Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
FICHE PEDAGOGIQUE
I. IDENTIFICATION
1- Date : …………
2- Etablissement………………………………………………
4- Matière : Histoire
Introduction
I- Définition de l’histoire
- OG1 : Connaître la définition et l’objet de l’histoire
A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1 : Définir l’histoire (donner une définition de l’histoire)
OS2 : Identifier l’objet de l’histoire
- moyens (matériel et supports à amener en classe)
Documents 1
- méthode 1 : interrogative
Technique : questionnements
- méthode 2 : magistrale
Techniques : exposé du prof
1- Définition de l’Histoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document 1 avec l’aide des élèves
Elèves : lecture silencieuse, puis à haute voix par un élève
Prof : qui est l’auteur de ce document 1
Elèves : Pr SOME M
Prof : de quoi parle le texte ?
Elèves : de l’histoire
Prof : comment est définie l’histoire dans le texte ?
Elèves : L’histoire est l'étude et la connaissance des événements passés de
l’humanité, d’un peuple, d’une personne ou d’une société.
Prof : selon vous, qu’est-ce qu’un évènement, une civilisation?
Elèves : évènement : c’est un fait qui s’est produit dans la vie des hommes.
Civilisation : c’est l’ensemble des manières de vivre, des habitudes alimentaires,
vestimentaires d’un peuple
-Trace écrite indicative
L’histoire est une science qui étudie les évènements et les civilisations des temps
passés. C’est l’étude du passé .On appelle évènement un fait important qui a marqué la vie
d’un peuple à une période donnée. La civilisation est la manière de penser, de se nourrir, de
s’habiller… d’un peuple donné. C’est aussi l’ensemble des croyances religieuses et
coutumières d’une société donnée.
2- l’objet de l’histoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
QP : Qu’est-ce que l’histoire étudie ?
RA : le passé, les événements, les civilisations.
Explication du prof : L’histoire s’intéresse aux évènements qui ont marqué la vie des
hommes. Ce n’est pas le passé de la terre ou des végétaux qu’étudie l’Histoire. Son objet c’est
d’étudier et connaître :
- la manière dont vivaient les hommes.
- toutes les activités menées par les hommes.
- le passé des hommes.
On appelle source de l’histoire tout ce qui nous donne des renseignements sur l’étude de
l’histoire (passé). L’histoire a trois principale sources qui sont :
Les sources écrites ou documents écrits: il s’agit des textes gravés sur des tablettes
de pierres, les parois de roches ou les textes écrits sur papier.
Les sources orales: il s’agit des témoignages directs et de la tradition orale transmis
de bouche à oreille et de génération en génération.
Les sources archéologiques ou documents muets ; ils concernent les traces du passé
(pierres taillées, ossements, objets d’art).
RA :
Evaluation partielle
QP : En quoi l’Histoire est utile pour l’homme ?
RA : elle éclaire l’homme, elle lui explique ses origines
QP : Est-ce que l’histoire est utile pour la société ? Pourquoi ?
RA : Elle permet à la société de préparer l’avenir, d’éviter les erreurs du passé.
Conclusion de la leçon
L’histoire est l’étude du passé à travers les sources. L’étude de l’Histoire est très
importante pour l’Homme. Pour étudier l’Histoire, les Hommes ont divisé le temps en
périodes.
5- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet effet
Document 1
L’histoire est l'étude et la connaissance des événements passés de l’humanité, d’un
peuple, d’une personne ou d’une société. Elle étudie les civilisations.
Jusqu’à ce que l’histoire devienne une discipline au XIXe siècle, elle n’est que le récit
des événements dignes de mémoire.
Pr. M. SOME ; initiation au travail historique
Document n°2
[…] Sans les sources on ne peut pas prouver l’existence des faits historiques. Les sources
utilisées par les historiens sont très variées :
Les sources écrites : on distingue les sources écrites littéraires (les romans), les
sources écrites de la presse (journaux) et les sources d’archives (lois, décrets, les reportages,
les inscriptions sur les tombes, les cachets, etc.)
Les sources orales ont la caractéristique d’être des témoignages verbaux. Dans les
sources orales on distingue le témoignage oculaire (raconté par un témoin qui a fait une
observation directe du déroulement d’un événement dont il peut être lui-même un acteur) et la
tradition orale (témoignage oral rapporté de bouche à oreille par des témoins qui ont entendue
par ouï dire).
Les sources muettes composées de bandes dessinées, les photographies, les restes
d’objets d’art les fossiles, les ossements humains, etc.
Pr M. SOME, Initiation au travail historique, cours à l’ENS/UK ; 2012-2013
Document n°3
III. IDENTIFICATION
9- Date :
Introduction
Pour écrire l’Histoire il faut des repères admis dans le monde entier. Les
hommes ont donc divisé le temps à partir des dates pour mieux l’étudier. Au cours de
cette leçon nous verrons le découpage conventionnel du temps historique, les
différents calendriers et la frise chronologique.
1- la préhistoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : Distribution du document 1
Elèves : lecture silencieuse puis à haute voix par un élève
Prof : quelle est la nature du document 1 ?
Elèves : un texte
Prof : quelle est sa source ?
Elèves : encarta 2008
Prof : de quoi parle le texte ?
Elèves : de la préhistoire
Prof : d’après le texte, quand est-ce que la préhistoire a commencé ?
Elèves : La préhistoire commence depuis l’apparition de l’homme sur terre jusqu’à
la découverte de l’écriture (l’an 3000 av.J.C), il y a environ 2,6 millions d’années
Prof : selon le texte, quelles sont les grandes périodes de la préhistoire ?
Elèves : le paléolithique, le mésolithique et le néolithique
2- l’histoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
-distribution document n°2
-lecture silencieuse
-lecture magistrale par le professeur
-présentation du texte
RA : Pr M. SOME
RA : la découverte de l’écriture
QP : donnez la durée de ces périodes et les grands événements qui ont marqué ces
périodes
Evaluation partielle
RA : le paléolithique et le néolithique
- moyens : document 3.
- méthode 1 : interrogative ; Techniques : questionnements
-Méthode 2 : magistrale ; Techniques : exposé du prof
1- le calendrier grégorien
-Activités de l’enseignant et des élèves
-distribution document n°3
-présentation du texte
RA : Encarta
QP : de quoi parle le paragraphe N°1 le texte ?
RA : du calendrier grégorien
QP : quel est son point de départ ?
RA : l’an zéro
QP : Quel son le nombre de mois et de jours ?
RA : Il dure 12 mois et 355 ou 366 jours
-Trace écrite indicative
Le point du départ du calendrier grégorien est l’an zéro qui marquent le début de
l’ère chrétienne. Il dure 12 mois et 355 ou 366 jours selon les cas. C’est un calendrier
solaire qui respecte le rythme des saisons.
2- le calendrier musulman
Evaluation partielle
QP : construisez une frise chronologique et placer les événements suivants : la naissance
de Jésus Christ et l’Hégire.
Conclusion de la leçon
Dans l’étude de l’histoire on divise le temps à partir de dates ce qui
permet d’établir une chronologie des événements.
Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet
effet
Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la leçon
Document 1
Document n°2
[…] Les historiens pensent que le temps est continu et en perpétuel
changement d’où la nécessité de le découpé en période. Ils ont mené des débats qui leur
ont permis de s’accorder sur des périodes. Ainsi les historiens ont pu diviser le temps en
quatre périodes. De la découverte l’écriture en -3000 jusqu’à la chute de Rome en 476,
c’est l’antiquité ; ensuite commence le moyen âge de 476 à 1492 (découverte de
l’Amérique). Après le moyen âge, on passe aux temps modernes de 1492 à 1789
(révolution française) et en fin l’époque contemporaine de 1789 à nos jours.
Document n°3
[…] Le calendrier grégorien est un calendrier solaire qui respecte le rythme
des saisons : l’équinoxe de printemps doit être toujours à la même période (21mars). Il
comporte 12 mois dont 7 mois de 31 jours, 4mois de 30 jours et 1mois de 28 ou 29
jours. L’année du calendrier grégorien dure 365 ou 366 jours. Son point de départ est
l’an zéro […]
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire calculé à partir de 622.
Le mois commence dans ce type calendrier avec la nouvelle Lune et dure
alternativement 29 ou 30 jours […]. Les calendriers lunaires ne suivent pas le rythme
des saisons.
Microsoft® Encarta® 2009 [DVD].
Chapitre II : la préhistoire
La préhistoire est la longue période qui s’est écoulée depuis l’existence, l’apparition de
l’homme jusqu’à l’invention de l’écriture. Elle se divise en deux grandes époques : le
paléolithique ou âge de la pierre taillée (ancienne) et le néolithique ou âge de la pierre polie.
Les premiers hommes apparus paléolithique ont laissé des traces qui temoignent leur
existence. Au Burkina Faso et en Afrique, ces traces ont été rétrouvées grâce aux fouilles
archéologiques.
I- Les principaux sites paléolithiques du Burkina Faso et en Afrique
Le paléolithique se subdivise en 4 périodes :
- Le paléolithique archaique (ou très ancien) = periode de Gûnz (- 900000 ans à –
600000 ans )
- Le paléolithique inférieur (- 600000 à –200000 )
C’est l’époque de l’australopithèque. Elle correspond à la période de Mindel (- 6OOOOO à –
3OOOOO) jusqu’au debut de la période Riss (- 200000) ,
- Le paléolithique moyen (- 200000 à – Wûrm) ,
- Le paléolithique superieur (- 100000 jusqu’au Néolithique).
Un site paléolithique est le lieu ou l’endroit où l’on retrouve des vestiges d’activités
humaines. on distingue des sites d’activités généralisés (les grottes, les abris sous-roches) et
les sites activités spécifiques (les sites d’extraction du fer, d’or, les cimetières, etc.).
Au Burkina Faso, il existe des vestiges qui montre la présence des hommes préhistoriques au
paléolithique dans plusieurs régions.
Les principaux sites sont :
- Le site de Sassabango à Sindou (prov de la Léraba) et d’Arbinda (prov de )
recouverts d’outils lithiques (fer) taillés dans les roches.Ces outils sont des
chappers, des chopping-tools, des hachereaux.
- Le site de Maadaga situé dans la chaîne gréseuse du Gobnangou (prov de
Banfora). On a trouvé également des objets lithiques, des abris sous roches. Ces
objets appartiennent au paléolithique moyen.
- Les sites de Rim au Yatenga, recouverts de bifaces, de Burins,
- Les sites de tin Akoff et de Dori dans le sahel. On a également trouvé de bifaces,
- Les sites de Pentenga et de yobri au sud-est où on a rétrouvé des abris sous-
roches
II- Les modes et genre de vie des hommes du Burkina Faso et de l’Afrique au
paléolithique.
1- Le paléolithique en Asie
a- Les sites paléolithiques en Asie
Les principaux sites préhistoriques en Asie qui montrent que des gens ont existé sont :
- Le site d’Anatolie en Asie mineur ;
- Le site de Catal en Turquie ;
- Le site du Tigre et de l’Euphrate (grands cours d’eau)
Au cours de cette période, les hommes utilisaient des outils comme les galets aménagés, les
bifaces, les perçoirs, les harpons. Il découvre également le feu
Ils vivaient de chasse, de pêche et de cueillette. Ils vivaient des abris-sous roches, les grottes
et dans les cabanes recouvertes de peaux d’animaux. Ils vivaient par la suite en société, mais
ils étaient des nomades.
2- Le paléolithique en Amérique
Les études ont montré que c’est pendant le paléolithique supérieur (environ –30000 ans) que
les peuples d’Asie ont atteint l’Amérique en pourchassant du gibier. Ils sont donc arrivés par
le Detroit de Béring qui était émergé.
Ces populations se sont installées dans plusieurs sites :
- Le site de l’Alaska ;
- Le site de Yukon au Canada ;
- Le site de Mexique et de Pérou
Les populations (les amérindiens) d’origine asiatique ont transporté leur mode vie en
Amérique. Il s’agit de la chasse-cueillette-pêche à l’aide d’outils comme les galets aménagés,
les bifaces et les harpons.
II- Le néolithique en Asie et en Amérique
On pense que les transformations les plus anciennes ont été opérées dans le croissant fertile au
moyen orient. L’agriculture et l’élevage apparurent dès le IVe millénaire avant J.C. ainsi le
blé, l’orge et le riz sont cultivés en Chine et en Inde. Les animaux comme le mouton, la
chèvre, le chien sont domestiqués. Les hommes inventent aussi la poterie et pratique le
tissage.
Vers -7000 ans, le réchauffement climatique qui modifia les conditions de vie, oblige les
amérindiens à pratiqué l’agriculture. Ils produisent le maïs, le haricot, etc. l’élevage est
pratiqué, de même que la céramique, le tissage et le travail des métaux.
FICHE PEDAGOGIQUE
V. IDENTIFICATION
17- Date :
18- Etablissement :
b- Introduction
c-
Moyen :
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les apprenants ?)
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les apprenants ?)
Q : quelles étaient les activités artistiques des hommes paléolithiques
Ra la couture parure la gravure la peinture etc. .
Q : quelles sont les croyances des hommes paléolithiques
Ra : dessins ( peintures, gravures …)
Q : quelles sont les croyances des hommes du paléolithique ?
Ra : les dessins (peintures, gravure) que faisaient les hommes du paléolithique avaient des
buts religieux .il faisaient des pratiques magiques et de nombreux cultes. A partir du
Neandertal, ils enterraient leurs morts.
Evaluation partielle
1) Comment vivaient les hommes du paléolithique en Europe ?
Ra : trace écrite
2) Comment se logeaient-ils ?
Ra : trace écrite
3) Choisir la bonne réponse :
a)L’Australopithèque a été le premier a enterrer ses morts
b)L’Ergaster a été le premier a enterrer ses morts
c)L’Homo sapiens a été le premier a enterrer ses morts
d-
II) le néolithique en Europe ; Durée :
OG2 : comprendre le néolithique en Europe
A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de/d :
OS1 : Décrire la vie des hommes au Néolithique en Europe
OS2 : Expliquer les grandes découvertes du Néolithique en Europe
Moyen :
-Méthode : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du professeur
Evaluation partielle
1°) Comment les hommes s’abritaient ils en Europe au néolithique ?
Ra : trace écrite
2°) Relever l’outil qui ne peut être date seulement que du néolithique
a) Fleche en pierre polie
b) Couteau en pierre taillée
c) Racloire en fer
d) Pointe en or
3°) citer et expliquer deux grandes découvertes du néolithique en Europe
4°) relever l’habitat dans lequel s’abritaient les hommes au néolithique :
a) Des maisons
b) Des grottes
c) Des arbres
d) Des hangars
e-Conclusion
8- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet
effet
Introduction
Toutes les régions du Burkina Faso ont connu la métallurgie ancienne du fer. Les principaux
sites sont :
a- les sites de la région de la boucle du mouhoun
- les sites de Douroula, Passakongo dans la province du Mouhoun ;
- les sites de Béna, département de Solenzo province des Banwa ;
- les sites de Kérébé, Diékono, Kirikongo, Bawasso ;
- les sites de Biron, département de lekuy et de Dassi dans le département de Balavé ;
- les sites de Nyamkouy dans la province de Kossi.
Sur ces sites, les archéologues ont trouvé des vestiges qui témoignent de la production du fer
dans cette zone. Ce sont : les scories, les restes des hauts fourneaux, les flêches, etc.
b- les sites de la région du nord (Yatenga)
- les sites de Rim ;
- les sites de kougri, de Diguila dans le Sanmatenga ;
- les sites de Toéssé et Siliga ;
- les sites de Wanaré dans le département de Séguenega et de Yalka dans le
Ouahigouya
Ces sites ont livré de nombreux objet en fer associé à des jarres funéraires.
c- Les sites de la région du sahel
- Les sites de la mare d’Oursi : ils referment des restes de fourneaux, des scories
datées entre
- Les sites de Kissi où on a retrouvé des poignards-courbes, des lances, des épées et
des pointes de flèche daté entre le VIe et VIIe siècle après JC
- Le site de Gandéfabou recouvert d’objet en fer daté entre le 10 et Le 13 e siècle après
JC. Ce sont des bagues, des bracelets, des colliers en fer que l’on a retrouvé.
d- Les sites de la région du centre
- Le site de Sondomtengyir (9e -11e siècle), de Goden-Woloatenga dans le
Boulkièmdé ;
- Les sites de Zoula et de Dassa dans le Sanguié ;
- Les sites de réduction du minerai de fer de Yalka, de Pabré, de Wanaré.
L’invention des métaux a modifié le mode de vie des populations .en effet, les outils agricoles
en fer ont permis aux agricultures de produire suffisamment et d’étendre leurs surfaces
culturales. Le travail du fer a permis aux forgerons d’avoir de l’argent en vendant leurs outils
fabriqués.
Sur le plan politique, la production et le commerce de certains métaux comme les armes
(armes blanches et armes à feu) ont permis aux hommes de faire des conquêtes. Ainsi,
certains peuples vont se servir des armes pour dominer d’autres. C’est le cas du royaume
(empire) de Samori Touré, les royaumes moossés.
Conclusion
La métallurgie ancienne qu’a connue le Burkina Faso concerne surtout sur le fer.les hommes
ont développé des méthodes traditionnelles de production qui ont laissé plusieurs témoins : les
fourneaux, les scories, les outils en fer. La découverte du fer a transformé la vie des hommes
tant sur le plan politique que socio-économique. La technique de production du fer au Burkina
Faso a disparu avec l’arrivé du colon. Aujourd’hui le pays ne produit plus du fer et importe à
coût de milliards pour ses besoins.
FICHE PEDAGOGIQUE
VII. IDENTIFICATION
25- Date :
26- Etablissement :
A la fin du néolithique, les hommes ont découvert des métaux parmi lesquels le fer
qui est plus durs que les autres. Son utilisation va provoquer de nombreuses
conséquences en Afrique que nous étudierons. Mais avant, nous verrons des thèses
expliquant l’origine des métaux en Afrique.
Moyen :
Document n°1 : le fer
-Méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée :
questionnement
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur
Evaluation partielle
1) Décrivez l’itinéraire du fer selon la thèse diffusionniste en Afrique.
Ra : le fer vient du Proche Orient (Asie) et se diffuse par la suite à travers
l’Egypte, le Maroc ou le Sahara avant de se propager dans reste de l’Afrique.
2) Répondez par vrai ou faux aux questions suivantes :
a) L’origine du fer est bien connue en Afrique.
Ra : Faux
b) Il y a des idées divergentes par rapport à l’origine du fer en Afrique.
Ra : Vrai
c) La thèse de l’auto-découverte précise que le fer vient de l’Asie.
Ra : Faux
d) La thèse diffusionniste contredise celle de l’auto-découverte.
Ra : Vrai
e) Les origines de la technique de production du fer en Afrique sont encore
males connues.
Ra : Vrai.
e-
II) les conséquences de la découverte du fer en Afrique ; Durée :
- OG2 : comprendre les conséquences de la découverte du fer en Afrique
A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de/d :
OS1 : Déterminer les conséquences sociales et économiques de fer
OS2 : Déterminer les conséquences politiques de la découverte du fer
Moyen :
Document n°2 (texte) : Les conséquences de la découverte des métaux
-Méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée :
questionnement
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur
Le fer a permis aux hommes de fabriquer des armes en fer plus sophistiquées
celles en bois ou en fer. Exemple les lances, les flèches et les coupe-coupe… Ces
armes en fer ont permis à certains hommes de faire la guerre pour agrandir leur
royaume, de se défendre contre leurs ennemis ou de dominer d’autres peuples.
Evaluation partielle
1) Déterminer les conséquences sociales et économiques de fer
Ra : Cf. trace écrite
2) Déterminer les conséquences politiques de la découverte du fer
Ra : Cf. trace écrite
e-Conclusion
Par rapport à l’origine de la technique de production du fer en Afrique, on retient
deux thèses (idées) : la thèse du diffusionnisme et celle de l’auto-découverte. Le
travail du fer à entrainé une véritable révolution à la fin du néolithique. Il a permis à
l’homme de bien maîtriser la nature.
L'Egypte ancienne s'étend sur plus de 1000 kilomètres, le long du fleuve Nil, approximativement entre
Assouan au sud et la côte méditerranéenne au nord. Au cours de son histoire, l'Egypte pharaonique a
étendu sa domination ou son influence au-delà de ses limites "naturelles". Une bande de terre fertile se
déploie de part et d'autre du Nil bornée à l'est par le désert arabique et à l'ouest par le désert libyque et
le Sahara. A noter, à l'ouest du Nil, l'existence d'oasis importantes lorsque l'on se déplace du sud vers
le nord : Khargeh, Dakhleh, Farafreh, Bahariyeh, Siwa. La fertilité de la vallée du Nil provient de la
crue alluvionneuse du Nil.
L’ancien empire
Vers 2649 av. J.-C. commence la période appelée Ancien Empire. La capitale est transférée à
Memphis, ville nouvelle située à la jonction entre la Haute et la Basse-Égypte. L’Ancien Empire est
marqué par l’apparition d’une architecture colossale. Le roi Djoser (ou Djéser) a pour ministre
Imhotep, qui édifie, pour la première fois à Saqqarah, un tombeau royal élevé vers le ciel par sept
rangées de pierres formant autant de paliers. Ce tombeau monumental a pour fonction de préserver
l’immortalité du roi qui, après sa vie terrestre, continue de protéger son peuple. Les noms de Khéops,
Khéphren et Mykérinos nous sont ainsi parvenus par les grandes pyramides de Gizeh. Imhotep est sans
doute également l’auteur du premier recueil sapiential égyptien.
Le moyen empire
Vers 2135 av. J.-C., les nomarques de Thèbes ont fondé la XIe dynastie. Les Antef s’efforcent
d’étendre le royaume à partir de Thèbes, vers le nord et vers le sud, dans le but d’unifier le pays, mais
c’est Mentouhotep Ier qui achève la reconquête du territoire. Sous son règne s’affirme la primauté du
dieu thébain Amon. Sous la XIIe dynastie, inaugurée par Amménémès Ier, la capitale se déplace
symboliquement vers le nord, à Licht, non loin du Fayoum dont les terres sont mises en valeur. La
volonté de renforcer l’unité nationale s’exprime, durant cette période, par le compromis religieux
passé avec les clergés thébain et héliopolitain, par lequel Amon est associé à Rê. Intercesseur entre
Amon-Rê et les hommes, le pharaon renforce son pouvoir en abaissant celui de la féodalité provinciale
et en assurant, de son vivant, la succession au trône. Dans le même temps, l’immortalité n’est plus
l’apanage du souverain. Tous peuvent désormais y accéder, dans les limites imposées par un rituel très
strict. Les successeurs d’Amménémès Ier (Sésostris Ier, Amménémès II, Sésostris II, Sésostris III,
Amménémès III et Amménémès IV) poursuivent l’ambitieuse politique étrangère de leur
prédécesseur. Des forteresses sont bâties à travers toute la Nubie et le Soudan. Des gouverneurs sont
envoyés en Palestine et en Syrie. Sésostris III, qui règne de 1881 à 1842 av. J.-C., organise une armée
permanente qu’il utilise dans les campagnes contre les Nubiens, au sud, et contre les Libyens, à
l’ouest. Il divise l’administration en trois unités géographiques puissantes, contrôlées chacune par un
haut fonctionnaire dépendant du vizir. L’invasion des Hyksos, établis dans le nord-est du Delta met fin
au moyen empire.
Le nouvel empire
Le Nouvel Empire, qui dure cinq siècles, a pour capitale Thèbes. Ses souverains portent à leur apogée
la grandeur et la puissance de l’Égypte. Sur l’initiative d’Aménophis Ier, Karnak (sur la rive orientale
du Nil) devient un grandiose site architectural. Le premier, il sépare son tombeau proprement dit du
temple funéraire et instaure la coutume de tenir secret le lieu de son dernier repos. Son successeur
Thoutmosis Ier fait creuser son hypogée dans la vallée des Rois. À partir du règne de Thoutmosis II,
les reines acquièrent un rôle important. Ainsi, Hatchepsout, épouse de Thoutmosis II, après avoir
assuré la régence de son neveu (puis époux) Thoutmosis III, obtient de fait les pouvoirs du pharaon.
Pour contrebalancer l’influence de Thèbes, les Ramessides (onze pharaons des XIXe et XXe dynasties)
doivent fonder une seconde capitale dans le Delta, à proximité de Tanis. Le fondateur de la
XIXe dynastie, Ramsès Ier, ne règne que deux ans (1291-1289 av. J.-C.). L’Égypte connaît ensuite une
longue période de prospérité et de développement, sous la conduite de Ramsès II, qui exerce le
pouvoir durant soixante-sept ans. On lui doit une bonne partie des constructions de Louxor et de
Karnak, ainsi que les temples creusés dans la falaise d’Abou Simbel. Ramsès II livre d’importantes
batailles contre les Hittites, avant de signer avec eux un traité de partage de la Syrie vers 1283.
L’alliance est scellée par un mariage avec la fille du roi hittite, Hattousil II. Le danger hittite écarté,
l’intégrité du territoire doit être défendue contre de nouveaux envahisseurs : les Peuples de la mer,
venus des côtes de l’Asie Mineure et de Grèce, dont ils ont été chassés par de nouvelles invasions
indo-européennes et par l’arrivée des Doriens en mer Égée. Fils et successeur de Ramsès II, Mineptah
(ou Mérenptah) les repousse. C’est à cette époque que les Juifs, persécutés par le pharaon, quittent le
pays et gagnent la Terre promise, conduits par Moïse. Après la mort de Ramsès III, le deuxième
souverain de la XXe dynastie, commence le déclin du Nouvel Empire. L’État, ruiné et assailli par les
Assyriens et les Libyens, tombe sous la domination du clergé d’Amon, dont le grand prêtre, Hérihor,
prend le pouvoir en Haute-Égypte.
De 1075 après JC à 642 après JC, l’empire fut sous l’influence respective de la civilisation saïte, de la
domination perse, des macédoniens, des romains et des byzantins. L’Égypte passe finalement sous la
domination arabe en 642, après la chute d’Alexandrie.
L’art et la religion
L’Égypte a connu la continuité historique la plus durable de toutes les civilisations méditerranéennes
de l’Antiquité, entre le début du IIIe millénaire av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C. La géographie du
pays isolé par les désertes et unifié par le Nil, et sa relative étanchéités aux influences culturelles
extérieures ont donné naissance à un style artistique très spécifique qui s'affine au cours de cette
longue période, tout en faisant preuve d'une étonnante continuité. L’art sous toutes ses formes est
essentiellement consacré au pharaon, souverain d’Égypte et véritable dieu vivant, ainsi qu’à la religion
(mythologie), cette dernière ayant ses racines dans l'animisme et le culte de la nature.
Depuis les origines, la croyance égyptienne en une vie après la mort impose que les défunts soient
enterrés avec leurs biens matériels, afin de pouvoir subsister et tenir leur rang dans l’au-delà. Les
cycles réguliers de la nature la crue annuelle du Nil, les saisons et la progression du soleil qui régit le
jour et la nuit sont considérés comme des dons des dieux au peuple d’Égypte. La pensée, la morale et
la culture égyptiennes s’enracinent dans un profond respect de l’ordre et de l’équilibre du monde ; le
changement et la nouveauté n’y ont donc pas de valeur en eux-mêmes, ce qui explique que le style et
les conventions figuratives de l’art égyptien, établis très tôt dans le cours du développement de cette
civilisation, soient demeurés presque inchangés durant plus de trois mille ans. Aux yeux de
l’observateur moderne, l’expression artistique égyptienne se caractérise par des formes hiératiques et
épurées, son intention n’étant nullement de restituer l’apparence réelle des choses, mais plutôt de saisir
pour l’éternité l’essence d’une personne, d’un animal ou d’un objet.
L’architecture
Les premiers grands manifestes architecturaux apparaissent sous l’Ancien Empire. Ce sont des
tombes semblables à de véritables palais-forteresses des rois des premières dynasties, découvertes à
Abydos et Saqqarah. On a aussi de nombreuses poteries, objets en pierre et sculptures sur ivoire ou sur
os retrouvés dans ces tombes témoignent d’un rapide développement technique de l’Égypte des
premières dynasties. Les hiéroglyphes, formes écrites de la langue égyptienne, se trouvent alors dans
les premières phases de leur évolution. Comme exemple on peut citer les pyramides à pans lisses de
Gizeh, La grande pyramide de Khéops, le temple d’Amon-Rê à Karnak, …
La sculpture
À partir de la période prédynastique, marquée par la fabrication de statuettes en terre cuite et d'objets
en os ou en ivoire, la sculpture égyptienne prend un nouvel essor. Sous le règne de Djoser (v. 2630-
2611 av. J.-C.), les Égyptiens commencent à ériger de grandes statues à l’effigie de leurs rois,
destinées à protéger l’esprit de ces derniers. La sculpture égyptienne peut être qualifiée de cubique et
de frontale : le bloc de pierre est tout d’abord taillé en parallélépipède, puis le dessin de la silhouette
tracé sur le devant et les deux côtés du bloc. Considérée comme une image intemporelle destinée à
traduire l’essence du personnage représenté, la statue est conçue pour être regardée de face. Exemple :
statue de Khéphren les statues de Sésostris III et d’Amménémès III (XIIe dynastie)
La peinture
Les exemples qui subsistent sont le fruit du travail d’artisans locaux qui s’efforcent de respecter les
normes des ateliers royaux. Certains types et certains motifs nouveaux voient alors le jour, mais les
anciens canons pour les sujets et pour les compositions ne sont pas totalement abandonnés. Des
peintures décorent également les cercueils de bois. La peinture constitue pour les artistes un moyen
d’expression beaucoup plus varié que la sculpture, en leur permettant de créer des tableaux colorés de
la vie sur les bords du Nil. Les fresques dépeignent notamment le travail dans les ateliers royaux, avec
des détails précis qui illustrent la fabrication de toutes sortes d’objets, des sculptures massives aux
bijoux délicats, et décrivent également les rites funéraires, depuis la procession vers la tombe
jusqu’aux dernières prières dédiées au défunt.
Les arts décoratifs
Dans le domaine des arts décoratifs, on rencontre des bijoux de métal précieux incrustés de turquoises
et d’autres pierres de couleur. Cette joaillerie comprend des colliers, des plaques pectorales, des
bagues et des diadèmes, où l'or est finement travaillé. La terre cuite émaillée sert à la fabrication
d’amulettes et de petites figurines, notamment des hippopotames émaillés de bleu et décorés de
plantes aquatiques peintes. Dans l’Égypte ancienne, les orfèvres maîtrisent déjà la plupart des
techniques qui sont parvenues jusqu’à nous, techniques qui leur permettent de créer des pièces
ciselées, gravées, soudées, repoussées ou encore incrustées de pierreries. Leurs métaux favoris sont
l’or et l’argent, qu’ils incrustent de pierres fines (la cornaline, le jaspe, l’améthyste, la turquoise et le
lapis-lazuli), d’émail et de verre.
La religion
Les croyances religieuses de l’Égypte ancienne, qui perdurèrent avec une remarquable stabilité
pendant plus de trois millénaires, exercèrent une influence déterminante sur le développement de la
culture et de la civilisation de ce pays. En effet, les dieux et l’au-delà étaient une préoccupation de
premier plan pour les Égyptiens, et se trouvaient au centre de tous les aspects de leur existence. Le
temple était le monument le plus important des cités égyptiennes, et le pouvoir des prêtres fut, à
certaines époques, immense, au point de menacer celui du pharaon.
La foi des Égyptiens avait pour fondement un ensemble de mythes mettant en scène d’innombrables
divinités, mais, malgré ce polythéisme, malgré l’étonnante multiplicité de leurs dieux
anthropomorphes, la capacité des Égyptiens à saisir le divin comme principe, dans son abstraction et
son unicité, a fait dire que leur polythéisme apparent cachait en réalité une conception monothéiste de
la divinité.
Le seul dieu important, adoré de façon constante, fut Rê, roi des divinités cosmiques. Son culte débuta
probablement au Moyen Empire (v. 2000 av. J.-C.) et prit par la suite les proportions d’une religion
d’État. Le dieu fut confondu peu à peu avec Amon lorsque les dynasties thébaines prirent le pouvoir :
il devint alors le dieu suprême Amon-Rê. Au cours de la XVIIIe Dynastie, le pharaon Aménophis III
donna au dieu du Soleil le nom d’Aton, terme ancien pour désigner la force solaire physique. Mais
c’est le fils et successeur d’Aménophis, Akhenaton, qui accomplit une véritable révolution religieuse
en Égypte, en proclamant qu’Aton était le seul et le vrai dieu. Il changea son propre nom en celui
d’Akhenaton ou Akhnaton, terme qui signifie « Serviteur d’Aton ». Ce pharaon, le premier grand
adepte du monothéisme, fut un iconoclaste ; il fit effacer des monuments le nom de « dieux » mis au
pluriel, et persécuta sans relâche les prêtres d’Amon. Malgré l’influence considérable qu’elle exerça
sur l’art et sur la pensée des contemporains, la religion solaire voulue par Akhenaton ne lui survécut
pas, et l’Égypte revint à son polythéisme antérieur après la mort d’Akhenaton sous le règne de son
successeur Toutankhamon.
Mythologie égyptienne
Amon À l'origine l'un des dieux des Forces Habituellement représenté sous l'aspect d'un homme à
créatrices, vénéré par la suite comme roi tête de bélier ou à visage humain coiffé de cornes de
des dieux et créateur suprême sous le bélier, voire d'un disque solaire.
nom d'Amon-Rê.
Anubis Dieu des Morts et juge des âmes. Représenté sous les traits d'un homme à tête de chacal.
Aton Divinité symbolisant le globe solaire, Représenté sous la forme d'un disque solaire ourlé de
proclamée dieu suprême et unique par longs rayons se transformant en mains à leur extrémité.
Akhénaton lors d'une brève réforme
monothéiste.
Bastet Déesse de l'Amour et de la Fertilité. Habituellement représentée sous les traits d'une femme à
tête de chat.
Hathor Déesse du Ciel et déesse nourricière Représentée sous la forme d'une vache, d'une femme à
associée à l'amour, à la naissance et à la tête de vache ou portant simplement des cornes de
fertilité. vache.
Horus Dieu du Ciel, de l'Amour et de la Bonté. Habituellement représenté sous l'aspect d'un faucon ou
d'un homme à tête de faucon.
Imhotep Patron des scribes et des artisans, Habituellement représenté assis, la tête rasée et tenant
également associé à la sagesse et à la un rouleau de papyrus à la main.
médecine. Par la suite divinisé et
considéré comme le fils de Ptah.
Isis Déesse de la Fertilité et de la Maternité. Représentée le plus souvent sous l'aspect d'une femme
portant un trône sur la tête.
Maât Déesse de la Loi, de la Vérité et de la Représentée sous l'aspect d'une femme coiffée d'une
Justice. plume d'autruche.
Mout Souveraine des dieux et mère Habituellement représentée sous les traits d'une femme,
universelle. parfois à tête de vautour.
Osiris Dieu des Morts. Représenté sous la forme d'une momie, les bras croisés
sur la poitrine, tenant d'une main le sceptre, de l'autre le
fouet, symboles de son pouvoir.
Ptah Créateur suprême et patron des artisans. Généralement représenté sous les traits d'une momie
tenant un ankh (symbole de la vie) et un sceptre.
Sekhmet Déesse des Querelles et de la Guerre. Habituellement représentée sous l'aspect d'une lionne ou
d'une femme à tête de lionne.
Seth Dieu de l'Obscurité et du Mal, également Représenté le plus souvent sous la forme d'une créature
associé au désert. chimérique ou d'un homme à tête de monstre. Également
associé au crocodile, à l'hippopotame et aux animaux du
désert.
Thot Dieu lunaire, de la Magie et de la Généralement représenté sous les traits d'un homme (ou
Sagesse et divinité universelle. d'un babouin) à tête d'ibis ou de chien.
Napata, première capitale de l’antique royaume de Koush, située en Haute Nubie, dans
l’actuel Soudan, en aval de la quatrième cataracte du Nil.
EVOLUTION
Dès le Moyen Empire égyptien (2065-1781 av. J.-C.), l’État nubien indépendant du pays de
Koush résiste à la colonisation de son puissant voisin, l’Égypte. Mais au début du Nouvel
Empire (1550-1075 av. J.-C.), le pharaon Thoutmosis Ier ravage la résidence des souverains
de Qerma, la capitale nubienne, et recule les frontières sud de l’État égyptien jusqu’à la
quatrième cataracte, près de laquelle Thoutmosis III fonde une ville fortifiée, Napata. Dans
son voisinage, auprès de la « Montagne sacrée » (l’actuel Djebel Barkal) est alors construit le
grand temple d’Amon, agrandi par les souverains suivants.
À la Basse Époque (1075-332 av. J.-C.), une principauté autonome nubienne se constitue
autour de Napata. Le souverain de Koush, Kachta (765-745 av. J.-C.), soumet la Haute-
Égypte vers 750 av. J.-C. C’est la XXVe dynastie pharaonique, dite « nubienne » ou
« éthiopienne ». Certains rois séjournent en Égypte, à Thèbes ou à Tanis ; cependant, ils
construisent leurs tombeaux en forme de pyramides très élancées sur le site de l’ancestrale
Napata.
La conquête de l’Égypte par les Assyriens oblige le dernier pharaon nubien, Tanoutamon
(664-653 av. J.-C.), à se replier sur Napata où se développe l’État de Koush.
Le déclin
Les attaques du pharaon saïte Psammétique II (v. 595-589 av. J.-C.) et du Perse Cambyse II
contraignent à déplacer la capitale aux environs de la sixième cataracte, à Méroé. Le transfert
de la nécropole royale dans la nouvelle capitale, sous le règne d’Arkakamani (295-275 av. J.-
C.), affaiblit l’importance des prêtres d’Amon de Napata et amorce le déclin de la ville.
GEOGRAPHIE
FICHE PEDAGOGIQUE
IX. IDENTIFICATION
33- Date :
34- Etablissement :
X. DEROULEMENT DE LA SEANCE
10) Motivation
Introduction
1- Définition de la géographie
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
Q : quel est le titre de ce document ?
Ra : définition de la géographie.
Q : qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : Paul Claval
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : il est question de la définition de la géographie.
Q : qu’est ce la géographie selon le texte ?
Ra : La géographie est une science sociale et humaine. Elle analyse les faits naturels, la
répartition, les mouvements, les activités et les œuvres des hommes à la surface de la terre.
Evaluation partielle
Répondre par vrai ou faux
A) La géographie permet de comprendre pourquoi on parle plus le Mooré à Ouagagougou
qu’à Bobo. Il s’agit ici d’un exemple l’importance culturelle de la géographie.
Ra : A) Vrai
B) La géographie nous permet de comprendre pourquoi on a beaucoup d’agriculteur à
dans les villages que dans les villes. Il s’agit d’un exemple de l’importance sociale et
économique.
Ra : B) Vrai
Conclusion de la leçon
La géographie est donc l’étude de la Terre, mais aussi l’étude de l’homme dans son milieu.
Elle importante, car elle permet de comprendre la répartition des hommes sur la Terre et de
comprendre les rapports entre l’homme et son milieu.
14- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet effet
15- Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la leçon)
« La géographie est une science sociale : elle s’intéresse à la terre des hommes. Elle analyse
les faits naturels dans la mesure où ils éclairent la répartition et les mouvements des hommes,
de leurs activités et de leurs œuvres à la surface de la terre… »
Paul claval, L’Espagne géographique, n°2, avril-juin 1989 (extrait dans Initiation à la
géographie, devenir géographe de CECILE JUIN-RIALLAN à la page 38.)
Document n°2 :
Cette géographie renvoie aux traits culturels qui impriment les organisations spatiales.
géographie culturelle porte une attention particulière aux représentations et aux modèles
mentaux que véhiculent les sociétés.
XI. IDENTIFICATION
41- Date :
42- Etablissement :
Q : quel est la dernière leçon que nous avons vu la dernière fois en géographie ?
Ra : c’est la géographie : définition, objet et utilité de la géographie.
Q : quelle définition avons-nous retenu de la géographie ?
Ra : nous avons dit que la géographie est étymologiquement « la description de la
Terre ». C’est aussi une science sociale et humaine. Elle étudie les faits naturels, la
répartition, les mouvements, les activités et les œuvres des hommes à la surface de la
terre.
Q : qu’avons-nous dit concernant l’objet de géographie ?
Ra : nous avons dit que l’objet de la géographie est comprendre les formes et le
fonctionnement d’un espace.
Q : quel est l’utilité de la géographie ?
Ra : la géographie est utile pour l’homme sur le plan social, culturel et économique.
Motivation
Nous venons de voir la définition, l’objet et l’utilité de la géographie. C’est bien, sachez
aussi que les savant de la géographie ont essayé de déterminer des « types » de la
géographie et ils sont parvenu à dégager deux domaines et trois branches de la
géographie. Mais quels sont ces domaines et branches que connait la géographie ? Les
réponses à ces questions nous invite à abordé une nouvelle leçon dont le titre est les
domaines et branches de la géographie.
Introduction
La géographie est une science qui étudie les relations entre l’homme, ses activités
et le milieu. Au cours de cette leçon du jour, nous allons chercher à connaitre les
domaines et les branches de la géographie
I- Les deux domaines de la géographie
- OGI : connaître les deux domaines de la géographie
- Os1 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie générale
-Os2 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie régionale
- moyens : Document n°1 : les domaines de la géographie
- méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : le questionnement
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur
1- La géographie générale
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
Prof : distribution du document n°1
Elèves : lecture silencieuse suivie d’une lecture à haute voix par un élève
Q : quel est le titre de ce texte ?
Ra : les domaines de la géographie.
Q : qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : l’auteur de ce texte est Microsoft Encarta.
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : le texte parle des branches de la géographie.
Q : selon le texte combien de domaines de la géographie existent-il ?
Ra : il en existe deux.
Q : selon le texte comment la géographie générale se définit-elle ?
Ra : selon le texte, le générale est le domaine de la géographie qui compare et explique
les dynamiques spatiales, les processus et les faits naturels ou humains envisagés à
l’échelle du globe tout entier.
Q : comment est définie la géographie régionale selon le texte ?
Ra : la géographie régionale selon le texte est le domaine de la géographie qui analyse
les combinaisons particulières réalisées par l’ensemble de ces éléments dans des aires
plus ou moins étendues : les régions.
-Trace écrite indicative (post primaire) La trace écrite réelle est faite par les
élèves en collaboration avec le professeur
2- La géographie régionale
-Activités de l’enseignant et des élèves
Exploitation du document n°1
Q : comment est définie la géographie régionale selon le texte ?
Ra : la géographie régionale selon le texte est le domaine de la géographie qui analyse
les combinaisons particulières réalisées par l’ensemble de ces éléments dans des aires
plus ou moins étendues : les régions.
Q : quelle différence faites-vous entre la géographie générale et la géographie
régionale ?
Ra : la différence entre la géographie générale et la géographie régionale est que la
géographie générale s’étudie à l’échelle du globe tout entier alors que la géographie
régionale s’étudie dans des aires plus ou moins étendues : les régions.
Evaluation partielle
Le domaine de la géographie qui étudie qui l’homme en relation avec ses activités, le
climat, la végétation, le sol, les eaux au niveau d’une localité est appelé….
La différence entre la géographie régionale et la géographie générale est qu’on étudie
la géographie … sur la Terre toute entière alors que la géographie … s’étudie sur une
petite partie de la Terre.
La … est le domaine de la géographie qui étudie les l’homme en relation avec sec
activités, le climat, la végétation, le sol, les eaux sur le plan mondial.
1- La géographie physique
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°2
Q : quel est le titre de ce texte ?
Ra : le titre de ce texte est la géographie physique et la géographie humaine
Q : qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : l’auteur de ce texte est Microsoft Encarta.
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : le texte parle de la géographie physique et de la géographie humaine.
Q : comment est-elle définie la géographie physique selon le texte ?
Ra : selon le texte la géographie physique est la géographie qui décrit les éléments
naturels de la Terre, principalement son relief.
Q : au sein de cette branche quelles sont les études possibles qui peuvent se faire ?
Ra : on a comme étude possibles faites en géographie physique : la géologie,
l’orographie, l’hydrographie et la climatologie.
-Trace écrite indicative
La géographie physique est l’une des trois branches de la géographie générale.
Elle se définit comme la géographie qui décrit les éléments naturels de la Terre,
principalement son relief. Dans la géographie physique, on peut étudier la géologie,
l’orographie, l’hydrographie et la climatologie.
- La géologie est l’étude des roches qui constituent le relief.
- La géomorphologie étudie les formes du relief.
- L’hydrographie étudie les cours d’eau sur la Terre : les océans, les mers, les lacs,
les fleuves et les rivières.
- La climatologie s’intéresse à l’étude des climats de la Terre.
2- La géographie humaine
-Activités de l’enseignant et des élèves
Continuons avec le même texte n°2 :
Q : selon le texte comment est-ce que la géographie humaine se définit ?
Ra : selon le texte, la géographie humaine, étudie l’homme et ses activités (au sein du
milieu naturel décrit par la géographie physique).
Q : selon le texte est-ce qu’il existe aussi d’autres études possibles dans la géographie
humaine comme dans la géographie physique ? Si oui citez-les.
Ra : oui, on peut citer entre autre la démographie, l’histoire, l’économie et la
sociologie.
2- La géographie économique
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°3
Q : quel est le titre du texte ?
Ra : La géographie économique
Qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : BAUD Pascal et al.
Q : de quoi parle texte ?
Ra : le texte parle de la géographie économique.
Q : selon le texte qu’est ce que la géographie économique ?
Ra : selon le texte, la géographie économique est la géographie qui étudie les rapports
entre espace et activités économiques, pour déterminer le poids des facteurs spatiaux
dans l’économie.
En d’autre terme, la géographie économique est la géographie qui étudie les relations
entre le milieu et les activités économique (agriculture, élevage, industrie, le
commerce etc.).
Evaluation partielle
Conclusion de la leçon
Il existe deux domaines de la géographie qui sont la géographie générale et la géographie
régionale. Et la géographie générale comporte trois branches : il s’agit de la
géographie physique, le géographie humaine et la géographie économique.
17- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier
prévu à cet effet
La géographie humaine étudie l’homme et ses activités (au sein du milieu naturel
décrit par la géographie physique). La géographie humaine, c’est donc d’abord la
démographie, c’est-à-dire la géographie de la population : cette discipline consiste à compter
les hommes, à comprendre comment ils se répartissent sur la Terre et comment ils vivent. La
géographie humaine fait appel à toutes les sciences humaines, comme l’histoire (c’est la
géographie historique), l’économie (la géographie économique) ou la sociologie.
… la géo-économie, elle étudie, elle étudie les rapports entre espace et activités
économiques, pour déterminer le poids des facteurs spatiaux dans l’économie. Considérant le
monde comme un système, elle analyse notamment, les contradictions pouvant exister entre
les stratégies géopolitiques étatiques et une économie monde en plein développement.
Extrait dans Dictionnaire de géographie de BAUD Pascal et al, 2008, page 252.
FICHE PEDAGOGIQUE
XIII. IDENTIFICATION
49- Date : ………………………………………………………
50- Etablissement :
51- Classe : 6ème Effectif total :…………………Garçons :…………………Filles :
52- Matière : géographie
53- Chapitre N° I : Intitulé : GEOGRAPHIE LOCALE ET REGIONALE
54- Leçon N°5 : La Région de la Boucle du Mouhoun
55- Durée de la leçon : 2x55 mn
56- Notions et concepts
essentiels :…………………………………………………………
Introduction
La région de la Boucle du Mouhoun est Située au Nord-Ouest du Burkina Faso. Elle est aussi
limitée à l’ouest et au Nord sur une frontière de près de 437 Kilomètres par le Mali, au sud par
la région des Hauts-Bassins et du Sud-ouest tandis qu’à l’Est elle est limitée par les régions du
Centre-ouest et du Nord. Au cours de cette leçon, nous verrons la carte et la structure
administrative, les activités et les problèmes socio-économiques de la région.
I- La carte et la structure administrative de la région de la Boucle du
Mouhoun
- OG1 : connaitre la carte et la structure administrative de la région
A la fin de la leçon l’élève de 6ème sera capable de
OS1 : identifier les provinces de la région.
OS2 : repérer sur la carte régionale les provinces.
- moyens
- méthode 1 : interrogative.
Techniques : questionnements
-Méthode 2 : magistrale
Techniques : exposé du prof
1- les provinces qui forment la région de la Boucle du Mouhoun
2- la carte de la région
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°2
Elèves : observation
Prof : quelle est la nature du document ?
Elèves : une carte
Prof : quel est le titre de la carte ?
Elèves : la région de la Boucle du Mouhoun
Prof : d’après la carte, ya t-il combien de provinces
Elèves : il y a six provinces : Nayala, Mouhoun, Kossi, Balés, Banwa, Sourou
-Trace écrite indicative
Carte de la région de la Boucle du Mouhoun (doc n°2)
- mouhoun
- Banwa
- Sourou
- Balés
- Nayala
- Kossi
- Dédougou
- Nouna
- Tougan
- Boromo
- Solenzo
- Toma
II- Les activités socio-économiques
Conclusion de la leçon
La région de la Boucle du Mouhoun se divise en six provinces. Les activités comme
l’agriculture, l’élevage, le commerce dominent la vie économique de la population.
Cependant, on enregistre un certain nombre de problèmes qui entravent le développement
économique de la région de la Boucle du Mouhoun.
19- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier
prévu à cet effet
Document n°1
Document n°2
Document n°3
Occupation principale de la population active
Les actifs occupés sont 89,3 % dans les activités agro-pastorales, la deuxième catégorie
d’occupation concerne «le personnel de service et les vendeurs» (4,9 %). La troisième
catégorie regroupe les artisans et les ouvriers (3,1 %). A elles seules, ces trois catégories
regroupent 98 % des actifs occupés. Par rapport au sexe, les hommes sont plus occupés (90,5
%) dans l’agriculture/ l’élevage ou la pêche que les femmes (87,7 %). Par contre, les services
et la vente relèvent plus de la population féminine occupée.
Introduction
Le globe terrestre se compose d'une masse solide ou lithosphère dans les creux de laquelle sont
logés les mers et les océans (qui constituent lithosphère). Cette masse solide est entourée d'une
enveloppe gazeuse appelée atmosphère dont l'épaisseur dépasse plusieurs centaines de km.
Les océans.
Sur les 510millions de km2 de la surface de la terre, les mers recouvrent 361 millions soit 71% tandis
que la terre ferme occupe 149millions de km2 soit 29%. Par conséquent le globe terrestre est maritime
pour plus des 2 tiers de la superficie. Les trois grands océans connus sont: Océan pacifique le plus
vaste 175millions km2.
- l'océan Atlantique 110millions de km2
- l'océan Indien 72millions de km2
Les continents
Les terres sont reparties en cinq continents: Asie, Afrique, Amérique, Europe et Océanie. Cependant,
de nos jours il est préférable de distinguer cinq grands ensembles continentaux à savoir:
-une masse Europe, Asie qui fait 54 millions de km2
-une masse Afrique et Madagascar qui fait 84millions de km2
- une masse Amérique du nord, centrale et du sud: 42millions km2
- l'ensemble Océanie comprenant:l'Australie, la nouvelle Zélande, la nouvelle Guinée: 5 millions km2
- l'antarctique: 12 millions de km2.
Les terres et les mers sont distribuées très inégalement suivant les latitudes.
Les terres sont plus étendues dans l'hémisphère nord (39%de cet hémisphère) que dans l'hémisphère
sud (19%). D'autre part elles sont disposées de façon qu'on puisse distinguer un hémisphère continental
(nord) et un hémisphère maritime (sud).
Remarque: Les conséquences de cette répartition
Dans l'hémisphère nord on constate la concentration des hommes et de leurs activités, la facilité des
relations terrestres.
Dans l'hémisphère sud on constate l'isolement des continents et des îles.
INTRODUCTION
La terre n’est pas immobile, elle n’est pas aussi une sphère parfaite. Elle est animée de deux
mouvements les mouvements de rotation qu’elle effectue sur elle même en 24h et un mouvement de
révolution qu’elle effectue autour du soleil en 356jours 6heures. C’est grâce à ces mouvements que
l’on détermine les parallèles et les méridiens.
A. .la longitude
Les régions qui voient le soleil au même moment à midi sont situe sur le même méridiens et
ont la même longitude. On divise le cercle de l’équateur en 360° soit 360 méridiens 180 à l’est du
méridien origine et 180 autres à l’ouest de ce même méridiens. Les méridiens sont séparés d’un degré
soit 111km.
B. la latitude
En tournant sur elle-même la terre décrit un cercle qui permet de tracer les parallèles. Le plus
grand parallèle est l’équateur qui divise la terre en deux parties égales.
.On compte 90 parallèles au Nord de l’équateur et 90 autres parallèles au sud de l’équateur. Les
parallèles sont séparés eux aussi de 5°, l’équateur est égale au parallèle 0°. la latitude des lieux
A. L’heure vraie
Les régions qui voient le soleil au même moment à midi sont situe sur le même méridien et ont la
même heure : c’est l’heure vraie. Mais l’heure vraie si elle appliquée pose de nombreux problèmes
c’est pourquoi la conférence internationale fixa de nouvelles normes.
Introduction
La terre est animée de deux mouvements : un mouvement de rotation et un mouvement de
révolution. Ces deux mouvements ont des conséquences géographiques très importantes.
B. Le mouvement de révolution
En même qu’elle tourne sur elle même elle tourne autour du soleil en 365jours 6h. cette
révolution entraîne la succession des saisons. Chaque quatre années pour rattraper le temps
perdu on a une année bissextile qui fait 366 jours alors qu’une année normale compte 365
jours. La terre tourne autour du soleil à une vitesse de 107.146 km/h.
II. Les conséquences des mouvements de la terre
2. L’heure
L’heure vraie n’est pas commode on a imaginé l’heure en découpant la surface de la terre en
24 fuseaux horaires à partir du méridien de greenwich. Un fuseau horaire comprend quinze
méridiens. L’heure du fuseau du méridien de Greenwich est appelée temps universel. Quand
on va à l’est de ce fuseau il faut ajouter une heure chaque fois qu’on dépasse un fuseau
horaire et on retranche quand on va vers l’ouest.
Grâce aux fuseaux horaires les hommes ont pu s’orienter et localiser tous les point du globe
en tout temps. Ils ont pu aussi dater les différents évènements de leur vie.
Selon les moments de l’année et des lieux la durée du jour et celle de la nuit sont différentes.
Dans les régions proches de l’équateur on a à peu près 12h de jour et 12 h de nuit. Quand on
s’éloigne de l’équateur l’inégalité entre la durée du jour et de la nuit augmente. Plus on s’
approche des pôles l’inégalité atteint son maximum.
Au cercle polaire arctique au solstice de juin cette zone reste en permanence éclairée : il y’
a24 h de jour. Au pôle on six mois de jour. Au solstice de décembre c’est la nuit qui prévaut :
on a 24 heures de nuit. Au pôle nord on a six mois de nuit
Il y a deux saisons bien marquées, une sèche et une humide. A l’équateur il pleut toute
l’année. Lorsqu’on s’éloigne de l’équateur la durée de la saison pluvieuse diminue.
La durée de l’ensoleillement dépend des saisons. En décembre l’ensoleillement est faible car
le soleil ne dure pas trop dans le ciel. Par contre en juin l’ensoleillement est intense car le
soleil dure dans le ciel.
Les saisons sont inversées selon les hémisphères. Quand l’hémisphère nord est en été
l’hémisphère sud est en été.
Conclusion
HISTOIRE ET GEOGRAPHIE 5ème
HISTOIRE
Conclusion
La mise en place du peuplement du Burkina est relativement récente. Ces populations sont en
grande majorité issues de différentes migrations à partir des états voisins. Ces peuples qu’on
peut regrouper en grands ensembles linguistiques forment une véritable richesse culturelle
pour le pays.
Leçon 2: Sociétés et chefferies de l’Ouest et du Sud du Burkina Faso (2 heures)
Introduction
Une fois les espaces occupés, les différents peuples s’organisèrent en sociétés et en
royaumes.
I-Les sociétés « acéphales »
Elles sont qualifiées de sociétés sans pouvoir centralisé. Ce sont pour la plupart les
populations de l’Ouest et du Sud Ouest à l’exception des gan. Elles se composent donc des
bobo ,des sénoufo, des lobi, les birifor ,les dagara ,les bissa, les gourounsi, les dogons, les
kurumba.
Ces populations ont par nature et par tradition un goût des plus prononcés pour leur
indépendance individuelle, un souci intransigeant et constant d’être leurs propres maîtres.
Leur organisation politique est un mélange de gérontocratie et de démocratie. Ce qui veut dire
que toute personne sans condition préalable de naissance peut être appelée à diriger la cité si
ses pairs la jugent la plus apte. Il faut donc être le plus âgé parmi ses pairs et être le plus
digne. On peut toutefois diviser ces sociétés en deux groupes à savoir: les communautés
villageoises et les sociétés lignagères.
Les communautés villageoises: elles sont organisées de telle sorte que ce qui compte
le plus c’est le village quel que soit le nom de famille. Le sentiment de l’appartenance
au village l’emporte sur celui du lignage. Exemple : les bwaba ,les sana, les marka.
Les sociétés à organisation lignagère: ce qui compte le plus est le lignage. La parenté
est donc le lien central. La société est divisée en catégories socioprofessionnelles:les
griots, les cultivateurs, les forgerons… Le mariage n’est pas possible entre eux parce
qu’ils se considèrent comme frères et sœurs.
2- Le royaume de Ouahabou.
C’est un petit royaume créé dans l’ouest du Burkina entre le Mogho et le Guiriko par un
marabout musulman du nom de Mamadou Karantao venu de Djénné au Mali. Il s’implante à
Boromo où il soumet les gourounsi et étend son territoire dans toute la boucle de l’ex Volta
Noire. Vers 1850, il déplace sa capitale de Boromo à Ouahabou qui a donné son nom au
royaume. En 1897 son fils Karamoko Moktar signe un traité d’alliance avec les français.
1- origine
Comme le dit Albert Salfo Balima: »la société des Mossi est une oeuvre architecturale
achevée, elle est hiérarchisée à l’extrême.(…)c’est une société savamment agencée et dosée
,une mixture supérieure qui englobe :le régime aristocratique sous sa forme la plus féodale, et
certains éléments du régime démocratique, pour tempérer l’autoritarisme aristocratique. »Au
sommet de la société on trouvait le Mogho Naba, les nabas vassaux, les ministres et les grands
fonctionnaires, les seigneurs(aristocratie de cavaliers),les paysans, les artisans libres et les
esclaves qui cultivent pour les nobles. Dans la société Mossi on distingue les détenteurs de la
maîtrise de la terre(les tengsoba)qui sont les représentants des autochtones et les détenteurs du
pouvoir ou du Naam qui sont les descendants de Ouédraogo.
Au plan politique et administratif, l’empire Mossi est divisé en royaumes dirigés par des
Naba, le royaume est divisé en provinces dirigées par des Kombéré. La province est divisée
en cantons qui se divisent en villages dirigés par des Teng-naba, le village est constitué de
quartiers gérés par des Sak-kasma. A la tête du Mogho(l’empire Mossi) se trouve le Mogho
Naba(l’Empereur du Mogho).C’est le chef suprême, il est vénéré comme un Dieu. Il est choisi
par le grand collège électoral parmi les descendants d’Oubri. Ses pouvoirs, les gestes de sa vie
sont réglés par une tradition respectée de tous ; ce qui fait que le Mogho Naba règne mais la
coutume gouverne. A sa mort,c’est en principe son premier fils(le Nabikeega=fils aîné du
na)qui lui succède s’il le mérite. Autour du Mogho Naba il y a 16 ministres chargés de
l’exécution des décisions arrêtées. Ils sont souvent d’origine modeste voire captive. Le Naba
les choisis parce qu’ils ont seulement pour ambition de servir et pour éviter des velléités .Ils
vivent à la cour. Les plus importants sont le Baloum Naba, maître des services du palais
(ministre de l’intérieur),le Ouidi Naba maître de l’infanterie, de la cavalerie, le Poé Naba ou
grand confesseur(une sorte de grand inquisiteur), le Larlé Naba considéré comme l’expert des
coutumes, le Kamsaogho-Naba, eunuque chargé du harem et de l’exécution des hautes
oeuvres.
Les Mossi étaient animistes; toutes leurs activités étaient imprégnées d’esprit religieux. Le
Mogho Naba est le chef religieux suprême, il est le dépositaire des forces surnaturelles. Mais
à partir du XVIII s le Mogho s’ouvre peu à peu aux influences islamiques. Sous le règne de
Naba Doulougou I(1783-1802)les yarsé convertis à l’islam par le biais du commerce avec
l’extérieur sont autorisés à célébrer publiquement leur culte, à ériger une mosquée à
Ouagadougou. Plus tard le Naba lui même se convertit à l’islam.
TRACE ECRITE :
LE Coran et la Sunna sont les textes fondateurs de l’islam. Le coran est la parole de Dieu
tandis que la Sunna est l’ensemble des faits, gestes, dires, en un mot, c’est la tradition du
prophète et de ses disciples. Ces deux textes fondateurs constituent des sources
incontournables pour tout fidèle musulman.
EVALUATION PARTIELLE DE LA SECONDE PARTIE
1. Pourquoi les musulmans considèrent le coran comme un livre saint ?
RA : c’est parce que le coran contient la parole de Dieu.
2. Qu’est-ce que la Sunna ?
RA : la Sunna est la tradition du prophète et de ses compagnons.
3. Comment qualifie-t-on le coran et la sunna ?
RA : ce sont des sources sures des fidèles musulmans pour comprendre l’Islam
Document1
« Quand Mohammed était triste il se rendait sur le mont Hira et s’y livrait à la solitude ;le soir
il rentrait à la maison, la figure triste et abattue. Khadîdja en était fort affligée.
« Enfin le jour arriva où Dieu fit parvenir à Mohammed sa mission prophétique. Ce fut un
lundi, dix-huitième jour du mois de Ramadan. D’après d’autres sources ce fut le lundi
douzième jour du mois de Rabi ‘a premier, que Mohammed reçut sa mission, le même jour du
même mois où il était né, et qui fut plus tard le jour de sa mort. Or, le jour du lundi, Dieu
envoya Gabriel avec l’ordre de se faire connaitre par Mohammed et de lui porter sa mission
prophétique et la sourate du coran appelée Ikra qui fut la première que Mohammed reçut de
lui. Gabriel descendit du ciel et trouva Mohammed sur le mont Hira. Il se montra à lui et lui
dit « Salut à toi, Ö Mohammed, Apôtre de Dieu. » Mohammed fut épouvanté. Il se leva,
pensant qu’il était devenu fou. Il se dirigea vers le sommet pour se tuer en se précipitant du
haut de la montagne. Gabriel le prit entre ses deux ailes, de façon qu’il ne put ni avancer, ni
reculer.
Ensuite il dit : « O Mohammed ne crains rien, car tu es le prophète de Dieu, et moi je suis
Gabriel, l’ange de Dieu. » Mohammed resta immobile entre les deux ailes. Puis Mohammed
lui dit : « Comment lirais-je, moi qui ne sais pas lire ? » Gabriel dit : « Lis, au nom de ton
seigneur, celui qui a tout créé, qui a créé l’homme de sang coagulé. Lis : Ton seigneur est le
généreux par excellence ; et c’est lui qui a enseigné l’écriture ; il a enseigné aux hommes ce
qu’ils ne savaient pas »
Extrait de la Sirat-al Rasûl d’Ibn Islam
. DOCUMENT 2
Au cours d’une retraite au mont Hira, Mohammed reçoit l’ordre de transmettre la révélation
divine. Après cette « Nuit bénie »( vers 610 ap.J.C), Mohammed, porte-parole d’Allah, réussit
à convaincre d’abord Khadîdja, la première croyante, puis quelques fidèles : Ali, Zayd, son
affranchi, Abou Bakr, et Uthman.
A partir de 613, Mohammed, obéissant aux ordres de Dieu, tente de faire connaitre la
révélation aux mecquois. Mais sa volonté inébranlable de rejeter toutes les divinités vénérées
à la Mecque, dresse contre lui les Quraychites et tous ceux qui vivent du pèlerinage mecquois.
Ses disciples sont persécutés. Lui-même d’abord protégé par sa filiation hachimite, est
menacé dès la mort de son oncle et rejeté de la communauté mecquoise.
Renonçant à convertir les habitants de sa ville natale, Mohammed accepte les offres de
quelques fidèles récents, venus du Nord du Hidjaz : Yathrib.
Dernier de tous les fidèles qui émigrent, il quitte la Mecque secrètement et parvient à Yathrib le
24
Septembre 622. Cette émigration la « hidjra » est considérée traditionnellement comme le
premier jour de la première année du calendrier musulman : le 12
Rabi’ premier de l’an I de l’Islam, correspond au 24 septembre
622ap. J.C.
Après quelques échecs, durant lesquels cependant les qualités de commandement du prophète
s’affirment, les succès des « muslimin »(musulmans)se succèdent de 624 à 628 , renforçant la
situation politique de Mohammed et contraignant les chefs Quraychites à rechercher une paix
honorable. Un pacte reconnait l’existence officielle des musulmans et les autorise à célébrer
l’année suivante dans la cité mecquoise désertée par ses habitants la première « visite
pieuse »(629). D’autres contacts avec les dirigeants mecquois aboutissent à la capitulation de
la ville natale du prophète. Ce dernier y pénètre en vainqueur en 630 et purifie lui-même la
Ka’aba de toutes les représentations de divinités qui y étaient rassemblées. Désormais la
Mecque devient la capitale du monde musulman.
SOURCE : COLLECTION D’HISTOIRE HATIER DU VIIe au XVIe Siècle ,5è, page 12.
Introduction
Suivant les conseils du prophète Mahomed, les musulmans se lance à la conquête du
monde à travers le Jihad ou guerre sainte afin de convertir tous les peuples à l’Islam. Ils
arrivent très tôt en Afrique du nord dans leur direction vers l’ouest.
b) Les ayyoubides
Lorsque les fatimides étaient attaqués par les croisés européens, ils firent appelle à Saladin, un
des chefs turcs pour les aider. Après les avoir aidé, Saladin renverse le dernier prince fatimide
en 1171 et fonde la dynastie des ayyoubides qui règne jusqu’en 1193.
c) Les mamelouks
en 1193, Baibars chef esclave des armées turques renverse la dynastie ayyoubide et fonde la
dynastie mamelouke. Il va régner jusqu’en 1517. Cette dynastie sera renversée par les turcs
ottomans.
Introduction
L’islam se repend en Afrique du nord à partir du VIIème siècle et se propage sur
l’ensemble du continent africain en suivant deux axes :
- En direction du soudan à travers le Sahara
- Le long de la cote orientale
I. Les religions Africaines avant l’islam
Les religions nées sur le continent africain sont généralement appelées animismes. Dans
l’Afrique ancienne elles étaient nombreuses et variées mais présentent des caractéristiques
communes. On avait l’ancestrisme, le totémisme, le naturisme… la plus part des religions
africaines étaient polythéistes. Elles affirment l’existence de plusieurs dieux tous soumis à un
dieu suprême qui domine le monde. Les animistes croyaient aussi à des êtres surnaturels, des
génies, des esprits, des animaux sacrés. Ces êtres bon ou mauvais. Ils veillaient sur les
hommes ou leur étaient opposés.
Conclusion
I. L’apogée du Ghana
1. L’organisation politique
Au sommet de l’État, on a le roi; on le désigne sous plusieurs appellations « Kaya Maghan »
qui signifie roi de l’or en langue Ouakaré, « Tounka » qui veut dire Seigneur ou Dieu. Ses
pouvoirs étaient très étendus: il était le juge suprême. Il rendait la justice en tenant compte de
l’appartenance religieuse. Ses sujets qui dans l’ensemble appartenaient à la religion
traditionnelle étaient jugés selon la coutume, les musulmans, eux, l’étaient sur la base du
Coran.
La société était organisée en clans. Le clan royal était celui des Tounkara qui formaient avec
trois autres clans l’aristocratie:( les Souba ou Magasouba étaient les guerriers du roi, les
Kagoro qui formaient une élite militaire, les Magassi étaient les cavaliers du roi qui
composaient la garde royale.). Ces clans qui constituent la noblesse fournissaient au roi, les
grands dignitaires et hauts fonctionnaires de sa cour. On trouvait à la cour du roi, le
gouvernement et le grand conseil dont les membres se recrutaient aussi bien dans l’aristocratie
locale que chez les arabes et les lettrés musulmans. A ce propos AL BAKRI rapporte « Le roi
choisissait ses interprètes parmi les musulmans, de même son trésorier et la plupart de ses
ministres. » On trouvait au sein de son gouvernement, les fils des rois vassaux, otages à la
cour. La succession sur le trône se faisait d’oncle à neveu. AL BAKRI « Tel est leur tradition:
le souverain ne peut être que le neveu du roi en ligne maternelle puisque l’on est toujours sûr
d’être bien le neveu de son oncle maternel. ».
2. L’organisation administrative.
L’empire était subdivisé en royaumes et en provinces eux-mêmes morcelés en villages et
cantons. L’autorité du roi et de son gouvernement central s’exerçait de façon directe sur le
berceau originel du royaume soninké. Les princes avaient en charge la gestion des provinces
tandis que les royaumes vassaux tels que Sosso, Diara et le Tékrour conservaient leur
organisation initiale et se contentaient de verser un tribut annuel et d’apporter leur
contribution sur le plan militaire en fournissant à l’empereur un contingent.
3. L’organisation économique
L’activité économique était variée. Au Sahel, on pratiquait un élevage florissant et varié de
boeufs, de moutons, de chèvres, de chameaux et de chevaux. Au Nord, autour des puits et
oasis, on produit des dattes. La partie Sud, plus humide était la terre des céréales: on y
cultivait le mil, le sorgho, le haricot, le coton, l’igname, le henné, les légumes et la cola tiré de
la zone forestière. L’artisanat occupait une place de choix: la caste des forgerons équipait
l’armée, les tisserands habillaient le roi et sa suite, produisaient des bandes de cotonnade qui
alimentaient le commerce. Mais le pilier de l’économie était le commerce. L’empire par sa
position de géographique était un carrefour important où les produits venus d’Afrique du
Nord (tissus, cuivre, argent, dattes, figues et surtout les barres de sel amenés du Sahara)
étaient échangés contre les marchandises des pays du Sud (plumes rares, ivoires, esclaves,
gomme arabique, bétail, céréales et surtout l’or).
L’empereur tirait des revenus substantiels du commerce par le biais des impôts qui pesaient
sur cette activité. AL BAKRI: « Le roi prélève un denier d’or sur chaque âne qui entre chargé
de sel dans son pays et 2 deniers à la sortie. Il perçoit 5 milhqâl de cuivre et 10 par charge de
marchandise. ».
I. Le déclin de l’empire du Ghana
1. Les causes
En 1076, l’empire du Ghana s’écroule sous les coups de boutoir des almoravides. Mais
on pense que plusieurs facteurs pourraient expliquer ce déclin. En effet l’empire était miné de
l’intérieur par des conflits de succession, les vassaux supportaient de plus en plus mal la
domination du Ghana: ils aspiraient à prendre leur indépendance.
2. Les conséquences du déclin.
La chute du Ghana a favorisé l’implantation de l’islam non seulement chez les
berbères mais aussi chez les noirs. Les populations furent contraintes de se convertir à l’islam
ou prendre le chemin de l’exil. Les animistes Sarakollés et mandé vont se replier plus au Sud,
les peuls se fixèrent dans le Fouta. Les vassaux profitèrent de l’affaiblissement pour prendre
retrouver leur indépendance. La région traversa dès lors une période de trouble jusqu’à
l’émergence du Mali.
Conclusion
L’empire du Ghana a développé une brillante civilisation à travers une organisation
politique remarquable et vie économique assez élaborée. Malheureusement cette belle
organisation s’effondre à la fin du XIs entraînant une lutte d’hégémonie entre les anciens
vassaux.
Introduction
Les Peulhs appellent les habitants du Manden ou Manding : Malinké, littéralement les
habitants du Mali.
Les 2 dénominations Manden ou Mali, mandenka ou malinkés sont donc acceptées ;
Introduction :
Un des plus grands empires de l’Afrique occidentale fut celui du Mali qui succéda au Ghana
et se développa surtout aux XIII et XIV siècles sous le règne de Soundjata et Kankou Moussa.
Ce fut le premier état musulman noir qui régna sur une étendue considérable et dont la
civilisation nous éclaire sur l’Afrique de l’Ouest. On le connaît par des auteurs arabes tels
qu’Al Omari, Ibn Khaldoun ou Ibn Battuta (ou Ibn Battouta ou Batouta) qui réalise un séjour
dans l’empire du Mali en 1352 et surtout par la tradition orale via les griots.
A. Les origines.
1. La constitution du Mali.
Entre le haut Sénégal et le haut Niger dans une région de plateaux bien arrosés par les
affluents du Sénégal, les peuples Mandingues ou Malinkés avaient très vite constitués de
petits royaumes qui s’étaient assurés la domination d’une partie de la vallée du Niger (au sud
de Bamako). Ces royaumes étaient dirigés par des clans (ou chefferies) qui pratiquaient entre
une politique d’entente. Vers 1050, les clans des Keïta et des Konaté dominent les autres
(notamment Traoré et Camara). Ils se convertissent alors à l’Islam et refusent la soumission à
l’empire du Ghana puis s’opposent aux nomades venant du Sahara capturer des esclaves. Ce
petit royaume du Mali doit faire face au XIIIème siècle (vers 1228) au roi du Sosso
(Soumaoro Kanté) qui l’envahit, désireux de posséder les mines d’or du Bouré.
Face à cette invasion les habitants du Manding sollicite Soundjata Keïta qui devient roi en
1230 et unifie les clans malinkés puis délivre la Mandé en 1235 et annexe les dépendances du
Sosso (voir carte). Tout le Nord du Mali fut soumis. Soundjata prend alors le titre de Mansa «
roi des rois » puis met en place une organisation administrative et militaire.
Soundjata installe sa capitale à Niani puis il poursuit les conquêtes en Gambie et Haute
Casamance A la mort, en 1255, de Soundjata l’empire s’étendait du Ghana à la Gambie et du
Tekrour au Moyen Niger.
B. Evolution politique.
La mort de Soundjata est suivie d’une période d’instabilité en raison des problèmes de
succession. De 1285 à 1300 Sakoura, esclave, s’empare du trône se distinguant par sa force
militaire et son humanité, reprend la politique de conquêtes du Tekrou vers l’Atlantique, au
Nord Est du delta central du Niger vers Tombouctou et Gao. Les princes du clan Keïta
reprennent le pouvoir dont Aboubakar II (ou Aboubakri) le père de Kankou Moussa, il est
connu pour sa tentative d’exploration de l’Océan Atlantique avec une armada de pirogues.
2. Le règne de Kankou Moussa (1312-1337).
Kankou Moussa ou Kango Moussa ou Kankan Moussa ou Mansa Moussa ou Kouta Moussa.
Son règne se situe à l’apogée du Mali qui s’étend de l’Atlantique Ouest à Gao à l’Est, de
l’Adrar des Ifoghas au Nord à la zone forestière au Sud. Il semble avoir été pieux souverain
réalisant le pèlerinage à la Mecque en 1324-1325 (voir documents de référence). Par ce
voyage il ouvre des contacts avec le monde arabe en permettant le développement du
commerce transsaharien à partir des villes du Mali. De nombreux lettré arabes s’installent ou
visitent l’empire en favorisant l’expansion de l’Islam principalement dans les villes qui
deviennent des centres culturels et religieux (Djenné, Tombouctou).
Kankou encourage cet essor intellectuel et religieux en faisant construire des mosquées et
madrasa.
3. Le déclin de l’empire.
A la mort de Kankou Moussa les problèmes de succession affaiblissent l’empire qui, à la fin
du XIV, ne peut faire face aux attaques des Mossi, à l’intervention des Touaregs ce qui
désorganise le commerce, Crée l’insécurité et donc le déclin grandes villes. En 1445 les
Sonrhaï (ou Songhaï) pillent Niani, c’est la fin de l’empire et toutes les provinces sous tutelle
s’émancipent.
1. L e Mansa et sa cour.
Le Mansa était tout puissant, considéré comme un souverain magnifique et salué comme un
Dieu. Il résidait à Niani, le palais impérial comprenant un grand nombre de courtisans et de
griots.
La garde impériale comprenait 300 guerriers avec flèches et lances. La cour vivait d’intrigues
et de conflits entre les différentes familles qui éclataient au grand jour au moment des
successions.
Le Mansa détenait la justice mais chaque ville avait un cadi (juge), les lois étaient appliquées
selon la coutume ou le Coran.
2. Le gouvernement impérial.
Le Mansa incarnait le pouvoir mais il confiait la direction des affaires à un de ses favoris qui
gouvernait comme 1er ministre.
Toutes les décisions importantes étaient prises en Conseil avec les Anciens, le cadi, le
prédicateur, le chef des griots, les grands dignitaires civils et militaires. Tout était écrit en
arabe et des courriers circulaient dans l’Empire.
La politique gouvernementale évolue vers la décentralisation avec des provinces commandées
par un farba (gouverneur) nommé par le Mansa. C’était le représentant direct de l’Empereur
dans la province (Bambouk, Tekrour, Djenné, Tombouctou, Gao…), il devait notamment
lever un tribut sur les populations soumises et recruter des soldats pour l’armée.
Le farba dirige un groupe de cantons gouvernés par des roitelets traditionnels. Le village
dirigé par un chef assisté d’un conseil des Anciens. L’administration mandingue était
harmonieuse car elle combinait centralisation et décentralisation pour les provinces intégrées
ou vassales de l’empire, ces dernières plutôt en marge fonctionnant comme des protectorats.
3. L’armée mandingue.
La force de l’empire résidait avant tout dans l’armée de 100 000 hommes dont 90 000
fantassins (armés de longues lances) et archers (avec flèches empoisonnées) même si la
cavalerie prend de l’importance. 2 commandements suprêmes assurent la défense de l’empire
au Nord et au Sud. L’armée était fortement hiérarchisée.
1. Activités économiques.
- Ressources financières : basées sur l’or grâce au contrôle des mines du Bomé et du
Bambouk.
Impôts sur les mines et sur les sujets (en nature) chaque année et douanes sur les produits
D’importation et d’exportation. Par ailleurs les razzias permettent de capturer des esclaves
dont la traite par les voies caravanières transsahariennes assurant ainsi de grands bénéfices.
- Agriculture : céréales en pays de savane (fonio, sorgho, mil, riz dans les vallées fluviales
…), Coton dans les plaines centrales, plus au Sud ignames et fruits et élevage traditionnel.
- Mines : sel de Teghazza, cuivre de Diara et Takedda, fer et surtout or du haut Sénégal
(région du Bambouk) et du Haut Niger (région du Bouré) ont le roi a le monopole du
commerce.
- Commerce : les produits alimentent la vie commerciale des grandes villes notamment
Tombouctou et Gao avec pour monnaies : les cauris, l’or, le cuivre, les cotonnades. Ces villes
sont en effet les portes septentrionales du désert et donc des bases de départ pour le commerce
caravanier transsaharien. De plus le Niger alimente un commerce venant du Sud grâce aux
bateliers. Ainsi du Nord provient le sel, les épices, la soie et le cuivre quant du Sud arrive
l’huile de palme, l’or, l’ivoire et les esclaves
- Artisanat développé dans les grands centres urbains.
2. La société mandingue.
La population est répartie en clans unifiant des familles et exprimant une division de la société
en castes :
- Nobles et dignitaires de l’empire
- Griots (, à la fois musiciens, poètes, philosophes et historiens)
- Marabouts
- Artisans et commerçants
- Hommes libres (paysans soldats)
- Esclaves (travaillant comme serfs-paysan ou artisan)
Pour rassembler les clans, un système de relations à plaisanterie (def à chercher) est installé.
De plus un code législatif basé sur la tradition orale semble avoir été installé : la Charte du
Manden. Cette structure sociale permet alors de regrouper des populations issues de
différentes ethnies (Malinkés, Bambaras, Wolofs, Toucouleurs).
3. La production artistique et l’activité religieuse.
Si les mosquées construites sous le règne des empereurs du Mali ont aujourd’hui disparu car
faites d’argile, certaines ont été reconstruites sur le même modèle comme les mosquées de
Djenné et Tombouctou.
Le développement de l’architecture a été favorisé par la prospérité des empires, l’existence
d’une aristocratie mécène, l’Islam. Les matériaux utilisés : banco, terre glaise, bois.
Si la conversion des empereurs mandingues est relativement précoce (mi XI), la majorité de la
population n’en demeure pas moins animiste (culte aux esprits et aux aïeux), cette religion
étant divisée en confréries telles celle des chasseurs liées par des célébrations et rites
communs dont celui de l’initiation.
La tolérance religieuse est alors de mise et l’expansion de l’Islam est surtout réalisée par les
marchands (notamment Dioula et arabo-berbères) sillonnant l’empire. Cette islamisation
progressive est perceptible par le développement d’une classe de lettrés arabes issus des
madrasas.
Enfin la production artistique s’exprime principalement dans la musique, la danse et le rôle
des griots qui ont, à travers la place de l’oralité, perpétuer la transmission de la culture et de
l’histoire mandingue.
Conclusion :
On ne peut pas parler d’une seule culture africaine mais l’étude de l’empire du Mali démontre
un certain degré d’unification de l’Ouest africain et les nombreuses similitudes permettant de
dégager quelques traits de l’unité culturelle de l’Ouest africain. Cela s’explique par plusieurs
facteurs :
- Cohabitation des peuples au Sahara
- Echanges commerciaux, sociaux et culturels
- Islam.
Introduction.
L’histoire des songhaï nous est rapportée par les écrivains arabes tels que Ibn Khaldun,
Al Omari et surtout Ibn Battouta qui le parcourut et par les œuvres de lettrés soudanais : le
Tarich el fettach et le Tarikh es soudan. Les griots traditionnalistes ont aussi contribué à cette
découverte.
2. L’origine de l’empire
Plusieurs légendes expliquent l’origine.
L’une d’elles rapporte que l’ancêtre Faran Makan Boté né d’un père Sorko et d’une
mère génie, se serait allié avec les gow chasseurs et les sorkos pêcheurs dont un ressortissant
faisait office de kanta, grand prête ; il établit ainsi son pouvoir sur un peuple de paysans dans
la région de Tillabéry.
Une autre raconte que vers l’an 500, des princes berbères ou des arabes du Yémen
seraient arrivés sur les bords de la boucle du Niger et là ils auraient débarrassé les riverains
(pêcheurs Sorko et paysans Gabidi) de la terreur d’un poisson fétiche, dont les Sorkos se
servaient pour extorquer des offrandes au Gabidi. La reconnaissance des Gabidi aurait porté,
Za Aliamen, l’auteur de cet exploit, sur le trône. Et les Za ou Dia auraient régné jusqu’en
1335 à Koukya sur une île du Niger. C’est vers 1009 que le 15° roi Dia Kossoi aurait fixé sa
capitale à Gao. Il fut le premier à embrasser l’islam.
1. L’Askia Mohammed
L’impiété et la cruauté de Sonni Ali amènent ses sujets à proclamer roi, non son fils,
mais un de ses lieutenants, le Sarakollé, Mamadou Touré, originaire du Fouta Toro et
gouverneur de Hombori. Il règne sous le nom d’Askia Mohammed (1493-1528). Bon
musulman, il gouverne avec l’appui des savants musulmans et les consultent sur les grandes
décisions à prendre. Dès le début de son règne, il effectue un fastueux pèlerinage à La
Mecque en 1496. Escorté de 500 cavaliers et 1000 fantassins, il emportait 300000 pièces d’or
dont le tiers est distribué en aumônes. Il fonde à Médine une fondation pour les pèlerins
soudanais. Il reçoit du Grand Cherif de La Mecque, les insignes de Calife (bonnet vert, turban
blanc et sabre) du Soudan.
De retour de la Mecque, il fait la guerre sainte aux mossi du Yatenga d’où il ramène de
nombreux captifs qu’il convertit à l’islam. Puis il conquiert le Galam aux dépens du Mali et
accapare ses mines d’or. En 1528, son fils aîné, Moussa à la tête d’un complot le contraint à
quitter le pouvoir. C’est sous le règne de l’Askia Mohammed que l’empire atteint son apogée.
3. L’organisation de l’empire
b. L’organisation économique
Conclusion.
L’empire Songhay s’est illustré par une parfaite organisation caractérisée par une
hiérarchisation et une décentralisation du système politique et économique. Grâce à sa force
militaire, l’empire dominait une grande partie de l’Afrique Occidentale sahélienne.
Malheureusement l’empire s’écroule sous les effets conjugués de la mauvaise gestion des
héritiers et des agressions extérieures.
Introduction
Les Etats Haoussa étaient situés entre le fleuve Niger et le lac Tchad. Le pays Haoussa est
actuellement partagé entre l’Etat du Nigéria et la république du Niger.
2. Les peuples
Les peuples haoussa semblent provenir d’un mélange entre des populations très
anciennement établies entre le Tchad et le Niger et des groupes d’immigrants que les touaregs
auraient chassé de l’Aïr au IXème Xème siècle. Ces populations pratiquaient le commerce car
la région est un grand carrefour commercial situé sur les routes du commerce transsaharien et
du commerce avec les pays du golfe de guinée.
Conclusion
Les Etats Haoussa nés au Xème siècle se sont développés grâce aux commerces. Leur
gouvernement est original et les rois ne dirigent pas les royaumes car le pouvoir est géré par le
premier ministre. Certain Etats haoussa ont été islamisé comme Kano et Katsena.
Document 1
Quoique obscurcie par la légende, l'histoire des États haoussa, qui occupaient le nord-est
du Nigeria actuel, est connue depuis le XIIE siècle. Il y aurait eu sept États « légitimes » et
sept États « bâtards », pays peut-être passés sous la domination haoussa
C'est surtout à partir du xive siècle que l'histoire haoussa paraît claire. L'influence de
l'empire du Mali se fait alors sentir, et ce sont des missionnaires venus de l'ouest qui
islamisent partiellement la classe dirigeante. Zaria, le plus méridional des sept États, est alors
à son apogée. C'est le centre de razzias d'esclaves vendus ensuite sur les marchés de Kano et
de Katsena à destination du monde arabe. Ce commerce entraîne une très nette influence
maghrébine et mamelouke en pays haoussa, où se fait aussi sentir la pression du Bornou qui
impose sa suzeraineté et un tribut.
Au xve siècle, Kano et, accessoirement, Katsena profitent de leur position privilégiée au
contact du monde musulman pour supplanter Zaria. On peut alors considérer ces deux villes
comme de véritables cités-États avec une réelle centralisation. Ce sont également de très
grands centres culturels : sous le règne de Mohammed Rimfa, entre 1463 et 1499, de
nombreuses mosquées sont construites et le droit coranique est reconnu.
Mais, au xvie siècle, le pays haoussa est pris en tenaille entre deux puissants voisins, le
Bornou et le Songhaï. L'Askia Mohammed attaque Kano, Katsena, Zaria, leur impose un
tribut. La ruine du Songhaï par les Marocains et l'anarchie qui s'ensuit favorisent un
déplacement des routes commerciales transsahariennes vers l'Est, dont le pays haoussa est le
principal bénéficiaire. Cependant, les États haoussa doivent lutter sur les franges méridionales
contre le royaume Jukun en pleine expansion. Kano, géographiquement plus exposé, doit
céder la primauté à Katsena. Au xviiie siècle, l'hégémonie appartient au Gobir.
INTRODUCTION
I. Les origines
A partir du 7ème siècle, la désertification du Sahara provoque une migration de peuple vers
le Soudan. Centrale et le Lac Tchad. Le premier royaume à être fondé autour du lac Tchad fut
le Kanem. Il serait fondé par un n homme venu du Yémen, du nom de Sef, qui fonde la
dynastie royale, la Sefuwa Magumi, qui régna jusqu'au milieu du xixe siècle. Sa capitale était
Ndjimi. L’islam pénètre au Kanem grâce à des lettrés musulmans admis à la cour du roi
Oumé.
II. L’évolution du Kanem
Alors que l'islam ne se propagea au Kanem, c'est en effet dès le IXe qu'au sein du clan
Magumi le lignage Sefuwa réussit à imposer son autorité aux autres clans. Le royaume atteint
son apogée aux XIE et XIIe siècles. Sous l'impulsion de Dunama (1097-1150), une série de
conquêtes militaires aboutit à un élargissement territorial. Vers 1200, l'État kanémien englobe
le Kanem, le Bornou, le Kaouar et le Djado, et contrôle étroitement le Sahara oriental jusqu'à
Mourzouk, le Borkou, le Fitri, atteignant les royaumes Haoussa à l'ouest. Le roi (Maï), établi
dans sa capitale à Njimi, au Kanem, est assisté d'un conseil.
L’empire était dirigé par le roi qui bien que musulman conserve les traditions
païennes très anciennes. Il ne se montre pas en public, le visage est à découvert quand c’est un
jour de fête, le reste du temps il demeure invisible. Au cours des audiences il parle caché
derrière un rideau. Le gouvernement est très centralisé. Les hauts dignitaires doivent tenir
compte de leurs amis pour prendre les décisions.
Conclusion
Le Kanem-Bornou à été fondé par des populations venues du Sahara. Deux dynasties
ont dirigée le royaume. Le Kanem-Bornou devient prospère grâce au commerce transsaharien.
Le pouvoir était très bien organisé et les rois portaient le titre de Maï.
Introduction
Plusieurs royaumes ont été fondé en Afrique centrale parle bantou. Le mieux connu est
celui du Congo. Les portugais ont laissé beaucoup d’informations sur ce royaume au 15 ème
16ème siècle.
- Les privilégiés : comprenant le roi appelé Mani Congo et les seigneurs forgerons qui
vivaient surtout du commerce. Les tissus de raphia et des coquillages étaient utilisés
comme monaies
- Le bas peuple : composé de paysans et d’éleveurs
- Les esclaves : ils étaient privés de leur droit
2. Organisation politique
Le royaume était dirigé par le Mani Congo (le roi). A sa mort il est remplacé par son
neveu (fils de sa sœur aînée) ou par son propre fils. Le Mani Congo est considéré comme un
puissant magicien. Il est le chef de la confrérie des forgerons maître du secret du feu et du
métal. Il doit connaitre les coutumes et les respecter sinon il risque une déposition par le
conseil des dignitaires. Le Mani Congo est assisté par un conseil de 10 à 12 dignitaires qui le
conseillent. Le conseil est chargé de la désignation du successeur du roi. Un de ces dignitaires
commande l’armée.
Conclusion
Le royaume de Congo à été fondé par les bantou. Il s’est agrandit par des conquêtes et
était dirigé par le Mani Congo. Il avait une bonne organisation sociale et politique.
Leçon 2 : le Monomotapa
Introduction
Le Monomotapa était situé à l’est entre le fleuve Zambèze et le fleuve Limpopo. Il fut fondé
par les bantou et couvrait une partie de l’Afrique du sud, du Mozambique et du Zimbabwe
actuel.
I. Origine et évolution
Au 15ème siècle un clan guerrier appelé razoui, conquit le pays des mines et son chef
Moutata s’empare des villes minières. Le fils de Moutata qui s’appelait Mwene Mutapa
(fils d’esclave) à connu un règne glorieux et le nom du royaume de Mwene Mutapa vient
de son nom. L’empire s’agrandit par des conquêtes de territoires et devient l’un des
empires les plus riches et puissants d’Afrique noire. Son économie reposait sur le
commerce de l’or avec l’océan Indien. A partir du 16ème siècle, l’empire du Monomotapa
commença à se diviser politiquement et se désintégra.
L’empire était dirigé par le Mwene Mutapa assisté d’un conseil qui l’aide à prendre ces
décisions. Les rois avaient tendance à avaler du poison pour se suicider lorsqu’ils constatent
qu’ils étaient devenus laids. L’empire comprend plusieurs provinces dirigées par des
gouverneurs. L’empire s’appui sur une puissante armée constituée essentiellement de femmes
qui sont redoutées par leur ruse et habilité dans la guerre.
Conclusion
Le royaume du Monomotapa fut un puissant royaume en Afrique Orientale. Il était très bien
organisé et s’appuyait sur une puissante armée composée de femmes.
GEOGRAPHIE
FICHE PEDAGOGIQUE
I .IDENTIFICATION
9. DATE :……………………………………………………………………..
10. Etablissement…………………………………………………………………………
11. Classe :……….Effectif total :………garçons :……..FILLES :………….
12. Matière : Histoire
13. Chapitre I :
14. Leçon n° 3 : LA population du Burkina faso :
15. Durée de la
leçon :……………………………………………………………………………………
………
16. Notions et concepts
essentiels :………………………………………………………………………..
II. DEROULEMENT DE LA SEANCE
4. CONTROLE DES PRESENCES
5. RAPPEL DE LA LECON PRECEDENTE
6. MOTIVATION
Quelles sont les différentes ethnies vivant au Burkina Faso ?
Introduction
Situé au cœur de l’Afrique de l’ouest, le Burkina Faso est un pays très peuplé. Au dernier
recensement de la population en 2006, la population Burkinabè était de 14.017.000 habitants.
C’est une population très diversifiée et très mobiles.
Conclusion
Introduction
L’humanité dispose de plus de 3000 langues. On peut les regrouper en familles de langues
qui sont :
- Les langues indo-européennes : c’est la famille la plus large. Elle comprend
plusieurs sous groupes qui sont :
Les langues germaniques : allemand, anglais, néerlandais
Les langues romaines : français, italien, espagnole
Les langues slaves : russe, polonais, ukrainien
Les langues aryennes de l’Inde : hindi, hindoustani, bengali, pendjabi
- Les langues chinoises :
- Les langues mélayo-polynésienne-arabe
- Les langues africaines
Certaines langues sont parlées partout dans le monde. On les appelle les langues
internationales. Il s’agit de l’anglais, du français, de l’espagnol, du portugais.
Conclusion
Le monde est peuplé de 4 grandes races à savoir la race blanche, la race noire, la race
jaune et les métisses. Les langues sont également regroupées en 4 grandes familles. On
distingue une diversité de religion dans le monde parmi lesquelles l’Islam, le Christianisme,
sont les plus rependus.
Introduction
La population du globe est très inégalement répartie dans l’espace. Aux Régions
Presque Vides, s’opposent des régions fortement peuplées. La densité moyenne des terres
émergées est de 45 habitants/km².
Ce sont les régions où les conditions de vie sont difficiles. Ces régions sont : les déserts, les
grandes forêts, et les régions montagneuses.
Dans les déserts chauds comme le Sahara, le Désert de Kalahari, l’Arizona, la
Californie, l’Australie, la rareté des pluies empêche l’existence de végétaux ou de culture.
Dans les déserts froids comme la Sibérie au nord de la Russie, les terres de l’antarctique et de
l’arctique, le froid extrême explique la faible densité de population.
Dans les zones de grandes forêts comme la forêt amazonienne (Amérique du sud) et la
forêt équatoriale (Afrique centrale), la chaleur étouffante, l’humidité, l’abondance de
végétaux, la présence de reptiles, d’insectes et d’animaux dangereux offrent des conditions
d’existence difficiles.
Quant aux régions montagneuses, comme l’Himalaya, la cordière des Andes, les
Alpes, les rocheuses, l’inexistence d’oxygène en altitude, le relief accidenté, la présence de
neige en altitude, expliquent la faible densité de population.
II. Les fortes densités
Les densités varient d’un continent à un autre et de même d’une région à une autre dans un
même pays. Les raison principales des fortes densités sont les zones d’activités rurales et
industrielles mais aussi les zones aux climats favorables.
En termes de continent l’Asie est le continent le plus peuplé avec environ 4 milliard
d’habitants, surtout dans sa partie sud-est. La chine par exemple compta 1.300.000.000
d’habitants le Bengladesh 123.000.000 d’habitants, le Pakistan 123.000.000 d’habitants. Dans
ces régions les hommes se concentre dans les régions côtières, les plaines rizicoles et dans les
deltas des fleuves.
En Amérique du nord, la population est surtout concentré dans les mégalopolis qui
s’étend de Boston à Washington sur près de 700 km.
En Amérique latine les zones peuplées sont le Mexique et le Brésil.
En Europe les fortes densités se trouve dans la partie occidentale. Cette partie à connu
très tôt le phénomène urbain avec le développement de l’industrie.
En Afrique les zones peuplées sont : les plaines intérieures, les bordures du Maghreb,
le long du Nil, le long du golfe de Guinée et les régions industrielles comme Johannesburg en
Afrique du Sud.
Conclusion
Les régions les moins peuplées du globe sont les déserts, les grandes forêts et les montagnes.
Certaines régions du globe sont très peuplées à cause des activités économiques qui attire les
hommes.
Introduction
I/ L’accroissement naturelle
1. La natalité
Le taux de natalité est le nombre de naissances vivantes au cours d’une année divisé par la
population totale moyenne de l’année. Le taux de natalité de la population mondiale est de
19,95%.
2. La mortalité
Le taux de mortalité est le nombre de décès au cours d’une année divisé par la population
totale moyenne de l’année. Le taux de mortalité de la population mondiale est de 08,20%.
3. La baisse de la fécondité
La population mondiale continue de croître, mais l'accroissement ralentit en raison d'une
baisse de la fécondité. Le taux de fécondité moyen est passé de 5 enfants par femme dans
les années 1950 à 2,5 en 2010.
3. Les conséquences
Les conséquences des migrations sont les problèmes de santé, d’éducation des enfants, de
logement, de délinquance, de xénophobie dans les pays d’accueils.
Conclusion
La population mondiale croît vite. Le phénomène migratoire a pris de l’ampleur ces dernières
décennies.
INTRODUCTION
Le Moyen-Orient correspond à la zone géographique comprise entre la rive orientale
de la mer Méditerranée et les frontières respectivement terrestre de l'Égypte et maritimes du
Yémen et d'Oman au sud. Le Moyen-Orient empiète donc à la fois en Asie, jusqu'en Iran, en
Europe, avec la partie européenne de la Turquie : la Thrace orientale et en Afrique avec la
partie africaine de l'Égypte. L'ensemble a une superficie de 7,5 millions de km2 et une
population de 350 millions d'habitants (2005).
1. les Perses
Appelés aujourd'hui Iraniens, ils sont au nombre d'environ 70 millions. Ils
appartiennent au rameau indo-européen et s'enorgueillissent d'une prestigieuse Histoire
bimillénaire. C'est ainsi que, lors de leur conversion à l'islam, ils ont choisi l'hérésie chiite
pour se différencier de leurs voisins sunnites.
2. Les Kurdes
Les Kurdes, cousins des Iraniens, sont quant à eux restés fidèles au sunnisme, majoritaire
dans l'islam. Ils sont environ 30 millions, à cheval sur la Turquie, l'Iran, la Syrie et l'Irak.
3. Les Turcs
Les Turcs, nomades apparentés aux Mongols, sont arrivés dans la région il y a un
millénaire seulement. Ils ont converti à leur langue les populations d'Asie mineure (la Turquie
actuelle). Passés à l'islam sunnite, ils ont très vite dominé l'empire arabo-persan de Bagdad
avant de créer leur propre empire autour d’Istamboul. Celui-ci, aussi appelé ottoman, étendait
son emprise entre le Maroc à l'Ouest, l'Autriche au Nord et l'Iran à l'Est. La Turquie actuelle
compte 75 millions d'habitants, minorités kurdes comprises.
4. Les Arabes
Les Arabes sont apparentés aux Hébreux par leur langue du groupe sémitique. Originaire
de la péninsule arabe et plus précisément du Yémen actuel, ils ont très tôt assimilé à leur
culture les populations de Syrie, de Palestine et d'Égypte (autrement dit le Proche-Orient
actuel) ainsi que l'Irak.
Sous la bannière de l'islam, ils ont constitué autour de Damas puis de Bagdad de
prestigieux empires. Mais dès le Xe siècle, ils ont perdu leur autonomie au profit des Turcs et,
pendant près d'un millénaire, sont devenus sous leur houlette des sujets de seconde zone. Les
Arabes, au nombre d'environ 190 millions, se répartissent aujourd'hui entre plusieurs États :
Arabie, Yémen, Qatar et émirats du Golfe, Égypte, territoires palestiniens, Liban, Syrie et
Irak.
1. La production
Le Moyen-Orient détient les 2/3 des réserves pétrolières du monde. Les pays du Moyen-
Orient se réunissent autour du l’OPEP (Organisation des Pays Producteur de Pétrole). Les
principaux sites où se localisent les gisements (puits de pétrole) sont : l’Arabie Saoudite (le
plus grand producteur), le Koweït, l’Irak, l’Iran, le Qatar, les Emirats Arabes Unis.
2. La commercialisation du pétrole
Le pétrole est transporté dans des oléoducs (tuyaux conduisant le pétrole) jusqu’au lieu de
raffinage. Il est ensuite transporté par des pétroliers géants appelés tankers pouvant transporter
500 000 tonnes de pétrole chacun. Les pays importateurs du pétrole du Moyen-Orient sont les
pays industrialisés d’Europe et d’Amérique (surtout les Etats-Unis d’Amérique) qui font la
politique de réserve c'est-à-dire qu’ils conservent leur pétrole et achètent à l’extérieur.
Conclusion
L’Asie et l’Océanie
Leçon 2 : Le monde indien
INTRODUCTION
Le monde indien à une superficie de 4.272.247 km² et sa population est de 1.453.167.000
habitants. Il est isolé du reste du monde par la chaine de l’Himalaya. C’est le domaine de la
riziculture.
I. La carte politique
1. Situation géographique
Le monde indien est situé au sud de l’Asie. Il est limité à l’Ouest par l’Iran, l’Afghanistan et
l’ex-URSS. Au nord par la Chine, à l’Est par la Birmanie et au sud par l’Océan indien.
2. Climat et végétation
Le monde indien est une région très humide. C’est la région des moussons. On distingue
deux saisons bien contrastées. Une saison sèche et une saison pluvieuse. Les types de climat
sont :
Le climat de type équatorial avec des précipitations supérieures à 1000 mm d’eau par an. La
végétation est la forêt tropicale.
Le climat tropical humide : avec des précipitations comprises entre 500 à 1000 mm de pluies
par an. La végétation est la forêt claire, la jungle et la savane.
Le climat désertique : avec moins de 200 mm d’eau par an au Pakistan. La végétation est la
steppe.
3. L’hydrographie
Le monde indien est drainé par trois cours d’eau qui sont l’Indus (3180 km), le Gange
(3090 km), et le Brahmapoutre (2900 km). Tous ces fleuves prennent leur source dans
l’Himalaya et se jettent dans l’océan indien.
2. Croissance démographique
La population du monde indien connait une croissance rapide à cause du taux de natalité
très élevé (plus de 40 pour mille) et la baisse du taux de mortalité (inférieur à 7 pour mille).
Pour freiner la forte croissance démographique des campagnes de sensibilisation sont menées
pour la limitation des naissances.
3. La répartition de la population
La densité moyenne du monde indien est plus de 300 habitants au km². Cependant la
population est inégalement répartie.
- Les zones les plus peuplées : il s’agit du sud-est de l’Inde, le Sri Lanka, le
Bengladesh, les villes du Nez Delhi et Bombay. Dans ces régions les densités
sont supérieures à 200 habitants/km².
- Les régions moyennement peuplée : l’intérieur de l’inde avec une densité entre
50 et 200 habitants au km²
- Les régions faiblement peuplées : les régions arides comme le Pakistan avec
des densités inférieures à 10 habitants/km².
La forte densité a des conséquences sur l’environnement. Elles sont à l’origine de la
dégradation du sol, la pollution de l’environnement, et de la destruction de la végétation.
1. La modernisation de l’agriculture
Depuis le début des années 60 (1960) l’agriculture devient modernisée dans le monde
indien grâce à l’utilisation des machines, des engrais chimiques, la sélection des céréales.
Cela à permis d’accroitre le rendement dans la production du riz et de blé. L’ensemble de ces
progrès constituent « la révolution verte ».
Conclusion
Le monde indien est une région très accidenté à cause des hautes montagnes. Sont
climat est dans l’ensemble tropical. Son hydrographie est dominée par trois grands fleuves. Sa
population est en majorité blanche et est inégalement répartie dans l’espace. Son économie est
basée sur l’agriculture surtout sur la culture du riz grâce à l’aménagement de son espace
rurale.
L’Asie orientale est composée de plusieurs pays qui partagent une superficie de
14.957.709 km². Parmi ces pays la Chine et le Japon se faisant comme grandes puissances.
L’Asie orientale est limitée au nord par l’ex-URSS, à l’ouest par le mode indien, à l’est par
l’océan pacifique, au sud par l’océan indien.
I. La carte politique
Pays capitale superficie Population
Chine Pékin 9.584.492 1.323.345.000
Corée du nord Pyongyang 120.538 22.486.000
Corée du sud Séoul 99.274 47.817.000
Japon Tokyo 377.727 128.883.000
Taiwan Taibei 36.179 22.858.000
Philippine Manille 300.000 83.054.000
Laos Vientiane 756.000 5.924.000
Thaïlande Bangkok 513.115 64.233.000
Vietnam Hanoï 729.565 84.218.000
Indonésie Jakarta 1.904.570 22.278.100
Malaisie Kuala-Lumpur 332.965 25.347.000
Cambodge Phnom Penh 181.035 14.071.000
Singapour Singapour 639 376.000
Brunei Bandar Seri Begawan 5.735 374.000
Total 14.957.709 2.045.767.000
LES PAYS DE L’ASIE ORIENTALE
2. La croissance de la population
La population de l’Asie Orientale a connu une croissance rapide dans le passé, mais de
nos jours la croissance a ralentit à cause des politiques antinatalistes. En Chine par exemple le
gouvernement a instauré la politique de l’enfant unique en récompensant les familles qui ont
un seul enfant et en sanctionnant celles qui ont plus d’un enfant.
3. La répartition de la population
La population est très inégalement répartie en Asie. Les zones peuplées sont l’Indonésie,
l’est de la chine, le sud du Japon. Dans ces régions les densités atteignent 200 habitants/km².
Les plus faibles densités s’observent au sud de Singapour, avec des densités inférieures à 10
habitants/km².
Le centre de la Chine, le nord du Japon, la Corée du sud, les philippines, ont des densités
intermédiaires qui vont de 50 à 200 habitants/km²
1. L’industrie japonaise
L’industrie japonaise bénéficie de l’abondance et du dynamisme de la main d’œuvre. Une
grande partie de cette main d’œuvre est qualifié. L’industrie bénéficie aussi du marché
intérieur élargie. Elle bénéficie aussi de la technologie et de la bonne organisation du travail.
Conclusion
L’Asie Orientale est composée de plusieurs pays ayant des niveaux de développement
différent. L’économie est basée sur l’agriculture et l’industrie. Beaucoup de pays de l’Asie
orientale sont devenus des concurrents sérieux pour les Etats-Unis.
Introduction
L’Océanie, est un des 5 continents du monde, regroupant 14 pays répartis sur quatre
régions géographiques. Constitué par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la Mélanésie, la
Micronésie et la Polynésie, le continent océanien est situé dans l’océan Pacifique Sud.
Le continent océanien couvre une superficie de 8,5 millions de km2 et comptait (en 2004) une
population d’environ 31 millions d’habitants.
I. La carte politique
Pays d'Océanie et d'Australasie
b) L’industrie
c) Le commerce
L’Australie exporte surtout les matières premières comme le blé, la laine, la viande, le
charbon, le fer, le lignite etc. ces produits assure 85% des exportations. Elle importe des
produits finis comme : les biens de consommation, les biens d’équipement.
b) L’industrie
La production de minerais est centrée sur le charbon, les sables ferreux, le calcaire, la
bentonite, la pierre ponce et l'or. La transformation des produits agricoles et alimentaires fait
partie des activités industrielles les plus importantes. D'autres secteurs non négligeables sont
le papier et la papeterie, les produits chimiques, les métaux, les machines, l'habillement, le
bois de construction, les véhicules motorisés, les machines électriques, le raffinage du pétrole
et l'imprimerie.
c) Le commerce
Le pays exporte les cultures maraichères, les produits forestières, les produits laitiers, la
laine, les peaux, la viande, les produits manufacturés.
Elle importe des produits énergétiques, des biens de consommation, des biens d’équipement.
Conclusion
L’Océanie est composée de plusieurs iles de tailles différentes. Les grandes iles sont
l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle Guinée. L’économie de ces pays est basée sur
l’agriculture, l’élevage et l’industrie.
Relief
Climat
Sols
Végétation
INTRODUCTION
A/ l’Amérique du nord
I. Le relief
L’Amérique du Nord peut être divisée en cinq grandes régions géologiques qui sont :
Le Bouclier canadien (ou plateau laurentien), dont la couche inférieure est
constituée d’anciennes roches cristallines. Le sol de cette région est pauvre, et une forêt dense
couvre une vaste étendue de sa partie méridionale.
La plaine côtière qui occupe la plus grande partie de l’est des États-Unis et le
Mexique.
le massif érodé des Appalaches à l’ouest de la pleine côtière et comprenant une
cordillère relativement étroite de montagnes et de collines.
la vaste dépression dans la partie centrale, soumise à des périodes successives
de submersion à proximité de la mer et de soulèvement. Cette région n’est pas uniformément
plate, mais comprend des plateaux, comme le plateau Ozark. La partie ouest constitue les
Grandes Plaines, qui s’élèvent jusqu’au pied des montagnes Rocheuses.
les montagnes Rocheuses qui englobent la plus grande partie du Mexique.
C’est la zone de formation montagneuse active, dominée par les mouvements de l’écorce
terrestre et par l’activité volcanique. On n’y rencontre le plus haut sommet des États-Unis, le
mont McKinley (6 194 m), se situe dans la chaîne de l’Alaska ; le point le plus bas des États-
Unis, à 86 m en-dessous du niveau de la mer, est la vallée de la Mort, en Californie, région
appartenant au Grand Bassin.
I. L’hydrographie
Les cinq Grands Lacs sont le lac Supérieur, le lac Michigan, le lac Huron, le lac Érié
et le lac Ontario. On a des fleuves comme le Mississippi et ses affluents, notamment le
Missouri, plus long fleuve d’Amérique du Nord, le Mackenzie, le Colorado, le Columbia, le
Fraser et le Yukon.
Parmi les très grands lacs des États-Unis et du Canada figure le groupe des Grands
Lacs, importante masse d’eau douce au cœur du continent. L’un d’entre eux, le lac Supérieur,
est, par sa superficie, le plus grand lac d’eau douce du monde. Le Grand Lac Salé, dans
l’Utah, est par ailleurs célèbre pour la salinité élevée de ses eaux.
II. Le climat
Bien que les climats de l’Amérique du Nord soient extrêmement variés, on peut définir
cinq principales régions climatiques.
Les deux tiers septentrionaux du Canada et de l’Alaska, ainsi que le Groenland, sont
caractérisés par des climats arctiques et subarctiques, où la rigueur des longs hivers sombres
alterne avec la douceur des courts étés. Ces régions, aux pluies relativement rares, sont
recouvertes de neige et de glace pendant une grande partie de l’année.
Une deuxième région climatique se situe dans les deux tiers est des États-Unis et du
sud du Canada. Le climat humide y prévaut toute l’année et les changements de temps sont
fréquents. La partie méridionale connaît des températures moyennes plus chaudes.
Une troisième région englobe l’intérieur occidental des États-Unis et une grande partie
du nord du Mexique. Zone principalement montagneuse et désertique, aux pluies rares, les
variations locales, fonction de l’altitude et de l’exposition, y sont importantes.
Une quatrième région climatique domine une étroite zone longeant l’océan Pacifique
du sud de l’Alaska au sud de la Californie. Les hivers y sont relativement doux et humides et
les pluies rares en été.
Enfin, la plus grande partie méridionale du Mexique présente un climat tropical et
chaud tout au long de l’année, avec de fortes précipitations, en particulier l’été.
III. La végétation
On y rencontre :
La taïga, ou forêt boréale, vaste étendue boisée principalement constituée de conifères
(essentiellement des épicéas, des sapins et des mélèzes).
La toundra, située au nord la forêt boréale. C’est une végétation basse constituée de
laîches, d’herbes, de mousses et de lichens.
La forêt mixte, Dans l’est des États-Unis, principalement constituée d’arbres caducs au
nord et de différentes espèces de pins dans le sud-est.
Les forêts montagneuses : Dans la partie occidentale, et sont dominées par les
conifères. En Californie, les séquoias géants atteignent des tailles impressionnantes (jusqu’à
83 m de haut), tandis que abrite une
La forêt de type tropical dans le Mexique, particulièrement riche en espèces.
La végétation des régions plus sèches de l’Amérique du Nord est constituée d’herbes
et d’arbustes. Les plaines centrales des États-Unis et du sud du Canada étaient à l’origine
couvertes d’un tapis herbeux, cependant une grande partie de la flore naturelle a été remplacée
par des cultures. Les terres sèches de l’ouest des États-Unis et du nord du Mexique présentent
quelques rares variétés d’arbustes et de nombreuses espèces de cactus.
B/ l’Amérique latine.
1. L’Amérique centrale
- Le relief
En dehors de la péninsule du Yucatán, l’Amérique centrale est extrêmement étroite :
moins de 500 km de large. Un canal, le canal de Panamá, relie l’océan Atlantique à l’océan
Pacifique. La plus grande partie présente un relief accidenté et montagneux, avec plus de cent
grands volcans, dont certains dépassent les 4 000 m d’altitude, et qui, pour la plupart, sont
endormis ; le Tajumulco, au Guatemala, est le volcan le plus élevé, à 4 211 m d’altitude.
L’Amérique centrale est une des zones volcaniques les plus actives d’Amérique.
- Le climat
La tierra templada (« pays tempéré ») qui s’étend d’environ 900 m à 1 800 m avec une
température moyenne annuelle située entre 18 et 24 °C.
La tierra fría (« pays froid ») qui s’élève d’environ 1 800 m à 3 000 m, avec des
températures annuelles moyennes de 12 à 18 °C.
Les précipitations sont deux fois plus élevées sur la côte des Antilles et sur les versants
montagneux orientaux que sur la côte du Pacifique et sur les versants montagneux
occidentaux.
- La végétation
La végétation de l’Amérique centrale est très variée, et est constituée de formations
végétales de l’Amérique du Nord et de celles de l’Amérique du Sud. On y rencontre un grand
nombre de palmiers, de fougères arborescentes, de lianes et d’épiphytes (plantes qui croissent
sur d’autres plantes), des forêts de pins et de chênes.
- L’hydrographie
Les plus grands cours d’eau de l’Amérique centrale se jettent dans la mer des Antilles
et de nombreux petits cours se déversent dans le Pacifique. Parmi les fleuves les plus longs
figurent le Motagua au Guatemala, l’Ulúa, l’Aguán et le Patuca au Honduras, le Coco, qui suit
en partie la frontière entre le Honduras et le Nicaragua, le Río Grande et l’Escondido au
Nicaragua et le San Juan, qui forme une partie de la frontière entre le Nicaragua et le
Costa Rica.
L’Amérique centrale compte trois grands lacs qui sont : les lacs de Nicaragua et de
Managua au Nicaragua et le lac de Gatún au Panamá.
2. L’Amérique du sud
- Le relief
Les bords septentrional et occidental sont dominés par les Andes, la deuxième
plus haute chaîne de montagnes du globe après l'Himalaya.
Au nord du pays se trouve le massif des Guyanes,
A l'est le plateau brésilien
A l'extrême sud les hauteurs de la Patagonie, qui jouxtent les Andes.
- Le climat et végétation
On y rencontre une diversité de climat dont chacun correspond à des types de végétation.
Le climat tropical dominé par la savane. Les précipitations sont comprises entre 1000
et 15000 mm d’eau.
Le climat sahélien et désertique : avec des précipitations comprises entre 100 et 500
mm d’eau par an. La végétation est rare. On y trouve la steppe.
Le climat de montagne : il y fait froid. Les précipitations varient entre 300 et 500 mm
d’eau par an. La végétation est étagée. Du bas vers le haut on rencontre la forêt, la savane, la
prairie, le désert de neige.
- L’hydrographie
Conclusion
Introduction
L’Amérique fut peuplée tour à tour par des populations venues d’Afrique d’Asie et
d’Europe. Plusieurs raisons expliquent cela.
I. Origine du peuplement
Ce sont les tout premiers occupants de l’Amérique. On les appels Amérindiens qui
signifie indiens d’Amérique. Ils sont arrivés en Amérique en passant par le détroit de Behring
compris entre la Sibérie et l’Alaska.
Ces populations indiennes furent décimées par les européens après la découverte de
l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. C’est pourquoi leur nombre est aujourd’hui
réduit.
Diverses raisons ont conduit les européens en Amérique dès le 16em siècle. D’abord on a
les raison d’ordre économique. En réalité les européens pensaient que l’Amérique étai un
eldorado, c'est-à-dire une terre immensément riche qu’il fallait exploiter pour s’enrichir.
Ensuite on a les raisons religieuses. D’autres populations européennes ont émigrée en
Amérique afin d’avoir la liberté religieuse. Enfin on a le gout de l’aventure et le désire d’être
indépendant.
II. La démographie
1. Croissance démographique
Grace aux migrations européennes les blancs constituent la race dominante en Amérique
du nord avec le protestantisme comme religion dominante. La langue la plus parlée est
l’anglais. Très élevée au début, la fécondité baisse progressivement à cause de la modernité
surtout, mais la natalité reste toutefois élevée et la mortalité très basse. Cette modernité va
accélérer l’urbanisation et réduire la population rurale.
La croissance démographique est rapide. De 5.000.000 d’habitants à la fin du 18eme
siècle la population est passée à près de 400.000.000 d’habitants en 2006.
2. La répartition de la population
Conclusion
Introduction
L’agriculture des Etats-Unis occupe la première place au monde. Elle est diversifiée et est
favorisée par le climat. Cependant, elle rencontre de nombreux problèmes.
L’agriculture des Etats Unis, malgré sa puissance est confrontée à des problèmes.
1. L’érosion et la pollution
L’utilisation excessive des machines provoque l’érosion des sols. L’utilisation excessive
des produits chimique entraîne la pollution des eaux.
2. La surproduction
La production agricole des Etats Unis dépasse les besoins. Cela entraîne la mévente, la
baisse des revenus des agriculteurs.
Conclusion
L’agriculture des Etats-Unis est une agriculture mécanisée, scientifique. Il demande
beaucoup d’argents. Cependant, elle est confrontée à des difficultés mais des solutions sont
trouvées par l’Etat pour maintenir les Etats-Unis au premier rang mondial.
INTRODUCTION
Malgré les atouts et la diversité dans la production, les problèmes ne manquent pas :
- La concurrence : les produits industriels du pays sont sérieusement
concurrencés par ceux du Japon, de la Chine et de l’Europe, surtout dans
l’automobile, la sidérurgie, le textile, l’électronique, …
- L’insuffisance de sources d’énergies : les sources d’énergies disponibles ne
suffisent pas à alimenter l’industrie des Etats-Unis. ils sont donc obligés
d’importer de l’énergie notamment du pétrole du Moyen Orient.
- La mévente : malgré l’importance de la population, les produits industriels des
Etats-Unis ne sont pas bien vendus. Les populations sont déjà bien équipées
en certains produits comme les voitures et les appareils électroniques.
CONCLUSION
Les Etats-Unis sont placés dans le premier rang mondial en matière d’industrie à cause
de l’abondance de leur ressource minérale et énergétique mais aussi grâce à une main d’œuvre
qualifiée et abondante. Ces productions industrielles très variées permettent aux Etats-Unis
d’Amérique de s’imposer au système politique mondial.
Introduction
L’Amérique latine, est la région du continent américain située au sud des États-Unis et
englobant les pays hispanophones d’Amérique centrale, quelques îles des Caraïbes et les
pays hispanophones et lusophones d’Amérique du Sud.
La majorité des habitants d’Amérique latine vit sur la côte pacifique de l’isthme, dans
les plaines comme dans les régions montagneuses. Le versant et la côte, pluvieux et
boisés, de la mer des Antilles sont peu peuplés.
1. Démographie
2. Composition ethnique
1. La production agricole
La forêt brésilienne recèle un grand nombre de richesses naturelles telles que l’huile de
tung, le caoutchouc, l’huile de carnauba, la fibre de caroa, des plantes médicinales, des huiles
végétales, des résines, des bois de construction ou d’ébénisterie. Parmi ces bois, certains ont
une forte valeur commerciale comme le pin du Paraná. L’exploitation forestière s’est
rapidement développée au cours des années 1970 et 1980 à mesure que l’occupation humaine
gagnait du terrain sur la forêt.
Le Brésil est l’un des pays les plus inégalitaires au monde. 57% des terres
appartiennent à seulement 2% des propriétaires. L’exploitation, très extensive des forets, ne
respecte guère les équilibres naturels de la forêt amazonienne. Par bien des aspects, elle
s’apparente plus à une déforestation anarchique qu’à une exploitation soucieuse de préserver
l’avenir du patrimoine écologique du pays.
L’agriculture brésilienne soufre aussi de la surproduction, de la mévente et du manque
de subvention.
1. La production industrielle
Le Rio Grande do Sol et Santa Catarina, dans le Sud, sont les principaux producteurs de
charbon du pays. Les mines de fer d’Itabira sont parmi les plus riches du monde. Le Brésil
produit chaque année environ 150 millions de tonnes de minerai de fer, soit 15 p. 100 de la
production mondiale, ce qui le place traditionnellement au premier rang des pays producteurs
de ce minerai.
Il produit et commercialise également des quantités importantes d’étain, de manganèse, de
chrome, de zirconium, de phosphates, d’argent, de bauxite ou de mica. Il produit aussi du
pétrole et possède une industrie agroalimentaire performante, un important secteur
sidérurgique.
Le Brésil est également un grand producteur dans les domaines du textile, de la
construction automobile (notamment avec la présence de filiales des grands groupes comme
General Motors, Fiat et surtout Volkswagen et Ford qui se partagent 60% du marché brésilien
ainsi que Renault et Mercedes), de l’aviation, de la chimie, des équipements électriques ou
encore de la construction navale. C’est aussi un des premiers fabricants de matériel militaire.
L’État de São Paulo est le plus industrialisé du pays, réalisant près du tiers de la
production industrielle nationale. Plus largement, le cœur utile du pays est formé par un
triangle délimité par les villes de São Paulo, Belo Horizonte et Rio de Janeiro. Ces deux
dernières villes, tout comme Porto Alegre ou Fortaleza, sont des centres industriels majeurs.
Les principales centrales hydroélectriques sont situées sur le Paraná, le São Francisco et le
Rio Grande. Le pays dispose, à Itaipu, sur le Paraná, d’une des plus importantes centrales
hydroélectriques du monde
Conclusion
En général l’Amérique latine est une Amérique pauvre comparée à l’Amérique du nord ;
les pays qui composent l’Amérique latine font partie des pays du tiers-monde. Les pays les
plus développés de l’Amérique latine sont le Brésil, la Mexique et l’Argentine.
La population du globe
À partir du XVIIe siècle, les progrès dans les domaines de la connaissance scientifique,
de l’agriculture, de l’industrie et de la médecine ont fourni des conditions favorables à
l’accroissement de la population mondiale. Tandis que les maladies et les épidémies étaient
mieux contrôlées, les machines ont progressivement remplacé l’homme pour les tâches les
plus épuisantes et dangereuses. L’humanité est passée de 500 millions d’habitants en 1650 à
2,5 milliards en 1950.
À partir de cette date, les pays du tiers-monde, qui n’étaient pas concernés par cette
évolution (particulièrement rapide à la suite des révolutions industrielles), ont pris le relais et
connaissent depuis un important accroissement de leur population, parfois difficile à contrôler
(notamment en Inde et en Afrique subsaharienne). Grâce à la diminution des famines et à la
diffusion des vaccins, des antibiotiques, des insecticides et des semences, ces pays ont en fait
entamé leur transition démographique. Les pays industrialisés ont pour leur part achevé cette
étape décisive de leur évolution démographique et connaissent depuis le milieu du xx e siècle à
la fois une faible natalité et une faible mortalité.
La majeure partie de la population mondiale se concentre sur une part infime du globe. Ainsi,
sur environ 6 milliards d'habitants que compte aujourd'hui notre planète, la moitié vit sur un
territoire qui ne représente que 15% des 150 millions de kilomètres carrés de terres émergées.
En contrepartie, la moitié du territoire terrestre abrite seulement 5% de la population totale.
Environ 30% de la population mondiale est concentrée dans le sud et le sud-est de l'Asie
(Inde, Indonésie, Pakistan) et 25% est distribuée en Asie orientale (Chine, Japon).
Les autres grands foyers de populations se répartissent entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
L'Amérique du Nord et l'Europe rassemblent une énorme concentration de populations
urbaines. Leur niveau de vie élevé contraste avec celui des pays d'Asie (exception faite du
Japon), où les populations sont essentiellement rurales et vivent des produits de l'agriculture.
On trouve de plus faibles concentrations humaines au sud-est de l'Australie, au sud-est de
l'Amérique du Sud, sur la côte ouest de l'Amérique du Nord et dans certaines régions du
Midwest.
DENSITE
Cependant, on rencontre en général les plus fortes densités dans les pays industrialisés, et
notamment en Europe. Les Pays-Bas, par exemple, ont une densité de 445 hab./km2. Le
Japon, le plus industrialisé des pays d'Asie, n'est pas très loin, avec près de 330 hab./km2.
Le XXe siècle a été celui des migrations de grande envergure des populations rurales vers
les villes et, des pays pauvres vers les pays riches. Le taux de croissance des zones urbaines
est le plus souvent deux fois supérieur à celui de la population totale. Quelque 29 p. 100 de la
population mondiale vivaient dans des zones urbaines en 1950 ; ce chiffre atteignait 43 p. 100
en 1990 et 48 p. 100 en 2004 (76 p. 100 dans les pays développés, contre 41 p. 100 dans les
pays moins développés).
Les guerres et les répressions exercées par certains gouvernements jouent un rôle non
négligeable dans les mouvements de populations. En 1972, par exemple, 63000 Ougandais
d'origine asiatique, contraints de quitter l'Afrique orientale, cherchèrent refuge dans les pays
industrialisés du Commonwealth. D'autres populations issues de pays en voie de
développement, comme certains pays de l'Asie méridionale ou des Caraïbes, ont également
migré afin de trouver du travail dans les pays industrialisés. Si bon nombre de pays font
preuve de tolérance à l'égard des réfugiés politiques, ils ne sont cependant pas disposés à
accepter ce que l'on appelle les "migrants économiques".
Depuis les années 1990, les gouvernements des pays d'accueil sont parfois amenés à
voter des lois pour limiter l'immigration, et expulser les nouveaux arrivants. Cette procédure
est problématique car il est souvent difficile de faire la distinction entre les réfugiés et les
migrants économiques. D'autres pays ont besoin de main-d'œuvre pour développer leurs
ressources. C'est le cas de l'Australie, où des émigrants venus d'Europe de l'Est et d'Asie ont
été accueillis à bras ouverts. Les habitants des pays qui ont déjà une forte densité de
population ont toutefois du mal à accepter la présence d'immigrants, surtout quand leur langue
et leur religion diffèrent des leurs, ce qui peut poser de nombreux problèmes sociaux.
Introduction
La traite orientale désigne le commerce d’esclaves organisé par les arabes à partir du
IX ème siècle. Elle a été la plus longue et la plus irrégulière des trois traites. On estime à plus
de 17 millions, le nombre de noirs ayant été asservis au cours de cette traite.
1. Les zones de la traite
Au cours de la traite orientale, les esclaves étaient emmenés vers l’Afrique du Nord et
le Moyen-Orient. Les principales régions d’approvisionnement étaient :
Le sud du Sahara : pays du lac Tchad et de la Boucle du Niger, régions du Nigeria et
du Cameroun actuels.
L’Afrique orientale : le haut Nil, la région des grands lacs et la côte.
La traite orientale utilisait les voies commerciales des empires arabes puis ottomans :
traversée du Sahara, de la Méditerranée, de la mer Noire, de la mer Rouge.
Conclusion
La traite orientale ou traite des arabes a existé bien avant la traite européenne ou
atlantique. Elle a fait de nombreuses victimes. Elle s’est poursuivie jusqu’au XIX ème siècle,
sous le contrôle de l’empire arabe puis sous celui de l’empire ottoman.
Europe
Amérique Afrique
Conclusion
Installés sur les côtes africaines dès le XV siècle, les européens s’intéressaient surtout à l’or,
l’ivoire, la gomme et très rarement les esclaves. Mais à la suite de la découverte de
l’Amérique, la traite négrière se développa et modifia les rapports commerciaux entre
l’Afrique et l’Europe. On abouti ainsi, à la naissance du commerce triangulaire.
INTRODUCTION
Les Européens d'Occident traitèrent beaucoup de Noirs comme de la marchandise du XVIème
au XIXème siècle. D'ailleurs, le commerce et le transport d'esclaves noirs s'appellent la traite
négrière. Ils allaient chercher des esclaves noirs dans leur pays d'origine en Afrique, puis ils
les vendaient en Amérique contre des produits tropicaux tels que le sucre, le café, le cacao et
le coton. Ces produits étaient ensuite ramenés en Europe. Ce commerce qui se déroulait en
trois étapes (Europe, Afrique et Amérique) se nomme commerce triangulaire. On l'appelle
aussi la traite atlantique.
Les causes du commerce triangulaire
La traite des Noirs a été développée à cause du développement des plantations de produits
tropicaux. En effet, il faut beaucoup de main d'œuvre pour travailler dans les plantations de
plus en plus nombreuses. Or, la main d'œuvre amérindienne est insuffisante. Les Européens
vont donc aller chercher la main d'œuvre indispensable en Afrique.
Nature des produits échangés
En Afrique occidentale (Sénégambie, golfe de Guinée et Angola), les Européens font du troc
avec des Africains pour obtenir des esclaves africains : armes à feu, vin, barres de fer, et
lingots de plomb et de la pacotille (verroterie, miroirs, objets de parure) et des coquillages,
des cauris qui sont utilisés comme monnaie en Afrique. Les esclaves sont revendus en
Amérique aux enchères : une partie est payée au comptant, le reste est payé à crédit. Les
esclaves peuvent aussi être échangés contre des produits tropicaux qui sont revendus très
chers en Europe.
Itineraries du commerce triangulaire
Les navires négriers partaient de l'Europe les cales pleines de tissus, d'alcool et d'armes,
troqués sur les côtes africaines contre des captifs. Ils mettaient ensuite le cap sur l'Amérique
du Sud, les Caraïbes ou l'Amérique du Nord. Les conditions de détention étaient très dures car
les esclaves étaient entassés sur les bateaux. En effet, il y avait entre 400 et 600 esclaves sur
un bateau négrier encadrés par 40 à 45 hommes d'équipage. La traversée durait 2 à 3 mois.
Les conditions de détention des esclaves étaient extrêmement dures : attachés par groupes,
entassés dans les cales, et seulement sortis de temps à autre pour prendre l'air. Le taux de
mortalité était de 10 % à 20 %, avec des pics à 40 %.
Les esclaves étaient vendus contre des lettres de change ou des matières premières : sucre,
puis coton et café pour approvisionner l'Europe.
Introduction
L’état actuel des connaissances permet aujourd’hui d’établir des ressemblances et des
différences entre les différents groupes sociaux qui occupent le territoire du Burkina Faso
avant la colonisation. Ils étaient différents socialement politiquement et culturellement.
Lobi
Dyan
Birifor
Dagara
Sénoufo
Gouin
Turka
Karaboro etc.
3) L’évolution sociopolitique
Le Guiriko fut crée au XVIIIème siècle par Famagan Wattara frère de Sekou Wattara roi de
Kong. Il fixa la capitale à Sya (actuel Bobo-Dioulasso). Le royaume s’étendait sur la rive
droite du Mouhoun, de la Comoé à la plaine du Sourou.
Sur le plan administratif, les Wattara avaient dans les villages leurs princes aidés par des
marabouts. Ces princes avaient une triple mission :
Bobo-Dioulasso ;
Banfora ;
Gaoua ;
Ouarkoye et
Safané
Etaient des marchés internationaux.
Au début du XIXème siècle, le Guiriko entre dans une phase de déclin avec la révolte des
peuples soumis. Il y a aussi des attaques des pays voisins comme :
Riziam ;
Yatenga ;
Boussouma ;
Kayao ;
Konguistenga et
Yako.
A le fin du XVIIème siècle, les Etats mossi étaient en place. A la veille de la conquête
française cinq royaumes indépendants des uns aux autres formaient le Moagho : le
Royaume du Tenkodogo ;
Royaume de Ouagadougou ;
Royaume du Yatenga ;
Royaume de Boussouma et
Royaume de Wargaye.
2) La société moaga
Sur le plan social, la société moaga est très hiérarchisée. Au sommet de l’échelle sociale se
trouve le roi. La société se divise en trois couches distincts : les
Madjoura ;
Pama ;
Nungu ;
Matiacoali ;
Tambara ;
Bilanga et les chefferies du Nord Gourma.
Au XVIIIème siècle, le Gourma atteigni ses limites définitives. C’est une famille de royaumes
unis. Il s’étendait du Arbinda au pays Mampursi et du Moagho au pays Songhaî.
2) La société Gulmantché
C’est une société très hiérarchisée. Le roi est au dessus de tous. Il est respecté et reconnu par
ses descendants comme leurs aînés. Après le roi, suivent les gens de la cours royale : princes,
ministres et conseillers. Le reste de la société composé de tribus qui entretenait des relations
2) L’organisation sociale
Dans le Liptako, la population était divisée en quatre couches sociales : les
Conclusion
Au Burkina Faso, plusieurs peuples ont développé des civilisations différentes. Ainsi, on
distingue des société lignagères et des sociétés à pouvoir centralisés. Les peuples sans pouvoir
centralisés se rencontrent à l’ouest du pays alors que les sociétés étatiques se trouvent au
centre, à l’est et au nord.
Introduction
Les peuples sahéliens ont joué le rôle d’intermédiaire entre le soudant et l’Afrique blanche. Ils
étaient caravaniers des marchandises et ont convertis à l’islam des princes soudanais.
Au cours des siècles, les peulhs se sont rependus dans toute l’Afrique occidentale. Les traits
caractéristiques de leur histoire au XVII et XVIIIè siècle sont : la
b) Le Fouta Toro
Dans le Foute Toro en 1776, un groupe de pieux musulmans les Torobé renverse les rois
peulhs animistes. Une confédération théocratique est organisée sous le commandement de
Abd-el-Kader Torodo comme premier almamy. Il est chargé de rependre l’islam. Cette
religion devient un mayen d’aquérir les terres de paturage et de reduire les cultuvateurs à
l’esclavage.
Conclusion
Le XVIIè siècle est une période de troubles et de guerres pour l’Afrique occidentale. La
destruction de Songhaî au Sonrhaî a occasionné de nombreux razzis de peuples nomades sur
les sédentaires du fleuve Niger. Les Bambara, peuple anismistes ont pu résister à la
pénetration islamique juqu’au début du XXè siècle.
Leçon : ESSOR ET EVOLUTION DU CAPITALISME.
INTRODUCTION
Avant le 19ème siècle, le capitalisme était basé sur le commerce (le mercantilisme). Avec la
révolution industrielle le capitalisme devient industriel. La forte industrialisation exigeait de
gros capitaux .Il fallait donc réorganiser le système capitalisme.
Vocabulaire :capital, capitalisme, mercantilisme, action, actionnaire, dividende,
obligation, obligataire, banque, monnaie, concentration, bourse, épargne, cartel,
protectionnisme, libre échange.
I . LE CAPITALISME
A.Le capital
Le capital est l’ensemble des moyens financiers et matériels qu’il faut réunir pour créer une
entreprise. Exemple : la B.C.A.B(ex CNCA) a vu le jour en 1980 avec 1.300.000.000 FCFA
qui constitue son capital. C’est donc toute somme d’argent ou de bien matériel dont
l’utilisation vous rapporte de l’argent.
B.Le capitalisme
Le mot capitalisme est formé à partir du mot capital. C’est un système économique basé sur la
propriété privée des moyens de production et dont le moteur est la recherche du profit. Le
capitalisme marchand tirait son profit du commerce tandis que le capitalisme industriel tire
son profit de l’industrie.
Pour acheter des machines, il fallait avoir beaucoup de moyens. Il était rare qu’une seule
personne arrive à réunir ces moyens. Il fallait donc trouver des solutions pour attirer beaucoup
d’argent afin d’ouvrir des entreprises industrielles. C’est pourquoi il y a eu la création des
sociétés par action , le développement de nouvelles banques et de nouveaux moyens de
paiement. On dit alors que le capitalisme s’est transformé.
L’achat des machines nécessitait d’énormes capitaux. Or jusqu’à la fin du 18ème siècle, les
banques étaient familiales, ne pouvaient donc pas concentrer beaucoup de capitaux. On créa
alors des banques nouvelles avec beaucoup de succursales pour rassembler l’argent des
particuliers. Rapidement, elles deviennent les principales les sources de financement des
industrielles.
Il y avait 2 types de banques :
1.Les banques de dépôts : elles drainent l’épargne de leurs clients nombreux mais peu
puissantes. Cette épargne est prêtées ensuite au clients ou aux entreprises. Ex : le crédit
Lyonnais( en France).
2.Les banques d’affaires : elles ont leur propre fond et non celui des épargnants. Ce fond est
utilisé pour financer les entreprises industrielles qu’elles contrôlaient totalement. Ex : Banque
Rothschild (à Paris), Banque de Londres.
B.Le développement des moyens financiers.
Il s’agit de l’accroissement des moyens de paiement avec :
1.La découverte de nombreuses mines d’or en Californie, en Alaska, en Australie et en
Afrique du Sud a augmenté la quantité d’or en circulation. L’or circulait en grande quantité en
Europe sous forme de monnaie.
b)La monnaie scripturale : c’est du papier qui servait de monnaie par exemple les chèques,
les mandats lettres, les billets à ordre.
Tous ces nouveaux moyens de paiement ont facilité les échanges commerciaux et stimulé la
production industrielle.
Ces deux types de monnaies sont appelées monnaie fiduciaires car elles n’existent que sur la
base de la confiance qu’on leur fait.
Les besoins en capitaux ont obligé les entreprises à se constituer en société par actions. Une
société par action est une société dont le capital a été divisé en plusieurs parts égales appelé
action. Une action est une part du capital d’une société.
1000
Chaque action rapporte un intérêt à la fin de l’année qu’on appelle la dividende. Mais en cas
de perte, les actions ne rapportent rien. Celui qui possède une action est appelé actionnaire.
L’entreprise appartient à celui qui a le plus grand nombre d’action. En général lorsqu’une
société est crée à partir d’actions on parle de société anonyme.
Lorsqu’on veut augmenter le capital, on émet des obligations. Ce sont des sortes d’action qui
rapportent des intérêts fixes bon an mal an. En cas de faillite, l’actionnaire perd ses actions.
Mais l’obligataire entre en possession de la somme engagée.
Les actions sont vendues sur un marché appelé bourse des valeurs.
Ex : Bourse de Paris ; bourse de Londres ; bourse de New York appelée Wall Street.
Le capitalisme ne veut pas d’une intervention de l’Etat dans l’activité économique sauf si
cette intervention entre dans l’intérêt du capitalisme. C’est par exemple le cas du système
douanier :
3.L’Etat signe des traites de commerce avec d’autres Etats pour régulariser leur commerce.
B.Les concentrations
De façon générale, les concentrations surviennent lors des crises. Les entreprises les plus
puissantes absorbent les plus faibles(celles qui sont en difficultés). Elle peuvent se faire aussi
par entente.
Conclusion :
GEOGRAPHIE
Chapitre I : L’Europe
Introduction
L’Europe est située dans l’hémisphère nord. Elle est limitée au Nord par l’océan glacial
arctique, au sud par la mer méditerranée, à l’Ouest par l’océan atlantique et à l’Est par l’océan
pacifique. C’est un continent qui s’étend sur 5 millions de Km². Au cours de cette leçon, nous
le relief, les climats, les sols, l’hydrographie et la végétation de l’Europe.
Conclusion
Le continent européen est le domaine du climat tempéré par excellence. Elle s’explique par sa
position à mi-chemin du pôle nord et de l’équateur, et aussi à son exposition aux vents
d’ouest. Mais, on rencontre une variété de climats et de végétation ainsi qu’un réseau
hydrographique très riche.
Introduction
Les habitants de l’Europe se caractérisent par leur nombre et leur
diversité, leur plus ou moins de la grande richesse. Longtemps considéré comme le continent
le plus peuplé, l’Europe connait aujourd’hui une croissance lente. La mise en place du
peuplement et la situation actuelle permet de distinguer plusieurs peuples parlant différentes
langues.
II- la composition de la population européenne.
1- Les types de peuples
Au cours de l’histoire, les populations européennes ont connus des brassages (métissages) si
bien qu’elle se trouve mélangée. Parmi les peuples vivant en Europe, on distingue :
Les nordiques ou germain : ils ont des cheveux blonds, la peau claire, des yeux bleues
et une tête large.
Les slaves : ils ont les yeux claires et une tête ronde.
A ces groupes, on peut ajouter les:
Celtes ;
Basques ;
Magyars ;
Finnois ;
Bulges et
Arabes.
2- Les langues parlées en Europe
On parle en Europe environ 120 langues dont une trentaine domine. Les principales langues
parlées en Europe sont :
les langues gréco-latines : on a entre autres :
l’Italien ;
le Français ;
le Portugais ;
l’Espagnole et
le Romain.
Les langues germaniques : on y trouve
L’Anglais ;
L’Allemand ;
Le Danois ;
Le Norvégien ;
Le Suédois et
L’Islandais.
Les langues slaves : on y rencontre :
Le Russe ; Le Slovaque ;
L’Ukrainien ; Le Bulgare ;
Le Polonais ; Le Macédonien ;
Le Slovène ; Les Serbes et
Le Biélorusse ; Les croates
Le Tchèque ;
.
Les langues d’origine asiatiques : on y trouve :
Le Turc ;
L’Albanais ;
Le Magyars ;
Le finnois ;
Le Lapons et
L’Arabe.
Le Basque est d’origine inconnue et est parlé en France et en Espagne.
3- Les religions en Europe.
Sur le plan religieux, les européens sont chrétiens. Les catholiques dominent dans les pays
comme :
La France ; La Belgique ;
L’Espagne ; Le sud de l’Allemagne et
Le Portugal ; La Pologne.
L’Italie ;
Les protestant vivent surtout en Europe centrale et du Nord comme :
L’Angleterre ;
L’Ecosse ;
Le Nord de l’Allemagne ;
Les Pays-Bas et
La Scandinavie.
Les orthodoxes se trouvent en :
Russie
Géorgie ;
Grèce ;
Bulgarie et
Roumanie
Il existe aDans la plus part des pays on a également des musulmans (cas des habitants de
l’Albanie et de la Turquie qui sont à majorité musulmans).ussi en France des communautés
juives (judaïsme).
2- Les migrations
Les européens migrent beaucoup à l’intérieur de leur pays ou de leur continent pour des
raisons essentiellement économiques. Les zones de départs sont généralement les pays de
l’Europe de l’Est (l’ex-URSS). Les régions d’accueil sont les pays capitalistes. Les migrations
hors continent européen à pratiquement cessé. Alors qu’elle fut un phénomène majeur au
XIXème siècle dans certains pays comme l’Italie, l’Irlande et l’Allemagne.
Conclusion
L’Europe est l’un des grands foyers de peuplement du monde (738000000 d’hbts en 2009).
Mais depuis quelque décennie, l’accroissement de la population est désormais lent. La densité
moyenne de population est élevée, mais cache beaucoup d’inégalité. Tous les européens sont
des blancs, il se trouve parmi eux une très grande variété de types humains, de langues parlées
et de religions
Introduction
Le continent européen regroupe 44 pays répartis en cinq régions :
L’Europe de l’Est
L’Europe de l’ouest
L’Europe du Nord
L’Europe du Sud et
L’Europe Centrale
Les îles archipels de l’atlantique sont rattachés à l’Europe : Island
Les îles Canaries (Espagne)
Les îles Açores (Portugal),
Le Svalbard (Norvège)
I- l’Europe de l’Ouest
1) L’économie
L’Europe du sud est pauvre et est en retard par rapport à l’Europe du Nord. Elle s’est
développée dans la seconde moitié du XXème siècle. Elle a misée sur les avantages soleil,
beauté des paysages, faible coût de la main d’œuvre et la demande des marchés de l’Europe
du Nord. La production de fruits et de légume méditerranéenne est en pleine essor dans les
plaines irriguée. Les côtes ont été aménagées et équipée pour le tourisme. Les grandes villes
se sont industrialisées. Les pays comme l’Italie et l’Espagne sont devenus des puissances
économiques. La croissance économique de l’Italie est basée sur le développement de
l’industrie. L’intensification des cultures vivrières et légumière et le développement du
tourisme. L’économie espagnole se base aussi sur l’essor du tourisme (l’un des 1ers au
monde), l’industrie diversifiée.
1) Le démembrement de l’ex-URSS
Le 25 décembre 1991, l’URSS (Union des Républiques Socialiste et Soviétique) se disloqua
en 15 pays indépendants. 11 d’entre elles constituèrent la CEI (Communauté des Etats
Indépendants).
Les nouveaux Etats contiennent à leur sein d’importantes minorités nationales. Les conflits
nationaux ou frontaliers se multiplient. L’Ex URSS était le pays le plus riche du monde en
ressource naturelles (agricoles, énergétiques et minières). Mais, aujourd’hui, ses richesses ne
se retrouvent dans toutes les républiques. C’est la Russie qui en a la plus grande.
Conclusion
Depuis 1993, l’UE est devenu un marché unique dans lequel les biens les capitaux, les
services et les personnes peuvent circuler librement. Elle est devenue aussi une grande
puissance industrielle et commerciale du monde.
Questions
1. Combien de pays compte l’Union Européenne ?
2. L’Union Européenne désigne-t-elle une association de tous les pays du continent européen ?
3. En vous référant au cours précédant, citez cinq pays européens n’appartenant pas à l’Union
Européenne.
Introduction
L’Afrique centrale s’étend de part et d’autre de l’équateur sur une superficie de 6.613.000km².
Elle mesure 4.500km du Nord au sud et 2.500km d’Est en Ouest. C’est une des régions
naturellement riche.
I) Les rapports entre l’homme et l’environnement physique
1) Les potentialités et les contraintes naturelles
a) Les potentialités (atouts)
L’environnement physique de l’Afrique centrale présente quelques atouts :
-La variété climatique : deux zones tropicale et une vaste zone équatoriale où il pleut
abondamment (2mm/an)
-la présence de fleuves abondants et de lacs : le fleuve Congo, agoowé, Sanaga, le lac
Tchad…
-la grande forêt environ 1 million de km². Riche en espèces et en bois industriels.
-la présence de terres fertiles propices à l’agriculture.
-Le sous sol très riche en ressource minière (cuivre, diamant, manganèse), énergétiques
(pétrole, hydroélectricité).
b) les contraintes
-La présence au nord et au sud de deux zones désertiques (nord du Tchad et le sud de
L’Angola. Les températures y sont très élevées et les précipitations rares.
Les conditions climatiques et sanitaires déplorables de la grande forêt : chaleur et humidité
constante rendent l vie constante, malaria maladies du sommeil et autres maladies tropicales.
Les effets du changement climatiques n’ont épargnés l’Afrique centrale.
2) L’action de l’homme sur l’environnement physique
L’homme par ses actions de survie contribue à la destruction de la nature.
-la coupe abusive des bois menace la forêt équatoriale.
-les défrichements massifs pour l’agriculture favorisent l’érosion et appauvrissent les sols (la
dégradation des terres)
-la pollution des eaux et de l’atmosphère par l’activité industrielle surtout dans l’air dans les
grands centres urbains.
II) la carte politique de l’Afrique centrale
L’Afrique centrale compte neuf Etats composés de pays enclavés et de pays ayant des
débouchés maritimes
1) Les pays enclavés
Ils sont au nombre de deux :
-le Tchad ; superficie 1284200km², capitale Ndjamena, pays francophone.
-La Centrafrique ; sup : 622980km², capitale Bandji, pays francophone
2) pays ayant un débouché maritime
Ils sont au nombre de sept :
-Angola : 1247000km², capitale, Rwanda, pays lusophone (Portugal)
-Le Cameroun : 475000km² ; capitale Yaoundé, pays franco-anglophone
-Le Congo : 342000km², capitale Brazzaville, pays francophone
-Le Congo RD : 2345000km², capitale Kinshasa, pays francophone
-Le Gabon : 268000km² : capitale Libreville, pays francophone
-La Guinée équatoriale : 28000km², capitale Malabo, pays lusophone
-Saotomé et Principe : 1001km², capitale : Saotomé, pays lusophone
III) la dynamique de la population
1) L’accroissement naturel
Les neuf pays d’Afrique centrale abritent une population humaine globale de 125 millions
d’habitants en 2009. Le taux d’accroissement naturel est de 28‰, mais varie d’un pays à un
autre :
L’indice e fécondité est de 1,5 enfant par femme et l’espérance de vie est de l’ordre de 50,50
ans (49 ans pour les hommes et 52 ans pour les femmes).
2) Répartition géographique de la population
La densité moyenne de la population de l’Afrique centrale est de 21,85 habitants par km².
Mais, la population est très inégalement répartie :
-les régions presque vides : les déserts du Tchad et du sud de l’Angola ; la forêt équatoriale.
-les zones de fortes densités : les régions de savane, les plateaux angolais et Katangais.
-Les zones de densité très élevées : le Bas-Congo et les hautes montagnes du Congo oriental.
Les pays à forte densité sont Sao-tomé et principe (156,84 habitants/km²) et le Cameroun
(36,31hbts/km²),
-ceux à faibles densité sont : la Gabon (5,28 hts/km²), et la RCA (6,74hbts/km²)
Le faible peuplement peut s’expliquer par les razzias d’esclaves pendant la traite négrière ;
par les conditions climatiques et sanitaires déplorables de la grande forêt (chaleur et humidité
constante, malaria, maladie du sommeil et d’autres maladie tropicales.
I) Les aspects économiques
1) Les atouts et les handicaps de l’agriculture
a) Atouts de l’agriculture
L’Afrique est une région dotée de terre fertiles, profite à diverse systèmes agricoles :
agriculture oasis au nord, l’agriculture céréalière des savanes parfois associées parfois à un
élevage extensif, l’agriculture de clairière de la grand forêt de plantations. Dans le domaine de
culture de rente, on rencontre le cacao (au Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale), le tabac
(RCA), la Banane (Cameroun) le Caoutchouc naturel (Cameroun et Gabon) ; le coton (RCA,
Cameroun, Tchad). Au nombre des cultures vivrières, nous avons le maïs ou le mil
(Cameroun, Tchad), l’Arachide (Gabon, RCA), manioc et pomme de terre (Cameroun et
Gabon)
b) Les handicaps de l’agriculture
L’Afrique des zones tropicales est confrontée à :
Une insuffisance de pluviométrie mais de façon générale pour toute la région
Les productions vivrière ne suffisent pas à nourrir les populations ;
La destruction de l’environnement à des conséquences sur l’agriculture :
L’appauvrissement des terre car elles sont exposées à l’érosion ;
2) Les atouts et les handicaps de l’industrie
a) Les atouts de l’industrie
Le sous sol de l’Afrique centrale est riche en ressource minière : le fer (Gabon et Cameroun),
le manganèse (Gabon), l’aluminium (Cameroun), le Diamant (RCA) etc. la région est aussi
riche en ressources énergétique : le pétrole (Angola, Congo, Gabon, Guinée équatoriale,
Cameroun et le Tchad), et l’hydro-électricité : les barrages hydro-électrique d’Edéa (au
Cameroun). Le Cuanza et le Cunéné (Congo).
b) Les handicaps au développement industriel
Le développement industriel est freiné par la difficulté des communications en milieu naturel
hostile. Les voies de transports sont insuffisantes et mal entretenues. Ces voies sont : le réseau
routier, le chemin de fer, les voies fluviales, les transports aériens. A cela s’ajoutent
l’insuffisance des capitaux d’investissement. La concurrence entre les industries des pays de
la région et avec l’étranger, le manque de débouchés (le marché intérieur étroit).
Conclusion
L’Afrique centrale est une des régions les plus riches naturellement : climat varié, sol fertile,
sous sol riche, potentiel hydraulique important … Mais à cause des insuffisances techniques,
du manque des capitaux d’investissement et des problèmes politiques, les pays d’Afrique
centrale sont encore sous développés.
la dynamique de la population
1) l’accroissement naturel
la population de l’Afrique australe atteint 58 millions en 2009 et s’accroit au taux de 9‰ l’an.
Mais ce taux varie selon les pays confère le tableau ci-dessous :
Pays Le taux de natalité Le taux de mortalité L’accroissement
(‰) (‰) naturel (‰)
L’Afrique du Sud 23 15 8
Botswana 25 12 13
Lesotho 25 23 2
Namibie 29 8 21
Swaziland 31 15 16
L’indice de fécondité en Afrique australe est de 2,8 enfants par femmes. L’espérance de vie
est de 51,5 ans dont 50 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes.
2) L’inégale répartition de la population
L’Afrique australe a une densité de population très faible 21,68 hts/km². Mais la population
est très inégalement répartie. Les régions peuplées sont les zones côtières et les zones
industrielles plus des ¾ du territoire sont quasiment vide d’hommes.
La population est composée d’ethnies diverses :
Les autochtones Bushmen et Hottentots peu nombreux.
Les Bantous, plus nombreux (72% de la population) ;
Les blancs descendants des colons hollandais, des protestants français, anglais et
allemand.
Conclusion
L’Afrique australe formée de cinq Etats connait une variété de climats et de peuples. Son
agriculture est marquée par l’insuffisance d’eau. Mais, la technique de l’irrigation permet de
produire une variété de cultures. L’abondance des ressources minières est la base du
développement industriel de l’Afrique australe.
HISTORE
INTRODUCTION
1) Définition
b. Les défavorables
En Afrique, il existait déjà une rivalité politique entre les différents pays.
Chaque pays voudrait exprimer sa grandeur, sa puissance.
Europe, il existait déjà une rivalité politique entre les différents pays. Chaque
pays voudrait exprimer sa grandeur, sa puissance. Ils veulent donc arriver par
l’agrandissement ou l’expansion de leur territoire. Aussi les colonies permettent un
positionnement stratégique et un réservoir de soldat.
Pour les grandeurs qu’on acquiert dans l’impérialisme le roi Becarbleu disait « un
peuple qui colonise un autre y jette les bases de sa grandeur futur ».
CONCLUSION
Les favorables à l’impérialisme soutenu par les groupes de pressions ont fini
par être écouté. L’impérialisme devrait donc être engagé en Afrique. Il fallait donc
préparer la conquête de son continent y envoyant des explorateurs.
INTRODUCTION
c. Henri Barth
d- Clapperton Hugh
Parti de Tripoli en, 1823, il atteint le Lac Tchad puis Kouka la capital du
Boromou. Il atteint aussi le Sokoto avant de regagner l’Angleterre par Tripoli. Un
prochain voyage l’amène à séjourner deux mois plus dans le royaume Yorouba.
Les régions qui deviendront plu tard es colonies de la haute Volta a connus
divers (beaucoup) missions d’explorations de divers nationalités. On distingue des
missions d’explorations Allemande, Française et Anglaise.
La première mission Allemande fut celle du Docteur Krause venant du Togo.
Elle visite le pays Bissa, Gourounsi, le pays Moagha. Après Krause, arrive la mission
de Van Français.
Binger, à la Tête de la mission Français arrive en 1885 à Bobo Dioulasso et
rencontre la princesse Guimbi Ouattara. La mission se poursuit en pays Gourounsi et
à Ouagadougou. Après Binger arrive Grozat qui arrive à croiser Naaba Wobgo.
Ensuite, arrive Monteil qui réussit à signer de nombreux accords.
La mission Anglaise dans le pays de l’actuel Burkina était conduite par
Fergusson qui en 1894 fut croisé par Naaba Wobgo.
II. QUELQUES EXPLORATEURS D’AFRIQUE CENTRALE ET AUSTRALE (du
sud)
1) David Livingstone
3) Savargnan de Brazza
CONCLUSION
INTRODUCTION
Les Français étaient présents sur les cotes africaines au Sénégal où ils avaient
installé les 1ers comptoirs qui dataient du XVIe siècle. C’est ainsi que fut créer la ville
de Saint-Louis. L’intérieure du Sénégal fut conquise par Faidherbe. Les Français
avaient déjà de nombreux comptoirs dans les pays du Golf de Guinée (Bénin, Côte
d’Ivoire). De là ils vont tenter de conquérir l’intérieur et vont rencontrer des
résistances
1- La résistance de Samory
Touré, Samory (v. 1830-1900), chef d'origine mandingue qui lutta contre la
progression française en Afrique occidentale dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Guerrier musulman mandingue (dioula), né dans le Konyan, en Guinée, Samory
Touré affirma ses talents militaires dans les conflits locaux. À partir de 1870, s'étant
imposé comme roi de Bissandougou (dans l'actuelle Côte d'Ivoire), il étendit sa
domination sur la partie orientale de l'actuelle Guinée.
Ils avaient crée une puissante armée et une vaste empire compris entre le Libéria et
le Niger au Nord, le royaume de Sikasso à l’Est et le foutou Djalon à l’Ouest. La
capitale était Bissandougou. La résistance de Samory était faite sur la base
religieuse. Ainsi, il s’engage dans une logique de guerre sainte ( Djihad). Pendant
plus d’une décennie et demi, Samory s’oppose à la pénétration française. A la suite
de nombreux traité de ruse (1686- 1689) avec les français Samory est attaqué par la
mission Archinard. Cette attaque échouée pour les français et la résistance de
Samory continue. Pourtant les français nombreux et mieux armés, il a montré qu’il
est un chef militaire d’une grande valeur. Pendant ce temps ces troupes se
déplaçaient peu à peu vers l’Est mais laissant derrière elle ni gens ni maison ni
provision. Samory pratiquait la stratégie de la terre brûlée. En 1898, il est surpris
dans son camp Guelémon près de Man en Côté d’Ivoire. Emporté au Gabon
comme prisonnier il meurt deux ans plus tard.
2) L’Afrique occidentales
Cette partie de l’Afrique est restée sous la domination des français et des
Anglais. Les Anglais qui envoient des comptoirs au Nigeria et en Gold Coast arrive à
conquérir ces territoires deviendront leurs colonies. Quant aux français qui étaient
présents au Sénégal avançant vers l’intérieur suivant le Niger jusqu’au Tombouctou.
Ils pénètrent l’intérieur de la côte d’Ivoire sous la direction de l’officier Binger. Partis
du Soudan, les français entourer la conquête de l’actuel Burkina. Le premier
septembre 1896, la colonne Voullet et Chanoine se présent devant Ouagadougou.
Elle obtient la signature de Naba Sigri en 1897.
Les territoires du Dahomey et de la Guinée était aussi conquis.
INTRODUCTION
a. En Afrique occidentale
1) L’Ouest Africain
Pour ce qui est la côte occidentale de son Hinterland il fallu déployé plus
d’effort pour venir à bout des ensembles que sont :
a. Le Dahomey
Le royaume du Dahomey avait une armée assez puissante avec ses
redoutables amazones. A la fin du XIXe siècle, Béhanzin devient roi et résiste
pendant près de deux ans aux français grâce à son armée. Mais en 1894, il est
capturé et départ en Europe où il meurt en 1906.
(Amazones : femmes guerrière)
(Déployé : utilisé)
b. L’ashanti
2) En Afrique Méridionale.
CONCLUSION
L’entreprise coloniale fut une réalité mais après de nombreux obstacles (les
résistances des difficultés d’adoption au climat, les maladies….)
Les africains, nombreux d’entre eux, a la l’exemple de Samory Touré, Babemba ont
farouchement lutté contre cette pénétration ou occupation. Cependant toutes ces
résistances ont été vouées à l’échec à cause de multiples raisons. Après la
conquête, vient la période de l’exploitation.
INTRODUCTION
A Madagascar, l’unité politique est réalisée en 1810 à 1828. La grande île s’ouvre
à l’occident sous la direction de RADAMA 1er. A partir de 1828la reine
RANAVALONA voulut fermer la porte de l’île aux occidentaux. Finalement ce fut
sous RADAMA II que le pays accepte ces derniers favorisant alors la conquête de
Madagascar par la France.
1) Le règne de Radama
2) Le règne de Ranavalona
1) Les reforme
En 1861 Radama II succède à Ranavalona et ouvre à nouveau le royaume aux
influences étrangères mais très vite celui-ci est assassiné par son premier ministre
en 1863. Ce dernier va entreprendre des reformes comme l’introduction de la
monogamie, la peine capitale, le service militaire obligatoire, l’éducation obligatoire,
l’interdiction de l’alcool …Le protestantisme devient la religion du royaume , le
gouvernement devient nucléaire et ne compte que quelques 8 membres. Il signe de
nombreux accords de liberté de commerce et de culte.
2) la conquête de Madagascar
CONCLUSION
Vers la fin du XIXe siècle, les grandes puissances européennes (la France,
l’Allemagne et l’Angleterre) étaient devenues maîtresses du monde. Cependant cette
cohabitation est beaucoup entassée de rivalité. Après 1900, la tension internationale
se ressent plus vivement en Europe. En 1914, l’Europe tombe dans une guerre
inédite : guerre totale, longue, meurtrière et mondiale.
I. LA MARCHE A LA GUERRE
1907 1882
Triple Entente Triplice ou triple Alliance
2) Les causes des mésententes
Toutes les puissances des deux camps s’opposaient dans des raisons
diverses. D’abord l’Allemagne s’opposait à la France à propos de l’Alsace et de la
Loraine mais aussi du Maroc. Elle s’opposait aussi à l’Angleterre par simple jalousie.
La marine Allemande était dépassée par celle Anglaise. L’Autriche s’opposait à la
Russie à propos des Balkans. Là, l’Autriche avait annexé la Bosnie Herzégovine, en
1908 et convoitait la Serbie.
1) La guerre européenne
2) La mondialisation de la guerre
Dès 1914, les Belligérants avaient cherché des alliés hors d’Europe. Ainsi, le
Japon en 1914 et la Chine en 1917 rejoignent l’Entente. En 1917, on note un
tournant décisif dans l a guerre. D’abord, elle marque l’entrée en guerre des
Etats-Unis le 26 avril 1917 au côté de l’Entente aussi, l’année 1917 marque le début
des révolutions en Russie. En mai 1918, la Russie quitte l’Entente pour la Triplice.
4) La fin de la guerre
2) La création de SDN
Le président Américain Wilson avait obtenu lors du traité de versaille une
Société Des Nations (SDN) qui serait une organisation ayant pour but de maintenir la
paix internationale. Le dialogue la diplomatie était mit au premier plan. La SDN qui
avait son siège à Genève regroupait la plupart des puissances. Son adhésion était
libre.
INTRODUCTION
I. LES CAUSES
1) L’affaiblissement du Tsar
En Russie le pouvoir monarchique était dirigé par un puissant roi appelé Tsar.
Depuis 1905 le régime du Tsar Nicolas II était beaucoup menacé par une grogne
intérieure.
De nombreuses mesures vont beaucoup mécontenter les populations. A cela
s’ajoute la situation de corruption dans laquelle se trouve le régime. En fin la guerre
de 1914 avait aussi aggravée la situation. Toute cette situation va prendre la société
Russe explosive de Tsar était alors devenue impuissant et son autorité affaiblie.
2) Le mécontentement général
2) la deuxième révolution
1) l’expansion Bolchevik
La révolution avait triomphé dans les villes comme Rétrograde, le Moscou et
Lénine entendait l’élargir à toute la Russie et à l’Europe de l’Est dans les pays
comme la Biélorussie, l’Ukraine, la Bulgarie et la Roumanie … En 1922 est née
l’URSS(Union des Républiques Socialistes et Soviétiques) regroupant 15 Etats
avec à sa tête la Russie.
2) La guerre civile
Une atroce guerre éclata en Russie de 1918 à 1921 et opposait les artisans
de l’ancien régime (grand propriétaire terrien et grand industriel) au nouveau régime
(les Bolcheviks). Les premiers fondent l’armée blanche soutenue par des puissances
comme les Etats-Unis, France, Japon … Cette armée est défaite par l’armée rouge
de Lenine.
CONCLUSION
INTRODUCTION
En 1929, le monde était tombé dans une importante crise économique dont
les conséquences furent multiples. Partie des Etats-Unis, elle touche presque tous
les pays à l’exception de l’URSS protégé par son communiste. Cette crise a eu pour
des nombreux surtouts capitalistes de conséquences multiples. Mais très vite des
solutions furent proposées pour sortir de là.
2) Le déclenchement de la crise
En Amérique, les crédits et les spéculations étaient devenus nombreux. De
plus en plus les dividantes devenaient dérisoires. Alors, la tendance est a la vente
des actions. Le jeudi 24 octobre marque le Krash boursier du Wall Street (la bourse
des Etats-Unis). A cette date près de 12 millions d’actions étaient sur le marché.
Avec l’absence d’acheteur les valeurs des actions s’éffondent d’heure en heure. Ce
jour marque alors le début de la crise prend le nom de Jeudi noir.
1) Les conséquences
2) Les solutions
Il n’a pas existé des solutions standard à la crise de 1929. Chaque pays avait
ses solutions.
Aux Etats-Unis, le président, Roosevelt élu en 1982 propose que la résolution
de la crise « le New Deal » (nouvelle donna). Il limite la production agricole et
développe l’investissement et la consommation. Il engage le pays sur de nouveau
chantier qui donne du travail aux américains. A cela, s’ajoute la dévaluation (baisse
de la valeur) du dollar.
En France, le gouvernement du front populaire de 1936, entendait résoudre la
crise par un relèvement de la capacité générale d’achat. Les salaires sont augmenté
et les temps de travail diminué.
En Angleterre, l’économiste John Maynard Keynes propose l’intervention de
l’Etat. Pour lui, l’Etat doit intervenir dans le monde libéral en donnant du travail aux
chômeurs. L’Etat doit distribuer les allocutions (de l’argent) aux chômeurs pour
donner un pouvoir d’achat aux populations. Cela a pour but d’augmenter la
consommation qui ferrait gagnée les entreprises mais aussi l’Etat au niveau des
taxes et des impôts.
CONCLUSION
INTRODUCTION
I. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES
1) Définition
Le fascisme vient du mot italien « Fascio » qui signifie faisceau. Le faisceau
symbolise le rassemblement. C’est en 1919 que Bénite Mussolini créa le « faisceau
milanais » de combat qui regroupait 54 membres. Pendant deux ans il va travailler à
la création de faisceau partout en Italie (Rome Florence Turin). En 1921 est née le
Parti National Fasciste dirigé par un comité contre et un conseil nationaux. Ses
membres jurent être prêts à verser leur sang pour la révolution fasciste.
2) Caractéristiques du fasciste
3) D’autres fascismes
2) Le réarmement
CONCLUSION
INTRODUCTION
2) L’idéologie Nazi
Elle est assez détaillée dans le Mien Kampf (mon combat) d’Adolphe Hitler.
D’abord celui qui voulait imposer l’hégémonie, la suprématie allemande sur l’Europe.
Entendait aussi unifier tous les allemands du monde et crée un espace brutal plus
vaste par les conquêtes.
1) Le bilan humain
Elle a fait plus de mort que la première. On peut compter plus de 50 millions
de morts donc 6 millions pour les polonais, 21 millions pour les Soviétiques, 6
millions de juifs, 5 millions d’allemands…
Aussi, de nombreux africains qui ont perdu la vie soit lors des batailles en
Afrique du Nord, soit dans les différentes front en Europe.
3) Le bilan moral
CONCLUSION
INTRODUCTION
Commencée en Europe la seconde guerre va se mondialiser avec l’entrée en guerre
des Etats-Unis. Les territoires d’Afrique, tombés dans les mains des puissances
occidentales vont aussi participer de differentes manieres à cette guerre. La Haute
vola (actuel Burkina Faso) colonie française n’est pas aussi rester en marge.
INTRODUCTION
1) Genève
Tout comme la SDN, l’idée de la création de l’ONU est née aux Etats-Unis.
C’est le président Franklin Delana Roosevelt qui lance la nouvelle idée qui sera
poursuivie par Truman. La création de l’ONU remonte à la signature de la Charte de
l’Atlantique en août 1941. A la conférence de Dumberton Aoks en octobre 1944 les
Soviétiques, les Américains, les Anglais jettent les bases de la nouvelles
organisation. A la suite de cette conférence vont se tenir bien d’autre et finalement le
26 juin 1945 que fut crée lors de la conférence de San Francisco.
Elle commence effectivement à fonctionner le 24 octobre 1945.
Le siège de l’Organisation des Nations Unies est installé à New York, aux
Etats-Unis.
1) Forces
2) Les faiblesses
CONCLUSION
Depuis sa création en 1945, l’ONU se présente comme l’unique organisation
qui réunit presque tous les pays du membre. Sa toute première ambition est de
veiller à la paix internationale. De part ses organisations spécialisés l’ONU entre
prend de nombreuses actions. Ces actions sont souvent soldées de réussites
(succès) et souvent d’échec. Aujourd’hui l’organisation est sur le chantier de la
reforme.
LA DECOLONISATION EN AFRIQUE
INTRODUCTION
1) La deuxième guerre
II. LA DECOLONISATION
1. En Afrique Anglaise
2. En Afrique française
LE PROBLEME DES PAYS NOUVELLEMENT INDEPENDANTS
I. LES PROBLEMES
L’un des premiers problèmes politiques auxquels étaient confondre aux pays
nouvellement indépendantes étaient et demeurent toujours le problème des
frontières. Des différends frontaliers entre pays, c’est le cas du Burkina et le Mali, du
Burkina du Bénin et du Niger, du Cameroun et du Nigeria… A ces problèmes s’ajoute
celui de l’instabilité politique (guerre, coup d’Etat). On peut aussi ajouter, les guerres
tribales dans de nombreux pays (la guerre civil du Rwanda des Tutsi et des Hatti, la
guerre civil au Nigeria, on Angola au Congo (Zaïre).
Les nouveaux pays après les indépendances sont confrontés à des problèmes
sociaux (la scolarisation, la santé aux développements de la délinquance comme les
vols à main armés et la détérioration des mœurs). Au plan culturel, il faut noter que
la colonisation à détériorer certains principes sociaux. (Le respect de l’âge se
remplace par le respect du matériel). Cette détérioration à continuer à avoir du
phénomène de la corruption. Ainsi, la culture africaine a subit un coup dans
l’adoption de la langue étrangère comme langue officielle.
CONCLUSION
2) Le code de l’environnement
C’est un document dans lequel il y a les principes fondamentaux destinés à préserver
l’environnement et à améliorer le cadre de vie des burkinabé.
3) Impact des politiques de protection de l’environnement
Les sensibilisations permettent de plus en plus une prise de conscience des populations
sur les dangers liés à la dégradation de l’environnement. Actuellement, des campagnes de
reboisement sont organisées chaque année par l’Etat, les associations, les ONG, etc. La
construction des barrages permet de résoudre les problèmes d’eau.
VI. L’homme et la gestion des ressources en eau
La gestion des ressources en eau est un enjeu de développement important.
L’insuffisance et la pollution des ressources eau sont des problèmes qui concernent tout le
monde. Pour protéger les ressources en eau du Burkina Faso, il faut :
- lutter contre la pollution des eaux,
- lutter contre l’ensablement des retenues d’eau,
- construire de nouveaux barrages pour augmenter la capacité de stockage du pays.
Conclusion
Le Burkina Faso dispose d’un potentiel énorme de ressources naturelles. Ces
ressources subissent une dégradation à cause des sécheresses et des activités humaines. Il
revient aux populations du Burkina Faso de protéger et d’exploiter raisonnablement ces
ressources naturelles car leur survie en dépend.
Introduction
Les populations du Burkina Faso aménagent leur milieu de vie afin de pratiquer les
activités agro-pastorales. Ces activités constituent le fondement de l’économie du pays.
L’aménagement du territoire est une politique qui consiste à recherche la meilleure répartition
géographique des activités économiques en fonction des ressources naturelles et humaines.
I. L’aménagement de l’espace rural et développement économique
1) Les modes d’exploitation
a) Les champs de case
Ils se localisent autour des concessions et sont de petites tailles. Ils bénéficient de la
fumure organique provenant des ordures ménagères et des animaux. On y cultive le plus
souvent le maïs, le sorgho rouge et les légumes (gombo).
b) Les champs de brousse
Ils sont situés loin des concessions à quelques kilomètres du village. Les familles y
tirent l’essentiel de leurs moyens de subsistance. L’agriculture sur brûlis est la méthode la
plus utilisée dans ces champs. Elle consiste à brûler la végétation d’un sol afin de le préparer à
la culture. Pour les paysans, cette méthode permet d’enrichir le sol et permet de cultiver le
mil, le sorgho, les arachides, etc.
c) Les aménagements hydro-agricoles
Le développement des ouvrages hydro-agricoles constitue l’une des voies essentielles
pour l’intensification de l’agriculture de notre pays. Ces ouvrages sont : les barrages hydro-
agricoles, la pompe à pédale pour la petite irrigation villageoise, le système d’irrigation goutte
à goutte, etc. Grâce à ces aménagement, on arrive à produire du riz, du maïs, les fruits et
légumes sur toute l’année.
2) Les méthodes et techniques culturales (agricole)
Les méthodes et techniques agricoles locales pratiquées au Burkina Faso permettent
d’améliorer l’agriculture. On retient pour le Burkina Faso :
le zaï,
le paillage,
les cordons pierreux,
les demi-lunes,
les digues filtrantes,
la haie vive,
l’embouche,
l’émondage.
Pour mettre en œuvre ces méthodes et techniques, les paysans utilisent ces outils agricoles
suivants :
la daba,
le coupe-coupe (machette),
la houe,
la charrue,
la faucille,
la pioche, etc.
II. Les régions agricoles du Burkina
Le pays peut être divisé en cinq zones agro-écologiques : le Sahel, le Nord-Ouest, le
Centre, l’Est et l’Ouest. Ces régions ne sont pas encore spécialisées mais on distingue trois
régions agricoles en fonction du climat.
a) Le Nord ou le Sahel
L’élevage est la principale activité des populations de cette région du Burkina. Les
plantes rustiques comme le petit mil et le sorgho sont produites dans le sahel à cause de la
faible pluviométrie. Les cultures maraîchères sont produites autour des mares comme Oursi et
Dem.
b) Le centre
C’est la zone Nord-soudanienne dont la pluviométrie est comprise entre 600 et 900
mm. Les cultures céréalières sont prédominantes (dans les bas-fonds). A ces cultures
s’ajoutent l’arachide, le pois de terre, l’haricot, etc.
c) Le Sud, l’Ouest et le Sud-Ouest
C’est la principale région agricole du Burkina Faso. La pluviométrie est supérieure à
900 mm. On y cultive les tubercules (manioc, patate, igname), les céréales (mil, maïs, riz) et
les cultures commerciales (coton, canne à sucre, fruits, sésame).
III. La politique agricole
La politique agricole adoptée par le Burkina Faso vise la modernisation du secteur
agricole. Pour cela, plusieurs actions sont menées dans ce sens. Il s’agit de :
l’équipement des producteurs en tracteurs, charrettes, charrues, semoirs, etc.
la gestion des terroirs par l’aménagement des bas-fonds, la construction des pistes
rurales, la réalisation de forages,
l’encadrement des agriculteurs par les techniciens,
la poursuite de l’opération saaga,
l’organisation de la journée nationale du paysan,
la vulgarisation des semences améliorées,
la promotion de la recherche agronomique.
Nous assistons également à la professionnalisation de l’agriculture grâce à la
formation et à l’encadrement des producteurs et des agents de l’agriculture.
Les femmes sont de plus en plus prises en compte dans l’élaboration des programmes. Il
existe déjà une politique d’amélioration du statut économique de la femme rurale.
Conclusion
L’aménagement du territoire est l’une des meilleures voies qui devrait permettre au
Burkina Faso d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il doit également permettre d’utiliser
rationnellement les ressources du pays pour un développement durable.
L’un des obstacles au développement des pays en développement dans le monde est la non
maîtrise de l’évolution de sa population. En effet, la fécondité, la mortalité et les migrations
qui sont des facteurs principaux de la dynamique de population sont des données difficilement
maîtrisables.
2- La structure de la population
3- La natalité
C’est la fréquence des naissances vivantes dans une population au cours d’une année. En
2006, le taux brut de natalité était de 46 % pour l’ensemble du BF ;
soit 38 % en milieu urbain et 48 % en milieu rural. Bien qu’il est baissé, il demeure
toujours élevé. Cela est dû à la pratiques des méthodes contraceptives et au planning familiale
en zone urbaine.
5- La mortalité
C’est la fréquence des décès dans une population au cours d’une année. En 2011, le taux brut
de mortalité était de 12,74 % pour l’ensemble du BF. Bien qu’en baisse constante, elle
demeure l’un des taux les plus élevés du monde. Ce fort taux est surtout dû à la mortalité
infantile. Les causes du niveau élevé de la mortalité au BF sont nombreuses : pauvreté des
populations, difficultés alimentaire des familles en quantité et en qualité d’où malnutrition des
enfants et éclosion des maladies telles le kwashiorkor, marasme… à cela s’ajoute les maladies
infectieuses (SIDA) et parasitaires liés parfois à l’eau non potable et à un environnement
insalubre (paludisme, maladies diarrhéiques, parasitoses intestinales)
6- L’accroissement naturel
C’est la variation à la hausse ou à la baisse entre les naissances et les décès dans une
population au cours d’une année. En 2011, le taux brut de d’accroissement naturel 3,08 %
pour l’ensemble du BF ;
Tableau récapitulatif
1960 1975 1985 2006 2011
Taux brut de natalité 49,6 % 46 % 49,6 % 45,8 %
Taux brut de fécondité 199% 212% 223%
Nbre moyen d’enfants par femme 6,1 6,7 7,2 6,2
Raisons culturelles
- Les mariages précoces
- La considération de celui qui a beaucoup d’enfants
2-Les conséquences
Les conséquences sont nombreuses :
- Argumentation des besoins de la famille et de la collectivité (société) : besoins en
nourriture, vêtements, logement, soins médicaux, éducation, emploi
- Pression démographique entrainant dégradation accélérée de l’environnement (coupe
abusive du bois, défrichage massifs pour les cultures, feux de brousse, pollution de
toute sorte…
- Migrations internes et externes
- Perturbation de toute planification entreprise par les pouvoirs publics (écoles,
dispensaires, habitats et hôpitaux…)
Conclusion
La question démographique constitue un véritable problème de population pour les pays
comme le BF. Ceci du fait du déséquilibre constant entre croissance accélérée de la
population de ressources alimentaires disponible. Ce phénomène est aussi responsable de la
dégradation de l’environnement, la perte de population active du faite de l’émigration, d’où la
perte économique.
Il est donc nécessaire de s’inspirer de l’expérience des pays asiatiques (Chine, Inde, Corée du
Sud, Indonésie, Japon, Thaïlande…) les plus peuplé du monde, mais qui ont su transformer ce
qui semblait un obstacle en un facteur de développement.
Conclusion
Le secteur touristique, malgré les difficultés qu’il rencontre demeure un élément important qui
génère d’importants capitaux pour l’économie du Burkina Faso. Il mérite alors d’être
d’avantage soutenu. Ceci passe obligatoirement par une meilleure organisation et formation
de ses acteurs pour la professionnalisation de cette activité.
Introduction
Hormis l’agriculture et le secteur minier, l’économie du BF repose sur un certain nombre
d’activités qui procure des capitaux importants au pays. Il s’agit des secteurs de l’élevage, de
la pêche et de la chasse. En dehors du premier, les deux derniers ont véritablement évolué ces
20 dernières années.
Conclusion
5°) Reproduisez le tableau ci-dessous sur votre copie et remplissez le en fonction des
productions développées dans chaque zone climatique du Burkina Faso. (3pts)
Zone sud-soudanienne zone nord-soudanienne Zone sahélienne
Cultures vivrières - - -
développées - - -
- -
Cultures de rentes - -
développées - -
-
BON COURAGE !
Introduction
L’artisanat peut se définir comme un ensemble de petites entreprises à investissement faible
ou presque nul. Son profit est principalement fondé sur l’exercice d’un métier à caractère
manuel. Au Burkina Faso l’artisanat domine largement le secteur secondaire.
Conclusion
Introduction
Pays de transit pour les autres pays de l’intérieur comme le Mali et le Niger, le BF
joue un rôle important dans la sous région en matière d’échanges et de communications.
Plaque tournante pour le commerce ouest africain, le BF dispose d’un réseau routier et de
moyens de communications importants. Malgré les efforts fournis ces dix dernières années
pour sa modernisation, le secteur des échanges connaît encore beaucoup de problèmes.
I°) Le commerce
Le commerce peut se définir comme un échange de biens entre vendeurs et acheteurs. Le
commerce se divise en deux branches : le commerce intérieur et le commerce extérieur.
Le réseau aérien
il est très peu développé. Il est basé sur deux aéroports internationaux (Ouaga et Bobo) et
plusieurs aérodromes (qui ne fonctionnent qu’occasionnellement) dans les capitales de
régions. Si les deux capitales Ouaga et Bobo sont régulièrement desservies en vols nationaux
et internationaux, le trafic intérieur est inexistant. L’avion demeure un luxe et un mythe pour
les Burkinabè. Les compagnies présentes sont : Air Burkina, Air France, Air Ivoire, Air
Sénégal International, Ethopian Airways, Royal Air Maroc…
Le transport maritime
il intéresse le Burkina pour ses importations à partir des ports des pays voisins (Abidjan,
de Cotonou, de Lomé, de Téma et d’Accra) et les exportations à partir des mêmes ports.
Conclusion
On retiendra que les activités commerciale et des transports dynamisent le secteur
tertiaire burkinabè.
L’Afrique de l’ouest est une région terrestre couvrant toute la partie occidentale de
l’Afrique subsaharienne. Elle se subdivise en deux grands ensembles qui sont :
L’Afrique occidentale soudano-sahélienne : Burkina Faso, Gambie, Cap-Vert,
Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Cette région s’étend sur une superficie
d’environ quatre millions de km2 et compte trois Etats enclavés que sont le
Burkina Faso, le Mali et le Niger.
L’Afrique occidentale humide et côtière : Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée
Bissau, Guinée Conakry, Togo, Liberia, Niger, Sierra Leone. Cette région
s’étend sur plus de deux millions de km2.
2. Le climat et la végétation
3. La natalité et mortalité
Les pays d’Afrique de l’Ouest figurent parmi les pays dont les taux de natalité et
mortalité sont les plus élevés du globe.
III. Les mouvements migratoires
Le phénomène migratoire est beaucoup développé en Afrique de l’Ouest. Les
travailleurs des pays de l’intérieur se déplacent vers les zones côtières d’agriculture ou de
plantation (Guinée, Mali vers le bassin arachidier Sénégalais ; manœuvres de plantation du
Burkina Faso et du Niger vers la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria.
L’exode rural a pris de l’ampleur ces dernières décennies. Les déplacements se font de
plus en plus des campagnes vers les villes et même vers les lointains pays d’Europe
occidentale, d’Amérique…
Introduction
L’agriculture occupe la majeure partie de la population de l’Afrique de l’Ouest. C’est une
agriculture pluviale confrontée à de nombreux problèmes de développement.
1. Les types d’agriculture
On distingue deux types :
l’agriculture moderne (intensive). Elle est peu développée en Afrique de l’Ouest. Les
agriculteurs utilisent des tracteurs, des pesticides et les engrais chimiques.
L’agriculture traditionnelle (extensive). Elle est pratiquée par la quasi-totalité des
paysans. Les outils utilisés sont rudimentaires (daba, houe, coupe-coupe).
2. Les principales productions
Dans la zone soudano-sahélienne, les principales productions sont le mil, le sorgho, le niébé,
l’arachide, le sésame, le maïs et les tubercules (patate, igname). Dans la zone côtière et
humide, les principales cultures sont le maïs, le riz, l’igname, le manioc, la patate, le taro, etc.
Les cultures de plantation sont le cacao, le café, la banane, l’hévéa.
3. Les problèmes du développement de l’agriculture
a) En zone soudano-sahélienne
Les problèmes rencontrés par l’agriculture en zone soudano-sahélienne sont :
Les facteurs naturels souvent défavorables : insuffisance et irrégularité des pluies,
pauvreté des sols, les invasions acridiennes (criquets pèlerins).
Manque de capitaux : il n’y a pas assez de ressources financières pour effectuer des
investissements massifs dans le secteur de l’agriculture.
Manque de source d’énergie : l’accès difficile à l’énergie limite l’usage des machines
agricoles.
Main d’œuvre non qualifiée : elle ne permet pas l’usage des méthodes et techniques
modernes.
L’usage des outils traditionnels (daba, houe, coupe-coupe) limites la production.
Le mauvais état des routes ne facilite pas l’importation des intrants agricoles. Il rend
également l’exportation des produits agricoles difficiles.
La concurrence étrangère : subvention du coton aux USA.
b) En zone côtière et humide
Les problèmes de développement de l’agriculture sont :
Le manque de capitaux
Main d’œuvre non qualifiée
La concurrence étrangère
Conclusion
L’agriculture des pays d’Afrique de l’Ouest est diversifiée. Elle constitue la base des
économies dans cette région.
Leçon n°4 : Les problèmes industriels
Introduction
L’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest est au stade embryonnaire. Si en zone côtière et
humide l’industrie connaît des conditions naturelles favorables, elle ne bénéficie pas par
contre de conditions favorables en zone soudano-sahélienne.
1. Les types d’industrie
On distingue : les industries alimentaires (brasseries, sucreries, conserves de viandes et fruits),
les industries chimiques (raffineries de pétrole de Port-Harcourt, Tema, Abidjan…, usines
d’engrais, cimenteries, fabriques de plastique), les industries du bois (fabriques de contre-
plaqué en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria), les usines textiles (SOFITEX au Burkina
Faso) et usines de montage d’automobiles, de bicyclettes….
2. Les problèmes de l’industrie
Les causes de la sous-industrialisation de l’Afrique Occidentale sont :
le manque de capitaux ;
l’insuffisance des moyens de transport et des voies de communication ;
la faiblesse du marché intérieur ;
la non qualification des ressources humaines (main d’œuvre non qualifiée) ;
le coût élevé de la production lié à la cherté de l’énergie et du transport ;
la concurrence étrangère liée à la mondialisation de l’économie ;
l’ouverture du marché africain ;
l’instabilité politique (guerres civiles : Mali actuellement).
3. Les solutions aux problèmes industriels
Les solutions aux problèmes rencontrés par l’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest sont
entre autres :
il faut transformer les matières premières agricoles et minières sur place ;
il faut encourager les investissements étrangers ;
il faut développer les moyens de transport ;
il faut lutter contre la fraude ;
il faut favoriser l’intégration sous-régionale ;
il faut travailler à garantir la stabilité politique afin d’attirer les capitaux étrangers.
Conclusion
L’industrie ouest-africaine est diversifiée, mais elle est sous-développée. Cette industrie
rencontre de nombreuses difficultés.
Leçon n°5 : Les problèmes des échanges économiques
Introduction
Les pays d’Afrique de l’Ouest effectuent peu d’échange entre eux. Cette situation
s’explique par plusieurs facteurs.
1. Le morcellement politique
L’Afrique de l’Ouest compte 15 pays. Ce morcellement politique constitue un obstacle
aux échanges économiques car les Etats développent souvent des mesures qui visent la
protection des marchés intérieurs.
2. La prédominance du secteur primaire
Les économies des pays de l’Afrique de l’Ouest sont fragiles, car elles basées sur le
secteur primaire. Les produits agricoles et miniers sont vendus à l’état brut car l’industrie est
sous développée. Tous les pays se tournent vers les pays développés pour vendre leurs
produits et exporter en retour des produits finis. Cette situation rend difficile les échanges
économiques entre les pays de l’Afrique de l’Ouest.
3. L’insuffisance des moyens de transport
Le transport joue un rôle import dans les échanges économiques. En Afrique de
l’Ouest, le transport est peu développé. Les moyens de transport sont insuffisants et les voies
de communication font également défauts. Les transports ferroviaire et aérien ne sont pas
développés ; les autoroutes sont presque inexistantes.
Conclusion
Les problèmes des échanges économiques de l’Afrique de l’Ouest sont liés son
morcellement politique, à la prédominance du secteur primaire et à l’insuffisance des moyens
de transport.
Chapitre 3
GÉNÉRALITÉS SUR L’AFRIQUE
Présentation
L’Afrique couvre une superficie de 30 millions de Km2. Elle s’étend de part et d’autre
de l’équateur entre 37°21 de latitude nord et 34°51 de latitude sud. L’Afrique est bordée :
au nord, par le détroit de Gibraltar (15 Km) et le détroit de Sicile (140 Km) ;
au nord-est, par l’isthme de suez qui la rattache à l’Asie ;
au sud-est et à l’est, par l’océan indien ;
et à l’ouest, par l’océan Atlantique.
Le continent africain est pénétré par un grand golfe, le golfe de guinée. Les baies et les
îles sont rares. Une seule grande île, Madagascar, et quelques archipels, canaries, îles du Cap-
Vert, Comores, le bordent.
Sur le plan humain, l’Afrique est peuplée de noirs et de blancs. Sa démographie est
très galopante.
Pour ce qui de l’économie, les pays africains ont une économie basée sur l’exportation
des matières premières agricoles et minières. Le secteur de l’industrie est au stade
embryonnaire. Les voies de communication restent insuffisantes malgré les efforts consentis.
Conclusion
L’Afrique est un vieux continent formé de roches anciennes. Le relief est constitué de vastes
plateaux monotones, d’immenses cuvettes, des régions d’effondrement et des chaînes plissées.
Le climat, très diversifié, est symétrique à l’équateur. Les cours font partir des plus longs du
monde.
Introduction
L’Afrique compte une population d’environ 900 millions d’habitants. Cette population est
jeune et très inégalement repartie sur le continent.
I. La composition de la population africaine
La population africaine est composée de paléoafricains, mélano-africains et de blancs.
1. Les paléoafricains
Ce sont les premiers habitants du continent. On distingue parmi les paléoafricains :
les pygmées ou négrilles de la forêt équatoriale.
les khoisans, habitants du sud-ouest africain qui sont composés de bushmen et des
hottentots.
2. Les mélano-africains
Ils représentent plus de 2/3 de la population africaine. On distingue plusieurs sous groupes qui
sont :
les soudanais : malinké, wolof, haoussa, mossi, etc.
les guinéens : baoulé, yorouba, ibo, etc.
les nilotiques : masaï et dinka.
Les bantous en Afrique centrale.
3. Les leucodermes
Ce sont les blancs qui occupent le nord de l’Afrique. Parmi eux, citons les arabes, les
berbères, les touaregs et les maures.
4. Les métisses
Ce sont les peuples issus d’un mélange de blancs et de noirs (peuls, egyptiens, somaliens).
II. La répartition de la population
L’Afrique a une densité moyenne de 28,5 habitants au km². Les régions désertiques (Sahara,
Kalahari) et de grandes forêts équatoriales sont presque vides d’hommes. Les régions les plus
densément peuplées du continent se situent le long des côtes septentrionale et occidentale,
dans les bassins du Nil, du Niger, du Congo et du Sénégal et dans la région des Grands Lacs.
Le Nigeria, avec ses 130 millions d’habitants (en 2005), est le pays le plus peuplé d’Afrique,
mais le Rwanda (347 habitants au km², estimation 2006) et le Burundi (315 habitants au km²),
qui comptent parmi les plus petits pays du continent, ont une densité très importante.
III. L’accroissement démographique
1. La natalité
Le taux de natalité est le nombre de naissances vivantes pour 1000 habitants au cours d’une
année.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑇𝑁 = × 1000
𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Le taux de natalité en Afrique atteint 38 ‰ en 2006.
2. La mortalité
Le taux de mortalité est le nombre de décès pour 1000 habitants en une année.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑐è𝑠
𝑇𝑁 = × 1000
𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Les progrès de la médecine depuis la Seconde Guerre mondiale ont entraîné une forte chute
du taux de mortalité (15 ‰ en moyenne).
3. Le taux d'accroissement naturel
Le taux d'accroissement naturel est égal à la différence entre le taux de natalité et le taux de
mortalité1. Il s’exprime en pour mille. TAN= TN-TM
La population africaine croît annuellement de 2,3 % (2,6 % sur la période 1975-2005).
Toutefois, ce croît varie d’un pays à l’autre et suivant les régions : le taux d’accroissement
naturel a atteint 3,41 % en Ouganda sur la période 2000-2005, contre 1,48 % au Maroc.
Exemple
Pour Madagascar, le taux de natalité est 37,98 ‰ et le taux de mortalité est 7,97 ‰ d'où :
37,98 - 7,97 = 30,01
30,01 / 10 = 3,001
Ainsi le taux d'accroissement naturel de Madagascar 3,001 %.
IV. La structure de la population
La pyramide des âges de la population africaine est très large à la base. Cela montre que la
population est très jeune. Plus de la moitié de la population à moins de 20 ans. Les adultes
représentent 35 à 40% de la population, tandis que la proportion des plus de 60 ans est
inférieure à 10%.
La jeunesse de la population pose des problèmes d’éducation, de santé, d’emploi,
d’alimentation, etc. Cependant, cette population jeune constitue réservoir de main d’œuvre.
V. Les migrations
La migration est le déplacement de personnes d’une région à une autre.
1. Les causes des migrations
Les causes du déplacement des hommes sont :
Economique : recherche d’emploi, de terres cultivables, de meilleures conditions de
vie.
Sociales : conflits de génération, maladies, famines.
Politiques : guerres civiles (le nord du Mali).
2. Les formes ou types de migration
On distingue :
Les migrations intérieures (internes) : elles se font à l’intérieur du continent africain.
Les déplacements se font des pays de l’intérieur vers les pays côtiers, des campagnes
vers les villes.
Les migrations lointaines (externes) : elles s’effectuent hors du continent africain vers
l’Europe et l’Amérique.
3. Les conséquences
Inconvénients Avantages
Pays de départ Perte de bras valide transfert d’argent
Fuite des intellectuels baisse de la pression sur les
Baisse de la production terres
dépeuplement
Pays d’accueil conflits développement
xénophobie économique (main
racisme d’œuvre)
problème de logement, le peuplement
d’éducation, d’alimentation
Conclusion
L’Afrique a une population jeune. Cette population connaît une forte croissance
démographique.
SUJETS
EPREUVE D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE
Le candidat doit traiter entièrement l’un des deux sujets au choix. Chaque sujet comprend
obligatoirement une épreuve d’histoire et une épreuve de géographie et vice-versa.
SUJET N°I
A-HISTOIRE(commentaire)(10pts)
Dans la carte de l’OUA, l’article 2 énumérait les objectifs de l’organisation : renforcer
l’unité et la solidarité, coordonner et intensifier la coopération, défendre la souveraineté des
Etats, éliminer le colonialisme de l’Afrique, favoriser la coopération internationale en tenant
compte des droits de l’homme.
Joseph Ki-Zerbo : Histoire de l’Afrique Noire d’hier à demain, page 656, Hâtier, Paris
1978.
QUESTIONS
1°) Qu’est ce que l’OUA ?
donner sa date de création et son siège (2pts)
2°) La charte de l’OUA recommande de : « coordonner et intensifier la coopération » citer
deux (02) organismes africains de coopération et leurs objectifs.(3pts)
3°) Après trente cinq (35) années de fonctionnement peut-on dire que l’OUA a atteint ses
objectifs ? justifier votre réponse . (3pts)
N.B : Introduction 1pt-Conclusion 1pt
EPREUVE D’HITOIRE-GEOGRAPHIE
SUJET I
A/ HISTOIRE (COMMENTAIRE) (12pts)
La réforme est un processus et non pas un événement isolé. Elle débouchera sur un
secrétariat allégé et plus efficace. Nous repenserons nos structures et nos procédures à la
lumière de nos ressources financière limitées. Nous ferons un effort délibéré pour éliminer les
chevauchements d’activités et les doubles emplois…
Je suis convaincu qu’il faut réformer l’organisation en profondeur à la fois pour
donner une expression concrète aux grandes idées d'exprimées dans la charte et pour adapter
L'O.N.U.aux engagements qui remanient en profondeur la scène politique et économique
internationale. Une telle reforme est dans l'intérêt de tous les Etats membres, qu'il s'agit de
pays développés ou en développement. Pour ce faire il faut que la réforme procède d'un
nouveau consensus entre les différents gouvernements sur ce que doivent être le rôle de
L'O.N.U.,ses fonctions essentielles, ses priorités.
SUJET II
A) GEOGRAPHIE (COMMENTAIRE) (12points)
Sur les 15 millions de réfugiés que compte actuellement la planète, 4millions sont en
Afrique...
Selon les derniers chiffres publiés par le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les
Réfugiés), sur la base de données fournies par les gouvernements, les deux pays qui
accueillent le plus grand nombre de réfugiés sont le Soudan (974 000).Le Zaïre vient ensuite
(301 000)suivi
de la Tanzanie (220 000)
Le candidat traitera l'un des deux sujets suivants.chaque sujet comporte une épreuve d'histoire
et une épreuve de
Géographie.
sujet n°1
ce tableau donne la progression du nombre des Etats membres de l'ONU entre 1945 et 1994
tableau à inserer
Questions
1.Construisez la courbe de progression du nombre des Etats membres de l'ONU.
Echelle: 1cm = 5 ans - 1cm =20 Etat (3pts)
décrivez l'allure de la courbe (2pts)
2.Donnez les raison pour lesquelles les pays africains adhèrent à cette organisation. (2pts)
un des objectifs de l'ONU est de résoudre les problèmes, d'ordre économique,
social, culturel et humanitaire. pour chacun de ces problèmes, citez un exemple
d'Institution spécialisée.(3pts)
N.B: Introduction (1pts) -conclusion (1pts)
sujet N°2
A Lomé, après avoir fait le bilan du parcours depuis le premier sommet tenu à
OUAGADOUGOU
en Mai 1996, les huit de l'UEMOA ont décidé de passer à la vitesse supérieure... L'objectif est
de créer entre les huit Etats une union douanière véritable. ainsi depuis le 1er juillet 1996, les
frontières sans payer de droits d'entrée dans le pays de l'UEMOA. cela veut dire que ...
l'ananas, l'avocat, les meubles en rotin et autres produits du genre en provenance de la Côte
d'Ivoire ne seront plus taxé
Question
EPREUVE D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE
Le candidat traitera l’un des deux sujets suivants : chaque sujet comporte une épreuve
d’histoire et une épreuve de géographie.
SUJET I
A / GEOGRAPHIE (COMMENTAIRE) (10PTS)
Voici le relevé des débits mensuels d’un fleuve africain
Mois J F M A M J JT A S O N D
Débits 407 202 103 66 102 384 1225 3260 5237 4320 1897
en m/s
QUESTIONS
1. Qu’est ce que le débit, le régime d’un fleuve? (1pt)
2. calculez le débit moyen annuel de ce fleuve. (2pts)
Représenter son régime sur le graphique à l’échelle suivante :
1cm 1mois
1cm 500m/s
3. Quel est le climat de la région concernée ? justifier (2pts)
4. Quel est l’impact économique de ce fleuve dans la région traversée ? (2pts)
Introduction 0,5 pt conclusion 0,5 pt
B/ HISTOIRE (SYNTHESE) (10pts)