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HISTOIRE ET GEOGRAPHIE 6ème

FICHE PEDAGOGIQUE

I. IDENTIFICATION

1- Date : …………

2- Etablissement………………………………………………

3- Classe : 6ème Effectif total :…………………Garçons :…………………Filles :………………….

4- Matière : Histoire

5- Chapitre N° 1: Intitulé : Notions d’histoire

6- Leçon N°1 : Intitulé : Définition et sources de l’histoire

7- Durée de la leçon : 2x55mn

8- Notions et concepts essentiels : Histoire, évènement, civilisation

II. DEROULEMENT DE LA SEANCE

1) Contrôle des présences : Par rangée avec l’aide des élèves


2) Rappel sur les pré-requis
Prof : à l’école primaire, vous avez eu à faire des leçons de grammaire, de science
observation, de Géographie, d’histoire, etc. qu’est ce que le maître, vous a appris sur la
définition de l’Histoire ?
Elèves : l’histoire est tout ce qui s’est passé autre fois
3) Motivation
M1
Chacun de nous ici a eu des grands parents et que eux même ont eu des ancêtres. Mais quand
et comment ces anciens ont-ils vécu ? C’est ce que nous allons découvrir dans cette leçon du
jour.
M2
Prof : Qui va nous raconter une histoire ?
Elèves : un élève raconte l’histoire de lièvre et l’hyène, ou autre chose.
Prof : bien, nous allons voire au cours de leçon, l’Histoire, mais ce n’est pas l’histoire du
lièvre et de l’hyène, ni l’histoire que nos parents nous raconte. Suivez attentivement

4) Déroulement détaillée de la leçon

Leçon N°1 : Définition et sources de l’histoire

Introduction

QP : qu’est qui permet à l’homme de connaitre son passé ?


RA : l’histoire
Résumé indicatif : bien, tout homme a besoin de connaître son passé .C’est grâce à l’histoire
qu’il peut le reconstituer. Au cours de cette leçon, nous allons définir l’Histoire et connaître
les sources qui permettent de l’étudier

I- Définition de l’histoire
- OG1 : Connaître la définition et l’objet de l’histoire
A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1 : Définir l’histoire (donner une définition de l’histoire)
OS2 : Identifier l’objet de l’histoire
- moyens (matériel et supports à amener en classe)
 Documents 1
- méthode 1 : interrogative
Technique : questionnements
- méthode 2 : magistrale
Techniques : exposé du prof
1- Définition de l’Histoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document 1 avec l’aide des élèves
Elèves : lecture silencieuse, puis à haute voix par un élève
Prof : qui est l’auteur de ce document 1
Elèves : Pr SOME M
Prof : de quoi parle le texte ?
Elèves : de l’histoire
Prof : comment est définie l’histoire dans le texte ?
Elèves : L’histoire est l'étude et la connaissance des événements passés de
l’humanité, d’un peuple, d’une personne ou d’une société.
Prof : selon vous, qu’est-ce qu’un évènement, une civilisation?
Elèves : évènement : c’est un fait qui s’est produit dans la vie des hommes.
Civilisation : c’est l’ensemble des manières de vivre, des habitudes alimentaires,
vestimentaires d’un peuple
-Trace écrite indicative
L’histoire est une science qui étudie les évènements et les civilisations des temps
passés. C’est l’étude du passé .On appelle évènement un fait important qui a marqué la vie
d’un peuple à une période donnée. La civilisation est la manière de penser, de se nourrir, de
s’habiller… d’un peuple donné. C’est aussi l’ensemble des croyances religieuses et
coutumières d’une société donnée.

2- l’objet de l’histoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
QP : Qu’est-ce que l’histoire étudie ?
RA : le passé, les événements, les civilisations.
Explication du prof : L’histoire s’intéresse aux évènements qui ont marqué la vie des
hommes. Ce n’est pas le passé de la terre ou des végétaux qu’étudie l’Histoire. Son objet c’est
d’étudier et connaître :
- la manière dont vivaient les hommes.
- toutes les activités menées par les hommes.
- le passé des hommes.

-Trace écrite indicative


L’Histoire a pour objet de comprendre le passé, de l’expliquer et de faire le récit
véridique des événements humains du passé. Autrement dit, Son objet c’est d’étudier et
connaître :
- la manière dont vivaient les hommes.
- toutes les activités menées par les hommes.
- le passé des hommes.

Evaluation partielle de la première partie


QP : Quelle définition peut-on donner à l’histoire ?
RA : C’est l’étude du passé
QP : quel est l’objet de l’Histoire ?
RA : le passé des hommes
II- Les sources de l’Histoire
- OG2 : Connaître les Sources de l’histoire
A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1 : Enumérer les principales sources orales de l’histoire
OS2 : Citer les principales sources écrites de l’histoire
OS2 : Nommer des exemples de sources muettes

moyens (matériel et supports à amener en classe) : document 2

- méthode 1 : interrogative ; Techniques : questionnements


- Méthode 2 : magistrale ;Techniques : exposé du prof

Les sources écrites, orale, muettes


Activités de l’enseignant et des élèves
-Distribution du document n°2
-lecture silencieuse des élèves
-lecture magistrale par le professeur
-présentation du texte
QP : qui est l’auteur du texte ?
RA : Pr M. SOME
QP : de quoi parle le texte ?
RA : des sources de l’histoire
QP : selon le texte l’histoire a combien de sources ? Lesquelles ?
RA : trois sources : les sources orales, les sources écrites et les sources muettes
QP : citez les sources orales
RA : le témoignage direct et la tradition orale
QP : citez les sources écrites
RA : les sources littéraires (roman) et les sources de presse (journaux)
QP : citez les sources muettes
RA : les restes d’objets d’art, les ossements humains

-Trace écrite indicative

On appelle source de l’histoire tout ce qui nous donne des renseignements sur l’étude de
l’histoire (passé). L’histoire a trois principale sources qui sont :

 Les sources écrites ou documents écrits: il s’agit des textes gravés sur des tablettes
de pierres, les parois de roches ou les textes écrits sur papier.
 Les sources orales: il s’agit des témoignages directs et de la tradition orale transmis
de bouche à oreille et de génération en génération.
 Les sources archéologiques ou documents muets ; ils concernent les traces du passé
(pierres taillées, ossements, objets d’art).

Evaluation partielle de la deuxième partie

QP : Enumérez les sources de l’Histoire avec un exemple pour chaque source

RA :

-sources écrites : exemple le roman

-sources orale : exemple la tradition orale

-sources muettes : exemple la photographie

III – L’intérêt de l’histoire

OG3 : Comprendre l’intérêt de l’histoire


A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1 : Expliquer le rôle de l’histoire pour l’homme
OS2 : Expliquer l’utilité de l’histoire pour la société
Moyens : document 3
Méthode 1 : interrogative ; technique : questionnements
Méthode 2 : magistrale ; technique : exposé du prof
Activités du prof et des élèves
Distribution du document n° 3
-lecture silencieuse des élèves
-lecture magistrale par le professeur
-présentation du texte
QP : qui est l’auteur du texte ?
RA : Pr M. SOME
QP : de quoi parle le texte ?
RA : de l’intérêt de l’histoire
QP : à quoi sert l’histoire pour l’homme ?
RA : elle éclaire l’Homme, elle lui permet de connaître ses origines et lui enseigne la
tolérance.
QP : quel est l’intérêt de l’histoire pour la société selon le texte?
RA : elle permet à la société d’éviter les erreurs du passé et lui donne des exemples d’actions
à suivre et des modèles d’hommes.
Explication du prof : l’Histoire permet de connaitre le passé, de comprendre le présent et
d’envisager le futur.

Trace écrite indicative


1- Le rôle de l’histoire pour l’homme
L’Histoire éclaire l’Homme, lui permet de connaitre ses origines, d’avoir un modèle
d’homme et lui enseigne la tolérance.
2- L’utilité de l’histoire pour la société
Elle permet à la société d’éviter les erreurs du passé et lui donne des orientations pour
comprendre le présent et préparer l’avenir.

Evaluation partielle
QP : En quoi l’Histoire est utile pour l’homme ?
RA : elle éclaire l’homme, elle lui explique ses origines
QP : Est-ce que l’histoire est utile pour la société ? Pourquoi ?
RA : Elle permet à la société de préparer l’avenir, d’éviter les erreurs du passé.

Conclusion de la leçon
L’histoire est l’étude du passé à travers les sources. L’étude de l’Histoire est très
importante pour l’Homme. Pour étudier l’Histoire, les Hommes ont divisé le temps en
périodes.

CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS SI LA LECON LE PERMET


(travaux personnels individuels ou collectifs à faire hors de la classe : exercices, lectures complémentaires,
recherche documentaire)

5- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet effet

6- Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la leçon)

- Pr M. SOME, cours d’initiation au travail historique ; ENS/UK ; 2012-2013


- Microsoft Encarta collection DVD, 2009

Document 1
L’histoire est l'étude et la connaissance des événements passés de l’humanité, d’un
peuple, d’une personne ou d’une société. Elle étudie les civilisations.
Jusqu’à ce que l’histoire devienne une discipline au XIXe siècle, elle n’est que le récit
des événements dignes de mémoire.
Pr. M. SOME ; initiation au travail historique

Document n°2

[…] Sans les sources on ne peut pas prouver l’existence des faits historiques. Les sources
utilisées par les historiens sont très variées :
Les sources écrites : on distingue les sources écrites littéraires (les romans), les
sources écrites de la presse (journaux) et les sources d’archives (lois, décrets, les reportages,
les inscriptions sur les tombes, les cachets, etc.)
Les sources orales ont la caractéristique d’être des témoignages verbaux. Dans les
sources orales on distingue le témoignage oculaire (raconté par un témoin qui a fait une
observation directe du déroulement d’un événement dont il peut être lui-même un acteur) et la
tradition orale (témoignage oral rapporté de bouche à oreille par des témoins qui ont entendue
par ouï dire).
Les sources muettes composées de bandes dessinées, les photographies, les restes
d’objets d’art les fossiles, les ossements humains, etc.
Pr M. SOME, Initiation au travail historique, cours à l’ENS/UK ; 2012-2013

Document n°3

L’utilité de l’Histoire n’est plus à démontrer. L’Histoire permet à l’homme de


connaitre ses origines. Elle éclaire l’Homme et lui permet d’assurer sa destinée. En fin
l’Histoire permet à l’Homme d’avoir l’esprit de tolérance et de paix [...].
[…] L’Histoire est aussi importante pour la société : elle permet d’éviter de reproduire
les mêmes erreurs qui ont été commises antérieurement : la connaissance et la mémoire des
atrocités commises durant la Seconde Guerre mondiale doivent, nous éviter de les renouveler.
On peut aussi penser que l'histoire nous fournit des exemples d'hommes illustres ou d'actions
morales, qui doivent constituer pour nous autant de modèles à suivre pour nous conduire au
mieux.

Pr M. SOME, Initiation au travail historique, cours à l’ENS/UK ; 2012-2013


FICHE PEDAGOGIQUE

III. IDENTIFICATION

9- Date :

10- Etablissement : ……………………

11- Classe : 6ème ……………Effectif total :…………Garçon……………Filles………………

12- Matière : Histoire

13- Chapitre N°I : Intitulé : NOTION D’HSTOIRE

14- Leçon N°1 Intitulé : LE TEMPS HISTORIQUE

15- Durée de la leçon : 2x55 mn.

16- Notions et concepts essentiels :…………………………………………………………………………

IV. DEROULEMENT DE LA SEANCE

1) Contrôle des présences : Par rangée et avec l’aide des élèves

2) Rappel de la leçon précédente

QP : qu’est-ce que l’histoire ?

RA : c’est l’étude des événements passé

QP : donner deux sources de l’histoire

RA : sources écrites et muettes


5) Motivation
QP : Toi, dit moi quand tu es né ?
RA : je suis né le 31 décembre 2001
QP : Que représente alors le 31 décembre 2001 pour lui ?
RA : c’est sa date de naissance
QP : Quel est l’importance de la date ?
RA : elle sert à indiquer quand s’est produit un événement
Résumé du prof : vous comprenez que sans date l’homme ne saurait se repérer
dans le temps. Et l’homme ne peut étudier le temps passé sans se référer à la
date. Aujourd’hui nous verrons donc comment les hommes ont découpé le
temps pour l’étudier. Soyez attentifs et sages

Leçon 2 : Le temps historique

Introduction

Pour écrire l’Histoire il faut des repères admis dans le monde entier. Les
hommes ont donc divisé le temps à partir des dates pour mieux l’étudier. Au cours de
cette leçon nous verrons le découpage conventionnel du temps historique, les
différents calendriers et la frise chronologique.

I- Le découpage chronologique du temps historique


OG1 : Connaître les découpages conventionnels du temps historique
A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1 : Nommer les étapes de la préhistoire
OS2 : Citer les étapes de l’histoire
- moyens : document 1
- méthode 1 : interrogative
Techniques : questionnements
-Méthode 2 : magistrale
Technique : exposé du prof

1- la préhistoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : Distribution du document 1
Elèves : lecture silencieuse puis à haute voix par un élève
Prof : quelle est la nature du document 1 ?
Elèves : un texte
Prof : quelle est sa source ?
Elèves : encarta 2008
Prof : de quoi parle le texte ?
Elèves : de la préhistoire
Prof : d’après le texte, quand est-ce que la préhistoire a commencé ?
Elèves : La préhistoire commence depuis l’apparition de l’homme sur terre jusqu’à
la découverte de l’écriture (l’an 3000 av.J.C), il y a environ 2,6 millions d’années
Prof : selon le texte, quelles sont les grandes périodes de la préhistoire ?
Elèves : le paléolithique, le mésolithique et le néolithique

-Trace écrite indicative


La préhistoire commence depuis l’apparition de l’homme sur terre jusqu’à la
découverte de l’écriture (l’an 3000 av.J.C). La préhistoire est divisée en trois grandes
périodes qui sont : le paléolithique, le mésolithique et le néolithique.

- Le paléolithique : c’est la première période de la préhistoire au cours de


laquelle, l’homme commence à tailler la pierre.
- Le mésolithique : période de la préhistoire située entre le paléolithique et le
néolithique marqué par un réchauffement climatique et caractérisée par la
perfection de la pierre taillée.
- Le néolithique : c’est l’âge de la pierre polie

2- l’histoire
-Activités de l’enseignant et des élèves
-distribution document n°2

-lecture silencieuse
-lecture magistrale par le professeur

-présentation du texte

QP : qui est l’auteur du texte ?

RA : Pr M. SOME

QP : de quoi parle le texte ?

RA : des périodes de l’histoire

QP : quand commence l’histoire ?

RA : la découverte de l’écriture

QP : selon le texte, quelles sont les périodes de l’histoire?

RA : L’antiquité, le moyen âge, les temps modernes et l’époque contemporaine.

QP : donnez la durée de ces périodes et les grands événements qui ont marqué ces
périodes

Elèves : -l’antiquité qui va de l’invention de l’écriture en l’an -3000 jusqu’à la fin


de l’empire romain en 476

- le moyen âge qui commence de 476 à 1492 (découverte de l’Amérique)

-les temps modernes de 1492 à 1789 (révolution française)

-et l’époque contemporaine qui va de 1789 à nos jours

-Trace écrite indicative


L’histoire va de l’invention de l’écriture jusqu’à nos jours. Elle est divisée en
plusieurs périodes :

-l’antiquité qui va de l’invention de l’écriture en l’an -3000 jusqu’à la fin de


l’empire romain en 476

- le moyen âge qui commence de 476 à 1492 (découverte de l’Amérique)

-les temps modernes de 1492 à 1789 (révolution française)


-et l’époque contemporaine qui va de 1789 à nos jours

Evaluation partielle

QP : citer les deux étapes de la préhistoire

RA : le paléolithique et le néolithique

QP : citer les quatre périodes de l’histoire

RA : L’antiquité, le moyen âge, les temps modernes et l’époque contemporaine.

II- Les différents calendriers


OG2 : connaître les différents calendriers
A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1: Identifier les principales caractéristiques du calendrier grégorien
OS2 : Enumérer les principales caractéristiques du calendrier musulman

- moyens : document 3.
- méthode 1 : interrogative ; Techniques : questionnements
-Méthode 2 : magistrale ; Techniques : exposé du prof

1- le calendrier grégorien
-Activités de l’enseignant et des élèves
-distribution document n°3

-lecture silencieuse du paragraphe n°1

-lecture magistrale par le professeur

-présentation du texte

QP : quelle est la source du texte ?

RA : Encarta
QP : de quoi parle le paragraphe N°1 le texte ?
RA : du calendrier grégorien
QP : quel est son point de départ ?
RA : l’an zéro
QP : Quel son le nombre de mois et de jours ?
RA : Il dure 12 mois et 355 ou 366 jours
-Trace écrite indicative
Le point du départ du calendrier grégorien est l’an zéro qui marquent le début de
l’ère chrétienne. Il dure 12 mois et 355 ou 366 jours selon les cas. C’est un calendrier
solaire qui respecte le rythme des saisons.

2- le calendrier musulman

-Activités de l’enseignant et des élèves


-lecture du paragraphe n°2 du document n°3
QP : de quoi parle ce paragraphe ?
RA : du calendrier musulman
QP : quel est son point de départ ?
RA : l’Hégire ou l’exil du prophète Muhammad à Médine
QP : il dure combien de mois ?
RA : 12 mois de 29 ou 30 jours
QP : Il respecte les saisons comme le calendrier grégorien?
RA : Non le calendrier musulman ne respecte pas les saisons.

-Trace écrite indicative


L’Hégire ou exil du prophète de Mecque à Médine en 622 de l’ère chrétienne est
le début du calendrier musulman. C’est un calendrier lunaire qui ne respecte pas le
rythme des saisons. Il dure 12 mois de 29 ou 30 jours.

Evaluation partielle de la deuxième partie


QP : quelles différences y a-t-il entre les 2 types de calendriers ?
RA : ce sont leur point de départ qui les différencie
III – La frise chronologique

OG3 : Construire une frise chronologique


A la fin de la leçon, l’élève devra être capable de :
OS1 : Construire une frise chronologique
OS2 : Repérer (placer ou inscrire) un événement sur une frise chronologique construite
Moyen : néant
Méthode : magistrale
Technique : exposé du prof
Activité du prof
Prof : dessine au tableau une frise chronologique

Elèves): suivent attentivement

Prof : Explique la frise chronologique

Elèves : suivent attentivement

Prof : autorise les élèves à noter dans leur cahier

Elèves : élèves notes dans leur cahier

Trace écrite indicative


1789
-3000 476 1492
Préhistoire Antiquité Moyen temps époque
Age moderne contemporaine

Evaluation partielle
QP : construisez une frise chronologique et placer les événements suivants : la naissance
de Jésus Christ et l’Hégire.

Conclusion de la leçon
Dans l’étude de l’histoire on divise le temps à partir de dates ce qui
permet d’établir une chronologie des événements.

CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS


Exercice
Représentez sur une frise chronologique les événements qui ont marqué la
vie de votre famille (mariage, naissance, baptême, décès, succès)
Exercice
Chiffre romain :
- écrivez en chiffre romain les 20 premiers chiffres arabes
- Ecrivez en chiffre romain les siècles suivants : 10, 15, 10, 18, 20, 21

Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet
effet
Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la leçon

1- Microsoft Encarta collection DVD, 2008, 2009


2- Pr SOME M (2012-2013) ; initialisation au travail historique ; ENS/UK

Document 1

Préhistoire, terme désignant à la fois une période de l’histoire de l’humanité


et la science qui étudie l’apparition et l’évolution de l’homme, jusqu’à l’avènement
de l’écriture (v. 3300 av. J.-C. en Mésopotamie).
La période préhistorique débute par le paléolithique (âge de la pierre taillée) il
y a environ 2,6 millions d’années. Elle se poursuit à travers le mésolithique, ou
épipaléolithique (entre 9 000 et 500 av. J.-C.), avec un réchauffement climatique
entraînant la fin des périodes glaciaires et une transformation de l’environnement
(l’Europe se couvre de forêts ; certaines espèces animales disparaissent ou migrent).
Elle se termine au néolithique (entre 8 000 et 2 000 av. J.-C.) à l’âge de l’agriculture
et de l’élevage, plus connu sous l’appellation d’« âge de la pierre polie ».

Microsoft ® Encarta ® 2008.

Document n°2
[…] Les historiens pensent que le temps est continu et en perpétuel
changement d’où la nécessité de le découpé en période. Ils ont mené des débats qui leur
ont permis de s’accorder sur des périodes. Ainsi les historiens ont pu diviser le temps en
quatre périodes. De la découverte l’écriture en -3000 jusqu’à la chute de Rome en 476,
c’est l’antiquité ; ensuite commence le moyen âge de 476 à 1492 (découverte de
l’Amérique). Après le moyen âge, on passe aux temps modernes de 1492 à 1789
(révolution française) et en fin l’époque contemporaine de 1789 à nos jours.

Pr M. SOME, Initiation au travail historique, cours à ENS/U.K ; 2012-2013.

Document n°3
[…] Le calendrier grégorien est un calendrier solaire qui respecte le rythme
des saisons : l’équinoxe de printemps doit être toujours à la même période (21mars). Il
comporte 12 mois dont 7 mois de 31 jours, 4mois de 30 jours et 1mois de 28 ou 29
jours. L’année du calendrier grégorien dure 365 ou 366 jours. Son point de départ est
l’an zéro […]
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire calculé à partir de 622.
Le mois commence dans ce type calendrier avec la nouvelle Lune et dure
alternativement 29 ou 30 jours […]. Les calendriers lunaires ne suivent pas le rythme
des saisons.
Microsoft® Encarta® 2009 [DVD].

Chapitre II : la préhistoire

Lecon : le paléolithique au Burkina Faso et en Afrique

La préhistoire est la longue période qui s’est écoulée depuis l’existence, l’apparition de
l’homme jusqu’à l’invention de l’écriture. Elle se divise en deux grandes époques : le
paléolithique ou âge de la pierre taillée (ancienne) et le néolithique ou âge de la pierre polie.
Les premiers hommes apparus paléolithique ont laissé des traces qui temoignent leur
existence. Au Burkina Faso et en Afrique, ces traces ont été rétrouvées grâce aux fouilles
archéologiques.
I- Les principaux sites paléolithiques du Burkina Faso et en Afrique
Le paléolithique se subdivise en 4 périodes :
- Le paléolithique archaique (ou très ancien) = periode de Gûnz (- 900000 ans à –
600000 ans )
- Le paléolithique inférieur (- 600000 à –200000 )
C’est l’époque de l’australopithèque. Elle correspond à la période de Mindel (- 6OOOOO à –
3OOOOO) jusqu’au debut de la période Riss (- 200000) ,
- Le paléolithique moyen (- 200000 à – Wûrm) ,
- Le paléolithique superieur (- 100000 jusqu’au Néolithique).
Un site paléolithique est le lieu ou l’endroit où l’on retrouve des vestiges d’activités
humaines. on distingue des sites d’activités généralisés (les grottes, les abris sous-roches) et
les sites activités spécifiques (les sites d’extraction du fer, d’or, les cimetières, etc.).

1- Les principaux sites paléolithiques au Burkina Faso

Au Burkina Faso, il existe des vestiges qui montre la présence des hommes préhistoriques au
paléolithique dans plusieurs régions.
Les principaux sites sont :
- Le site de Sassabango à Sindou (prov de la Léraba) et d’Arbinda (prov de )
recouverts d’outils lithiques (fer) taillés dans les roches.Ces outils sont des
chappers, des chopping-tools, des hachereaux.
- Le site de Maadaga situé dans la chaîne gréseuse du Gobnangou (prov de
Banfora). On a trouvé également des objets lithiques, des abris sous roches. Ces
objets appartiennent au paléolithique moyen.
- Les sites de Rim au Yatenga, recouverts de bifaces, de Burins,
- Les sites de tin Akoff et de Dori dans le sahel. On a également trouvé de bifaces,
- Les sites de Pentenga et de yobri au sud-est où on a rétrouvé des abris sous-
roches

2- Les vestiges paléolithiques en Afrique

Les differents vestiges préhistoriques du paléolithique decouverts en Afrique sont :


- Au paléolithique archaiique ou très ancien, les premiers outils utilisés étaient les
galets aménagés (1er outil grossier taillé par les Australopithèques, obtenu en
frappant deux galets l’un contre l’autre).
Ces outils ont été retrouvés près de Bamako au Mali et dans l’Adrar de Mauritanie, au Tchad.
- Au paléolithique inferieur ou ancien. Pendant cette période, les outils utilisés
étaient des bifaces et des hachereaux, qui ont remplacés les galets aménagés.
Une biface est un silex taillé en forme d’amande possédant 00 tranchant irrégulier sur le
pourtour. Ces outils ont été retrouvés sur les sites de 000 Gafsa en Tunisie, de Rabat et
Casablanca au Maroc, de El Beyea en Mauritanie, le site de Oldway au kenya.
- Au paléolithique moyen. Les outils ont été taillés dans les éclats et sont
principalement les racloirs. On les retrouve sur les sites d’Egypte, du Mali, du
Sénégal, du Tchad, du Niger et du Kenya.
- Au paléolithique supérieur. On a des outils perfectionnés comme les lamelles,
les Burins, les grattoirs en silex, les Perçoirs, les aiguilles et harpons en os.

II- Les modes et genre de vie des hommes du Burkina Faso et de l’Afrique au
paléolithique.

Au cours du quaternaire, le climat de la planète terre a connu plusieurs transformations


profondes et l’homme s’est développé. Les ossements humains découverts par les
archéologues ont montré plusieurs étapes de l’évolution de l’homme. Chaque homme ayant
developpé ses modes et genres de vie. ainsi :
- Des primates, petits mammifères à quatre pattes pour s’adapter au climat devenu
plus sec, se redressent peu à peu et libèrent leurs membres antérieurs pour
donner naissance aux Australopithèques.
- ¨L’homo Habilis¨ c’est l’homme habile et qui maitrise le langage articulé. Il
habitait dans les huttes recouvertes de peau et dans des rocheux. C’est un
Omnivore qui vivait de la chasse et de la cueillette en utilisant (ou en fabriquant)
des galets aménagés. Il est apparu au paléolithique archaïque.
- L’homo Erectus (l’homme débout).il était intelligent. Il découvre le feu (une des
principales technique du paléolithique) en frappant l’un contre l’autre deux
cailloux en oxyde de fer ou silex. Il utilise le feu pour s’éclairer, se chauffer,
cuire ses aliments et pour durcir certains outils. La vie en société commence
avec Homo Erectus. En plus de la chasse et de cueillette, il pratique aussi la
pêche. Il est apparu au paléolithique inférieur ou ancien.
- L’Homo Sapiens (l’homme savant).Il pratiquait les mêmes modes de vie que
Homo Erectus. Cependant il était plus intelligent et fabrique des outils
perfectionnés. Il est apparu au paléolithique moyen.
- L’Homo Sapiens Sapiens : Il développe l’art. Fait des gravures rupestres et les
peintures sur pierres. Il sculpte des statuettes. Il utilise des outils perfectionnés
comme des harpons et des aiguilles en os. Il enterrait ses morts. C’est l’ancêtre
de l’homme actuel. Il est apparu au paléolithique supérieur.
N.B : Bien que la vie en communauté est apparue au paléolithique, les hommes de cette
époque restent toujours des nomades à cause de la chasse et de la cueillette qui les obligent à
se déplacer.
III- L’importance du paléolithique en Afrique
1-Les découvertes paléolithiques en Afrique
C’est en Afrique noire que l’on a découvert les vestiges les plus anciens des
australopithèques. L’ancêtre de l’homme moderne est donc né en Afrique.
En 2002, les archéologues ont découvert que le premier a vécu en Afrique précisément au
Tchad. Il fut baptisé Toumaï et vivait au bord du lac Tchad, il ya environ sept million
d’année.
C’est pourquoi, on dit que l’Afrique est le berceau de l’humanité.
Mais bien avant la découverte de Toumaï en 2002, d’autres fossiles humains ont été retrouvés
en Afrique. C’est le cas du squelette complet de lucy, une jeune australopithèque ayant vécu
il ya environ 3,2 millions d’années. Il a été découvert dans l’Afar d’Ethiopie.

2-Quelques techniques du paléolithique en Afrique

-La découverte du feu au paléolithique ancien ;


-Le développement de l’Art
3-Le système de croyance des hommes Paléolithiques en Afrique

Leçon 3 : Le paléolithique et le néolithique en Asie et en Amérique


Introduction

Le paléolithique et le néolithique sont des périodes de la préhistoire. En Asie et en Amérique,


les hommes préhistoriques ont laissé des traces qui témoignent leur existence.

I- Le paléolithique en Asie et en Amérique

1- Le paléolithique en Asie
a- Les sites paléolithiques en Asie

Les principaux sites préhistoriques en Asie qui montrent que des gens ont existé sont :
- Le site d’Anatolie en Asie mineur ;
- Le site de Catal en Turquie ;
- Le site du Tigre et de l’Euphrate (grands cours d’eau)

b- Les vestiges paléolithiques en Asie

Au cours de cette période, les hommes utilisaient des outils comme les galets aménagés, les
bifaces, les perçoirs, les harpons. Il découvre également le feu

c- Les modes et genre de vie

Ils vivaient de chasse, de pêche et de cueillette. Ils vivaient des abris-sous roches, les grottes
et dans les cabanes recouvertes de peaux d’animaux. Ils vivaient par la suite en société, mais
ils étaient des nomades.

2- Le paléolithique en Amérique

Les études ont montré que c’est pendant le paléolithique supérieur (environ –30000 ans) que
les peuples d’Asie ont atteint l’Amérique en pourchassant du gibier. Ils sont donc arrivés par
le Detroit de Béring qui était émergé.
Ces populations se sont installées dans plusieurs sites :
- Le site de l’Alaska ;
- Le site de Yukon au Canada ;
- Le site de Mexique et de Pérou

b- les modes de vie

Les populations (les amérindiens) d’origine asiatique ont transporté leur mode vie en
Amérique. Il s’agit de la chasse-cueillette-pêche à l’aide d’outils comme les galets aménagés,
les bifaces et les harpons.
II- Le néolithique en Asie et en Amérique

1- Les transformations du néolithique en Asie

On pense que les transformations les plus anciennes ont été opérées dans le croissant fertile au
moyen orient. L’agriculture et l’élevage apparurent dès le IVe millénaire avant J.C. ainsi le
blé, l’orge et le riz sont cultivés en Chine et en Inde. Les animaux comme le mouton, la
chèvre, le chien sont domestiqués. Les hommes inventent aussi la poterie et pratique le
tissage.

2- Les transformations du néolithique en Amérique

Vers -7000 ans, le réchauffement climatique qui modifia les conditions de vie, oblige les
amérindiens à pratiqué l’agriculture. Ils produisent le maïs, le haricot, etc. l’élevage est
pratiqué, de même que la céramique, le tissage et le travail des métaux.
FICHE PEDAGOGIQUE
V. IDENTIFICATION

17- Date :

18- Etablissement :

19- Classe : 6ème Effectif total : Garçons : Filles :

20- Matière (Histoire ou géographie) : Histoire

21- Chapitre N° 2 : Intitulé : LA PREHISTOIRE

22- Leçon N° 4 : Intitulé : Le Paléolithique et le Néolithique en Europe

23- Durée de la leçon : 2x 55mm

24- Notions et concepts essentiels :

VI. DEROULEMENT DE LA SEANCE

1) Contrôle des présences (l’enseignant vérifie en début de séance et signe le cahier


avant de quitter la classe); Durée :

2) Rappel de la leçon précédente : (mentionner les questions ou les exercices du


rappel sur la fiche) ; Durée :
6) Motivation : (mentionner les éléments de la motivation sur la fiche) ; Durée :

7) Déroulement détaillée de la leçon

Le Paléolithique et le Néolithique en Europe


Leçon 4 :

b- Introduction

Le paléolithique et le néolithique sont les deux grandes périodes de la préhistoire qui


commencent depuis l’apparition de l’homme jusqu’à la découverte de l’écriture en 3000 avant
Jésus Christ. L’homme après son apparition en Afrique à migré vers les autre continent. Après
avoir étudié le paléolithique en Europe, nous étudierons le néolithique.

c-

I) le paléolithique en Europe ; Durée :


OG1 : comprendre le paléolithique en Europe
A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de/d :
OS1 : Expliquer le mode et le genre de vie des hommes du paléolithique en Europe
OS2 : Expliquer l’art et les croyances des hommes du paléolithique en Europe

Moyen :

1) le mode et le genre de vie des hommes du paléolithique en Europe

-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les apprenants ?)

Q : comment vivaient les hommes au paléolithique ?


Ra : ils vivaient de chasse, de pêche et de cueillette. Et suivaient les migrations des animaux.
Ils n’avaient pas d’habitat fixe.
Q : comment les hommes du paléolithique s’abritaient-ils en Europe ?
Ra : ils construisaient des huttes de bois et de feuillage, ils abritaient aussi dans les abris-sous
roches.

-Trace écrite indicative


Les hommes du paléolithique en Europe suivaient les migration des animaux ,pratiquaient la
chasse, la pêche et la cueillette pour survivre . il habitaient dans les huttes de boit de feuillages
et aussi dans des abris sous roche

2) l’art et les croyances des hommes du paléolithique en Europe

-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les apprenants ?)
Q : quelles étaient les activités artistiques des hommes paléolithiques
Ra la couture parure la gravure la peinture etc. .
Q : quelles sont les croyances des hommes paléolithiques
Ra : dessins ( peintures, gravures …)
Q : quelles sont les croyances des hommes du paléolithique ?
Ra : les dessins (peintures, gravure) que faisaient les hommes du paléolithique avaient des
buts religieux .il faisaient des pratiques magiques et de nombreux cultes. A partir du
Neandertal, ils enterraient leurs morts.

-Trace écrite indicative


Les activités artistiques des hommes du paléolithique en Europe sont nées des croyances
religieuses. Ses activités concernaient surtout la parure, la gravure, la peinture, la couture…Ils
avaient des pratiques magiques et de nombreux cultes. A partir de l’homme du Neandertal ils
enterraient leurs morts

Evaluation partielle
1) Comment vivaient les hommes du paléolithique en Europe ?
Ra : trace écrite
2) Comment se logeaient-ils ?
Ra : trace écrite
3) Choisir la bonne réponse :
a)L’Australopithèque a été le premier a enterrer ses morts
b)L’Ergaster a été le premier a enterrer ses morts
c)L’Homo sapiens a été le premier a enterrer ses morts
d-
II) le néolithique en Europe ; Durée :
OG2 : comprendre le néolithique en Europe
A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de/d :
OS1 : Décrire la vie des hommes au Néolithique en Europe
OS2 : Expliquer les grandes découvertes du Néolithique en Europe
Moyen :
-Méthode : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du professeur

1) la vie des hommes au Néolithique en Europe


-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les apprenants ?)
Expose oral du prof
L’Europe a connu le néolithique autour de 6000 av. JC un peu plus tardivement par rapport a
l’Afrique. Au cours de cette période les hommes utilisaient des outils varies comme les
haches, les arcs, et les flèches a pointe de silex, les couteaux, les racloires de silex, les
mortiers… Tous ces outils étaient polis car ils étaient fabriques avec une grande habileté. en
Europe avec la fraicheur, les hommes s’abritaient dans des grottes naturelles ou ils allumaient
du feu pour se réchauffer ou cuir les aliments. Ils se construisaient des cabanes en branches en
herbes quand la température est douce et organisent leur vie en société.

-Trace écrite indicative


L’Europe a connu le néolithique autour de 6000 av. JC un peu plus tardivement par rapport a
l’Afrique. Au cours de cette période les hommes utilisaient des outils varies comme les
haches, les arcs, et les flèches a pointe de silex, les couteaux, les racloires de silex, les
mortiers… Tous ces outils étaient polis car ils étaient fabriques avec une grande habileté. en
Europe avec la fraicheur, les hommes s’abritaient dans des grottes naturelles ou ils allumaient
du feu pour se réchauffer ou cuir les aliments. Ils se construisaient des cabanes en branches en
herbes quand la température est douce et organisent leur vie en société.
2) les grandes découvertes du Néolithique en Europe
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les apprenants ?)
Le néolithique est marque par la découverte de l’agriculture et de l’élevage par l’homme. en
même temps que l’agriculture l’homme domestique certains animaux pour les utiliser. Ainsi
le chien est domestique pour la garde et la chasse, le bœuf pour la force du travail, la viande,
le lait et la peau. Le cheval pour le transport. L’agriculture et l’élevage seront à l’ origine de la
sédentarisation des hommes qui vont faire des échanges.

-Trace écrite indicative


Le néolithique est marque par la découverte de l’agriculture et de l’élevage par l’homme. en
même temps que l’agriculture l’homme domestique certains animaux pour les utiliser. Ainsi
le chien est domestique pour la garde et la chasse, le bœuf pour la force du travail, la viande,
le lait et la peau. Le cheval pour le transport. L’agriculture et l’élevage seront à l’ origine de la
sédentarisation des hommes qui vont faire des échanges.

Evaluation partielle
1°) Comment les hommes s’abritaient ils en Europe au néolithique ?
Ra : trace écrite
2°) Relever l’outil qui ne peut être date seulement que du néolithique
a) Fleche en pierre polie
b) Couteau en pierre taillée
c) Racloire en fer
d) Pointe en or
3°) citer et expliquer deux grandes découvertes du néolithique en Europe
4°) relever l’habitat dans lequel s’abritaient les hommes au néolithique :
a) Des maisons
b) Des grottes
c) Des arbres
d) Des hangars
e-Conclusion

7- CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS SI LA LECON


LE PERMET (travaux personnels individuels ou collectifs à faire hors de la classe :
exercices, lectures complémentaires, recherche documentaire

8- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet
effet

9- Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la leçon)

Leçon 5 : La métallurgie ancienne au Burkina Faso

Introduction

La métallurgie est la technique de fabrication des métaux. Il existe plusieurs métaux : le


cuivre, l’or, l’argent, le bronze, l’étain, le fer, etc. la métallurgie ancienne au Burkina Faso
concerne la production du fer. Elle a commencé depuis le néolithique (5ème siècle av. JC
jusqu’à la période de l’antiquité). Les recherches archéologiques dirigés par le professeur
Jean-Baptiste KIETHEGA ont permis de reconstituer la chaine opératoire de la production du
fer au Burkina Faso.
I- les sites de métallurgie ancienne au Burkina Faso

1- les sites et leurs caractéristiques

Toutes les régions du Burkina Faso ont connu la métallurgie ancienne du fer. Les principaux
sites sont :
a- les sites de la région de la boucle du mouhoun
- les sites de Douroula, Passakongo dans la province du Mouhoun ;
- les sites de Béna, département de Solenzo province des Banwa ;
- les sites de Kérébé, Diékono, Kirikongo, Bawasso ;
- les sites de Biron, département de lekuy et de Dassi dans le département de Balavé ;
- les sites de Nyamkouy dans la province de Kossi.
Sur ces sites, les archéologues ont trouvé des vestiges qui témoignent de la production du fer
dans cette zone. Ce sont : les scories, les restes des hauts fourneaux, les flêches, etc.
b- les sites de la région du nord (Yatenga)
- les sites de Rim ;
- les sites de kougri, de Diguila dans le Sanmatenga ;
- les sites de Toéssé et Siliga ;
- les sites de Wanaré dans le département de Séguenega et de Yalka dans le
Ouahigouya
Ces sites ont livré de nombreux objet en fer associé à des jarres funéraires.
c- Les sites de la région du sahel
- Les sites de la mare d’Oursi : ils referment des restes de fourneaux, des scories
datées entre
- Les sites de Kissi où on a retrouvé des poignards-courbes, des lances, des épées et
des pointes de flèche daté entre le VIe et VIIe siècle après JC
- Le site de Gandéfabou recouvert d’objet en fer daté entre le 10 et Le 13 e siècle après
JC. Ce sont des bagues, des bracelets, des colliers en fer que l’on a retrouvé.
d- Les sites de la région du centre
- Le site de Sondomtengyir (9e -11e siècle), de Goden-Woloatenga dans le
Boulkièmdé ;
- Les sites de Zoula et de Dassa dans le Sanguié ;
- Les sites de réduction du minerai de fer de Yalka, de Pabré, de Wanaré.

2- Le cycle de la production du fer


Le cycle de production comprend plusieurs étapes :
a- La prospection
C’est la recherche du minerai ou de la substance qui contient le fer. Par exemple la cuirasse
ferrugineuse.la réverbération (renvoi de la chaleur ou de la lumière par une surface) au sol
pendant les temps chauds et la montée de vapeur après les pluies sont des indicateurs naturels
de la présence du fer.
b- L’extraction
C’est l’étape qui consiste à enlever le minerai soit par simple ramassage, soit par creusement
de puits profonds .le minerai recueilli sera concassé en petits morceaux avant d’être
chargé dans le fourneau pour la réduction.
Le fourneau est une structure en argile de forme circulaire et d’une hauteur variable (2 à5 m).
Il est alimenté par des combustibles végétaux (charbon).
c- la réduction
C’est le processus par lequel, sous l’action de la chaleur le minerai se transforme en fer.A une
certaine température (1450°c )le minerai se fond et se sépare en deux : on a la loupe de fer et
les déchets, encore appelé scorie. Les scories sont ensuite abandonnées sur le site. Ce sont les
témoins archéologiques de la production ancienne du fer en un lieu. Quant à la loupe (le fer),
elle est transformée en différents outils utilisés par les hommes.
d- La forge
Elle représente la dernière étape de la production du fer. C’est dans la forge que le forgeron
transforme le fer pour obtenir des objets comme les flèches, les dabas, les marteaux, les
tenailles.etc.

II- les conséquences de la découverte des métaux au Burkina Faso


La découverte des métaux surtout le fer a eu des conséquences sur le plan économique, social
et politique.

1- Les conséquences économiques

L’invention des métaux a modifié le mode de vie des populations .en effet, les outils agricoles
en fer ont permis aux agricultures de produire suffisamment et d’étendre leurs surfaces
culturales. Le travail du fer a permis aux forgerons d’avoir de l’argent en vendant leurs outils
fabriqués.

2- Les conséquences sociales

L’apparition progressive des fabriquant et des marchants de métaux a entrainé une


réorganisation de la société avec la naissance des castes. Ainsi, on a la caste des forgerons ou
artisans du fer, la caste des griots, la caste des chasseurs, la caste des éleveurs, etc.
Une caste est un groupe social dans lequel le travail ou le métier se transmet de père en
fils.par exemple, les forgerons occupent des fonctions particulières dans la société. Ce sont les
spécialistes des métaux.ils sot crains et respectés.ils maitrises les trois forces de la nature à
savoir le feu (la foudre), le vent et l’eau.

3- Les conséquences politiques

Sur le plan politique, la production et le commerce de certains métaux comme les armes
(armes blanches et armes à feu) ont permis aux hommes de faire des conquêtes. Ainsi,
certains peuples vont se servir des armes pour dominer d’autres. C’est le cas du royaume
(empire) de Samori Touré, les royaumes moossés.

Conclusion
La métallurgie ancienne qu’a connue le Burkina Faso concerne surtout sur le fer.les hommes
ont développé des méthodes traditionnelles de production qui ont laissé plusieurs témoins : les
fourneaux, les scories, les outils en fer. La découverte du fer a transformé la vie des hommes
tant sur le plan politique que socio-économique. La technique de production du fer au Burkina
Faso a disparu avec l’arrivé du colon. Aujourd’hui le pays ne produit plus du fer et importe à
coût de milliards pour ses besoins.
FICHE PEDAGOGIQUE

VII. IDENTIFICATION

25- Date :

26- Etablissement :

27- Classe : 6ème Effectif total : Garçons :


Filles :

28- Matière (Histoire ou géographie) : Histoire

29- Chapitre N° 2 : Intitulé : LA PREHISTOIRE

30- Leçon N° 6 : Intitulé : La métallurgie ancienne en Afrique

31- Durée de la leçon : 2X55mn

32- Notions et concepts essentiels :

VIII. DEROULEMENT DE LA SEANCE

2) Contrôle des présences (l’enseignant vérifie en début de séance et signe le


cahier avant de quitter la classe); Durée :

2) Rappel de la leçon précédente : (mentionner les questions ou les


exercices du rappel sur la fiche) ; Durée :
8) Motivation : (mentionner les éléments de la motivation sur la fiche) ;
Durée :

9) Déroulement détaillée de la leçon

La métallurgie ancienne en Afrique


Leçon 4 :

Introduction :( la mentionner sur la fiche) ; Durée :

A la fin du néolithique, les hommes ont découvert des métaux parmi lesquels le fer
qui est plus durs que les autres. Son utilisation va provoquer de nombreuses
conséquences en Afrique que nous étudierons. Mais avant, nous verrons des thèses
expliquant l’origine des métaux en Afrique.

I) les thèses expliquant l'origine des métaux en Afrique ; Durée :


OG1 : connaître les thèses expliquant l'origine des métaux en Afrique
A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de/d :
OS1 : Décrire la théorie diffusionniste des métaux en Afrique
OS2 : Définir la thèse d’auto-découverte des métaux en Afrique

Moyen :
Document n°1 : le fer
-Méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée :
questionnement
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur

1) la théorie diffusionniste des métaux en Afrique


-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
-Les préliminaires
P : Distribution du texte par le professeur
E : Réception du texte par les élèves
P : Numérotez le texte en commençant par la 1ère ligne après le titre
E : Les élèves numérotent le texte en commençant par la 1ère ligne
P : Vérification du texte si n’y a pas de correction à faire
P : Lisez silencieusement le texte
E : Les élèves lisent silencieusement le texte
P : lecture magistrale faite par le professeur (ou un élève)
P : Explication des mots et expressions difficiles dans le texte par le professeur et les
élèves
-exploitation du texte
Q : quel est le titre de ce texte ?
Ra : le fer
Q : qui sont les auteurs de ce texte ?
Ra : Antoine K MILLOGO, Lassina COTE
Q : De quoi parle le texte ?
Ra : la diffusion du fer
Q : Selon le texte, est-ce que l’origine du fer est connue ?
Ra : Selon le texte, non elle n’est pas connue avec exactitude.
Q : pourquoi elle n’est pas connue avec exactitude ?
Ra : parce qu’il y a plusieurs idées sur l’origine du fer en Afrique.
Q : Quelle est l’origine du fer selon le texte ?
Ra : le fer vient du Proche Orient (Asie) avec pour itinéraire Egypte, Maroc ou le
Sahara.
Q : Comment appelle-t-on cette thèse (ces schémas) ?
Ra : Thèse diffusionniste du fer.

-Trace écrite indicative


L’origine du fer n’est pas connue avec exactitude car il y a plusieurs idées sur son
origine en Afrique. Pour certains, le fer vient du Proche Orient (Asie) et se diffuse par
la suite à travers l’Egypte, le Maroc ou le Sahara. C’est ainsi qu’il atteint les autres
régions de l’Afrique à travers le commerce où la migration.

2) la thèse d’auto-découverte des métaux en Afrique


-Activités de l’enseignant et des élèves

Pour d’autres, il n’y a pas eu de diffusion des techniques de production du fer en


Afrique. C’est derniers pensent plutôt que le fer à été découvert de façon naturelle
par les sociétés africaine elles mêmes selon leur besoin.
Pour Extraire le fer, les forgerons rassemblent les minerais de fer qu’ils font chauffer
dans les hauts fourneaux. Le fer ainsi recueilli est réchauffé avant d’être utilisé pour
fabriquer des outils et es objets (dabas, bijoux etc.).

-Trace écrite indicative

Pour d’autres, il n’y a pas eu de diffusion des techniques de production du fer en


Afrique. C’est derniers pensent plutôt que le fer à été découvert de façon naturelle
par les sociétés africaine elles mêmes selon leur besoin.
Pour Extraire le fer, les forgerons rassemblent les minerais de fer qu’ils font chauffer
dans les hauts fourneaux. Le fer ainsi recueilli est réchauffé avant d’être utilisé pour
fabriquer des outils et es objets (dabas, bijoux etc.).

Evaluation partielle
1) Décrivez l’itinéraire du fer selon la thèse diffusionniste en Afrique.
Ra : le fer vient du Proche Orient (Asie) et se diffuse par la suite à travers
l’Egypte, le Maroc ou le Sahara avant de se propager dans reste de l’Afrique.
2) Répondez par vrai ou faux aux questions suivantes :
a) L’origine du fer est bien connue en Afrique.
Ra : Faux
b) Il y a des idées divergentes par rapport à l’origine du fer en Afrique.
Ra : Vrai
c) La thèse de l’auto-découverte précise que le fer vient de l’Asie.
Ra : Faux
d) La thèse diffusionniste contredise celle de l’auto-découverte.
Ra : Vrai
e) Les origines de la technique de production du fer en Afrique sont encore
males connues.
Ra : Vrai.

e-
II) les conséquences de la découverte du fer en Afrique ; Durée :
- OG2 : comprendre les conséquences de la découverte du fer en Afrique
A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de/d :
OS1 : Déterminer les conséquences sociales et économiques de fer
OS2 : Déterminer les conséquences politiques de la découverte du fer
Moyen :
Document n°2 (texte) : Les conséquences de la découverte des métaux
-Méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée :
questionnement

-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur

1) les conséquences sociales et économiques de fer


-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
-Les préliminaires
P : Distribution du texte par le professeur
E : Réception du texte par les élèves
P : Numérotez le texte en commençant par la 1ère ligne après le titre
E : Les élèves numérotent le texte en commençant par la 1ère ligne
P : Vérification du texte si n’y a pas de correction à faire
P : Lisez silencieusement le texte
E : Les élèves lisent silencieusement le texte
P : lecture magistrale faite par le professeur (ou un élève)
P : Explication des mots et expressions difficiles dans le texte par le professeur et les
élèves
-exploitation du texte
Q : quel est le titre de ce texte ?
Ra : Les conséquences de la découverte des métaux

Q : qui sont les auteurs de ce texte ?


Ra : Antoine K MILLOGO, Lassina COTE
Q : De quoi parle le texte ?
Ra : des conséquences de la découverte des métaux
Q : Selon le texte, quelles sont les outils fabriqués par les hommes après la
découverte du fer en Afrique ?
Ra : Selon le texte, on a les outils en fer plus résistants comme les armes, les dabas,
les pioches, les bijoux, les marteaux…
Q : A quoi servaient les outils comme la daba, la pioche et les armes ?
Ra : à cultiver et à faire la chasse et la pêche.
Q : pourquoi ces outils étaient plus importants que ceux en bois ou en pierre ?
Ra : ils favorisaient le développement des activités agricoles, la pêche et la chasse.
Q : quelles sont les conséquences sur le plan social ?
Ra : apparition des producteurs et des marchands de métaux ce qui va provoquer
des changements sociaux. Les artisans du fer appelés forgerons forment une caste.
Ils deviennent très importants dans certaines régions d’Afrique.

-Trace écrite indicative


La découverte des métaux a permis de fabriquer des outils plus résistants. Ces outils
vont favoriser le développement des activités économiques comme l’agriculture, la
chasse, la pêche et le commerce. Sur le plan social, on assiste à la naissance de
castes comme celle des forgerons qui deviennent très importantes dans certaines
sociétés. Ils étaient les seuls à comprendre les éléments de la nature comme le fer,
l’eau, le vent… Il y a aussi la naissance des classes sociales (riches et pauvres).

2) les conséquences politiques de la découverte du fer


-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
Exploitation encore du document n°2 (texte).
Q : quelles sont les armes que le travail du fer a permis de fabriquer ?
Ra : les lances, les flèches, les coupe-coupe etc.
Q : A quoi servaient ces armes en plus de la chasse des animaux ?
Ra : faire la guerre et se défendre.

-Trace écrite indicative

Le fer a permis aux hommes de fabriquer des armes en fer plus sophistiquées
celles en bois ou en fer. Exemple les lances, les flèches et les coupe-coupe… Ces
armes en fer ont permis à certains hommes de faire la guerre pour agrandir leur
royaume, de se défendre contre leurs ennemis ou de dominer d’autres peuples.

Evaluation partielle
1) Déterminer les conséquences sociales et économiques de fer
Ra : Cf. trace écrite
2) Déterminer les conséquences politiques de la découverte du fer
Ra : Cf. trace écrite

e-Conclusion
Par rapport à l’origine de la technique de production du fer en Afrique, on retient
deux thèses (idées) : la thèse du diffusionnisme et celle de l’auto-découverte. Le
travail du fer à entrainé une véritable révolution à la fin du néolithique. Il a permis à
l’homme de bien maîtriser la nature.

10- CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS SI LA


LECON LE PERMET (travaux personnels individuels ou collectifs à faire
hors de la classe : exercices, lectures complémentaires, recherche
documentaire

11- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du


cahier prévu à cet effet

12- Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la


leçon)

Document n°1 : le fer


Les schémas diffusionnistes faisaient venir du proche orient, à travers l’Egypte
et le Maroc ou le Sahara, les origines des techniques de la production du fer en
Afrique.
C’est sur le plateau de Jos à Taruga au Nigéria que se situent les plus anciens
sites de production du fer en Afrique. Les sites ont été datés entre le IXè et le I er
siècle avant J.C
Antoine K MILLOGO, Lassina COTE, Eléments d’Archéologie Ouest Africaine I, France,
Sépia 2000, page
67

Document n°2 : Les conséquences de la découverte des métaux.

L’avènement des métaux va modifier le mode de vie des populations. Les


outils agricoles en fer permettent aux agriculteurs d’étendre leurs surfaces de culture
et de conquérir de nouveaux espaces. La production et le commerce des armes en
fer sont en partie à l’origine des conquêtes et des dominations que certains peuples
exerceront sur d’autres.
L’émergence des producteurs et des marchands des métaux entraine des
restructurations sociales. Les artisans du fer, appelés forgerons, acquièrent dans
certaines société ce statut particulier qu’est la caste. L’or et les objets en alliages de
cuivre deviennent parfois des monnaies de change, ou alors sont thésaurisés comme
patrimoine familiale. Les artisans de ces métaux occupent des fonctions particulières
dans certaines cours royales.
Extrait dans Eléments d’archéologie Ouest africain I, de MILLIGO K, A et COTE, Sépia, 2000, page
64.
Egyptologie

1. Cadre géographique et peuplement

L'Egypte ancienne s'étend sur plus de 1000 kilomètres, le long du fleuve Nil, approximativement entre
Assouan au sud et la côte méditerranéenne au nord. Au cours de son histoire, l'Egypte pharaonique a
étendu sa domination ou son influence au-delà de ses limites "naturelles". Une bande de terre fertile se
déploie de part et d'autre du Nil bornée à l'est par le désert arabique et à l'ouest par le désert libyque et
le Sahara. A noter, à l'ouest du Nil, l'existence d'oasis importantes lorsque l'on se déplace du sud vers
le nord : Khargeh, Dakhleh, Farafreh, Bahariyeh, Siwa. La fertilité de la vallée du Nil provient de la
crue alluvionneuse du Nil.

Citons quelques termes égyptiens pharaoniques relatifs au pays lui-même :

- L’Egypte : kemet (kmt) = le pays noir

- La Haute Egypte : Shemaou(^mAw)

- La Basse Egypte : Mehou (MHw)

- Le Delta : Ta Mehou (TA MHw)


"On a attribué à Hérodote l’affirmation : « L’Égypte est un don du Nil ». Que de générations,
d’étudiants et de lycéens, ont eu à disserter sur un tel sujet. Certes, cette expression est bien contenue
dans le paragraphe 5 de Euterpe (terme qui désigne une Muse et que l’auteur a utilisé comme titre de
son second livre). Mais cette expression, bien qu’utilisée par celui que, depuis Cicéron, on appelle le
« Père de l’Histoire », (cf., De Legibus, I, 1) n’exprime pas et n’a jamais exprimé une idée de celui à
qui on l’attribue, c’est-à-dire Hérodote.
Origines et évolution
Les historiens s’accordent à diviser l’histoire de l’Égypte ancienne en trois empires (l’Ancien, le
Moyen et le Nouvel Empire), entrecoupés de périodes dites intermédiaires durant lesquelles le pays est
scindé en une multitude de royautés. L’Égypte pharaonique est suivie par la Basse Époque puis par
l’Époque hellénistique, romaine et byzantine. Au Ve siècle av. J.-C., l’historien grec Hérodote écrit
dans ses Histoires que « l’Égypte est un don du Nil. » Cependant, le Nil, pour qu’il soit source de
prospérité, doit être maîtrisé en amont et en aval. Et la civilisation égyptienne, inscrite au cœur d’un
territoire peu hospitalier, s’est développée dans la vallée creusée par le fleuve nourricier.
Des galets aménagés attestent d’une présence humaine remontant à 500 000 ans. Cependant, ce n’est
que vers 5000 av. J.-C. qu’apparaît la première civilisation identifiable : le Badarien, du nom du site
de Badari en Haute-Égypte. Progressivement en effet, les populations sahariennes, contraintes de se
rapprocher de zones plus humides du fait de la désertification du Sahara, s’installent dans la
dépression du Fayoum et dans la vallée du Nil. Vers 4000 av. J.-C., l’Amratien (du nom du site
éponyme el-Amrah) succède au Badarien ; cette période, issue de la culture de Nagada, correspond à
la première phase ou Nagada I. Une vie sociale s’organise dans les villages. Les cultures badarienne et
amratienne correspondent à l’apparition de l’agriculture (culture de l’orge et du blé), mais aussi à
l’émergence de nouveaux rites funéraires : les morts, désormais, sont enterrés.
Vers 3500 av. J.-C., un peuple chamito-sémitique vient se mêler aux populations du Nil dans la région
du Fayoum. Ainsi l’Amratien cède la place au Gerzéen ou Nagada II. La civilisation gerzéenne étend
son influence depuis la Nubie jusqu’au Delta. Elle se caractérise notamment par un art et une
technique remarquables (peinture au trait blanc sur fond lisse rosé, outils et armes). Les cités qui se
constituent dans la vallée se regroupent progressivement en deux royaumes, celui de Bouto, en Basse-
Égypte, et celui de Hiéraconpolis, en Haute-Égypte.
Avec le Semainien (ou Nagada III) commence la période thinite. Originaire de Hiéraconpolis, Narmer
(traditionnellement identifié à Ménès) réalise l’unification des deux régions pour incarner le « double
pays », auquel il donne pour capitale This, à proximité d’Abydos. Le premier, il ceint les deux
couronnes (le pschent), geste que renouvellent les pharaons égyptiens jusqu’à la conquête
d’Alexandre le Grand et crée la première dynastie thinite, également appelée dynastie O.

L’ancien empire
Vers 2649 av. J.-C. commence la période appelée Ancien Empire. La capitale est transférée à
Memphis, ville nouvelle située à la jonction entre la Haute et la Basse-Égypte. L’Ancien Empire est
marqué par l’apparition d’une architecture colossale. Le roi Djoser (ou Djéser) a pour ministre
Imhotep, qui édifie, pour la première fois à Saqqarah, un tombeau royal élevé vers le ciel par sept
rangées de pierres formant autant de paliers. Ce tombeau monumental a pour fonction de préserver
l’immortalité du roi qui, après sa vie terrestre, continue de protéger son peuple. Les noms de Khéops,
Khéphren et Mykérinos nous sont ainsi parvenus par les grandes pyramides de Gizeh. Imhotep est sans
doute également l’auteur du premier recueil sapiential égyptien.

Le moyen empire
Vers 2135 av. J.-C., les nomarques de Thèbes ont fondé la XIe dynastie. Les Antef s’efforcent
d’étendre le royaume à partir de Thèbes, vers le nord et vers le sud, dans le but d’unifier le pays, mais
c’est Mentouhotep Ier qui achève la reconquête du territoire. Sous son règne s’affirme la primauté du
dieu thébain Amon. Sous la XIIe dynastie, inaugurée par Amménémès Ier, la capitale se déplace
symboliquement vers le nord, à Licht, non loin du Fayoum dont les terres sont mises en valeur. La
volonté de renforcer l’unité nationale s’exprime, durant cette période, par le compromis religieux
passé avec les clergés thébain et héliopolitain, par lequel Amon est associé à Rê. Intercesseur entre
Amon-Rê et les hommes, le pharaon renforce son pouvoir en abaissant celui de la féodalité provinciale
et en assurant, de son vivant, la succession au trône. Dans le même temps, l’immortalité n’est plus
l’apanage du souverain. Tous peuvent désormais y accéder, dans les limites imposées par un rituel très
strict. Les successeurs d’Amménémès Ier (Sésostris Ier, Amménémès II, Sésostris II, Sésostris III,
Amménémès III et Amménémès IV) poursuivent l’ambitieuse politique étrangère de leur
prédécesseur. Des forteresses sont bâties à travers toute la Nubie et le Soudan. Des gouverneurs sont
envoyés en Palestine et en Syrie. Sésostris III, qui règne de 1881 à 1842 av. J.-C., organise une armée
permanente qu’il utilise dans les campagnes contre les Nubiens, au sud, et contre les Libyens, à
l’ouest. Il divise l’administration en trois unités géographiques puissantes, contrôlées chacune par un
haut fonctionnaire dépendant du vizir. L’invasion des Hyksos, établis dans le nord-est du Delta met fin
au moyen empire.

Le nouvel empire
Le Nouvel Empire, qui dure cinq siècles, a pour capitale Thèbes. Ses souverains portent à leur apogée
la grandeur et la puissance de l’Égypte. Sur l’initiative d’Aménophis Ier, Karnak (sur la rive orientale
du Nil) devient un grandiose site architectural. Le premier, il sépare son tombeau proprement dit du
temple funéraire et instaure la coutume de tenir secret le lieu de son dernier repos. Son successeur
Thoutmosis Ier fait creuser son hypogée dans la vallée des Rois. À partir du règne de Thoutmosis II,
les reines acquièrent un rôle important. Ainsi, Hatchepsout, épouse de Thoutmosis II, après avoir
assuré la régence de son neveu (puis époux) Thoutmosis III, obtient de fait les pouvoirs du pharaon.
Pour contrebalancer l’influence de Thèbes, les Ramessides (onze pharaons des XIXe et XXe dynasties)
doivent fonder une seconde capitale dans le Delta, à proximité de Tanis. Le fondateur de la
XIXe dynastie, Ramsès Ier, ne règne que deux ans (1291-1289 av. J.-C.). L’Égypte connaît ensuite une
longue période de prospérité et de développement, sous la conduite de Ramsès II, qui exerce le
pouvoir durant soixante-sept ans. On lui doit une bonne partie des constructions de Louxor et de
Karnak, ainsi que les temples creusés dans la falaise d’Abou Simbel. Ramsès II livre d’importantes
batailles contre les Hittites, avant de signer avec eux un traité de partage de la Syrie vers 1283.
L’alliance est scellée par un mariage avec la fille du roi hittite, Hattousil II. Le danger hittite écarté,
l’intégrité du territoire doit être défendue contre de nouveaux envahisseurs : les Peuples de la mer,
venus des côtes de l’Asie Mineure et de Grèce, dont ils ont été chassés par de nouvelles invasions
indo-européennes et par l’arrivée des Doriens en mer Égée. Fils et successeur de Ramsès II, Mineptah
(ou Mérenptah) les repousse. C’est à cette époque que les Juifs, persécutés par le pharaon, quittent le
pays et gagnent la Terre promise, conduits par Moïse. Après la mort de Ramsès III, le deuxième
souverain de la XXe dynastie, commence le déclin du Nouvel Empire. L’État, ruiné et assailli par les
Assyriens et les Libyens, tombe sous la domination du clergé d’Amon, dont le grand prêtre, Hérihor,
prend le pouvoir en Haute-Égypte.
De 1075 après JC à 642 après JC, l’empire fut sous l’influence respective de la civilisation saïte, de la
domination perse, des macédoniens, des romains et des byzantins. L’Égypte passe finalement sous la
domination arabe en 642, après la chute d’Alexandrie.

L’art et la religion
L’Égypte a connu la continuité historique la plus durable de toutes les civilisations méditerranéennes
de l’Antiquité, entre le début du IIIe millénaire av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C. La géographie du
pays isolé par les désertes et unifié par le Nil, et sa relative étanchéités aux influences culturelles
extérieures ont donné naissance à un style artistique très spécifique qui s'affine au cours de cette
longue période, tout en faisant preuve d'une étonnante continuité. L’art sous toutes ses formes est
essentiellement consacré au pharaon, souverain d’Égypte et véritable dieu vivant, ainsi qu’à la religion
(mythologie), cette dernière ayant ses racines dans l'animisme et le culte de la nature.

Art de l'Égypte ancienne

Depuis les origines, la croyance égyptienne en une vie après la mort impose que les défunts soient
enterrés avec leurs biens matériels, afin de pouvoir subsister et tenir leur rang dans l’au-delà. Les
cycles réguliers de la nature la crue annuelle du Nil, les saisons et la progression du soleil qui régit le
jour et la nuit sont considérés comme des dons des dieux au peuple d’Égypte. La pensée, la morale et
la culture égyptiennes s’enracinent dans un profond respect de l’ordre et de l’équilibre du monde ; le
changement et la nouveauté n’y ont donc pas de valeur en eux-mêmes, ce qui explique que le style et
les conventions figuratives de l’art égyptien, établis très tôt dans le cours du développement de cette
civilisation, soient demeurés presque inchangés durant plus de trois mille ans. Aux yeux de
l’observateur moderne, l’expression artistique égyptienne se caractérise par des formes hiératiques et
épurées, son intention n’étant nullement de restituer l’apparence réelle des choses, mais plutôt de saisir
pour l’éternité l’essence d’une personne, d’un animal ou d’un objet.
L’architecture
Les premiers grands manifestes architecturaux apparaissent sous l’Ancien Empire. Ce sont des
tombes semblables à de véritables palais-forteresses des rois des premières dynasties, découvertes à
Abydos et Saqqarah. On a aussi de nombreuses poteries, objets en pierre et sculptures sur ivoire ou sur
os retrouvés dans ces tombes témoignent d’un rapide développement technique de l’Égypte des
premières dynasties. Les hiéroglyphes, formes écrites de la langue égyptienne, se trouvent alors dans
les premières phases de leur évolution. Comme exemple on peut citer les pyramides à pans lisses de
Gizeh, La grande pyramide de Khéops, le temple d’Amon-Rê à Karnak, …
La sculpture
À partir de la période prédynastique, marquée par la fabrication de statuettes en terre cuite et d'objets
en os ou en ivoire, la sculpture égyptienne prend un nouvel essor. Sous le règne de Djoser (v. 2630-
2611 av. J.-C.), les Égyptiens commencent à ériger de grandes statues à l’effigie de leurs rois,
destinées à protéger l’esprit de ces derniers. La sculpture égyptienne peut être qualifiée de cubique et
de frontale : le bloc de pierre est tout d’abord taillé en parallélépipède, puis le dessin de la silhouette
tracé sur le devant et les deux côtés du bloc. Considérée comme une image intemporelle destinée à
traduire l’essence du personnage représenté, la statue est conçue pour être regardée de face. Exemple :
statue de Khéphren les statues de Sésostris III et d’Amménémès III (XIIe dynastie)
La peinture
Les exemples qui subsistent sont le fruit du travail d’artisans locaux qui s’efforcent de respecter les
normes des ateliers royaux. Certains types et certains motifs nouveaux voient alors le jour, mais les
anciens canons pour les sujets et pour les compositions ne sont pas totalement abandonnés. Des
peintures décorent également les cercueils de bois. La peinture constitue pour les artistes un moyen
d’expression beaucoup plus varié que la sculpture, en leur permettant de créer des tableaux colorés de
la vie sur les bords du Nil. Les fresques dépeignent notamment le travail dans les ateliers royaux, avec
des détails précis qui illustrent la fabrication de toutes sortes d’objets, des sculptures massives aux
bijoux délicats, et décrivent également les rites funéraires, depuis la procession vers la tombe
jusqu’aux dernières prières dédiées au défunt.
Les arts décoratifs
Dans le domaine des arts décoratifs, on rencontre des bijoux de métal précieux incrustés de turquoises
et d’autres pierres de couleur. Cette joaillerie comprend des colliers, des plaques pectorales, des
bagues et des diadèmes, où l'or est finement travaillé. La terre cuite émaillée sert à la fabrication
d’amulettes et de petites figurines, notamment des hippopotames émaillés de bleu et décorés de
plantes aquatiques peintes. Dans l’Égypte ancienne, les orfèvres maîtrisent déjà la plupart des
techniques qui sont parvenues jusqu’à nous, techniques qui leur permettent de créer des pièces
ciselées, gravées, soudées, repoussées ou encore incrustées de pierreries. Leurs métaux favoris sont
l’or et l’argent, qu’ils incrustent de pierres fines (la cornaline, le jaspe, l’améthyste, la turquoise et le
lapis-lazuli), d’émail et de verre.

La religion
Les croyances religieuses de l’Égypte ancienne, qui perdurèrent avec une remarquable stabilité
pendant plus de trois millénaires, exercèrent une influence déterminante sur le développement de la
culture et de la civilisation de ce pays. En effet, les dieux et l’au-delà étaient une préoccupation de
premier plan pour les Égyptiens, et se trouvaient au centre de tous les aspects de leur existence. Le
temple était le monument le plus important des cités égyptiennes, et le pouvoir des prêtres fut, à
certaines époques, immense, au point de menacer celui du pharaon.
La foi des Égyptiens avait pour fondement un ensemble de mythes mettant en scène d’innombrables
divinités, mais, malgré ce polythéisme, malgré l’étonnante multiplicité de leurs dieux
anthropomorphes, la capacité des Égyptiens à saisir le divin comme principe, dans son abstraction et
son unicité, a fait dire que leur polythéisme apparent cachait en réalité une conception monothéiste de
la divinité.
Le seul dieu important, adoré de façon constante, fut Rê, roi des divinités cosmiques. Son culte débuta
probablement au Moyen Empire (v. 2000 av. J.-C.) et prit par la suite les proportions d’une religion
d’État. Le dieu fut confondu peu à peu avec Amon lorsque les dynasties thébaines prirent le pouvoir :
il devint alors le dieu suprême Amon-Rê. Au cours de la XVIIIe Dynastie, le pharaon Aménophis III
donna au dieu du Soleil le nom d’Aton, terme ancien pour désigner la force solaire physique. Mais
c’est le fils et successeur d’Aménophis, Akhenaton, qui accomplit une véritable révolution religieuse
en Égypte, en proclamant qu’Aton était le seul et le vrai dieu. Il changea son propre nom en celui
d’Akhenaton ou Akhnaton, terme qui signifie « Serviteur d’Aton ». Ce pharaon, le premier grand
adepte du monothéisme, fut un iconoclaste ; il fit effacer des monuments le nom de « dieux » mis au
pluriel, et persécuta sans relâche les prêtres d’Amon. Malgré l’influence considérable qu’elle exerça
sur l’art et sur la pensée des contemporains, la religion solaire voulue par Akhenaton ne lui survécut
pas, et l’Égypte revint à son polythéisme antérieur après la mort d’Akhenaton sous le règne de son
successeur Toutankhamon.

Mythologie égyptienne

NOM ATTRIBUTIONS APPARENCE

Amon À l'origine l'un des dieux des Forces Habituellement représenté sous l'aspect d'un homme à
créatrices, vénéré par la suite comme roi tête de bélier ou à visage humain coiffé de cornes de
des dieux et créateur suprême sous le bélier, voire d'un disque solaire.
nom d'Amon-Rê.

Anubis Dieu des Morts et juge des âmes. Représenté sous les traits d'un homme à tête de chacal.

Aton Divinité symbolisant le globe solaire, Représenté sous la forme d'un disque solaire ourlé de
proclamée dieu suprême et unique par longs rayons se transformant en mains à leur extrémité.
Akhénaton lors d'une brève réforme
monothéiste.

Bastet Déesse de l'Amour et de la Fertilité. Habituellement représentée sous les traits d'une femme à
tête de chat.

Hathor Déesse du Ciel et déesse nourricière Représentée sous la forme d'une vache, d'une femme à
associée à l'amour, à la naissance et à la tête de vache ou portant simplement des cornes de
fertilité. vache.

Horus Dieu du Ciel, de l'Amour et de la Bonté. Habituellement représenté sous l'aspect d'un faucon ou
d'un homme à tête de faucon.

Imhotep Patron des scribes et des artisans, Habituellement représenté assis, la tête rasée et tenant
également associé à la sagesse et à la un rouleau de papyrus à la main.
médecine. Par la suite divinisé et
considéré comme le fils de Ptah.

Isis Déesse de la Fertilité et de la Maternité. Représentée le plus souvent sous l'aspect d'une femme
portant un trône sur la tête.

Maât Déesse de la Loi, de la Vérité et de la Représentée sous l'aspect d'une femme coiffée d'une
Justice. plume d'autruche.

Mout Souveraine des dieux et mère Habituellement représentée sous les traits d'une femme,
universelle. parfois à tête de vautour.

Nout Déesse du Ciel. Habituellement représentée sous l'aspect d'une femme


nue dont le corps allongé épouse la courbe terrestre.

Osiris Dieu des Morts. Représenté sous la forme d'une momie, les bras croisés
sur la poitrine, tenant d'une main le sceptre, de l'autre le
fouet, symboles de son pouvoir.

Ptah Créateur suprême et patron des artisans. Généralement représenté sous les traits d'une momie
tenant un ankh (symbole de la vie) et un sceptre.

Rê Dieu du Soleil et de la Création. Habituellement représenté sous la forme d'un homme à


tête de faucon, coiffé du disque solaire.

Sekhmet Déesse des Querelles et de la Guerre. Habituellement représentée sous l'aspect d'une lionne ou
d'une femme à tête de lionne.

Seth Dieu de l'Obscurité et du Mal, également Représenté le plus souvent sous la forme d'une créature
associé au désert. chimérique ou d'un homme à tête de monstre. Également
associé au crocodile, à l'hippopotame et aux animaux du
désert.

Thot Dieu lunaire, de la Magie et de la Généralement représenté sous les traits d'un homme (ou
Sagesse et divinité universelle. d'un babouin) à tête d'ibis ou de chien.

Le pays de Kouch ; évolution historique civilisation rapports avec le r este de


l’Afrique (2 heures)

Napata, première capitale de l’antique royaume de Koush, située en Haute Nubie, dans
l’actuel Soudan, en aval de la quatrième cataracte du Nil.
EVOLUTION
Dès le Moyen Empire égyptien (2065-1781 av. J.-C.), l’État nubien indépendant du pays de
Koush résiste à la colonisation de son puissant voisin, l’Égypte. Mais au début du Nouvel
Empire (1550-1075 av. J.-C.), le pharaon Thoutmosis Ier ravage la résidence des souverains
de Qerma, la capitale nubienne, et recule les frontières sud de l’État égyptien jusqu’à la
quatrième cataracte, près de laquelle Thoutmosis III fonde une ville fortifiée, Napata. Dans
son voisinage, auprès de la « Montagne sacrée » (l’actuel Djebel Barkal) est alors construit le
grand temple d’Amon, agrandi par les souverains suivants.

À la Basse Époque (1075-332 av. J.-C.), une principauté autonome nubienne se constitue
autour de Napata. Le souverain de Koush, Kachta (765-745 av. J.-C.), soumet la Haute-
Égypte vers 750 av. J.-C. C’est la XXVe dynastie pharaonique, dite « nubienne » ou
« éthiopienne ». Certains rois séjournent en Égypte, à Thèbes ou à Tanis ; cependant, ils
construisent leurs tombeaux en forme de pyramides très élancées sur le site de l’ancestrale
Napata.
La conquête de l’Égypte par les Assyriens oblige le dernier pharaon nubien, Tanoutamon
(664-653 av. J.-C.), à se replier sur Napata où se développe l’État de Koush.
Le déclin
Les attaques du pharaon saïte Psammétique II (v. 595-589 av. J.-C.) et du Perse Cambyse II
contraignent à déplacer la capitale aux environs de la sixième cataracte, à Méroé. Le transfert
de la nécropole royale dans la nouvelle capitale, sous le règne d’Arkakamani (295-275 av. J.-
C.), affaiblit l’importance des prêtres d’Amon de Napata et amorce le déclin de la ville.
GEOGRAPHIE
FICHE PEDAGOGIQUE
IX. IDENTIFICATION

33- Date :

34- Etablissement :

35- Classe : 6ème Effectif total : Garçons : Filles :

36- Matière : Géographie

37- Chapitre N°2 : Intitulé : Notion de géographie

38- Leçon N°1 : Intitulé : La géographie : définition, objet et utilité

39- Durée de la leçon : 1 heure

40- Notions et concepts essentiels :

X. DEROULEMENT DE LA SEANCE

3) Contrôle des présences : par rangée avec l’aide des élèves

2) Rappel de la leçon précédente :

10) Motivation

Q : Vous êtes où actuellement ?


Ra : en classe.
Q : où est situé votre classe ?
Ra : ………………………………………………………
Q : Où se situe le lycée …………………………………………………….?
Ra: Au secteur …………………………………………………………… .
Q : Où se trouve (la province)………………………………………………… ?
Ra : dans la région de…………………………………………………..
Q : où se trouve la région ……………………………………………….. ?
Ra : La région …………………………………………………….. se trouve au Burkina Faso.
C’est bien. Le Burkina Faso est un Etat de L’Afrique et l’Afrique est un continent du Monde
(le prof fait un schéma de la carte de l’Afrique, puis le BF dans l’Afrique et la région dans le
BF). Ce que nous venons de faire on l’appelle la localisation.
Q : pensez-vous que tout le monde peut faire l’exercice que nous venons de faire ?
Ra : non
SC : Pour pouvoir le faire il faut avoir des connaissances de géographie. Et la géographie vous
avez commencé à l’étudier depuis le primaire et vous allez encore la faire. Mais est-ce que la
géographie c’est faire seulement une localisation de quelque chose sur la Terre ? En réalité
qu’est ce que la géographie ? Quelle définition peut-on donné à la géographie ? Est-ce qu’elle
est importante pour nous ? Quel est l’objet de cette géographie ? Est-telle utile pour les
hommes ? C’est que nous chercherons à comprendre à travers la leçon que nous allons
aborder tout à l’heure

Leçon 1 : La géographie : définition, objet


et utilité

Introduction

La géographie étudie les hommes dans un milieu. Quelle définition donnons-nous à la


géographie ? Quel est l’objet et l’utilité de la géographie ?

Définition et l'objet de la géographie

-OG1: connaître la définition et l'objet de la géographie


-Os1 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6eme sera capable définir la géographie
-Os2 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6eme sera capable d’identifier l’objet de la
géographie
- moyens (matériel et supports à amener en classe) :
Document n°1 : définition de la géographie
Document n°2 :
- méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : le questionnement.
-Méthode 2 : Expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : l’exposé du professeur

1- Définition de la géographie
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
Q : quel est le titre de ce document ?
Ra : définition de la géographie.
Q : qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : Paul Claval
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : il est question de la définition de la géographie.
Q : qu’est ce la géographie selon le texte ?
Ra : La géographie est une science sociale et humaine. Elle analyse les faits naturels, la
répartition, les mouvements, les activités et les œuvres des hommes à la surface de la terre.

-Trace écrite indicative

Etymologiquement, la géographie est « la description de la Terre ». C’est une science


sociale et humaine. Elle étudie les phénomènes naturels, la répartition, les mouvements, les
activités et les œuvres des hommes à la surface de la terre. Et pour étudier les phénomènes
naturels, l’homme et ses activités, la géographie utilise une démarche qui est la suivante :
l’observation, la description, la localisation et l’explication.

2- Identification de l’objet de la géographie


-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°2
Elèves : lecture silencieuse suivie d’une lecture à haute voix par un élève
Prof: quel est le titre de ce document ?
Élèves: le document n’a pas de titre.
Prof: qui est l’auteur de ce texte ?
Elèves : CECILE JUIN-RIALLAN
Prof : de quoi parle le texte ?
Élèves: il est question de l’objet de la géographie.
Prof: Quel titre peut-on donné à ce texte ?
Élèves: L’objet de la géographie.
Prof: Quel est selon le texte l’objet de la géographie ?
Élèves: comprendre l’organisation de l’espace ou comprendre les formes et les
fonctionnements d’un espace.

-Trace écrite indicative


L’objet de la géographie est l’observation, la localisation, la description et
l’explication des phénomènes qui se passent sur la Terre.
L’objet de la géographie est aussi de comprendre les formes et les fonctionnements d’un
espace (un milieu).
Evaluation partielle
Répondre par vrai ou faux aux questions suivantes
A) La géographie étudie plutôt les faits naturels, la répartition, les mouvements et les
activités des hommes sur la Terre.
Ra : A) vrai
B) Etymologiquement, la géographie est « la description de la Terre ».
Ra : B) Vrai
C) L’objet de la géographie est de comprendre les formes d’un espace grâce à l’histoire.
Ra : C) Faux
D) L’objet de la géographie est de comprendre les formes et les fonctionnements d’un
espace.
Ra : D) Vrai

II- L’utilité de la géographie


- OG : Comprendre l’utilité de la géographie
- Os1 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6 eme sera capable de déterminer
l’importance culturelle de la géographie
-Os2 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6 eme sera capable de déterminer
l’importance socio-économique de la géographie
- moyens (matériel et supports à amener en classe) :
Document n°3 : L’importance culturelle de la géographie
- méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : le questionnement.
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du professeur.

1- L’importance culturelle de la géographie

-Activités de l’enseignant et des élèves


Prof : distribution du document n°3
Elèves : lecture silencieuse suivie d’une lecture à haute voix par un élève
Q : Quel est le titre de ce texte ?
Ra : l’importance culturelle de la géographie
Q : Qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : CECILE JUIN-RIALLAN
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : le texte parle de l’importance culturelle de la géographie.
Q : selon le texte, quel est l’importance culturelle de la géographie ?
Ra : l’importance culturelle de la géographie selon le texte est le fait que la géographie porte
une attention particulière aux représentations et aux modèles mentaux que véhiculent les
sociétés autrement dit la géographie nous permet de comprendre pourquoi la population d’un
milieu parle une langue donnée et non d’autre, pratique telle religion et non également d’autre
etc.

-Trace écrite indicative

La géographie est importante culturellement pour l’homme car elle permet de


comprendre et d’expliquer les langues et les religions propre à une société humaine.
2- L’importance socio-économique de la géographie
-Activités de l’enseignant et des élèves
La géographie permet de comprendre et d’expliquer pourquoi il y a les hommes qui
vivent de l’agriculture et non pas de la pêche ; pourquoi, il y a des noirs dans un espace que de
blancs ; pourquoi il y a beaucoup de pauvre, de malades, de chômeurs dans un milieu que
d’autres etc.

-Trace écrite indicative


La géographie est importante pour les hommes sur le plan socio-économique car elle
permet de comprendre les raisons, les réalités sociales et économique (population
d’agriculteurs, d’éleveurs, pauvre, de malade…)

Evaluation partielle
Répondre par vrai ou faux
A) La géographie permet de comprendre pourquoi on parle plus le Mooré à Ouagagougou
qu’à Bobo. Il s’agit ici d’un exemple l’importance culturelle de la géographie.
Ra : A) Vrai
B) La géographie nous permet de comprendre pourquoi on a beaucoup d’agriculteur à
dans les villages que dans les villes. Il s’agit d’un exemple de l’importance sociale et
économique.
Ra : B) Vrai
Conclusion de la leçon
La géographie est donc l’étude de la Terre, mais aussi l’étude de l’homme dans son milieu.
Elle importante, car elle permet de comprendre la répartition des hommes sur la Terre et de
comprendre les rapports entre l’homme et son milieu.

13- CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS SI LA LECON LE PERMET

14- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier prévu à cet effet

15- Bibliographie indicative (lister les ouvrages exploités pour préparer la leçon)

CECILE JUIN-RIALLAN : Initiation à la géographie, devenir géographe.


Encarta 2009
Document n°1 : définition de la géographie.

« La géographie est une science sociale : elle s’intéresse à la terre des hommes. Elle analyse
les faits naturels dans la mesure où ils éclairent la répartition et les mouvements des hommes,
de leurs activités et de leurs œuvres à la surface de la terre… »

Paul claval, L’Espagne géographique, n°2, avril-juin 1989 (extrait dans Initiation à la
géographie, devenir géographe de CECILE JUIN-RIALLAN à la page 38.)

Document n°2 :

Son objet, comprendre l’organisation de l’espace. La géographie cherche à comprendre les


formes et les fonctionnements d’un espace. La description des paysages appelle des
explications de nature géographique mais aussi historique, sociale et économique.

CECILE JUIN-RIALLAN : Initiation à la géographie, devenir géographe, page 9.

Document n°3 : L’importance culturelle de la géographie

Cette géographie renvoie aux traits culturels qui impriment les organisations spatiales.

géographie culturelle porte une attention particulière aux représentations et aux modèles
mentaux que véhiculent les sociétés.

CECILE JUIN-RIALLAN : Initiation à la géographie, devenir géographe, page 17.


FICHE PEDAGOGIQUE

XI. IDENTIFICATION

41- Date :

42- Etablissement :

43- Classe : 6ème Effectif total : Garçons :


Filles :

44- Matière : Géographie

45- Chapitre N° 2 : Intitulé : Notion de géographie

46- Leçon N° 2 : Intitulé : Les domaines et branches de la géographie

47- Durée de la leçon : 2 heures

48- Notions et concepts essentiels :

XII. DEROULEMENT DE LA SEANCE

Contrôle des présences : par rangée avec l’aide des élèves

Rappel de la leçon précédente

Q : quel est la dernière leçon que nous avons vu la dernière fois en géographie ?
Ra : c’est la géographie : définition, objet et utilité de la géographie.
Q : quelle définition avons-nous retenu de la géographie ?
Ra : nous avons dit que la géographie est étymologiquement « la description de la
Terre ». C’est aussi une science sociale et humaine. Elle étudie les faits naturels, la
répartition, les mouvements, les activités et les œuvres des hommes à la surface de la
terre.
Q : qu’avons-nous dit concernant l’objet de géographie ?
Ra : nous avons dit que l’objet de la géographie est comprendre les formes et le
fonctionnement d’un espace.
Q : quel est l’utilité de la géographie ?
Ra : la géographie est utile pour l’homme sur le plan social, culturel et économique.

Motivation
Nous venons de voir la définition, l’objet et l’utilité de la géographie. C’est bien, sachez
aussi que les savant de la géographie ont essayé de déterminer des « types » de la
géographie et ils sont parvenu à dégager deux domaines et trois branches de la
géographie. Mais quels sont ces domaines et branches que connait la géographie ? Les
réponses à ces questions nous invite à abordé une nouvelle leçon dont le titre est les
domaines et branches de la géographie.

Les domaines et branches de la géographie


Leçon 2 :

Introduction

La géographie est une science qui étudie les relations entre l’homme, ses activités
et le milieu. Au cours de cette leçon du jour, nous allons chercher à connaitre les
domaines et les branches de la géographie
I- Les deux domaines de la géographie
- OGI : connaître les deux domaines de la géographie
- Os1 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie générale
-Os2 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie régionale
- moyens : Document n°1 : les domaines de la géographie
- méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : le questionnement
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur

1- La géographie générale
-Activités de l’enseignant et des élèves (Que fait l’enseignant et que font les
apprenants ?)
Prof : distribution du document n°1
Elèves : lecture silencieuse suivie d’une lecture à haute voix par un élève
Q : quel est le titre de ce texte ?
Ra : les domaines de la géographie.
Q : qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : l’auteur de ce texte est Microsoft Encarta.
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : le texte parle des branches de la géographie.
Q : selon le texte combien de domaines de la géographie existent-il ?
Ra : il en existe deux.
Q : selon le texte comment la géographie générale se définit-elle ?
Ra : selon le texte, le générale est le domaine de la géographie qui compare et explique
les dynamiques spatiales, les processus et les faits naturels ou humains envisagés à
l’échelle du globe tout entier.
Q : comment est définie la géographie régionale selon le texte ?
Ra : la géographie régionale selon le texte est le domaine de la géographie qui analyse
les combinaisons particulières réalisées par l’ensemble de ces éléments dans des aires
plus ou moins étendues : les régions.

-Trace écrite indicative (post primaire) La trace écrite réelle est faite par les
élèves en collaboration avec le professeur

La géographie générale est le domaine de la géographie qui étudie l’homme en


relation avec sec activités, le climat, la végétation, le sol, les eaux sur le plan mondial.

2- La géographie régionale
-Activités de l’enseignant et des élèves
Exploitation du document n°1
Q : comment est définie la géographie régionale selon le texte ?
Ra : la géographie régionale selon le texte est le domaine de la géographie qui analyse
les combinaisons particulières réalisées par l’ensemble de ces éléments dans des aires
plus ou moins étendues : les régions.
Q : quelle différence faites-vous entre la géographie générale et la géographie
régionale ?
Ra : la différence entre la géographie générale et la géographie régionale est que la
géographie générale s’étudie à l’échelle du globe tout entier alors que la géographie
régionale s’étudie dans des aires plus ou moins étendues : les régions.

-Trace écrite indicative


La géographie régionale est le deuxième domaine de la géographie qui étudie
l’homme en relation avec ses activités, le climat, la végétation, le sol, les eaux au
niveau d’une localité.
La différence entre la géographie générale et la géographie régionale est qu’on
étudie la géographie générale sur la Terre toute entière alors que la géographie
régionale s’étudie sur une petite partie de la Terre.

Evaluation partielle

Complétez les phrases suivantes par des mots ou expressions juste.

Le domaine de la géographie qui étudie qui l’homme en relation avec ses activités, le
climat, la végétation, le sol, les eaux au niveau d’une localité est appelé….
La différence entre la géographie régionale et la géographie générale est qu’on étudie
la géographie … sur la Terre toute entière alors que la géographie … s’étudie sur une
petite partie de la Terre.
La … est le domaine de la géographie qui étudie les l’homme en relation avec sec
activités, le climat, la végétation, le sol, les eaux sur le plan mondial.

Ra1 : la géographie régionale


Ra2 : la géographie générale
Ra3 : la géographie régionale
Ra4 : la géographie générale.
II- les branches de la géographie;
- OGII : Connaître les trois branches de la géographie
- Os1 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie physique
-Os2 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie humaine
-Os3 : A la fin de la leçon, l’élève de la classe de 6ème sera capable de définir la
géographie économique

- moyens (matériel et supports à amener en classe) : document n°2


- méthode 1 : interrogative
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : le questionnement
-Méthode 2 : expositive
Techniques choisies pour mettre en œuvre la méthode adoptée : exposé du
professeur

1- La géographie physique
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°2
Q : quel est le titre de ce texte ?
Ra : le titre de ce texte est la géographie physique et la géographie humaine
Q : qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : l’auteur de ce texte est Microsoft Encarta.
Q : de quoi parle le texte ?
Ra : le texte parle de la géographie physique et de la géographie humaine.
Q : comment est-elle définie la géographie physique selon le texte ?
Ra : selon le texte la géographie physique est la géographie qui décrit les éléments
naturels de la Terre, principalement son relief.
Q : au sein de cette branche quelles sont les études possibles qui peuvent se faire ?
Ra : on a comme étude possibles faites en géographie physique : la géologie,
l’orographie, l’hydrographie et la climatologie.
-Trace écrite indicative
La géographie physique est l’une des trois branches de la géographie générale.
Elle se définit comme la géographie qui décrit les éléments naturels de la Terre,
principalement son relief. Dans la géographie physique, on peut étudier la géologie,
l’orographie, l’hydrographie et la climatologie.
- La géologie est l’étude des roches qui constituent le relief.
- La géomorphologie étudie les formes du relief.
- L’hydrographie étudie les cours d’eau sur la Terre : les océans, les mers, les lacs,
les fleuves et les rivières.
- La climatologie s’intéresse à l’étude des climats de la Terre.

2- La géographie humaine
-Activités de l’enseignant et des élèves
Continuons avec le même texte n°2 :
Q : selon le texte comment est-ce que la géographie humaine se définit ?
Ra : selon le texte, la géographie humaine, étudie l’homme et ses activités (au sein du
milieu naturel décrit par la géographie physique).
Q : selon le texte est-ce qu’il existe aussi d’autres études possibles dans la géographie
humaine comme dans la géographie physique ? Si oui citez-les.
Ra : oui, on peut citer entre autre la démographie, l’histoire, l’économie et la
sociologie.

-Trace écrite indicative.


La géographie humaine est la deuxième branche de la géographie générale qui
étudie l’homme et ses activités. Elle utilise de ce fait d’autres sciences comme la
démographie, l’histoire, l’économie et la sociologie.

2- La géographie économique
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°3
Q : quel est le titre du texte ?
Ra : La géographie économique
Qui est l’auteur de ce texte ?
Ra : BAUD Pascal et al.
Q : de quoi parle texte ?
Ra : le texte parle de la géographie économique.
Q : selon le texte qu’est ce que la géographie économique ?
Ra : selon le texte, la géographie économique est la géographie qui étudie les rapports
entre espace et activités économiques, pour déterminer le poids des facteurs spatiaux
dans l’économie.
En d’autre terme, la géographie économique est la géographie qui étudie les relations
entre le milieu et les activités économique (agriculture, élevage, industrie, le
commerce etc.).

-Trace écrite indicative


La géographie économique est la troisième branche de la géographie générale.
Elle étudie les relations entre le milieu et les activités économique (agriculture,
élevage, industrie, le commerce etc.).

Evaluation partielle

Répondre par vrai ou faux


A) La géographie générale est divisée en trois branches qui sont : la géographie physique,
la géographie économique et la géographie humaine.
Ra : A) Vrai
B) La géographie physique est cette branche de la géographie qui étudie les relations
entre le milieu et les activités économique (agriculture, élevage, industrie, le
commerce etc.).
Ra : B) Faux
C) La géographie humaine est la géographie qui étudie l’homme et ses activités.
Ra : C) Vrai
D) La géographie économique est une des branche des la géographie qui étudie le milieu
et les activités économiques comme l’agriculture, l’élevage, l’industrie, le commerce,
l’artisanat ; le tourisme…
Ra : Vrai

Conclusion de la leçon
Il existe deux domaines de la géographie qui sont la géographie générale et la géographie
régionale. Et la géographie générale comporte trois branches : il s’agit de la
géographie physique, le géographie humaine et la géographie économique.

16- CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS SI LA


LECON LE PERMET (travaux personnels individuels ou collectifs à faire hors de
la classe : exercices, lectures complémentaires, recherche documentaire

17- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier
prévu à cet effet

18- Bibliographie indicative

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation


BAUD Pascal et al, 2008 : Dictionnaire de géographie. Edition Hatier. Paris, 587 pages.

Document n°1 : les domaines de la géographie

Classiquement, les géographes distinguent deux domaines fondamentaux de connaissances :


la géographie générale et la géographie régionale. La première classe compare et
explique les dynamiques spatiales, les processus et les faits naturels ou humains
envisagés à l’échelle du globe tout entier. La seconde analyse les combinaisons
particulières réalisées par l’ensemble de ces éléments dans des aires plus ou moins
étendues : les régions.

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Document n°2 : la géographie physique et la géographie humaine

La géographie physique décrit les éléments naturels de la Terre, principalement son


relief. Au sein de cette branche, la géologie étudie plus particulièrement les matériaux (les
roches notamment) qui constituent ce relief. L’orographie étudie les formes du relief.
L’hydrographie étudie toutes les formes de l’eau sur la Terre : les océans, les mers, les lacs,
les fleuves et les rivières. La climatologie s’intéresse à l’air dans la mesure où celui-ci
influence le climat de la Terre.

La géographie humaine étudie l’homme et ses activités (au sein du milieu naturel
décrit par la géographie physique). La géographie humaine, c’est donc d’abord la
démographie, c’est-à-dire la géographie de la population : cette discipline consiste à compter
les hommes, à comprendre comment ils se répartissent sur la Terre et comment ils vivent. La
géographie humaine fait appel à toutes les sciences humaines, comme l’histoire (c’est la
géographie historique), l’économie (la géographie économique) ou la sociologie.

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Document n°3 : la géographie économique

… la géo-économie, elle étudie, elle étudie les rapports entre espace et activités
économiques, pour déterminer le poids des facteurs spatiaux dans l’économie. Considérant le
monde comme un système, elle analyse notamment, les contradictions pouvant exister entre
les stratégies géopolitiques étatiques et une économie monde en plein développement.

Extrait dans Dictionnaire de géographie de BAUD Pascal et al, 2008, page 252.

FICHE PEDAGOGIQUE

XIII. IDENTIFICATION
49- Date : ………………………………………………………
50- Etablissement :
51- Classe : 6ème Effectif total :…………………Garçons :…………………Filles :
52- Matière : géographie
53- Chapitre N° I : Intitulé : GEOGRAPHIE LOCALE ET REGIONALE
54- Leçon N°5 : La Région de la Boucle du Mouhoun
55- Durée de la leçon : 2x55 mn
56- Notions et concepts
essentiels :…………………………………………………………

XIV. DEROULEMENT DE LA SEANCE

1) Contrôle des présences


Par rangée et avec l’aide des élèves
2) Rappel de la leçon précédente
QP : citez les communes qui composent la province de la Banwa
RA :
…………………………………………………………………………………………………..
QP : dans quelle zone climatique se trouve la province de la banwa ?
RA :………………………………………………………………………………….
QP : citez les principales activités de la population de la Banwa
RA : ……………………………………………………………………….
Motivation
Prof : Distribution du document n°1
Elèves : observation du document
Prof : quelle est la nature du document ?
Elèves : une carte
Prof : que présente la carte ?
Elèves : les régions du Burkina Faso
Prof : y a-t-il combien de régions sur la carte ?
Elèves : 13 régions
Prof : quelle est le nom de votre région ?
Elèves : la Boucle du Mouhoun
Prof : pouvez-vous localisez votre région ?
Elèves : oui, localisation de la Boucle du Mouhoun par un élève
Prof : très bien, aujourd’hui, nous allons étudier la région de la Boucle du Mouhoun

11) Déroulement détaillée de la leçon


Leçon N°5 : La Région de la Boucle du Mouhoun

Introduction

La région de la Boucle du Mouhoun est Située au Nord-Ouest du Burkina Faso. Elle est aussi
limitée à l’ouest et au Nord sur une frontière de près de 437 Kilomètres par le Mali, au sud par
la région des Hauts-Bassins et du Sud-ouest tandis qu’à l’Est elle est limitée par les régions du
Centre-ouest et du Nord. Au cours de cette leçon, nous verrons la carte et la structure
administrative, les activités et les problèmes socio-économiques de la région.
I- La carte et la structure administrative de la région de la Boucle du
Mouhoun
- OG1 : connaitre la carte et la structure administrative de la région
A la fin de la leçon l’élève de 6ème sera capable de
OS1 : identifier les provinces de la région.
OS2 : repérer sur la carte régionale les provinces.
- moyens
- méthode 1 : interrogative.
Techniques : questionnements
-Méthode 2 : magistrale
Techniques : exposé du prof
1- les provinces qui forment la région de la Boucle du Mouhoun

-Activités de l’enseignant et des élèves


Prof : y a-t-il combien de provinces qui forment la région de la Boucle du Mouhoun ?
Elèves : six
Prof : citez-les et donnez leur chef lieu
Elèves : sourou = Tougan ; Nayala= Toma ; Mouhoun = Dédougou, Balé = Boromo, Kossi =
Nouna ; Banwa = Solenzo
-Trace écrite indicative
La région de la Boucle du Mouhoun est constitée de six provinces qui sont : sourou =
Tougan ; Nayala= Toma ; Mouhoun = Dédougou, Balé = Boromo, Kossi = Nouna ; Banwa =
Solenzo

2- la carte de la région
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document n°2
Elèves : observation
Prof : quelle est la nature du document ?
Elèves : une carte
Prof : quel est le titre de la carte ?
Elèves : la région de la Boucle du Mouhoun
Prof : d’après la carte, ya t-il combien de provinces
Elèves : il y a six provinces : Nayala, Mouhoun, Kossi, Balés, Banwa, Sourou
-Trace écrite indicative
Carte de la région de la Boucle du Mouhoun (doc n°2)

Evaluation partielle de la première partie


QP : combien de province compte la région de la Boucle du Mouhoun ? Citez-les

QP : reliez par une flèche la province à son chef lieu

- mouhoun
- Banwa
- Sourou
- Balés
- Nayala
- Kossi
- Dédougou
- Nouna
- Tougan
- Boromo
- Solenzo
- Toma
II- Les activités socio-économiques

OG2 : connaitre les activités et les problèmes socio-économiques de la région


A la fin de la leçon l’élève de 6ème sera capable de :
OS1 : citer les principales activités socio-économiques de la région
OS2 : identifier les problèmes socio-économiques de la région
- moyens
- méthode 1 : interrogative
Techniques : questionnements
-Méthode 2 : magistrale.
Techniques : exposé du prof

1- les activités socio-économiques


Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : distribution du document 3
Elèves : lecture silencieuse puis lecture à haute voix par un élève
Prof : quel est la nature du document ?
Elèves : un texte
Prof : de quoi parle le texte ?
Elèves : des activités de la population
Prof : quelles sont ces activités ?
Elèves : agriculture, commerce, élevage, pêche, l’artisanat
-Trace écrite indicative
La population de la Boucle du Mouhoun mène plusieurs activités socio-économiques parmi
lesquelles on peut citer l’agriculture, le commerce, l’élevage, la pêche, l’artisanat
2- les différents problèmes socio-économiques.
-Activités de l’enseignant et des élèves
Prof : au niveau de l’agriculture, quels problèmes la population rencontre-t-elle ?
Elèves : la dégradation des sols, la baisse de la fertilité des sols, la faible utilisation des
nouvelles techniques agricoles
Prof : au niveau de l’élevage ?
Elèves : les maladies de bovins, de la volaille ?
Prof : au niveau du commerce ?
Elèves : l’impraticabilité des routes pour accéder aux marchés et le non aménagement des
marchés
-Trace écrite indicative
Les problèmes socio-économiques que rencontre la population sont :
- la dégradation des sols, la baisse de la fertilité des sols, la faible utilisation des
nouvelles techniques agricoles
- les maladies de bovins, de la volaille
- l’impraticabilité des routes pour accéder aux marchés et le non aménagement
des marchés

Evaluation partielle de la deuxième partie


QP : quelles sont les principales activités que pratique la population
RA : agriculture, commerce, élevage, pêche, l’artisanat
QP : relevez les problèmes que rencontre la population dans chaque activité
- RA : Agriculture : la dégradation des sols, la baisse de la fertilité des sols, la
faible utilisation des nouvelles techniques agricoles
- Elevage : les maladies de bovins, de la volaille ?
- Commerce : l’impraticabilité des routes pour accéder aux marchés et le non
aménagement des marchés

III- Les causes et les conséquences des problèmes socio-économiques


OG3 : comprendre les problèmes socio-économiques de la région.
A la fin de la leçon l’élève de 6ème sera capable de :
OS1 : donner les causes des problèmes socio-économiques de la région
OS2 : décrire les conséquences des problèmes socio-économiques de la région

1- Les causes des problèmes socio-économiques de la région


Activités du prof et des élèves
Prof : selon vous, quelles peuvent être les causes des problèmes que nous avons relevé ?
Elèves : au niveau de l’agriculture : changement climatique, variation pluviométrique,
irrégularité des pluies, sécheresse, surexploitation des terres. Au niveau de l’élevage :
insuffisance des agents de santé animale, analphabétisme des éleveurs, manque de moyen
pour l’achat des produits sanitaire pour les animaux. Au niveau du commerce : pauvreté du
pays pour butimer les voies.
Trace écrite indicative
Les causes des problèmes socio-économiques de la région sont :
- l’irrégularité des pluies, les sécheresses, la surexploitation des terre qui
diminuent les rendements agricoles ;
- l’insuffisance des agents de santé animale, l’analphabétisme des éleveurs qui
ne permettent pas un élevage intensif ;
- la pauvreté du pays qui ne permet pas de buttimer les voies pour faciliter le
commerce.
2- Les conséquences des problèmes socio-économiques de la région
Prof : nous avons évoqué les problèmes socio-économiques de la région ; à présent, énumérez
les différentes conséquences qui en découlent
Elèves : au niveau de l’agriculture : baisse des rendements agricoles, insécurité alimentaire.
Au niveau de l’élevage : élevage traditionnel ; au niveau du commerce : cherté des coups de
transport donc moins de bénéfice à la vente.
Trace écrite indicative
Les problèmes socio-économiques font que la population de la région fait face à baisse des
rendements agricoles, de l’insécurité alimentaire, de la cherté des coups de transport, d’une
faible production animale.
Evaluation partielle
QP : citez les causes des problèmes socio-économiques de la région de la Boucle du Mouhoun
RA : confère trace écrite sur les causes
QP : énumérez les conséquences des problèmes socio-économiques de la région de la Boucle
du Mouhoun
RA : confère trace écrite sur les conséquences

Conclusion de la leçon
La région de la Boucle du Mouhoun se divise en six provinces. Les activités comme
l’agriculture, l’élevage, le commerce dominent la vie économique de la population.
Cependant, on enregistre un certain nombre de problèmes qui entravent le développement
économique de la région de la Boucle du Mouhoun.

CONSIGNE POUR TRAVAIL DE CONSOLIDATION DES ACQUIS


Travaux personnels individuels à faire hors de la classe : exercice
En vous servant du document n°2 et en utilisant la technique du quadrillage, reproduisez la
carte de la région de la Boucle du Mouhoun dans vos cahiers

19- Remplissage des cahiers de textes et des absences par la signature du cahier
prévu à cet effet

20- Bibliographie indicative

Monographie de la région de la Boucle du Mouhoun

Document n°1
Document n°2

Document n°3
Occupation principale de la population active

Les actifs occupés sont 89,3 % dans les activités agro-pastorales, la deuxième catégorie
d’occupation concerne «le personnel de service et les vendeurs» (4,9 %). La troisième
catégorie regroupe les artisans et les ouvriers (3,1 %). A elles seules, ces trois catégories
regroupent 98 % des actifs occupés. Par rapport au sexe, les hommes sont plus occupés (90,5
%) dans l’agriculture/ l’élevage ou la pêche que les femmes (87,7 %). Par contre, les services
et la vente relèvent plus de la population féminine occupée.

GEOGRAPHIE DU BURKINA : LES CARTES


LA TERRE : FORME, DIMENSIONS, MOUVEMENTS (7 HEURES)

Leçon : La Terre : forme et dimensions (1 heure)

Introduction

Le globe terrestre se compose d'une masse solide ou lithosphère dans les creux de laquelle sont
logés les mers et les océans (qui constituent lithosphère). Cette masse solide est entourée d'une
enveloppe gazeuse appelée atmosphère dont l'épaisseur dépasse plusieurs centaines de km.

a- Les dimensions et forme du globe terrestre


La terre est l'une des plus petites planètes du système solaire. Son volume est évalué à 1082 milliards
de km3. La terre n'est pas une sphère parfaite. C'est un ellipsoïde. Elle est légèrement aplatie sur l'axe
des pôles, son diamètre les deux pôles est de 12.718km tandis qu'il atteint 12 756km à l'équateur. La
circonférence qui passe par l'équateur est de 40.077km et celle qui passe par les pôles est de 40.000km.
b- Océans et continents

Les océans.

Sur les 510millions de km2 de la surface de la terre, les mers recouvrent 361 millions soit 71% tandis
que la terre ferme occupe 149millions de km2 soit 29%. Par conséquent le globe terrestre est maritime
pour plus des 2 tiers de la superficie. Les trois grands océans connus sont: Océan pacifique le plus
vaste 175millions km2.
- l'océan Atlantique 110millions de km2
- l'océan Indien 72millions de km2
Les continents

Les terres sont reparties en cinq continents: Asie, Afrique, Amérique, Europe et Océanie. Cependant,
de nos jours il est préférable de distinguer cinq grands ensembles continentaux à savoir:
-une masse Europe, Asie qui fait 54 millions de km2
-une masse Afrique et Madagascar qui fait 84millions de km2
- une masse Amérique du nord, centrale et du sud: 42millions km2
- l'ensemble Océanie comprenant:l'Australie, la nouvelle Zélande, la nouvelle Guinée: 5 millions km2
- l'antarctique: 12 millions de km2.
Les terres et les mers sont distribuées très inégalement suivant les latitudes.
Les terres sont plus étendues dans l'hémisphère nord (39%de cet hémisphère) que dans l'hémisphère
sud (19%). D'autre part elles sont disposées de façon qu'on puisse distinguer un hémisphère continental
(nord) et un hémisphère maritime (sud).
Remarque: Les conséquences de cette répartition
Dans l'hémisphère nord on constate la concentration des hommes et de leurs activités, la facilité des
relations terrestres.
Dans l'hémisphère sud on constate l'isolement des continents et des îles.

Leçon orientation et localisation d’un point à la surface de la terre (coordonnées


géographiques.)

INTRODUCTION
La terre n’est pas immobile, elle n’est pas aussi une sphère parfaite. Elle est animée de deux
mouvements les mouvements de rotation qu’elle effectue sur elle même en 24h et un mouvement de
révolution qu’elle effectue autour du soleil en 356jours 6heures. C’est grâce à ces mouvements que
l’on détermine les parallèles et les méridiens.

A. .la longitude

Les régions qui voient le soleil au même moment à midi sont situe sur le même méridiens et
ont la même longitude. On divise le cercle de l’équateur en 360° soit 360 méridiens 180 à l’est du
méridien origine et 180 autres à l’ouest de ce même méridiens. Les méridiens sont séparés d’un degré
soit 111km.

B. la latitude
En tournant sur elle-même la terre décrit un cercle qui permet de tracer les parallèles. Le plus
grand parallèle est l’équateur qui divise la terre en deux parties égales.
.On compte 90 parallèles au Nord de l’équateur et 90 autres parallèles au sud de l’équateur. Les
parallèles sont séparés eux aussi de 5°, l’équateur est égale au parallèle 0°. la latitude des lieux

.Le problème de l’heure

A. L’heure vraie
Les régions qui voient le soleil au même moment à midi sont situe sur le même méridien et ont la
même heure : c’est l’heure vraie. Mais l’heure vraie si elle appliquée pose de nombreux problèmes
c’est pourquoi la conférence internationale fixa de nouvelles normes.

B. L’heure selon les conventions internationales


Si on utilise la position du soleil comme repère l’heure qu’il est varie beaucoup sur de grande
distance pour si retrouver la conférence internationale sur les méridiens divisa en 1884 les 360°de
longitudes en fuseaux horaires de 15°chacun couvrant les 24heures de la journée .comme le degré 0
passe par Greenwich en Angleterre l’heure de base fut établie à partir de l’heure de Greenwich
(G.M.T ou temps universel).
A l’est du méridien origine l’heure est en avance tandis qu’à l’ouest elle est en retard. Les limites de
fuseaux horaires ne coïncident pas toujours avec les méridiens pour des raisons pratiques ces limites
s’adaptent au découpage administratif tels que les frontières ou les grandes régions d’un pays
Conclusion.

Leçon : Les mouvements de la terre et leurs conséquences géographiques : rotation,


révolution. (3 heures)

Introduction
La terre est animée de deux mouvements : un mouvement de rotation et un mouvement de
révolution. Ces deux mouvements ont des conséquences géographiques très importantes.

I. Les mouvements de la terre


La terre n’est pas immobile, elle est animée de deux mouvements : Un mouvement de rotation
et un mouvement de révolution.
A. Le mouvement de rotation
La terre tourne sur elle-même autour de l’axe des pôles en 23h56mn soit un jour qui fait 24h.
Elle entraîne la succession du jour et de la nuit. Pendant la rotation les points situés sur le
globe ne parcourent pas les mêmes distances. C’est ainsi que un point situé sur l’équateur
effectue un parcours de 40.000 km tandis qu’un point situé à mi chemin parcourt seulement
28.280 km.

B. Le mouvement de révolution
En même qu’elle tourne sur elle même elle tourne autour du soleil en 365jours 6h. cette
révolution entraîne la succession des saisons. Chaque quatre années pour rattraper le temps
perdu on a une année bissextile qui fait 366 jours alors qu’une année normale compte 365
jours. La terre tourne autour du soleil à une vitesse de 107.146 km/h.
II. Les conséquences des mouvements de la terre

A. Les conséquences de la rotation


1. La succession du jour et de la nuit
C’est parce que la terre tourne sur elle même que nous avons la succession du jour et de la
nuit. Les différentes parties de la terre ne voient pas le soleil au même moment. Pendant que
d’autres voient le soleil d’autres sont dans la nuit.

2. L’heure

La rotation de la terre nous permet de mesurer l’écoulement du temps. Quand le soleil se


trouve dans sa course apparente dans le ciel, on dit qu’il est midi pour toutes les régions se
trouvant sur le même méridien : c’est l’heure vraie. A l’est de ce méridien il est plus de midi,
à l’ouest il n’est pas encore midi.

L’heure vraie n’est pas commode on a imaginé l’heure en découpant la surface de la terre en
24 fuseaux horaires à partir du méridien de greenwich. Un fuseau horaire comprend quinze
méridiens. L’heure du fuseau du méridien de Greenwich est appelée temps universel. Quand
on va à l’est de ce fuseau il faut ajouter une heure chaque fois qu’on dépasse un fuseau
horaire et on retranche quand on va vers l’ouest.

Grâce aux fuseaux horaires les hommes ont pu s’orienter et localiser tous les point du globe
en tout temps. Ils ont pu aussi dater les différents évènements de leur vie.

B.Les conséquences de la révolution

1. L’inégalité des jours et des nuits

Selon les moments de l’année et des lieux la durée du jour et celle de la nuit sont différentes.

a. Selon les lieux

Dans les régions proches de l’équateur on a à peu près 12h de jour et 12 h de nuit. Quand on
s’éloigne de l’équateur l’inégalité entre la durée du jour et de la nuit augmente. Plus on s’
approche des pôles l’inégalité atteint son maximum.

b. Selon les moments de l’année


On peut distinguer deux moments de l’année où il y a égalité entre la durée de la nuit et celle
du jour : le 21 septembre et le 21 mars. C’est deux moments sont appelés équinoxes. Après les
équinoxes il y a l’inégalité entre le jour et la nuit. Les maximales sont atteint vers le 21
décembre et vers le 21 juin. Vers le 21 décembre on a la nuit la plus longue dans l’hémisphère
nord et vers le 21 décembre on a le jour le plus long dans l’hémisphère nord. Ces deux
moments sont appelés des solstices : le solstice de juin et celui de décembre.

Au cercle polaire arctique au solstice de juin cette zone reste en permanence éclairée : il y’
a24 h de jour. Au pôle on six mois de jour. Au solstice de décembre c’est la nuit qui prévaut :
on a 24 heures de nuit. Au pôle nord on a six mois de nuit

C’est le contraire qui se produit dans l’hémisphère sud.

2. La succession des saisons

a. Dans les régions intertropicales

Il y a deux saisons bien marquées, une sèche et une humide. A l’équateur il pleut toute
l’année. Lorsqu’on s’éloigne de l’équateur la durée de la saison pluvieuse diminue.

b. Dans les régions tempérées

on distingue quatre saisons :

-l’été : c’est la saison chaude, période de l’ensoleillement maximum

-l’hiver : c’est la saison froide

il y’ a des saisons intermédiaires entre les deux, l’automne et le printemps.

c. Au delà du cercle polaire

Deux saisons bien marquées : l’hiver et l’été.

La durée de l’ensoleillement dépend des saisons. En décembre l’ensoleillement est faible car
le soleil ne dure pas trop dans le ciel. Par contre en juin l’ensoleillement est intense car le
soleil dure dans le ciel.
Les saisons sont inversées selon les hémisphères. Quand l’hémisphère nord est en été
l’hémisphère sud est en été.

Conclusion
HISTOIRE ET GEOGRAPHIE 5ème
HISTOIRE

LE MONDE DU VIIème AU XVIIème SIECLE

CHAP. I – LE BURKINA DU VIIème AU XVIIème SIECLE (11 heures)

Leçon 1: La mise en place du peuplement (2 heures)


Introduction
On distingue trois vagues dans l’histoire du peuplement Les populations d’origines diverses
ont occupé toutes les régions du Burkina après avoir repoussé les autochtones.
1-Les populations anciennes
Les études menées jusque là n’ont pas pu recueillir les restes de ces populations. Les
manifestations de ces populations se situent entre 50000 et 500 avant Jésus Christ. Les objets
laissés et datés pour cette période sont des armes et outils taillés dans la pierre,de la
céramique. Les sites les plus anciens sont Tin Edia (Tambao)au Nord du pays, Bérégadougou
à l’Ouest. Vers 2000ans avant JC ces populations cultivent le mil du sorgho du voandzou. Les
restes de ces cultures sont découverts à Rim (Ouahigouya) toujours dans cette région on a
trouvé des restes de minerais de fer qui atteste donc d’une activité métallurgique de ces
populations.
2. les populations installées avant le XV s

Elles revendiquent l’autochtonie c’est-à-dire les premiers habitants. Ce sont :


 Les bobos et les bwaba originaires du Mandé (Mali).ils occupent aujourd’hui l’Ouest
du Burkina. La première vague bobo serait arrivée entre le X et XII s.
 Les yonyoosé et les ninsi qui sont les premiers occupants du plateau central moaga
avant l’arrivée des conquérants moosé.
 Les dogons et les kurumba.Les dogons appelés aussi kibsi seraient venus de l’Est de
la Mauritanie actuelle entre le X et XII s. ils seraient les créateurs des puits très
profonds, des jarres funéraires . Ils ont été refoulés par les moosé vers les falaises de
Bandiagara (Mali). Quant aux kurumba ils seraient arrivés au XII s et occupent
aujourd’hui les régions du Soum, du Yatenga du Bam tous au Nord du Burkina.
 Les sanas ou samo et les bissa. Les sana seraient venus du Mandé à partir du XIIIs ils
occupent actuellement le Nord Ouest du pays. Les sana résistèrent à la conquêtedes
moosé. Les bissa seraient venus du Ghana à partir du VIIIs. Ils occupent aujourd’hui
le Sud Est du Burkina avec comme anciens centres d’occupations Garango et Loango.
Ils constituent aujourd’hui une population assimilée aux moosé.
A ces populations on peut ajouter les gourounsi et les sénoufo.

3.Les populations installées à partir du XVs


Les conquérants moosé. Ils auraient migré depuis les environs du Lac Tchad pour s’installer
au Nord du Ghana actuelle dans le royaume Dagomba. Ils seraient donc issus du groupe
mampursi dagomba. Leur arrivée remonterait au X-XIs selon la tradition moosé et au XVs
pour le chercheur français Michel Izard qui a mené d’importantes études sur les moosé.
Les migrations de l’Ouest et du Sud Ouest. Ce sont les gan, les padoro, les dorobé, les
komono. Ils seraient tous venus du Ghana à partir du XV s. Au XVIII s d’autres groupes
quittent toujours le Ghana . Ce sont: les dyan et les lobi qui s’installent dans la Bougouriba et
au Poni. les birifor occupent Batié,les dagari s’installent à Diébougou; les gouin et les turka
s’installent à la Leraba . Les Dyana ,une famille Gouin seraient les fondateurs de Banfora au
XIX s. On note aussi la présence des dioula venus de Kong au Nord de la Côte d’Ivoire au
XVIII s.
Les peuls et touaregs. Les peuls seraient originaires du Haut Nil , auraient migré vers
l’Afrique de l’Ouest où ils atteignirent le Fouta Toro(Sénégal), puis auraient occupé la zone
soudano-sahélienne du Sénégal au Tchad. Les peul du Burkina seraient issus des peul du
Macina(Guinée); ils occupent le Nord du pays. Quant aux touaregs, ils se sont installés à
partir du XVIII s et le début du XIX s. Ils occupent surtout l’Oudalan au Nord.

Conclusion
La mise en place du peuplement du Burkina est relativement récente. Ces populations sont en
grande majorité issues de différentes migrations à partir des états voisins. Ces peuples qu’on
peut regrouper en grands ensembles linguistiques forment une véritable richesse culturelle
pour le pays.
Leçon 2: Sociétés et chefferies de l’Ouest et du Sud du Burkina Faso (2 heures)
Introduction
Une fois les espaces occupés, les différents peuples s’organisèrent en sociétés et en
royaumes.
I-Les sociétés « acéphales »

Elles sont qualifiées de sociétés sans pouvoir centralisé. Ce sont pour la plupart les
populations de l’Ouest et du Sud Ouest à l’exception des gan. Elles se composent donc des
bobo ,des sénoufo, des lobi, les birifor ,les dagara ,les bissa, les gourounsi, les dogons, les
kurumba.

Ces populations ont par nature et par tradition un goût des plus prononcés pour leur
indépendance individuelle, un souci intransigeant et constant d’être leurs propres maîtres.
Leur organisation politique est un mélange de gérontocratie et de démocratie. Ce qui veut dire
que toute personne sans condition préalable de naissance peut être appelée à diriger la cité si
ses pairs la jugent la plus apte. Il faut donc être le plus âgé parmi ses pairs et être le plus
digne. On peut toutefois diviser ces sociétés en deux groupes à savoir: les communautés
villageoises et les sociétés lignagères.
 Les communautés villageoises: elles sont organisées de telle sorte que ce qui compte
le plus c’est le village quel que soit le nom de famille. Le sentiment de l’appartenance
au village l’emporte sur celui du lignage. Exemple : les bwaba ,les sana, les marka.
 Les sociétés à organisation lignagère: ce qui compte le plus est le lignage. La parenté
est donc le lien central. La société est divisée en catégories socioprofessionnelles:les
griots, les cultivateurs, les forgerons… Le mariage n’est pas possible entre eux parce
qu’ils se considèrent comme frères et sœurs.

II- les royaumes


. 1-Le royaume du Guiriko
Guiriko signifie pays au delà de la longue étape. Il est créé vers1774 dans l’Ouest du
Burkina par un prince dioula du nom de Famaghan Ouattara petit frère de Sékou Ouattara
fondateur du royaume de Kong en pays Senoufo dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Bobo
Dioulasso en était la capitale. La création de ce royaume avait pour objectif le contrôle des
routes commerciales reliant Kong aux cités du fleuve Niger. Le royaume atteint son apogée
sous Oulé Ouattara (1749-1809) qui est arrivé à soumettre les populations bobo, marka, bwa
grâce à une puissante cavalerie. Son frère Bakary Ouattara échoua dans la conquête du pays
lobi. Au XIX s le royaume s’affaiblit à causes des querelles intestines, des révoltes des
populations soumises ,d’incessantes guerres contre le jeune royaume de Kénedougou fondé
vers 1825 à Sikasso(Mali) par les Traoré, mais aussi contre la redoutable armée de Samory
Touré.

2- Le royaume de Ouahabou.
C’est un petit royaume créé dans l’ouest du Burkina entre le Mogho et le Guiriko par un
marabout musulman du nom de Mamadou Karantao venu de Djénné au Mali. Il s’implante à
Boromo où il soumet les gourounsi et étend son territoire dans toute la boucle de l’ex Volta
Noire. Vers 1850, il déplace sa capitale de Boromo à Ouahabou qui a donné son nom au
royaume. En 1897 son fils Karamoko Moktar signe un traité d’alliance avec les français.

Leçon 3: Les royaumes moose de Tenkodogo, de Ouagadougou et du Yatenga (4


heures)

1- origine

Selon la tradition , Ouidiraogo(Ouédraogo)est l’ancêtre de l’aristocratie moaga(singulier de


Mossi).il est le fruit de l’union de la princesse guerrière Yenenga fille de Nedega roi du
royaume Mampursi capitale Gambaga dans le Nord du Ghana et de Rialé , un chasseur
d’éléphant. A l’âge adulte , Ouidiraogo quitte Gambaga et s’installe plus au Nord à
Tenkodogo(vieille terre) où il fonde une nouvelle dynastie vers le XII s , au XV s selon
Michel Izard. Son fils Zoungrana lui succède sur le trône de Tenkodogo. Un autre Fils Rawa,
partit dans le Nord et fonda le royaume du Zondoma. Diaba Lompo ,fils ou cousin de
Ouédraogo s’installe à Pama à l’Est et fonde le royaume du Gourma. Oubri , fils de
Zoungrana conquit l’Ouest de Tenkodogo et fonda l’Oubritenga(terre d’Oubri) occupé par les
Yonyoosé et les Gourounsi. Les Yonyoosé sont intégrés au nouveau royaume et à la culture
Mossi. Leur capitale, Kombentinga(la terre des guerriers)devient « Wogdgo »(venez
m’honorer!)qui par déformation devient Ouagadougou, capitale du Burkina actuel. Ce
royaume eut la prééminence sur tous les autres royaumes Mossi. es souverains portaient le
titre de Mogho Naba. Au XVI s naît dans le Nord du Burkina le royaume du Yatenga(terre de
Yadega). Yadega serait le frère jumeau de Koumdoumyé(petit fils d’Oubri)qui l’a évincé du
trône d’Oubritenga.Yadega aidé de sa sœur Pabré qui avait dérobé à Koumdoumyé les
insignes du pouvoir de la dynastie d’Oubri partit vers le Nord et après des conquêtes fonda le
nouveau royaume. La capitale de ce royaume est Ouahigouya(venez vous prosterner devant
moi.)

II.1.1 L’organisation sociale et politique des Mossi.

Comme le dit Albert Salfo Balima: »la société des Mossi est une oeuvre architecturale
achevée, elle est hiérarchisée à l’extrême.(…)c’est une société savamment agencée et dosée
,une mixture supérieure qui englobe :le régime aristocratique sous sa forme la plus féodale, et
certains éléments du régime démocratique, pour tempérer l’autoritarisme aristocratique. »Au
sommet de la société on trouvait le Mogho Naba, les nabas vassaux, les ministres et les grands
fonctionnaires, les seigneurs(aristocratie de cavaliers),les paysans, les artisans libres et les
esclaves qui cultivent pour les nobles. Dans la société Mossi on distingue les détenteurs de la
maîtrise de la terre(les tengsoba)qui sont les représentants des autochtones et les détenteurs du
pouvoir ou du Naam qui sont les descendants de Ouédraogo.

Au plan politique et administratif, l’empire Mossi est divisé en royaumes dirigés par des
Naba, le royaume est divisé en provinces dirigées par des Kombéré. La province est divisée
en cantons qui se divisent en villages dirigés par des Teng-naba, le village est constitué de
quartiers gérés par des Sak-kasma. A la tête du Mogho(l’empire Mossi) se trouve le Mogho
Naba(l’Empereur du Mogho).C’est le chef suprême, il est vénéré comme un Dieu. Il est choisi
par le grand collège électoral parmi les descendants d’Oubri. Ses pouvoirs, les gestes de sa vie
sont réglés par une tradition respectée de tous ; ce qui fait que le Mogho Naba règne mais la
coutume gouverne. A sa mort,c’est en principe son premier fils(le Nabikeega=fils aîné du
na)qui lui succède s’il le mérite. Autour du Mogho Naba il y a 16 ministres chargés de
l’exécution des décisions arrêtées. Ils sont souvent d’origine modeste voire captive. Le Naba
les choisis parce qu’ils ont seulement pour ambition de servir et pour éviter des velléités .Ils
vivent à la cour. Les plus importants sont le Baloum Naba, maître des services du palais
(ministre de l’intérieur),le Ouidi Naba maître de l’infanterie, de la cavalerie, le Poé Naba ou
grand confesseur(une sorte de grand inquisiteur), le Larlé Naba considéré comme l’expert des
coutumes, le Kamsaogho-Naba, eunuque chargé du harem et de l’exécution des hautes
oeuvres.

II.1.2 La religion dans le Mogho

Les Mossi étaient animistes; toutes leurs activités étaient imprégnées d’esprit religieux. Le
Mogho Naba est le chef religieux suprême, il est le dépositaire des forces surnaturelles. Mais
à partir du XVIII s le Mogho s’ouvre peu à peu aux influences islamiques. Sous le règne de
Naba Doulougou I(1783-1802)les yarsé convertis à l’islam par le biais du commerce avec
l’extérieur sont autorisés à célébrer publiquement leur culte, à ériger une mosquée à
Ouagadougou. Plus tard le Naba lui même se convertit à l’islam.

CHAP. II – L’ISLAM ET SON EXPANSION EN AFRIQUE ( 6 heures)


FICHE PEDAGOGIQUE 5EME
I .IDENTIFICATION
1. DATE :……………………………………………………………………..
2. Etablissement…………………………………………………………………………
3. Classe :……….Effectif total :………garçons :……..FILLES :………….
4. Matière : Histoire
5. Chapitre II : L’ISLAM ET SON EXPANSION EN AFRIQUE
6. Leçon n°1 : L’ISLAM : sa naissance et ses fondements
7. Durée de la
leçon :……………………………………………………………………………………
………
8. Notions et concepts
essentiels :………………………………………………………………………..
II. DEROULEMENT DE LA SEANCE
1. CONTROLE DES PRESENCES
2. RAPPEL DE LA LECON PRECEDENTE
3. MOTIVATION
Q1. Après le christianisme, quelle religion révélée trouve-t-on au Burkina Faso ?
RA : l’Islam
Q2 : répondez par vrai ou faux aux affirmations suivantes :
 L’Islam est né au Burkina Faso. RA : faux
 L’Islam est né à Jérusalem. RA : faux
 L’Islam est né à la Mecque. RA : vrai
Q3 : est-ce que le nom et les boubous blancs suffisent-ils pour dire que quelqu’un est un
musulman ?
RA : non
Q4 : que doit faire un bon musulman ?
RA : il doit exécuter les 5 piliers de l’islam
Prof : bien, le cours sur la naissance et les fondements de l’islam va permettre de donner une
réponse à toutes ces préoccupations. Je vous demande donc de
suivre attentivement.
4 .Déroulement détaillé de la leçon

Leçon1 : L’ISLAM :SA NAISSANCE ET SES FONDEMENTS


INTRODUCTION
L’Islam est une religion monothéiste. Il est pratiqué dans le monde entier. Nous allons parler
de sa naissance et de ses fondements.
TEXTE1
LA NAISSANCE DE L’ISLAM
OG1 : comprendre la naissance de l’islam
OS1 :A la fin de la leçon , l’élève de 5ème sera capable d’expliquer la naissance de l’Islam .
OS2 : décrire les dates importantes de la naissance de l’Islam.
 Moyens :
 Méthode : interrogative
 Technique : questionnement
LA NAISSANCE DE L’ISLAM
 Activités du professeur et des élèves
Q1 : Où Mohammed se rendait quand il était triste ?
RA : Sur le mont Hira
Q2 : qui a visité Mohammed et quand l’a-t-il visité ?
RA : Mohammed a reçu la visite de l’Ange Gabriel, le lundi, dix-huitième du mois de
Ramadan
Q3 : qui a envoyé l’ange Gabriel ?
RA : c’est DIEU
Q4 : qu’est-ce que l’Ange a dit ?
RA : « salut à toi, O Mohammed, Apôtre de DIEU »
Q5 : quelle est la religion que Mohammed a reçu de Dieu par l’intermédiaire de l’ange
Gabriel ?
RA : c’est l’islam
TRACE ECRITE
Le prophète Mohammed est issu de a tribut des Quraychites de la Mecque. Il aimait se retirer
sur le mont HIRA seul pour méditer. C’est là qu’il reçut la révélation de Dieu par
l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Ainsi il devient le prophète de l’Islam.
TEXTE 2
Les dates importantes de de la naissance de l’islam
Activités de l’enseignant et des élèves.
Prof : que s’est-il passé en 610 d’après le texte ?
Elèves : Mohammed la révélation divine.
Prof : citer les premiers croyants.
Elèves : Khadidja, Ali, Zayd, Abou Bakr et Uthman
Prof : à quoi correspond l’année 613 selon le texte ?
Elèves : à partir de 613, Mohammed obéissant aux ordres de Dieu tente de faire connaitre
l’Islam aux mecquois. Mais sa volonté inébranlable de rejeter toutes les divinités vénérées à la
Mecque, dresse contre lui les Quraychites et tous ceux qui vivent du pèlerinage Mecquois.
Prof : selon le texte, que s’est-il passé en 622 ?
Elèves : le 24 septembre 622 , le prophète et ses compagnons quittent la Mecque secrètement
et parviennent à Yathriba( Médine) .Cette émigration, la « hidjira » ou hégire est considérée
traditionnellement comme étant le premier jour de l’année dans le calendrier musulman.
TRACE ECRITE
Le prophète Mohammed est né à la Mecque en 570 après Jésus Christ. Sa mère est Amina et
son père Abdallah. Il appartient à la famille des Qureich. Son enfance fut très dure : quelques
mois avant sa naissance, son père meurt et il perd sa mère à l’âge de six(6) ans. Mohammed
fut confié à son grand père Abdoul Moutalib qui meurt peu après. C’est à son oncle Abou
Talib qui l’adopte et lui apprend le commerce et l’élevage.
610, Mohammed reçut la révélation divine. Son épouse Kadidja,Ali, Zayd, Abou Bakr furent
les premiers à le croire613 : Mohammed décide de faire connaître la révélation aux mecquois.
Sa mission sera rejetée par ceux-ci et il sera persécuté ainsi que ses disciples. Pour cela, il
quitte la Mecque le 24 septembre 622 pour Médine. Après de multiples batailles remportées
par Mohammed et ses disciples face aux mecquois, les musulmans furent reconnus
officiellement et autorisés à célébrer en 629 la première « visite pieuse ».
630, Mohammed rentre en héros à la Mecque oû il purifie la Ka’aba de toutes les
représentations de divinités qui y étaient. La Mecque devient la capitale spirituelle du monde
musulman.
EVALUATION PARTIELLE
1. Comment l’islam est né ?
RA : L’islam est né en Arabie (Mecque) lorsque Mohammed a reçu la révélation divine par
l’intermédiaire de l’ange Gabriel.
2. A quoi correspond l’an 622 dans le monde musulman
RA : c’est le départ du prophète Mohammed de la Mecque pour Médine. Ce voyage s’appelle
l’hégire.
LES FONDEMENTS DE L’ISLAM
Doc3
OG3 : comprendre les fondements de l’islam
OS1 : expliquer les piliers de l’islam
OS2 : expliquer deux fondements de l’islam
Moyens
Méthode : Interrogative
Technique : questionnement
LES PILIERS DE L’ISLAM
Activités du professeur et des élèves
Prof : Distribution du document3
Elèves : réception du document3
Prof : lire silencieusement ce document
Elèves : lecture silencieuse
Prof : lecture magistrale
Elèves : écoutent attentivement
Prof : quelle la nature du document ?
Elèves : un texte
Prof : d’oû est extrait ce texte ?
Elèves : de COLLECTION D’HISTOIRE HATIER du VIIème au XVIème, histoire 5è, Paris,
Hatier, page 14.
Prof : quel est le nombre de piliers ?
RA : 5 piliers
Prof : qu’est-ce que la Shahada ?
RA : c’est la profession de foi. Elle permet d’accéder à l’islam après sa récitation.
Prof : quels sont les piliers rigoureusement obligatoires ?
Elèves : la Shahada, les 5 prières quotidiennes, la zakat ou dîme légale, le jeûne.
Prof : expliquer chaque pilier
RA :
 5 prières qui se font quotidiennement et obligatoirement
 Le jeûne du mois de Ramadan. Il consiste à s’abstenir de boire, de manger ou
avoir des rapports intimes du levé au coucher du soleil et cela pendant 29
OU30 jours.
 L’impôt légal ou zakat ou dîme. C’est ce que tout musulman doit payer
annuellement au profit des pauvres
 Le Hadj ou pèlerinage à la Mecque. Il est obligatoire une fois dans la vie pour
tout fidèle qui a les moyens et qui est en bonne santé.
TRACE ECRITE INDICATIVE
Les pratiques rituelles de l’islam sont au nombre de CINQ(5) et constituent les piliers. Il y’a
la Shahada qui est un témoignage de foi. Les cinq prières quotidiennes, la zakat ou dîme ou
aumône ou impôt au profit des pauvres, le jeûne du mois de Ramadan qui dure 29ou 30 jours
et le pèlerinage à la Mecque pour les fidèles les plus nantis
DEUX FONDEMENTS DE L’ISLAM
Moyens :
Méthode : interrogative
Technique : questionnement
Activités du professeur et des élèves
Prof : distribution du document4
Elèves : réception du document4
Prof : lecture silencieuse
Elèves : lecture silencieuse
Prof : lecture magistrale
Elèves : écoutent attentivement
Prof : quelle est la nature du document ?
Elèves : un texte
Prof : D’où est extrait ce texte ?
Elèves : Le monde musulman du VIIè au XIIIè Siècle, cours de l’ENSK 2012-2013,
professeur Mahamoudou OUBDA.
PROF : de quoi parle le texte ?
Elèves : le texte parle du Coran et de la Sunna
PROF : que représente le coran pour les musulmans ?
Elèves : il est le livre saint des musulmans car toutes les révélations de Dieu s’y trouvent,
c’est-à-dire la parole de Dieu
Prof : combien de sourates contient-il ?
Elèves : 114
PROF : à défaut du coran, sur quoi se basent les musulmans pour croire selon le texte ?
Elèves : la Sunna
Prof : qu’est-ce que la Sunna ?
Elèves : c’est l’ensemble des dires, faits, gestes, du prophète et de ses compagnons.

TRACE ECRITE :
LE Coran et la Sunna sont les textes fondateurs de l’islam. Le coran est la parole de Dieu
tandis que la Sunna est l’ensemble des faits, gestes, dires, en un mot, c’est la tradition du
prophète et de ses disciples. Ces deux textes fondateurs constituent des sources
incontournables pour tout fidèle musulman.
EVALUATION PARTIELLE DE LA SECONDE PARTIE
1. Pourquoi les musulmans considèrent le coran comme un livre saint ?
RA : c’est parce que le coran contient la parole de Dieu.
2. Qu’est-ce que la Sunna ?
RA : la Sunna est la tradition du prophète et de ses compagnons.
3. Comment qualifie-t-on le coran et la sunna ?
RA : ce sont des sources sures des fidèles musulmans pour comprendre l’Islam
Document1
« Quand Mohammed était triste il se rendait sur le mont Hira et s’y livrait à la solitude ;le soir
il rentrait à la maison, la figure triste et abattue. Khadîdja en était fort affligée.
« Enfin le jour arriva où Dieu fit parvenir à Mohammed sa mission prophétique. Ce fut un
lundi, dix-huitième jour du mois de Ramadan. D’après d’autres sources ce fut le lundi
douzième jour du mois de Rabi ‘a premier, que Mohammed reçut sa mission, le même jour du
même mois où il était né, et qui fut plus tard le jour de sa mort. Or, le jour du lundi, Dieu
envoya Gabriel avec l’ordre de se faire connaitre par Mohammed et de lui porter sa mission
prophétique et la sourate du coran appelée Ikra qui fut la première que Mohammed reçut de
lui. Gabriel descendit du ciel et trouva Mohammed sur le mont Hira. Il se montra à lui et lui
dit « Salut à toi, Ö Mohammed, Apôtre de Dieu. » Mohammed fut épouvanté. Il se leva,
pensant qu’il était devenu fou. Il se dirigea vers le sommet pour se tuer en se précipitant du
haut de la montagne. Gabriel le prit entre ses deux ailes, de façon qu’il ne put ni avancer, ni
reculer.
Ensuite il dit : « O Mohammed ne crains rien, car tu es le prophète de Dieu, et moi je suis
Gabriel, l’ange de Dieu. » Mohammed resta immobile entre les deux ailes. Puis Mohammed
lui dit : « Comment lirais-je, moi qui ne sais pas lire ? » Gabriel dit : « Lis, au nom de ton
seigneur, celui qui a tout créé, qui a créé l’homme de sang coagulé. Lis : Ton seigneur est le
généreux par excellence ; et c’est lui qui a enseigné l’écriture ; il a enseigné aux hommes ce
qu’ils ne savaient pas »
Extrait de la Sirat-al Rasûl d’Ibn Islam

. DOCUMENT 2
Au cours d’une retraite au mont Hira, Mohammed reçoit l’ordre de transmettre la révélation
divine. Après cette « Nuit bénie »( vers 610 ap.J.C), Mohammed, porte-parole d’Allah, réussit
à convaincre d’abord Khadîdja, la première croyante, puis quelques fidèles : Ali, Zayd, son
affranchi, Abou Bakr, et Uthman.
A partir de 613, Mohammed, obéissant aux ordres de Dieu, tente de faire connaitre la
révélation aux mecquois. Mais sa volonté inébranlable de rejeter toutes les divinités vénérées
à la Mecque, dresse contre lui les Quraychites et tous ceux qui vivent du pèlerinage mecquois.
Ses disciples sont persécutés. Lui-même d’abord protégé par sa filiation hachimite, est
menacé dès la mort de son oncle et rejeté de la communauté mecquoise.
Renonçant à convertir les habitants de sa ville natale, Mohammed accepte les offres de
quelques fidèles récents, venus du Nord du Hidjaz : Yathrib.
Dernier de tous les fidèles qui émigrent, il quitte la Mecque secrètement et parvient à Yathrib le
24
Septembre 622. Cette émigration la « hidjra » est considérée traditionnellement comme le
premier jour de la première année du calendrier musulman : le 12
Rabi’ premier de l’an I de l’Islam, correspond au 24 septembre
622ap. J.C.
Après quelques échecs, durant lesquels cependant les qualités de commandement du prophète
s’affirment, les succès des « muslimin »(musulmans)se succèdent de 624 à 628 , renforçant la
situation politique de Mohammed et contraignant les chefs Quraychites à rechercher une paix
honorable. Un pacte reconnait l’existence officielle des musulmans et les autorise à célébrer
l’année suivante dans la cité mecquoise désertée par ses habitants la première « visite
pieuse »(629). D’autres contacts avec les dirigeants mecquois aboutissent à la capitulation de
la ville natale du prophète. Ce dernier y pénètre en vainqueur en 630 et purifie lui-même la
Ka’aba de toutes les représentations de divinités qui y étaient rassemblées. Désormais la
Mecque devient la capitale du monde musulman.
SOURCE : COLLECTION D’HISTOIRE HATIER DU VIIe au XVIe Siècle ,5è, page 12.

DOCUMENT 3 : les textes fondateurs de l’Islam


Le Coran est le livre sacré sur lequel se fonde l’islam. Pour jurisconsultes musulmans, c’est le
message de Dieu(Wahy) transmis au prophète par l’intermédiaire de l’ange Gabriel de 610 à
632 de l’ère chrétienne. Le coran comprend 114 chapitres appelés sourates. Chaque sourate
contient des versets appelés Ayats. La plus longue sourate du coran compte 286 versets et la
courte en compte 3. Le coran compte au total 6232 versets.
En plus du coran les musulmans font recours à la Sunna ou tradition du prophète. Cette Sunna
regroupe les paroles et les actes (hadith) du prophète.

SOURCE : COURS DE L’ENSK 2012-2013 :LE MONDE MUSULMAN DU VIIe au XIIIe


Siècle , professeur Mahamoudou OUBDA, spécialiste du monde
musulman.
Leçon 2 : l’expansion de l’islam en Afrique du nord

Introduction
Suivant les conseils du prophète Mahomed, les musulmans se lance à la conquête du
monde à travers le Jihad ou guerre sainte afin de convertir tous les peuples à l’Islam. Ils
arrivent très tôt en Afrique du nord dans leur direction vers l’ouest.

I. L’Egypte et ses dynasties


1. La conquête de l’Egypte
Avant l’islam, les égyptiens pratiquaient le christianisme. Mais avec la conquête des
arabes, ils vont se convertir à l’islam. L’Egypte a été conquise par les Khalifes Omeyyades.
En effet vers 715, les omeyyades introduit l’islam en Egypte ainsi que l’arabe comme langue
officielle. Les fonctionnaires égyptiens sont remplacés par les arabes. Les arabes obligent les
égyptiens à payer les impôts pour avoir le droit de pratiquer leur religion. En 868 Ahmed Ibn
Touloum développe l’Egypte en y construisant des mosquées, des fontaines, et en diminuant
les impôts des chrétiens. Il conquit la Syrie et se proclame indépendant.

2. Les dynasties en Egypte


a) Les Fatimides
Ce sont les descendants de Fatima, une des filles du prophète Mahomed. Ils règnent de
973 à 1171. Pour eux, seuls les descendants de Fatima peuvent être nommés khalife. Ainsi en
973, un prince fatimide Ifriqiya appelé El Moezz conquit l’Egypte avec ses troupes berbères.
Le Caire fondé en 969 par le général Djouhar était leur capitale. Sous le règne de Abou
Abdallah, les fatimides conquirent la Tunisie, la Syrie, la Nubie et contrôlent les routes
commerciales d’Afrique noire de la Chine et de l’Inde. Cependant en 1171, ils sont attaqués
par les croisés Européens.

b) Les ayyoubides
Lorsque les fatimides étaient attaqués par les croisés européens, ils firent appelle à Saladin, un
des chefs turcs pour les aider. Après les avoir aidé, Saladin renverse le dernier prince fatimide
en 1171 et fonde la dynastie des ayyoubides qui règne jusqu’en 1193.

c) Les mamelouks
en 1193, Baibars chef esclave des armées turques renverse la dynastie ayyoubide et fonde la
dynastie mamelouke. Il va régner jusqu’en 1517. Cette dynastie sera renversée par les turcs
ottomans.

II. L’islam dans le reste de l’Afrique du nord


1. La conversion des berbères
L’Afrique du nord était peuplée par les berbères. Après avoir résisté à l’islam ils se
convertissent à cette religion mais adoptent leur propre manière de la pratiquer. Ils
adoptent le Kharidjisme. Dans le Kharidjisme, le choix du khalife se porte sur la foi, la
piété, la dignité et non selon la famille ou la race. Les berbères fondent deux Etats
Indépendants
- Le Sidjilmassa : fondé vers 728-729 qui devient rapidement un centre
commercial prospère
- Tahert : fondé en 761 par Ibn Rostem chassé de Kairouan.
2. Les dynasties en Afrique du Nord
Plusieurs dynasties ont régné en Afrique du nord :
- Les Idrissides : fondé par Idriss II, fils de Idriss (arrière petit fils de Ali et de Fatima).
Sa capitale était à Fès (Maroc)
- Les Aghlabides : fondé par Ibrahim Ibn Aghlab qui fonde Tunis
- Les Almoravides : ils contrôlent le Maroc au 11ème siècle. Ils étendent leur royaume
jusqu’au Sénégal et au sud de l’Espagne
- Les Almohades : ils détruisent les Almoravides et règnent en Afrique du Nord au
12ème siècle. Ils étendent leur royaume jusqu’en tripolitaine.
III. Les conséquences de l’expansion de l’islam en Afrique du nord
1. Les conséquences socio-économiques
Sur le plan humain, l’Afrique du Nord fut peuplée par des arabes. La vie quotidienne
et l’organisation de la société ont été profondément influencées par la civilisation musulmane
(langue arabe, art, littérature, science…).
Sur le plan économique, de nouvelles techniques comme l’irrigation permirent la culture de
nouvelles plantes (blé, riz, olivier…), ce qui développe l’agriculture en Afrique du nord.
Aussi le commerce et l’artisanat se développent.

2. Les conséquences politiques


L’Afrique du nord fut morcelée à cause des divisions religieuses. On à ainsi le sunnite, le
chiisme, le kharidjisme. Cette division entraine la naissance de plusieurs royaumes rivaux.

Leçon 3 : l’expansion de l’islam en Afrique Soudano-sahélienne

Introduction
L’islam se repend en Afrique du nord à partir du VIIème siècle et se propage sur
l’ensemble du continent africain en suivant deux axes :
- En direction du soudan à travers le Sahara
- Le long de la cote orientale
I. Les religions Africaines avant l’islam
Les religions nées sur le continent africain sont généralement appelées animismes. Dans
l’Afrique ancienne elles étaient nombreuses et variées mais présentent des caractéristiques
communes. On avait l’ancestrisme, le totémisme, le naturisme… la plus part des religions
africaines étaient polythéistes. Elles affirment l’existence de plusieurs dieux tous soumis à un
dieu suprême qui domine le monde. Les animistes croyaient aussi à des êtres surnaturels, des
génies, des esprits, des animaux sacrés. Ces êtres bon ou mauvais. Ils veillaient sur les
hommes ou leur étaient opposés.

II. L’expansion de l’islam en Afrique soudano-sahélienne

1. Les causes de l’islam en Afrique soudano-sahélienne


Plusieurs facteurs permirent l’expansion de l’islam en Afrique soudano-sahélienne.
- Le commerce transsaharien : il à favorisé l’expansion de l’islam dans le Soudan car il
mettait les africains en relation avec les marchands musulmans venus de l’Afrique du
nord.
- Le Djihad ou guerre sainte: certains peuples ou chefs cherchaient à convertir par force
leur voisin ou leur sujet par la guerre. Ce fut le cas des almoravides au XIème siècle et
certains chefs africains comme Ousmane Dan Fodio, El hadj Omar Tall, Samory
Touré etc.
- La conversion de plusieurs chefs africains : ceci servait d’exemple à leur sujet
- L’islam apparaissait comme un moyen de promotion sociale : en effet, les
commerçants musulmans bénéficiaient d’un grand prestige car ils étaient riches et
maitrisaient l’écriture arabe.
2. Le mouvement almoravide
Ce mouvement fut fondé par Yahayya Ibn Omar, Abou Bekr Ibn Omar et Abdallah Ibn
Yacin en 1030. En effet, ayant constaté que les frères berbères ne respectaient pas les
principes de l’islam, ils se retirent dans une région qu’ils appellent ‘’Ribat’’ qui signifie
couvent. Cette région était située en Mauritanie. Dans le ‘’Ribat’’ les hommes vivaient de
prières et suivaient des formations militaires. Leur exemple attire un grand nombre de
personnes. Lorsque leur nombre atteignait 1000 ils sortirent de ‘’Ribat’’ et se lancèrent dans
leur guerre sainte. Conduit par Abou Bekr Ibn Omar il s’empare d’une grande partie de
l’Afrique au sud du Sahara : les toucouleurs, Aoudaghost (1054), Koumbi-Saleh (1077)…

Conclusion

Le mouvement almoravide a été la cause principale de l’expansion de en Afrique


Soudano-sahélienne. De nos jours l’islam se repend paisiblement en Afrique soudano-
sahélienne.
CHAP. III– LES ETATS ET EMPIRES DU VIIème AU XVIIème SIECLE
EN AFRIQUE SOUDANO-SAHELIENNE (13 heures)

Leçon 1 : L’EMPIRE DU GHANA


Introduction.
L’empire du Ghana est le premier grand empire noir à avoir émergé dans le soudan
occidental. Il se situait par ses limites Nord aux portes du Sahara et dans sa partie Sud au
sortir de la forêt, entre la vallée supérieur du Niger jusqu’au Haut Sénégal à la frontière de
l’Afrique blanche. Son hégémonie a duré du IV°s au XI°s de notre ère.
I. Sources de connaissance et origine de l’empire du Ghana.
1. Les sources de connaissances
Les principales sources dont nous disposons sur l’empire du Ghana sont à quelque exception
près d’origine arabe. IBN AL FAQIL HAMADANI dans son ouvrage intitulé Le Kitab al
Buldanécrit: « De Tarqala à la ville de Ghana il y a 3 mois de marche dans le désert. Au pays
de Ghana, l’or pousse dans le sable comme des carottes. » IBN HAWQAL (X°s) dit à propos
du souverain » Celui-ci est le souverain le plus fortuné qui soit sur la surface de la terre à
cause de ses grandes richesses et de la provision d’or pur extrait du sol. » AL BAKRI au XI°s
» Ghana est la marque de leurs rois. Le nom du pays est AOUKER (…) la ville de Ghana se
compose de deux villes situées dans une plaine. »
La tradition orale, quant à elle parle de Ouagadou dont la capitale est Koumbi Saleh.
2. Origine de l’empire
Le royaume aurait commencé modestement dans l’Aouker par une simple confédération de
tribus Sarakollés dont chacune exerçait son autorité sur un espace bien déterminé. Le royaume
couvrait les villes de Bokounou, Ouagadou et de Kaarta. La politique expansionniste et la
puissance militaire des souverains du Ghana ont fait qu’à la fin du X°s, les principautés
berbères d’Aoudaghost et de Walata, les royaumes Mazzara de Tékrour, Barisa, Diara, Sosso,
Silla, étaient incorporés dans l’empire.
On peut distinguer deux groupes composant le peuplement de l’empire: un au Nord et l’autre
au Sud. Les gens du Nord se composent des tribus nomades berbères ou Touaregs (Les
berbères Macmouda au sud du Maroc, les Zenâta), les Sanhadja ( lesGoddala, les Messoufa,
les Lemtouma spécialistes du désert.). Le groupe Sud comporte deux fractions: les Mazzara
composés de Lebou, Wolof, Toucouleur, Sérères) et les Bafours (Soninké ou Ouakaré, les
Marka, les Bambaras, les Malinké, les Songhaï.).

I. L’apogée du Ghana
1. L’organisation politique
Au sommet de l’État, on a le roi; on le désigne sous plusieurs appellations « Kaya Maghan »
qui signifie roi de l’or en langue Ouakaré, « Tounka » qui veut dire Seigneur ou Dieu. Ses
pouvoirs étaient très étendus: il était le juge suprême. Il rendait la justice en tenant compte de
l’appartenance religieuse. Ses sujets qui dans l’ensemble appartenaient à la religion
traditionnelle étaient jugés selon la coutume, les musulmans, eux, l’étaient sur la base du
Coran.
La société était organisée en clans. Le clan royal était celui des Tounkara qui formaient avec
trois autres clans l’aristocratie:( les Souba ou Magasouba étaient les guerriers du roi, les
Kagoro qui formaient une élite militaire, les Magassi étaient les cavaliers du roi qui
composaient la garde royale.). Ces clans qui constituent la noblesse fournissaient au roi, les
grands dignitaires et hauts fonctionnaires de sa cour. On trouvait à la cour du roi, le
gouvernement et le grand conseil dont les membres se recrutaient aussi bien dans l’aristocratie
locale que chez les arabes et les lettrés musulmans. A ce propos AL BAKRI rapporte « Le roi
choisissait ses interprètes parmi les musulmans, de même son trésorier et la plupart de ses
ministres. » On trouvait au sein de son gouvernement, les fils des rois vassaux, otages à la
cour. La succession sur le trône se faisait d’oncle à neveu. AL BAKRI « Tel est leur tradition:
le souverain ne peut être que le neveu du roi en ligne maternelle puisque l’on est toujours sûr
d’être bien le neveu de son oncle maternel. ».
2. L’organisation administrative.
L’empire était subdivisé en royaumes et en provinces eux-mêmes morcelés en villages et
cantons. L’autorité du roi et de son gouvernement central s’exerçait de façon directe sur le
berceau originel du royaume soninké. Les princes avaient en charge la gestion des provinces
tandis que les royaumes vassaux tels que Sosso, Diara et le Tékrour conservaient leur
organisation initiale et se contentaient de verser un tribut annuel et d’apporter leur
contribution sur le plan militaire en fournissant à l’empereur un contingent.
3. L’organisation économique
L’activité économique était variée. Au Sahel, on pratiquait un élevage florissant et varié de
boeufs, de moutons, de chèvres, de chameaux et de chevaux. Au Nord, autour des puits et
oasis, on produit des dattes. La partie Sud, plus humide était la terre des céréales: on y
cultivait le mil, le sorgho, le haricot, le coton, l’igname, le henné, les légumes et la cola tiré de
la zone forestière. L’artisanat occupait une place de choix: la caste des forgerons équipait
l’armée, les tisserands habillaient le roi et sa suite, produisaient des bandes de cotonnade qui
alimentaient le commerce. Mais le pilier de l’économie était le commerce. L’empire par sa
position de géographique était un carrefour important où les produits venus d’Afrique du
Nord (tissus, cuivre, argent, dattes, figues et surtout les barres de sel amenés du Sahara)
étaient échangés contre les marchandises des pays du Sud (plumes rares, ivoires, esclaves,
gomme arabique, bétail, céréales et surtout l’or).
L’empereur tirait des revenus substantiels du commerce par le biais des impôts qui pesaient
sur cette activité. AL BAKRI: « Le roi prélève un denier d’or sur chaque âne qui entre chargé
de sel dans son pays et 2 deniers à la sortie. Il perçoit 5 milhqâl de cuivre et 10 par charge de
marchandise. ».
I. Le déclin de l’empire du Ghana
1. Les causes
En 1076, l’empire du Ghana s’écroule sous les coups de boutoir des almoravides. Mais
on pense que plusieurs facteurs pourraient expliquer ce déclin. En effet l’empire était miné de
l’intérieur par des conflits de succession, les vassaux supportaient de plus en plus mal la
domination du Ghana: ils aspiraient à prendre leur indépendance.
2. Les conséquences du déclin.
La chute du Ghana a favorisé l’implantation de l’islam non seulement chez les
berbères mais aussi chez les noirs. Les populations furent contraintes de se convertir à l’islam
ou prendre le chemin de l’exil. Les animistes Sarakollés et mandé vont se replier plus au Sud,
les peuls se fixèrent dans le Fouta. Les vassaux profitèrent de l’affaiblissement pour prendre
retrouver leur indépendance. La région traversa dès lors une période de trouble jusqu’à
l’émergence du Mali.

Conclusion
L’empire du Ghana a développé une brillante civilisation à travers une organisation
politique remarquable et vie économique assez élaborée. Malheureusement cette belle
organisation s’effondre à la fin du XIs entraînant une lutte d’hégémonie entre les anciens
vassaux.

Leçon 2 : l’EMPIRE DU MALI

Introduction

Les Peulhs appellent les habitants du Manden ou Manding : Malinké, littéralement les
habitants du Mali.
Les 2 dénominations Manden ou Mali, mandenka ou malinkés sont donc acceptées ;
Introduction :
Un des plus grands empires de l’Afrique occidentale fut celui du Mali qui succéda au Ghana
et se développa surtout aux XIII et XIV siècles sous le règne de Soundjata et Kankou Moussa.
Ce fut le premier état musulman noir qui régna sur une étendue considérable et dont la
civilisation nous éclaire sur l’Afrique de l’Ouest. On le connaît par des auteurs arabes tels
qu’Al Omari, Ibn Khaldoun ou Ibn Battuta (ou Ibn Battouta ou Batouta) qui réalise un séjour
dans l’empire du Mali en 1352 et surtout par la tradition orale via les griots.

I. Histoire politique du Mali.

A. Les origines.

1. La constitution du Mali.

Entre le haut Sénégal et le haut Niger dans une région de plateaux bien arrosés par les
affluents du Sénégal, les peuples Mandingues ou Malinkés avaient très vite constitués de
petits royaumes qui s’étaient assurés la domination d’une partie de la vallée du Niger (au sud
de Bamako). Ces royaumes étaient dirigés par des clans (ou chefferies) qui pratiquaient entre
une politique d’entente. Vers 1050, les clans des Keïta et des Konaté dominent les autres
(notamment Traoré et Camara). Ils se convertissent alors à l’Islam et refusent la soumission à
l’empire du Ghana puis s’opposent aux nomades venant du Sahara capturer des esclaves. Ce
petit royaume du Mali doit faire face au XIIIème siècle (vers 1228) au roi du Sosso
(Soumaoro Kanté) qui l’envahit, désireux de posséder les mines d’or du Bouré.

2. L’histoire de Soundjata Keita (1230-1255).

Face à cette invasion les habitants du Manding sollicite Soundjata Keïta qui devient roi en
1230 et unifie les clans malinkés puis délivre la Mandé en 1235 et annexe les dépendances du
Sosso (voir carte). Tout le Nord du Mali fut soumis. Soundjata prend alors le titre de Mansa «
roi des rois » puis met en place une organisation administrative et militaire.
Soundjata installe sa capitale à Niani puis il poursuit les conquêtes en Gambie et Haute
Casamance A la mort, en 1255, de Soundjata l’empire s’étendait du Ghana à la Gambie et du
Tekrour au Moyen Niger.

B. Evolution politique.

1. Les héritiers de Soundjata (1255-1312).

La mort de Soundjata est suivie d’une période d’instabilité en raison des problèmes de
succession. De 1285 à 1300 Sakoura, esclave, s’empare du trône se distinguant par sa force
militaire et son humanité, reprend la politique de conquêtes du Tekrou vers l’Atlantique, au
Nord Est du delta central du Niger vers Tombouctou et Gao. Les princes du clan Keïta
reprennent le pouvoir dont Aboubakar II (ou Aboubakri) le père de Kankou Moussa, il est
connu pour sa tentative d’exploration de l’Océan Atlantique avec une armada de pirogues.
2. Le règne de Kankou Moussa (1312-1337).
Kankou Moussa ou Kango Moussa ou Kankan Moussa ou Mansa Moussa ou Kouta Moussa.
Son règne se situe à l’apogée du Mali qui s’étend de l’Atlantique Ouest à Gao à l’Est, de
l’Adrar des Ifoghas au Nord à la zone forestière au Sud. Il semble avoir été pieux souverain
réalisant le pèlerinage à la Mecque en 1324-1325 (voir documents de référence). Par ce
voyage il ouvre des contacts avec le monde arabe en permettant le développement du
commerce transsaharien à partir des villes du Mali. De nombreux lettré arabes s’installent ou
visitent l’empire en favorisant l’expansion de l’Islam principalement dans les villes qui
deviennent des centres culturels et religieux (Djenné, Tombouctou).
Kankou encourage cet essor intellectuel et religieux en faisant construire des mosquées et
madrasa.
3. Le déclin de l’empire.
A la mort de Kankou Moussa les problèmes de succession affaiblissent l’empire qui, à la fin
du XIV, ne peut faire face aux attaques des Mossi, à l’intervention des Touaregs ce qui
désorganise le commerce, Crée l’insécurité et donc le déclin grandes villes. En 1445 les
Sonrhaï (ou Songhaï) pillent Niani, c’est la fin de l’empire et toutes les provinces sous tutelle
s’émancipent.

II. La civilisation mandingue.

A. L’organisation politique et administrative.

1. L e Mansa et sa cour.

Le Mansa était tout puissant, considéré comme un souverain magnifique et salué comme un
Dieu. Il résidait à Niani, le palais impérial comprenant un grand nombre de courtisans et de
griots.
La garde impériale comprenait 300 guerriers avec flèches et lances. La cour vivait d’intrigues
et de conflits entre les différentes familles qui éclataient au grand jour au moment des
successions.
Le Mansa détenait la justice mais chaque ville avait un cadi (juge), les lois étaient appliquées
selon la coutume ou le Coran.

2. Le gouvernement impérial.

Le Mansa incarnait le pouvoir mais il confiait la direction des affaires à un de ses favoris qui
gouvernait comme 1er ministre.
Toutes les décisions importantes étaient prises en Conseil avec les Anciens, le cadi, le
prédicateur, le chef des griots, les grands dignitaires civils et militaires. Tout était écrit en
arabe et des courriers circulaient dans l’Empire.
La politique gouvernementale évolue vers la décentralisation avec des provinces commandées
par un farba (gouverneur) nommé par le Mansa. C’était le représentant direct de l’Empereur
dans la province (Bambouk, Tekrour, Djenné, Tombouctou, Gao…), il devait notamment
lever un tribut sur les populations soumises et recruter des soldats pour l’armée.
Le farba dirige un groupe de cantons gouvernés par des roitelets traditionnels. Le village
dirigé par un chef assisté d’un conseil des Anciens. L’administration mandingue était
harmonieuse car elle combinait centralisation et décentralisation pour les provinces intégrées
ou vassales de l’empire, ces dernières plutôt en marge fonctionnant comme des protectorats.
3. L’armée mandingue.

La force de l’empire résidait avant tout dans l’armée de 100 000 hommes dont 90 000
fantassins (armés de longues lances) et archers (avec flèches empoisonnées) même si la
cavalerie prend de l’importance. 2 commandements suprêmes assurent la défense de l’empire
au Nord et au Sud. L’armée était fortement hiérarchisée.

B. Vie économique, sociale et culturelle.

1. Activités économiques.

- Ressources financières : basées sur l’or grâce au contrôle des mines du Bomé et du
Bambouk.
Impôts sur les mines et sur les sujets (en nature) chaque année et douanes sur les produits
D’importation et d’exportation. Par ailleurs les razzias permettent de capturer des esclaves
dont la traite par les voies caravanières transsahariennes assurant ainsi de grands bénéfices.
- Agriculture : céréales en pays de savane (fonio, sorgho, mil, riz dans les vallées fluviales
…), Coton dans les plaines centrales, plus au Sud ignames et fruits et élevage traditionnel.
- Mines : sel de Teghazza, cuivre de Diara et Takedda, fer et surtout or du haut Sénégal
(région du Bambouk) et du Haut Niger (région du Bouré) ont le roi a le monopole du
commerce.
- Commerce : les produits alimentent la vie commerciale des grandes villes notamment
Tombouctou et Gao avec pour monnaies : les cauris, l’or, le cuivre, les cotonnades. Ces villes
sont en effet les portes septentrionales du désert et donc des bases de départ pour le commerce
caravanier transsaharien. De plus le Niger alimente un commerce venant du Sud grâce aux
bateliers. Ainsi du Nord provient le sel, les épices, la soie et le cuivre quant du Sud arrive
l’huile de palme, l’or, l’ivoire et les esclaves
- Artisanat développé dans les grands centres urbains.

2. La société mandingue.
La population est répartie en clans unifiant des familles et exprimant une division de la société
en castes :
- Nobles et dignitaires de l’empire
- Griots (, à la fois musiciens, poètes, philosophes et historiens)
- Marabouts
- Artisans et commerçants
- Hommes libres (paysans soldats)
- Esclaves (travaillant comme serfs-paysan ou artisan)
Pour rassembler les clans, un système de relations à plaisanterie (def à chercher) est installé.
De plus un code législatif basé sur la tradition orale semble avoir été installé : la Charte du
Manden. Cette structure sociale permet alors de regrouper des populations issues de
différentes ethnies (Malinkés, Bambaras, Wolofs, Toucouleurs).
3. La production artistique et l’activité religieuse.
Si les mosquées construites sous le règne des empereurs du Mali ont aujourd’hui disparu car
faites d’argile, certaines ont été reconstruites sur le même modèle comme les mosquées de
Djenné et Tombouctou.
Le développement de l’architecture a été favorisé par la prospérité des empires, l’existence
d’une aristocratie mécène, l’Islam. Les matériaux utilisés : banco, terre glaise, bois.
Si la conversion des empereurs mandingues est relativement précoce (mi XI), la majorité de la
population n’en demeure pas moins animiste (culte aux esprits et aux aïeux), cette religion
étant divisée en confréries telles celle des chasseurs liées par des célébrations et rites
communs dont celui de l’initiation.
La tolérance religieuse est alors de mise et l’expansion de l’Islam est surtout réalisée par les
marchands (notamment Dioula et arabo-berbères) sillonnant l’empire. Cette islamisation
progressive est perceptible par le développement d’une classe de lettrés arabes issus des
madrasas.
Enfin la production artistique s’exprime principalement dans la musique, la danse et le rôle
des griots qui ont, à travers la place de l’oralité, perpétuer la transmission de la culture et de
l’histoire mandingue.

Conclusion :
On ne peut pas parler d’une seule culture africaine mais l’étude de l’empire du Mali démontre
un certain degré d’unification de l’Ouest africain et les nombreuses similitudes permettant de
dégager quelques traits de l’unité culturelle de l’Ouest africain. Cela s’explique par plusieurs
facteurs :
- Cohabitation des peuples au Sahara
- Echanges commerciaux, sociaux et culturels
- Islam.

Leçon 3 : L’empire Songhaï : origines, évolution sociopolitique, organisation


sociale, administrative et économique (3 heures)

Introduction.

A la suite du Ghana puis du Mali, émerge l’empire Songhay ou Sonrai à l’Est de la


boucle du Niger. Les sonrai forment autour de Gao, un état musulman dont la puissance est à
la fois religieuse, commerciale et militaire. L’empire fut dirigé par deux grandes dynasties :
les Sonni et les Askia.
I. Sources et origines
1 Les sources de l’histoire

L’histoire des songhaï nous est rapportée par les écrivains arabes tels que Ibn Khaldun,
Al Omari et surtout Ibn Battouta qui le parcourut et par les œuvres de lettrés soudanais : le
Tarich el fettach et le Tarikh es soudan. Les griots traditionnalistes ont aussi contribué à cette
découverte.

2. L’origine de l’empire
Plusieurs légendes expliquent l’origine.
L’une d’elles rapporte que l’ancêtre Faran Makan Boté né d’un père Sorko et d’une
mère génie, se serait allié avec les gow chasseurs et les sorkos pêcheurs dont un ressortissant
faisait office de kanta, grand prête ; il établit ainsi son pouvoir sur un peuple de paysans dans
la région de Tillabéry.
Une autre raconte que vers l’an 500, des princes berbères ou des arabes du Yémen
seraient arrivés sur les bords de la boucle du Niger et là ils auraient débarrassé les riverains
(pêcheurs Sorko et paysans Gabidi) de la terreur d’un poisson fétiche, dont les Sorkos se
servaient pour extorquer des offrandes au Gabidi. La reconnaissance des Gabidi aurait porté,
Za Aliamen, l’auteur de cet exploit, sur le trône. Et les Za ou Dia auraient régné jusqu’en
1335 à Koukya sur une île du Niger. C’est vers 1009 que le 15° roi Dia Kossoi aurait fixé sa
capitale à Gao. Il fut le premier à embrasser l’islam.

II Le Royaume de Gao sous le règne des Sonni

1 Gao, un vassal du Mali


Au XIème siècle, Gao est une importante place commerciale aussi riche que le Ghana.
En 1325, un lieutenant de Kankan Moussa s’empare de Gao. Mais les princes songhai, Ali
Kolen et son frère Souleymane Nar réussissent à s’enfuir après la mort de Kankan Moussa.
Ali Kolen est proclamé roi de Gao et prend le titre de Sonni. Il fonda la dynastie des Si ou
Sonni. Malgré une attaque du Mali, les Songhaï résistent victorieusement et gardent leur
indépendance ; plus tard, c’est à leur tour d’attaquer le Mali.

2. Sonni Ali à la conquête du Mali

Avec Sonni Ali (1464-1493), on assiste à un renversement de l’hégémonie sur la boucle


du Niger. Surnommé Ali Ber c’est-à-dire Ali le Grand, ou encore Dâli, c’est-à-dire le très
haut, Sonni Ali était un expert en magie, un courageux chef de guerre, mais un impie, cruel et
sans scrupules. Il persécutait les savants et oulémas qu’il soupçonne de complicité avec les
nomades sahariens.
En 1468, il saccage Tombouctou, en 1473 il s’empare de Djenné, puis c’est le tour du
Macina ou les peuls notamment les Sangaré sont décimés. Mais les moose du Yatenga dont il
avait ravagé quelques temps auparavant le territoire, se livrent à leur tour à un raid sur Oualata
qui est détruit. Ils sont pourchassés par Sonni Ali qui lance une expédition vers les falaises du
Bandiagara jusqu’au Gourma. C’est de retour de ce dernier pays qu’il meurt en 1493, noyé
dans un fleuve. En 10 ans de conquêtes, il s’était rendu maître de la moyenne vallée du Niger.

III. Les Askia et l’apogée de l’empire.

1. L’Askia Mohammed

L’impiété et la cruauté de Sonni Ali amènent ses sujets à proclamer roi, non son fils,
mais un de ses lieutenants, le Sarakollé, Mamadou Touré, originaire du Fouta Toro et
gouverneur de Hombori. Il règne sous le nom d’Askia Mohammed (1493-1528). Bon
musulman, il gouverne avec l’appui des savants musulmans et les consultent sur les grandes
décisions à prendre. Dès le début de son règne, il effectue un fastueux pèlerinage à La
Mecque en 1496. Escorté de 500 cavaliers et 1000 fantassins, il emportait 300000 pièces d’or
dont le tiers est distribué en aumônes. Il fonde à Médine une fondation pour les pèlerins
soudanais. Il reçoit du Grand Cherif de La Mecque, les insignes de Calife (bonnet vert, turban
blanc et sabre) du Soudan.
De retour de la Mecque, il fait la guerre sainte aux mossi du Yatenga d’où il ramène de
nombreux captifs qu’il convertit à l’islam. Puis il conquiert le Galam aux dépens du Mali et
accapare ses mines d’or. En 1528, son fils aîné, Moussa à la tête d’un complot le contraint à
quitter le pouvoir. C’est sous le règne de l’Askia Mohammed que l’empire atteint son apogée.

3. L’organisation de l’empire

a. L’organisation politique et administrative

L’Askia Mohammed organise solidement un vaste empire. A la tête, se trouve


l’empereur. Il crée une armée de métier sous les ordres du dyna koy. Elle était divisée en
plusieurs corps dont l’un servait de garde impériale, les autres étant repartis entre les
provinces. Les provinces sont administrées chacune par un gouverneur ou Fari qui surveille
les chefs locaux ou koy. Le Gourma fari était le plus important ; il portait le titre de chef
supérieur (kanfari) et contrôlait une province considérée comme le grenier de l’empire. Il
y’avait aussi le Hi Koy, sorte de ministre de la navigation fluviale, choisi toujours dans le clan
des Sorkos, le fari mondyo, inspecteur général des collecteurs d’impôts, le horé farima grand
prêtre du culte des ancêtres et des génies.

b. L’organisation économique

L’Askia Mohammed avait favorisé le commerce et aussi l’enseignement coranique qui


a fait la fortune et la célébrité des villes d Gao, Oualata et surtout Tombouctou et Djenné.
L’empire tire sa richesse de l’élevage, la riziculture sur de vastes domaines cultivés par des
esclaves prélevés sur les populations vaincues et souvent offerts en cadeaux aux dignitaires et
savants musulmans. Les royaumes vassaux payaient un tribut. L’Askia Mohammed s’était
emparé de la production des mines d’or, le commerce des esclaves et du sel. Les populations
payaient de lourds impôts représentés par d’importantes quantités de grains, de bétail. Des
taxes étaient prélevées sur tous les grands marchés de l’empire. L’or, le sel et les cauris
servaient de monnaient. Pour éviter les fraudes, les poids et les mesures étaient uniformisés.
Afin d’améliorer la production, il entreprend les travaux de canalisation du fleuve Niger.

IV. Le déclin de l’empire


1. Les causes
Elles sont à la fois internes et externes.
Au plan interne, l’empire se désorganise à la suite de l’éviction de l’Askia Mohammed et
son exil sur une île du Niger par ses fils (Askia Moussa, Askia Mohammed Bounkan
1531-1537, Askia Ismaël 1537-1539, Askia Ishak I 1539-1549). Ils dilapidèrent le trésor
impérial, s’entretuèrent, pillèrent leurs provinces. Les royaumes vassaux comme le
Trékour, se révoltèrent et devinrent indépendants. L’empire est aussi affaibli par la baisse
de la production d’or.
Au plan extérieur, les mines d’or de l’empire sont convoitées par le Maroc en proie à des
difficultés financières suite à la reconquête de l’Espagne par les rois catholiques, le
développement de la navigation européenne. Après plusieurs tentatives, les soldats
marocains sous le commandement du Pacha Djouder, défaits les sonrai à Tomdibi en 1591
où l’Askia Ishak est tué. Puis ils occupent Gao la capitale, Tombouctou. L’empire des
Askia est ainsi détruit.
2. Les conséquences

La destruction de l’empire Songhay entraîne la ruine des cités florissantes où


s’échangeaient les productions de la Méditerranée et du monde noir, et où les lettrés
musulmans étaient nombreux. Elle met fin à une période de sécurité dans le Soudan qui
est ravagé par des famines et des épidémies. Les régions du sahel sont ruinées et
dépeuplés par les pillages des nomades.

Conclusion.
L’empire Songhay s’est illustré par une parfaite organisation caractérisée par une
hiérarchisation et une décentralisation du système politique et économique. Grâce à sa force
militaire, l’empire dominait une grande partie de l’Afrique Occidentale sahélienne.
Malheureusement l’empire s’écroule sous les effets conjugués de la mauvaise gestion des
héritiers et des agressions extérieures.

Leçon 4 : LES ETATS HAOUSSA

Introduction

Les Etats Haoussa étaient situés entre le fleuve Niger et le lac Tchad. Le pays Haoussa est
actuellement partagé entre l’Etat du Nigéria et la république du Niger.

I. Les origines des Etats Haoussa

1. La légende des Etat Haoussa


Selon la légende, une cité appelée Daoura était dirigée par une reine du nom de
Daourama. Un horrible serpent se glissa près des sources qui alimentaient la ville de Daoura
et dévorait tous ceux qui l’approchaient. Nul n’osait le combattre. Un jour, un homme de race
blanche venu du Yemen nommé Abou Yésid arriva dans la ville de Daoura. Il tua le serpent et
en récompense il épouse la reine Daourama. Ils eurent 7 fils dont six furent les fondateurs des
cités haoussa qui sont : Biram, Kano, Gobir, Katsena, Rano et Zaria. Par là, 7 autres royaumes
se formèrent : Gouari, Kebbi, Ilorin, Noupé, Korofa Yelwa et Zanfara.

2. Les peuples
Les peuples haoussa semblent provenir d’un mélange entre des populations très
anciennement établies entre le Tchad et le Niger et des groupes d’immigrants que les touaregs
auraient chassé de l’Aïr au IXème Xème siècle. Ces populations pratiquaient le commerce car
la région est un grand carrefour commercial situé sur les routes du commerce transsaharien et
du commerce avec les pays du golfe de guinée.

II. L’organisation sociopolitique des Etats haoussa


1. L’organisation sociale et économique
La société haoussa était composée de deux classes :
- Les privilégiés : ils sont constitués essentiellement de haoussa qui ne représentent
qu’une minorité dans certains Etats. Ils vivent de commerce et sont très riches.
- La basse classe : elle est composée de majorités qui ne sont pas haoussa. Il s’agit
surtout des sonrai, et des touaregs. Ces derniers vivent surtout de l’agriculture et de
l’élevage.
2. L’organisation politique
Les rois haoussa ne sont pas vénérés comme des dieux mais tout simplement élus par les
notables de la ville. Les notables peuvent déposer les rois s’ils viennent à les déplaire. Les rois
ne disposent pas du pouvoir. Le pouvoir est détenu par le Galadima (sorte de premier
ministre). Le galadima surveille les chefs de l’armée, de la justice, du commerce, de la
religion, etc. une cour nombreuse entoure le roi et ses ministres.

III. L’évolution des Etats haoussa


1. Les Etats Haoussa et l’Islam
Avant le XVème siècle les haoussa étaient tous des animistes. Cependant, grâce au
commerce les haoussa entrent en contact les lettrés et les commerçants mandingues
musulmans. L’Islam pénètre ainsi dans les Etats haoussa. Les nobles et les commerçants se
convertissent à l’Islam, cependant la majorité de la population reste animistes.

2. La conquête des Etats Haoussa


Attiré par la richesse des haoussa, Askia Mohamed attaque les Etats haoussa et surtout
Kano et Katsena. Seul le Kebbi résiste à l’attaque de l’Askia Mohamed. Le Kebbi dirigé par
le Kanta arrive même à s’imposer à tous les autres Etats Haoussa. Cela inquiète le sultan
Bornou Ali Dounama qui attaque le Kebbi mais il échoue. Son successeur se rallie à Askia
Mohamed pour combattre le Kebbi. Mais l’armé de l’Askia est défaite et le Kebbi occupe
katsena.
Vers 1600, les rois de Gobir, Zanfara et les chefs de l’Aïr, s’unisse contre le Kanta de kebbi.
Cela permet ainsi au petits Etats haoussa de retrouver leur indépendance.

Conclusion

Les Etats Haoussa nés au Xème siècle se sont développés grâce aux commerces. Leur
gouvernement est original et les rois ne dirigent pas les royaumes car le pouvoir est géré par le
premier ministre. Certain Etats haoussa ont été islamisé comme Kano et Katsena.

Document 1

Quoique obscurcie par la légende, l'histoire des États haoussa, qui occupaient le nord-est
du Nigeria actuel, est connue depuis le XIIE siècle. Il y aurait eu sept États « légitimes » et
sept États « bâtards », pays peut-être passés sous la domination haoussa

C'est surtout à partir du xive siècle que l'histoire haoussa paraît claire. L'influence de
l'empire du Mali se fait alors sentir, et ce sont des missionnaires venus de l'ouest qui
islamisent partiellement la classe dirigeante. Zaria, le plus méridional des sept États, est alors
à son apogée. C'est le centre de razzias d'esclaves vendus ensuite sur les marchés de Kano et
de Katsena à destination du monde arabe. Ce commerce entraîne une très nette influence
maghrébine et mamelouke en pays haoussa, où se fait aussi sentir la pression du Bornou qui
impose sa suzeraineté et un tribut.

Au xve siècle, Kano et, accessoirement, Katsena profitent de leur position privilégiée au
contact du monde musulman pour supplanter Zaria. On peut alors considérer ces deux villes
comme de véritables cités-États avec une réelle centralisation. Ce sont également de très
grands centres culturels : sous le règne de Mohammed Rimfa, entre 1463 et 1499, de
nombreuses mosquées sont construites et le droit coranique est reconnu.
Mais, au xvie siècle, le pays haoussa est pris en tenaille entre deux puissants voisins, le
Bornou et le Songhaï. L'Askia Mohammed attaque Kano, Katsena, Zaria, leur impose un
tribut. La ruine du Songhaï par les Marocains et l'anarchie qui s'ensuit favorisent un
déplacement des routes commerciales transsahariennes vers l'Est, dont le pays haoussa est le
principal bénéficiaire. Cependant, les États haoussa doivent lutter sur les franges méridionales
contre le royaume Jukun en pleine expansion. Kano, géographiquement plus exposé, doit
céder la primauté à Katsena. Au xviiie siècle, l'hégémonie appartient au Gobir.

Leçon 5: Le Kanem-Bornou : origines et organisation socio- politique (2


heures)

INTRODUCTION

L'empire du Bornou, le plus important des États du Soudan central, fut


particulièrement remarquable : par sa précocité, son extension géographique et par sa
longévité. Il fut fondé par les Toubou, un peuple berbère établi à l'est du lac Tchad, et fut
gouverné par les mais ou rois de la dynastie des Sefawas. Ndjimi devint la capitale. Il part du
IXe au XXe siècle.

I. Les origines

A partir du 7ème siècle, la désertification du Sahara provoque une migration de peuple vers
le Soudan. Centrale et le Lac Tchad. Le premier royaume à être fondé autour du lac Tchad fut
le Kanem. Il serait fondé par un n homme venu du Yémen, du nom de Sef, qui fonde la
dynastie royale, la Sefuwa Magumi, qui régna jusqu'au milieu du xixe siècle. Sa capitale était
Ndjimi. L’islam pénètre au Kanem grâce à des lettrés musulmans admis à la cour du roi
Oumé.
II. L’évolution du Kanem

Alors que l'islam ne se propagea au Kanem, c'est en effet dès le IXe qu'au sein du clan
Magumi le lignage Sefuwa réussit à imposer son autorité aux autres clans. Le royaume atteint
son apogée aux XIE et XIIe siècles. Sous l'impulsion de Dunama (1097-1150), une série de
conquêtes militaires aboutit à un élargissement territorial. Vers 1200, l'État kanémien englobe
le Kanem, le Bornou, le Kaouar et le Djado, et contrôle étroitement le Sahara oriental jusqu'à
Mourzouk, le Borkou, le Fitri, atteignant les royaumes Haoussa à l'ouest. Le roi (Maï), établi
dans sa capitale à Njimi, au Kanem, est assisté d'un conseil.

III. L’évolution du Bornou


Au XVème siècle, les Sefawab prirent le pouvoir dans un Etat voisin du Kanem appelé
Bornou situé à l’ouest du lac Tchad. Ils entreprirent de faire du Bornou un nouvel empire. Le
royaume de Bornou succéda au Kanem au milieu du 15ème siècle. Le sultan Ali Dounana
(1475-1497) organise le territoire et vainquis les haoussa sans toute fois parvenir à conquérir
leurs territoires.

Au XVIe siècle, l'empire s'étendit et vit sa puissance s'accroître, en particulier sous le


règne d'Idris III Alaoma (v. 1571-1603) successeur du sultan Ali Dounana, qui fit l'acquisition
d'armes à feu fournies par les Turcs ottomans d'Afrique du Nord. Il conquit le Kanem et
réunis les deux empires pour former le Kanem-Bornou. L'empire déclina une fois de plus au
XVIIIe siècle, en raison, notamment, d'une infiltration des Peul par l'ouest. Il résista
péniblement à un assaut d'Osman Dan Fodio entre 1808 et 1809. L'empire fut finalement
absorbé par les Ouaddaïs en 1846.

IV. L’organisation sociopolitique


1. L’organisation sociale

La société était divisée en deux classes :

- Les riches : qui comprennent le roi et son gouvernement


- Les pauvres : ce sont les paysans, les éleveurs, les artisans, les soldats
2. L’organisation politique

L’empire était dirigé par le roi qui bien que musulman conserve les traditions
païennes très anciennes. Il ne se montre pas en public, le visage est à découvert quand c’est un
jour de fête, le reste du temps il demeure invisible. Au cours des audiences il parle caché
derrière un rideau. Le gouvernement est très centralisé. Les hauts dignitaires doivent tenir
compte de leurs amis pour prendre les décisions.

Conclusion

Le Kanem-Bornou à été fondé par des populations venues du Sahara. Deux dynasties
ont dirigée le royaume. Le Kanem-Bornou devient prospère grâce au commerce transsaharien.
Le pouvoir était très bien organisé et les rois portaient le titre de Maï.

CHAPITRE IV : LES GRANDS EMPIRES EN AFRIQUE CENTRALE, AUSTRALE ET


ORIENTALE

Leçon 1 : le royaume du Congo

Introduction

Plusieurs royaumes ont été fondé en Afrique centrale parle bantou. Le mieux connu est
celui du Congo. Les portugais ont laissé beaucoup d’informations sur ce royaume au 15 ème
16ème siècle.

I. Origine et évolution du Congo


D’après la tradition le royaume de Congo a été fondé par les bantou venus du lac Tchad.
Les bantou ont d’abord fondé le royaume dans la région de Mpemba. Le premier roi du
Congo Nimi Loukeni a été un grand conquérant qui a étendu son autorité sur les tributs qui
vivaient entre Ogoué et Benguela. Son empire étaient composé de six provinces qui sont
Sonyo, Mhamba, M’bata, N’sondi, Mpemba, Mpangou dont les gouvernants étaient des
parents du roi. Plus tard, le roi du Congo s’impose comme maitre de Loango, du Kakongo, du
Ngoyo, de Ndondo-Angola, du Matamba ainsi qu’à une partie du Ba-Tiéké.

II. Organisation sociopolitique


1. Organisation sociale

La société Congolaise était divisée en trois classes :

- Les privilégiés : comprenant le roi appelé Mani Congo et les seigneurs forgerons qui
vivaient surtout du commerce. Les tissus de raphia et des coquillages étaient utilisés
comme monaies
- Le bas peuple : composé de paysans et d’éleveurs
- Les esclaves : ils étaient privés de leur droit
2. Organisation politique

Le royaume était dirigé par le Mani Congo (le roi). A sa mort il est remplacé par son
neveu (fils de sa sœur aînée) ou par son propre fils. Le Mani Congo est considéré comme un
puissant magicien. Il est le chef de la confrérie des forgerons maître du secret du feu et du
métal. Il doit connaitre les coutumes et les respecter sinon il risque une déposition par le
conseil des dignitaires. Le Mani Congo est assisté par un conseil de 10 à 12 dignitaires qui le
conseillent. Le conseil est chargé de la désignation du successeur du roi. Un de ces dignitaires
commande l’armée.

Conclusion

Le royaume de Congo à été fondé par les bantou. Il s’est agrandit par des conquêtes et
était dirigé par le Mani Congo. Il avait une bonne organisation sociale et politique.
Leçon 2 : le Monomotapa

Introduction

Le Monomotapa était situé à l’est entre le fleuve Zambèze et le fleuve Limpopo. Il fut fondé
par les bantou et couvrait une partie de l’Afrique du sud, du Mozambique et du Zimbabwe
actuel.

I. Origine et évolution

Au 15ème siècle un clan guerrier appelé razoui, conquit le pays des mines et son chef
Moutata s’empare des villes minières. Le fils de Moutata qui s’appelait Mwene Mutapa
(fils d’esclave) à connu un règne glorieux et le nom du royaume de Mwene Mutapa vient
de son nom. L’empire s’agrandit par des conquêtes de territoires et devient l’un des
empires les plus riches et puissants d’Afrique noire. Son économie reposait sur le
commerce de l’or avec l’océan Indien. A partir du 16ème siècle, l’empire du Monomotapa
commença à se diviser politiquement et se désintégra.

II. Organisation sociale

Plusieurs classes composaient la société du Monomotapa :

- Les privilégiés : constitués du roi et sa suite ainsi que des commerçants


- Les bas peuples : ce sont les paysans, les éleveurs, les artisans,
- Les esclaves : qui n’avaient pas de droit
III. Organisation politique

L’empire était dirigé par le Mwene Mutapa assisté d’un conseil qui l’aide à prendre ces
décisions. Les rois avaient tendance à avaler du poison pour se suicider lorsqu’ils constatent
qu’ils étaient devenus laids. L’empire comprend plusieurs provinces dirigées par des
gouverneurs. L’empire s’appui sur une puissante armée constituée essentiellement de femmes
qui sont redoutées par leur ruse et habilité dans la guerre.
Conclusion

Le royaume du Monomotapa fut un puissant royaume en Afrique Orientale. Il était très bien
organisé et s’appuyait sur une puissante armée composée de femmes.

GEOGRAPHIE
FICHE PEDAGOGIQUE
I .IDENTIFICATION
9. DATE :……………………………………………………………………..
10. Etablissement…………………………………………………………………………
11. Classe :……….Effectif total :………garçons :……..FILLES :………….
12. Matière : Histoire
13. Chapitre I :
14. Leçon n° 3 : LA population du Burkina faso :
15. Durée de la
leçon :……………………………………………………………………………………
………
16. Notions et concepts
essentiels :………………………………………………………………………..
II. DEROULEMENT DE LA SEANCE
4. CONTROLE DES PRESENCES
5. RAPPEL DE LA LECON PRECEDENTE
6. MOTIVATION
Quelles sont les différentes ethnies vivant au Burkina Faso ?

Introduction
Situé au cœur de l’Afrique de l’ouest, le Burkina Faso est un pays très peuplé. Au dernier
recensement de la population en 2006, la population Burkinabè était de 14.017.000 habitants.
C’est une population très diversifiée et très mobiles.

I. La composition de la population burkinabè.


1. La composition par âge et par sexe
La structure par âge de la population Burkinabé montre une prédominance de la
jeunesse. En 2006, 46% de la population avait moins de 15 ans. La proportion des personnes
âgées de 15 à 64 ans représentait 43%, tandis que les plus de 65 ans représentaient 11%.
La composition par sexe montre que les femmes sont plus nombreuses que les hommes. En
2006, elles représentaient 51,7% contre 48,3% d’hommes. Elles jouent les rôles de mère, de
gestionnaire de foyer et d’agent économique.

2. La Composition Ethnique Et Religieuse


- La composition ethnique : au Burkina Faso on dénombre plus de soixante ethnies.
On peut les regrouper en trois grandes familles :
 La famille voltaïque : elle regroupe les moose, les gourmatché, les lobi, les dagara,
les birifor, les gans …
 La famille mandé : ils viennent du Haut Niger. Ce sont les senoufo, les marka, les
Bissa, les samo, les bwaba …
 La famille sahelienne : les peulhs, les touareg, les rimaibé, les bella…
- La composition religieuse : sur le plan religieux, on a l’animisme pratiquée par une
grande partie de la population surtout en milieu rural. On a ensuite l’islam et le
christianisme
-
II. Répartition spatiale de la population

La population burkinabé est très inégalement repartie sur le territoire national. La


densité moyenne, de 51,1 habitants au Km², varie d’une région à l’autre. On distingue :
1) Les régions fortement peuplées
Les fortes densités se rencontrent dans le plateau central aussi appelé plateau moaga.
Exemple : Kadiogo 335,8 habitants au Km², Passoré 70, 3 habitants au Km², Kouritenga 95,4
habitants au Km², Boulkiemdé 95,7 habitants au Km².

2) Les régions faiblement peuplées


Les faibles densités se rencontrent dans les régions du Sud-Ouest, du Nord-Est et du
Nord. Dans les régions de l’Est et du Nord-Est, les densités dépassent à peine 20 hbts/Km².
C’est le cas par exemple du Gourma, de l’Oudalan et de la Tapoa. La plus faible densité
s’observe dans la Kompienga (5,8 hbts au Km²).

III. Dynamique de la population


1. Les mouvements naturels
Le taux de natalité : On appelle taux de natalité, le nombre de naissance sur une
population de 1000 habitants en une année dans un lieu donné. Celui du Burkina Faso figure
parmi les plus élevés du monde. Il était de 46‰ en 2006.
Le taux de mortalité : On appelle taux de mortalité, le nombre de décès sur une
population de 1000 habitants en une année dans un lieu donné. La mortalité a connu une
baisse très sensible au Burkina Faso. De 32‰ en 1960, elle est tombée à 17,5‰ en 1985 et à
11,8‰ en 2006. Cette tendance s’explique par les progrès de la médecine et de l’hygiène.
Le taux d'accroissement naturel : il est égal à la différence entre le taux de natalité et le taux
de mortalité. Il s’exprime en pour mille. TAN= TN-TM
Pour le Burkina Faso, le taux de natalité est 46‰ et le taux de mortalité est 11,8‰ en 2006
d'où :
46 – 11,8 = 34,2
30,01 / 10 = 3,42
Ainsi, le taux d'accroissement naturel du Burkina Faso est 3,42 %.
2. Les migrations
Les migrations sont les déplacements des populations d’un lieu de résidence à un autre
a. Les causes des migrations
- Les causes historiques
Il s’agit des conquêtes et des razzias qui faisaient déplacer les populations
- Les causes économiques
Beaucoup se déplacent à la recherche d’argent
- Les causes sociales
Il s’agit des conflits de génération (mésententes entre jeunes et vieux), les mariages
forcés, les banissements…
- Les causes naturelles
Il s’agit des aléas climatiques la pauvreté des sols …
b. Les types de migration

 Les migrations internes : c’est le déplacement des populations à l’intérieur du


Burkina Faso. Exemple : l’exode rural. Qui est le déplacement des jeunes des
campagnes vers les villes, les migrations interrégionales.
 Les migrations externes : il s’agit des migrations qui se font vers l’extérieur du
Burkina Faso. Exemple : l’émigration qui est le déplacement des burkinabé
vers d’autre pays
 L’immigration : c’est l’arrivée des populations d’autre pays au Burkina Faso.
Toutes ces migrations peuvent être temporaires, saisonnières ou définitives.

c. Les Conséquences Des Migrations


L’exode rural crée dans les villes des problèmes de délinquance juvénile, de chômage,
de prostitution, de logement, d’assainissement, d’alimentation, d’éducation.
Dans les zones rurales, les conséquences sont les problèmes de terres qui engendrent
des conflits entre migrants et autochtones, la destruction des champs et du couvert végétal par
le pastoralisme.

Conclusion

Leçon 6 : La pyramide des âges du Burkina Faso (2 heures)


- Construction
- analyse
Le tableau représente la répartition de la population burkinabé en 2006 par groupe d’âge.
Groupe d'âge (ans) Hommes Femmes
0-4 1230610 1206303
5-9 1176473 1139237
10-14 900103 846485
15-19 710323 764962
20-24 530425 654953
25-29 448431 560854
30-34 363408 431412
35-39 298236 358588
40-44 250143 299144
45-49 195016 232723
50-54 166281 192529
55-59 132254 141309
60-64 111176 127786
65-69 80542 83067
70-74 63727 72555
75-79 37186 39927
80-84 21791 28526
85 et + 18852 27438
Total 6734977 7207798

Construire la pyramide des âges de cette population.


Echelle : 1cm pour 100000 habitants
1cm pour 5 ans

CHAP II- La population du globe


Leçon 1 : peuples, langues et religions

Introduction

La population du globe ne cesse de s’accroitre. De nos jours elle atteint 7 milliards


d’habitants. La croissance est rapide dans les pays en voie de développement. L’Asie est le
continent le plus peuplé avec près de 4 milliards d’habitants et la Chine est le pays le plus
peuplé du monde avec plus de 1 milliard d’habitant.

I. La diversité des peuples


Le Globe est peuplé d’une diversité de race. On distingue :
- La race noire ou mélanoderme : elle surtout rencontrée en Afrique au sud du
Sahara, aux Etats-Unis, en Inde, aux Antilles, en Nouvelle Calédonie
- La race blanche ou leucoderme : on la rencontre en Europe, en Afrique du
Nord et du sud, au Moyen-Orient, en Amérique du nord et du sud, en
Australie, en Nouvelle Zélande.
- La race jaune ou xanthoderme : elle se rencontre en Asie Orientale (Chine,
Japon, Corée), en Amérique (les amérindiens)
- Les métisses : le déplacement des populations ont favorisé le mélange des
races et le métissage. On distingue plusieurs type de métisses : les mulâtres
(métisse issus du mélange de la race blanche et de la race noire) ; les eurasiens
(métisses issus du mélange entre blanc et jaune) ; les latinos (métisses issu du
mélange entre blanc et indien)

II. La diversité linguistique (langue)

L’humanité dispose de plus de 3000 langues. On peut les regrouper en familles de langues
qui sont :
- Les langues indo-européennes : c’est la famille la plus large. Elle comprend
plusieurs sous groupes qui sont :
 Les langues germaniques : allemand, anglais, néerlandais
 Les langues romaines : français, italien, espagnole
 Les langues slaves : russe, polonais, ukrainien
 Les langues aryennes de l’Inde : hindi, hindoustani, bengali, pendjabi
- Les langues chinoises :
- Les langues mélayo-polynésienne-arabe
- Les langues africaines
Certaines langues sont parlées partout dans le monde. On les appelle les langues
internationales. Il s’agit de l’anglais, du français, de l’espagnol, du portugais.

III. La diversité des religions


Le globe comporte une diversité de religions (plus de 1000) dont les principales sont nées
en Asie. On distingue :
- Le christianisme : née au Moyen-Orient il s’est rependu partout dans le monde
notamment en Europe, en Amérique latine, aux Etats-Unis, en Afrique noire
- L’islam : née au 7ème siècle en Arabie, l’islam s’est développé en Asie occidentale
et centrale, au Pakistan, en Indonésie, en Afrique du nord et au Soudan, au sud du
Sahara
- Le judaïsme : il est pratiqué en Israël, aux Etats-Unis, en Europe occidentale
- L’animisme : il est très rependu en Afrique mais est en voie de disparition à cause
de l’arrivée des religions révélées
- L’hindouisme : il est fortement pratiqué en Inde mais aussi au Pakistan
- Le Bouddhisme : il est né en Inde mais fortement pratiqué en Chine, en Corée, en
Birmanie, au Vietnam.
- Le confucianisme : il est pratiqué en Chine
- Le shintoïsme : il est pratiqué au Japon

Conclusion
Le monde est peuplé de 4 grandes races à savoir la race blanche, la race noire, la race
jaune et les métisses. Les langues sont également regroupées en 4 grandes familles. On
distingue une diversité de religion dans le monde parmi lesquelles l’Islam, le Christianisme,
sont les plus rependus.

Leçon 2 : la population du globe : répartition spatiale

Introduction

La population du globe est très inégalement répartie dans l’espace. Aux Régions
Presque Vides, s’opposent des régions fortement peuplées. La densité moyenne des terres
émergées est de 45 habitants/km².

I. Les faibles densités

Ce sont les régions où les conditions de vie sont difficiles. Ces régions sont : les déserts, les
grandes forêts, et les régions montagneuses.
Dans les déserts chauds comme le Sahara, le Désert de Kalahari, l’Arizona, la
Californie, l’Australie, la rareté des pluies empêche l’existence de végétaux ou de culture.
Dans les déserts froids comme la Sibérie au nord de la Russie, les terres de l’antarctique et de
l’arctique, le froid extrême explique la faible densité de population.
Dans les zones de grandes forêts comme la forêt amazonienne (Amérique du sud) et la
forêt équatoriale (Afrique centrale), la chaleur étouffante, l’humidité, l’abondance de
végétaux, la présence de reptiles, d’insectes et d’animaux dangereux offrent des conditions
d’existence difficiles.
Quant aux régions montagneuses, comme l’Himalaya, la cordière des Andes, les
Alpes, les rocheuses, l’inexistence d’oxygène en altitude, le relief accidenté, la présence de
neige en altitude, expliquent la faible densité de population.
II. Les fortes densités

Les densités varient d’un continent à un autre et de même d’une région à une autre dans un
même pays. Les raison principales des fortes densités sont les zones d’activités rurales et
industrielles mais aussi les zones aux climats favorables.
En termes de continent l’Asie est le continent le plus peuplé avec environ 4 milliard
d’habitants, surtout dans sa partie sud-est. La chine par exemple compta 1.300.000.000
d’habitants le Bengladesh 123.000.000 d’habitants, le Pakistan 123.000.000 d’habitants. Dans
ces régions les hommes se concentre dans les régions côtières, les plaines rizicoles et dans les
deltas des fleuves.
En Amérique du nord, la population est surtout concentré dans les mégalopolis qui
s’étend de Boston à Washington sur près de 700 km.
En Amérique latine les zones peuplées sont le Mexique et le Brésil.
En Europe les fortes densités se trouve dans la partie occidentale. Cette partie à connu
très tôt le phénomène urbain avec le développement de l’industrie.
En Afrique les zones peuplées sont : les plaines intérieures, les bordures du Maghreb,
le long du Nil, le long du golfe de Guinée et les régions industrielles comme Johannesburg en
Afrique du Sud.

Conclusion

Les régions les moins peuplées du globe sont les déserts, les grandes forêts et les montagnes.
Certaines régions du globe sont très peuplées à cause des activités économiques qui attire les
hommes.

Leçon 3 : La dynamique de la population mondiale

Introduction

La population mondiale connaît une croissance accélération depuis une cinquantaine


d’années. Nous étudierons l’accroissement naturel de la population ainsi que les mouvements
migratoires.

I/ L’accroissement naturelle

Le solde naturel ou accroissement naturel est la différence entre le nombre de


naissances et le nombre de décès sur un territoire par an pour 1000 habitants. Le solde naturel
peut donc être positif ou négatif.

1. La natalité
Le taux de natalité est le nombre de naissances vivantes au cours d’une année divisé par la
population totale moyenne de l’année. Le taux de natalité de la population mondiale est de
19,95%.
2. La mortalité
Le taux de mortalité est le nombre de décès au cours d’une année divisé par la population
totale moyenne de l’année. Le taux de mortalité de la population mondiale est de 08,20%.
3. La baisse de la fécondité
La population mondiale continue de croître, mais l'accroissement ralentit en raison d'une
baisse de la fécondité. Le taux de fécondité moyen est passé de 5 enfants par femme dans
les années 1950 à 2,5 en 2010.

4. Le taux d'accroissement naturel


Le taux d'accroissement naturel est égal à la différence entre le taux de natalité et le taux de
mortalité1. Il s’exprimé en pour mille. TAN= TN-TM
Exemple
Pour Madagascar, le taux de natalité est 37,98 ‰ et le taux de mortalité est 7,97 ‰ d'où :
37,98 - 7,97 = 30,01
30,01 / 10 = 3,001
Ainsi le taux d'accroissement naturel de Madagascar 3,001 %.
II/ Les migrations
La migration est le déplacement de personnes d’une région à une autre. Les migrations
concernent aujourd’hui près de 200 millions de personnes.
1. Les causes
Les causes des migrations sont économiques, politiques, climatiques, familiales, ethniques,
religieuses, personnelles.
2. Les régions d’accueil
En 2005, l’Europe est le premier continent d’accueil de migrants internationaux (34 %), suivie
par l’Asie (28 %), l’Amérique du Nord (23 %), l’Afrique (9 %) et enfin l’Amérique latine-
Caraïbes (4 %).

3. Les conséquences
Les conséquences des migrations sont les problèmes de santé, d’éducation des enfants, de
logement, de délinquance, de xénophobie dans les pays d’accueils.
Conclusion
La population mondiale croît vite. Le phénomène migratoire a pris de l’ampleur ces dernières
décennies.

CHAP.III – L’ASIE ET L’OCEANIE (18 heures)

Leçon 1 : L’Asie occidentale (moyen orient) (4 heures)

INTRODUCTION
Le Moyen-Orient correspond à la zone géographique comprise entre la rive orientale
de la mer Méditerranée et les frontières respectivement terrestre de l'Égypte et maritimes du
Yémen et d'Oman au sud. Le Moyen-Orient empiète donc à la fois en Asie, jusqu'en Iran, en
Europe, avec la partie européenne de la Turquie : la Thrace orientale et en Afrique avec la
partie africaine de l'Égypte. L'ensemble a une superficie de 7,5 millions de km2 et une
population de 350 millions d'habitants (2005).

I. La carte politique du Moyen-Orient

Pays Capitale Population


Afghanistan Kaboul 29.863.000
Arabie saoudite Riyad 24.573.000
Arménie Erevan 2 968 586
Azerbaïdjan Bakou 8 177 717
Bahreïn Manama 718 306
Émirats arabes unis Abou Dhabi 4.496.000
Géorgie Tbilissi 4 630 841
Irak Bagdad 28.807.000
Iran Téhéran 69.515.000
Jordanie Amman 6 198 677
Kazakhstan Astana Almaty 15 340 533
Kirghizistan Bichkek 5 356 869
Koweït Koweït 2.687.000
Liban Beyrouth 3 971 941
Oman Mascate 2.567.000
Ouzbékistan Tachkent 28 268 440
Pakistan Islamabad 167 762 040
Qatar Doha 813.000
Syrie Damas 19 747 586
Tadjikistan Douchanbé 7 211 884
Turkménistan Achgabat 5 179 571
Turquie Ankara 71 892 807
Yémen Sanaa 20.975.000

II. La population du Moyen-Orient

1. les Perses
Appelés aujourd'hui Iraniens, ils sont au nombre d'environ 70 millions. Ils
appartiennent au rameau indo-européen et s'enorgueillissent d'une prestigieuse Histoire
bimillénaire. C'est ainsi que, lors de leur conversion à l'islam, ils ont choisi l'hérésie chiite
pour se différencier de leurs voisins sunnites.

2. Les Kurdes

Les Kurdes, cousins des Iraniens, sont quant à eux restés fidèles au sunnisme, majoritaire
dans l'islam. Ils sont environ 30 millions, à cheval sur la Turquie, l'Iran, la Syrie et l'Irak.

3. Les Turcs

Les Turcs, nomades apparentés aux Mongols, sont arrivés dans la région il y a un
millénaire seulement. Ils ont converti à leur langue les populations d'Asie mineure (la Turquie
actuelle). Passés à l'islam sunnite, ils ont très vite dominé l'empire arabo-persan de Bagdad
avant de créer leur propre empire autour d’Istamboul. Celui-ci, aussi appelé ottoman, étendait
son emprise entre le Maroc à l'Ouest, l'Autriche au Nord et l'Iran à l'Est. La Turquie actuelle
compte 75 millions d'habitants, minorités kurdes comprises.

4. Les Arabes

Les Arabes sont apparentés aux Hébreux par leur langue du groupe sémitique. Originaire
de la péninsule arabe et plus précisément du Yémen actuel, ils ont très tôt assimilé à leur
culture les populations de Syrie, de Palestine et d'Égypte (autrement dit le Proche-Orient
actuel) ainsi que l'Irak.

Sous la bannière de l'islam, ils ont constitué autour de Damas puis de Bagdad de
prestigieux empires. Mais dès le Xe siècle, ils ont perdu leur autonomie au profit des Turcs et,
pendant près d'un millénaire, sont devenus sous leur houlette des sujets de seconde zone. Les
Arabes, au nombre d'environ 190 millions, se répartissent aujourd'hui entre plusieurs États :
Arabie, Yémen, Qatar et émirats du Golfe, Égypte, territoires palestiniens, Liban, Syrie et
Irak.

III. Le Moyen-Orient et le pétrole


L’économie du Moyen-Orient est basée sur l’exploitation du pétrole. Les pays du Moyen-
Orient fournissent la grande part du pétrole mondial.

1. La production

Le Moyen-Orient détient les 2/3 des réserves pétrolières du monde. Les pays du Moyen-
Orient se réunissent autour du l’OPEP (Organisation des Pays Producteur de Pétrole). Les
principaux sites où se localisent les gisements (puits de pétrole) sont : l’Arabie Saoudite (le
plus grand producteur), le Koweït, l’Irak, l’Iran, le Qatar, les Emirats Arabes Unis.

2. La commercialisation du pétrole

Le pétrole est transporté dans des oléoducs (tuyaux conduisant le pétrole) jusqu’au lieu de
raffinage. Il est ensuite transporté par des pétroliers géants appelés tankers pouvant transporter
500 000 tonnes de pétrole chacun. Les pays importateurs du pétrole du Moyen-Orient sont les
pays industrialisés d’Europe et d’Amérique (surtout les Etats-Unis d’Amérique) qui font la
politique de réserve c'est-à-dire qu’ils conservent leur pétrole et achètent à l’extérieur.

3. Les avantages et les inconvénients de la production du pétrole au Moyen-Orient


a. Les avantages

Les pays du Moyen-Orient tirent un grand profit de la production du pétrole.

- Elle répond au besoin de la consommation nationale


- Elle offre des devises aux pays qui en produisent (le pétro dollar)
- Elle fait du Moyen-Orient une zone stratégique pour les grandes puissances du
monde
- Elle permet de financer des grands travaux d’équipement (infrastructures
scolaires, universitaires, sanitaires, les routes etc.)
- Le développement des villes à cause des bénéfices du pétrole
b. Les inconvénients

La production de pétrole au Moyen-Orient a aussi des inconvénients.

- La production de pétrole est souvent source de problème au Moyen-Orient.


Exemple : le conflit Iran-Irak, Irak-Koweït
- L’exploitation du pétrole entraine la pollution de l’environnement
- L’argent du pétrole est utilisé pour financer des conflits
- Il y a aussi des risques d’incendie car le pétrole est un liquide inflammable
- Le prix du pétrole subit des variations

Conclusion

Le Moyen-Orient est constitué de plusieurs pays de taille différente. La population est


constitué essentiellement de perses, de kurdes, de turcs et d’arabes. L’économie de ses pays se
repose sur la production du pétrole qui est source de nombreux conflits dans cette partie du
monde.

L’Asie et l’Océanie
Leçon 2 : Le monde indien
INTRODUCTION
Le monde indien à une superficie de 4.272.247 km² et sa population est de 1.453.167.000
habitants. Il est isolé du reste du monde par la chaine de l’Himalaya. C’est le domaine de la
riziculture.
I. La carte politique
1. Situation géographique
Le monde indien est situé au sud de l’Asie. Il est limité à l’Ouest par l’Iran, l’Afghanistan et
l’ex-URSS. Au nord par la Chine, à l’Est par la Birmanie et au sud par l’Océan indien.

2. Les pays du monde indien


Pays capitale superficie population
Pakistan Islamabad 803.940 157.935.000
L’Inde New Delhi 3.064.898 1.103.371.000
Népal Katmandou 147.181 27.133.000
Bhoutan Thimbu 46.620 2.163.000
Bengladesh Dacca 143.998 141.822.000
Sri Lanka Colombo 65.610 20.743.000
TOTAUX : 4.272.247 1.453.167.000

II. L’homme et l’environnement physique


1. Le relief
Au de l’inde se dresse les montagnes les plus haute du monde. On a la chaîne de
l’Himalaya longue de 3000 km. Elle comprend plus de 100 sommets dépassant 7000 m
d’altitude. Exemple le mont Everest avec 8848 m d’altitude qui est le plus haut sommet du
monde situé au Népal. On y rencontre aussi des plateaux comme le plateau de Dalan en Inde.
Cependant la grande partie du monde indien est occupée par des plaines alluviales.

2. Climat et végétation
Le monde indien est une région très humide. C’est la région des moussons. On distingue
deux saisons bien contrastées. Une saison sèche et une saison pluvieuse. Les types de climat
sont :
Le climat de type équatorial avec des précipitations supérieures à 1000 mm d’eau par an. La
végétation est la forêt tropicale.
Le climat tropical humide : avec des précipitations comprises entre 500 à 1000 mm de pluies
par an. La végétation est la forêt claire, la jungle et la savane.
Le climat désertique : avec moins de 200 mm d’eau par an au Pakistan. La végétation est la
steppe.

3. L’hydrographie
Le monde indien est drainé par trois cours d’eau qui sont l’Indus (3180 km), le Gange
(3090 km), et le Brahmapoutre (2900 km). Tous ces fleuves prennent leur source dans
l’Himalaya et se jettent dans l’océan indien.

4. L’homme et le milieu naturel


La forte pluviométrie favorise l’activité agricole, notamment la culture du riz. Les fleuves
apportent de l’alluvion enrichissant ainsi les sols. Ces fleuves permettent également la
pratique de l’irrigation. Cependant les montagnes sont les domaines de neiges éternelles
offrant des conditions de vie difficile aux hommes. Les fortes pluies provoquent de grandes
inondations. En plus cette région est périodiquement touchée par des typhons (grands vents
accompagnés de pluies).

III. Dynamique de la population

1. Les peuples et la civilisation


Les peuples qui composent le monde indien sont blancs. Mais on rencontre des noirs au
sud de l’Inde et au Sri Lanka appelés « Dravidiens ».
Les langues les plus parlées sont : l’Hindi (langue de l’Inde du nord), l’arabe. Les religions
pratiquées sont l’Islam et l’Hindouisme. L’Hindouisme est pratiqué dans toute l’inde dont
Bénarès sur le Gange est la ville sainte où tous pèlerins viennent se purifier dans les eaux du
fleuve.

2. Croissance démographique
La population du monde indien connait une croissance rapide à cause du taux de natalité
très élevé (plus de 40 pour mille) et la baisse du taux de mortalité (inférieur à 7 pour mille).
Pour freiner la forte croissance démographique des campagnes de sensibilisation sont menées
pour la limitation des naissances.

3. La répartition de la population
La densité moyenne du monde indien est plus de 300 habitants au km². Cependant la
population est inégalement répartie.
- Les zones les plus peuplées : il s’agit du sud-est de l’Inde, le Sri Lanka, le
Bengladesh, les villes du Nez Delhi et Bombay. Dans ces régions les densités
sont supérieures à 200 habitants/km².
- Les régions moyennement peuplée : l’intérieur de l’inde avec une densité entre
50 et 200 habitants au km²
- Les régions faiblement peuplées : les régions arides comme le Pakistan avec
des densités inférieures à 10 habitants/km².
La forte densité a des conséquences sur l’environnement. Elles sont à l’origine de la
dégradation du sol, la pollution de l’environnement, et de la destruction de la végétation.

IV. Développement et aménagement du territoire


La majorité du peuple du monde indien est rurale et pratique l’agriculture. Cependant la
terre est si rare que celui qui possède seulement 20 ha est considéré comme un propriétaire
terrien. Grace à l’aménagement de leur territoire les pays du monde indien arrive à atteindre
l’auto suffisance alimentaire.

1. La modernisation de l’agriculture
Depuis le début des années 60 (1960) l’agriculture devient modernisée dans le monde
indien grâce à l’utilisation des machines, des engrais chimiques, la sélection des céréales.
Cela à permis d’accroitre le rendement dans la production du riz et de blé. L’ensemble de ces
progrès constituent « la révolution verte ».

2. Les aménagements agricoles


Les terres cultivables étant insuffisant, les pays du monde indien vont aménager leur
territoire à travers l’extension des surfaces cultivables et l’irrigation.
- L’extension des surfaces cultivables : dans les régions de montagnes et de
collines, les pentes sont aménagées terrasse (escalier).
- L’irrigation : elle consiste à apporté de l’eau dans les terres arides. Les
parcelles de culture sont entourées de diguettes de 40 à 50 cm de haut qui
servent à maintenir l’eau et à la faire circuler. Dans les plaines les diguettes
sont suffisamment large pour porter des arbres utiles comme le palmier à
sucre. La culture du riz est la plus pratiquée dans cette région. On cultive aussi
le millet, du coton, du blé, de la canne à sucre, du thé, du café.

Conclusion

Le monde indien est une région très accidenté à cause des hautes montagnes. Sont
climat est dans l’ensemble tropical. Son hydrographie est dominée par trois grands fleuves. Sa
population est en majorité blanche et est inégalement répartie dans l’espace. Son économie est
basée sur l’agriculture surtout sur la culture du riz grâce à l’aménagement de son espace
rurale.

Leçon 3 : l’Asie orientale


INTRODUCTION

L’Asie orientale est composée de plusieurs pays qui partagent une superficie de
14.957.709 km². Parmi ces pays la Chine et le Japon se faisant comme grandes puissances.
L’Asie orientale est limitée au nord par l’ex-URSS, à l’ouest par le mode indien, à l’est par
l’océan pacifique, au sud par l’océan indien.

I. La carte politique
Pays capitale superficie Population
Chine Pékin 9.584.492 1.323.345.000
Corée du nord Pyongyang 120.538 22.486.000
Corée du sud Séoul 99.274 47.817.000
Japon Tokyo 377.727 128.883.000
Taiwan Taibei 36.179 22.858.000
Philippine Manille 300.000 83.054.000
Laos Vientiane 756.000 5.924.000
Thaïlande Bangkok 513.115 64.233.000
Vietnam Hanoï 729.565 84.218.000
Indonésie Jakarta 1.904.570 22.278.100
Malaisie Kuala-Lumpur 332.965 25.347.000
Cambodge Phnom Penh 181.035 14.071.000
Singapour Singapour 639 376.000
Brunei Bandar Seri Begawan 5.735 374.000
Total 14.957.709 2.045.767.000
LES PAYS DE L’ASIE ORIENTALE

II. Dynamique de la population

1. Les peuples et leurs civilisations


L’Asie orientale est peuplée en majorité de jaune comme les Hans de Chine, les coréens et
les japonais. Il y a aussi de nombreuses métisses comme les populations malaises et
indonésiennes.
Le chinois est la langue la plus parlé au monde. L’indonésien et le japonais sont parlés par
plus de 100 million de personnes. Les religions pratiquées sont le christianisme pratiqué
surtout au philippine, l’islam sunnite pratiqué en Indonésie, le bouddhisme, le confucianisme
et le taoïsme pratiqué en Chine, le shintoïsme pratiqué au Japon.

2. La croissance de la population
La population de l’Asie Orientale a connu une croissance rapide dans le passé, mais de
nos jours la croissance a ralentit à cause des politiques antinatalistes. En Chine par exemple le
gouvernement a instauré la politique de l’enfant unique en récompensant les familles qui ont
un seul enfant et en sanctionnant celles qui ont plus d’un enfant.

3. La répartition de la population
La population est très inégalement répartie en Asie. Les zones peuplées sont l’Indonésie,
l’est de la chine, le sud du Japon. Dans ces régions les densités atteignent 200 habitants/km².
Les plus faibles densités s’observent au sud de Singapour, avec des densités inférieures à 10
habitants/km².
Le centre de la Chine, le nord du Japon, la Corée du sud, les philippines, ont des densités
intermédiaires qui vont de 50 à 200 habitants/km²

III. L’aménagement du territoire : l’agriculture chinoise


La chine est un pays agricole. La production est basée sur le riz. La Chine est le
premier pays producteur de riz au monde cela grâce à l’aménagement de son territoire. En
effet grâce aux nombreux fleuves comme le Huang He, Chang Jiang, le Mékong etc. la chine
pratique la riziculture inondée. Dans les régions sèches, les chinois pratiquent l’irrigation qui
consiste à apporter l’eau dans les champs secs. Dans les régions humides le riz est cultivé
dans des bas-fonds. Dans les régions montagneuses on pratique les cultures sur terrasse.
En plus du riz, les chinois produisent du thé où ils sont les 2èmes producteurs
mondiaux. Ils produisent aussi du blé, le maïs, le soja, la pomme de terre, l’arachide.

IV. Le développement industriel

1. L’industrie japonaise
L’industrie japonaise bénéficie de l’abondance et du dynamisme de la main d’œuvre. Une
grande partie de cette main d’œuvre est qualifié. L’industrie bénéficie aussi du marché
intérieur élargie. Elle bénéficie aussi de la technologie et de la bonne organisation du travail.

- Les types d’industrie


On distingue plusieurs types d’industries :
 La sidérurgie : dans ce domaine, Nippon stell est le premier producteur d’acier
 L’industrie automobile : elle symbolise la réussite industrielle du Japon. Les grandes
sociétés sont : TOYOTA, NISSAN, MITSUBISHI, pour les quatre roues. HONDA,
YAMAHA, KAWAZAKI pour les deux roues.
 L’électronique : on a THOSHIBA, HITACHI, SONY
 L’industrie aéronautique : Japan Air Craft.
On a aussi des industries de constructions navales, des industries alimentaires, des
industries textiles.

- Mes problèmes de l’industrie japonaise


L’industrie japonaise est confrontée à un certain nombre de problèmes.
 Le manque de source d’énergie : le Japon n’a ni pétrole ni Charbon. Seule
l’hydroélectricité existe. Il est donc obligé de dépendre des autres pays pour son
énergie.
 La rareté des ressources minières
 L’insuffisance de matières premières agricoles (sol pauvre et rendement agricole
médiocre)
 La concurrence : elle est concurrencée par les produits américains, chinoises,
européennes.

2. Les nouveaux pays industrialisés (NPI)


Les nouveaux pays industrialisés (NPI) sont : Taïwan, la Corée du sud, l’Indonésie, la
Thaïlande et Singapour. Ces pays ont connus une formidable croissance industrielle dans ces
dernières années. On rencontre dans le marché international des produits made in Taïwan,
made in Singapour.

Conclusion
L’Asie Orientale est composée de plusieurs pays ayant des niveaux de développement
différent. L’économie est basée sur l’agriculture et l’industrie. Beaucoup de pays de l’Asie
orientale sont devenus des concurrents sérieux pour les Etats-Unis.

Leçon 4 : l’Océanie : Australie-Nouvelle-Zélande

Introduction

L’Océanie, est un des 5 continents du monde, regroupant 14 pays répartis sur quatre
régions géographiques. Constitué par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la Mélanésie, la
Micronésie et la Polynésie, le continent océanien est situé dans l’océan Pacifique Sud.
Le continent océanien couvre une superficie de 8,5 millions de km2 et comptait (en 2004) une
population d’environ 31 millions d’habitants.

I. La carte politique
Pays d'Océanie et d'Australasie

Pays Capitale superficie Population


Australie Canberra 7 682 300 km² 20 600 856 (2008)
Belau Koror 488 km² 21 093 (2008)
Fidji Suva 18 376 km² 931 545 (2008)
Kiribati Tarawa 811 km² 110 252 (2008)
Îles Marshall Majuro 181 km² 63 174 (2008)
Micronésie Palikir 702 km² 107 673 (2008)
Nauru Yaren 21 km² 13 770 (2008)
Nouvelle-Zélande Wellington 270 534 km² 4 154 311 (2008)
Papouasie- Port Moresby 462 840 km² 5 921 144 (2008)
Nouvelle-Guinée
Îles Salomon Honiara 27 556 km² 581 208 (2008)
Samoa Apia 2 831 km² 217 083 (2008)
Tonga Nuku’alofa 750 km² 118 993 (2008)
Tuvalu Funafuti 26 km² 12 181 (2008)
Vanuatu Port-Vila 12 190 km² 215 053 (2008)
I. Organisation économique
1. L’organisation économique de l’Australie
a) L’agriculture
Le secteur agricole est faiblement représenté dans l’économie australienne. La
prospérité d’une grande partie du pays repose aujourd’hui encore beaucoup sur l’élevage et
les cultures. Le secteur du pâturage est apparu au début de la colonisation, lorsque les
premiers moutons espagnols mérinos ont été importés d’Afrique du Sud, et les terres de pâture
représentent aujourd’hui près de 90 p. 100 de la superficie exploitable. Les revenus
proviennent des exportations de laine. On cultive au nord-est la canne à sucre, la banane,
l’ananas, le coton, le riz.
Au sud la vigne, les fruits et légumes.

b) L’industrie

L’Australie-Occidentale se place au premier rang national de la production minière totale et


de la production de minéraux métalliques. La houille, le minerai de fer (129 millions de t,
3e rang mondial), le lignite, la bauxite, le minerai de manganèse, le cuivre, le nickel, l’étain et
l’uranium l’or.
On y rencontre l’industrie sidérurgique, d’automobile, d’avion, de textile.

c) Le commerce
L’Australie exporte surtout les matières premières comme le blé, la laine, la viande, le
charbon, le fer, le lignite etc. ces produits assure 85% des exportations. Elle importe des
produits finis comme : les biens de consommation, les biens d’équipement.

2. Organisation économique de la Nouvelle-Zélande


a) L’agriculture
L'agriculture est toujours importante en raison de son poids dans le commerce extérieur.
Les fermes de Nouvelle-Zélande sont parmi les plus productives du monde, grâce à la
mécanisation intensive et au climat humide tempéré du pays. Ce climat donne au pays de
riches pâturages où paissaient, en 2006, quelque 9,65 millions de bovins et près de
40,1 millions d’ovins.
La production arable concerne essentiellement le blé, le maïs et l'orge. Les fruits, les
agrumes, la pomme de terre et l'avoine sont également des productions importantes.

b) L’industrie
La production de minerais est centrée sur le charbon, les sables ferreux, le calcaire, la
bentonite, la pierre ponce et l'or. La transformation des produits agricoles et alimentaires fait
partie des activités industrielles les plus importantes. D'autres secteurs non négligeables sont
le papier et la papeterie, les produits chimiques, les métaux, les machines, l'habillement, le
bois de construction, les véhicules motorisés, les machines électriques, le raffinage du pétrole
et l'imprimerie.

c) Le commerce
Le pays exporte les cultures maraichères, les produits forestières, les produits laitiers, la
laine, les peaux, la viande, les produits manufacturés.
Elle importe des produits énergétiques, des biens de consommation, des biens d’équipement.

Conclusion

L’Océanie est composée de plusieurs iles de tailles différentes. Les grandes iles sont
l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle Guinée. L’économie de ces pays est basée sur
l’agriculture, l’élevage et l’industrie.

CHAPITRE IV - L’AMERIQUE (11 HEURES)


Leçon 1 : L’Amérique : étude physique ( 2 heures)

Relief
Climat
Sols
Végétation
INTRODUCTION

A/ l’Amérique du nord

L’Amérique du Nord, est la partie septentrionale de l’Amérique. Il comprend le


Canada (deuxième plus grand pays du monde par sa superficie après la Russie), les États-Unis
(quatrième).

I. Le relief

L’Amérique du Nord peut être divisée en cinq grandes régions géologiques qui sont :
 Le Bouclier canadien (ou plateau laurentien), dont la couche inférieure est
constituée d’anciennes roches cristallines. Le sol de cette région est pauvre, et une forêt dense
couvre une vaste étendue de sa partie méridionale.
 La plaine côtière qui occupe la plus grande partie de l’est des États-Unis et le
Mexique.
 le massif érodé des Appalaches à l’ouest de la pleine côtière et comprenant une
cordillère relativement étroite de montagnes et de collines.
 la vaste dépression dans la partie centrale, soumise à des périodes successives
de submersion à proximité de la mer et de soulèvement. Cette région n’est pas uniformément
plate, mais comprend des plateaux, comme le plateau Ozark. La partie ouest constitue les
Grandes Plaines, qui s’élèvent jusqu’au pied des montagnes Rocheuses.
 les montagnes Rocheuses qui englobent la plus grande partie du Mexique.
C’est la zone de formation montagneuse active, dominée par les mouvements de l’écorce
terrestre et par l’activité volcanique. On n’y rencontre le plus haut sommet des États-Unis, le
mont McKinley (6 194 m), se situe dans la chaîne de l’Alaska ; le point le plus bas des États-
Unis, à 86 m en-dessous du niveau de la mer, est la vallée de la Mort, en Californie, région
appartenant au Grand Bassin.
I. L’hydrographie

Les cinq Grands Lacs sont le lac Supérieur, le lac Michigan, le lac Huron, le lac Érié
et le lac Ontario. On a des fleuves comme le Mississippi et ses affluents, notamment le
Missouri, plus long fleuve d’Amérique du Nord, le Mackenzie, le Colorado, le Columbia, le
Fraser et le Yukon.
Parmi les très grands lacs des États-Unis et du Canada figure le groupe des Grands
Lacs, importante masse d’eau douce au cœur du continent. L’un d’entre eux, le lac Supérieur,
est, par sa superficie, le plus grand lac d’eau douce du monde. Le Grand Lac Salé, dans
l’Utah, est par ailleurs célèbre pour la salinité élevée de ses eaux.

II. Le climat

Bien que les climats de l’Amérique du Nord soient extrêmement variés, on peut définir
cinq principales régions climatiques.
Les deux tiers septentrionaux du Canada et de l’Alaska, ainsi que le Groenland, sont
caractérisés par des climats arctiques et subarctiques, où la rigueur des longs hivers sombres
alterne avec la douceur des courts étés. Ces régions, aux pluies relativement rares, sont
recouvertes de neige et de glace pendant une grande partie de l’année.
Une deuxième région climatique se situe dans les deux tiers est des États-Unis et du
sud du Canada. Le climat humide y prévaut toute l’année et les changements de temps sont
fréquents. La partie méridionale connaît des températures moyennes plus chaudes.
Une troisième région englobe l’intérieur occidental des États-Unis et une grande partie
du nord du Mexique. Zone principalement montagneuse et désertique, aux pluies rares, les
variations locales, fonction de l’altitude et de l’exposition, y sont importantes.
Une quatrième région climatique domine une étroite zone longeant l’océan Pacifique
du sud de l’Alaska au sud de la Californie. Les hivers y sont relativement doux et humides et
les pluies rares en été.
Enfin, la plus grande partie méridionale du Mexique présente un climat tropical et
chaud tout au long de l’année, avec de fortes précipitations, en particulier l’été.
III. La végétation

On y rencontre :
La taïga, ou forêt boréale, vaste étendue boisée principalement constituée de conifères
(essentiellement des épicéas, des sapins et des mélèzes).
La toundra, située au nord la forêt boréale. C’est une végétation basse constituée de
laîches, d’herbes, de mousses et de lichens.
La forêt mixte, Dans l’est des États-Unis, principalement constituée d’arbres caducs au
nord et de différentes espèces de pins dans le sud-est.
Les forêts montagneuses : Dans la partie occidentale, et sont dominées par les
conifères. En Californie, les séquoias géants atteignent des tailles impressionnantes (jusqu’à
83 m de haut), tandis que abrite une
La forêt de type tropical dans le Mexique, particulièrement riche en espèces.

La végétation des régions plus sèches de l’Amérique du Nord est constituée d’herbes
et d’arbustes. Les plaines centrales des États-Unis et du sud du Canada étaient à l’origine
couvertes d’un tapis herbeux, cependant une grande partie de la flore naturelle a été remplacée
par des cultures. Les terres sèches de l’ouest des États-Unis et du nord du Mexique présentent
quelques rares variétés d’arbustes et de nombreuses espèces de cactus.

B/ l’Amérique latine.

1. L’Amérique centrale
- Le relief
En dehors de la péninsule du Yucatán, l’Amérique centrale est extrêmement étroite :
moins de 500 km de large. Un canal, le canal de Panamá, relie l’océan Atlantique à l’océan
Pacifique. La plus grande partie présente un relief accidenté et montagneux, avec plus de cent
grands volcans, dont certains dépassent les 4 000 m d’altitude, et qui, pour la plupart, sont
endormis ; le Tajumulco, au Guatemala, est le volcan le plus élevé, à 4 211 m d’altitude.
L’Amérique centrale est une des zones volcaniques les plus actives d’Amérique.
- Le climat

On discerne trois principales zones climatiques.


La tierra caliente (« pays chaud ») qui s’étend du niveau de la mer à une altitude
d’environ 900 m avec une température moyenne annuelle de 24 °C ou plus.

La tierra templada (« pays tempéré ») qui s’étend d’environ 900 m à 1 800 m avec une
température moyenne annuelle située entre 18 et 24 °C.

La tierra fría (« pays froid ») qui s’élève d’environ 1 800 m à 3 000 m, avec des
températures annuelles moyennes de 12 à 18 °C.

Les précipitations sont deux fois plus élevées sur la côte des Antilles et sur les versants
montagneux orientaux que sur la côte du Pacifique et sur les versants montagneux
occidentaux.

- La végétation
La végétation de l’Amérique centrale est très variée, et est constituée de formations
végétales de l’Amérique du Nord et de celles de l’Amérique du Sud. On y rencontre un grand
nombre de palmiers, de fougères arborescentes, de lianes et d’épiphytes (plantes qui croissent
sur d’autres plantes), des forêts de pins et de chênes.
- L’hydrographie
Les plus grands cours d’eau de l’Amérique centrale se jettent dans la mer des Antilles
et de nombreux petits cours se déversent dans le Pacifique. Parmi les fleuves les plus longs
figurent le Motagua au Guatemala, l’Ulúa, l’Aguán et le Patuca au Honduras, le Coco, qui suit
en partie la frontière entre le Honduras et le Nicaragua, le Río Grande et l’Escondido au
Nicaragua et le San Juan, qui forme une partie de la frontière entre le Nicaragua et le
Costa Rica.
L’Amérique centrale compte trois grands lacs qui sont : les lacs de Nicaragua et de
Managua au Nicaragua et le lac de Gatún au Panamá.

2. L’Amérique du sud

- Le relief

L'Amérique du Sud est constituée de quatre régions de plateaux :

 Les bords septentrional et occidental sont dominés par les Andes, la deuxième
plus haute chaîne de montagnes du globe après l'Himalaya.
 Au nord du pays se trouve le massif des Guyanes,
 A l'est le plateau brésilien
 A l'extrême sud les hauteurs de la Patagonie, qui jouxtent les Andes.

On y rencontre aussi des plaines comme le bassin de l'Amazone, baignée par


l'Amazone (deuxième plus long fleuve du globe, et premier par son débit), la plaine
septentrionale, le bassin du Paraguay-Paraná. Le point le plus bas de l'Amérique du Sud (40 m
au-dessous du niveau de la mer) se situe sur la péninsule Valdès dans l'est de l'Argentine et le
point le plus élevé (6 960 m) est l'Aconcagua, dans l'ouest de l'Argentine, le plus haut sommet
des Amériques.

- Le climat et végétation

On y rencontre une diversité de climat dont chacun correspond à des types de végétation.

Le climat équatorial rencontré dans les régions situées autour de l’équateur. La


végétation est la forêt dense avec des précipitations supérieures à 2000 mm d’eau par an.

Le climat tropical dominé par la savane. Les précipitations sont comprises entre 1000
et 15000 mm d’eau.

Le climat sahélien et désertique : avec des précipitations comprises entre 100 et 500
mm d’eau par an. La végétation est rare. On y trouve la steppe.

Le climat de montagne : il y fait froid. Les précipitations varient entre 300 et 500 mm
d’eau par an. La végétation est étagée. Du bas vers le haut on rencontre la forêt, la savane, la
prairie, le désert de neige.

- L’hydrographie

On dénombre trois grands bassins en Amérique du sud qui sont : le bassin de


l'Orénoque, le bassin de l'Amazone et le bassin du Paraguay-Paraná. De nombreux cours d'eau
de moindre importance descendent des massifs andins vers la mer des Antilles ou vers l'océan
Pacifique. Le plus important est le Magdalena et son affluent, le Cauca.
L'Amérique du Sud compte peu de grands lacs. La plupart se situent dans les Andes, à
une altitude relativement élevée. Parmi les plus grands figurent les lacs Titicaca, Poopó,
Buenos Aires, Argentino et Nahuel Huapí.

Conclusion

L’Amérique a un milieu physique très varié. On distingue des montagnes, des


plateaux, des plaines. Le climat est très varié et chaque type de climat correspond à un type de
végétation. L’hydrographie est bien fournie avec des fleuves et des lacs.

Régions d'Amérique du Nord


Leçon 2 : AMERIQUE DU NORD : peuplement et démographie

Introduction

L’Amérique fut peuplée tour à tour par des populations venues d’Afrique d’Asie et
d’Europe. Plusieurs raisons expliquent cela.

I. Origine du peuplement

1. Les causes de la présence des indiens

Ce sont les tout premiers occupants de l’Amérique. On les appels Amérindiens qui
signifie indiens d’Amérique. Ils sont arrivés en Amérique en passant par le détroit de Behring
compris entre la Sibérie et l’Alaska.
Ces populations indiennes furent décimées par les européens après la découverte de
l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. C’est pourquoi leur nombre est aujourd’hui
réduit.

2. Cause de la présence des européens

Diverses raisons ont conduit les européens en Amérique dès le 16em siècle. D’abord on a
les raison d’ordre économique. En réalité les européens pensaient que l’Amérique étai un
eldorado, c'est-à-dire une terre immensément riche qu’il fallait exploiter pour s’enrichir.
Ensuite on a les raisons religieuses. D’autres populations européennes ont émigrée en
Amérique afin d’avoir la liberté religieuse. Enfin on a le gout de l’aventure et le désire d’être
indépendant.

3. Cause de la présence des noirs en Amérique


Dans le désire de mettre en valeur les terres américaines, des noirs ont été envoyé avec force
sur les côtes américaines à travers un grand trafic appelé traite négrière. Cette traite négrière
s’est planifiée à travers le commerce triangulaire qui liait l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

II. La démographie
1. Croissance démographique
Grace aux migrations européennes les blancs constituent la race dominante en Amérique
du nord avec le protestantisme comme religion dominante. La langue la plus parlée est
l’anglais. Très élevée au début, la fécondité baisse progressivement à cause de la modernité
surtout, mais la natalité reste toutefois élevée et la mortalité très basse. Cette modernité va
accélérer l’urbanisation et réduire la population rurale.
La croissance démographique est rapide. De 5.000.000 d’habitants à la fin du 18eme
siècle la population est passée à près de 400.000.000 d’habitants en 2006.

2. La répartition de la population

La population de l’Amérique du nord est inégalement répartie à cause du climat, du relief et


des activités économiques.

a). les régions faiblement peuplées


Il s’agit de l’extrême nord du Canada à cause du froid ; l’ouest à cause des montagnes et les
déserts; la moitié ouest des Etats-Unis à cause de l’extrême sécheresse. Dans ces régions on à
moins de 2 à 5 habitants/km²

b). les régions très peuplées


Il s’agit du sud-est du Canada, le nord-est des Etats-Unis, les rives des grands lacs et les
régions industrielles. Les possibilités économiques expliquent le fort peuplement de ces
régions. Dans ces régions la densité dépasse souvent 100 habitants/km².
c). les régions moyennement peuplée
Elle concerne le centre des Etats-Unis, la région agricole. Dans cette région, l’utilisation
des machines dans l’agriculture réduit le besoin en main d’œuvre. Les densités sont
supérieures à 5 habitants/km².
III. L’urbanisation

Les villes américaines connaissent une croissance rapide. La majorité de la population de


l’Amérique du nord vit en ville. 9 américains sur 10 vivent en ville. Les villes sont souvent
très étendues qu’elles finissent par se toucher. On appelle la mégalopole une ville géante.
Exemple : la mégalopole Boston-Washington qui s’étend sur environ 700 km. Les villes
américaines sont construites en damier. Les quartiers résidentiels sont isolés.
Le centre est le quartier des affaires appelé Central Business District (C.B.D) avec des
constructions en hauteur appelées gratte-ciels. Les quartiers sont reliés par des autoroutes
empruntées par plusieurs automobiles. On peut citer comme grandes villes aux Etats-Unis
New York, Washington (la capitale), Los Angeles, Philadelphie, Chicago, San-Francisco,
Boston… au Canada on a Montréal, Vancouver, Toronto, Québec, Ottawa (la capitale).

Conclusion

Diverse race et nationalité se retrouve en Amérique du nord. Le métissage entre les


différentes parties constitue la base de la puissance Américaine. La majorité de sa population
vit en ville.

Leçon 3 : Amérique du nord : l’agriculture des Etats-Unis

Introduction
L’agriculture des Etats-Unis occupe la première place au monde. Elle est diversifiée et est
favorisée par le climat. Cependant, elle rencontre de nombreux problèmes.

I. Les caractéristiques de l’agriculture

Les caractéristiques de l’agriculture des Etats-Unis sont :

- L’agriculture est mécanisée et motorisée : on utilise beaucoup de machines. La


machine est utilisée depuis les semailles jusqu'à la récolte. Ce sont des
tracteurs, des moissonneuses, des batteurs, des avions…
- L’agriculture est scientifique : on sélectionne d’abord les espèces végétales et
animales. On utilise beaucoup d’engrais, les insecticides, les pesticides. Des
laboratoires sont construits et beaucoup d’ingénieurs agronomes sont formés.
- L’agriculture est spécialisée : certaines régions sont spécialisées dans la
culture de certaines plantes.
- Les capitaux : l’agriculture américaine bénéficie d’importants capitaux. L’Etat
investit beaucoup d’argent dans l’agriculture et les banques accordent
beaucoup de crédits aux agriculteurs.
- L’agriculture américaine est beaucoup liée à l’industrie : certains agriculteurs
possèdent des industries qui transforment leur production agricole.

II. Les régions agricoles

Aux Etats-Unis on rencontre plusieurs régions agricoles.


- Le nord-est et la région des grands lacs : cette région est qualifiée dans le
maraichage et l’élevage laitier.
- Le Middle West et les grandes plaines : on y cultive du blé, du maïs, du soja.
- Le sud : c’est une vaste région de cultures variées qui sont l’arachide, le
coton, la canne à sucre, le riz. On y pratique aussi l’élevage des bovins et
l’aviculture.
- Le sud-est : c’est la région de la Floride. On y rencontre des vergers, des
agrumes, la canne à sucre.
- L’ouest : on y pratique l’élevage extensif et des cultures variées. Dans la
région de la Californie, on rencontre des vergers, des légumes et de vigne.

III. Problèmes de l’agriculture des Etats-Unis

L’agriculture des Etats Unis, malgré sa puissance est confrontée à des problèmes.

1. L’érosion et la pollution
L’utilisation excessive des machines provoque l’érosion des sols. L’utilisation excessive
des produits chimique entraîne la pollution des eaux.

2. La surproduction
La production agricole des Etats Unis dépasse les besoins. Cela entraîne la mévente, la
baisse des revenus des agriculteurs.

3. L’endettement des agriculteurs


L’agriculture des Etats-Unis exige d’importants capitaux. Les agriculteurs sont obligés de
s’endetter au près des banques pour développer leur agriculture.

Conclusion
L’agriculture des Etats-Unis est une agriculture mécanisée, scientifique. Il demande
beaucoup d’argents. Cependant, elle est confrontée à des difficultés mais des solutions sont
trouvées par l’Etat pour maintenir les Etats-Unis au premier rang mondial.

Leçon 4 : l’industrie des Etats-Unis d’Amérique

INTRODUCTION

Les Etats-Unis occupent le premier rang mondial dans le domaine de l’industrie.


Plusieurs raison expliquent cette performance.

I. Les bases de l’industrie des Etats-Unis.

1. Les ressources minières


Les ressources minières sont le premier facteur pour toute industrialisation. Aux Etats-
Unis nous rencontrons de nombreux gisements comme le fer, le plomb, la bauxite, le nickel,
etc.

2. Les ressources énergétiques


On rencontre au Etats-Unis de nombreuses ressources énergétiques tels que le charbon, la
houille, le pétrole, le gaz naturel, l’hydro-électricité et l’énergie nucléaire.

3. Les ressources humaines


L’évolution démographique donne aux Etats-Unis une main d’œuvre abondante constituée
d’ingénieur et d’ouvriers qualifiés. Les atouts humains s’expliquent aussi en partie par la
migration des travailleurs du monde entier vers les Etats-Unis. C’est cela qui dynamise les
différents secteurs d’activités.

4. Les ressources agricoles et l’élevage


Ces deux secteurs d’activités alimentent l’industrie en matière première. Dès lors se
développe l’industrie agro-alimentaire.
II. La Production Industrielle Des Etats-Unis

1. Les différentes productions industrielles

La production industrielle des Etats-Unis est variée. On y trouve :


- Les industries agro-alimentaires : fabrication des conserves
- Les industries textiles : elles sont fondées sur la transformation du coton
- L’industrie aéronautique : il s’agit de la production des avions et des armes
- L’industrie automobile : comme general motor’s, ford, crysler.
- L’industrie nucléaire : pour la fabrication d’arme nucléaire et la production et
la production d’énergie nucléaire.

2. Les grandes régions industrielles des Etats-Unis

La première région industrielle des Etats-Unis est la mégalopole nord atlantique. La


région atlantique avec ces nombreuses populations est le plus grand foyer industriel des Etats-
Unis d’Amérique. Elle fournie à elle seul le quart (1/4) de la production industrielle des Etats-
Unis.
La deuxième région industrielle est celle des grands lacs et le Middle West. Les villes
où les industries sont nombreuses sont : Chicago, Cleveland, Indianapolis et Detroit.
La troisième région industrielle est la Nouvelle Angleterre. C’est la région située entre
les Etats-Unis et le Canada. Dans cette région, l’industrie textile est très développée. Dans la
région de Californie on trouve une spécialisation de l’industrie aéronautique. Mais c’est la
ville de San-Francisco qui est le foyer industriel principal de cette région.
Le dernier foyer industriel se trouve dans le sud des Etats-Unis précisément dans la
région du golfe du Mexique. Cette région est spécialisée dans l’industrie atomique. Les villes
de la Nouvelle Orléans et de Houston sont les principales villes où l’industrie s’est
développée.

III. Les problèmes de l’industrie des Etats-Unis

Malgré les atouts et la diversité dans la production, les problèmes ne manquent pas :
- La concurrence : les produits industriels du pays sont sérieusement
concurrencés par ceux du Japon, de la Chine et de l’Europe, surtout dans
l’automobile, la sidérurgie, le textile, l’électronique, …
- L’insuffisance de sources d’énergies : les sources d’énergies disponibles ne
suffisent pas à alimenter l’industrie des Etats-Unis. ils sont donc obligés
d’importer de l’énergie notamment du pétrole du Moyen Orient.
- La mévente : malgré l’importance de la population, les produits industriels des
Etats-Unis ne sont pas bien vendus. Les populations sont déjà bien équipées
en certains produits comme les voitures et les appareils électroniques.

CONCLUSION

Les Etats-Unis sont placés dans le premier rang mondial en matière d’industrie à cause
de l’abondance de leur ressource minérale et énergétique mais aussi grâce à une main d’œuvre
qualifiée et abondante. Ces productions industrielles très variées permettent aux Etats-Unis
d’Amérique de s’imposer au système politique mondial.

Leçon 5 : AMERIQUE LATINE

Introduction

L’Amérique latine, est la région du continent américain située au sud des États-Unis et
englobant les pays hispanophones d’Amérique centrale, quelques îles des Caraïbes et les
pays hispanophones et lusophones d’Amérique du Sud.

I. Carte politique de l’Amérique latine

L’Amérique latine correspond du centre et du sud. Ce sont les anciennes colonies de


l’Espagne et du Portugal dont les langues sont dites latines (espagnol et portugais). Cette
région, comprend :

Pays Capitale Population en 2OO8


Mexique Mexico 109 955 400
Brésil Brasilia 191 908 600
Guatemala, Guatemala 13 002 206
Salvador San Salvador 7 066 403
Honduras Tegucigalpa 7 066 403
Nicaragua Managua 5 780 586
Costa Rica San José 4 191 948
Panamá Panama 3 292 693
Colombie Santa Fe de Bogota 45 013 674
Venezuela Caracas 2 007 711
Équateur Quito 13 927 650
Pérou, Lima 29 041 593
Paraguay Asunción 6 831 306
Bolivie La Paz 9 247 816
Uruguay Montevideo 2 007 711
Argentine Buenos Aires 40 677 348
Chili Santiago 16 432 536
Cuba Havane 11 423 952
Porto Rico San Juan 3 959 450

II. Dynamique de la population

La majorité des habitants d’Amérique latine vit sur la côte pacifique de l’isthme, dans
les plaines comme dans les régions montagneuses. Le versant et la côte, pluvieux et
boisés, de la mer des Antilles sont peu peuplés.

1. Démographie

La population de l’Amérique latine se concentre dans des districts densément peuplés,


entre lesquels s’intercalent des zones à faible population. La densité démographique atteint
plus de 385 habitants au km2 dans certaines régions de la Meseta centrale au Costa Rica, mais
de vastes étendus dans l’est du Honduras et du Nicaragua comptent moins de 4 habitants au
km2. Le taux de population est élevé dans la plus grande partie de l’Amérique
centrale L’accroissement de la population est en grande partie le résultat d’une continuité dans
l’augmentation du taux de natalité et la baisse de la mortalité.

2. Composition ethnique

La population de l’Amérique latine est constituée en grande partie d’Amérindiens ou


de métis (issus de l’union d’Indiens et de descendants espagnols) et aussi de blanc au Brésil et
au Mexique. Le long de l’étroite côte de la mer des Antilles, les Noirs et les mulâtres (issus
d’une double origine, blanche et noire d’Afrique) sont prédominants. Environ la moitié de la
population de Belize est d’origine africaine ou compte des ancêtres africains. La grande
majorité des Costariciens sont de pure souche mexicaine et environ 90 p. 100 des habitants du
Salvador et du Honduras sont de descendance mixte espagnole et indienne. Environ 45 p. 100
des habitants du Guatemala sont des Indiens, le reste de la population de ce pays étant
constitué de métis. Environ 70 p. 100 des habitants du Nicaragua et de Panamá sont des métis.
La minorité noire de Panamá constitue un groupe important. Il existe moins d’Indiens dans les
pays du Sud comme le Nicaragua, le Costa Rica et Panamá.

III. Le développement agricole et ses problèmes : exemple du Brésil

Le Brésil, en portugais Brasil, est un pays d’Amérique du Sud, couvrant près de la


moitié de la superficie du sous-continent sud-américain. Sa capitale est Brasilia.
L’agriculture y est développée mais rencontre des difficultés.

1. La production agricole

L’agriculture occupe 13,8% de la population brésilienne. Près du quart de la


production mondiale de café provient des plantations brésiliennes des États de São Paulo, de
Paraná, d’Espírito Santo et du Minas Gerais. En 2006, le Brésil produisait 2,59 millions de
tonnes de café par an, essentiellement destinées à l’exportation. Le Brésil est aussi le premier
producteur mondial de canne à sucre (utilisée non seulement pour la fabrication du sucre,
mais aussi pour celle d’alcool destiné à faire fonctionner un parc automobile) et d’oranges. Il
est également dans les tout premiers rangs mondiaux pour la production de soja, de tabac, de
coton, de cacao, de maïs, de manioc et de ricin. Il produit également de grandes quantités de
riz, pommes de terre, blé et bananes.
L’élevage porcin et bovin est également bien représenté dans presque tous les États, le
Brésil étant le premier exportateur mondial de viande bovine et de viande de poulet au milieu
des années 2000.

La forêt brésilienne recèle un grand nombre de richesses naturelles telles que l’huile de
tung, le caoutchouc, l’huile de carnauba, la fibre de caroa, des plantes médicinales, des huiles
végétales, des résines, des bois de construction ou d’ébénisterie. Parmi ces bois, certains ont
une forte valeur commerciale comme le pin du Paraná. L’exploitation forestière s’est
rapidement développée au cours des années 1970 et 1980 à mesure que l’occupation humaine
gagnait du terrain sur la forêt.

2. Les difficultés de l’agriculture brésilienne

Le Brésil est l’un des pays les plus inégalitaires au monde. 57% des terres
appartiennent à seulement 2% des propriétaires. L’exploitation, très extensive des forets, ne
respecte guère les équilibres naturels de la forêt amazonienne. Par bien des aspects, elle
s’apparente plus à une déforestation anarchique qu’à une exploitation soucieuse de préserver
l’avenir du patrimoine écologique du pays.
L’agriculture brésilienne soufre aussi de la surproduction, de la mévente et du manque
de subvention.

IV. Le développement industriel et ses problèmes : exemple du Brésil

1. La production industrielle
Le Rio Grande do Sol et Santa Catarina, dans le Sud, sont les principaux producteurs de
charbon du pays. Les mines de fer d’Itabira sont parmi les plus riches du monde. Le Brésil
produit chaque année environ 150 millions de tonnes de minerai de fer, soit 15 p. 100 de la
production mondiale, ce qui le place traditionnellement au premier rang des pays producteurs
de ce minerai.
Il produit et commercialise également des quantités importantes d’étain, de manganèse, de
chrome, de zirconium, de phosphates, d’argent, de bauxite ou de mica. Il produit aussi du
pétrole et possède une industrie agroalimentaire performante, un important secteur
sidérurgique.
Le Brésil est également un grand producteur dans les domaines du textile, de la
construction automobile (notamment avec la présence de filiales des grands groupes comme
General Motors, Fiat et surtout Volkswagen et Ford qui se partagent 60% du marché brésilien
ainsi que Renault et Mercedes), de l’aviation, de la chimie, des équipements électriques ou
encore de la construction navale. C’est aussi un des premiers fabricants de matériel militaire.

2. Les zones industrielles du Brésil

L’État de São Paulo est le plus industrialisé du pays, réalisant près du tiers de la
production industrielle nationale. Plus largement, le cœur utile du pays est formé par un
triangle délimité par les villes de São Paulo, Belo Horizonte et Rio de Janeiro. Ces deux
dernières villes, tout comme Porto Alegre ou Fortaleza, sont des centres industriels majeurs.
Les principales centrales hydroélectriques sont situées sur le Paraná, le São Francisco et le
Rio Grande. Le pays dispose, à Itaipu, sur le Paraná, d’une des plus importantes centrales
hydroélectriques du monde

3. Les difficultés de l’industrie du Brésil

Un certain nombre de richesses naturelles brésiliennes, comme le titane, le zinc, le


mercure ou le platine, ne font cependant pas l’objet d’une exploitation à grande échelle.
De plus la régionalisation de l’industrie brésilienne pose le problème de chômage dans les
autres régions du pays.

Conclusion
En général l’Amérique latine est une Amérique pauvre comparée à l’Amérique du nord ;
les pays qui composent l’Amérique latine font partie des pays du tiers-monde. Les pays les
plus développés de l’Amérique latine sont le Brésil, la Mexique et l’Argentine.

La population du globe

La population mondiale atteint 6,39 milliards d’habitants en 2004, l’accroissement naturel


s’élevant à 1,3 p. 100.

I. EVOLUTION DE LA POPULATION MONDIALE

À partir du XVIIe siècle, les progrès dans les domaines de la connaissance scientifique,
de l’agriculture, de l’industrie et de la médecine ont fourni des conditions favorables à
l’accroissement de la population mondiale. Tandis que les maladies et les épidémies étaient
mieux contrôlées, les machines ont progressivement remplacé l’homme pour les tâches les
plus épuisantes et dangereuses. L’humanité est passée de 500 millions d’habitants en 1650 à
2,5 milliards en 1950.

À partir de cette date, les pays du tiers-monde, qui n’étaient pas concernés par cette
évolution (particulièrement rapide à la suite des révolutions industrielles), ont pris le relais et
connaissent depuis un important accroissement de leur population, parfois difficile à contrôler
(notamment en Inde et en Afrique subsaharienne). Grâce à la diminution des famines et à la
diffusion des vaccins, des antibiotiques, des insecticides et des semences, ces pays ont en fait
entamé leur transition démographique. Les pays industrialisés ont pour leur part achevé cette
étape décisive de leur évolution démographique et connaissent depuis le milieu du xx e siècle à
la fois une faible natalité et une faible mortalité.

II. LA DISTRIBUTION SPATIALE DE LA POPULATION MONDIALE


On trouve des communautés humaines dans presque toutes les régions du globe. Toutefois,
certains territoires, tel l'Antarctique, ne permettent pas une installation permanente; d'autres
contrées, réputées inhospitalières, ne sont habitées que par de petits groupes, tels que des
bergers nomades.

La majeure partie de la population mondiale se concentre sur une part infime du globe. Ainsi,
sur environ 6 milliards d'habitants que compte aujourd'hui notre planète, la moitié vit sur un
territoire qui ne représente que 15% des 150 millions de kilomètres carrés de terres émergées.
En contrepartie, la moitié du territoire terrestre abrite seulement 5% de la population totale.

Environ 30% de la population mondiale est concentrée dans le sud et le sud-est de l'Asie
(Inde, Indonésie, Pakistan) et 25% est distribuée en Asie orientale (Chine, Japon).

Les autres grands foyers de populations se répartissent entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
L'Amérique du Nord et l'Europe rassemblent une énorme concentration de populations
urbaines. Leur niveau de vie élevé contraste avec celui des pays d'Asie (exception faite du
Japon), où les populations sont essentiellement rurales et vivent des produits de l'agriculture.
On trouve de plus faibles concentrations humaines au sud-est de l'Australie, au sud-est de
l'Amérique du Sud, sur la côte ouest de l'Amérique du Nord et dans certaines régions du
Midwest.

DENSITE

Les densités de population varient considérablement au sein de ces principaux


regroupements. Certains territoires ont une densité extrêmement forte. Le cas de Hong Kong
est exceptionnel, avec une superficie de 1045 km2 et une densité de 5400 hab./km2. Dans un
pays beaucoup plus étendu comme le Bangladesh, la densité atteint environ 800 hab./km2.

Cependant, on rencontre en général les plus fortes densités dans les pays industrialisés, et
notamment en Europe. Les Pays-Bas, par exemple, ont une densité de 445 hab./km2. Le
Japon, le plus industrialisé des pays d'Asie, n'est pas très loin, avec près de 330 hab./km2.

III. LA CONCENTRATION URBAINE

Le XXe siècle a été celui des migrations de grande envergure des populations rurales vers
les villes et, des pays pauvres vers les pays riches. Le taux de croissance des zones urbaines
est le plus souvent deux fois supérieur à celui de la population totale. Quelque 29 p. 100 de la
population mondiale vivaient dans des zones urbaines en 1950 ; ce chiffre atteignait 43 p. 100
en 1990 et 48 p. 100 en 2004 (76 p. 100 dans les pays développés, contre 41 p. 100 dans les
pays moins développés).

L’urbanisation a pour conséquence une désertification des campagnes, où les taux de


croissance démographique sont négatifs. Sur le plan social, la croissance galopante des
grandes métropoles est incompatible avec l’intégration de l’ensemble des nouveaux arrivants ;
La dégradation de l’environnement et la pollution figurent également parmi les principaux
problèmes posés par l’urbanisation.

IV. LES MIGRATIONS

Les guerres et les répressions exercées par certains gouvernements jouent un rôle non
négligeable dans les mouvements de populations. En 1972, par exemple, 63000 Ougandais
d'origine asiatique, contraints de quitter l'Afrique orientale, cherchèrent refuge dans les pays
industrialisés du Commonwealth. D'autres populations issues de pays en voie de
développement, comme certains pays de l'Asie méridionale ou des Caraïbes, ont également
migré afin de trouver du travail dans les pays industrialisés. Si bon nombre de pays font
preuve de tolérance à l'égard des réfugiés politiques, ils ne sont cependant pas disposés à
accepter ce que l'on appelle les "migrants économiques".

Depuis les années 1990, les gouvernements des pays d'accueil sont parfois amenés à
voter des lois pour limiter l'immigration, et expulser les nouveaux arrivants. Cette procédure
est problématique car il est souvent difficile de faire la distinction entre les réfugiés et les
migrants économiques. D'autres pays ont besoin de main-d'œuvre pour développer leurs
ressources. C'est le cas de l'Australie, où des émigrants venus d'Europe de l'Est et d'Asie ont
été accueillis à bras ouverts. Les habitants des pays qui ont déjà une forte densité de
population ont toutefois du mal à accepter la présence d'immigrants, surtout quand leur langue
et leur religion diffèrent des leurs, ce qui peut poser de nombreux problèmes sociaux.

De tels mouvements de population peuvent avoir de graves répercussions sur


l'environnement. Le cas du Brésil est bien connu : l'exploitation et la colonisation du bassin de
l'Amazone semblaient offrir des opportunités économiques (ouverture de la
Transamazonienne), mais la destruction de la forêt tropicale et de sa faune a provoqué un
véritable désastre écologique. La densité moyenne de population augmente plus rapidement
dans les pays en voie de développement, essentiellement en Afrique, en Amérique du Sud et
en Asie, tout simplement parce que leur population s'accroît plus vite que dans les pays
développés (Europe et Amérique du Nord). En outre, dans les pays en voie de développement,
où l'agriculture traditionnelle constitue la principale ressource, les populations jeunes ont de
plus en plus tendance à se rapprocher des villes et de leurs environs, si bien que les régions
rurales se vident.

HISTOIRE ET GEOGRAPHIE 4ème


HISTOIRE
Chapitre 1
LA TRAITE NEGRIERE ET SES CONSEQUENCES
Leçon n°1 : Les origines de la traite négrière
Introduction
La traite négrière, également appelée traite des Nègres ou traite des Noirs, désigne des
commerces d’esclaves dont ont été victimes des millions de noirs africains. Ses origines
remontent depuis l’antiquité.
I- Le début de l’esclavage et de la traite des hommes
1) Le début de l’esclavage
L’esclavage est la réduction d’une personne en servitude, en bête de somme corvéable
et taillable à merci. Il fut pratiqué dans de nombreuses civilisations : l’Egypte pharaonique, la
Grèce et l’Empire Romain. En Afrique noire, l’apparition de l’esclavage remonte au Ier
millénaire avec la création des premiers Etats. Les esclaves étaient les hommes et les femmes
capturés à la guerre, les individus punis pour un acte grave (vol, meurtre…) ou pour le non
paiement d’une dette et les descendants d’esclaves.
2) Le début de la traite des hommes
Le commerce des esclaves africains se pratiquait depuis l’Antiquité. A cette époque,
les esclaves noirs étaient envoyés à Rome, en Grèce et en Egypte. Ils avaient une grande
valeur marchande. Cependant, l’ampleur de traite demeura faible jusqu’au IXè siècle.
Les arabes seront intéresser par la suite au commerce des noirs. Ils venaient chercher
des esclaves noirs au Soudan et en Nubie. Ces esclaves étaient déportés en Afrique du nord ou
au Moyen-Orient. La traite négrière prit toute son ampleur à partir du XVIè siècle avec les
européens.
II- Les conditions de vies des esclaves
Les esclaves avaient des conditions de vie difficiles. Les travaux pénibles leur étaient
réservés. Ils travaillaient pour leur maître dans divers domaines : agriculture, artisanat,
commerce. Certains esclaves devenaient des soldats. Ils combattaient au service de leur
maître.
Un esclave pouvait être libéré dans certains cas :
 après avoir rendu un grand service à son maître ;
 après avoir versé une somme en monnaie ou en objets ;
 par intégration et assimilation progressive au sein de la famille du maître (mariage,
filiation).
Conclusion
Les traites négrières furent un phénomène historique de très grande ampleur. Elles ont
fait de nombreuses victimes. Les méthodes d'asservissement ont été nombreuses.

Leçon n°2 : La traite orientale

Introduction
La traite orientale désigne le commerce d’esclaves organisé par les arabes à partir du
IX ème siècle. Elle a été la plus longue et la plus irrégulière des trois traites. On estime à plus
de 17 millions, le nombre de noirs ayant été asservis au cours de cette traite.
1. Les zones de la traite
Au cours de la traite orientale, les esclaves étaient emmenés vers l’Afrique du Nord et
le Moyen-Orient. Les principales régions d’approvisionnement étaient :
 Le sud du Sahara : pays du lac Tchad et de la Boucle du Niger, régions du Nigeria et
du Cameroun actuels.
 L’Afrique orientale : le haut Nil, la région des grands lacs et la côte.
La traite orientale utilisait les voies commerciales des empires arabes puis ottomans :
traversée du Sahara, de la Méditerranée, de la mer Noire, de la mer Rouge.

2. Le sort des esclaves


Les arabes recherchaient surtout des hommes adultes et des femmes.
Les tâches affectées aux hommes étaient :
 le creusement des canaux d’irrigation et des puits ;
 l’exploitation des palmerais ;
 le transport des marchandises ;
 l’extraction minière ;
 le métier des armes (soldat).
Les femmes étaient employées à des travaux domestiques (employés de maison, tâches
d’entretien des palais). Certaines devenaient les concubines de leur maître.
3. L’évolution de la traite orientale
La traite arabe se poursuivait jusqu’au XIXème siècle, sous le contrôle de l’empire
arabe puis celui de l’empire ottoman. En effet, la formation de l’empire turc au XVème siècle
et au XVIème siècle aggrava encore le poids de l’esclavage en Afrique. Les marchands
d’Alger, de Tunis, de Tripoli, du Caire faisaient rechercher les esclaves noirs utilisés soit
comme domestiques soit comme soldats.

Conclusion
La traite orientale ou traite des arabes a existé bien avant la traite européenne ou
atlantique. Elle a fait de nombreuses victimes. Elle s’est poursuivie jusqu’au XIX ème siècle,
sous le contrôle de l’empire arabe puis sous celui de l’empire ottoman.

Leçon n°3 : Les premiers comptoirs et le début du commerce triangulaire


Introduction
Au cours de la traite Atlantique, les européens se sont organisés en grandes compagnies. Ils
installèrent des comptoirs le long des côtes africaines. A partir du XVIème siècle, naquis le
commerce triangulaire.
I- Les premiers comptoirs
1) Historique
Les premiers comptoirs européens furent créés par les portugais au XVème siècle. Les
comptoirs étaient des lieux d’esclaves, de ravitaillement en eau douce et de troc. Les portugais
installèrent leurs comptoirs à Madère, au Cap-Vert, à Sao Thomé, au Congo, en Angola. Ils
furent suivis par les français qui s’établissent au Sénégal et en Côte d’Ivoire, les anglais en
Gold Coast et les hollandais dans le Cap.
2) Les zones d’implantation des comptoirs
Les comptoirs étaient installés le long des côtes africaines. On distingue les zones
d’implantation suivantes :
 Au Cap-Vert et au Sénégal : Saint-Louis et l’Île Gorée.
 Dans les pays du golfe du Benin : Ouidah, Lagos. Ouidah devient un Etat négrier,
c’est-à-dire vivant de la traite esclavagiste.
 Au Kongo et surtout en Angola.
 Du Mozambique à l’arrière-pays en face de Zanzibar.

II- Le début du commerce triangulaire


1) La découverte de l’Amérique
A la découverte de l’Amérique à la fin du XVème siècle, les espagnoles s’installèrent sur les
côtes américaines. Ils cherchaient à exploiter les nombreuses mines d’or et d’argent, les
plantations de Café, de cacao, de canne à sucre, de coton… Jusqu’au milieu du XVI siècle, les
espagnols utilisaient les indiens ou amérindiens comme main-d’œuvre. Mais, ceux-ci sont
faibles et ne résistaient pas aux durs travaux des mines et des plantations. C’est alors que les
européens se retournèrent vers l’Afrique noires qui devait fournir la main-d’œuvre nécessaire.
2) Le circuit du commerce triangulaire
Au XVIIème siècle, les européens avaient mis en place une rotation des chargements des
navires afin de rentabiliser leur commerce. Les navires quittaient l’Europe chargés de
quincailleries, verroteries, alcool, armes… Cette pacotille est échangée sur les côtes africaines
contre les esclaves noirs. Les esclaves sont ensuite envoyés en Amérique dans les plantations
et dans les mines. Enfin, les européens ramènent chez eux, le café, le cacao, la canne à sucre,
le coton, l’or, l’argent, le tabac … qu’ils vendent très cher. C’est ce système de commerce qui
est appelé commerce triangulaire ou trafic triangulaire. Il met en contact trois continents :
l’Europe, l’Afrique et l’Amérique.

Europe

Amérique Afrique

Conclusion
Installés sur les côtes africaines dès le XV siècle, les européens s’intéressaient surtout à l’or,
l’ivoire, la gomme et très rarement les esclaves. Mais à la suite de la découverte de
l’Amérique, la traite négrière se développa et modifia les rapports commerciaux entre
l’Afrique et l’Europe. On abouti ainsi, à la naissance du commerce triangulaire.

Leçon 4 : Le commerce triangulaire : itinéraires produits, ampleur, zones ou centre de


commerce

INTRODUCTION
Les Européens d'Occident traitèrent beaucoup de Noirs comme de la marchandise du XVIème
au XIXème siècle. D'ailleurs, le commerce et le transport d'esclaves noirs s'appellent la traite
négrière. Ils allaient chercher des esclaves noirs dans leur pays d'origine en Afrique, puis ils
les vendaient en Amérique contre des produits tropicaux tels que le sucre, le café, le cacao et
le coton. Ces produits étaient ensuite ramenés en Europe. Ce commerce qui se déroulait en
trois étapes (Europe, Afrique et Amérique) se nomme commerce triangulaire. On l'appelle
aussi la traite atlantique.
Les causes du commerce triangulaire
La traite des Noirs a été développée à cause du développement des plantations de produits
tropicaux. En effet, il faut beaucoup de main d'œuvre pour travailler dans les plantations de
plus en plus nombreuses. Or, la main d'œuvre amérindienne est insuffisante. Les Européens
vont donc aller chercher la main d'œuvre indispensable en Afrique.
Nature des produits échangés
En Afrique occidentale (Sénégambie, golfe de Guinée et Angola), les Européens font du troc
avec des Africains pour obtenir des esclaves africains : armes à feu, vin, barres de fer, et
lingots de plomb et de la pacotille (verroterie, miroirs, objets de parure) et des coquillages,
des cauris qui sont utilisés comme monnaie en Afrique. Les esclaves sont revendus en
Amérique aux enchères : une partie est payée au comptant, le reste est payé à crédit. Les
esclaves peuvent aussi être échangés contre des produits tropicaux qui sont revendus très
chers en Europe.
Itineraries du commerce triangulaire
Les navires négriers partaient de l'Europe les cales pleines de tissus, d'alcool et d'armes,
troqués sur les côtes africaines contre des captifs. Ils mettaient ensuite le cap sur l'Amérique
du Sud, les Caraïbes ou l'Amérique du Nord. Les conditions de détention étaient très dures car
les esclaves étaient entassés sur les bateaux. En effet, il y avait entre 400 et 600 esclaves sur
un bateau négrier encadrés par 40 à 45 hommes d'équipage. La traversée durait 2 à 3 mois.
Les conditions de détention des esclaves étaient extrêmement dures : attachés par groupes,
entassés dans les cales, et seulement sortis de temps à autre pour prendre l'air. Le taux de
mortalité était de 10 % à 20 %, avec des pics à 40 %.
Les esclaves étaient vendus contre des lettres de change ou des matières premières : sucre,
puis coton et café pour approvisionner l'Europe.

Leçon n°6 : Les conséquences de la traite négrière en Afrique


Introduction
La traite négrière a eu de nombreuses conséquences en Afrique. Ces conséquences
sont démographiques, sociales, économiques et politiques.
I- Les conséquences socio-démographiques
1) Les conséquences sociales
La traite négrière a bouleversé les structures sociales en Afrique. Elle a enrichi de
nouvelles classes de marchands et a donné de nouvelles fonctions sociales (rabatteur). Elle a
contribué à séparer des familles et a provoqué des migrations et des troubles sociaux.
2) Les conséquences démographiques
Le nombre d’hommes que l’Afrique a perdu au cours de la traite négrière reste
difficilement chiffrable. Par exemple, pour capturer un esclave, on a parfois tué jusqu’à quatre
personne. On estime que l’Afrique a perdu 50 à 100 millions de personnes. La traite a
contribué à dépeupler le continent africain.

II- Les conséquences politiques et économiques


1) Les conséquences politiques
La traite a provoqué des guerres entre les royaumes africains (Razzias esclavagistes).
Ces guerres ont finalement affaiblie certains royaumes comme le Congo. Elles ont contribué à
la naissance des royaumes esclavagistes : Dahomey, Ashanti, Oyo…
2) Les conséquences économiques
La traite négrière a désorganisé l’économie de l’Afrique. De nombreuses activités
économiques traditionnelles (agriculture, artisanat, élevage) furent abandonnées au profit du
commerce du commerce des esclaves. Les négriers choisissaient les personnes les plus
valides, c'est-à-dire celles qui auraient été nécessaire au bon fonctionnement de l’économie
africaine. La seule conséquence économiques positifs est l’introduction en Afrique de
nouvelles espèces végétales plante vivrières : le maïs, le manioc, etc.
Conclusion
En Afrique du XVème au XIXème siècle a subir la traite négrière qui a contribué à la
ruiner au plan économique, politique, humaine et sociale. On comprend aisément les
différentes luttes qui se mènent afin de considérer la traite des noirs comme un crime contre
l’humanité.

CHAP. II – L’AFRIQUE DU XVIIè AU DEBUT DU XIXè SIECLE (17 heures)

LECON 1_L’évolution des Etats et des peuples du Burkina Faso

Introduction

L’état actuel des connaissances permet aujourd’hui d’établir des ressemblances et des
différences entre les différents groupes sociaux qui occupent le territoire du Burkina Faso
avant la colonisation. Ils étaient différents socialement politiquement et culturellement.

I) L’évolution sociopolitique des peuples de l’Ouest et du Sud


1) Les sociétés sans pouvoir centralisé du sud-ouest
Elles sont appelées société lignagère. Ce sont des sociétés où il y a manque d’un
gouvernement centrale. La distribution du pouvoir obeit à des critères différents : l’âge, le
sexe, la position de l’individu à l’intérieur des lignages. Dans ces sociétés le lien essentiel est
la parenté. Le pouvoir politique ne se trouve pas monopolisé par un individu ou un groupe
d’individus. Le pouvoir politique se différencie difficilement de l’organisation socio-
religieux. Dans les sociétés lignagères, il ya ni roi, ni prince, ni caste. On note l’absence d’un
hierarchie politique. Comme exemple de société à organisation lignagère on peut citer :

 Lobi
 Dyan
 Birifor
 Dagara
 Sénoufo
 Gouin
 Turka
 Karaboro etc.

2) Les société à pouvoir centralisé


Au sud-ouest du Burkina, les société de pouvoir centralisé sont en nombre reduit. Elles sont
représentées par des Gan qui ont une organisation politique hierrarchisée, centralisée. Leur roi
s’appelle Ka-eya. Chez les Gan, la chéfferie n’est pas héréditaire. Elle suit un système
d’alternance entre deux familles à tour de rôle. Le roi est choisi parmi cinq candicats qui sont
issus de deux familles : les farama muybo et les farama derbi. Le roi, une fois élu réside à
obre ou à karangasso.

3) L’évolution sociopolitique
Le Guiriko fut crée au XVIIIème siècle par Famagan Wattara frère de Sekou Wattara roi de
Kong. Il fixa la capitale à Sya (actuel Bobo-Dioulasso). Le royaume s’étendait sur la rive
droite du Mouhoun, de la Comoé à la plaine du Sourou.

Sur le plan administratif, les Wattara avaient dans les villages leurs princes aidés par des
marabouts. Ces princes avaient une triple mission :

 Assurer la sécurité des route commerciales ;


 Surveiller la population autochtone ;
 Collectionner l’impôt auprès des chefs vassaux.
Le commerce était florissant et des villes comme :

Bobo-Dioulasso ;
Banfora ;
Gaoua ;
Ouarkoye et
Safané
Etaient des marchés internationaux.

Au début du XIXème siècle, le Guiriko entre dans une phase de déclin avec la révolte des
peuples soumis. Il y a aussi des attaques des pays voisins comme :

Le Kénédoudou de Tiéba Traoré ;


Ouahabou de Mamadou Karantao et
Samory Touré.
Face à cette situation, Pintéba Wattara chef de Kodougou et roi du Guiriko fait appelle aux
Français. Le 26 septembre 1897, un traité de protectorat mis à l’indépendance du Guiriko.

II) L’évolution sociopolitique des royaumes mossis


1) L’évolution politique
L’histoire des royaumes mossi commence à partir du XVème siècle avec Naba Wédraogo, fils
du prince Yennega et du chasseur Rialé. Il fonda le royaume de Natinkougou (actuel région
du Tenkodogo). Les fils de Wédraogo furent également des conquêrants. Son petit fils Oubri
fonda le royaume de Ouagadougou ouOubritenga, le plus puissant des Etats mossi. A partir de
Ouagadougou naissent d’autres royaume parmis lesquels on a le :

Riziam ;
Yatenga ;
Boussouma ;
Kayao ;
Konguistenga et
Yako.
A le fin du XVIIème siècle, les Etats mossi étaient en place. A la veille de la conquête
française cinq royaumes indépendants des uns aux autres formaient le Moagho : le

Royaume du Tenkodogo ;
Royaume de Ouagadougou ;
Royaume du Yatenga ;
Royaume de Boussouma et
Royaume de Wargaye.

2) La société moaga
Sur le plan social, la société moaga est très hiérarchisée. Au sommet de l’échelle sociale se
trouve le roi. La société se divise en trois couches distincts : les

Nakomsé c’est-à-dire les gens du pouvoir, les descendants directs de Naba


Wédraogo :
 Prince ;
 Ministres ;
 Conseillers du roi etc.
Tengsoba c’est-à-dire les gens de terre : ce sont les autochtones, les populations et les
mossi sont venu trouvé les :
 Ninissi et
 Nionionsé.
Captifs de guerre c’est-à-dire les esclaves qui sont dans la cours royale et qui traville
pour le roi.

III) L’évolution sociopolitique des royaumes Gulmantché


1) L’évolution politique
Diaba Lompo est l’ancêtre des rois Gulmantché. Selon la legende, il serait un prince Bornou
(bord du lac Tchad) qui a quitté son pays à la suite d’une querelle de succession. Il est
descendu dans la région montagneuse de Sagbantangou ou Lompotangou au sud de Fada
N’Gourma. Les descendants de Diaba Lompo fondèrent les royaumes de :

Madjoura ;
Pama ;
Nungu ;
Matiacoali ;
Tambara ;
Bilanga et les chefferies du Nord Gourma.
Au XVIIIème siècle, le Gourma atteigni ses limites définitives. C’est une famille de royaumes
unis. Il s’étendait du Arbinda au pays Mampursi et du Moagho au pays Songhaî.

2) La société Gulmantché
C’est une société très hiérarchisée. Le roi est au dessus de tous. Il est respecté et reconnu par
ses descendants comme leurs aînés. Après le roi, suivent les gens de la cours royale : princes,
ministres et conseillers. Le reste de la société composé de tribus qui entretenait des relations

IV) L’évolution sociopolitique de l’émirat peulh du Liptako et du Guelgodji


1) L’évolution politique du Liptako
L’Emirat du Liptako fut crée par les peulh sous la direction de Boureima Saydou avec Dori
comme capitale. Tout le Liptako des Peulhs Jelgobé conquièrent le Lurum au XVIIIè siècle
pour créer la chefferie Jelgodji avec Djibo comme capitale. L’Emirat était dirigé par un Emir
désigné parmi les princes Férerobé par un collège électorale. L’Emir était à même temps, le
chef de l’administration, de l’armée et de la justice. Il gouvernait selon la loi coranique et était
entouré de marabout et de Cabis qui le conseillaient. Au village, l’Emir était représenté par
des chefs de villages ou Dioro. C’est au XIXè siècle, que l’Emirat commence son déclin avec
les attaques fréquentes des touarègs et songhaî. A cela s’ajoutent des querelles de succession
qui ont duré jusqu’à l’arrivée des français. L’Emir Boubacar Sori signe avec la France un
traité qui marque la fin de l’indépendance du Liptako.

2) L’organisation sociale
Dans le Liptako, la population était divisée en quatre couches sociales : les

Princes et nobles peulhs ;


Hommes libres ou Talkabé ;
Artisants et griots
Esclaves.

Conclusion

Au Burkina Faso, plusieurs peuples ont développé des civilisations différentes. Ainsi, on
distingue des société lignagères et des sociétés à pouvoir centralisés. Les peuples sans pouvoir
centralisés se rencontrent à l’ouest du pays alors que les sociétés étatiques se trouvent au
centre, à l’est et au nord.

LECON 2_L’évolution des peuples et des Etats soudano-sahéliens.

Introduction

Les peuples sahéliens ont joué le rôle d’intermédiaire entre le soudant et l’Afrique blanche. Ils
étaient caravaniers des marchandises et ont convertis à l’islam des princes soudanais.

I) L’évolution sociopolitique des théocraties toucouleurs et les peulh.


1) Les peulh
Les peulhs sont aussi appelé Foula ou Foulbés. Ils forment un peuple original par leurs
aspects physiques :
 Taille élancée ;
 Traits fins ;
 Peau cuivrée ;
 Cheveux lisses
Et par leur mode de vie (pasteur, propriétaire de troupeau ou berger).

Au cours des siècles, les peulhs se sont rependus dans toute l’Afrique occidentale. Les traits
caractéristiques de leur histoire au XVII et XVIIIè siècle sont : la

La sédentarisation de groupe important surtout au XVIIè siècle ;


Conversion de la plupart d’entre eux en islam dont ils deviennent alors les plus zélés
champions.
Constitution d’Etat guerrier et conquérant avec un gouvernement théocratique et une
société hiérarchisée.
Les peulhs représentent l’aristocratie.

2) Les Etats peuls


a) Le Fouta Djalon
Dans le massif de Fouta Djalon, les peulhs déjà installés sont renforcés par de nouveaux
arrivants venus par vague du Macina. Leurs chefs sont des fervent musulmans. En 1725, ils
forment un Etat dirigé par un pieux musulman, Karamoko Alfa qui prend le titre de Almamy
(imam). A la mort de Karamoko Alfa en 1751, Ibrahim SORI lui succède sous le nom de
Karamoko Alfa Ba. Il contrôle toute la montagne, la haute Gambie et Niokoro. Le Fouta
Djalon est une confédération de 9 provinces (les Diwé). En réalité, le pouvoir appartient à un
pétit nombre de grande famille aristocratique qui contrôle le pouvoir des almamy. Le système
social est hiérarchisé : des esclaves travaillent la terre pour les peulh, hommes libres ou
musulman ou guerrier ; les plus riches et les sages constituent la noblesse.

b) Le Fouta Toro
Dans le Foute Toro en 1776, un groupe de pieux musulmans les Torobé renverse les rois
peulhs animistes. Une confédération théocratique est organisée sous le commandement de
Abd-el-Kader Torodo comme premier almamy. Il est chargé de rependre l’islam. Cette
religion devient un mayen d’aquérir les terres de paturage et de reduire les cultuvateurs à
l’esclavage.

c) Les peulhs de Macina


La conversion des peulhs du Macina à l’islam commence dès le XVIè siècle. devevus
nombreux,ils cherchent à être autonome sous la conduite de Ousman Dan Fodio. Il battirent
l’armée de l’Ardo. Resté paîen au XIXè siècle, Hamadou Lobbo devenu Cheikou Hamadou
prend le titre de prince des croyants en 1810. Les peulh du Macina se convertissent en masse
en islam. Cheikou Hamadou constitue un Etat théocratique qui durera un siècle.

II) L’évolution sociopolitique du royaume Bambara de Ségou


1) L’origine des royaumes Bambara
Les Bambara habitaient le Macina situé au confluent du Niger et du Bani. Animistes, ils
étaient organisés en prtits chefferie autonomes dominés par l’empire Songaî. A la fin du XVIè
siècle, profitant du déclin de l’empire Songaî, les bambara prennent leur indépendance et
s’organisèrent progressivement en deux Etats autonomes : le royaume de Ségou à l’Est et le
royaume de Kaarta à l’ouest. C’est royaume étaient dirigés par les rois apparentés : les
Kouloubaly à Ségou et les Kouloubaly Massassi à Kaarta.

2) Le royaume Bambara de Ségou


Les Bambara Ségou s’étaient groupés autour du chef de clan des Kouloubaly. En 1660,
Kaladian Kouloubaly agrandi le territoire en conquérant la région de Kangaba. C’est Marari
dit Biton Kouloubaly entre 1712 et 1755 qui porte le royaume à son apogée, fixa sa capitale à
Ségou et organisa l’armée avec les Ton-dion. Il créa une flottille avec les Somono piroguiers.
Biton Kouloubaly développa aussi l’agriculture et l’élevage dans le royaume. Mais, la tyranie
de Biton Kouloubaly déclancha des haines et des guerres entre Le Bambara de Ségou et le
Bambara de Nioro. Les Ton-dion chassèrent alors du pouvoir ses successeurs pour y mettre un
chef Ton-dion du non de N’Golo Diarra. Celui-ci regna pendant 37 ans et il meurt au cours
d’une bataille contre le Yatenga. C’est la dynastie Diarra qui regna sur les Bambara jusqu’au
milieu du XIXè siècle. mais, le royaume de Ségou suivi des peulhs du Macina et les guerriers
Tou-couleurs de El Hadj Omar Tall au début du XXè siècle. néanmoins, les Bambara retaient
fideles à leur croyance religieux en refusant l’islam.

Conclusion

Le XVIIè siècle est une période de troubles et de guerres pour l’Afrique occidentale. La
destruction de Songhaî au Sonrhaî a occasionné de nombreux razzis de peuples nomades sur
les sédentaires du fleuve Niger. Les Bambara, peuple anismistes ont pu résister à la
pénetration islamique juqu’au début du XXè siècle.
Leçon : ESSOR ET EVOLUTION DU CAPITALISME.

INTRODUCTION

Avant le 19ème siècle, le capitalisme était basé sur le commerce (le mercantilisme). Avec la
révolution industrielle le capitalisme devient industriel. La forte industrialisation exigeait de
gros capitaux .Il fallait donc réorganiser le système capitalisme.
Vocabulaire :capital, capitalisme, mercantilisme, action, actionnaire, dividende,
obligation, obligataire, banque, monnaie, concentration, bourse, épargne, cartel,
protectionnisme, libre échange.

I . LE CAPITALISME

A.Le capital
Le capital est l’ensemble des moyens financiers et matériels qu’il faut réunir pour créer une
entreprise. Exemple : la B.C.A.B(ex CNCA) a vu le jour en 1980 avec 1.300.000.000 FCFA
qui constitue son capital. C’est donc toute somme d’argent ou de bien matériel dont
l’utilisation vous rapporte de l’argent.
B.Le capitalisme
Le mot capitalisme est formé à partir du mot capital. C’est un système économique basé sur la
propriété privée des moyens de production et dont le moteur est la recherche du profit. Le
capitalisme marchand tirait son profit du commerce tandis que le capitalisme industriel tire
son profit de l’industrie.
Pour acheter des machines, il fallait avoir beaucoup de moyens. Il était rare qu’une seule
personne arrive à réunir ces moyens. Il fallait donc trouver des solutions pour attirer beaucoup
d’argent afin d’ouvrir des entreprises industrielles. C’est pourquoi il y a eu la création des
sociétés par action , le développement de nouvelles banques et de nouveaux moyens de
paiement. On dit alors que le capitalisme s’est transformé.

II . LES NOUVEAUX MOYENS DU CAPITALISME

A.La création de nouvelles banques

L’achat des machines nécessitait d’énormes capitaux. Or jusqu’à la fin du 18ème siècle, les
banques étaient familiales, ne pouvaient donc pas concentrer beaucoup de capitaux. On créa
alors des banques nouvelles avec beaucoup de succursales pour rassembler l’argent des
particuliers. Rapidement, elles deviennent les principales les sources de financement des
industrielles.
Il y avait 2 types de banques :
1.Les banques de dépôts : elles drainent l’épargne de leurs clients nombreux mais peu
puissantes. Cette épargne est prêtées ensuite au clients ou aux entreprises. Ex : le crédit
Lyonnais( en France).
2.Les banques d’affaires : elles ont leur propre fond et non celui des épargnants. Ce fond est
utilisé pour financer les entreprises industrielles qu’elles contrôlaient totalement. Ex : Banque
Rothschild (à Paris), Banque de Londres.
B.Le développement des moyens financiers.
Il s’agit de l’accroissement des moyens de paiement avec :
1.La découverte de nombreuses mines d’or en Californie, en Alaska, en Australie et en
Afrique du Sud a augmenté la quantité d’or en circulation. L’or circulait en grande quantité en
Europe sous forme de monnaie.

2.La généralisation de nouveaux moyens de paiement avec la mise en circulation des :


a)Billets de banque : ce sont des billets émis par des banques d’émission contrôlée par l’Etat.
Ils étaient convertibles en or ou en argent.

b)La monnaie scripturale : c’est du papier qui servait de monnaie par exemple les chèques,
les mandats lettres, les billets à ordre.

Tous ces nouveaux moyens de paiement ont facilité les échanges commerciaux et stimulé la
production industrielle.

Ces deux types de monnaies sont appelées monnaie fiduciaires car elles n’existent que sur la
base de la confiance qu’on leur fait.

C.Les sociétés par actions.

Les besoins en capitaux ont obligé les entreprises à se constituer en société par actions. Une
société par action est une société dont le capital a été divisé en plusieurs parts égales appelé
action. Une action est une part du capital d’une société.

Ex : une société X a un capital de 20.000.000F.CFA. Ce capital est divisé en 1000 parts


égales qu’on appelle actions.

capital =20.000.000FCFA =20 .000= action. Il y a 1000 actions

1000

Chaque action rapporte un intérêt à la fin de l’année qu’on appelle la dividende. Mais en cas
de perte, les actions ne rapportent rien. Celui qui possède une action est appelé actionnaire.
L’entreprise appartient à celui qui a le plus grand nombre d’action. En général lorsqu’une
société est crée à partir d’actions on parle de société anonyme.

Lorsqu’on veut augmenter le capital, on émet des obligations. Ce sont des sortes d’action qui
rapportent des intérêts fixes bon an mal an. En cas de faillite, l’actionnaire perd ses actions.
Mais l’obligataire entre en possession de la somme engagée.

Les actions sont vendues sur un marché appelé bourse des valeurs.

Ex : Bourse de Paris ; bourse de Londres ; bourse de New York appelée Wall Street.

III . LE RENFORCEMENT DU CAPITALISME .


Le capitalisme à toujours cherché à se renforcer avec l’aide de l’Etat et le développement des
monopoles favorisés par la concentration des entreprises.

A.Le capitalisme et Etat

Le capitalisme ne veut pas d’une intervention de l’Etat dans l’activité économique sauf si
cette intervention entre dans l’intérêt du capitalisme. C’est par exemple le cas du système
douanier :

1.L’Etat adopte le protectionnisme pour protéger les entreprises locales de la concurrence


étrangère.

2.L’Etat adopte le libre échange pour stimuler le commerce et les échanges.

3.L’Etat signe des traites de commerce avec d’autres Etats pour régulariser leur commerce.

B.Les concentrations

Elles peuvent se faire sous deux formes.

1.La concentration horizontale : c’est le regroupement d’entreprises se situant au même stade


de production. Ce regroupement leur permet de dominer le marché en fixant les quantités à
produire (quota) et les prix de vente. Parfois, cette concentration peut déboucher sur une
situation de monopole faussant ainsi la concurrence.

Exemple de concentration horizontale : les cartels

2.La concentration verticale : c’est le regroupement d’entreprises ayant des activités


complémentaires.

De façon générale, les concentrations surviennent lors des crises. Les entreprises les plus
puissantes absorbent les plus faibles(celles qui sont en difficultés). Elle peuvent se faire aussi
par entente.
Conclusion :

La révolution industrielle à provoqué un bouleversement du capitalisme provoquant un


changement dans sa structure : Création des sociétés par action, de nouvelles banques et de
nouveaux moyens de paiement. Ces bouleversements auront des conséquences au plan social
et politique.

GEOGRAPHIE

Chapitre I : L’Europe

Leçon I : Le cadre physique de l’Europe (relief, climats, sols, hydrographie, végétation).

Introduction
L’Europe est située dans l’hémisphère nord. Elle est limitée au Nord par l’océan glacial
arctique, au sud par la mer méditerranée, à l’Ouest par l’océan atlantique et à l’Est par l’océan
pacifique. C’est un continent qui s’étend sur 5 millions de Km². Au cours de cette leçon, nous
le relief, les climats, les sols, l’hydrographie et la végétation de l’Europe.

I- les grands ensembles du relief et du réseau hydrographique

1- les grands ensembles du relief européen.


On distingue en Europe trois principaux types de reliefs :
 Un relief bas essentiellement constitué de plaine et de plateaux au nord. On y
rencontre aussi des montagnes peu élevées. Exemples les alpes scandinaves, le massif
schisteux Rhénan
 Les massifs et les plaines au centre comme le massif Armoricain, le massif central,
etc. Les montagnes s’élèvent de 1000-1500m d’altitude et sont couvertes de forêts. On
y rencontre aussi de profondes vallées creusées par les fleuves et les rivières (Rhin).
Entre ces massifs se trouvent des bassins. Exemple : les bassins de Londres, les
bassins de Paris, etc.
 Les chaines alpines au sud et au sud-ouest. Exemple : les Alpes, les Pyrénées, le
Caucase, la Sierre Nevada. Les altitudes maximales sont de 4807m dans les alpes
(Mont Blanc) et de 5633m dans le Caucase (le Mont Elbrouz)

2- Le réseau hydrographique de l’Europe


Le réseau hydrographique est très dense, car l’Europe est l’une des
régions les plus riches en cours d’eaux. C’est en Europe orientale que l’on trouve le plus long
fleuve européen (la Volga). Celui-ci prend sa source au Nord-ouest de Moscou en Russie. Les
fleuves d’Europe centrale et occidentale prennent pour la plus part leur source dans les
massifs des Alpes comme le Rhin, le Rhône et le Pô ; ou dans les massif hercyniens ; comme
le Danube. Elle se déverse dans la mer du Nord. La Loire et la Seine se jette dans l’océan
atlantique. L’Oder et la Vistul rejoignent la mer Baltique. L’Europe ne possède pas de très
grands lacs : le lac Lemam en Suisse, le lac Degarde de Côme Majeur en Italie, le lac de
Constance en Autriche, le lac Vanern et Vattern en Suède, le lac de la Mazurie en Pologne, la
lac Ladoga en Russie.
II- les climats, la végétation et sols

1- les types de climats de l’Europe


L’Europe est située dans la zone tempérée, au cœur de l’hémisphère nord.
On distingue plusieurs types de climats :
 Le climat océanique : il est rencontré à l’ouest de l’Europe. Les hivers sont doux et les
étés froids. L’humidité constante entraine des précipitations en toute saison (800mm
de pluie par an).
 Le climat continental : il est rencontré au centre et à l’Est de l’Europe. L’hiver est
froid et sec et s’étend sur une grande partie de l’année (Novembre –Février), l’été par
contre est relativement court, chaud et pluvieux (500mm de pluie par an).
 Le climat méditerranéen : il est situé au sud de l’Europe. Les hivers sont doux. Les
étés sont chauds et secs. Il pleut en automne et en hivers.
2- la végétation de l’Europe.
La végétation est fonction du climat :
 La végétation du climat continental : elle correspond :
 La toundra à l’extrême nord ;
 La taïga à la forêt de feuillus ;
 La prairie
 La végétation du climat méditerranéen : elle se compose d’espèces qui s’adaptent à la
sécheresse. On y rencontre des :
 Forêts de maquis ;
 Forêts de garrigues.
 La végétation du climat océanique : elle se compose de :
 Forêt de chênes ;
 Landerase et
 Hêtres.

3- Les sols d’Europe

climat Taïga: forêt de conifères Sol brun, sol


hiver froid, été chaud
continental (sapin) sableux

-maquis: arbustes et Sol calcaire ou


buissons aux feuilles(forêt gypse, sol siliceux
climat
hiver doux, été chaud dégradée)
méditérranéen
-garrigue:broussailles
basse et herbes

hiver doux et très humide, Sol brun forestier


climat océanique forêt de feuillus
été frais et humide

Conclusion
Le continent européen est le domaine du climat tempéré par excellence. Elle s’explique par sa
position à mi-chemin du pôle nord et de l’équateur, et aussi à son exposition aux vents
d’ouest. Mais, on rencontre une variété de climats et de végétation ainsi qu’un réseau
hydrographique très riche.

Leçon 2 : Dynamique de la population européenne.

Introduction
Les habitants de l’Europe se caractérisent par leur nombre et leur
diversité, leur plus ou moins de la grande richesse. Longtemps considéré comme le continent
le plus peuplé, l’Europe connait aujourd’hui une croissance lente. La mise en place du
peuplement et la situation actuelle permet de distinguer plusieurs peuples parlant différentes
langues.
II- la composition de la population européenne.
1- Les types de peuples
Au cours de l’histoire, les populations européennes ont connus des brassages (métissages) si
bien qu’elle se trouve mélangée. Parmi les peuples vivant en Europe, on distingue :
 Les nordiques ou germain : ils ont des cheveux blonds, la peau claire, des yeux bleues
et une tête large.
 Les slaves : ils ont les yeux claires et une tête ronde.
A ces groupes, on peut ajouter les:
 Celtes ;
 Basques ;
 Magyars ;
 Finnois ;
 Bulges et
 Arabes.
2- Les langues parlées en Europe
On parle en Europe environ 120 langues dont une trentaine domine. Les principales langues
parlées en Europe sont :
 les langues gréco-latines : on a entre autres :
 l’Italien ;
 le Français ;
 le Portugais ;
 l’Espagnole et
 le Romain.
 Les langues germaniques : on y trouve
 L’Anglais ;
 L’Allemand ;
 Le Danois ;
 Le Norvégien ;
 Le Suédois et
 L’Islandais.
 Les langues slaves : on y rencontre :
 Le Russe ;  Le Slovaque ;
 L’Ukrainien ;  Le Bulgare ;
 Le Polonais ;  Le Macédonien ;
 Le Slovène ;  Les Serbes et
 Le Biélorusse ;  Les croates
 Le Tchèque ;
 .
 Les langues d’origine asiatiques : on y trouve :
 Le Turc ;
 L’Albanais ;
 Le Magyars ;
 Le finnois ;
 Le Lapons et
 L’Arabe.
Le Basque est d’origine inconnue et est parlé en France et en Espagne.
3- Les religions en Europe.
Sur le plan religieux, les européens sont chrétiens. Les catholiques dominent dans les pays
comme :
 La France ;  La Belgique ;
 L’Espagne ;  Le sud de l’Allemagne et
 Le Portugal ;  La Pologne.
 L’Italie ;
Les protestant vivent surtout en Europe centrale et du Nord comme :
 L’Angleterre ;
 L’Ecosse ;
 Le Nord de l’Allemagne ;
 Les Pays-Bas et
 La Scandinavie.
Les orthodoxes se trouvent en :
 Russie
 Géorgie ;
 Grèce ;
 Bulgarie et
 Roumanie
Il existe aDans la plus part des pays on a également des musulmans (cas des habitants de
l’Albanie et de la Turquie qui sont à majorité musulmans).ussi en France des communautés
juives (judaïsme).

II- la répartition de la population européenne.


La population européenne est inégalement répartie. La densité moyenne varie entre 95 et
100hbts/km². On distingue trois zones de densité :

1) La zone de forte densité (plus de 100hbts/km²)


La zone la plus peuplée forme une ceinture qui englobe :
 La Grande Bretagne : 236hbts/km²
 La Belgique : 330hbts/km²
 Les Pays-Bas : 449hbts/km² et
 L’Allemagne : 229hbts/km²
 L’Italie du Nord :

2) Les zones de densité moyenne (moins de 100hbts/km²)


Elle se rencontre dans les régions agricoles où les hommes fuient la misère des campagnes
pour les villes. On peut citer :
 L’Espagne : 78hbts/km²
 Le sud du Portugal : 20hbts/km²
 La Finlande :
 L’Europe centrale :
3) Les zones presque vides
C’est le cas :
 Du centre des Balkans :
 Des hauts plateaux d’Espagne :
 Les steppes russes et
 L’intérieur de la Scandinavie.
Le relief et la sécheresse rendent les conditions d’existence difficiles.
NB : faire le lien avec le climat, le relief pour expliquer l’inégale répartition de la population
européenne

III- les mouvements de la population de l’Europe.

1- les mouvements naturels de la population


La population européenne a connu une augmentation rapide jusqu’à la fin du XIXème siècle.
Les progrès de la médecine et de l’agriculture expliquent cette croissance. Mais depuis le
début du XXème siècle, l’accroissement démographique s’est fortement ralenti à cause de la
baisse de la natalité (12‰). Aujourd’hui (2009), le taux de natalité est de 11‰ et le taux de
mortalité est de 10‰. La faible croissance de la natalité s’explique par l’adoption par de
nombreux pays des politiques antinataliste, la planification familiale. L’indice de fécondité est
de 1,5 enfants/femme. L’espérance de vie européenne est 76 ans pour les hommes et 80 ans
pour les femmes. Cela abouti au vieillissement des populations. Les gouvernements sont
confrontés à des problèmes de finances de retraites et des dépenses de santé.

2- Les migrations
Les européens migrent beaucoup à l’intérieur de leur pays ou de leur continent pour des
raisons essentiellement économiques. Les zones de départs sont généralement les pays de
l’Europe de l’Est (l’ex-URSS). Les régions d’accueil sont les pays capitalistes. Les migrations
hors continent européen à pratiquement cessé. Alors qu’elle fut un phénomène majeur au
XIXème siècle dans certains pays comme l’Italie, l’Irlande et l’Allemagne.

Conclusion
L’Europe est l’un des grands foyers de peuplement du monde (738000000 d’hbts en 2009).
Mais depuis quelque décennie, l’accroissement de la population est désormais lent. La densité
moyenne de population est élevée, mais cache beaucoup d’inégalité. Tous les européens sont
des blancs, il se trouve parmi eux une très grande variété de types humains, de langues parlées
et de religions

Leçon 3 : l’organisation régionale de l’Europe

Introduction
Le continent européen regroupe 44 pays répartis en cinq régions :
 L’Europe de l’Est
 L’Europe de l’ouest
 L’Europe du Nord
 L’Europe du Sud et
 L’Europe Centrale
Les îles archipels de l’atlantique sont rattachés à l’Europe : Island
 Les îles Canaries (Espagne)
 Les îles Açores (Portugal),
 Le Svalbard (Norvège)

I- l’Europe de l’Ouest

1- les Etats qui composent l’Europe de l’Ouest.


L’Europe de l’Ouest est composée de pays qui sont : Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la
France, liechtein Luxemburg, les Pays-Bas et la Suisse. Elle couvre une superficie totale de
1108000km². Les pays les plus vastes sont : la France (552000km²) et l’Allemagne
(357000km²). Trois pays se sont unis pour former le BENELUX ce sont : la Belgique, les
Pays-Bas, le Luxembourg en 1958.
2- L’économie du BENELUX
Le BENELUX est une association douanière, économique. C’est une véritable intégration
économique avec la libre circulation des biens et des personnes et la coordination des
politiques financières, économiques et sociales. Du point de vue économique, ces pays
représentent des traits communs :
 Une très forte densité humaine
 Une situation commerciale privilégiée sur les bords de l’une des mers les plus
fréquentées du monde (la mer u monde)
 Le BENELUX est une réussite économique car il forme aujourd’hui un ensemble
économique important. Les économies de chaque Etat apparaissent d’avantage comme
des économies complémentaires peu concurrentes. Les Pays-Bas ont une industrie et
un commerce prospère. Le Luxemburg est un pays très industrialisé. La Belgique
dispose d’un grand port (Anvers).

II- l’Europe du Sud ou méditerranéenne.

1- les Etats qui composent l’Europe du Sud.


L’Europe du sud ou méridionale ou méditerranéenne a une superficie de
1317000km². Elle comprend : 15 pays qui sont : Albanie, Andorre, Bosnie Herzégovine,
Croatie, Espagne, Grèce, Italie, Kossovo, Macédoine, Malte, Monténégro, Portugal, Sein
Marin, Serbie, Slovénie. Les pays plus vastes sont : l’Espagne (506000km²), l’Italie
(301000km²), la Grèce (132000km²), les tout petits sont Saint-Marin (100km²), Malte
(300km²), Andore (500 km²).

1) L’économie
L’Europe du sud est pauvre et est en retard par rapport à l’Europe du Nord. Elle s’est
développée dans la seconde moitié du XXème siècle. Elle a misée sur les avantages soleil,
beauté des paysages, faible coût de la main d’œuvre et la demande des marchés de l’Europe
du Nord. La production de fruits et de légume méditerranéenne est en pleine essor dans les
plaines irriguée. Les côtes ont été aménagées et équipée pour le tourisme. Les grandes villes
se sont industrialisées. Les pays comme l’Italie et l’Espagne sont devenus des puissances
économiques. La croissance économique de l’Italie est basée sur le développement de
l’industrie. L’intensification des cultures vivrières et légumière et le développement du
tourisme. L’économie espagnole se base aussi sur l’essor du tourisme (l’un des 1ers au
monde), l’industrie diversifiée.

III- l’Europe de l’Est

1- les Etats de l’Europe Orientale


Elle compte dix pays : la Biélorussie, la Bulgarie, la Hongrie, la Moldavie, la Pologne, la
Roumanie, la Russie, la Slovaquie, République Tchèque et l’Ukraine. Sa superficie est de
18826000km². Les pays les plus vastes sont la Russie (17098000km²), l’Ukraine
(604000km²), la Pologne (313000km²). Les pays les plus petits sont : la Moldavie
(34000km²), la Slovaquie (49000km²), la République tchèque (79000km²). Tous ces pays sont
communistes.

1) Le démembrement de l’ex-URSS
Le 25 décembre 1991, l’URSS (Union des Républiques Socialiste et Soviétique) se disloqua
en 15 pays indépendants. 11 d’entre elles constituèrent la CEI (Communauté des Etats
Indépendants).
Les nouveaux Etats contiennent à leur sein d’importantes minorités nationales. Les conflits
nationaux ou frontaliers se multiplient. L’Ex URSS était le pays le plus riche du monde en
ressource naturelles (agricoles, énergétiques et minières). Mais, aujourd’hui, ses richesses ne
se retrouvent dans toutes les républiques. C’est la Russie qui en a la plus grande.

IV- l’Europe du Nord ou la Scandinave.

1- les Etats de la Scandinave


L’Europe du nord ou septentrionale fait 1810000km² pour un total de 10
pays : le Danemark ; la Norvège, la Suède, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, l’Estonie,
l’Estonie, Lituanie et le Royaume Uni. La Suède (450000km²), la Norvège (385000km²) et la
Finlande (338000km²) sont les plus vastes de l’Europe du Nord.

2- l’Etat providence" dans les pays Scandinaves


Les pays Scandinavie de L’Europe du nord sont : le Danemark la Norvège la Suède la
Finlande et l’Island .Ses pays se distingue en Europe du nord par leur réussite économique et
sociale : puissance industrielle très, haut niveau de vie et société égalitaire. Le Danemark est
un petit pauvre en ressource industrielles, mais riche. Il tire richesse du commerce, de
l’agriculture et l’industrie. La Norvège et la Suède sont des Etats riches.
Conclusion
L’étude régionale de l’Europe nous montre un développement inégal des régions. s plus vieux
pays capitalistes ont pris une avancée considérable sur les autres. L’Europe de l’Est avec la
disparition du communisme est aujourd’hui en plaine mutation.

Leçon 4 : l’Union Européenne (UE)


Introduction
Après la deuxième guerre mondiale, plusieurs organismes économiques ont vu le jour en
Europe. Parmi ces organismes ont a l’UE ou marché commun. C’est le principal organisme
économique actuel de l’Europe
I) Naissance et évolution de l’UE
1) La naissance de l’UE.
Le 25 mars 1957, six pays signent le traité de Rome ce sont la France, la RFA, l’Italie, la
Belgique, les Pays-Bas et le Luxemburg. Le but est d’aboutir économiquement à un marché
commun permettant la libre circulation des capitaux et des marchandises. C’est la CEE
(Communauté économique européenne).
Le 07 février 1992, le traité de Maastricht est signé. Entré en vigueur le 1er novembre 1993
instituant l’UE qui pris la suite de la CEE.
2) L’évolution de l’UE
Après ces dix pays fondateurs d’autres pays sont venus s’ajouter et l’UE compte aujourd’hui
27 membres qui sont :
1957 : la RFA, la France, Belgique, Pays-Bas, Italie et Luxemburg.
1973 : Danemark, Island, Royaume-Unis.
1981 : Grèce
1986 : Espagne, Portugal ;
1995 : Autriche, Finlande, Suède
2004 : Cypre, Estonie, Lettonie, Lithuanie, Malte, Slovaquie, Slovénie, République tchèque,
Hongrie, Pologne.
2007 : Bulgarie, Roumanie

II- les forces et les faiblesses de l’agriculture et de l’élevage au sein de l’UE


1) Les forces de l’agriculture et de l’élevage
L’agriculture est une réussite dans l’UE grâce au principe de la PAC (Politique agricole
commune). L’UE est le deuxième exportateur mondial de produits agricoles. Elle est la
première productrice de blé, d’orge, de bière et de vin.
L’UE se place dans les trois premières places pour les céréales (troisième rang après la Chine,
et les USA) ; les fruits et légumes (2ème rang après la Chine), le sucre (3ème rang après le Brésil
et l’Inde).
L’élevage est parfois mixte, associant bêtes à viande et vache laitière. L’UE est la 1ère
productrice de lait au monde (111 millions de tonnes suivie de l’URSS et des USA). Les
produits laitiers les plus consommés sont : le lait frais entier, le lait en poudre ou concentré, le
yaourt, le fromage blanc, la crème fraiche, le fromage et la beurre.
2- Les faiblesses de l’agriculture et de l’élevage de l’UE
La politique de l’aide à la production a provoquée la surproduction du lait ou de la viande
bovine. Cela amène les producteurs à vendre moins chère leurs produits. Ils sont donc
confrontés à la mévente. Les agriculteurs de l’UE sont obligés de vendre au même prix que
les producteurs américains et ceux des pays ou la main d’œuvre est moins chère.
III- le développement industriel de l’UE.
1) Les types d’industries de l’UE
- les industries traditionnelles : le textile, la sidérurgie, le charbon et la chimie.
- les industries modernes ou nouvelles : l’automobile, électronique, aéronautique, aérospatial,
l’informatique.
2) La puissance industrielle de l’UE
L’industrie est la base de la puissance de l’UE. Le secteur emploie beaucoup plus d’actifs
aujourd’hui. Mais l’UE doit importer une grande partie de son énergie (pétrole, gaz naturel) et
de ses matières premières (minerais de fer, de cuivre et de phosphates). L’industrie de pointe
(informatique, aéronautique, aérospatial…) est en grande progression. Mais, elle est
concurrencée par les industries américaines, japonaises, chinoises.
IV- les relations entre l’UE. ET LES PAYS D’Afrique Caraïbe Pacifique (ACP).
1) Les échanges commerciaux
Avec les pays ACP (Afrique, Caraïbe et Pacifique), l’UE importe des matières premières
énergétiques (pétrole), minières (phosphates, fer, cuivre, or, diamant) et agricoles (café,
cacao, banane, coton…).
Elle exporte des produits industriels (machines, voitures, produits pharmaceutiques et leur
produit alimentaire. L’UE exporte aussi les capitaux et des entreprises européennes installent
des usines en Afrique. Cela permet surtout aux entreprises européennes de profiter d’une main
d’œuvre à bon marché.
2) L’UE apporte de l’aide aux pays ACP.
L’UE apporte son concours aux pays du Tiers-Monde (pays pauvres) et elle aide encore les
pays en voie de développement. Elle accorde de l’aide sous forme de prêts ou de dons. L’aide
peut être aussi technique, culturelle et humanitaire.

Conclusion
Depuis 1993, l’UE est devenu un marché unique dans lequel les biens les capitaux, les
services et les personnes peuvent circuler librement. Elle est devenue aussi une grande
puissance industrielle et commerciale du monde.

Carte de l'Union européenne


Source : Encarta Junior, 2009.

Questions
1. Combien de pays compte l’Union Européenne ?
2. L’Union Européenne désigne-t-elle une association de tous les pays du continent européen ?
3. En vous référant au cours précédant, citez cinq pays européens n’appartenant pas à l’Union
Européenne.

Chapitre II- LA GEOGRAPHIE REGIONALE DE L’AFRIQUE

Leçon1 : L’Afrique centrale

Introduction
L’Afrique centrale s’étend de part et d’autre de l’équateur sur une superficie de 6.613.000km².
Elle mesure 4.500km du Nord au sud et 2.500km d’Est en Ouest. C’est une des régions
naturellement riche.
I) Les rapports entre l’homme et l’environnement physique
1) Les potentialités et les contraintes naturelles
a) Les potentialités (atouts)
L’environnement physique de l’Afrique centrale présente quelques atouts :
-La variété climatique : deux zones tropicale et une vaste zone équatoriale où il pleut
abondamment (2mm/an)
-la présence de fleuves abondants et de lacs : le fleuve Congo, agoowé, Sanaga, le lac
Tchad…
-la grande forêt environ 1 million de km². Riche en espèces et en bois industriels.
-la présence de terres fertiles propices à l’agriculture.
-Le sous sol très riche en ressource minière (cuivre, diamant, manganèse), énergétiques
(pétrole, hydroélectricité).
b) les contraintes
-La présence au nord et au sud de deux zones désertiques (nord du Tchad et le sud de
L’Angola. Les températures y sont très élevées et les précipitations rares.
Les conditions climatiques et sanitaires déplorables de la grande forêt : chaleur et humidité
constante rendent l vie constante, malaria maladies du sommeil et autres maladies tropicales.
Les effets du changement climatiques n’ont épargnés l’Afrique centrale.
2) L’action de l’homme sur l’environnement physique
L’homme par ses actions de survie contribue à la destruction de la nature.
-la coupe abusive des bois menace la forêt équatoriale.
-les défrichements massifs pour l’agriculture favorisent l’érosion et appauvrissent les sols (la
dégradation des terres)
-la pollution des eaux et de l’atmosphère par l’activité industrielle surtout dans l’air dans les
grands centres urbains.
II) la carte politique de l’Afrique centrale
L’Afrique centrale compte neuf Etats composés de pays enclavés et de pays ayant des
débouchés maritimes
1) Les pays enclavés
Ils sont au nombre de deux :
-le Tchad ; superficie 1284200km², capitale Ndjamena, pays francophone.
-La Centrafrique ; sup : 622980km², capitale Bandji, pays francophone
2) pays ayant un débouché maritime
Ils sont au nombre de sept :
-Angola : 1247000km², capitale, Rwanda, pays lusophone (Portugal)
-Le Cameroun : 475000km² ; capitale Yaoundé, pays franco-anglophone
-Le Congo : 342000km², capitale Brazzaville, pays francophone
-Le Congo RD : 2345000km², capitale Kinshasa, pays francophone
-Le Gabon : 268000km² : capitale Libreville, pays francophone
-La Guinée équatoriale : 28000km², capitale Malabo, pays lusophone
-Saotomé et Principe : 1001km², capitale : Saotomé, pays lusophone
III) la dynamique de la population
1) L’accroissement naturel
Les neuf pays d’Afrique centrale abritent une population humaine globale de 125 millions
d’habitants en 2009. Le taux d’accroissement naturel est de 28‰, mais varie d’un pays à un
autre :

Pays TN (‰) TM(‰) AN(‰)


Angola 46 19 27
Cameroun 36 13 23
RCA 38 19 19
Congo 36 13 23
RDC 44 13 31
Gabon 28 10 18
Guinée équatoriale 38 14 24
Saotomé et Principe 34 08 26
Tchad 43 17 26

L’indice e fécondité est de 1,5 enfant par femme et l’espérance de vie est de l’ordre de 50,50
ans (49 ans pour les hommes et 52 ans pour les femmes).
2) Répartition géographique de la population
La densité moyenne de la population de l’Afrique centrale est de 21,85 habitants par km².
Mais, la population est très inégalement répartie :
-les régions presque vides : les déserts du Tchad et du sud de l’Angola ; la forêt équatoriale.
-les zones de fortes densités : les régions de savane, les plateaux angolais et Katangais.
-Les zones de densité très élevées : le Bas-Congo et les hautes montagnes du Congo oriental.
Les pays à forte densité sont Sao-tomé et principe (156,84 habitants/km²) et le Cameroun
(36,31hbts/km²),
-ceux à faibles densité sont : la Gabon (5,28 hts/km²), et la RCA (6,74hbts/km²)
Le faible peuplement peut s’expliquer par les razzias d’esclaves pendant la traite négrière ;
par les conditions climatiques et sanitaires déplorables de la grande forêt (chaleur et humidité
constante, malaria, maladie du sommeil et d’autres maladie tropicales.
I) Les aspects économiques
1) Les atouts et les handicaps de l’agriculture
a) Atouts de l’agriculture
L’Afrique est une région dotée de terre fertiles, profite à diverse systèmes agricoles :
agriculture oasis au nord, l’agriculture céréalière des savanes parfois associées parfois à un
élevage extensif, l’agriculture de clairière de la grand forêt de plantations. Dans le domaine de
culture de rente, on rencontre le cacao (au Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale), le tabac
(RCA), la Banane (Cameroun) le Caoutchouc naturel (Cameroun et Gabon) ; le coton (RCA,
Cameroun, Tchad). Au nombre des cultures vivrières, nous avons le maïs ou le mil
(Cameroun, Tchad), l’Arachide (Gabon, RCA), manioc et pomme de terre (Cameroun et
Gabon)
b) Les handicaps de l’agriculture
L’Afrique des zones tropicales est confrontée à :
 Une insuffisance de pluviométrie mais de façon générale pour toute la région
 Les productions vivrière ne suffisent pas à nourrir les populations ;
 La destruction de l’environnement à des conséquences sur l’agriculture :
 L’appauvrissement des terre car elles sont exposées à l’érosion ;
2) Les atouts et les handicaps de l’industrie
a) Les atouts de l’industrie
Le sous sol de l’Afrique centrale est riche en ressource minière : le fer (Gabon et Cameroun),
le manganèse (Gabon), l’aluminium (Cameroun), le Diamant (RCA) etc. la région est aussi
riche en ressources énergétique : le pétrole (Angola, Congo, Gabon, Guinée équatoriale,
Cameroun et le Tchad), et l’hydro-électricité : les barrages hydro-électrique d’Edéa (au
Cameroun). Le Cuanza et le Cunéné (Congo).
b) Les handicaps au développement industriel
Le développement industriel est freiné par la difficulté des communications en milieu naturel
hostile. Les voies de transports sont insuffisantes et mal entretenues. Ces voies sont : le réseau
routier, le chemin de fer, les voies fluviales, les transports aériens. A cela s’ajoutent
l’insuffisance des capitaux d’investissement. La concurrence entre les industries des pays de
la région et avec l’étranger, le manque de débouchés (le marché intérieur étroit).
Conclusion
L’Afrique centrale est une des régions les plus riches naturellement : climat varié, sol fertile,
sous sol riche, potentiel hydraulique important … Mais à cause des insuffisances techniques,
du manque des capitaux d’investissement et des problèmes politiques, les pays d’Afrique
centrale sont encore sous développés.

Leçon 6 : l’Afrique australe


Introduction
L’Afrique australe s’étend sur 2613000km² entre le 17° et 35° de latitude sud. Elle compose
cinq Etats de superficies différentes.
 Les rapports entre l’homme et le milieu naturel
1) Les potentialités et les contraintes naturelles
a) Les potentialités
Le milieu physique de l’Afrique australe présente quelques atouts :
-une variété climatique : un climat tropical, un climat tempérée et un climat méditerranéen :
-La présence de terres fertiles favorables à l’agriculture.
-Le rôle important des fleuves dans l’irrigation.
-L’abondance des ressources minières (Or, diamant, chrome, cuivre, nickel et manganèse) et
énergétiques (charbon, pétrole)
-les potentialités touristiques : de beaux paysages et des sites touristiques
b) les contraintes
- La présence d’une zone désertique dans la Kalahari et le Namib ;
-L’insuffisance des pluies dans la zone méditerranéenne.
-La pauvreté du sous-sol en ressource pétrolière ;
-Les effets des changements climatiques.

2) L’action de l’Homme sur l’environnement


-L’exploitation minière contribue largement à détruire l’environnement ;
-Le développement industriel et urbain pollue l’atmosphère et les eaux
-Les défrichements massifs pour l’agriculture appauvrissent les terres ;

2) la carte politique de l’Afrique australe

Pays Superficie Capitale Langue


Afrique du Sud 1221000km² Pretoria Anglais
Namibie 824000km² Windhoek Anglais
Botswana 582000km² Gaborone Anglais
Lesotho 30355km² Maseru Anglais
Swaziland 17363km² Mbabane Anglais

 la dynamique de la population
1) l’accroissement naturel
la population de l’Afrique australe atteint 58 millions en 2009 et s’accroit au taux de 9‰ l’an.
Mais ce taux varie selon les pays confère le tableau ci-dessous :
Pays Le taux de natalité Le taux de mortalité L’accroissement
(‰) (‰) naturel (‰)
L’Afrique du Sud 23 15 8
Botswana 25 12 13
Lesotho 25 23 2
Namibie 29 8 21
Swaziland 31 15 16

L’indice de fécondité en Afrique australe est de 2,8 enfants par femmes. L’espérance de vie
est de 51,5 ans dont 50 ans pour les hommes et 53 ans pour les femmes.
2) L’inégale répartition de la population
L’Afrique australe a une densité de population très faible 21,68 hts/km². Mais la population
est très inégalement répartie. Les régions peuplées sont les zones côtières et les zones
industrielles plus des ¾ du territoire sont quasiment vide d’hommes.
La population est composée d’ethnies diverses :
 Les autochtones Bushmen et Hottentots peu nombreux.
 Les Bantous, plus nombreux (72% de la population) ;
 Les blancs descendants des colons hollandais, des protestants français, anglais et
allemand.

I) La vie économique de l’Afrique australe


1) Les conditions de développement de l’agriculture
a) Les atouts de l’agriculture
-La variété climatique permet ce cultiver plusieurs types de produits
-La présence de fleuves permet l’irrigation ;
-L’existence de quelques terres favorables à l’agriculture

b) Les handicaps de l’agriculture


-La présence de désert (Namib et Kalahari) ;
-Le manque d’eau ;
-Les terres sont à majorité pauvres.

2) La dynamique du développement industriel


a) Les conditions favorables au développement industriel
-L’abondance des ressources minières (or, diamant, fer, cuivre, manganèse, Nickel etc.)
-L’exploitation du charbon permet la production d’une énergie en bon marché et d’essence
synthétique ;
-La disponibilité d’une main d’œuvre abondante de bon marché (les noirs)
-La présence de cadres qualifiés (les blancs)
-La disponibilité de capitaux ;
-Le développement des voies de communication.

b) Les conditions défavorables du développement industriel


-l’absence de ressources pétrolifères ;
- la concurrence étrangère ;
-L’épuisement des ressources naturelles

Conclusion
L’Afrique australe formée de cinq Etats connait une variété de climats et de peuples. Son
agriculture est marquée par l’insuffisance d’eau. Mais, la technique de l’irrigation permet de
produire une variété de cultures. L’abondance des ressources minières est la base du
développement industriel de l’Afrique australe.
HISTORE

Chapitre I – L’IMPERIALISME EUROPEEN EN AFRIQUE


LEÇON 1 : LES CAUSES DE L’IMPERIALISME EUROPEEN EN AFRIQUE

INTRODUCTION

Le libéralisme prôné par les bourgeois au XIXe siècle a eu d’énormes


répercussions aussi bien sur la société européenne que sur d’autres sociétés
comme celle africaine. Le continent africain fut l’objet de nombreuses conquêtes de
la part des puissances européennes. Cette conquête s’explique par des raisons
diverses.

I – La situation politico économique de l’Europe au XIXème siècle

1 – La situation politique au XIXème siècle


En 1815 au congrès de Vienne la carte politique de l’Europe trouve une
modification. Elle comporte à la fois des grandes puissances comme l’Angleterre,
l’Autriche, la Prusse, la Russie et la France. Certaines de ces puissances disposaient
de possessions territoriales. D’autres, les petites puissances comme la Suède,
l’Espagne, les petits Etats allemands, l’Italie, le Portugal, la Belgique disposent aussi
de possessions coloniales. A partir de 1830-1848 l’Europe est frappée par des
aspirations libérales et des révolutions. Après avoir gérer ses crises chaque
puissance va chercher à exprimer sa grandeur par une politique d’expansion
territoriale hors d’Europe.

2 - La situation économique au XIXème siècle


Au XIXème siècle, l’Europe connait une importante croissance économique et
industrielle liée au grands progrès scientifiques et techniques. A partir de ce moment,
l’agriculture va profiter des progrès scientifiques et techniques pour se moderniser.
Cette modernisation va se traduire par l’adoption de nouvelles méthode et
techniques culturales. Depuis la mise au point de la machine à vapeur et du moteur à
explosion suivie de la découverte d’une nouvelle source d’énergie, l’Europe est
entrée dans une phase de production industrielle accélérée
Avec le développement industriel l’Europe doit faire face à de nombreuses
difficultés comme le problème d’approvisionnement des entreprises en matière
première et le problème de marché pour écouler ces produits industriels.
I. DEFINITION ET LES POSITIONS SUR L’IMPERIALISME

1) Définition

L’impérialisme se défini comme la domination politique et économique des


peuples fortes sur ceux faibles. Au XIXe siècle, l’impérialisme était déjà une doctrine
défendue par de nombreux auteurs. De nombreux arguments aussi sont développés
pour soutenir ou blâmer cette doctrine.

2) Les positions sur l’impérialisme

Deux grandes positions se représentent sur la question de l’impérialisme. On


a : les favorables et les défavorables à l’impérialisme.

a. Les favorables ou pro impérialisme

C’est l’ensemble de ceux qui voient en l’impérialisme une bonne entreprise


pour les états. Ils s’organisent en groupes appelés groupes de pression. Ces
groupes poussent les différents gouvernements a appliqué les doctrines
impérialistes. Parmi les favorables on peut citer Gambetta, Jules Ferry, Kipling,
Cécile Rhodes, Chamberlain.

b. Les défavorables

Cette doctrine ne fessait pas l’unanimité au sein de l’opinion publique


européenne. En effet les libéraux anglais affirment que les colonies constituent des
pertes pour l’état. L’impérialisme est donc inutile. Pour eux, toutes les colonies
cherchent à être indépendantes. Certains pensent que l’impérialisme est un moyen
pour la France d’oublier ses pertes territoriales de 1871.
Pour Jean Jaurès, l’impérialisme n’a pas de raison d’être car il ne s’inscrit pas dans
les logiques du socialisme. Pour lui, on ne peut être juste en privant certains peuples
de leurs libertés. Pour les défavorables, la rivalité qui va naître entre différentes
puissances sera une source de conflits entre les puissances rivales.
II. LES CAUSES DE L’IMPERIALISME

1) Les causes économiques

Les transformations économiques en Europe au XIXe siècle causent une


production grandissante dans l’industrie. Ces industries bien que produisant en
quantité et qualité avait besoin de la matière première. Cette situation explique déjà
l’intérêt des européens à conquérir de nouvelles terres. Pour les européens, ils
étaient impératif (obligatoire) pour eux de trouver non seulement un marché pour
l’écoulement des produits industriels pour les européens. Mais aussi, de
s’approvisionner en matière première. Ces a cet effet, que disait Jules Ferry « la
politique coloniale est fille de la politique industrielle ».

2) Les causes politiques et militaires

En Afrique, il existait déjà une rivalité politique entre les différents pays.
Chaque pays voudrait exprimer sa grandeur, sa puissance.

3) Les causes politiques et militaires

Europe, il existait déjà une rivalité politique entre les différents pays. Chaque
pays voudrait exprimer sa grandeur, sa puissance. Ils veulent donc arriver par
l’agrandissement ou l’expansion de leur territoire. Aussi les colonies permettent un
positionnement stratégique et un réservoir de soldat.
Pour les grandeurs qu’on acquiert dans l’impérialisme le roi Becarbleu disait « un
peuple qui colonise un autre y jette les bases de sa grandeur futur ».

4) Les causes démographiques

5) Les causes idéologiques


Les Européens étaient convaincu de leur supériorité culturels (civilisation) se
faisaient le devoir de diffuser dans les pays considérés barbares. Pour eux, les
Africains sont des peuples vivants des ténèbres (obscurité absolue du noir). Ils
étaient donc un devoir pour eux de mettre fin au paganisme de l’Afrique, aux guerres
tribales, aux barbarismes (anthropophagie).
Ce devoir est ainsi considéré par Kipling comme « le fardeau de l’homme blanc ».

CONCLUSION

Les favorables à l’impérialisme soutenu par les groupes de pressions ont fini
par être écouté. L’impérialisme devrait donc être engagé en Afrique. Il fallait donc
préparer la conquête de son continent y envoyant des explorateurs.

LEÇON 2 : LES EXPLORATEURS DU CONTINENT AFRICAIN

INTRODUCTION

Pendant longtemps, l’Europe n’a eut de relation qu’avec le Nord du continent


africain. Mais l’intérieur du continent (l’Hinterland) était toujours mal connu. Au
lendemain de la victoire des favorables à l’impérialisme, l’Europe va chercher à
découvrir ce continent noir : c’est le début des mouvements exploratoires.

I. QUELQUES EXPLORATEURS DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE ET DE


L’ACTUEL BURKINA FASO

1) quelques explorateurs d’Afrique occidentale

a. Mungo Park (1771 – 1806)

Il dirigeait un voyage organiser par l’association pour la découverte de l’intérieur


de l’Afrique. Le but de ce voyage était de suivre le parcours du fleuve Niger. Mungo
Park va de la Gambie à Ségou. Après un deuxième voyage toujours sur le fleuve
Niger, Mungo Park meurt noyé en 1806.
b. René Caillé

Il part du Golf de Guinée et gagne le Sahara en traversant Tombouctou. Il


rejoint la France par le Maroc.

c. Henri Barth

Il réalise de 1850 à 1856 l’exploration du Sahara et du Soudan.


Ils reconnaît le lac Tchad et traverse le Bornou.

d- Clapperton Hugh
Parti de Tripoli en, 1823, il atteint le Lac Tchad puis Kouka la capital du
Boromou. Il atteint aussi le Sokoto avant de regagner l’Angleterre par Tripoli. Un
prochain voyage l’amène à séjourner deux mois plus dans le royaume Yorouba.

2) Les explorateurs de l’actuel Burkina Faso

Les régions qui deviendront plu tard es colonies de la haute Volta a connus
divers (beaucoup) missions d’explorations de divers nationalités. On distingue des
missions d’explorations Allemande, Française et Anglaise.
La première mission Allemande fut celle du Docteur Krause venant du Togo.
Elle visite le pays Bissa, Gourounsi, le pays Moagha. Après Krause, arrive la mission
de Van Français.
Binger, à la Tête de la mission Français arrive en 1885 à Bobo Dioulasso et
rencontre la princesse Guimbi Ouattara. La mission se poursuit en pays Gourounsi et
à Ouagadougou. Après Binger arrive Grozat qui arrive à croiser Naaba Wobgo.
Ensuite, arrive Monteil qui réussit à signer de nombreux accords.
La mission Anglaise dans le pays de l’actuel Burkina était conduite par
Fergusson qui en 1894 fut croisé par Naaba Wobgo.
II. QUELQUES EXPLORATEURS D’AFRIQUE CENTRALE ET AUSTRALE (du
sud)

1) David Livingstone

Il commence sa mission par le Cap. En 1848. Après le désert du Kala Hari il


parvient au Lac Ngami. A son deuxième devoir en 1858. Il atteint le Lac Ngassa. Une
autre expédition à partir du Zéanzibar l’amène sur le lac Moéra et Banguialo. Reste
longtemps sans nouvelles, Stanley est envoyé à la recherche de Livingstone.
Retrouvé en 1868 il meut quelque 4 années plus tard.

2) Stanley (1841 – 1904)

Stanley retrouve Livingstone et ensemble ils exporent la Rive du lac


Tanganiyika. En 1877, Stanley part du Zanzibar descend le Loualaba et après 3 ans
du parcours il parvient à l’océan Atlantique. Il montre que le Louaban c’est rien
d’autre que le cours pierreux du Congo.

3) Savargnan de Brazza

En septembre 1880, il signe un traité avec le roi Makoko, lançant le territoire


du Congo sous l’autorité Française. En 1882, Brazza rejoint la France après avoir
reconnu le Bas – Congo.

CONCLUSION

Au lendemain de l’impérialisme en Europe, les puissances décident de venir


en Afrique à la recherche des informations. Les travaux des différents explorateurs
vont préparer la conquête du continent.
LEÇON 3 : LES CONQUETES ET LES RESISTANCES EN AFRIQUE DE L’OUEST
SOUDANO- SAHELLIENNE

INTRODUCTION

L’Afrique a reçu des voyages d’Européens après la victoire des arguments


favorables à l’impérialisme. Ce sont les explorateurs. Après les multiples missions
des explorations, les européens disposent désormais d’assez d’informations pour
procéder à la conquête du continent Africain. Cependant dans plusieurs parties du
continent les populations n’ont pas toujours accueilli les colonisateurs à bras ouverts.
On parle donc de résistance.

I. LES RESISTANCES EN AFRIQUE DE L’OUEST SOUDANO-SAHELIENNE

Les Français étaient présents sur les cotes africaines au Sénégal où ils avaient
installé les 1ers comptoirs qui dataient du XVIe siècle. C’est ainsi que fut créer la ville
de Saint-Louis. L’intérieure du Sénégal fut conquise par Faidherbe. Les Français
avaient déjà de nombreux comptoirs dans les pays du Golf de Guinée (Bénin, Côte
d’Ivoire). De là ils vont tenter de conquérir l’intérieur et vont rencontrer des
résistances

1- La résistance de Samory
Touré, Samory (v. 1830-1900), chef d'origine mandingue qui lutta contre la
progression française en Afrique occidentale dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Guerrier musulman mandingue (dioula), né dans le Konyan, en Guinée, Samory
Touré affirma ses talents militaires dans les conflits locaux. À partir de 1870, s'étant
imposé comme roi de Bissandougou (dans l'actuelle Côte d'Ivoire), il étendit sa
domination sur la partie orientale de l'actuelle Guinée.
Ils avaient crée une puissante armée et une vaste empire compris entre le Libéria et
le Niger au Nord, le royaume de Sikasso à l’Est et le foutou Djalon à l’Ouest. La
capitale était Bissandougou. La résistance de Samory était faite sur la base
religieuse. Ainsi, il s’engage dans une logique de guerre sainte ( Djihad). Pendant
plus d’une décennie et demi, Samory s’oppose à la pénétration française. A la suite
de nombreux traité de ruse (1686- 1689) avec les français Samory est attaqué par la
mission Archinard. Cette attaque échouée pour les français et la résistance de
Samory continue. Pourtant les français nombreux et mieux armés, il a montré qu’il
est un chef militaire d’une grande valeur. Pendant ce temps ces troupes se
déplaçaient peu à peu vers l’Est mais laissant derrière elle ni gens ni maison ni
provision. Samory pratiquait la stratégie de la terre brûlée. En 1898, il est surpris
dans son camp Guelémon près de Man en Côté d’Ivoire. Emporté au Gabon
comme prisonnier il meurt deux ans plus tard.

2- La résistance de El-Hadj Omar (1797-1864)

El-Hadj Omar (1797-1864) est un chef guerrier et mystique d’Afrique de l’Ouest,


fondateur de l’Empire toucouleur de la région historique de Sénégambie (aujourd’hui
au Mali). Cet empire couvrait les territoires du Sénégal, de la Gambie et du Foutou
Djalon. Né dans le Fouta-Toro (aujourd’hui au Sénégal), fils d’un lettré musulman
toucouleur, Omar Saïdou Tall reçoit une excellente éducation, intègre une confrérie
religieuse (la confrérie tidjane). En 1852 il lance un djihad qui lui permet de s’emparer
de plusieurs États non-islamiques bambara et mandingues dans la cuvette du
Sénégal-Niger Il était parvenu à construire. Face à la volonté française de pénétrer
dans son territoire Tall organise la résistance. C’est à lui que Faidherbe s’est heurté
pour la conquête du Sénégal. L’une des violentes batailles eut lieu 1857 dans la ville
de Médine (haut Sénégal). De là, il progresse vers l’est en direction de la ville
bambara de Ségou (dans l’actuel Mali), qu’il conquiert en 1861, puis vers le royaume
peul du Macina (également au Mali), qu’il envahit l’année suivante. Dirigeant
impitoyable, il s’empare de Tombouctou en 1863 mais entre dans un violent conflit
avec les Touareg, qui le repoussent. Dans une opération concertée, les Touareg et
les Peul de Macina anéantissent son armée en 1864, tandis qu’Omar, qu’on a
surnommé le « Napoléon africain », périt dans une grotte près de Bandiagara. Après
sa mort, son fils Amadou poursuit la résidence. Il s’oppose aux français commandés
par Gallieni en 1880 et Archinard en 1888. Malheureusement Amadou faisait face
à la jalousie de ses voisin ( Hamadou Lamine roi du haut Niger). Sous le règne de
son l’Empire toucouleur est finalement conquis par les Français (1893).
3- Les moose
Fondée au XVe siècle par Oubri, le petit-fils d'Ouédraogo, ancêtre des Mossi,
Ouagadougou est la capitale d'un puissant royaume mossi où siège le morho naba
(le « roi du monde »). La pénétration Européenne dans le Moogho ne s’est pas faite
facilement. . Le climat entre Occidentaux et indigènes se tend en 1891, avec
l'expédition du capitaine Monteil, chargée de reconnaître la ligne Say - Barroua fixée
par la déclaration franco-britannique du 5 août 1890 : il visiteSégou, Sikasso, mais à
Ouagadougou, le Mogho Naaba refuse de le recevoir. Boukari Koutou ou Morho
Naba Wobgo était au pouvoir du royaume. Très opposé aux occidentaux (les
français), il organise une résidence en septembre 1896 contre les colonnes dirigées
par Paul Voullet et Charles Chanoine. L’armée du Moogho est vite battue la capitale
prise et naaba Wobgo chassé du pouvoir (il se réfugie à Gmbaga au Ghana). Le 20
septembre 1896, Naba Sigiri est désigné par les français pour remplacer Wobgo. Il
signe le 23 décembre 1896 avec les français les traités qui mettent l’ensemble du
Moogho sous tutelle française.

b. Pour les Anglais


Les Anglais occupaient la pointe Sud de l’Afrique. Ils s’étaient installés dans la
colonie du Cap et du Natal environnement les Hollandais ou les Boers présent
depuis le XVe siècle. Ils avaient aussi des comptoirs en Gold Coast en Sierra Léone
et en Gambie.
Ils étaient aussi dans la région du Haut Nil.

c. Pour les autres Puissances

Les Portugais étaient présent au Mozambique, en Anglais et en Guinée Bissa


ou Bissâo.
Les Allemands étaient aussi présent s côte Togolaises. En générale les
puissances se positionnaient sur les côtes avant d’entreprendre la conquête de
l’intérieur de Burkina.

II- LA CONQUETE COLONIALE


1) l’Afrique septentrionale

C’est la conquête de l’Afrique du Nord. S’agit ici comme le Maroc l’Angleterre, la


Tunisie, l’Egypte.
Le Maroc tombe aux mains des français a partir de 1912.
En Afrique, suite à une crise interne le Bey fait appel aux français qui chassent les
occupants Turcs. En 1847, l’Algérie devient une procession française. C’est une
colonie de peuplement.
La Tunisie, suite à une révolte intérieur voit l’arrivé des puissances occidentales
sur leurs territoires. En 1878, le pays était mi sous tutelle. En 1883, les français
s’installent dans le pays.
L’Angleterre reste présent en Egypte qui était jusque là aux mains dès le point
de départ se situait sur les côtes des Turcs.

2) L’Afrique occidentales

Cette partie de l’Afrique est restée sous la domination des français et des
Anglais. Les Anglais qui envoient des comptoirs au Nigeria et en Gold Coast arrive à
conquérir ces territoires deviendront leurs colonies. Quant aux français qui étaient
présents au Sénégal avançant vers l’intérieur suivant le Niger jusqu’au Tombouctou.
Ils pénètrent l’intérieur de la côte d’Ivoire sous la direction de l’officier Binger. Partis
du Soudan, les français entourer la conquête de l’actuel Burkina. Le premier
septembre 1896, la colonne Voullet et Chanoine se présent devant Ouagadougou.
Elle obtient la signature de Naba Sigri en 1897.
Les territoires du Dahomey et de la Guinée était aussi conquis.

3) L’Afrique Oriental et Australe

La France avait comme rejet de relier ses possessions occidentales à Djibouti à


l’Est. On parle de l’axe Dakar-Djiboti. Ainsi, en 1896 marchand ( un français) parti du
Congo voulait rejoindre le Nil. Les Anglais de L’Axe Caire Cap. La rencontre de
l’Anglais Kitchener et le français Marchand à Fachoda en 1898 est source de crise
entre les deux puissances. Mais un accord signé en 1899 concède le contrôle de la
région aux Anglais.
En Afrique Australe, les Boers installés depuis le XVIe siècle et aux XIXe siècle
arrivent les Anglais qui veulent s’emparer de la région. Une guerre éclate dans le
transvale et dans l’Orange soldat par la défaite des Boers en 1902. Ainsi donc
l’Angleterre venait de relier l’Egypte au Cap.

4) La question de l’Afrique Centrale


Dans cette Zone les rivalités entre puissances étaient plus accentuées. Les
portugais étaient déjà dans la zone dès XIXe siècle. Ils étaient dans le Cabinda sur le
fleuve Congo. Les Belges aussi comptaient sur le traité de Stanley le roi Makoko
pour s’installer dans la zone. Quant aux français ils pensent que le traiter des
Français de Savorgna de Brazza est antérieur à celui de Stanley. Les anglais et les
Allemands convoitaient aussi la Zone. Ainsi donc c’était engagée une rivalité entre
les puissances.

III- LA CONFERENCE DE BERLIN

Devant la vague de protestation soulevé par l’accord problématique, entre la


Belgique, la France, l’Angleterre et d’autres puissances une conférence sera
convoquée à Berlin. Elle fut l’œuvre de Chancelier Allemand Bismarck qui voulait
confirmer l’image d’arbitre des relations internationales. Elle eut lieu de Novembre
1884 à Février 1885. Son objectif c’est de régler les problèmes en Afrique en général
dans le besoin du Congo en particulier. Les grandes décisions sont entre autres :
1- La liberté de commerce sur le fleuve Congo
2- Le roi Léopard II de Belgique devient propriétaire de l’Etat de Congo.
3- Les pays colonisateurs se doivent de propager la religion, de lutter contre
l’esclavage et d’éduquer les Africains
4- Le droit d’occuper l’arrière pays d’un territoire dont on possède la côte.
Définition des règles d’occupation des territoires (installation des occupations
effective et notification aux autres puissances.
La conséquence de la conférence on été le partage du ‘‘gâteau Africain’’ et
aussi l’accélération de la conquête. A partir de cette conférence, la France arrive à
réaliser son ambition par l’occupation d’un vaste Empire allant de la méditerranée à
l’Afrique occidentale. C’est aussi la conférence qui marque le début de la « course au
clocher ».
CONCLUSION
A partir des côtes, les Européens accèdent à l’intérieur du continent soit par la
force soit par la ruse (traité). Mais des rivalités sur certaines parties du continent vont
opposer les puissances. La conférence de Berlin a permis de mettre fin à ces
rivalités et procède au partage de l’Afrique. En dehors de l’Ethiopie et de Libéria les
autres territoires du continent ont fini par tomber aux mains des puissances.

LEÇON 4 : LES RESISTANCES AFRICAINES

INTRODUCTION

La victoire des impérialistes en Europe sur la question africaine a été


matérialisée par la conquête des terres. Dans certains cas, cette conquête fut facile
et dans d’autres cas elle fut difficile. Dans ce deuxième cas, les puissance ont du
s’offrante militairement aux résistants Africains. De nombreux exemples illustrent ces
cas. Dans l’assemble on note les résistances organisées par les royaumes islamisés
et les résistances des sociétés traditionnelles.

I. LES CAUSES ET LES RESISTANCES DES PEUPLES ISLAMISES

1) Les causes des résistances

Plusieurs raisons justifiaient la résistance des peuples africains. D’abord, les


chefs locaux Africains, pensent que l’arriver des blancs mettrait fin à leurs règnes.
C’est pourquoi ils étaient prêts à défendre leurs pouvoirs à tout les prix. Ensuite les
chefs musulmans pensaient que le but des européens était de remettre en cause la
religion musulmane au profit du Christianisme.
Ils pensaient aussi que les Européens viendraient briser l’unité du peuple
Africain qu’ils ont mis le temps à construire. D’autres africains comme les païens
voulaient protéger leurs coutumes et les mœurs. Enfin, les résistances des peuples
africains s’expliquaient par leurs ras-le-bol face aux travaux forcés, les corvées, les
impôts…

2) Les résistances des peuples Islamisés

a. En Afrique occidentale

L’Islam était déjà en Afrique et de nombreux regroupements étaient faits


autours de l’esprit Islamique. Nombreux de ces regroupement vont s’engager dans la
résistance contre la pénétration occidentale. Parmi ces regroupements, ont peut
avoir ceux de El Hadj Omar Tall et son fils Amado, de Samory Touré, de
Babemba…

5- La résistance de Babemba : Grand chef de guerre musulman, roi de


Sikasso et ennemie de Samory, il organise la résistance contre les français. il
organise des révoltes qui échouent de même. Plutôt que de rendre aux français
Babemba préféra donner la mort dans son palais en 1898.

b. En Afrique Orientale au Tchad

6- dans la vallée du Nil


Dans la région du soudan Nilotique, un mouvement dont le fondateur est Mahdi
Mohamed Hamed vue le jour. Le Mahdisme. Les Mahdistes considéraient les
européens comme des infidèles ayant pour objectif la déstabilisation de l’Islam. Ils
organisent des révoltes contre la pénétration Anglaise.
Pendant une décennie ce mouvement a dominé la région du Soudan. Mais à
partir de 1898, il est battu par Kitchener mais ces fidèles poursuivent la résistance.

7- dans la région du Tchad


Dans la région ( Rabah) un ancien esclavagiste, était révolté contre les Anglais
qui avaient déjà supprimé la traitée des esclave ( 1833). Il créa dans la région du Lac
Tchad un vaste empire musulman. A la suite d’une violente bataille contre une
colonne française Rabah mourut ainsi qu’un commandant français.
II. LA RESISTANCE DES PEUPLES ANIMISTES

1) L’Ouest Africain

Pour ce qui est la côte occidentale de son Hinterland il fallu déployé plus
d’effort pour venir à bout des ensembles que sont :

a. Le Dahomey
Le royaume du Dahomey avait une armée assez puissante avec ses
redoutables amazones. A la fin du XIXe siècle, Béhanzin devient roi et résiste
pendant près de deux ans aux français grâce à son armée. Mais en 1894, il est
capturé et départ en Europe où il meurt en 1906.
(Amazones : femmes guerrière)
(Déployé : utilisé)

b. L’ashanti

Dans cette région (royaume d’ashanti) la résistance remarquable fut l’œuvre


de Pérempeh. En 1900, les anglais convoitent le trône au Nord du royaume. De
nombreuses expéditions sont dirigées contre cette résistance. Mais en 1901, une
nouvelle expédition permet d’intégrer l’ashanti à la Gold coast qui était une
possession anglaise.

2) En Afrique Méridionale.

Là, on note la résistance des peuples Bandous. Ce peuple va farouchement


s’opposer à la pénétration Anglaise et Allemande. Les Bandous de la région Tchaka
Zoulu combatta une colonne anglaise en 1878 avant de se soumettre en 1897. Les
Allemands sont résistés par les peuples Ngouni de Nyassa qui vont organiser en
révolte vite maîtrisée.
I. LES CAUSES DE L’ECHEC DES RESISTANCES

Les causes révoltent et les révoltes Africains, même si certaines se sont


passées par une longue durée ont toujours fin par échouer. Ces échecs s’expliquent
par de nombreuses raisons qui sont entre autres :
8- La supériorité guerrière des Européens qui n’ont seulement disposait de
colonnes militaires mieux organisés avec de moyen matériels plus moderne,
(des armes à feu)
9- La maîtrise de la géographie du pays à conquérir ;
10- Le sous-équipement des africains qui laissait des matériels de chasses pour
résister. Il s’agit des flèches, des gourdins des lances ;
11- Les africains ne disposaient pas d’une armée régulière de métier mais,
plutôt une armée circonstancielle.
12- Les Africains présentaient aussi déjà des faiblesses lieux aux divisions
internes ;
13- Les résistances ont pu échoué du fait de la trahison de certains africains.
Ceux-ci collaboraient avec les occidentaux avec qui ils partageaient des
secrets.

CONCLUSION

L’entreprise coloniale fut une réalité mais après de nombreux obstacles (les
résistances des difficultés d’adoption au climat, les maladies….)
Les africains, nombreux d’entre eux, a la l’exemple de Samory Touré, Babemba ont
farouchement lutté contre cette pénétration ou occupation. Cependant toutes ces
résistances ont été vouées à l’échec à cause de multiples raisons. Après la
conquête, vient la période de l’exploitation.

LEÇON 5 : CONQUETES ET RESISTANCE A MADAGASCAR

INTRODUCTION
A Madagascar, l’unité politique est réalisée en 1810 à 1828. La grande île s’ouvre
à l’occident sous la direction de RADAMA 1er. A partir de 1828la reine
RANAVALONA voulut fermer la porte de l’île aux occidentaux. Finalement ce fut
sous RADAMA II que le pays accepte ces derniers favorisant alors la conquête de
Madagascar par la France.

I. MADAGASCAR SOUS RADAMA ET RAVALONA

1) Le règne de Radama

Il succède à son père ANDRIANO et poursuit son œuvre d’expansion du


royaume malgache. Il s’appuie sur une armée organisée et moderne grâce au
soutient étrangers. Sous son règne il contrôlait les 2 / 3 de l’île et devient Roi de
Madagascar. C’est lui qui fait appel aux européens qui oeuvrent dans la construction
des écoles, des centres de santé et une administration malgache. Il ouvre son
royaume christianisme et bénéficie de la transcription de la langue malgache en
caractères latins. Son royaume était donc en pleine expansion. Radama trop
absolutiste et gouvernait son royaume avec peu d’homme.

2) Le règne de Ranavalona

A la mort de Radama en 1828, sa veuve Ranavalona accède au pouvoir en vu de


rectifier la déviation de son défunt mari. Aidée par les conservateurs et les anti-
impérialistes la renne expulse les occidentaux et met en place de novelles mesures.
Le christianisme est interdit et les fidèles chrétiens. L’économie du pays était
renfermée sans contact avec l’extérieur. Ainsi son règne conduit le royaume à
l’appauvrissement général.

II. LES TENTATIVES DE REFORME ET LA CONQUETE DE MADAGASCAR

1) Les reforme
En 1861 Radama II succède à Ranavalona et ouvre à nouveau le royaume aux
influences étrangères mais très vite celui-ci est assassiné par son premier ministre
en 1863. Ce dernier va entreprendre des reformes comme l’introduction de la
monogamie, la peine capitale, le service militaire obligatoire, l’éducation obligatoire,
l’interdiction de l’alcool …Le protestantisme devient la religion du royaume , le
gouvernement devient nucléaire et ne compte que quelques 8 membres. Il signe de
nombreux accords de liberté de commerce et de culte.

2) la conquête de Madagascar

A partir de 1880, les ambitions françaises étaient de posséder la grande île. La


France va donc profiter des accords de liberté commerciales et de culte signés en
1865 avec le premier ministre. Installés à Madagascar, les français s’ingèrent dans
les affaires malgaches. Face à la protestation du premier ministre les français
envoient une expédition militaire en 1894. Un an plus tard DUCHESNE marche sur la
capitale Tananarive. En 1896, l’île est définitivement annexée par la France qui
nomme le général GALLIENI comme gouverneur. En 1897 la résistance s’engage
contre l’occupant français. En réponse Gallieni emprisonne Ranavalona II et fusille
le ministre de l’intérieur qui était à la tête du mouvement. C’est ainsi que la
monarchie fut abolie en 1905. L’île devient une colonie française partagée en 12
provinces

CONCLUSION

Madagascar a connu une période précoloniale marquée par la formation des


royaumes. Sous le règne de certains chefs on note une collaboration avec l’occident.
Cette collaboration marque déjà le début d’un long processus : celui de l’occupation.
Ainsi à partir de 1896 l’île devient une colonie française après avoir manifesté
quelques résistances.

CHAPITRE II : L’EVOLUTION DU MONDE DE LA FIN DU XIXE SIECLE AU


MILIEU AU SIECLE AU MILIEU DU XXE SIECLE

LEÇON 1 : LA PREMIERE GUERRE MONDIALE


INTRODUCTION

Vers la fin du XIXe siècle, les grandes puissances européennes (la France,
l’Allemagne et l’Angleterre) étaient devenues maîtresses du monde. Cependant cette
cohabitation est beaucoup entassée de rivalité. Après 1900, la tension internationale
se ressent plus vivement en Europe. En 1914, l’Europe tombe dans une guerre
inédite : guerre totale, longue, meurtrière et mondiale.

I. LA MARCHE A LA GUERRE

Il existe des éléments laissaient entrevoir une éventuelle crise internationale.


De nombreuses raisons ont conduit le monde à la grande guerre.

1) La formation des camps

Au lendemain de la guerre franco prussienne de 1870 la réconciliation entre la


France et l’Allemagne n’a jamais été parfaite. Craignant la revanche française,
Bismarck nous des alliances entre l’Autriche et l’Italie pour former la tripe alliance au
Triplice. En réponse la France réunie autour d’elle l’Angleterre, la Russie pour former
a son tour la triple entente
France Allemagne

1890 1907 1879 1882

GB Russie A–H Italie

1907 1882
Triple Entente Triplice ou triple Alliance
2) Les causes des mésententes

Toutes les puissances des deux camps s’opposaient dans des raisons
diverses. D’abord l’Allemagne s’opposait à la France à propos de l’Alsace et de la
Loraine mais aussi du Maroc. Elle s’opposait aussi à l’Angleterre par simple jalousie.
La marine Allemande était dépassée par celle Anglaise. L’Autriche s’opposait à la
Russie à propos des Balkans. Là, l’Autriche avait annexé la Bosnie Herzégovine, en
1908 et convoitait la Serbie.

3) La cause immédiate de la guerre

Le 28 Juin 1914 François Ferdinand, héritier du trône d’Autriche, Hongrie est


assassiné avec sa femme a Sarajevo capitale de la Bosnie Herzégovine : c’est
l’indice de Sarajevo. A l’origine, cette ancienne province Ottoman peuples de slaves
de Croates, Serbes… était occupé par l’Autriche Hongrie depuis 1878. Mais les
sentiments anti-autrichiens étaient vivaces.
Les conquêtes sur le crime de Sarajevo montrent que les membres de la
société secrète serbe. L’Autriche Hongrie qui voulait alors se venger de la Serbie se
voit contrecarré par les puissances alliées à la Serbie. Avec le soutient Allemand,
l’Autriche déclare la guerre le 28 juillet 1914 à la 1ère guerre mondiale.

II. LES ETAPES DE LA GUERRE

1) La guerre européenne

Au déclenchement de la guerre en 1914, elle ne concernait que les pays


d’Europe. Les différentes puissances du faite des différents accords entre elle se
déclarent mutuellement la guerre. C’est une guerre alors entre la Triplice et l’Entente.
Au départ, on assiste à une guerre offensive de la Triplice qui envahit la Serbie et les
français pénètrent en Alsace et les Russes occupent de l’Allemagne de l’Autriche-
Hongrie. Aussi, les Allemands entre en Belgique et combattent les armes Anglaises,
françaises venue soutenir les Belges.
Dès septembre, les français sont stoppés en Alsace et les Allemands tentent
un encerclement de Paris qui échouent grâce à l’efficacité du Français Joffre.

2) La mondialisation de la guerre
Dès 1914, les Belligérants avaient cherché des alliés hors d’Europe. Ainsi, le
Japon en 1914 et la Chine en 1917 rejoignent l’Entente. En 1917, on note un
tournant décisif dans l a guerre. D’abord, elle marque l’entrée en guerre des
Etats-Unis le 26 avril 1917 au côté de l’Entente aussi, l’année 1917 marque le début
des révolutions en Russie. En mai 1918, la Russie quitte l’Entente pour la Triplice.

3) L’Afrique dans la guerre

Dès le déclenchement de la guerre, l’Afrique était sollicitée. Ainsi, chaque


colonie était du côté de sa métropole. De nombreuses troupes Africaines sont allées
en aide aux deux camps (les colonies françaises et anglaises pour l’Entente et les
colonies Allemandes comme le Cameroun, le Togo, l’Ouest sud Africain pour la
Triplice). Les soldats partis des colonies françaises prennent le nom du « tirailleurs
sénégalais ». De plus, l’Afrique a été un terrain de combat et a considérablement
participée a l’effort de guerre en approvisionnant les métropoles en vivre et en
matière première.

4) La fin de la guerre

A la suite de la révolution Russe de 1917, une armistice est signée entre


l’Allemagne, l’Autriche et la Russie le 15 décembre 1917 à Litovok. Pendant ce
temps l’Allemagne avait lancé une vaste offensive contre les alliés en juillet 1918.
Une contre offensive appuyée par les troupes américaines oblige l’Allemagne à
replier.
Les autrichiens sont battus dans les Balkans et l’année 1918 se présente
comme celle de la dernière chance pour la Triplice. Avec l’aide américaine, la victoire
penche du côté de l’Entente. L’Entente reçoit les Etats-Unis de l’aide économique et
militaire.
En Allemagne les Grognes s’accentuent pour donner une véritable révolution
qui éclate à Berlin. Guillaume II abdique le 9 novembre 1918 et s’enfuit en Hollande.
Le nouveau régime signe à la Rethondes le 11 novembre 1918, l’armistice qui mit fin
à la guerre.

III. LE REGLEMENT DE LA PAIX ET LES CONSEQUENCES DE LA GUERRE

1) La paix et ses conditions


De nombreuses rencontres avaient pour objectifs de faire la paix entre les
puissances. A partir de 1919 commandent les discutions pour la paix entre les
puissances (France, Grande Bretagne, Russie…). Ils eût de nombreux traités, mais
le plus important est celui de Versailles signé avec l’Allemagne le 28 juin 1919. Selon
ce traité l’A llemagne devrait perdre tous ces territoires qu’elle a occupé y compris
ses colonies. (elle perd 68 000 km2 et 8 millions d’habitants, l’Alsace et Loraine est
restituée à la France et ces colonies devraient être partagé par la France et
l’Angleterre).
L’armée allemande a été considérablement réduite à 100 milles hommes.
L’Allemagne doit payer de lourdes amandes pour la réparation des dommages
causée aux pays de l’Entente. En plus, du traité de Versaille il existe d’autre traité
comme celui de saint Germain de Neuilly de Trianon…

2) La création de SDN
Le président Américain Wilson avait obtenu lors du traité de versaille une
Société Des Nations (SDN) qui serait une organisation ayant pour but de maintenir la
paix internationale. Le dialogue la diplomatie était mit au premier plan. La SDN qui
avait son siège à Genève regroupait la plupart des puissances. Son adhésion était
libre.

3) Les conséquences de la guerre


Les conséquences de la guerre sont plusieurs ordres : politiques,
économiques, humaines…
14- Au plan politique on note un effondrement des régimes de démocratie
libérale. Aussi, assistant au rétrocage des frontières des pays d’Europe. On
parle de la nouvelle carte politique de l’Europe. Il faut aussi noter que la
guerre marque le début des contestations dans les différentes colonies.
15- Sur le plan économique le bilan de la guerre est très lourd. Car l’Europe sont
ruinés de la guerre. Des nombreux massacres et bombardement détruisent
les routes, les bâtiments, les industries…
16- Sur le plan humain on note de nombreuses pertes en vie humaine de
nombreux blessés avec beaucoup de traumatismes psychologique.
CONCLUSION

La guerre décolonisée en Europe fut longue et meurtrière. Elle se mondialise


avec l’entré en guerre d’une super puissance à savoir les Etats-Unis. Cette entrée se
fait à super un moment pour la Russie se débattent pour faire face aux grandes
révolutions. Les conséquences de cette guerre furent multiples et l’Afrique en aussi
payée un prix.

LEÇON 2 : LA REVOLUTION RUSSE DE 1917

INTRODUCTION

A la veille de la capitulation Allemande (signature de l’armistice) a eu lieu en


Russie une révolution qui a emporté le gouvernement du Tsar. En effet, un
soulèvement populaire avait permis la mise en place d’un régime libéral suivie d’un
régime totalitaire : le régime socialiste dont Lénine en était le leader.

I. LES CAUSES
1) L’affaiblissement du Tsar

En Russie le pouvoir monarchique était dirigé par un puissant roi appelé Tsar.
Depuis 1905 le régime du Tsar Nicolas II était beaucoup menacé par une grogne
intérieure.
De nombreuses mesures vont beaucoup mécontenter les populations. A cela
s’ajoute la situation de corruption dans laquelle se trouve le régime. En fin la guerre
de 1914 avait aussi aggravée la situation. Toute cette situation va prendre la société
Russe explosive de Tsar était alors devenue impuissant et son autorité affaiblie.

2) Le mécontentement général

La population paysanne s’appauvrissait de jour en jour car dépassé de leur


terre de prolétariat grandissait, les chômeurs se décroissaient. Les ouvriers sont
sous payé et les biens de consommation ne suffisent pas à la population déjà
pauvre.

3) La création des partis révolutionnaires

La guerre et les contrastes sociaux avaient conduit à la création des partis


révolutionnaires. Ces partis étaient d’idéologie socialiste. Deux grands partis sont
alors nées. Les Bolcheviks (partis partisans de la révolution immédiate)
Les Mencheviks (plus modérer et plus souples) ces deux se regroupaient dans les
partis sociaux démocrate (SD). Il y’avait aussi les socio révolutionnaire qui croyaient
plus aux vertus du térorisme et de la violence pour une société juste en Russie.

II. LES REVOLUTIONS

Deux grandes révolutions ont donné naissance au régime socialiste installé en


Russie depuis 1917.

1) La première révolution de février


La situation sociale était détériorée en Russie et le Tsar tentait d’empêcher la
population de s’exprimer. Lussés (fatigués) les ouvriers se mettent en guerre. On
note plus de 90 000 grévistes dès le 23 février 1917. On parle de la révolution de
février.
Parti de Pétrographe (une grande ville Russe) toutes les grandes villes vont
connaître des agitations. Le 25 février le Tsar ordonne de tirer sur les manifestants.
Mais face à la détermination des manifestants le Tsar abdique le 15 mars et un
gouvernement provisoire est installé et dirigé par Lvov. Ce nouveau gouvernement
n’arrive pas à résoudre véritablement les problèmes par des reformes et des votes
de lois en faveurs de la classe ouvrière. C’est ainsi qu’un satisfait, le peuple prépare
une nouvelle révolution.

2) la deuxième révolution

Le Soviet de Petrograd avait fait des propositions au gouvernement provisoire


à savoir :
17- Donner le pouvoir au Soviet
18- Redistribuer les terres aux paysans
19- Mettre fin à la guerre entre prise depuis 1914
Face à la position du gouvernement provisoire Trotski président des soviets forme
une milice (une armée secrète) et le mouvement reprend.
Le 25 octobre est déclenché la révolution Bolchevik. C’est la révolution
victorienne qui mit fin au régime de Kerenski et l’installation de nouveau régime
diriger par Lénine. De nombreuses mesures sont prises :
20- La guerre est terminée pour les Russes, c’est la paix,
21- Les reformes agraires sont entreprises,
22- Les industries sont nationalisés,
23- La question des nationalités est bien définies,
Une armées appelée armée rouge est crée et une police chargé de poursuivre les
contres – révolutionnaires est mise en place.

III. LES CONSEQUENCES DE LA REVOLUTION

1) l’expansion Bolchevik
La révolution avait triomphé dans les villes comme Rétrograde, le Moscou et
Lénine entendait l’élargir à toute la Russie et à l’Europe de l’Est dans les pays
comme la Biélorussie, l’Ukraine, la Bulgarie et la Roumanie … En 1922 est née
l’URSS(Union des Républiques Socialistes et Soviétiques) regroupant 15 Etats
avec à sa tête la Russie.

2) La guerre civile

Une atroce guerre éclata en Russie de 1918 à 1921 et opposait les artisans
de l’ancien régime (grand propriétaire terrien et grand industriel) au nouveau régime
(les Bolcheviks). Les premiers fondent l’armée blanche soutenue par des puissances
comme les Etats-Unis, France, Japon … Cette armée est défaite par l’armée rouge
de Lenine.

CONCLUSION

LEÇON 3 : LA CRISE ECONOMIQUE DE 1929

INTRODUCTION

En 1929, le monde était tombé dans une importante crise économique dont
les conséquences furent multiples. Partie des Etats-Unis, elle touche presque tous
les pays à l’exception de l’URSS protégé par son communiste. Cette crise a eu pour
des nombreux surtouts capitalistes de conséquences multiples. Mais très vite des
solutions furent proposées pour sortir de là.

I. LES ORIGINES ET DE DECLENCHEMENT DE LA CRISE


1) Les origines

Beaucoup de raisons peuvent expliquer cette grande crise de 1929. Après la


première, l’Amérique (les Etats-Unis) en étaient sortie bénéficiaire. Elle avait
accumulé les richesses (vente d’armement à l’Entente octroi de crédit …). Les Etats-
Unis avaient connu un essor économique marqué par un développement industriel.
Ainsi, dès 1925 les cours des actions à la bourse des Etats-Unis avait connu
une progression spectaculaire. On assiste à une expansion donné par les banques.
De plus, on assiste à une surproduction agricole et industrielle dont l’une des
conséquences était la mévente. De plus en plus la crise se faisait sortir. Les paysans
sans revenu étaient devenus incapables de payer les produits industriels. Les
besoins familiaux et les spéculations étaient devenues accrus. On retient que la crise
est née de :
24- Le déséquilibre financier entre les Etats-Unis et l’Europe,
25- La surproduction industrielle avec ses conséquences (baisses des prix,
méventes)
26- La baisse de la consommation liée à la baisse du pouvoir d’achat,
27- Le lien étroit des monnaies et des grandes entreprises,
28- Orientation des capitaux vers les placements boursiers et en Europe.

2) Le déclenchement de la crise
En Amérique, les crédits et les spéculations étaient devenus nombreux. De
plus en plus les dividantes devenaient dérisoires. Alors, la tendance est a la vente
des actions. Le jeudi 24 octobre marque le Krash boursier du Wall Street (la bourse
des Etats-Unis). A cette date près de 12 millions d’actions étaient sur le marché.
Avec l’absence d’acheteur les valeurs des actions s’éffondent d’heure en heure. Ce
jour marque alors le début de la crise prend le nom de Jeudi noir.

II. LES MANIFESTATIONS DE LA CRISE

1) La baisse de la production industrielle


De plus en plus les entreprises et les particuliers s’endettent et ont de la peine
à écouler leurs produits. De nombreuses entreprises revisent leurs prix et leur
production à la baisse. Aussi les salaires sont diminués. D’autres entreprises sont
faillites tandis que d’autres font de la compression de personnel (diminution des
ouvriers). Dans l’ensemble, la production industrielle mondiale avait perdu 40% par
rapport à l’avant dernière.

2) Les faillites bancaires

La crise boursière avait entraîné une crise de crédit aux Etats-Unis. Un


épargnant effrayé veux retirer leur crédits en banque déjà en faillite. En 1931, on
assiste à la faillite de grandes banques comme la banque de Vienne, les banques
d’Allemagne de la France.

3) La baisse de la production agricole

Les fermiers (grands exploitants agricoles) incapable de rembourser leurs


crédits. Aussi les difficultés d’écoulements et le manque de moyens l’achat des
matérielles agricoles conduits à la baisse de la production agricole. De nombreuses
terres restent inexploitées. De plus de nombreux paysans détruisant (brûlent) leurs
productions.

III. LES CONSEQUENCES ET LES SOLUTIONS A LA CRISE

1) Les conséquences

Au plan économique, la crise a ruiné de nombreuses entreprises industrielles,


bancaires et agricoles, elle conduit les pays (libéraliste et capitaliste) au
protectionnisme.
Au plan politique, les régimes démocratiques semblaient avoir marquée leur
mission et des mécontentements vont favoriser la monté des régimes fascistes en
Italie et le Nazisme en Allemagne.
Au plan sociale, la crise a crée de nouveau pauvres et ceux qui existaient déjà
sont devenus davantage. De nombreux travailleurs ont été réduis aux chômages.
Les anciens riches quittent les quartiers résidentiels pour les bidonvilles. Aussi,
certains refusant la nouvelle situation de pauvreté se donnaient la mort.

2) Les solutions

Il n’a pas existé des solutions standard à la crise de 1929. Chaque pays avait
ses solutions.
Aux Etats-Unis, le président, Roosevelt élu en 1982 propose que la résolution
de la crise « le New Deal » (nouvelle donna). Il limite la production agricole et
développe l’investissement et la consommation. Il engage le pays sur de nouveau
chantier qui donne du travail aux américains. A cela, s’ajoute la dévaluation (baisse
de la valeur) du dollar.
En France, le gouvernement du front populaire de 1936, entendait résoudre la
crise par un relèvement de la capacité générale d’achat. Les salaires sont augmenté
et les temps de travail diminué.
En Angleterre, l’économiste John Maynard Keynes propose l’intervention de
l’Etat. Pour lui, l’Etat doit intervenir dans le monde libéral en donnant du travail aux
chômeurs. L’Etat doit distribuer les allocutions (de l’argent) aux chômeurs pour
donner un pouvoir d’achat aux populations. Cela a pour but d’augmenter la
consommation qui ferrait gagnée les entreprises mais aussi l’Etat au niveau des
taxes et des impôts.

CONCLUSION

La crise éclaté le 24 octobre 1929 a beaucoup ébranlé le monde et a


démontré la faiblesse d’une économie capitaliste. Ainsi, toutes les puissances
capitalistes des Etats-Unis en passant par l’Europe en n’ont souffert. Pour sortir de
cette crise de nombreuse solution comme les politiques de grands travaux,
l’organisation du secteur agricole, l’intervention de l’Etat dans l’économie furent
proposés.
LEÇON 4 : LES FASCISMES

INTRODUCTION

La crise économique de 1929 a affaibli certain régime en Europe et à


favoriser l’émergence des régimes jusque là nouveau : les régions fascistes. Ce
nouveau régime caractérisé par un totalitarisme exagéré prenant la violence et la
force militaire et parti d’Italie, ce système de gouvernance va gagner des pays
comme l’Allemagne, la Pologne… Ce système aux conséquences multiples va
conduire le monde dans une autre guerre.

I. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES

1) Définition
Le fascisme vient du mot italien « Fascio » qui signifie faisceau. Le faisceau
symbolise le rassemblement. C’est en 1919 que Bénite Mussolini créa le « faisceau
milanais » de combat qui regroupait 54 membres. Pendant deux ans il va travailler à
la création de faisceau partout en Italie (Rome Florence Turin). En 1921 est née le
Parti National Fasciste dirigé par un comité contre et un conseil nationaux. Ses
membres jurent être prêts à verser leur sang pour la révolution fasciste.

2) Caractéristiques du fasciste

Il existe plusieurs fascismes mais tous ont des éléments communs :


Exaltant les valeurs de la famille, du travail, de la solidarité nationale, de la
domination des intérêts nationaux dans tous les domaines, de l’ordre et de la
discipline, les fascistes rejettent le pouvoir de l’argent et la démocratie libérale,
considérée comme corrompue et inefficace.
L’antilibéralisme qui constitue une position des fascistes, est beaucoup développé.
Pour eux, le régime libéral avec sa division de pouvoir et sa multitude de parti
politique est source d’anarchie (désordre). Pour eux, en lieu et place du libéralisme
doit se trouver le totalitarisme où l’Etat demeure la seule force avec une seule partie
et une police.
Les fascistes sont aussi anticommunistes car l’inégalité dans une société est
une loi naturelle que les socialistes veulent supprimer. Les fascistes sont
ultranationalistes. Ils pensent que la nation est un bien pour tous que l’on doit
préserver. Ainsi, les guerres et des conquêtes sont des passages obligatoires ou le
prestige nationale.
Les fascistes font toujours usage de la propagande.

II. LES FASCISMES

1) les fascismes primaires


- Le fascisme italien
Après la victoire des alliés dans la première guerre mondiale l’Italie n’avait pas été
pris en compte dans le partage du gâteau. A cela s’ajoute la paupérisation
grandissante des années vingt. Le roi Victor Emmanuel III fait alors appel à Benito
Mussolini en 1922 pour la gestion des affaires de l’Etat. Celui-ci forme très tôt un
gouvernement autoritaire. Il supprime la liberté de presse et le droit de grève. En
1926 Mussolini commence avec la promulgation des lois « fascistissimes »
restreignant les libertés, interdisant les partis et attribuant les pleins pouvoirs au
Duce (italien, « chef »). Il exécute certains opposants et contribue d’autre à s’exiler.
Pour relancer l’économie il crée de nouvelle industrie et entreprend de travaux
de grandes constructions (route, chemin de fer, barrage). À l’extérieur le régime
entreprend une politique de conquêtes coloniales (guerre d’Éthiopie en 1935-1936

- Le fascisme Allemand ou le Nazisme


Il faut noter que la conséquence de la crise de 1929 a été la montée de régime Nazi
en Allemagne avec 7 millions de chômeurs, l’Allemagne organise en 1932 des
élections remportées par le PNS (Parti National Socialiste) ou Nazi dirigé par Adolf
Hitler. Le 30 janvier 1933, ce dernier est nommé Chancelier. De plus en plus, il
s’arrose tous les pouvoirs et instaure la dictature : c’est le début du fascisme
allemand ou Nazisme.
Avec la police secrète d’Etat (la Gestapo) il éliminait les opposants et semait
la terreur au sein de la population. Le fascisme allemande ou nazisme est
fondamentalement raciste. Dans son ouvrage Mien Kampf, Hitler fait de la race
allemande la race Aryenne, ou race pure ou race supérieure. C’est ainsi qu’il pense
que cette race doit dominer les autres et exterminer les races « impures » comme
celles Juives.
Sur le plan économique Hitler arrivé à résoudre le problème du chômage en
engagement le pays sur de grande chantiers. Mais les libertés sont quasi
inexistantes.

3) D’autres fascismes

Si les fascismes allemand et italien sont considérés comme des fascismes


primaires d’autres fascismes sont considérés comme des fascismes secondaires car
ils ont moins marqué l’histoire politique des pays qui ont tenté de l’appliquer. Il s’agit
des fascismes des pays comme la Hongrie, la Pologne, la Yougoslavie, la Grèce,
l’Espagne etc…

III. LES CONSEQUENCES DU FASCISME


1) L’affaiblissement de la SDN

Cette organisation devrait sauvegarder la paix par le désarmement des


puissances. Depuis la montée des régimes fascistes cette paix est menacée. Les
puissants fascistes se retirent de plus en plus de la SDN pour entreprendre leurs
ambitions d’occupations et de réarmement.
Ainsi, le Japon et l’Allemagne quittent la SDN suivit de l’Italie. L’Allemagne
décide alors de plus reconnaître le traité de Versailles.

2) Le réarmement

Croyant à la force et à la violence, les fascistes ont travaillé à renforcer leurs


armées par des équipements. Les services militaires obligatoires est instauré et des
recrutements massifs entreprit.

3) Les agressions fascistes

Convaincu de leurs forces les fascistes vont engager des agressions. En


1935, Mussolini entreprend une invasion ou une occupation de l’Ethiopie. De son
côté, Hitler va entreprendre des agressions comme celle de Tchécoslovaquie,
l’Anschluss (invasion de l’Autriche) et celle de la Pologne le 1 er septembre 1939 qui
sera à l’origine du second conflit mondial.

CONCLUSION

L’arrivée des fascistes ou pouvoir an Amérique va beaucoup menacer la paix


inter nationale. Les chefs fascistes, racistes et totalitaires vont de part leurs multiples
agressions conduire le monde dans une autre grande guerre à partir de 39 : la
deuxième guerre mondiale.
LEÇON 5 : LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE

INTRODUCTION

La fin des années noires de la crise de 29 favorise l’ascension des fascistes


aux pouvoirs. Ces nouveaux régimes totalitaires ont toujours voulu dominer le
monder. C’est ainsi, que des différentes agressions celle de la Pologne va conduire
le monde dans une autre plus longue et plus meurtrière.

I. LES ORIGINES DE LA GUERRE

1) La paix mondiale menacée

Voir le grand trois (III) petit un (1) de la leçon précédente.

2) L’idéologie Nazi

Elle est assez détaillée dans le Mien Kampf (mon combat) d’Adolphe Hitler.
D’abord celui qui voulait imposer l’hégémonie, la suprématie allemande sur l’Europe.
Entendait aussi unifier tous les allemands du monde et crée un espace brutal plus
vaste par les conquêtes.

3) La passivité des démocraties

En réalité, les autres puissances (France, l’Angleterre) n’étaient plus prêtent à


faire face à une nouvelle guerre sur certain points elles vont rester passives croyants
ainsi éviter un conflits. C’est alors que Hitler viole le traite de Versailles et exige la
région des Sudètes en Tchécoslovaquie. Elle est la raison immédiate du
déclenchement de la seconde guerre. Toute à commencer par la réclamation par
Hitler de s’approprier économiquement la Dantzig qui appartient à la Pologne. Un
traité existait déjà en France, en Pologne et l’Angleterre. Aussi l’Allemagne avait un
traité avec l’Italie depuis août 1939 elle signe un pacte germano soviétique avec
l’URSS. Fort de ces accords l’Allemagne envahie la Pologne le 1 er septembre 1939.
La France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne : c’est le début de la
deuxième guerre mondiale.

II. LES ETAPES DE LA GUERRE

1) Les succès de l’axe

Les puissances de l’axe regroupaient les territoires de l’Allemagne et de ses


amis. Au premier moment de la guerre, ces puissances vont enregistrer des victoires.

D’abord en Pologne les armés russes et soviétiques entre le 17 septembre par


les deux côtés les Allemande à l’Ouest les russes à l’Est. Sa capitale Varsovie est
occupée et on y installe un gouvernement Nazi. La Pologne est alors partagée entre
l’Allemagne et l’URSS.
En Europe du Nord, l’axe fait des avancés (victoires) à partir de 1940 où il
envahit des territoires (de l’Europe du Nord) comme la Finlande, Danemark,
Norvège.
En France, après une période drôle de guerre, l’axe assiège Paris le 10 juin
1940. Le gouvernement dirigé par le maréchal Pétain s’installe dans la nouvelle
capitale Vichy. La France était donc divisé en deux : la France libre et la France
occupé. Le 18 juin, le général De Gaule qui s’était exilé à Londres depuis la prise de
Paris lance un appel à la résistance. Le 22 juin 1940 l’armistice marquant la défaite
française est la signé à la Rethondes.

2) L’entrée en guerre des Etats-Unis USA

Elle marque la mondialisation de la guerre. Il faut savoir que c’est suite à la


destruction des flottes américaines le 7 décembre 1941 par les japonais à Pearl
Harban (dans les îles Hawaï). Le lendemain de cette destruction les Etats-Unis
déclare la guerre au Japon et la guerre change de tournure.
3) Les premières défaites de l’axe

Après l’occupation française l’Allemagne voulait envahir l’Angleterre. D’août à


décembre les violentes batailles en Angleterre se solde par la défaite de l’axe. Hitler
déporte la guerre en Afrique. Là, l’Afrika korps commande par le générale Rommel
va tenter une prise du Canal de Suez afin d’étouffer l’Angleterre.
Le 21 juin 1941, Hitler décide d’attaquer la Russie qui était son allié. Des
milliers de soldats entré en URSS et atteigne Stalingrad à la faveur de l’Hitler
rigoureux l’armée rouge arrive à défaire les troupes Allemandes commandés par Von
Paulus en février 1943.

4) Les victoires des alliés

En septembre 1943, les forces alliées débarquent en Italie et mettent fin au


régime fasciste qui fait arrêter et exécuter publiquement.
En France, des expéditions comme celle de Normandie et celle de Provence
permettent de libérer la France de l’occupation Nazi. De victoire en victoire, les
troupes alliées entre en Allemagne en direction de Berlin ou le 30 avril 1945 Hitler se
serait succider.
Le 8 mai 1945, l’Allemagne signe la capitulation.
Cependant, le Japon poursuivait toujours la guerre avec ses kamikazes. Face
à cette menace japonaise les Etats-Unis font usage de leurs nouvelles armes
performantes : la bombe atomique. La première larguée, le 6 août à Hiroshima et la
deuxième le 9 août à Nagasaki. C’est alors que le japon signe la capitulation le 19
août 1945 mettant fin à la guerre.

III. LE BILAN DE LA GUERRE

1) Le bilan humain

Elle a fait plus de mort que la première. On peut compter plus de 50 millions
de morts donc 6 millions pour les polonais, 21 millions pour les Soviétiques, 6
millions de juifs, 5 millions d’allemands…
Aussi, de nombreux africains qui ont perdu la vie soit lors des batailles en
Afrique du Nord, soit dans les différentes front en Europe.

2) Les pertes matérielles

A la fin de la guerre, l’Europe est ruiné matériellement. De nombreuses


infrastructures comme les ponts, les immeubles, les usines, les chemins de fer…
sont détruites.

3) Le bilan moral

Après la guerre, le monde est choqué face aux atrocités (bombardement,


cadavre dispersés, les exterminations, les multraitants dans les camps
déconcentrations blessés graves).

CONCLUSION

Déclenché suite à la volonté des fascistes de dominer le monde, la deuxième


guerre fut longue et meurtrière. L’Europe sort encore ruiner et les Etats-Unis, le
Canada en sorte bénéficiaire. Pour protéger le monde contre une telle conflit une
nouvelle organisation à l’image de la SDN voir le jour : l’ONU.

Leçon : LE BURKINA FASO ET L’AFRIQUE DANS LA 2èm GUERRE MONDIALE

INTRODUCTION
Commencée en Europe la seconde guerre va se mondialiser avec l’entrée en guerre
des Etats-Unis. Les territoires d’Afrique, tombés dans les mains des puissances
occidentales vont aussi participer de differentes manieres à cette guerre. La Haute
vola (actuel Burkina Faso) colonie française n’est pas aussi rester en marge.

I- LA PARTICIPATION TERRITORIALE OU STRATEGIQUE DE L’AFRIQUE


A LA GUERRE
Cette participation
L’ ONU

INTRODUCTION

La deuxième mondiale a montré la faiblesse de la SDN qui avait pour but de


garantir une paix internationale. Pendant la guerre l’idée d’une haute organisation
anime les esprits. De multiples conférences sont discrètes sur la question.
Finalement la nouvelle organisation, l’ONU (Organisation des Nations Unies) voit le
jour en février 1945 lors de la conférence de YALTA ;

I. GENEVE ET BUTS DE L’ONU

1) Genève

Tout comme la SDN, l’idée de la création de l’ONU est née aux Etats-Unis.
C’est le président Franklin Delana Roosevelt qui lance la nouvelle idée qui sera
poursuivie par Truman. La création de l’ONU remonte à la signature de la Charte de
l’Atlantique en août 1941. A la conférence de Dumberton Aoks en octobre 1944 les
Soviétiques, les Américains, les Anglais jettent les bases de la nouvelles
organisation. A la suite de cette conférence vont se tenir bien d’autre et finalement le
26 juin 1945 que fut crée lors de la conférence de San Francisco.
Elle commence effectivement à fonctionner le 24 octobre 1945.

2) Les buts de l’organisation


En créant la nouvelle organisation les dirigeants ou les pères fondateurs
s’étaient fixées des objectifs spécifiques :
29- Maintenir la paix par des moyens pacifiques et aider les pays en conflit à
gérer leurs différends ;
30- Développer des relations amicales entre les nations sur le principe non
violable de l’égalité des droits de peuples ;
31- Réaliser la coopération internationale,
32- Constituer une tribune où les états membres pourraient échanger sur des
objectifs communs.

II. LES STRUCTURES DE L’ORGANISATION

Le siège de l’Organisation des Nations Unies est installé à New York, aux
Etats-Unis.

1) Les organes fondamentaux

33- L’Assemblée Générale : c’est l’ensemble des états membres de


l’organisation représenté par un délégué, c’est un organe de délibération
(accepte ou refuge une décision). L’Assemblée Générale discute des
problèmes et élit les membres des autres organes.
34- Le Conseil de Sécurité : compose de 15 membres dont cinq (5) permanents
(les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande Bretagne, la France et dix
(10) autres non permanents. Cet organe gère la question du maintient de la
paix dans le monde. En cas de conflits, le conseil de sécurité prend des
résolutions (des mesures). Ces soldats, les casques bleus, sont souvent
sollicités dans cette mission. Pour qu’une résolution passe au sans adopté il
faut que les cinq (5) membres permanents qui disposent un droit de véto
soient d’accords.
Le Secrétaire Général : c’est l’organe à la tête de l’ONU. Le Secrétaire Général est
élu pour cinq (5) ans renouvelable une fois. Il veille à l’exécution des décisions,
l’actuel secrétaire général est Ban Ki Moon.
35- Le Conseil Economique et Social : qui s’occupe des questions de
coopérations économiques respect des aides des nations unies aux pays du
développement et veille au respect de l’homme.
36- - Le conseil de tutelle : il est chargé d’administrer les territoires sous tutelle.
Sa mission était plus perceptible après la deuxième guerre mondiale.
37- La cour internationale de justice : c’est l’organe judiciaire de l’ONU. Son
siège est basé à la Haye (aux Pays Bas). C’est un tribunal constitué de 15
juges élu pour cinq (5) ans.

2) Les organes spécialisés

En plus des organes principaux fondamentaux, ils existent d’autres organes


qui accompagnent les actions de l’organisation. Ces organes sont indépendants et
sont de plusieurs ordres (économiques sociales, humanitaires).
38- l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’Enfance) prit en 1946 à pour
objectifs de soutenir les programmes destinés à améliorer de situations des
enfants.
39- L’PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). Il se
charge des questions du développement et accompagne surtout les pays
pauvres dans leurs politiques de développement. Il a été crée en 1965.
40- Le PAM (Programme Alimentaire Mondiale) crée en 1963 lutte contre la faim
dans le monde.
41- FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture).
C’est un organisme qui œuvre pour le développement de l’agriculture.
42- L’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour axées sur l’éducation, la
science et la culture. Son siège est à Paris.
43- Le FMI (Fond Monétaire Internationale) fondé en 1945 est l’organisation
financière de l’ONU. Il est chargé de l’Octroi ou Crédit aux pays membres.
44- La BM (la Banque Mondiale) qui a l’image du FMI constitue aussi une
organisation financière qui accompagne aussi économiquement les pays
membres.
III. FORCE ET FAIBLESSE DE L’ONU

1) Forces

Dans de nombreux domaines, l’ONU a enregistré des succès. Dès sa


création, elle s’est engagée dans une lutte pour la construction de la paix et sa
consolidation. Elle a travaillé à mettre fin aux systèmes de l’aparteid en Afrique du
Sud. A ces actions s’ajoutent l’intervention de l’ONU pour l’indépendance des pays
colonisés (Indonésie, la Namibie…). On peut aussi ajouter ses nombreuses
opérations de maintient de la paix dans les pays en conflits comme le Congo, le
Ruanda, la Côte d’Ivoire…
Aussi, quelques actions humanitaires en période de crise (famine,
sécheresse, tremblement de terre…) ont pu voir leurs réalisations. L’ONU par ses
organismes spécialisée intervient pour donner du souffle aux populations (des zones
sinistrées).

2) Les faiblesses

L’ONU ne vole pas seulement de succès en succès. Elle connaît quelques


faiblesses.
Dans le maintient de la paix le bilan n’est pas très satisfaisant. Ils existent toujours
quelques loyers de tension que l’ONU ne parvient pas instaurer la paix. Il s’agit du
conflit Israélo-Palestinien et d’autres conflits en Asie (Inde – Pakistan). Sur la
question du désarmement le bilan semble un satisfaisant de nombreux pays
continuent se s’armer et on assiste à une prolifération des armes à destructions
massives. Aussi, on assiste à l’émergence des rébellions.
En plus, de ces faiblesses il faut ajouter l’intervention humanitaire souvent
tardive de l’ONU.
Encore, d’autres problèmes minent ou handicapent le fonctionnement de
l’organisation. On a entre autre, l’usage du droit de véto qui constitue une arme forte
pour les membres permanents. Aussi, l’ONU apparaît comme une propriété du géant
américain qui l’utilise à ses fins propres.

CONCLUSION
Depuis sa création en 1945, l’ONU se présente comme l’unique organisation
qui réunit presque tous les pays du membre. Sa toute première ambition est de
veiller à la paix internationale. De part ses organisations spécialisés l’ONU entre
prend de nombreuses actions. Ces actions sont souvent soldées de réussites
(succès) et souvent d’échec. Aujourd’hui l’organisation est sur le chantier de la
reforme.

LA DECOLONISATION EN AFRIQUE

INTRODUCTION

Après la deuxième guerre mondiale les territoires d’Afrique sous domination


vont s’engager dans un mouvement d’émancipation : c’est le début de la
décolonisation. De nombreux facteurs vont favoriser ces décolonisations qui différent
d’une colonies à une autre selon leurs métropoles.

I. LES FACTEURS FAVORABLES

De nombreux facteurs ont favorisé le mouvement :

1) La deuxième guerre

La première guerre et surtout la deuxième a montré aux yeux des africains


que l’Europe, leurs métropoles n’étaient pas aussi invincible. L’Europe a donc perdu
son prestige en Afrique. Cette situation va renforcer le nationalisme en Afrique.
Aussi, pendant la guerre la participation des africains devaient d’être récompensé par
leurs préparations à l’autonomie comme cela fut promit lors de la conférence de
Brazzaville en janvier 1944.

2) Les intellectuels africains


Sortis des écoles du « Blanc », les intellectuels africains vont faire entendre
leurs voix. Depuis les universités, les étudiants entreprennent des actions à travers
les syndicats (FEANF, Fédération des Etudiants d’Afrique Noirs Francophone), la
presse et surtout à travers les écrits des vivres ou ils critiquent sévèrement la
colonisation (Aimé Césaire, Nazi Boni, Cheik Anta Diop, Léopold Sedar Senghor).

3) Les pressions étrangères

De nombreuses propositions ont soutenu la décolonisation. D’abord les Etats-


Unis et l’URSS ont montré leurs oppositions à la domination. Ces deux puissances
ont bien soutenu le mouvement de décolonisation. A cela s’ajoute, la position anti-
colonialiste de l’église. De plus la population européenne commençait à bouder la
colonisation qu’elle trouvait très coûteuse. Il y ‘ a aussi le soutien des mouvements
panafricains (mouvement née en Amérique dans le milieu des noirs américains. Son
Leader est William Du Bois) et d’autres mouvements. A la conférence afro-asiatique
de Bandung en 1955 la colonisation fut encore dénoncée. Enfin, l’ONU dans sa
charte rejette toute idée de domination d’un pays à un autre.

II. LA DECOLONISATION

1. En Afrique Anglaise

Les exemples de la décolonisation en Afrique Anglaise sont entre autre ceux


de la Gold Coast, du Nigeria, du Zimbabué, en Afrique du Sud.
En Gold Coast, après quelques mouvements d’agitation la CPP (Convention
People Partis dirigé par Kwamé Kruman remporte les élections en 194… (34 sièges
sur 38) et devient premier ministre. Il obtient l’indépendance du pays en mars 1957
sous le nom du Ghana.
Le Nigeria connaissait une rivalité ethnique au moment de son accession à
l’indépendance.
On avait alors trois (03) grandes régions alors trois (03) grands partis : la
région des Tubos des Haoussa et des Yoruba. Après de multiples concertations le
pays accédé à l’indépendance en mie octobre 1960.
En Afrique du Sud, après une période d’apathied (système politique raciale
basé sue le développement séparé). Le pays va connaître de véritables agitations.
Des organisations de lutte pour la reconnaissance du droit des noirs vont voir le jour.
L’ANC, African Nationale Congrès) dont les leaders sont Nelson Mandela, Walter
Sissulu, Olivier Tampo va constituer un important mouvement de libération. Pour les
nombreuses actions son leader Nelson Mandela est envoyé en prison en 1962.
Libéré en 1990, il remporte les élections de 1993 et devient le premier président noir
d’Afrique du Sud.

2. En Afrique française
LE PROBLEME DES PAYS NOUVELLEMENT INDEPENDANTS

En Afrique, après les indépendances les ex colonies vont signés de multiples


accords avec leurs ex métropoles. Si les métropoles avaient la charge de leurs
colonies celles-ci devraient s’auto gérer à partir des indépendances. Ainsi les
nouveaux pays indépendants doivent faire face à de nombreux problèmes.

I. LES PROBLEMES

L’un des premiers problèmes politiques auxquels étaient confondre aux pays
nouvellement indépendantes étaient et demeurent toujours le problème des
frontières. Des différends frontaliers entre pays, c’est le cas du Burkina et le Mali, du
Burkina du Bénin et du Niger, du Cameroun et du Nigeria… A ces problèmes s’ajoute
celui de l’instabilité politique (guerre, coup d’Etat). On peut aussi ajouter, les guerres
tribales dans de nombreux pays (la guerre civil du Rwanda des Tutsi et des Hatti, la
guerre civil au Nigeria, on Angola au Congo (Zaïre).

II. LES PROBLEMES ECONOMIQUES

Les pays sont confrontés à d’importants problèmes économiques, ainsi à base


de leur économie est l’agriculture. Cette agriculture demeurait extensive et
traditionnelle. Elle cause donc le problème et la sous alimentation, la malnutrition
avec de nombreuses famines. Les nouveaux pays doivent donc travailler à
l’accroissement des rendements agricoles. Ils doivent donc faire face aux différents
facteurs limitatifs de l’agriculture.
La colonisation avait déjà engagé des pays dans un début d’industrialisation.
Les nouveaux pays après les indépendances doivent faire face à cette
industrialisation naissante. Alors de nombreuses infrastructures (routes, transports,
installation industrielle) doivent être construites. Ces pays sont donc confrontés aux
manques des capitaux pour la réalisation des infrastructures et le manque de main
d’œuvre qualifié.
Devenu indépendant, les nouveaux pays doivent intégrer les circuits
économiques en développant leurs exportations. Malheuressment ceux-ci exportant
plus de produits bruts (matière première).
III. LES PROBLEMES SOCIO-CULTURELS

Les nouveaux pays après les indépendances sont confrontés à des problèmes
sociaux (la scolarisation, la santé aux développements de la délinquance comme les
vols à main armés et la détérioration des mœurs). Au plan culturel, il faut noter que
la colonisation à détériorer certains principes sociaux. (Le respect de l’âge se
remplace par le respect du matériel). Cette détérioration à continuer à avoir du
phénomène de la corruption. Ainsi, la culture africaine a subit un coup dans
l’adoption de la langue étrangère comme langue officielle.

CONCLUSION

Après les indépendances, les différents problèmes économiques, politiques et


socio-culturels se posent. Chaque pays tente solitairement de résoudre ces
problèmes mais l’option du regroupemnt s’impose. C’est ainsi que naquit en 1963
l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine devient l’UA. Aussi des regroupements sous
régionaux l’UEMOA et la CEDEAO ont pour but de résoudre certains problèmes du
continent. Pour résoudre le problème des capitaux, les pays s’adonnent à
l’endettement.
GEOGRAPHIE
CHAPITRE I : LE BURKINA FASO

Leçon n°1 : L’homme et l’environnement physique


Introduction
Le Burkina Faso s’étend sur une superficie de 274 000 km². C’est un pays sahélien
situé dans la boucle du fleuve Niger. Il est limité au nord et à l’ouest par le Mali, au sud-ouest
par la Côte d’Ivoire, au sud par le Ghana et le Togo, au sud-est par le Bénin et à l’est par le
Niger. Le pays est constitué essentiellement d’un plateau latéritique avec une altitude
moyenne de 300 mètres. Il appartient à une zone climatique de type soudano-sahélien
caractérisé par deux saisons.
I- L’homme et l’environnement climatique
1) Le climat
Le climat du Burkina Faso est extrêmement variable. Il est caractérisé par deux
saisons : une saison des pluies (mai-juin à septembre) et une saison sèche. Le pays est
subdivisé en 03 domaines climatiques qui sont :
 le domaine sahélien au nord (moins de 600 mm de pluviométrie et températures élevées),
 le domaine soudano-sahélien (entre 600 mm et 900 mm de pluviométrie),
 le domaine soudano-guinéen au sud-ouest (plus de 900 mm de pluviométrie).

Les aléas climatiques qu’on rencontre au Burkina Faso sont :


- la réduction de la pluviométrie et les sécheresses,
- la forte variabilité des pluies,
- les vents violents,
- les inondations.

2) L’impact des aléas climatiques sur la vie des hommes


Les aléas climatiques présentent de nombreuses conséquences négatives sur la vie des
hommes. Ce sont :
- les mauvaises récoltes (liées aux sécheresses entraînent les disettes et les famines),
- le manque d’eau pour les hommes et le bétail,
- les migrations des populations.

II- L’homme et l’environnement biogéographique


1) Les ressources naturelles du Burkina Faso
a) Les ressources en eau
Les cours d’eau se rattachent à trois bassins principaux : les bassins de la Volta (66%
du territoire), de la Comoé (7%) et du Niger (27%). Les principaux cours d’eau sont : le
Mouhoun (Volta noire), le Nakambé (Volta Blanche), le Nazinon (Volta Rouge), la Pendjari,
la Comoé et le Béli. Les principaux barrages sont : le barrage de la Kompienga (2050 millions
m3), de Bagré (1700 millions m3), de Kanazoé (75 millions m3), de Loumbila (36 millions
m3), etc. Les lacs naturels importants sont le lac Bam (41,2 Mm3), le lac Dem (12 Mm3), le
lac de Sian (6 Mm3).
b) Les ressources en sols
Les terres cultivables représentent 33% de la superficie du Burkina Faso. Les
principaux types de sol sont :
- Les sols minéraux bruts ou lithosols,
- Les sols peu évolués d’érosion,
- Les vertisols,
- Les sols bruns eutrophes,
- Les sols ferrugineux tropicaux,
- Les sols ferralitiques,
- Les sols hydromorphes,

c) Les ressources végétales


Il existe deux grands domaines de végétation au Burkina Faso. Le domaine sahélien
est dominé par la steppe et les brousses tigrées. Dans le domaine soudanien, la végétation
dominante est de type savane arbustive à arborée. (Carte).
Tableau : Quelques forêts classées du Burkina Faso
Régions Nom de la forêt Superficie en ha
Centre-ouest Tiogo 30.000
Hauts-bassins Dindéresso 8.500
Kou 117
Maro 50.000
Centre Gonsé 6.000
Boucle du Mouhoun Nosébou 14.000
Sorobouli 5.800
Tissé 21.000

d) Les ressources fauniques


Le capital faunique Burkinabé compte 128 espèces de mammifères, 477 espèces
d'oiseaux et 60 espèces de reptiles et amphibiens. Le pays regorge un potentiel faunique
important. Les différentes espèces animales rencontrées dans le pays sont l'éléphant
(Loxodonta africana), le lion (Panthera leo), le buffle (Syncerus caffer nanus), l'hippotrague
(Hippotragus equinus), le phacochère, (Phacochoerus africanus), la gazelle à front roux
(Gazella rufifrons), le guépard (Acinonyx jubatus), la hyène tachetée (Crocuta crocuta), le
léopard (Panthera pardus) le lycaon (Lycaon pictus) et le damalisque (Damaliscus lunatus
korrigum).
2) L’Impact des activités humaines sur les ressources naturelles
L’homme, par ses activités (agriculture, élevage, industrie…) entraîne la dégradation
et la pollution des sols, la déforestation, la pollution des eaux et de l’air.
a) La dégradation des sols
On estime que 30% des terres du pays sont dégradées. Les causes de la dégradation
des sols sont :
- l’exploitation continue des sols,
- les mauvaises pratiques culturales,
- la déforestation qui expose les sols aux agents de l’érosion, etc.
Les conséquences de la dégradation des sols sur la vie des hommes sont la baisse de
production agricole, les disettes, le déplacement des populations du plateau central et des
régions nord vers l’est, l’ouest et le sud-ouest du pays.
b) La dégradation de la végétation
Les causes de la dégradation de la végétation sont :
- les sécheresses,
- les feux de brousse,
- le surpâturage,
- l’augmentation de la superficie des champs,
- la coupe abusive du bois, etc.

b) Les conséquences de l’action de l’homme sur l’eau


Certaines activités de l’homme comme les industries et l’agriculture contribuent à
polluer l’eau des cours d’eau et à les ensabler. Par exemple le rejet des déchets toxiques de
certaines usines pollue les eaux, les mauvaises pratiques culturales autour des cours d’eau
contribuent à leur ensablement via le ruissellement.
III. L’homme et la sauvegarde de l’environnement
1) La protection de l’environnement
Pour protéger l’environnement, il faut :
- sensibiliser les populations sur les dangers liées à la dégradation de l’environnement,
- lutter contre les feux de brousse,
- lutter contre la coupe abusive du bois,
- lutter contre les diverses formes de pollution,
- lutter contre la divagation des animaux.

2) Le code de l’environnement
C’est un document dans lequel il y a les principes fondamentaux destinés à préserver
l’environnement et à améliorer le cadre de vie des burkinabé.
3) Impact des politiques de protection de l’environnement
Les sensibilisations permettent de plus en plus une prise de conscience des populations
sur les dangers liés à la dégradation de l’environnement. Actuellement, des campagnes de
reboisement sont organisées chaque année par l’Etat, les associations, les ONG, etc. La
construction des barrages permet de résoudre les problèmes d’eau.
VI. L’homme et la gestion des ressources en eau
La gestion des ressources en eau est un enjeu de développement important.
L’insuffisance et la pollution des ressources eau sont des problèmes qui concernent tout le
monde. Pour protéger les ressources en eau du Burkina Faso, il faut :
- lutter contre la pollution des eaux,
- lutter contre l’ensablement des retenues d’eau,
- construire de nouveaux barrages pour augmenter la capacité de stockage du pays.

Conclusion
Le Burkina Faso dispose d’un potentiel énorme de ressources naturelles. Ces
ressources subissent une dégradation à cause des sécheresses et des activités humaines. Il
revient aux populations du Burkina Faso de protéger et d’exploiter raisonnablement ces
ressources naturelles car leur survie en dépend.

Leçon n°2 : Population et développement


Introduction
Le Burkina Faso est classé quatrième pays le plus peuplé de l’Afrique de l’Ouest.
Selon le recensement de 2006, la population s’élevait à 14 017 262 habitants. Cette
population est très jeune et est inégalement repartie sur le territoire. Elle joue un rôle
important dans le développement du pays.
I- Mouvement naturel de la population et développement
1) Le taux de natalité
On appelle taux de natalité, le nombre de naissance sur une population de 1000
habitants en une année dans un lieu donné. Celui du Burkina Faso figure parmi les plus élevés
du monde. Il était de 46‰ en 2006. Les causes de la forte natalité sont :
 l’enfant est considéré comme un don de Dieu,
 la valorisation de la descendance nombreuse,
 la sexualité précoce des jeunes,
 le mariage forcé et précoce,
 l’enfant est une main-d’œuvre abondante et gratuite,
 l’interdiction de l’avortement,
 la faible utilisation des méthodes contraceptives.
2) Le taux de mortalité
On appelle taux de mortalité, le nombre de décès sur une population de 1000 habitants
en une année dans un lieu donné. La mortalité a connu une baisse très sensible au Burkina
Faso. De 32‰ en 1960, elle est tombée à 17,5‰ en 1985 et à 11,8‰ en 2006. Cette tendance
s’explique par les progrès de la médecine et de l’hygiène. Les causes de la forte mortalité
sont :
 le manque d’infrastructures sanitaires,
 l’insuffisance du personnel soignant (infirmiers, médecins),
 les maladies notamment le paludisme, le VIH,
 le manque d’eau potable,
 le coût élevé des médicaments.
3) Le taux d’accroissement naturel
Le taux d'accroissement naturel est égal à la différence entre le taux de natalité et le
taux de mortalité1. Il s’exprime en pour mille. TAN= TN-TM
Pour le Burkina Faso, le taux de natalité est 46‰ et le taux de mortalité est 11,8‰ en 2006
d'où :
46 – 11,8 = 34,2
30,01 / 10 = 3,42
Ainsi, le taux d'accroissement naturel du Burkina Faso est 3,42 %.
Ce taux indique une croissance rapide de la population. Avec un tel rythme, la population
burkinabé atteindra 18 millions en 2015.
II- Structure démographique et développement
1) La structure par âge
La structure par âge de la population Burkinabé montre une prédominance de la
jeunesse. En 2006, 46% de la population avait moins de 15 ans. La proportion des personnes
âgées de 15 à 64 ans représentait 43%, tandis que les plus de 65 ans représentaient 11%. Cette
jeunesse de la population a des avantages et des inconvénients. Les jeunes constituent la
relève de demain car ils contribuent au renouvellement des générations. Le nombre élevé de
jeunes constitue une main d’œuvre abondante et bon marché. Cela peut attirer des
investisseurs au Burkina Faso.
La jeunesse de la population pose les problèmes suivants :
 les problèmes sanitaires,
 les problèmes d’éducation,
 les problèmes de logement,
 les problèmes alimentaires,
 la délinquance juvénile,
 les problèmes de l’emploi (chômage).
2) La structure par sexe
Les femmes sont numériquement plus importantes que les hommes. En 2006, elles
représentaient 51,7% contre 48,3% d’hommes. Les femmes ne sont pas trop impliquées dans
les instances de gouvernance locale ou dans les projets de développement. Or, elles jouent les
rôles de mère, de gestionnaire de foyer et d’agent économique. Elle devrait au regard de leur
nombre, jouer un rôle prépondérant dans le processus de développement du Burkina Faso.
III- Répartition de la population et développement
La population burkinabé est très inégalement repartie sur le territoire national. La
densité moyenne, de 51,1 habitants au Km², varie d’une région à l’autre.
1) Les régions de fortes densités
Les fortes densités se rencontrent dans le plateau central aussi appelé plateau moaga.
Exemple : Kadiogo 335,8 habitants au Km², Passoré 70, 3 habitants au Km², Oubritenga 71
habitants au Km², Kouritenga 95,4 habitants au Km², Boulkiemdé 95,7 habitants au Km².
Les conséquences de la forte densité dans le plateau central sont :
 la dégradation de la végétation,
 l’épuisement des sols.
En dehors du plateau moaga, les villes et les régions minières sont également près
peuplés.
2) Les régions de faibles densités
Les faibles densités se rencontrent dans les régions du Sud-Ouest, du Nord-Est et du
Nord. Dans les régions de l’Est et du Nord-Est, les densités dépassent à peine 20 hbts/Km².
C’est le cas par exemple du Gourma, de l’Oudalan et de la Tapoa. La plus faible densité
s’observe dans la Kompienga (5,8 hbts au Km²).
III- Les migrations
1) Les migrations internes
Elles s’effectuent à l’intérieur du pays des régions arides et semi-arides du nord et du
plateau central vers le sud, l’ouest et les périmètres aménagés et les grands centres urbains. Le
déplacement des jeunes des campagnes vers les villes s’appelle l’exode rural.
a) Les causes
Les causes des migrations internes sont :
 le manque de terres cultivables dû à la pression démographique,
 l’insuffisance et la rareté des pluies dans le nord du pays,
 la sécheresse,
 le manque d’emploi rémunérateur,
 les conflits de génération.
b) Les conséquences
Les conséquences des migrations internes sont :
 l’exode rural crée dans les villes des problèmes de délinquance juvénile, de chômage,
de prostitution, de logement, d’assainissement, d’alimentation, d’éducation.
 dans les zones rurales, les conséquences sont les problèmes de terres qui engendrent
des conflits entre migrants et autochtones, la destruction des champs et du couvert
végétal par le pastoralisme.
2) Les migrations externes
Elles s’effectuent vers les pays voisins côtiers, l’Europe et l’Amérique.
a) Les causes
Les causes des migrations externes sont historiques, économique et démographique.
Le colonisateur a transformé le Burkina Faso en un réservoir de mains d’œuvres pour les
grands travaux publics tel que le chemin de fer Abidjan-Niger (Ouagadougou), les travaux
dans les plantations et le recrutement de soldats. Considéré comme un pays non viable, le
Burkina Faso a été partagé en 1932 entre la Côte d’Ivoire, le Soudan (actuel Mali) et le Niger.
Pendant cette suppression, les burkinabé ont contribué au développement économique de ses
pays. Pour inciter la population à partir, le colonisateur a augmenté les impôts et à sanctionner
durement les mauvais payeurs. C’est depuis ce temps que les burkinabés ont commencé à
aller en grands nombres vers l’extérieur. Après l’indépendance les autorités avaient signé des
accords avec la Côte d’Ivoire et le Gabon : ce sont :
- transport des migrants inscrits au centre de recrutement de Ouagadougou, Bobo,
Ouahigouya etc.… aux lieux de travail, salaires égaux à ceux des ivoiriens et des gabonais,
même conditions de travail, transfert d’une partie des fonds des migrants dans les banques
burkinabés pour leur retraite au pays. Mais la mésentente entre les voltaïques et les autre a mis
fin à l’émigration officielle laissant en lieu et place une émigration clandestine.
Economiques et démographiques : (voir plus haut : migration interne)
b) Les conséquences pour le Burkina
La conséquence positive est le transfert de fond qui contribue à limiter le déficit de la
balance des paiements.
Les conséquences négatives sont :
 le dépeuplement du pays,
 la réduction du marché intérieur,
 la baisse de la production agricole liée à la perte des bras valide.
Conclusion
La population burkinabé est en pleine croissance démographique. Caractérisée par sa
jeunesse, elle est touchée par le phénomène migratoire. Cette situation entraîne de
nombreuses conséquences sur le développement du pays.
Leçon n°3 : Aménagement du territoire et développement économique

Introduction

Les populations du Burkina Faso aménagent leur milieu de vie afin de pratiquer les
activités agro-pastorales. Ces activités constituent le fondement de l’économie du pays.
L’aménagement du territoire est une politique qui consiste à recherche la meilleure répartition
géographique des activités économiques en fonction des ressources naturelles et humaines.
I. L’aménagement de l’espace rural et développement économique
1) Les modes d’exploitation
a) Les champs de case
Ils se localisent autour des concessions et sont de petites tailles. Ils bénéficient de la
fumure organique provenant des ordures ménagères et des animaux. On y cultive le plus
souvent le maïs, le sorgho rouge et les légumes (gombo).
b) Les champs de brousse
Ils sont situés loin des concessions à quelques kilomètres du village. Les familles y
tirent l’essentiel de leurs moyens de subsistance. L’agriculture sur brûlis est la méthode la
plus utilisée dans ces champs. Elle consiste à brûler la végétation d’un sol afin de le préparer à
la culture. Pour les paysans, cette méthode permet d’enrichir le sol et permet de cultiver le
mil, le sorgho, les arachides, etc.
c) Les aménagements hydro-agricoles
Le développement des ouvrages hydro-agricoles constitue l’une des voies essentielles
pour l’intensification de l’agriculture de notre pays. Ces ouvrages sont : les barrages hydro-
agricoles, la pompe à pédale pour la petite irrigation villageoise, le système d’irrigation goutte
à goutte, etc. Grâce à ces aménagement, on arrive à produire du riz, du maïs, les fruits et
légumes sur toute l’année.
2) Les méthodes et techniques culturales (agricole)
Les méthodes et techniques agricoles locales pratiquées au Burkina Faso permettent
d’améliorer l’agriculture. On retient pour le Burkina Faso :
 le zaï,
 le paillage,
 les cordons pierreux,
 les demi-lunes,
 les digues filtrantes,
 la haie vive,
 l’embouche,
 l’émondage.
Pour mettre en œuvre ces méthodes et techniques, les paysans utilisent ces outils agricoles
suivants :
 la daba,
 le coupe-coupe (machette),
 la houe,
 la charrue,
 la faucille,
 la pioche, etc.
II. Les régions agricoles du Burkina
Le pays peut être divisé en cinq zones agro-écologiques : le Sahel, le Nord-Ouest, le
Centre, l’Est et l’Ouest. Ces régions ne sont pas encore spécialisées mais on distingue trois
régions agricoles en fonction du climat.
a) Le Nord ou le Sahel
L’élevage est la principale activité des populations de cette région du Burkina. Les
plantes rustiques comme le petit mil et le sorgho sont produites dans le sahel à cause de la
faible pluviométrie. Les cultures maraîchères sont produites autour des mares comme Oursi et
Dem.
b) Le centre
C’est la zone Nord-soudanienne dont la pluviométrie est comprise entre 600 et 900
mm. Les cultures céréalières sont prédominantes (dans les bas-fonds). A ces cultures
s’ajoutent l’arachide, le pois de terre, l’haricot, etc.
c) Le Sud, l’Ouest et le Sud-Ouest
C’est la principale région agricole du Burkina Faso. La pluviométrie est supérieure à
900 mm. On y cultive les tubercules (manioc, patate, igname), les céréales (mil, maïs, riz) et
les cultures commerciales (coton, canne à sucre, fruits, sésame).
III. La politique agricole
La politique agricole adoptée par le Burkina Faso vise la modernisation du secteur
agricole. Pour cela, plusieurs actions sont menées dans ce sens. Il s’agit de :
 l’équipement des producteurs en tracteurs, charrettes, charrues, semoirs, etc.
 la gestion des terroirs par l’aménagement des bas-fonds, la construction des pistes
rurales, la réalisation de forages,
 l’encadrement des agriculteurs par les techniciens,
 la poursuite de l’opération saaga,
 l’organisation de la journée nationale du paysan,
 la vulgarisation des semences améliorées,
 la promotion de la recherche agronomique.
Nous assistons également à la professionnalisation de l’agriculture grâce à la
formation et à l’encadrement des producteurs et des agents de l’agriculture.
Les femmes sont de plus en plus prises en compte dans l’élaboration des programmes. Il
existe déjà une politique d’amélioration du statut économique de la femme rurale.

Conclusion
L’aménagement du territoire est l’une des meilleures voies qui devrait permettre au
Burkina Faso d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il doit également permettre d’utiliser
rationnellement les ressources du pays pour un développement durable.

Leçons 4 : Géographie humaine du Burkina Faso : Evolution et dynamique de la


population

L’un des obstacles au développement des pays en développement dans le monde est la non
maîtrise de l’évolution de sa population. En effet, la fécondité, la mortalité et les migrations
qui sont des facteurs principaux de la dynamique de population sont des données difficilement
maîtrisables.

I- Evolution de la population burkinabé


Le BF, à l’instar des autres pays en développement connaît depuis son indépendance une
croissance accélérée de sa population. Grâce au recul de la mortalité et au nombre élevé de
naissances annuelles, la population burkinabé s’accroît exponentiel au point d’inquiéter les
autorités. En effet, elle est passée de 4.349.600 d’habitants en 1960-61 à 14.017.262 en 2006
et atteindra assurément 17.790.543 en 2015.
Cette situation se traduit par un rajeunissement de la population depuis une trentaine
d’années. Pour comprendre ce rythme d’accroissement de la population burkinabé, il est
nécessaire de se référer à la dynamique de sa population à travers la fécondité, la natalité, la
mortalité et les migrations.

II- La dynamique de la population burkinabé


La dynamique de la population se définit comme l’évolution des états de population, c’est-à-
dire l’ensemble des mouvements de population : naissances, décès, déplacement (départs,
arrivés) au sein de cette population.
1- Situation de la population burkinabé (2011)
Population totale (2011) 16 751 455 hbts
Densité de la population 61,1 hbts / Km2
Population en 1950 3 800 000 hbts
Population urbaine (2008) 19,5 %
Population active agricole (2006) 81,2 %
Population de moins de 15 ans (2011) 45,8 %
Population de plus de 64 ans (2011) 2,5 %
Espérance de vie à la naissance (2011) 53,7 %
Taux de fécondité (2011) 6,14 %
Taux de natalité (2011) 43,59 %
Taux de natalité (1970) 51,0 %
Taux de mortalité (2011) 12,74 %
Taux de mortalité infantile (2011) 81,40 %
Taux d’accroissement naturel (2011) 3,08 %

2- La structure de la population

3- La natalité
C’est la fréquence des naissances vivantes dans une population au cours d’une année. En
2006, le taux brut de natalité était de 46 % pour l’ensemble du BF ;
soit 38 % en milieu urbain et 48 % en milieu rural. Bien qu’il est baissé, il demeure
toujours élevé. Cela est dû à la pratiques des méthodes contraceptives et au planning familiale
en zone urbaine.

Nbre de Naissance × 1000


Taux de Natalité = --------------------------------------- = X %
Pop totale
4- La fécondité
Elle désigne la capacité d’une femme à procréer ; c'est-à-dire celles âgées de 15 à 49 ans. Le
taux de fécondité au BF était de % en 2006 contre 199 % en 1960.

Nbre de Naissance × 1000


Taux de Fécondité = -----------------------------------------
Nbre de femme de 15 à49 ans

5- La mortalité
C’est la fréquence des décès dans une population au cours d’une année. En 2011, le taux brut
de mortalité était de 12,74 % pour l’ensemble du BF. Bien qu’en baisse constante, elle
demeure l’un des taux les plus élevés du monde. Ce fort taux est surtout dû à la mortalité
infantile. Les causes du niveau élevé de la mortalité au BF sont nombreuses : pauvreté des
populations, difficultés alimentaire des familles en quantité et en qualité d’où malnutrition des
enfants et éclosion des maladies telles le kwashiorkor, marasme… à cela s’ajoute les maladies
infectieuses (SIDA) et parasitaires liés parfois à l’eau non potable et à un environnement
insalubre (paludisme, maladies diarrhéiques, parasitoses intestinales)

Nbre de décès × 1000


Taux de Mortalité = --------------------------------------- = Y %
Pop totale

Nbre de décès d’enfants de moins d’1 an × 1000


Taux de Mortalité infantile = ---------------------------------------------------------------
Total de naissances vivantes

6- L’accroissement naturel
C’est la variation à la hausse ou à la baisse entre les naissances et les décès dans une
population au cours d’une année. En 2011, le taux brut de d’accroissement naturel 3,08 %
pour l’ensemble du BF ;

Taux d’accroissement naturel = Taux de Natalité (X %) -- Taux de Mortalité (Y %) =


Z%

Tableau récapitulatif
1960 1975 1985 2006 2011
Taux brut de natalité 49,6 % 46 % 49,6 % 45,8 %
Taux brut de fécondité 199% 212% 223%
Nbre moyen d’enfants par femme 6,1 6,7 7,2 6,2

III- Causes et conséquences de la croissance démographique au BF


1- Les causes :
Les principales causes de la croissance démographique au BF sont :
-La baisse de la stérilité chez les femmes ;
- La baisse de la mortalité infantile et juvénile ;
- Le progrès et la vulgarisation des soins médicaux (campagnes de vaccination).

Raisons culturelles
- Les mariages précoces
- La considération de celui qui a beaucoup d’enfants

2-Les conséquences
Les conséquences sont nombreuses :
- Argumentation des besoins de la famille et de la collectivité (société) : besoins en
nourriture, vêtements, logement, soins médicaux, éducation, emploi
- Pression démographique entrainant dégradation accélérée de l’environnement (coupe
abusive du bois, défrichage massifs pour les cultures, feux de brousse, pollution de
toute sorte…
- Migrations internes et externes
- Perturbation de toute planification entreprise par les pouvoirs publics (écoles,
dispensaires, habitats et hôpitaux…)

IV- Conséquences des migrations sur le développement


1- Clarification des concepts
Les migrations sont de manière générale, le déplacement de la population à l’intérieur d’un
espace donné ou d’un espace à un autre.
On en distingue plusieurs types :
 L’immigration : c’est le déplacement d’une personne de l’extérieur vers ce territoire.
 L’émigration : c’est le déplacement d’une personne depuis ce territoire, qui est le sien
vers l’extérieur, ou à l’intérieur du même territoire, depuis sa région vers une autre
région. Ainsi on parle :
- d’émigration interne quand le déplacement se fait d’une région vers une autre (ou
migration inter-régionale)
- d’émigration externe quand le déplacement se fait de son pays vers un autre pays.
- Quant à l’exode rural, c’est dans un même pays le déplacement des populations, qui
s’effectue des zones rurales (les campagnes) vers les villes. L’exode rural est surtout
l’apanage des jeunes ruraux.
Les migrations peuvent être définitives (sans retour), temporelles (pour un temps donné) ou
saisonnières (à une période, une saison donnée : sèche pour les éleveurs et pluvieuse pour les
agriculteurs).
2- Les migrations au BF
L’immigration au BF est insignifiante, surtout l’immigration définitiveet son impact sur
l’accroissement global de la population est probablement très faible.
3- L’émigration au BF
La population burkinabé par contre connaît une émigration très importante, qu’elle soit
interne ou externe. Les raisons de cette forte émigration sont nombreuses. La forte densité de
la population de certaines régions du Burkina (centre, plateau central, centre-sud, centre-nord,
centre-ouest et centre-est) a dépassé la capacité de charge de la terre.les terres sont
surexploitées et les rendements baissent d’année en année. Face à cette situation, les
populations sont contraintes d’émigrer vers d’autres régions du pays ou vers les pays voisins à
la recherche de nouveaux moyens de subsistance
- De l’émigration interne
* l’émigration inter- régionale : elle se fait des zones rurales vers d’autres zones rurales. Elle
intéresse surtout les paysans du centre et du nord qui fuient les terres devenues pauvres vers le
sud, le sud-ouest et l’ouest du Burkina (terres fertiles pour les agriculteurs, meilleurs
pâturages et points d’eau pour les éleveurs nomades). Ce qui crée très souvent des problèmes
liées aux émigrations internes et externes. Ce sont pour la plupart des migrations saisonnières.
* l’exode rural : elle se fait des zones rurales vers les villes. Elle intéresse surtout les jeunes
ruraux en quête de travaux salariés, de petits métiers ou de petits commerces. Ils sont aussi
attirés par la ville, fuyant les calamités naturelles, le déficit vivrier, le spectre de la ville (le
modernisme). Elle se fait essentiellement en direction des deux grandes villes, Ouaga et Bobo,
mais aussi Koudougou, Ouahigouya, et Banfora. Les conséquences de ce mouvement y sont
nombreuses : chômage, prostitution, délinquance juvénile, banditisme, drogue… de plus
l’exode rural ruine l’économie burkinabé en arrachant aux zones rurales ses bras valides que
sont les jeunes.

- De l’émigration externe ou internationale


Elle est très importante et se fait surtout en direction des pays côtiers
(Côte d’Ivoire, Ghana…) ce type d’émigration est motivé par la recherche d’un mieux-être et
touche essentiellement la couche économiquement active de la population, la population jeune
(92,3 % des migrants sont des personnes âgées de 15 à 44 ans). Il ne reste dans les campagnes
que des personnes âgées, des femmes et des enfants, qui compte tenu de la médiocrité des sols
ne peuvent produire suffisamment.

Conclusion
La question démographique constitue un véritable problème de population pour les pays
comme le BF. Ceci du fait du déséquilibre constant entre croissance accélérée de la
population de ressources alimentaires disponible. Ce phénomène est aussi responsable de la
dégradation de l’environnement, la perte de population active du faite de l’émigration, d’où la
perte économique.
Il est donc nécessaire de s’inspirer de l’expérience des pays asiatiques (Chine, Inde, Corée du
Sud, Indonésie, Japon, Thaïlande…) les plus peuplé du monde, mais qui ont su transformer ce
qui semblait un obstacle en un facteur de développement.

Leçon : Tourisme et développement économique


Introduction

Situé au cœur de l’Afrique de l’ouest et riche de ses tradition, le BF s’affiche comme


une destination touristique les plus importante du continent. Avec une faune abondante et
diversifiée, un riche patrimoine culturel, un parc hôtelier respectable, un peuple accueillant et
hospitalier le pays exerce un attrait sur des milliers de touristes chaque année.
I°) Les formes de tourisme au Burkina
Il existe plusieurs formes de tourismes au Burkina :
1°) L’écotourisme
Il concerne les touristes qui s’intéressent aux différents paysages (forêts classées, savanes,
lacs, dunes de sables, reliefs, cours d’eau, cascades…).
2°) La chasse sportive
Il concerne les touristes qui s’intéressent aux activités de chasses professionnelles. La saison
de chasse est ouverte officiellement tous les ans de Janvier à Avril-Mai. La faune burkinabè
est très riche et variées : on y trouve des autruches, guépards, gazelles, antilopes, crocodiles,
éléphants, buffles, phacochères, hippopotames, lions…
3°) Le tourisme culturel
Il concerne les touristes qui s’intéressent aux activités culturelles, au tourisme d’aventure et
de découverte : (manifestions culturelles nationales, manifestions périodiques villageoises,
visite de musées, de sites touristiques…). En effet le Burkina Faso demeure une grande
capitale culturelle du fait de la tenue régulière de manifestations culturelles telle que le SIAO,
le FESPACO, la SNC, les NAK, FITMO, Jazz à Ouaga et autres cérémonies coutumières
telles que le Nabasga, l’intronisation, l’initiation…
4°) Le tourisme d’affaires et de congrès
Il concerne les acheteurs professionnels d’objets d’art, et les conférenciers de sommets et
colloques internationaux. Ouagadougou abrite de plus en plus de grandes rencontres
politiques, économiques et culturelles grâce à la disponibilité de plusieus infrastructures telles
que la salle de conférence internationale de Ouaga 2000, le Palais des sports de Ouaga 2000,
la Maison du peuple, le CENASA, le stade du 4 aout…

II°) Quelques sites touristiques du Burkina


1°) Les sites naturels
*Les lacs Bam, Dem, Tingrela…
*les mares aux crocodiles de Sabou et de Bazoulé ;
*la mare aux hippopotames de Tingrela ;
*les cascades de Banfora et la guinguette à Bobo Dsso ;
*les sculptures sur granites de Laongo ;
*les grottes de Réo, d’Arbinda et de Borodougou.
*les falaises de Banfora et de Gobnangou
* les pics du Nahouri, de Sindou et les collines de pilimpikou et de Ténakourou ;
*la mare et les dunes d’Oursi ;
* le centre éco-touristique de Bagré.

2°) les parcs nationaux et aires de chasses


*les parcs nationaux d’Arly, de W, Nazinga, de Kaboré Tambi…
*les reserves du Singou, de Pama…
*Les différentes forêts classées à travers tout le pays

3°) les monuments et symboles


*les mosquées centenaires de Dioulassoba (Bobo) etde Bani, la cathédrale de Ouagadougou ;
*les tombes de nombreux Naaba ;
*la cérémonie hebdomadaire (tous les vendredis) du faux départ du Moro Naaba ;
*les musées de Ouagadougou, de Gaoua, de Manéga, l’architecture gurunsi de Tiébélé ;
*le village artisanal de Ouagadougou.

4°) L’importance du secteur touristique dans l’économie nationale


Le secteur touristique joue un rôle important dans l’économie du Burkina Faso car il génère
chaque année d’importants capitaux pour l’Etat et les opérateurs touristiques :
*les frais dépensés dans les aéroports et hôtels du pays ;
*impôts et autres visa touristiques payées à l’Etat ;
*les emplois temporaires ou permanents qu’il occasionne (guides de chasse, guide touristique,
accompagnants, traducteurs linguistiques, fonctionnement des centres d’artisans, location de
voiture, dépenses courantes dans les auberges et agences touristiques…

III°) Les atouts et les problèmes du tourisme burkinabè


1°) Quelques atouts du tourisme burkinabè
*deux grands aéroports internationaux (Ouaga et Bobo) régulièrement desservies en vols
internationaux par plusieurs compagnies.
* la richesse et la diversité de la faune et de la flore burkinabè.
* un parc hôtelier important et répondant aux normes internationales ;
*une meilleure offre de services : location de voiture, guides touristique, auberges
touristiques, agences touristiques…
*des sites touristiques reconnus internationalement (exple : les ruine de Loropéni classées
patrimoine culturel de l’UNESCO) ;
* la régularité des manifestations culturelles (SIAO, FESPACO, SNC, NAK, FITMO, Jazz à
Ouaga; Festival Wedbindé, FECHIBA, FESTICHAM, Festival du masque de Pouni-
Zawara…
* la richesse et la bonne sauvegarde du patrimoine culturel national ;
*la sécurité des sites et des touristes étrangers durant leurs séjours au Burkina.

2°) Quelques problèmes du tourisme burkinabè


*l’inaccessibilité de beaucoup de sites du pays du faite de leur enclavement ;
*le manque de professionnalisme de certains établissements hôteliers, et guides touristiques ;
*le manque d’entretien et la mauvaise gestion de certains sites et établissements d’intérêts
touristiques ;
*le pillage et les vols par des antiquaires (masques, statues, et divers objets coutumiers ou
sacrés) dans les villages sur les sites d’intérêts touristiques.

Conclusion
Le secteur touristique, malgré les difficultés qu’il rencontre demeure un élément important qui
génère d’importants capitaux pour l’économie du Burkina Faso. Il mérite alors d’être
d’avantage soutenu. Ceci passe obligatoirement par une meilleure organisation et formation
de ses acteurs pour la professionnalisation de cette activité.

Leçon 5 : Elevage, pêche, chasse et développement économique

Introduction
Hormis l’agriculture et le secteur minier, l’économie du BF repose sur un certain nombre
d’activités qui procure des capitaux importants au pays. Il s’agit des secteurs de l’élevage, de
la pêche et de la chasse. En dehors du premier, les deux derniers ont véritablement évolué ces
20 dernières années.

I°) La part de l’élevage dans l’économie du BF


Troisième ressource d’exportation après l’or et le coton, le secteur de l’élevage fournit
au pays 12% de son PIB.

1°) Les caractères de l’élevage au BF


L’élevage au BF est de type extensif, pratiqué sur l’ensemble du territoire mais surtout
développé dans le nord du pays (dans la zone Sahélienne) qui est la zone de production par
excellence. C’est un élevage transhumant et sentimental pratiqué par des éleveurs
traditionnels. Dans la zone nord soudanienne et sud soudanienne, c’est un élevage plutôt
sédentaire et est le fait d’agriculteurs.

2°) Les atouts de l’élevage


L’élevage au BF est la principale activité d’une bonne partie de la population. Au delà de sa
raison économique il a une fonction culturelle pour les populations du nord du BF (Peulhs,
Touaregs, Rimahibés…). Le climat soudano-sahélien est très propice à la pratique et au
développement de l’élevage. Contribuant pour près de 19% aux exportations du pays, il
dispose d’un marché sûr pour sa commercialisation. Les principales destinations de vente sont
la Côte d’Ivoire (plus de la moitié des bovins, ovins et caprins), le Ghana, le Togo, le Benin et
le Nigéria. Un Fond de Développement de l’Elevage (FODEL) a été mis en place par l’Etat
afin de moderniser ce secteur. Plusieurs unités industrielles ont été développées afin de
transformer les sous produits de l’élevage: unités de production de lait, de yaourt, de fromage,
de cuirs et peaux, le développement des charcuteries modernes et la forte consommation
locale de viandes…
D’autres projets de ces dernières années vont permettre une professionnalisation de
l’élevage qui a une tendance à l’intensification. Il s’agit du développement des fermes de
production intensives, de la modernisation des abattoirs frigorifiques de Ouaga et de Bobo et
du développement des marchés à bétail et centres d’abattage dans toutes les provinces du
pays. Il ya aussi la culture artificielle de plantes fourragères pour de meilleurs pâturages.
3°) Les problèmes de l’élevage au BF
Le secteur de l’élevage est confronté à plusieurs problèmes :
- des problèmes naturels on peut citer le manque d’eau dû à l’assèchement rapide des points
d’eau servant d’abreuvoirs pour les animaux et le manque de pâturages naturels, d’où des
conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs.
- des problèmes sanitaires on peut citer la pneumonie animale, la peste bovine, la fièvre
aphteuse… il y a aussi la cherté des produits vétérinaires en particulier les vaccins.
- des problèmes organisationnels, on note un manque de coopératives et un désordre dans la
commercialisation et surtout l’exportation.

4°) Le cheptel et la production


Le cheptel bovin burkinabè totalise 7,3 millions de têtes, les ovins 6,7 millions de têtes, les
caprins 10 millions de têtes et les volailles (poules, pintades, canards) 30,8 millions dont 24
millions de poules.
De façon générale la productivité de l’élevage burkinabè reste faible.

Bovins Ovins Caprins Porcins TOTAL


Production
de viande
22100 3680 2870 3200 34590
(en tonnes)
Production de viande en tonnes au Burkina Faso en 2003
II°) La pêche au Burkina Faso
Avec près de 210 000 hectares de ressources en eau de surface (lacs de barrages de
Kompienga, Bagré, Sourou, Ziga et lacs naturels), les réserves halieutiques (en poissons) du
BF son assez importantes.

1°) Les caractères de la pêche au BF


La pêche au BF a un caractère artisanal, destinée à la consommation locale. Elle est d’origine
fluviale. Sa production fluctue au rythme de la saison et du niveau des plans d’eau.

2°) La production halieutique


Le potentiel (les réserves) halieutique est estimé aujourd’hui à 20 000 tonnes. Ce qui
représente assurément un atout dans la recherche de la sécurité alimentaire. La consommation
de poisson est estimée à 2 Kg par burkinabé et par an. Or la productivité est estimée à 10 000
tonnes et ne peut couvrir les besoins nationaux. Le BF est obligé d’importer environ 7 500
tonnes de poissons par an afin de combler le déficit. C’est essentiellement du poisson frais
congelé du Sénégal et de la CI, et du poisson séché du Mali.

3°) La politique du développement du secteur halieutique


Longtemps négligé le secteur de la pêche est aujourd’hui soutenu et encouragé. De
nombreuses retenues d’eau ont été créées. Aussi, le ministère de l’environnement et de l’eau a
formé des milliers des pêcheurs artisanaux afin qu’ils améliorent leurs prestations pour une
meilleure production nationale.
Le centre piscicole de Bazéga (crée en 1979) a permis l’empoissonnement de 200 000 alevins,
dans près de 50 barrages en 1997. En septembre 2000, le gouvernement a lancé une nouvelle
campagne d’empoissonnement des barrages (400 000 alevins).
Les réserves du barrage de Bagré est exploité par une communauté d’environ 500 pêcheurs
professionnels allochtones (ce sont pour la plupart de Bozos venus du Mali voisin).

4°) Les problèmes de la pêche au BF


Ils sont nombreux et variés :
- le non respect le la règlementation sur la pratique de la pêche (non respect des dimensions
des mailles de filets) ;
- la pêche clandestine sur les plans d’eau en cours d’empoisonnement ;
- l’évaporation rapide, l’ensablement et l’assèchement progressifs des lacs ;
- les problèmes de conservation (manque de chambres froides) et de commercialisation.
- le prix élevé du poisson sur le marché est hors de portée du pouvoir d’achat du burkinabè
moyen.

II°) La chasse au Burkina Faso


C’est une activité étroitement liée au secteur du tourisme. A l’instar de la chasse
traditionnelle, le secteur s’est beaucoup modernisé ces 20 dernières années. Elle a pris l’allure
de chasse sportive.
1°) Les atouts de la chasse au BF
Du fait de sa situation centrale en Afrique de l’ouest et de sa position géographique
intermédiaire entre plusieurs zones climatiques (soudano-guinéenne, soudanienne et
sahélienne, le BF abrite l’une des faunes les plus abondantes et les plus variées de la sous
région. Dans le nord sahélien on trouve les espèces adaptées au milieu sec telles que les
autruches, guépards, gazelles, antilopes…) ; dans le milieu soudano-guinéen on trouve des
buffles, des hippopotames, des phacochères, des éléphants, des lions…
Des parcs nationaux et aires protégés tels que le ranch de Nazinga, les parcs d’Arly, de W,
Kaboré Tambi, offrent des aires de chasses très prisées par les chasseurs professionnels.

2°) Les problèmes de la chasse au BF


Ils se résument en quelques points :
- le braconnage très développé dans des aires de chasses et parcs nationaux ;
- le non respect le la règlementation sur la pratique de la chasse (non respect des calibres des
armes de chasse sportive) ;
- l’insuffisance de pistes dans les aires de chasses et parcs nationaux ;
- la tendance à la disparition de certaines espèces.

Conclusion

Devoir n°1 d’Histoire-Géographie


I. Histoire (09 pts)
Répondez simplement aux questions
1°) Quels sont les territoires africains qui ont échappé à la conquête coloniales ? (2 pts)
2°) Dites pourquoi et donnez leurs dates d’indépendances. (3pts)
3°) Reproduisez le tableau ci-dessous sur votre copie et remplissez le en fonction des
possessions coloniales dans les régions africaines. (4 pts)
Afrique Afrique
Afrique Afrique
occidentale australe (sud)
centrale orientale (Est)
(ouest)
Possessions - -
françaises - - -
- -
Possessions - - -
anglaises - - -
- - -
Possessions
allemandes - - - -

II. Géographie 11 pts


Répondez simplement aux questions
1°) Donnez trois caractères de l’agriculture traditionnelle au Burkina Faso. (1,5 pts)
2°) Quelles sont les caractères d’une agriculture intensive ? (2pts)
3°) Donnez trois organisations qui accompagnent le monde agricole burkinabè dans son
développement. (1,5 pts)
4°) donnez deux atouts et deux contraintes de l’agriculture burkinabè. (2 pts)

5°) Reproduisez le tableau ci-dessous sur votre copie et remplissez le en fonction des
productions développées dans chaque zone climatique du Burkina Faso. (3pts)
Zone sud-soudanienne zone nord-soudanienne Zone sahélienne
Cultures vivrières - - -
développées - - -
- -
Cultures de rentes - -
développées - -
-

6°) Citez les caractères de l’élevage au Burkina Faso. (1 pts)

BON COURAGE !

Leçon 6: Artisanat et développement économique

Introduction
L’artisanat peut se définir comme un ensemble de petites entreprises à investissement faible
ou presque nul. Son profit est principalement fondé sur l’exercice d’un métier à caractère
manuel. Au Burkina Faso l’artisanat domine largement le secteur secondaire.

I°) Les caractères de l’artisanat burkinabè


L’artisanat burkinabè est en majorité traditionnel de type familial, et saisonnier. Il est
fortement exercé par les burkinabè de la campagne pendant la longue saison sèche (nattes,
poterie, sculpture, forge, tissage…) Il est à la fois rural et urbain et destiné pour l’essentiel
aux acheteurs et marchés étrangers.

II°) Les types d’artisanat


L’artisanat burkinabè peut être classifié sous trois formes :
 L’artisanat d’art qui produit des objets décoratifs ou rituels : brodeurs, sculpteurs,
fondeurs, bijoutiers…
 L’artisanat utilitaire qui produit et prépare des biens d’équipement et de
consommation en zone urbaine ou rurale (tissage, teinture, forge, poterie…)
 L’artisanat de service qui comprend les activités modernes avec des ouvriers salariés,
un outillage perfectionné. Il s’occupe principalement de l’installation, de l’entretien et
de la réparation d’équipement à caractère industriel, agricole et domestique
(fabrication de meubles, soudure, designers…

III°) Les atouts et les Problèmes de l’artisanat burkinabè

1°) Les atouts


Pour ce qui concerne les atouts, on peut d’abord noter que le secteur de l’artisanat
emploie 960 000 personnes et contribue pour 300/0 du PIB. C’est le quatrième pourvoyeur
d’emplois après l’agriculture, l’élevage et les mines.
Le secteur de l’artisanat bénéficie d’une grande opportunité de développement avec le Salon
International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui se tient caque deux ans. Cette
biennale est la plus grande vitrine d’exposition et de marché d’art en Afrique. Outre le SIAO
nous avons le FESPACO, les NAK, la SNC… qui sont des occasions d’exposition et de
valorisation de l’artisanat burkinabè. Le village artisanal de Ouagadougou, les halls
d’artisans de Ouagadougou, de Kaya… crées par le ministère de l’industrie et de l’artisanat
sont des cadres d’excellence de production et de vente pour les artisans burkinabè.
Pour la formation des artisans, l’Etat en partenariat avec des institutions étrangères ont
mis en place des centre de formation tels que :
- Le Centre National d’Artisanat d’Art (CNAA) à Ouagadougou.
- Le Centre de Formation Féminine et Artisanale de Gounghin (CFFA).
Malgré tout cela, le secteur de l’artisanat connait toujours des problèmes.

2°) Les problèmes


Ces problèmes sont liés pour la plupart à plusieurs facteurs :
 L’analphabétisme de plus de 700/0 des artisans du pays.
 Le manque de professionnalisme des artisans dans les échanges avec les acheteurs
professionnels étrangers dû à leur analphabétisme.
 L’insuffisance de formation à l’endroit des artisans, d’où l’amateurisme persistante
dans leurs habitudes.
 L’insuffisance d’espaces d’exposition et de vente des produits artisanaux.
 Le désintérêt des Burkinabè pour la chose artisanale, ce qui aurait pu pourtant
constituer un important marché national au profit de l’artisanat.

Conclusion

Leçon : Echanges et développement économique

Introduction

Pays de transit pour les autres pays de l’intérieur comme le Mali et le Niger, le BF
joue un rôle important dans la sous région en matière d’échanges et de communications.
Plaque tournante pour le commerce ouest africain, le BF dispose d’un réseau routier et de
moyens de communications importants. Malgré les efforts fournis ces dix dernières années
pour sa modernisation, le secteur des échanges connaît encore beaucoup de problèmes.

I°) Le commerce
Le commerce peut se définir comme un échange de biens entre vendeurs et acheteurs. Le
commerce se divise en deux branches : le commerce intérieur et le commerce extérieur.

1°) Le commerce intérieur


C’est le secteur qui compte le plus de très petites et moyennes entreprises au BF. L’activité
principale est celle de la vente de marchandise et d’objets divers : matériaux de construction,
appareils électroménagers, effet d’habillements, de décoration, meubles, fruits et légumes…
Le commerce intérieur se limite aux échanges de produits à l’intérieur du pays entre les
producteurs et les consommateurs, entre les villes et les campagnes. Ces échanges
commerciaux suivent des circuits de distribution bien définis : producteurs – grossistes – demi
– grossistes – détaillants – consommateurs.
Le commerce intérieur burkinabè est très développé grâce à la présence de nombreux marchés
locaux quotidiens (Ouaga, Bobo, Koudougou…) ou périodiques (marchés de trois jours) où
l’on trouve des céréales, des fruits, du bétail, des produits artisanaux ou manufacturés locaux
ou importés.
 Le commerce de détail : il joue un grand rôle en milieu rural et urbain.il est assuré par
des petits commerçants (tabliers, boutiquiers, revendeurs et marchands ambulants)
mais aussi quelques supermarchés et autres alimentations modernes dans la plupart des
grandes villes.
 Le commerce de gros : il est pratiqué des magasins modernes détenus pour la majeure
partie par des Libano-syriens, et plus récemment par des chinois.

2°) Le commerce extérieur


Le commerce extérieur se limite à l’exportation de produits d’origine burkinabè et à
l’importation des produits d’origine étrangère. Ce commerce largement tributaire des ports
d’Abidjan, de Cotonou, de Lomé, de Téma et d’Accra est assuré par des moyens privés
(camions remorques et semi-remorque, camions citernes, wagons marchandises…) sous la
supervision de l’Etat par le CCIB, CBC, et la ONAC.
 Le caractère des échanges : ils se caractérisent par l’exportation de matières 1ères et
l’importation de produits finis :
* les exportations : ils portent sur les produits agricoles comme l’or, le coton, le bétail ; les
bêtes sur pied, les graines et amandes oléagineuses, la volaille, la viande réfrigérée, les peaux
et cuirs, les fruits e légumes.
* les importations : ils sont composés de produits alimentaires (conserves et frais), de produits
manufacturés (matériaux de construction, appareils électroménagers), de machines diverses et
pièces détachées, de matériel de transport (voitures neuves et d’occasion, cycles et
cyclomoteurs), de produits pétroliers, de produits chimiques, de boissons et de tabac.
 Les partenaires commerciaux
Ils sont surtout dans la zone Franc (Etat membres de l’UEMOA)
* les principaux fournisseurs : ce sont la Côte d’Ivoire, le Ghana, Le Togo, la France, Le
Mali, le Sénégal, les pays de la CEDEAO, la Chine, les USA, les EAU…
* les principaux clients : La France, la CI, les pays de l’UEMOA et de la CEDEAO, le
Danemark, les Pays Bas, l’Italie, Taïwan, les USA…
 La balance commerciale
Elle est chroniquement déficitaire (cad que le BF importe beaucoup plus qu’il n’exporte). En
d’autres termes, le pays dépend plus de l’extérieur pour son approvisionnement en biens de
consommation et matériels divers.

3°) Les atouts et les problèmes du commerce burkinabè


 Les atouts du commerce burkinabè
Les innovations opérées pour le commerce au Burkina ces dix dernières années ont fait de ce
secteur un véritable levier pour le développement économique du pays.
* l’ouverture de guichets uniques pour la facilitation des actes de commerce ;
* l’allègement des conditions d’octroi de micro crédits (PAFASP, FASI, FARF…) pour la
création de PME ;
* l’allègement du code des investissements au BF ;
* les soutiens et conseils apportée par la « Maison de l’entreprise » ;
* les postes juxtaposés des douanes aux frontières BF-Togo et très prochainement aux autres
frontières ;
* l’élection du BF à L’AGOA ;
*les avantages des marchés ouverts de l’UEMOA et de la CEDEAO (plus de 350 millions
d’hbts).
 Les problèmes du commerce burkinabè
* Les principaux lieux de production du BF, du fait de sont enclavement, sont loin des ports
maritimes (à une moyenne de 1000 Kms), ce qui augmente considérablement les coûts de
transports ;
* Les ports et les corridors terrestres (principales routes de transit) se situent dans des pays
étrangers, ce qui implique un risque politique, économique et sécuritaire permanent. En
témoignent les derniers événements survenus en CI.
* A cette précarité « externe », s’ajoute un enclavement interne : la plupart des régions de
production à l’intérieur du territoire burkinabè sont inaccessible du fait du mauvais état ou de
l’absence totale des voix. Les exploitants agricoles ont des difficultés pour écouler leur
production.
II°) Les transports et communications
Le développement du secteur des communications et des transports est primordial pour le BF,
pays enclavé et sans débouché sur la mer. C’est pourquoi le pays a toujours fourni un effort
important dans le désenclavement afin de faire face à son développement économique et
favoriser les échanges.

1°) Les transports et communications


 La voie ferrée : Ouagadougou est reliée à Abidjan par une voie ferrée. Cette artère
vitale d’une longueur totale de 1145 Kms dont 517 Kms au BF, dessert les principales
villes industrielles du pays (Ouaga, Koudougou, Bobo, Banfora). Construite pendant
la période coloniale, cette voie ferrée a été prolongée de 100 Kms entre Ouaga et Kaya
dans le projet Tambao. Elle assure une importante partie du transport en importation
des hydrocarbures, des produits frais, de marchandises diverses et des voyageurs de la
CI vers le BF. En exportation la voie ferrée transporte l’essentiel du bétail, des
amandes de karité et des balles de coton ainsi des voyageurs vers la CI.
 Le réseau routier
le BF possède un réseau routier assez dense, même si il se dégrade pendant la saison
pluvieuse. Il est estimé aujourd’hui à plus de 25 000 Kms. Toutes les capitales de régions
(excepté Dédougou dans la boucle du Mouhoun en cours de réalisation) et toutes les frontières
des pays voisins sont reliées à la capitale Ouagadougou par des voies bitumées. Les routes
sont classées en routes nationales (RN), en routes départementales (RD) et en pistes rurales
(PR). Le transport des Hommes et des marchandises sont assurées par des opérateurs privés
dont les plus importants sont les sociétés STAF, STMB, TCV, TSR, RAKIETA, OA… mais
aussi de nombeux minibus (taxi-brousses) communément appelés Dyna. Ces grandes
compagnies desservent Ouagadougou aux villes de l’intérieur mais aussi aux capitales de la
sous-région. Le transport urbain est assuré par un important parc de taxis, des autobus
(SOTRACO) à Ouaga, des voitures privées et l’un des plus impressionnants parc de
motocyclette au monde.

 Le réseau aérien
il est très peu développé. Il est basé sur deux aéroports internationaux (Ouaga et Bobo) et
plusieurs aérodromes (qui ne fonctionnent qu’occasionnellement) dans les capitales de
régions. Si les deux capitales Ouaga et Bobo sont régulièrement desservies en vols nationaux
et internationaux, le trafic intérieur est inexistant. L’avion demeure un luxe et un mythe pour
les Burkinabè. Les compagnies présentes sont : Air Burkina, Air France, Air Ivoire, Air
Sénégal International, Ethopian Airways, Royal Air Maroc…
 Le transport maritime
il intéresse le Burkina pour ses importations à partir des ports des pays voisins (Abidjan,
de Cotonou, de Lomé, de Téma et d’Accra) et les exportations à partir des mêmes ports.

2°) Les atouts et les problèmes des transports burkinabè


 Les atouts des transports burkinabè
* Un programme national de construction et d’entretien routier bien exécuté ;
* l’exonération des taxes de douanes sur les véhicules de transport décidé périodiquement par
l’Etat ;
* le contrôle du respect de la règlementation routière grâce à l’ONASER.

 Les problèmes des transports burkinabè


* l’état toujours défectueux de la majorité des routes du pays.
* l’insécurité quotidienne des route nationales (attaques, braquages par les coupeurs de
route) ;
* la surcharge persistante des voyageurs et des marchandises par les transporteurs (accidents
dramatique courant et destruction accélérée des voies);
* des véhicules de transports (camions et cars) en mauvais état technique, d’où l’insécurité
permanente des passagers ;
* un chemin de fer en une seul voie et assez vétuste (vieux).

Conclusion
On retiendra que les activités commerciale et des transports dynamisent le secteur
tertiaire burkinabè.

CHAPITRE II : L’AFRIQUE OCCIDENTALE

L’Afrique de l’ouest est une région terrestre couvrant toute la partie occidentale de
l’Afrique subsaharienne. Elle se subdivise en deux grands ensembles qui sont :
 L’Afrique occidentale soudano-sahélienne : Burkina Faso, Gambie, Cap-Vert,
Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. Cette région s’étend sur une superficie
d’environ quatre millions de km2 et compte trois Etats enclavés que sont le
Burkina Faso, le Mali et le Niger.
 L’Afrique occidentale humide et côtière : Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée
Bissau, Guinée Conakry, Togo, Liberia, Niger, Sierra Leone. Cette région
s’étend sur plus de deux millions de km2.

Leçon n°1 : L’homme et l’environnement physique


Introduction
L’Afrique de l’Ouest est constituée d’une diversité de relief, de climat et de
végétation. Ce milieu physique offre aux populations ouest-africaines leurs moyens de
subsistance.

I/ En Afrique occidentale soudano-sahélienne


1. Le relief
L’Afrique occidentale soudano-sahélienne comprend les deux plus vastes zones de
relief de l’Afrique occidentale. Ces deux grands ensembles de relief sont :
 la bordure montagneuse du Sahara au nord
 la zone des cuvettes située au sud.

2. Le climat et la végétation

En Afrique occidentale soudano-sahélienne, deux types de climat se distinguent : le


climat soudanien et le climat désertique. Le climat soudanien est caractérisé par l’alternance
de deux saisons : une saison sèche et une saison humide. Les températures sont élevées dans
l’ensemble et les moyennes des températures s’accroissent du nord au sud. La pluviométrie,
quant à elle, diminue du nord au sud. Elle varie entre 1200 mm au sud et 250 mm au nord. Le
climat désertique est caractérisé par l’absence ou la rareté des pluies et la forte chaleur.
Le climat soudanien permet aux hommes de pratiquer l’agriculture pendant la saison
des pluies. Cependant, les variations pluviométriques du climat présentent des conséquences
sur la production agricole. Les sécheresses provoquent des famines, des disettes et le manque
d’eau. Au nord, le climat sahélien est plus favorable au développement de l’élevage.
En même temps que la pluviométrie diminue, la végétation se dégrade et passe de la
savane arborée à la savane arbustive, à la steppe d’épineux et au désert. Les activités
humaines telles les défrichements agricoles, la pratique des feux de brousse, la coupe abusive
du bois entraînent la dégradation de la végétation.
3. Le réseau hydrographique
Les cours d’eau de l’Afrique occidentale soudanienne et sahélienne sont intermittents.
Les rivières intermittentes sont le Sine, le Saloum, la Gambie et la Casamance. Les deux
grands fleuves, le Sénégal et le Niger, apportent la vie à de vastes régions arides. Des milliers
de personnes pratiquent les cultures de contre-saison le long des cours d’eau.

II/ En Afrique occidentale humide et côtière


1. Le relief
On distingue trois grands ensembles de relief :
 les plaines côtières : Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria ;
 une succession de hauts plateaux au centre (montagnes du Fouta-Djalon) ;
 les monts du Togo et de l’Atakora.
2. Le climat et la végétation
Comme l’indique son appellation, l’Afrique occidentale humide et côtière a un climat
humide dans son ensemble. La chaleur y est élevée et les précipitations tombent en deux
saisons des pluies, de mars à juillet et d’août à octobre. Au nord, les deux saisons des pluies se
réunissent en une seule, de mai-juin à octobre.
La végétation évolue progressivement du sud au nord. La zone équatoriale est le
domaine de la forêt. Au nord, la végétation est caractérisée par la savane aux hautes herbes.
Les régions de forêt dense sont les lieux de production de café, de cacao, de palmier à huile,
d’hévéa, de fruits tropicaux et d’exploitation du bois. Dans la savane, le coton, l’arachide et le
tabac constituent les principales productions commerciales.
3. L’hydrographie
Les cours d’eau sont irréguliers et coupés par des chutes et rapides. Leurs eaux sont
constamment abondantes. On peut citer, d’ouest en est, le Konkouré, le Cavally, la Comoé, la
Bia, le Mono, l’Ouémé, l’Imo River et la Cross.
III/ Les problèmes environnementaux
Les pays ouest-africains sont confrontés à de nombreux problèmes environnementaux.
Ce sont :
 la dégradation des sols ;
 la dégradation de la végétation ;
 les sécheresses dans la zone soudano-sahélienne ;
 les changements climatiques.
Conclusion
L’Afrique occidentale soudano-sahélienne et l’Afrique occidentale humide et côtière se
différentient par leurs milieux physiques.

Leçon n°2 : Dynamique des populations


L’Afrique de l’Ouest comptait environ 320 347 000 habitants en 2012. Sa densité
moyenne est estimée à 52 habitants au Km2.
I/ La structure démographique
1. La composition de la population
La population de l’Afrique de l’Ouest est composée en majorité de noirs. Elle
comprend aussi, au nord, des peuples de race blanche. Les noirs représentent près de 90% des
habitants de l’Afrique de l’Ouest. On distingue deux grands groupes :
 les soudanais, grands et élancés : Wolof, Sérère, Mandingue, Bambara, Mossi et
Haoussa.
 les forestiers ou guinéens, plus petits, plus trapus : Balante, Dioula, Saso, Kissi,
Ashanti, Yoruba, Ibo.
Les blancs sont les Maures et les Touaregs. Au contact des blancs et des noirs, nous
avons les peuls, une population métissée vivant dans la zone sahélienne.
2. La répartition spatiale de la population
La population de l’Afrique occidentale est très inégalement répartie. Les régions
sèches sont faiblement peuplées, tandis que les régions de culture sont densément peuplées.
Les fortes densités s’expliquent, le plus souvent, par la présence de groupes qui ont hérité du
passé une solide organisation sociale. On pourrait citer : les Sérères au Sénégal, les Senoufos
et les Bambaras au Mali, les Mossi au Burkina Faso, les Haoussas au Niger.
Les pays ayant les plus fortes densités sont : le Cap Vert (126,1 hbts/Km2), la Gambie
(161,4), le Ghana (101,6), le Nigeria (164,8) et le Togo. Le Mali a la plus faible densité (11,1
hbts/Km2).

3. La natalité et mortalité
Les pays d’Afrique de l’Ouest figurent parmi les pays dont les taux de natalité et
mortalité sont les plus élevés du globe.
III. Les mouvements migratoires
Le phénomène migratoire est beaucoup développé en Afrique de l’Ouest. Les
travailleurs des pays de l’intérieur se déplacent vers les zones côtières d’agriculture ou de
plantation (Guinée, Mali vers le bassin arachidier Sénégalais ; manœuvres de plantation du
Burkina Faso et du Niger vers la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria.
L’exode rural a pris de l’ampleur ces dernières décennies. Les déplacements se font de
plus en plus des campagnes vers les villes et même vers les lointains pays d’Europe
occidentale, d’Amérique…

Leçon n°3 : Les problèmes de développement de l’Agriculture

Introduction
L’agriculture occupe la majeure partie de la population de l’Afrique de l’Ouest. C’est une
agriculture pluviale confrontée à de nombreux problèmes de développement.
1. Les types d’agriculture
On distingue deux types :
 l’agriculture moderne (intensive). Elle est peu développée en Afrique de l’Ouest. Les
agriculteurs utilisent des tracteurs, des pesticides et les engrais chimiques.
 L’agriculture traditionnelle (extensive). Elle est pratiquée par la quasi-totalité des
paysans. Les outils utilisés sont rudimentaires (daba, houe, coupe-coupe).
2. Les principales productions
Dans la zone soudano-sahélienne, les principales productions sont le mil, le sorgho, le niébé,
l’arachide, le sésame, le maïs et les tubercules (patate, igname). Dans la zone côtière et
humide, les principales cultures sont le maïs, le riz, l’igname, le manioc, la patate, le taro, etc.
Les cultures de plantation sont le cacao, le café, la banane, l’hévéa.
3. Les problèmes du développement de l’agriculture
a) En zone soudano-sahélienne
Les problèmes rencontrés par l’agriculture en zone soudano-sahélienne sont :
 Les facteurs naturels souvent défavorables : insuffisance et irrégularité des pluies,
pauvreté des sols, les invasions acridiennes (criquets pèlerins).
 Manque de capitaux : il n’y a pas assez de ressources financières pour effectuer des
investissements massifs dans le secteur de l’agriculture.
 Manque de source d’énergie : l’accès difficile à l’énergie limite l’usage des machines
agricoles.
 Main d’œuvre non qualifiée : elle ne permet pas l’usage des méthodes et techniques
modernes.
 L’usage des outils traditionnels (daba, houe, coupe-coupe) limites la production.
 Le mauvais état des routes ne facilite pas l’importation des intrants agricoles. Il rend
également l’exportation des produits agricoles difficiles.
 La concurrence étrangère : subvention du coton aux USA.
b) En zone côtière et humide
Les problèmes de développement de l’agriculture sont :
 Le manque de capitaux
 Main d’œuvre non qualifiée
 La concurrence étrangère
Conclusion
L’agriculture des pays d’Afrique de l’Ouest est diversifiée. Elle constitue la base des
économies dans cette région.
Leçon n°4 : Les problèmes industriels

Introduction
L’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest est au stade embryonnaire. Si en zone côtière et
humide l’industrie connaît des conditions naturelles favorables, elle ne bénéficie pas par
contre de conditions favorables en zone soudano-sahélienne.
1. Les types d’industrie
On distingue : les industries alimentaires (brasseries, sucreries, conserves de viandes et fruits),
les industries chimiques (raffineries de pétrole de Port-Harcourt, Tema, Abidjan…, usines
d’engrais, cimenteries, fabriques de plastique), les industries du bois (fabriques de contre-
plaqué en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria), les usines textiles (SOFITEX au Burkina
Faso) et usines de montage d’automobiles, de bicyclettes….
2. Les problèmes de l’industrie
Les causes de la sous-industrialisation de l’Afrique Occidentale sont :
 le manque de capitaux ;
 l’insuffisance des moyens de transport et des voies de communication ;
 la faiblesse du marché intérieur ;
 la non qualification des ressources humaines (main d’œuvre non qualifiée) ;
 le coût élevé de la production lié à la cherté de l’énergie et du transport ;
 la concurrence étrangère liée à la mondialisation de l’économie ;
 l’ouverture du marché africain ;
 l’instabilité politique (guerres civiles : Mali actuellement).
3. Les solutions aux problèmes industriels
Les solutions aux problèmes rencontrés par l’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest sont
entre autres :
 il faut transformer les matières premières agricoles et minières sur place ;
 il faut encourager les investissements étrangers ;
 il faut développer les moyens de transport ;
 il faut lutter contre la fraude ;
 il faut favoriser l’intégration sous-régionale ;
 il faut travailler à garantir la stabilité politique afin d’attirer les capitaux étrangers.
Conclusion
L’industrie ouest-africaine est diversifiée, mais elle est sous-développée. Cette industrie
rencontre de nombreuses difficultés.
Leçon n°5 : Les problèmes des échanges économiques
Introduction
Les pays d’Afrique de l’Ouest effectuent peu d’échange entre eux. Cette situation
s’explique par plusieurs facteurs.
1. Le morcellement politique
L’Afrique de l’Ouest compte 15 pays. Ce morcellement politique constitue un obstacle
aux échanges économiques car les Etats développent souvent des mesures qui visent la
protection des marchés intérieurs.
2. La prédominance du secteur primaire
Les économies des pays de l’Afrique de l’Ouest sont fragiles, car elles basées sur le
secteur primaire. Les produits agricoles et miniers sont vendus à l’état brut car l’industrie est
sous développée. Tous les pays se tournent vers les pays développés pour vendre leurs
produits et exporter en retour des produits finis. Cette situation rend difficile les échanges
économiques entre les pays de l’Afrique de l’Ouest.
3. L’insuffisance des moyens de transport
Le transport joue un rôle import dans les échanges économiques. En Afrique de
l’Ouest, le transport est peu développé. Les moyens de transport sont insuffisants et les voies
de communication font également défauts. Les transports ferroviaire et aérien ne sont pas
développés ; les autoroutes sont presque inexistantes.
Conclusion
Les problèmes des échanges économiques de l’Afrique de l’Ouest sont liés son
morcellement politique, à la prédominance du secteur primaire et à l’insuffisance des moyens
de transport.
Chapitre 3
GÉNÉRALITÉS SUR L’AFRIQUE

Présentation

L’Afrique couvre une superficie de 30 millions de Km2. Elle s’étend de part et d’autre
de l’équateur entre 37°21 de latitude nord et 34°51 de latitude sud. L’Afrique est bordée :
 au nord, par le détroit de Gibraltar (15 Km) et le détroit de Sicile (140 Km) ;
 au nord-est, par l’isthme de suez qui la rattache à l’Asie ;
 au sud-est et à l’est, par l’océan indien ;
 et à l’ouest, par l’océan Atlantique.
Le continent africain est pénétré par un grand golfe, le golfe de guinée. Les baies et les
îles sont rares. Une seule grande île, Madagascar, et quelques archipels, canaries, îles du Cap-
Vert, Comores, le bordent.
Sur le plan humain, l’Afrique est peuplée de noirs et de blancs. Sa démographie est
très galopante.
Pour ce qui de l’économie, les pays africains ont une économie basée sur l’exportation
des matières premières agricoles et minières. Le secteur de l’industrie est au stade
embryonnaire. Les voies de communication restent insuffisantes malgré les efforts consentis.

Leçon n°1 : Les conditions naturelles de développement de l’Afrique et la gestion des


ressources en eau.
Introduction
L’Afrique est un vieux continent constitué de roches anciennes. Son sous-sol regorge
d’énormes gisements miniers. Le climat, remarquablement symétrique par rapport à
l’équateur, permet de diversifier l’agriculture. La végétation est très corrélée avec les facteurs
climatiques, en particulier la pluviométrie et sa répartition.
I/ Le milieu naturel de l’Afrique
1. Le relief
L’Afrique est un continent élevé. L’altitude moyenne du continent est de 675 m. Le
relief est constitué de vastes plateaux monotones, d’immenses cuvettes, des régions
d’effondrement et des chaînes plissées. Les chaînes plissées se localisent aux deux extrémités
du continent :
 au sud, les chaînes du Cap (2000 m),
 au nord, les chaînes de l’Atlas où on distingue le Rif, l’Atlas Tellien, le Haut-Atlas et
l’Atlas saharien.
La plus grande partie du continent africain est constituée de plateaux et de cuvettes.
On peut citer, parmi les plus importants plateaux, l’Adrar, le Fouta-Djalon, la dorsale
guinéenne, l’Adamaoua, l’Angola, le Katanga, le massif Ethiopien. Parmi les cuvettes, on
peut citer : la cuvette du Niger, du Tchad, du haut Nil, du Congo et du Zambèze.
Les plaines sont rares. Pour illustration, citons la plaine sénégalo-mauritanienne et les
plaines côtières, le long des côtes africaines. En plus de ces reliefs, de nombreux volcans se
rencontrent en Afrique Orientale : mont Rukwé (3200 m), pic Karisimbi (4500 m), mont
Ruwenzori (5100 m), mont du Kenya (5200 m) et du Kilimandjaro (5895 m), point culminant
de l’Afrique. D’autres régions ont été également affectées par les volcans : mont Cameroun
(4070 m), Tibesti (3400 m) et le massif Ethiopien (4000 m).
2. Le climat et la végétation
L’Afrique a sa plus grande partie située dans la zone tropicale. Le climat est
remarquablement symétrique par rapport à l’équateur. Les climats africains sont caractérisés
par :
 des températures élevées : moyennes mensuelles toujours supérieures à 10° Celsius,
 la symétrie climatique (par rapport à l’équateur),
 les saisons inversées (par rapport à l’équateur),
 les pluies qui déterminent les saisons.
Les principaux climats sont :
Le climat équatorial : ce type de climat se situe autour de l’équateur, dans la zone chaude
intertropicale. Il se caractérise par une seule saison, de fortes précipitation ainsi qu’une forte
chaleur quasiment constante toute l’année. La température moyenne supérieure à 25° Celsius.
Les pluies sont régulières et abondantes. Elles peuvent atteindre 2000 mm.
Dans ce type de climat, la végétation dominante est la forêt dense. Les arbres peuvent mesurer
25 à 50 m de haut.
Les climats tropicaux : Ils se localisent entre les tropiques et se caractérisent par la succession
des saisons (sèche et humide). On distingue deux types de climats tropicaux : le climat
tropical sec et le climat tropical humide.
 Le climat tropical sec est caractérisé une longue saison sèche (8 à 9 mois), un cumul
pluviométrique annuel compris entre 500 et 1000 mm. La végétation dominante est la
savane au sud et la steppe épineuse au nord.
 Le climat tropical humide est caractérisé par. Les précipitations varient entre 1000 et
1500 mm. La moyenne annuelle des températures varie 20 et 30°C ; l’amplitude
thermique entre 5 et 10°C. Ce climat est le domaine de la forêt claire. La hauteur des
arbres varie entre 20 et 25 m.
Le climat sahélien : C’est un type de climat qui se caractérise par la rareté des et faiblesse des
pluies (pluviométrie inférieure à 500 mm par an). La saison des pluies dure trois (03) mois et
les amplitudes thermiques sont élevées (15 à 25°C).
Le climat désertique : Il est caractérisé par la rareté des pluies. Le total des précipitations est
inférieur à 200 mm. Plusieurs années peuvent se succéder sans qu’aucune pluie de tombe. Les
températures journalières varient entre 50°C le jour et 0°C la nuit. On rencontre ce type de
climat dans les déserts du Sahara au nord et de Kalahari au sud.
Le climat de montagne : C’est un type de climat qui se rencontre dans les régions
montagneuses. C’est un climat étagé, car variant de la base au sommet de la montagne. La
végétation est également étagée. Elle est abondante au pied de la montagne et se dégrade vers
le sommet.
Le climat méditerranéen : Il se localise au sud et au nord du continent africain. Ce climat se
caractérise par quatre saisons : l’hiver, l’été, l’automne, le printemps. L’hiver est doux et
pluvieux, alors que l’été est chaud et sec. Les précipitations annuelles sont comprises entre
500 et 1000 mm. La moyenne des températures est inférieure à 20°C. La végétation varie
entre la garrigue (végétation d’arbuste très clairsemé) et le maquis (végétation d’arbuste très
touffu).
3. L’hydrographie
Les fleuves africains sont parmi les plus longs du monde. Mais, La plupart d’entre eux ne sont
pas navigables car ils sont coupés de chutes et de rapides. Le régime des cours d’eau africains
dépend des conditions pluviométriques. Dans la zone équatoriale, les cours d’eau ont
écoulement permanent et leur régime est régulier. Dans les zones tropicale, méditerranéenne
et désertique, les cours d’eau ont un écoulement qui suit le rythme des saisons et leur régime
est irrégulier.
Les grands fleuves africains sont :
 Le Nil : Long de 6700 km, c’est le plus long fleuve d’Afrique et le deuxième du
monde après le Missipi-Missouri. Il prend sa source au lac Victoria (dans le climat
équatorial) et coule vers le nord pour se jeter dans la mer Méditerranée. Le Nil a un
régime irrégulier ; et son débit moyen est de 2600 m3/s. Le Nil bleu, le Nil blanc et
l’Atbara sont ses principaux affluents. Le Nil est fleuve navigable.
 Le fleuve Congo ou Zaïre : il est long de 4700 km et prend sa source au Katanga.
Avec un débit moyen de 40.000 m3/s, il est le plus puissant fleuve d’Afrique. Il a un
régime régulier. Ses principaux affluents sont l’Oubangui et le Kasaï. Cours d’eau
navigable, il se jette dans l’océan Atlantique.
 Le fleuve Niger : Long de 4200 km, il prend sa source en Guinée dans le plateau du
Fouta Djalon. Le Niger a un régime irrégulier et un débit moyen de 20.000 m 3/s. C’est
le plus long fleuve d’Afrique occidentale. Ses affluents sont le Benoué, le Bani, le
Milo. Le Niger est très peu navigable.
 Le fleuve Zambèze : Long de 2700 km, il prend sa source en Zambie. Son régime est
assez régulier et son débit moyen de 2000 m3/s. Il se jette dans l’océan Indien. C’est
un cours d’eau peu navigable.
 Le fleuve Orange : Il prend sa source près du Drakensberg (chaine de montagne en
Afrique du Sud). Il est long de 1900 km et se jette dans l’océan Atlantique.
 Le fleuve Sénégal : Long de 1700 km, il prend sa source dans le Fouta Djalon. Il se
jette dans l’Océan Atlantique.
Le continent africain possède de nombreux lacs dont les plus importants sont : le lac Victoria,
le lac Tanganyika, le lac Nyassa, le lac Kivu, le lac Albert, le lac Edouard, le lac Tchad.
II. Impact des conditions naturelles sur le développement
Les conditions naturelles de l’Afrique jouent un rôle important dans le développement
économique du continent. Elles influencent également la répartition des activités
économiques.
1. L’impact du climat
Les climats africains favorisent le développement de certaines activités.
Le climat équatorial est la zone des forêts denses et claires. La présence des forêts a favorisé
le développement de l’industrie du bois (scierie, contreplaqué, pâte de cellulose ou pâte à
papier) au Cameroun, au Zaïre, au Congo et au Gabon.
Le climat tropical humide permet le développement des plantations de café, de cacao,
d’hévéa, de palmier à huile en Côte d’Ivoire, au Liberia, au Ghana, au Nigéria. Ces
plantations constituent la base de l’économie de ces pays.
Le climat tropical sec est propice au développement des cultures comme l’arachide, le coton,
le sésame. Le coton contribue à plus de 30% dans la formation du PIB des pays comme le
Burkina Faso et le Mali.
Le climat sahélien est très favorable au développement de l’élevage.
2. L’impact des cours d’eau
Les cours d’eau jouent un rôle important dans l’économie des pays africains dans plusieurs
domaines. Les cours d’eau permettent de :
 Pratiquer l’irrigation. On peut citer le cas du Nil en Egypte et des vallées du Kou et du
Sourou au Burkina Faso.
 Abreuver les animaux.
 Produire de l’énergie électrique grâce aux barrages hydro-électriques. Citons pour
illustration le barrage d’Assoun en Egype, Kompenga au Burkina Faso.
 Faire la pêche.
 La navigation dans le domaine du transport.
3. L’impact du sous-sol
Le sous-sol africain regorge d’importantes ressources minières. Ces ressources nombreuses et
variées :
- 1/3 des ressources mondiales. Ex. : RSA. 1/4 de l’or et diamants mondiaux. 1er rang pour
manganèse, platine et chrome.
- Grande diversité : grands métaux (cuivre), petits métaux (manganèse, platinoïdes, chrome),
métaux précieux (or).
- Seul 10% du sous-sol africain cartographié. « Afrique minière utile », de RSA au Shaba.
Pour pétrole, Afrique du Nord, Golfe de Guinée.

Conclusion
L’Afrique est un vieux continent formé de roches anciennes. Le relief est constitué de vastes
plateaux monotones, d’immenses cuvettes, des régions d’effondrement et des chaînes plissées.
Le climat, très diversifié, est symétrique à l’équateur. Les cours font partir des plus longs du
monde.

Leçon n°2 : Urbanisation et problèmes des villes en Afrique


Introduction
L’urbanisation est développement des villes en taille et en nombre. L’Afrique est le continent
le moins urbanisé du monde. Aucune des dix premières villes mondiales n’est africaine.
Cependant, depuis 1960, on observe des taux de croissance urbaine record en Afrique. Cette
rapide croissance urbaine posse de nombreux problèmes.
I. Le phénomène urbain en Afrique
L’urbanisation de l’Afrique remonte au Moyen Âge. Certaines régions ont connu de brillantes
civilisations urbaines avant l’arrivée des européens. Parmi les villes précoloniales de
l’Afrique, citons :
 En Afrique du nord : les villes musulmans telles que Fès (Maroc), Tunis (Tunisie),
Caire (Egypte) et Marrakech. Elles se sont développées grâce au commerce sur la
Méditerranée.
 En Afrique au sud du Sahara : Tombouctou, Aoudagost, Djenné, Gao. Elles se sont
nées grâce au commerce transsaharien.
 En Afrique orientale : Zanzibar, Dar-es-Salam et Mombassa.
La plupart des villes africaines se sont développées pendant la période coloniale. En effet,
c’est la création des postes militaires, des centres administratifs, des marchés et des ports par
le colonisateur qui a favorisé la naissance de ces villes.
II. Les types de ville
On distingue plusieurs types de ville :
 Les villes portuaires : elles se localisent sur les côtes et sont des lieux de transite pour
les marchandises d’exportation et d’importation. Exemple : Abidjan, Lomé, Accra,
Dakar, le Caire, Alger.
 Les villes fluviales : elles sont situées à l’intérieur du continent, au bord des grands
fleuves. Ces villes jouent le même rôle que les villes portuaires. On peut citer :
Bamako, Brazzaville, Kinshassa.
 Les villes carrefour : elles sont situées aux carrefours routiers ou ferroviaires.
Exemples : Bobo Dioulasso, Nairobi, N’Djaména.
 Les villes minières : Ces villes sont nées grâce à l’exploitation minière. Citons en guise
d’exemple Johannesburg (or) et Kimberley (Diamant) en Afrique du Sud ;
Lubumbashi (cuivre) au Congo, Zouerate en Mauritanie (fer).
III. Les problèmes des villes africaines
1. La concentration humaine
Dans les centres-villes, comme dans les banlieues africaines, les densités urbaines peuvent
atteindre des valeurs extrêmement fortes : jusqu’à plus de 100.000 habitants par km² dans les
situations les plus extrêmes, sur des surfaces très réduites : quelques km². D’où cette
impression de promiscuité dans les foules africaines.
2. La variété ethnique
Elle est moins présente dans les villes d’Afrique du nord, que dans les villes d’Afrique Noire.
Dans celles-ci, on peut voir souvent un regroupement des ethnies par quartiers, en particulier
en Afrique centrale. En Afrique du Sud, cette différenciation a été exacerbée par les Blancs à
l’époque de l’Apartheid, aboutissant à des quartiers ethniques exclusifs, des ghettos à
l’africaine (exemple de Soweto dans la banlieue de Johannesburg).
3. Les problèmes sociaux
Les problèmes sociaux sont : le manque d’emploi, la délinquance, le vol, la prostitution, la
consommation du tabac et de la drogue.
4. Le manque d’équipements
Le manque d’équipements constitue le véritable problème des villes africaines :
 Avant tout, le manque de logements, qui pousse les habitants aux solutions les plus
précaires.
 Le manque d’infrastructures de transports : routes, ponts, chemins de fer, métros...
 L’insuffisance des infrastructures sanitaires et scolaires.
 Les infrastructures insuffisantes dans le domaine des télécommunications : téléphone
fixe, internet.
 La pénurie d’eau courante et d’assainissement de l’eau.
 L’approvisionnement en énergies : électricité, mais aussi pétrole, gaz...
 Les problèmes de ramassage et de traitement des ordures.
Conclusion
Le phénomène urbain a connu un développement en Afrique avec la colonisation. Les villes
d’Afrique ont de nombreux problèmes. Cependant, elles n’en constituent pas moins les lieux
du développement africain d’aujourd’hui. Elles attirent les cadres ambitieux, qui créent des
entreprises et sont le lieu des échanges avec le reste du monde.
Leçon n°3 : Les populations : composition, mouvement et structure démographique

Introduction

L’Afrique compte une population d’environ 900 millions d’habitants. Cette population est
jeune et très inégalement repartie sur le continent.
I. La composition de la population africaine
La population africaine est composée de paléoafricains, mélano-africains et de blancs.
1. Les paléoafricains
Ce sont les premiers habitants du continent. On distingue parmi les paléoafricains :
 les pygmées ou négrilles de la forêt équatoriale.
 les khoisans, habitants du sud-ouest africain qui sont composés de bushmen et des
hottentots.
2. Les mélano-africains
Ils représentent plus de 2/3 de la population africaine. On distingue plusieurs sous groupes qui
sont :
 les soudanais : malinké, wolof, haoussa, mossi, etc.
 les guinéens : baoulé, yorouba, ibo, etc.
 les nilotiques : masaï et dinka.
 Les bantous en Afrique centrale.
3. Les leucodermes
Ce sont les blancs qui occupent le nord de l’Afrique. Parmi eux, citons les arabes, les
berbères, les touaregs et les maures.
4. Les métisses
Ce sont les peuples issus d’un mélange de blancs et de noirs (peuls, egyptiens, somaliens).
II. La répartition de la population
L’Afrique a une densité moyenne de 28,5 habitants au km². Les régions désertiques (Sahara,
Kalahari) et de grandes forêts équatoriales sont presque vides d’hommes. Les régions les plus
densément peuplées du continent se situent le long des côtes septentrionale et occidentale,
dans les bassins du Nil, du Niger, du Congo et du Sénégal et dans la région des Grands Lacs.
Le Nigeria, avec ses 130 millions d’habitants (en 2005), est le pays le plus peuplé d’Afrique,
mais le Rwanda (347 habitants au km², estimation 2006) et le Burundi (315 habitants au km²),
qui comptent parmi les plus petits pays du continent, ont une densité très importante.
III. L’accroissement démographique
1. La natalité
Le taux de natalité est le nombre de naissances vivantes pour 1000 habitants au cours d’une
année.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒
𝑇𝑁 = × 1000
𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Le taux de natalité en Afrique atteint 38 ‰ en 2006.
2. La mortalité
Le taux de mortalité est le nombre de décès pour 1000 habitants en une année.
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑐è𝑠
𝑇𝑁 = × 1000
𝑃𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
Les progrès de la médecine depuis la Seconde Guerre mondiale ont entraîné une forte chute
du taux de mortalité (15 ‰ en moyenne).
3. Le taux d'accroissement naturel
Le taux d'accroissement naturel est égal à la différence entre le taux de natalité et le taux de
mortalité1. Il s’exprime en pour mille. TAN= TN-TM
La population africaine croît annuellement de 2,3 % (2,6 % sur la période 1975-2005).
Toutefois, ce croît varie d’un pays à l’autre et suivant les régions : le taux d’accroissement
naturel a atteint 3,41 % en Ouganda sur la période 2000-2005, contre 1,48 % au Maroc.
Exemple
Pour Madagascar, le taux de natalité est 37,98 ‰ et le taux de mortalité est 7,97 ‰ d'où :
37,98 - 7,97 = 30,01
30,01 / 10 = 3,001
Ainsi le taux d'accroissement naturel de Madagascar 3,001 %.
IV. La structure de la population
La pyramide des âges de la population africaine est très large à la base. Cela montre que la
population est très jeune. Plus de la moitié de la population à moins de 20 ans. Les adultes
représentent 35 à 40% de la population, tandis que la proportion des plus de 60 ans est
inférieure à 10%.
La jeunesse de la population pose des problèmes d’éducation, de santé, d’emploi,
d’alimentation, etc. Cependant, cette population jeune constitue réservoir de main d’œuvre.
V. Les migrations
La migration est le déplacement de personnes d’une région à une autre.
1. Les causes des migrations
Les causes du déplacement des hommes sont :
 Economique : recherche d’emploi, de terres cultivables, de meilleures conditions de
vie.
 Sociales : conflits de génération, maladies, famines.
 Politiques : guerres civiles (le nord du Mali).
2. Les formes ou types de migration
On distingue :
 Les migrations intérieures (internes) : elles se font à l’intérieur du continent africain.
Les déplacements se font des pays de l’intérieur vers les pays côtiers, des campagnes
vers les villes.
 Les migrations lointaines (externes) : elles s’effectuent hors du continent africain vers
l’Europe et l’Amérique.
3. Les conséquences
Inconvénients Avantages
Pays de départ  Perte de bras valide  transfert d’argent
 Fuite des intellectuels  baisse de la pression sur les
 Baisse de la production terres
 dépeuplement
Pays d’accueil  conflits  développement
 xénophobie économique (main
 racisme d’œuvre)
 problème de logement,  le peuplement
d’éducation, d’alimentation

Conclusion
L’Afrique a une population jeune. Cette population connaît une forte croissance
démographique.

SUJETS

EPREUVE D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE
Le candidat doit traiter entièrement l’un des deux sujets au choix. Chaque sujet comprend
obligatoirement une épreuve d’histoire et une épreuve de géographie et vice-versa.
SUJET N°I
A-HISTOIRE(commentaire)(10pts)
Dans la carte de l’OUA, l’article 2 énumérait les objectifs de l’organisation : renforcer
l’unité et la solidarité, coordonner et intensifier la coopération, défendre la souveraineté des
Etats, éliminer le colonialisme de l’Afrique, favoriser la coopération internationale en tenant
compte des droits de l’homme.
Joseph Ki-Zerbo : Histoire de l’Afrique Noire d’hier à demain, page 656, Hâtier, Paris
1978.
QUESTIONS
1°) Qu’est ce que l’OUA ?
donner sa date de création et son siège (2pts)
2°) La charte de l’OUA recommande de : « coordonner et intensifier la coopération » citer
deux (02) organismes africains de coopération et leurs objectifs.(3pts)
3°) Après trente cinq (35) années de fonctionnement peut-on dire que l’OUA a atteint ses
objectifs ? justifier votre réponse . (3pts)
N.B : Introduction 1pt-Conclusion 1pt

B-GEOGRAPHIE (synthèse) (10pts)


De nos jours les déficits alimentaires sont fréquents dans les pays du sahel.
Citer au moins cinq (05) pays sahéliens.
Quels sont les causes principales de ce déficit ?
Quelles solutions proposez-vous pour enrayer l’insuffisance alimentaire du Sahel ?
N.B :Introduction et conclusion (2pts)
Sujet N2
A-GEOGRAPHIE (synthèse) (08 PTS)
En Afrique plus de 50% de la population a moins de vingt (20) ans.
Expliquer cette situation et dégagez les avantages et les inconvénients de l’extrême jeunesse
de cette population.
B-HISTOIRE (commentaire) (12PTS)
Bilan chiffré de la seconde guerre mondiale (millions de victimes)
PAYS CIVILS MILITAIRES
Grande-Bretagne 60 000 452 000
France 360 000 250 000
Etats-Unis - 295 000
U.R.S.S. 7 700 000 13 600 000
Belgique 90 000 10 000
Hollande 190 000 10 000
Norvège - 10 000
Pologne 5 300 000 120 000
Grèce 80 000 20 000
Yougoslavie 1 300 000 300 000
Allemagne 3 810 000 3 250 000
Autriche 80 000 230 000
Japon 370 000 1 700 000
Hongrie 280 000 120 000
TOTAL 19 620 000 20 367 000
SOURCE :Historia n462-juin 1985
(1945 :L’été de l’apocalypse)
o QUESTIONS
1) Calculez le nombre total des victimes civiles et militaires
Quelle remarque pouvez-Vous faire sur chacun de ces totaux
2) Comment expliquez-Vous le nombre élevé des victimes civiles en Allemagne et en
U.R.S.S. ?(PTS°
3) En dehors des conséquences sur le plan humain, quelles autres conséquences pouvez-
Vous donner de cette guerre ?(PTS)

EPREUVE D’HITOIRE-GEOGRAPHIE

Le candidat traitera l’un des deux sujets suivants.


Chaque s1ujet comporte une épreuve d’histoire et une épreuve de géographie.

SUJET I
A/ HISTOIRE (COMMENTAIRE) (12pts)

La réforme est un processus et non pas un événement isolé. Elle débouchera sur un
secrétariat allégé et plus efficace. Nous repenserons nos structures et nos procédures à la
lumière de nos ressources financière limitées. Nous ferons un effort délibéré pour éliminer les
chevauchements d’activités et les doubles emplois…
Je suis convaincu qu’il faut réformer l’organisation en profondeur à la fois pour
donner une expression concrète aux grandes idées d'exprimées dans la charte et pour adapter
L'O.N.U.aux engagements qui remanient en profondeur la scène politique et économique
internationale. Une telle reforme est dans l'intérêt de tous les Etats membres, qu'il s'agit de
pays développés ou en développement. Pour ce faire il faut que la réforme procède d'un
nouveau consensus entre les différents gouvernements sur ce que doivent être le rôle de
L'O.N.U.,ses fonctions essentielles, ses priorités.

Allocution de Mr Koffi Annan secrétaire général de L'O.N.U., 24janvier 1997;


Le Pays N1327 du jeudi 06 février 1997.
QUESTIONS
1)Quelle est le rôle du secrétariat général de l'Organisation des Nations Unies? (3pts)
2)pourquoi des réformes sont-elles entreprises dans l'organisation? (4pts)
3)Citez les obstacles à l’efficacité de L'O.N.N. 3pts
INTRODUCTION(1pt) CONCLUSION (1pt)
B)GEOGRAPHIE (SYNTHESE) (8PTS)
Quels les atouts et les handicaps de l'industrie burkinabé?

SUJET II
A) GEOGRAPHIE (COMMENTAIRE) (12points)
Sur les 15 millions de réfugiés que compte actuellement la planète, 4millions sont en
Afrique...
Selon les derniers chiffres publiés par le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les
Réfugiés), sur la base de données fournies par les gouvernements, les deux pays qui
accueillent le plus grand nombre de réfugiés sont le Soudan (974 000).Le Zaïre vient ensuite
(301 000)suivi
de la Tanzanie (220 000)

Extrait de Jeune Afrique Magazine N 40 Paris ,septembre 1987.


QUESTIONS
1)Quelle est la cause principale des mouvements populations dont il est question dans le
texte? En connaissez-Vous d'autres? (pts)
2)Quels peuvent être les problèmes rencontrés parles réfugiés dans les pays d'accueil? (3pts)
3)Citez 3 zone de conflit qui occasionnent des réfugies de nos jours en Afrique. (2pts)
4)Quelles solutions préconisez-Vous pour mettre fin à cette solution? (3pts)

N.B.:INTRODUCTION (1pt) et CONCLUSION (1 pt)

B) HISTOIRE (SYNTHESE) (8points)


après avoir évoqué les causes de l'explosion démographique en Europe au XIXe siècle, dites
quelles ont été les conséquences sur le plan social.

EPREUVE D'HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE

Le candidat traitera l'un des deux sujets suivants.chaque sujet comporte une épreuve d'histoire
et une épreuve de

Géographie.
sujet n°1

A-HISTOIRE (commentaire) (12pts)

ce tableau donne la progression du nombre des Etats membres de l'ONU entre 1945 et 1994
tableau à inserer
Questions
1.Construisez la courbe de progression du nombre des Etats membres de l'ONU.
Echelle: 1cm = 5 ans - 1cm =20 Etat (3pts)
décrivez l'allure de la courbe (2pts)
2.Donnez les raison pour lesquelles les pays africains adhèrent à cette organisation. (2pts)
un des objectifs de l'ONU est de résoudre les problèmes, d'ordre économique,
social, culturel et humanitaire. pour chacun de ces problèmes, citez un exemple
d'Institution spécialisée.(3pts)
N.B: Introduction (1pts) -conclusion (1pts)

B-GEOGRAPHIE ( synthèse) (8 pts)


avantages et inconvénients des cultures commerciales au Burkina Faso.
N.B: Introduction (1pt) conclusion (1pt)

sujet N°2

A- HISTOIRE (synthèse) (8pts)

pendant la grande crise, le président Franklin D ROOSEVELT des Etats - Unis


d'Amérique
a adopté une nouvelle politique qui proposait des solutions pour sortir de la crise. quel est le
nom de
cette nouvelle politique et quelles ont été les solutions proposées?

B - GEOGRAPHIE (commentaire) (12pts)

A Lomé, après avoir fait le bilan du parcours depuis le premier sommet tenu à
OUAGADOUGOU
en Mai 1996, les huit de l'UEMOA ont décidé de passer à la vitesse supérieure... L'objectif est
de créer entre les huit Etats une union douanière véritable. ainsi depuis le 1er juillet 1996, les
frontières sans payer de droits d'entrée dans le pays de l'UEMOA. cela veut dire que ...
l'ananas, l'avocat, les meubles en rotin et autres produits du genre en provenance de la Côte
d'Ivoire ne seront plus taxé

UEMOA: l'intégration pourquoi faire?


journal du Jeudi N° 302 du 30 au 09 juillet 1997, p.4

Question

· Donnez la signification du sigle UEMOA, la date de la création et le siège de


cette organisation et citez quatre (04)pays membres. (3pts)
· quel est selon le texte l'objectif de l'UEMOA? citez deux (02) autres que vous
connaissez (2pts)
· Donnez quatre (04) produits burkinabé concernés par les accords de l'union
douanière. (2pts)
· Pensez-vous que tous les accords entre les pays membres de l'UEMOA sont
respectés? Justifiez votre réponse. (3pts)

N.B: Introduction (1pt) - conclusion (1pt)

EPREUVE D’HISTOIRE-GEOGRAPHIE
Le candidat traitera l’un des deux sujets suivants : chaque sujet comporte une épreuve
d’histoire et une épreuve de géographie.
SUJET I
A / GEOGRAPHIE (COMMENTAIRE) (10PTS)
Voici le relevé des débits mensuels d’un fleuve africain
Mois J F M A M J JT A S O N D
Débits 407 202 103 66 102 384 1225 3260 5237 4320 1897
en m/s

QUESTIONS
1. Qu’est ce que le débit, le régime d’un fleuve? (1pt)
2. calculez le débit moyen annuel de ce fleuve. (2pts)
Représenter son régime sur le graphique à l’échelle suivante :
1cm 1mois
1cm 500m/s
3. Quel est le climat de la région concernée ? justifier (2pts)
4. Quel est l’impact économique de ce fleuve dans la région traversée ? (2pts)
Introduction 0,5 pt conclusion 0,5 pt
B/ HISTOIRE (SYNTHESE) (10pts)

La prise de conscience de la classe ouvrière en Europe au XIX siècle et ses


conséquences.
SUJET II
A/ HISTOIRE (COMMENTAIRE) (10pts)
Poursuivi, Samory doit abandonner ses territoires (1891) même Bissandougou sa
capitale et Sanankoro la terre de son enfance(…)
Talonné par ses ennemis, il détruit des régions entière pour quelles ne puissent pas
nourrir ses poursuivants.
Mais l’étau se resserre. Il se réfugie aux confins du Liberia en zone forestière. C’est
là qu’un détachement français s’empare de lui par surprise. Mis en résidence à Ndjolé au
Gabon, il meurt deux ans après.
« Samory, le dernier des conquérant »
Revue Calao, Juillet-Août 1985, N°64 Page11 et 12
QUESTION
1) Qui est Samory ?
Citez trois exemples de résistance farouches menés par des Etats organisés. (3pts)
2) Quels sont selon le texte, les ennemis de Samory et quels sont les causes de leur
présence en Afrique ? (3pts)
3) Expliquez l’échec des résistances africains au 19 siècle. (4pts)
N.B il sera accordé 2 points à l’introduction et la conclusion.
B/ GEOGRAPHIE (SYNTH7SE) (8 pts)
Quelle est la part de l’élevage dans l’économie au Burkina Faso ?
Introduction, conclusion 1 point.

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