom de Dieu,
Le Clément,
Le Miséricordieux.

Louange à Dieu,
Seigneur des mondes,
Celui qui fait miséricorde,
Le Miséricordieux,
Le Roi du jour du Jugement.

C’est toi que nous adorons,


C’est toi
Dont nous implorons le secours.

Dirige-nous dans le droit chemin,


Le chemin de ceux que tu as comblé de tes bienfaits ;
Non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère
Ni celui des égarés.
Le Coran, sourate I.

Document2 : Les devoirs de charité.


Faites l’aumône des meilleures choses que vous avez acquises. Ne distribuez pas en largesse la partie la plus vile de vos biens… « Faites-vous l’aumône au grand jour ?
C’est louable. La faites-vous secrètement ? cela vous profitera davantage. Dieu est instruit de ce que vous faites. ». « La piété ne consiste point à tourner vos visages
du côté du Levant ou du Couchant. Meilleur est celui qui croit en Dieu et au Jugement dernier, aux anges et aux Livres, aux prophètes, qui, pour l’amour de Dieu,
donne de son avoir à ses proches, aux orphelins, aux pauvres, aux voyageurs et à ceux qui demandent, qui rachète les captifs, qui observe la prière, qui fait l’aumône,
remplit ses engagements ; qui est patient dans l’adversité. ». « La chair et le sang des victimes ne vont pas jusqu’à Dieu, mais la piété monte jusqu’à lui. »

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Document 3 :
« Quand Mohamed était triste, il se rendait sur le mont Hira et s’y livrait à la solitude ; le soir, il rentrait à la maison, la figure triste et abattue. Khadidja en était fort
affligée.
« Enfin le jour arriva où Dieu fit parvenir à Mohamed sa mission prophétique. Ce fut un lundi, dix-huitième jour du mois de Ramadan. D’après d’autres traditions, ce
fut le lundi, douzième jour du mois de Rabi’a premier, que Mohamed reçut sa première mission, le même jour du même mois où il était né, et qui fut plus tard le jour
de sa mort. Or le jour du lundi, Dieu envoya Gabriel avec l’ordre de se faire connaitre à Mohamed et de lui porter sa mission prophétique et la sourate du Coran
appelée Iqra qui fut la première que Mohamed reçut de lui. Gabriel descendit du ciel et trouva Mohamed sur le Mont Hira. Il se montra à lui et lui dit « Salut à toi, ô
Mohamed, Apôtre de Dieu. » Mohamed fut épouvanté. Il se leva, pensant qu’il était devenu fou. Il se dirigea vers le sommet pour se tuer en se précipitant du haut de
la montagne. Gabriel le prit entre ses deux ailes, de façon qu’il ne put ni avancer, ni reculer. Ensuite, il lui dit : « Ô Mohamed, ne crains rien, car tu es le prophète de
Dieu, et moi je suis Gabriel, l’ange de Dieu. » Mohamed resta immobile entre les deux ailes. Puis Mohamed lui dit : « Comment lirais-je, moi qui ne sais pas lire ? »
Gabriel dit : « Lis, au nom de ton Seigneur, qui a tout créé, qui a créé l’homme de sang coagulé. Lis : Ton Seigneur est le généreux par excellence ; et c’est lui qui a
enseigné l’écriture ; il a enseigné aux hommes ce qu’ils ne savaient pas. ».
Extrait de la Sirat-al Rasul d’Ibn Isham, transmettant la Sira (biographie ( d’Ibn Ishak (mort à Bagdad en 767)

Document 3 : l’unité musulmane déchirée.


« Les quatre premiers khalifes furent choisis dans l’entourage du Prophète : Abou Bakr, beau-père de Mohammed (632-634), Omar (634-644), Othman (644-656) et
enfin Ali, le gendre du Prophète (656-661). La nomination d’Ali divisa profondément la communauté musulmane :
- D’un côté, ceux que l’on appela les Chiites pensaient que le khalife devait être un membre direct de la famille du Prophète ;
- De l’autre, ceux que l’on appela les Sunnites pensaient que tout bon musulman respectant la Sunna pouvait devenir khalife.
Le gouverneur de Syrie Mo’awiya, qui s’opposait à Ali, s’empara du pouvoir en 657. Récusé par la famille du Prophète, Mo’awiya ne se sentait pas en sécurité à
Médine et transféra la capitale de l’empire à Damas. A sa mort, le pouvoir revint à sa famille qui constitua la dynastie des Omeyyades (661-750). Mais l’empire des
Omeyyades était très contesté et de nombreuses révoltent éclatèrent.
L’Afrique et le Monde, hist.5ème, Hatier Paris 1993. P26

« Avec la proclamation d’Ali commence la série désormais incessante des rébellions provinciales à prétexte religieux. Contre Ali, le gouverneur de Syrie, Mo’awiya
apparait très vite comme le vengeur d’Uthman. Deux batailles, dont une terminée par un arbitrage truqué, permettent à Mo’awiya d’installer une novelle dynastie :
les Umayyades. Les opposants se partagent en deux grands mouvements irréductiblement hostiles. Les Chiites restent partisans d’un khalifat strictement réservé aux
descendants d’Ali. Les Kharidjites, musulmans intransigeants, veulent un imamat strictement électif réduit à la seule application scrupuleuse des lois religieuses.
Vingt-cinq ans après la mort du Prophète, l’unité politique et religieuse de l’Islam parait brisée. »
Du 7è au 16è siècle, Hist.5è, Hatier-Paris, 1967.P18

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