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Les hauts plateaux de l’ouest qui couvrent les régions de l’ouest et des Nord ouest se
divisent en trois grands ensembles : le plateau Bamoun qui oscille entre 1000 et 1300m
d’altitude et porte quelques appareils volcaniques : Nkogam (2263m), Mbapit (1989m) ; le
plateau Bamiléké culmine entre 1400 et 1800m d’altitude compris entre Batié et
Bafoussam ; le plateau grassfields oscille entre 1500 et 2000m d’altitude avec pour massif
volcanique le plus élévé le mont Oku (3008m).
Le plateau de l’Adamaoua dont l’altitude moyenne est 1100m abrite des massifs
volcaniques tels que : Tchabal Ngangha (1923m), Tchabal Mbabo (2400m), Mont Gotel
(2418m).
Les Monts Mandara dont l’altitude moyenne est de 900m sont isolés à la frontière avec le
Nigeria. Il est entouré de nombreux inselbergs avec pour haut sommet le Mont Tourou
(1442m).
I.2. Les basses terres
Les basses terres du Cameroun occupent une très petite superficie et l’altitude dépasse
rarement 300m. On distingue :
La plaine côtière comprend le secteur de Kribi, le bassin de Douala, le bassin du Ndian et
la cuvette de Mamfé au Nord du Mont Cameroun.
La plaine de la Bénoué située entre les monts Mandara au Nord et le plateau de l’Adamaoua
au Sud. Elles sont constituées des inselbergs.
La plaine du Tchad s’élève du Lac Tchad et du Logone vers les monts Mandara. L’altitude
moyenne est de 280m. Elle abrite des inselbergs et un secteur marécageux appelé Yaérés.
II. Les climats
Méthodes : Analyse des documents : Lire attentivement le texte et faire ressortir les
différents types de climats, leurs nuances et caractéristiques respectives.
La situation en latitude du Cameroun lui impose deux types de climats nuancés : le
climat tropical et le climat équatorial.
II.1. Le climat tropical
Le domaine tropical se distingue par des températures élevées et des pluies peu
abondantes. Il règne dans le grand nord du Cameroun à savoir les régions de l’Extrême-Nord,
du Nord et de l’Adamaoua. On distingue deux grandes nuances : le climat tropical sahélien et
le climat tropical soudanien.
Le climat tropical sahélien est sec car il présente des températures très élevées et les
précipitations faibles. La saison sèche est très rude et dure entre 7 à 9 mois par an, les pluies
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sont modeste de 700 à 400 mm/an. Exemple : Maroua : 815mm de pluies par an et 33oC au
mois d’Avril.
Le climat tropical soudanien est humide et a des températures élevées et des précipitations
abondantes. Sur le plateau de l’Adamaoua les précipitations sont assez abondantes
(1575mm) et les températures faibles (22oC) alors que la cuvette Bénoué est caractérisée
par des les fortes températures (28oC) et les faibles précipitations (982m).
II.2. Le climat équatorial
Le domaine équatorial se caractérise par des précipitations abondantes, des températures
élevées et stables et une végétation se dégradant au fur et à mesure qu'on s'éloigne de
l'équateur. Le climat équatorial règne dans la partie Sud du Cameroun et présente deux
nuances : le climat équatorial guinéen et le climat équatorial camerounien.
Le climat équatorial guinéen règne sur le plateau Sud camerounais et caractérisé par
l’existence de quatre saisons. C’est un climat très pluvieux (plus de 1000mm/an) avec des
températures élevées et constantes (23°C en moyenne).
Le climat équatorial camerounien s’étend sur le mont Cameroun, sa façade maritime et
sur les hauts plateaux de l’Ouest. La température moyenne annuelle est de 26°C. Dans la
zone maritime, les précipitations et les températures sont élevées (Douala : 4125 mm/an
et 26°C) alors qu’elles sont faibles dans la zone d’altitude (Dschang : 1919 mm/an et
21°C).
III. La végétation
Méthodes : Analyse des documents : Observer les photos, identifier les différents types de
végétations et donner leurs localisations respectives par rapport au climat qui domine
dans le milieu.
La végétation camerounaise est diversifiée et peut être divisée en deux grandes zones :
la zone tropicale et la zone équatoriale. Elle souffre d'une importante déforestation, ayant
conduit à un appauvrissement de la biodiversité et à d'importantes émissions de gaz à effet de
serre.
III.1. La végétation dans la zone tropicale
La steppe de l'Extrême-Nord pauvre en arbres et en herbe. Les arbres qu'on rencontre dans
la steppe sont à épines et à feuilles caduques pour mieux résister à la sécheresse.
III.2. La végétation dans la zone équatoriale
Conclusion
Le Cameroun présente des diversités de paysages naturels et des contrastes climatiques.
C’est une Afrique en miniature donc les hautes terres et les basses terres occupent l’essentiel
du territoire camerounais, le climat équatorial est chaud et humide alors que le climat tropical
souffre d’un déficit de précipitations, la forêt et la savane dominent la végétation. La plupart
des cours d’eau prennent leurs sources dans l’Adamaoua, considérés comme le château d’eau
du Cameroun.
Devoir : Après avoir défini milieu biogéographique, expliquez le lien qui existe entre
climat et végétation.
Les Pygmées sont les premiers habitants de la forêt. Ils s’agit des Baka, Bekoé, Bibaya,
Béyéelé … Ils vivent à l’Est et au Sud Cameroun. Les Bantou occupent la côte et l’intérieur.
Ce sont les Douala, Bakoko, Bakweri, Béti, Bulu, Fang … Les semi-Bantous vivent dans les
hauts plateaux de l’Ouest. Ce sont les Tikars, Bamoun, Bamileke, Nso, Wimbum, Bafut …
II. Organisation socio-culturelles et religieuses
Méthodes : Jeu de rôle : Simulation en salle des modes de vie culturelles et religieuses des
soudanais et semi-bantous. Constituer deux groupes d’élèves en salle dont l’un est
structuré autour du Lamido et l’autre autour d’un chef traditionnelle.
Les différents groupes humains installés au Cameroun sont structurés autour des
sociétés à la fois centralisées et acéphales. La vie culturelle dans la partie septentrionale est
influencée par l’islam alors que dans la partie méridionale, elle dépend à la fois du christianisme
et de l’animisme.
II.1. La vie socio-culturelle et religieuse dans la partie septentrionale
La vie socio-culturelle est influencée par l’islam chez les soudanais. Le coran et ses
prescriptions sont méticuleusement respectés. Les Foulbés vivent dans des cases rondes
appelées Saré. Elles ont un toit pointu et fait à partir des matériaux locaux appelés Seko. Les
danses folkloriques animent la vie culturelle de ces peuples. Les modes vestimentaires sont
dominés par le port des pagnes pour les femmes et le basin chez les hommes. La consommation
des céréales tels que le mil, le sorgho, le riz est le plus consommé. La femme est au centre de
l’éducation de la jeune fille et le père responsable de l’avenir du jeune garçon.
II.2. La vie socio-culturelle et religieuse dans la partie méridionale
Cette partie du pays est dominé par le christianisme et l’animisme qui influencent le
mode de vie des populations. Les Bamiléké pratique le culte des crânes. Ils ont de nombreuses
danses traditionnelles (Ben skin, Mangabeu, Tso) exécutées dans des tenues richement décorées
et des masques généralement en bois. Les Fang, Bulu et Bétis sont de grands artisans. Leur
littérature orale a été sauvée par les chanteurs du Mvet qui sont de véritables poètes et gardiens
de l’histoire du clan. Ils chantent des fables pour instruire et divertir. La danse occupe une place
de choix dans la société (Bikutsi).
III. Inégale répartition de la population
Méthodes : Analyse des documents : Former des groupes en salle de 5 à 10 élèves autour
d’une carte de la répartition spatiale de la population du Cameroun ou des mobilités de
la population. Relever les zones de forte, moyenne et faible densité de population ; relever
les zones de départ et les zones d’arrivées.
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villes de Douala et Yaoundé attirent bon nombre de cette population et sont les centres par
excellence de brassage des populations.
Devoir : Après avoir caractérisé les soudanais, présentez leur mode de vie socioculturel
et religieux.
Régions Adama Centr Est Extrê Littor Nord Nord- Ouest Sud Sud-
oua e me- al Ouest Ouest
Nord
Populat 884289 3098 7717 31117
2510 1687 1728 1720 6846 1316
ions 044 55 92 163 959 953 047 85 079
Densité 13,9 44,9 7,1 90,8
124,0 25,5 99,9 123,8 13,4 51,8
s
Travail à faire sur un fond de carte du Cameroun:
Représenter les différentes régions administratives.
Utilise-les figurés ponctuels pour représenter la population du Cameroun.
Utilise-les figurés d’aplat de couleur pour localiser les foyers de forte, moyenne et faible
densité de population.
2. Lecture de la carte de la répartition de la population au Cameroun
Citez les régions qui ont moins de 40 habitants au km2, celles qui ont entre 40 et 60 habitants
au km2 et celle qui ont plus de 60 habitants au km2.
Quel foyer domine sur la carte ?
Que peux-tu dire de la densité d’occupation du territoire camerounais ?
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Le Cameroun est État laïc mais est un pays membre de l'Organisation de la coopération
islamique. Sa population est composée de : 65,2 % de chrétiens (les catholiques 38,4 %, les
protestants 26,3 %, les orthodoxes 0,5 %) ; 20,9 % de musulmans, concentrés dans l'Adamaoua,
le Nord, l'Extrême Nord et à l'ouest (peuple Bamoun) ; 5,6 % d'animistes ; les adeptes des
religions traditionnelles sont principalement présents à l'ouest, au sud et à l'est ; 1 % d'autres
religions ; 3,2 % de libres-penseurs. Ces populations aujourd’hui cohabitent ensemble et donne
à la ville un visage cosmopolite. On assiste de nos à une diversité de centres religieux structurés
par des mosquées et des cathédrale comme la Briqueterie et la cathédrale de Mvolyé à Yaoundé.
L’approvisionnement en eau des villes des régions soudano-sahéliennes, dont les cours
d’eau sont à écoulement temporaire, pose d’énormes problèmes. A Mokolo, il a fallu construire
un barrage entre deux montagnes pour retenir l’eau de ruissellement. Dans la plupart des
ménages, ces problèmes sont résolus par le captage des eaux des pluies et des puits. Le
branchement électrique demeure archaïque dans la plus part des habitations. Un compteur pour
plus de 4 à 10 maisons. Ce qui entraine le plus souvent des incendies dans les quartiers urbains.
La lampe tempête est encore utilisée dans certains quartiers urbains.
Conclusion
Malgré les problèmes qui se posent dans les villes camerounaises, elles restent le centre
d’intégration des populations. C’est leiu par excellence du brassage des cultures ce qui facilité
l’intégration nationale. Elles attirent des populations venant de diverses origines à cause de la
place qu’elles occupent dans la concentration des activités économiques et la polarisation des
services.
Devoir : Après avoir définir le concept de ville cosmopolite, montrez en quoi la ville est un
centre d’intégration des populations.
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mouvement un grand nombre d’outils manuels dont l’emploi contribue à réduire la pénibilité
au travail du producteur et améliore sa capacité de production. Pour les opérations de labour ou
de simple traction, on parle de la traction animale et de la motorisation agricole. Pour tirer le
plus grand profit de la mécanisation, le producteur et sa coopération vont faire face à cinq
facteurs limitant. Il y a tout d’abord la formation qui va lui permettre de maitriser son outil,
ensuite la vulgarisation, la fabrication ou l’achat des accessoires, la distribution des
équipements agricoles à tous les groupes de travail, la maintenance et enfin le financement.
Document 2 : L’outillage spécifique aux produits cultivés
Le coton se cultive surtout dans la zone soudano sahélienne. Les caractéristiques
particulières des sols exigent des outils manuels simples couramment utilisés dans les champs
tels que des Faucilles, des binettes, des machettes, des houes, des pelles, des râteaux, des haches,
des plantoirs, des pulvérisateurs rotatifs, des arrosoirs, des limes, des pioches ou des
motopompes. Dans certaines régions, on peut faire appel à un matériel de culture un peu plus
lourd comme les motoculteurs, les tracteurs, et tous les outils agricoles dont les charrues, les
pulvériseurs, les semoirs…Jusqu’à présent, la Sodecoton a largement diffusé l’utilisation de la
traction animale pour le labour des sols et pour le transport. On observe par ailleurs,
l’introduction de matériels de transformation dans les filières riz et arachide avec la
multiplication des Batteuses et des décortiqueuses de riz, des décortiqueuses d’arachides, des
décortiqueuses de mil et des moulins à maïs.
II. L’évolution des techniques culturales
Méthode : Focus group :
Document 1 : Des techniques classiques traditionnelles
Pour la jachère, on constate que non seulement la longueur de la période pendant
laquelle la terre est laissée en repos a beaucoup diminué, mais on remarque également que les
personnes qui en régulaient l'usage ne sont plus les mêmes depuis au moins deux décennies. …
Les techniques de billonnage ont très peu évolué. Comme avant, on continue à construire les
billons dans le sens de la plus forte pente. Qu’il s’agisse de la période de préparation du terrain
ou de l’outil utilisé pour le travail, rien ne semble avoir évolué de façon significative.
Récemment, on a pu noter une timide apparition de micro-barrages dans les sillons, sous la
forme de petits billons transversaux généralement ancré par une plante installée là à cet effet
(bananier, manioc ou igname). … Les techniques de fertilisation utilisent la matière organique
(fumier d'origine animale). Avec le temps, ces déchets organiques sont versés dans les parcelles
où sont cultivées uniquement des plantes vivrières.
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L’agriculteur utilise le feu pour défricher une parcelle boisée afin de l’ensemencer. Une
technique qui présente deux avantages : d’une part, elle exige moins de travail et d’outils
sophistiqués que le défrichage à la main. D’autre part, la cendre produite par l’incinération de
la végétation fournit les sels minéraux indispensables à la fertilisation des sols. Les champs de
courges, d’arachides ou de bananes plantains sont parfaitement adaptés à ce type d’agriculture.
Les graines de courge, par exemple, sont semées avant les premières pluies et au lendemain du
brûlis. Et les courges utilisent les troncs morts pour asseoir leur croissance. Ainsi, les premières
années, la terre est fertile. Les agriculteurs y plantent igname, taro, maïs, et arachide. Mais peu
à peu, les sols s'appauvrissent obligeant les agriculteurs à choisir des plantes moins gourmandes
en nutriments comme la banane plantain et le manioc. Au bout de trois quatre ans, les sols
deviennent totalement stériles…
La rotation culturale (ou rotation des cultures) est, en agriculture, la suite de cultures
échelonnées au fil des années sur une même parcelle. C'est un élément important de la gestion
de la fertilité des sols et des bioagresseurs, et donc un atout pour l'augmentation des rendements.
On parle de rotation culturale lorsque la même succession de cultures se reproduit dans le temps
en cycles réguliers. On peut ainsi avoir des rotations biennales, triennales, quadriennales… On
parle de succession culturale lorsqu'il n'existe pas de cycles réguliers. La rotation agricole était
auparavant très pratiquée dans le cadre des systèmes de polyculture-élevage, l'introduction
massive des légumineuses (trèfles et luzernes) au début du XIXe siècle avait notamment permis
un accroissement très important des rendements agricoles en Europe. L'arrivée sur le marché
des engrais à bas prix et des produits phytopharmaceutiques de synthèse a favorisé la
monoculture (la même espèce est cultivée année après année, par exemple, le blé), plus rentable
et plus facile. Toutes les pratiques modernes d'agriculture durable réintroduisent cette pratique
agronomique de base, mais de nouvelles pratiques comme les mélanges d'espèces et le semis
sous couvert permettent d'élargir les possibilités offertes par les rotations.
On a investit dans les fermes semencières mais les semences améliorées n’ont pas
révolutionnées la production nationale. Le temps passe et on en est encore à réfléchir sur le
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cadre institutionnel pour l’encadrement adéquat des entrepreneurs ruraux, maillons essentiels
de cette agriculture moderne. Selon le MINADER, le Cameroun est engagé dans un processus
qui prend du temps. Le constat est simple : le système cultural qui a toujours fonctionné n’est
plus efficace. Il s’agit de développer une nouvelle chaine de valeurs qui doit partir de la
production à la commercialisation et à la consommation. Il y a donc de nombreux préalables à
surmonter : 1. La maitrise de la semence, 2. L’intensification de la mécanisation agricole, 3. La
création de pools d’engins dans les coopératives agricoles et dans les bassins de production, 4.
La formation. Cette nouvelle vision de l’agriculture intègre donc la notion de chaine de valeurs.
Il faut désormais compter sur des programmes adaptés aux exigences d’une production
intensive et soutenue. La mise à disposition des terres devrait obliger le ministère des affaires
domaniales à descendre dans les champs et à s’impliquer véritablement dans cette phase de
mise en place.
La filière coton, seule à n'être pas libéralisée, connaît des difficultés en raison d'une
baisse continue de la production ainsi que des prix sur le marché international. La production
de 125 000 t de coton-fibre en 2004-2005 (à partir de 200 000 t de coton graine transformé
localement) est retombée à 113 000 t en 2005-2006. Libéralisée depuis bientôt 15 ans, la filière
cacao connait une évolution en dents de scie malgré les espoirs qu'a fait naître la crise
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ivoirienne ; elle a enregistré un sursaut de production de 120 000 à 190 000 t entre 2000 et 2005,
chiffre qui dépasse les 230 000 t en 2016. La filière café quant à elle connaît des difficultés
comparables. Dans les années 1970, le Cameroun produisait 32 000 t d'arabica et 95 000 t de
robusta; la production est retombée entre 6 000 et 41 000 t respectivement en 2005-2006. Le
gouvernement a entrepris de revitaliser les structures d'encadrement et de commercialisation
dans cette filière (Sodecao, ONCC). Dans le domaine des palmeraies, deux types d'exploitation
coexistent: d'abord un secteur moderne avec cinq producteurs organisés sur 600 000 ha de
palmeraies (produisant 120 000 t), dont Socapalm, filiale du groupe Bolloré (28 000 ha), la
compagnie locale CDC (16 000 ha) et la Ferme Suisse. Ensuite un secteur villageois dispersé
sur un total de 43 000 ha (30 000 t). Avec une production de caoutchouc naturel de 60 000 t,
cette filière d'exportation rapporte plus de 30 millions d'euros par an. Sosucam, filiale du groupe
français Vilgrain domine la filière du sucre qui produit environ 120 000 t de sucre raffiné par
an (60 millions d'euros de CA), un volume cependant insuffisant pour couvrir les besoins
nationaux. Deux grands groupes dominent le secteur de la banane au Cameroun : la Compagnie
fruitière de Marseille et la CDC (société d'état, en partenariat avec Del Monte Cameroon, 41 %).
Un troisième opérateur (groupe SPM, 13 %) s'est installé plus récemment et est en pleine
croissance. Les bananeraies s'étendent sur 10 000 ha (6 700 ha plantés).
Conclusion
L'agriculture joue un rôle prépondérant car secteur clé de l'économie camerounaise. Elle lui
assure alors son autosuffisante alimentaire ainsi que des devises dans le même temps. En ce
sens, elle contribue pour 22.9% au PIB et engage plus de 62% de la population active. Le fait
est que les nuances climatiques (climat équatorial - tropical humide - tropical sec) ainsi que
pédologiques, engendrent un potentiel agricole riche de diversité. Par ailleurs, la gamme de
produits cultivés s'étend des culturelles vivrières (telles que le mil, le sorgho ou encore le
manioc) aux cultures d'exportation (banane, cacao, ananas, coton...). Dans le même temps,
quelques cultures non traditionnelles ont su faire leur apparition ces dernières décennies comme
c'est le cas de la pomme de terre ou de l'oignon.
Devoir : Après avoir définis le concept d’agriculture itinérante sur brûlis, présente deux
principales cultures cultivés au Cameroun.
LEÇON 5 : LES TRANSFORMATIONS DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
TRADITIONNELS
Situation problème : Recul de l’l’élevage de case
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L’élevage sélectif des animaux ou sélection des animaux domestiques est une conduite
de reproduction utilisée en élevage pour l'amélioration des performances zootechniques des
animaux d'élevage. La sélection massale ne consiste pas à sélectionner les animaux en fonction
de leur masse, mais à choisir des reproducteurs parmi un ensemble d'animaux en fonction de
leurs propres performances sur un ou plusieurs caractères choisis. Ce sera par exemple le fait
de multiplier par essaimage artificiel les colonies d'abeilles ayant la plus forte production de
miel, de choisir comme reproductrices des poules ayant la ponte la plus précoce, la plus durable
ou les œufs les plus gros. La sélection par ascendance consiste à choisir les reproducteurs, ou
les individus sur lesquelles portera un second tour de sélection, en fonction de la performance
de leurs ascendants : un taureau sera évalué par exemple sur les performances laitières de sa
mère, ainsi que celles de ses sœurs, qui révèlent la valeur de son père pour le caractère
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recherché, mais aussi sur le portage ou non d'un caractère à maîtriser ou supprimer. La sélection
par descendance du reproducteur est testée sur une ou plusieurs générations. On peut évaluer la
capacité de transmission d'un caractère. Le temps nécessaire à cette évaluation peut prendre
plusieurs années : les génisses issues d'un taureau ne commencent à montrer leur capacité de
laitières qu'après trois ans. Pour remédier à cela, la semence du mâle est congelée.
Celui-ci consiste à choisir des reproducteurs dont les produits sont destinés à la consommation
ou l'utilisation, mais qui ne seront a priori pas conservés eux-mêmes comme reproducteurs. Le
croisement de plusieurs races d'une espèce, voire d'espèces différentes a souvent un intérêt pour
la production. Les animaux produits présentent ont en général un avantage appelé vigueur
hybride ou hétérosis, c’est-à-dire des performances sensiblement meilleures que celles de la
moyenne de leurs géniteurs sur de nombreux caractères. La poule et le porc font l'objet de
programmes de croisement fondés sur ce principe, qui peuvent faire intervenir 3 ou 4 lignées
différentes, c'est-à-dire les lignées au niveau des grands-parents des produits finaux, afin
d'obtenir cet effet et cette économie non seulement au niveau de ceux-ci, mais aussi des femelles
reproductrices. De telles pratiques impliquent bien sûr de distinguer clairement les lignées
parentes, (sur lesquelles portent éventuellement les efforts d'amélioration par sélection), et les
produits de ces croisements.
Document 3 : Amélioration de l’alimentation et de soins
L'alimentation animale est une branche de la zootechnie qui décrit les besoins alimentaires
des animaux d'élevage et les moyens et méthodes permettant de les satisfaire. Ces méthodes
doivent aussi être compatibles avec le maintien en bonne santé des animaux, assurer la qualité
finale des produits d'élevage et rester économiques pour l'éleveur. Ils sont fabriqués à la ferme
ou achetés à des coopératives ou à des négoces. Dans cette catégorie, on trouve des : farines ou
grains aplatis de céréales et protéagineux : exemples orge, maïs ; graines protéagineuses et
oléagineuses : exemples pois, soja13, lupin ;produits industriels : mélasses, huiles végétales,
urée pour les ruminants, acides aminés et vitamines, craie, magnésie, sel et minéraux-traces
indispensables (Fe, Mn, I, Se, Mo, Cu, Zn, Se) souvent fournis sous forme de chélates ; granulés
de végétaux comme la luzerne déshydratée ; coproduits industriels comme les brisures (grains
cassés), pulpes de fruits (agrumes, pommes, raisins, tomates) et de betteraves sucrières, drêches
de brasserie, pelures et écarts de triage de l'industrie . L'alimentation animale mal raisonnée
peut être dangereuse pour la santé. Par exemple, si la nourriture est donnée le matin dans un
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élevage avicole, la production maximale de chaleur sera réalisée l'après-midi et l'on risque un
« coup de chaleur ». Surtout, les aliments apportés à l'animal doivent être sains pour préserver
la santé de l'animal. L'éleveur devra toujours éliminer de l'alimentation de ses animaux les
aliments avariés, mal conservés (par exemple les foins qui ont "chauffés"), ou contenant des
moisissures, de la terre…
La construction d'un poulailler demande du climat local, des modes de construction, des modes
d'exploitation, de l'espace d’exposition et de la taille de l'élevage. De ces différents facteurs, le
plus important est certainement la mode d'exploitation choisie.
II. Modernisation des équipements dans les zones de pêches (grandes pirogues à
moteur, filets adaptés, conservation…)et essor de la pisciculture
Méthodes : focus group :
Document 1 : La modernisation dans les zones de pêches
La pêche est l'activité consistant à capturer des animaux aquatiques (poissons, mais
également et notamment crustacés et céphalopodes) dans leur biotope (océans, mers, cours
d'eau, étangs, lacs, mares). Lorsque la motorisation existe, la pêche artisanale maritime
camerounaise utilise essentiellement des moteurs hors bord à essence, généralement d'une
puissance de 8 ou 15 cv, et plus rarement de 25 ou 40 cv. Actuellement, le taux de motorisation
n'est que de l'ordre de 37 % pour l'ensemble de la flottille. Toutefois, certaines techniques de
pêche ne nécessitent pas l'utilisation d'un moteur (pêche aux petites crevettes dans les lagunes).
La motorisation des pirogues de pêche artisanale est à l'origine de nouveaux systèmes
d'exploitation des ressources à de nouveaux systèmes de pêche et de nouvelles formes de
gestion des espaces ruraux: au-delà du terroir villageois, les communautés littorales ont élaboré
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des parcours de pêche, des itinéraires de migration sur de longues distances, qui structurent les
nouveaux «espaces halieutiques». Les engins les plus utilisés par la pêche artisanale sont les
filets maillant, calé, dérivant, ou encerclant, ainsi que les filets à petites crevettes de forme
conique utilisés surtout dans le Ndian et le Fako.
Des efforts importants ont été réalisés depuis les années 50 pour développer la
pisciculture. Les techniques vulgarisées diffèrent suivant les régions. C'est ainsi que dans
l'Ouest et le Nord-Ouest, plus de 5 000 étangs de dérivation ont été construits, dont environ 1
000 sont encore en activité aujourd'hui. On y pratique la polyculture carpe/Clarias/Tilapia
nilotica en utilisant des alevins provenant des stations spécialisées. L'alimentation provient
essentiellement de la fertilisation de l'eau par compost. Dans quelques cas, les pisciculteurs
pratiquent un élevage de poulets associé à l'étang. Parfois, une alimentation complémentaire à
base de son, de riz et de déchets de cuisine est distribuée aux poissons. Dans les régions
forestières du Centre, du Sud et de l'Est, plus de 1000 barrages de pisciculture extensive ont été
aménagés. Les poissons utilisés sont Tilapia nilotica, Clarias et Heterotis. D'une manière
générale cette technique représente un potentiel intéressant mais la gestion empirique de la
plupart de ces retenues ne permet pas d'obtenir de résultats satisfaisants à moyen terme. Depuis
quelques années, un projet de pisciculture intensive en étangs de dérivation existe dans
l'extrême est avec des résultats encourageants. Dans l'Adamaoua enfin, zone d'élevage où il y a
une saison sèche de 5 mois, plus de 100 barrages agro-pastoraux ont été construits. Certains
d'entre eux ont été alevinés, ce qui permet de produire du poisson dans une région où il fait
défaut, surtout à l'état frais.
Conclusion
Le Cameroun est le pays de la sous-région Afrique centrale où l’activité d’élevage est la plus
diversifiée. L’élevage et la pêche sont deux secteurs d’activités au Cameroun dont les
potentialités sont incontestables bénéficiant de la diversité naturelle du pays. Presque
autosuffisant, le Cameroun exporte les produits issus de ces activités vers les pays voisins
(Tchad, RCA, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, et même Nigéria), ce qui lui vaut d’être
appelé le grenier alimentaire de l’Afrique centrale. Cependant, plusieurs problèmes minent le
développement les activités pastorales et halieutiques au Cameroun.
Devoir : Présente en 15 lignes l’impact de la motorisation des pirogues au Cameroun.
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Document 2 : PEA-Jeunes
C’est dans ce cadre que le Gouvernement du Cameroun a sollicité l’appui du FIDA pour
la préparation et la mise en œuvre d’un Programme de Promotion de l’Entreprenariat
Agropastoral de Jeunes (PEA-Jeunes), afin de donner aux jeunes hommes et femmes, les
moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des
entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des
opportunités d’emplois viables en milieu rural. Le programme sera mis en œuvre pendant six
(06) ans, dans les 4 régions du Centre, Sud, Littoral, et Nord-ouest. Le coût total du programme
est estimé à 67 millions US$ (33,5milliards FCFA). La contribution du FIDA au financement
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du programme se fera au titre du cycle d’allocation des ressources en cours ( 2013 –2015) pour
un montant de 22.5 millions de USD qui sera octroyé à la République du Cameroun sous la
forme d'un prêt à des conditions particulièrement favorables.
Document 3 : Le PD-CVA
Le Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Agricoles (PD-CVA) est un outil de mise
en œuvre de la vision du Cameroun qui ambitionne de renforcer son rôle de puissance agricole
dans la sous-région Afrique Centrale. Cette vision est opérationnalisée à travers le Document
de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) 2010-2020 dont les trois piliers sont : la
croissance, l’emploi, la gouvernance et la gestion stratégique de l’Etat.
Le projet contribuera à la création de richesse et d’emplois surtout pour les jeunes et la
sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers, l’amélioration de la compétitivité de trois chaînes
de valeurs agricoles : palmier à huile, banane plantain et ananas. Le PD-CVA contribuera à
lever les contraintes qui limitent la compétitivité de ces trois filières. L’approche adoptée
consistera à intervenir au niveau des différents maillons des trois CVA afin de lever les
contraintes qui en limitent la compétitivité. les différentes composantes sont : développement
des infrastructures rurales ; le développement des filières ; développement de l’entreprenariat
agricole jeunes ; coordination et gestion du projet.
Questionnaire :
1. Relève dans les documents les différents programmes et secteurs d’intervention ?
2. Quelles sont les principaux objectifs de ces programmes ?
3. Quelle place occupe le jeune camerounais dans ces différentes offres ?
La production et le port du vêtement relèvent du culturel et sont inscrits dans le registre des
techniques mises en place par l’Homme dans sa quête d’indépendance par rapport à la nature
et imposer la culture : il se protège et se pare. Le Cameroun est une diversité, du point de vue
vestimentaire, rarement comparée à d'autres pays subsahariens. La floraison de styles, en ce
domaine, reflète l’histoire, l’écologie et les climats, toutes données qui font la particularité de
cette Afrique en miniature. A chaque aire culturelle, on peut corréler un art complet de se vêtir
ou un élément plus ou moins symbolique du vêtement : ndop dans les Grassfields, ntieya dans
le royaume Bamoun ; l'obom et dérivés dans le grand sud, les vêtements de leppi et godo
fabriqués du coton dans le septentrion.
Document 3 : Des produits alimentaires variés
La cuisine camerounaise est l'une des plus variées d'Afrique en raison de sa situation à la
croisée des chemins entre le nord, l'ouest et le centre du continent. La principale source de
protéines pour la plupart des habitants est le poisson, la volaille et la viande étant trop chères
pour d'autres raisons que les occasions spéciales. Ces protéines sont de plus en plus
commercialisées au style fumé et en détail. La viande de brousse, cependant, est largement
consommée ; certaines des espèces les plus recherchées sont le pangolin, le porc-épic et le rat
géant. Les aliments de base consommés dans le Nord sont le maïs, le millet et les arachides.
Dans le sud, les gens mangent plus de légumes-racines, comme les ignames et le manioc, ainsi
que des bananes plantains (comme les bananes). Dans les régions du nord et du sud, les
féculents sont cuits, puis pilés à l'aide d'un pilon (un outil à main, généralement en bois) jusqu'à
former une masse collante appelée fufu, qui est ensuite formée en boules et plongée dans de
savoureuses sauces sur la table. Les sauces sont faites d'ingrédients tels que des feuilles de
manioc, du gombo et des tomates.
Il faut relever que l’artisanat camerounais occupe une place de choix dans le développement
du Cameroun. Le temps est donc venu pour le rendre compétitif afin de générer davantage des
revenus, non seulement dans l’intérêt du pays, mais aussi pour le gagne-pain des artisans.
Malgré le rôle joué par le MINPMEESA dans le soutien, le suivi et la formation des artisans, la
qualité approximative de leurs produits les obligeait à faire face aux défis de la
commercialisation. Il fallait donc réfléchir sur une approche pour mettre à niveau ces exigences
de normalisation afin de répondre aux normes et standards des marchés internationaux. Il
convient de noter que les produits à normaliser appartiennent aux secteurs de l’artisanat du bois,
du textile et de l’agroalimentaire. Ils doivent également répondre à des critères de sélection
spécifiques. Un produit dont la matière première est facilement disponible, accessible permet
de renforcer les chaînes de valeur. A travers l’artisanat, l’on valorise la culture tout en
soulignant la spécificité et l’originalité nationales des produits fabriqués par des Camerounais.
L’artisanat au Cameroun est régit par la loi n° 2007/004 du 03 juillet 2007. Il est
constitué de l’ensemble des activités d’extraction, de production, de transformation, d’entretien,
de réparation ou de prestation de service essentiellement manuelles et exercées à titre principal.
L’artisanat est pourtant en majorité pratiqué dans l’informel. Son organisation vient du fait que
les villages artisanaux sont crées pour encadrer les artisans, faciliter la commercialisation de
leurs produits. A Yaoundé, un centre international de l’artisanat est ouvert pour renforcer les
villages artisanaux situés dans les chefs lieu de région.
artisanaux spéciaux. Au sein desdits villages, existe des sections commerciales pour faciliter la
commercialisation des produits artisanaux qui en son issus. Pour rentabiliser cet investissement,
l’Etat du Cameroun envisage d’établir avec un partenaire, un accord de coopération pour le
financement et l’exploitation d’une plate forme de commerce électronique.
Conclusion
fondées davantage sur l’opportunité, voire sur la concurrence, que sur une complémentarité qui,
il faut bien le reconnaître, n’a guère été encouragée. Que les planteurs villageois refusent de
communiquer leurs surfaces exactes à la société qui les encadre en dit long sur des relations
rendues encore plus complexes par l’arrivée de nouveaux venus.
III. L’impact socioéconomique (emplois, meilleurs conditions de vie ; problèmes
d’accaparement des terres communautaires,de pollution…)
Document 1 : Un gisement d’emplois productif
L’agriculture de plantation est le foyer de la main d’œuvre qualifiée. C’est une
agriculture mécanisée qui recrute aussi des employés non qualifiées pour des tâches primaires
agricoles (transport, contrôle…). L'ouvrier agricole assiste le chef d'exploitation ou l'éleveur
dans des travaux très diversifiés. Salarié polyvalent et autonome, il est en charge des tâches
pratiques nécessaires au bon fonctionnement des différentes exploitations. Il travaille dans les
champs ou les installations selon les saisons et le type de travaux à effectuer, dans le respect
des normes de sécurité, d'hygiène et d'environnement. Les missions de l'ouvrier agricole
diffèrent selon le type d'exploitation dans laquelle il travaille. Sous la direction de l'exploitant,
il va : Réaliser des opérations de culture de plein champ (labours, semis, épandage, récolte,
etc.). Utiliser et entretenir les machines agricoles. Assurer la maintenance de l'équipement, et
des installations agricoles. Participer aux activités annexes de l'exploitation (conditionnement
et vente de produits sur les marchés ou à la ferme). Le groupe Socapalm par exemple a 3 200
salariés, 2 338 planteurs sous-traitants qui auraient eux-mêmes 3 000 ouvriers agricoles. Au
total, près de 30 000 personnes seraient dépendantes de Socaplam.
Document 2 : L’amélioration des conditions de vie
D'importantes mutations se produisent grâce à l'agriculture de plantation au Cameroun.
Elles portent sur les structures agricoles, les systèmes de culture et les techniques de production.
Elles affectent l'ensemble du secteur d'une manière profonde et certainement irréversible. Elle
fournit aux populations un approvisionnement abondant et varié en denrées alimentaires, au
meilleur prix possible. Elle offre aux ouvriers un salaire permanent ou saisonnier. L’agriculture
de plantation contribue à une valorisation optimale du sol et de la main-d’œuvre et une
intensification des procédés de production. Cette pratique est à l’origine du développement des
milieux car elle permet la construction des infrastructures et équipement socio-collectifs
(routes, écoles, hôpitaux…)
Document 3 : L’accaparement des terres communautaires
Ces terres, socle sur lequel s'appuiera la banque agricole pour accorder les crédits aux
exploitants de ce secteur, une insécurité foncière dans les villages et coins reculés d'Afrique
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avec lesquels ils ont un minimum d’interactions régulières. Pourtant, l’interculturel met en
relation le sujet « individu » et l’Autre « individu » de culture différente et désigne : « les
échanges et les interactions entre les cultures. Il fait référence à la rencontre de plusieurs
cultures et aux relations qui s’établissent entre leurs acteurs ».
Document 2 : Organisation spatiale et sociale
Le recrutement dans les grandes plantations est de plus en plus une affaire d’ethnicité.
L’ethnicité pour la plupart renvoie ici à l’origine du fondateur. L’organisation dans le groupe
est variée selon les échelles. Les cadres sont généralement des personnes proches à l’ethnie du
Patron. Les ouvriers sont en majorité des individus résidant en majorité dans la zone de
plantation. Le recrutement se faisant par affinité, les installations également dans les quartiers
d’ouvriers suivent le même principe. Les structures sociales telles que les écoles et les centres
de santé. C'est à ce stade qu'émerge véritablement le "tribalisme", c'est à dire la manipulation
du sentiment ethnique déjà renforcé et déformé. Le tribalisme interfère directement dans les
mécanismes de diffusion d’emploi, dont le népotisme élargi et clientélisme administratif sont
les stigmates les plus visibles.
Questions ;
1. Montre que les grandes plantations sont un vecteur d’intégration nationale au
Cameroun.
2. Relève dans les documents les caractéristiques de l’organisation spatiale et sociale dans
les grandes plantations.
ensemble a contribué pour 1 600 milliards de FCFA à l’économie nationale, soit 27,8 % du
PIB. Après des années de marasme, l’industrie relève progressivement la tête. Elle est dominée
par quelques grosses unités.
I- Enorme potentiel énergétique (barrages hydroélectriques, énergie solaire,
centrales à gaz,)
Méthodes : Analyse des documents : Identifie les différents barrages hydroélectriques du
Cameroun et leurs capacités respectives. Montre la palce qu’occupe l’insolation dans
l’électrification du Cameroun. Identifie les centrales à gaz du Cameroun.
1. Barrages hydroélectriques
Le potentiel hydroélectrique camerounais est très impressionnant. Avec une puissance estimée
à 23 000 Mégawats le pays occupe la seconde place en Afrique, derrière la République
démocratique du Congo (Rdc). Le Cameroun est en outre 18ème au niveau mondial.
Etonnamment la capacité hydroélectrique utilisée par le Cameroun ne représente que 4 % des
réserves techniquement exploitables. Le Cameroun tire l’essentiel de son énergie électrique de
l’hydraulique. Le pays dispose en effet de centrales hydro-électriques à partir desquels est
produite l’électricité. Parmi celles-ci, l’on peut citer la centrale de Songloulou qui est la plus
grande centrale du Cameroun, produisant 54% du mix électrique. Mise en service en 1981, cette
centrale possède une capacité de 384 MW. A coté de cette dernière, l’on retrouve la centrale
d’Edéa qui est l’une des plus anciennes au Cameroun. Mise en service en 1950, la centrale
d’Edea dispose d’une capacité de 276 MW. Egalement dans ce registre se trouve la centrale
hydro-électrique de Lagdo. Fonctionnelle depuis 1986, elle possède une capacité de 72MW.
2. Energie solaire
Outre son potentiel hydroélectrique le Cameroun peut faire valoir d’autres atouts. Ses
potentialités en énergie solaire sont tout aussi insolentes, grâce au très fort niveau
d’ensoleillement de la partie nord du pays. Son ensoleillement constitue un grand gisement
d’énergie électrique. Le pays dispose en effet d’un potentiel abondant et disponible surtout dans
sa partie septentrionale. L’insolation moyenne dans cette partie du pays est de 5,8 kWh/m2 /jour
et de 4 kWh/m2/jour dans sa partie sud, selon une évaluation de l’ARSEL. Malgré une
insolation moyenne de 4,9 kWh/m2/j pour l’ensemble du pays, l’exploitation de cette source
d’énergie demeure faible.
3. Centrale à gaz
Au-delà des ressources hydrauliques, le Cameroun possède aussi un fort potentiel
gazier. Le pays regorge d’un sous-sol et d’un offshore riches en gaz. Ses potentialités gazières
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ont été réévaluées à la hausse en 2014, passant de 144 milliards de m³ (mètres cubes) à 154
milliards m³, selon une estimation de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), bras
séculier de l’Etat dans les opérations pétrolières et gazières. Cette hausse de 10 milliards m³ est
consécutive à de nouveaux travaux d’exploration entrepris dans certains champs pétro-gaziers
par des opérateurs sous contrat avec l’état. La SNH rapporte que la production gazière du
Cameroun a littéralement explosé pour atteindre à 4343,4 millions de pieds cubes sur les quatre
premiers mois de l’année 2014, contre 93,4 millions de pieds cubes pour la même période en
2013.
Obala, Akonolinga, Wouri,Bénoué, etc. ; Syénites: Ebondja et sur l’axe syénitique Akongo –
Lolodorf ; Pierres: Ce matériau de construction et de viabilisation se retrouve en quantité plus
qu’industrielle au Cameroun ; Saumures: Le golfe de Mamfeet les bassins côtiers ; Saphir:
Des cibles de Saphir se trouvent dans la région de l’Adamaoua De nombreuses sources d’eau
minérale ont déjà été inventoriées à Ndoungué près de Nkongsamba, dans l’Adamaoua et dans
la cuvette de Mamfé.
III- Un élan industriel brisé par la crise (fermeture de nombreuses unités
industrielles),
Méthodes : Exploitation des documents : Identifie les causes liées au retard de
l’industrialisation du Cameroun. Relève les conséquences issues de la crise de 1980.
L’élan industriel du Cameroun est durablement brisé à cause de la crise des années 80 due
à la chute des cours du café, du cacao et du pétrole. Ceci a conduit à une détérioration des termes
et de l’échange. En 1988, le Cameroun est soumis aux PAS (Programme d’Ajustement
Structurel) sous l'aide du FMI (Fonds Monétaires International) et la BM (Banque Mondiale).
En effet, en septembre 1988, le concours du FMI et en novembre 1989, avec le prêt d’ajustement
structurel accordé par la Banque mondiale, le gouvernement camerounais met en œuvre un plan
de stabilisation des finances publiques et de relance économique et un programme d’ajustement
structurel. Les objectifs de ces politiques étaient tout d’abord d’assainir les finances publiques
à travers le relèvement du niveau des impôts et taxes, réduction de la masse salariale,
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Conclusion
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En somme compte tenu de ses atouts naturels et humains, l'industrie reste le principal espoir
pour le développement du Cameroun.
Devoir : Dans une production de 10 à 15 lignes, présente deux potentiel énergétiques du
Cameroun.
16,2
Gaz naturel Gaz naturel
16,2
Le réseau routier s'agrandit avec la construction des axes lourds. En 1978, on comptait
environ 30.000Km de route dont 2.500Km bitumé, de nos jours on a 64.901Km de route dont
4.054Km bitumé. Ces routes permettent de connecter les régions du Cameroun, malgré qu’elles
ne soient pas régulièrement entretenues. Le réseau ferroviaire date de l'époque coloniale
exploitée par la Régie et est vétuste. L'ensemble de chemin de fer est de 1.115Km en 1998. La
ligne du Centre Douala-Yaoundé-Ngaoundéré désenclave le Nord et les pays voisins. La ligne
de l'Ouest avec une bretelle Nbanga-Kumba. Le transport aérien est important et est assuré par
la Cameroon Airline Cooporation (CAMAIRCO) toujours en difficulté. Cette compagnie
dispose de trois aéroports internationaux (Douala, Yaoundé, Garoua) et les aéroports de classe
B qui sont Gaoundéré, Maroua Salac, Bali et les aéroports de classe C (Koutaba, Kribi,
Bafoussam, Dshang)... On trouve aussi des pistes d'atterrissage. La navigation fluviale est
importante au Cameroun mais les cours d'eau ne sont navigables que par tronçons (chutes et
rapides). Le principal port fluvial au Cameroun est à Garoua navigable qu'en saison de pluie.
Les autres ports (Douala, Bonabéri, Kribi, Tiko, Limbé) sont maritimes mais pas connecté avec
l’intérieur.
en détail (le verre, le tas), une superficie restreinte. Ils ont lieu soit une à deux fois la semaine,
soit toutes les matinées ou les soirées, soit dans la nuit. Les commerçants installés se justifient
par l’éloignement des grands marchés urbains, le coût faible des droits de place. Les prix des
produits pourtant accessible en raison du faible pouvoir d’achat de la population camerounaise
et la proximité de ces marchés des consommateurs. Ces marchés facilitent donc le commerce
intérieur, rapproche les producteurs des campagnes environnantes aux commerçants de grandes
villes du pays.
2. Revendeurs de vivres "bayam selam"
Les « Bayam sellam » sont ces femmes qui se lèvent aux premiers chants du coq, pour se
rendre dans des villages, y acheter des marchandises qu’elles revendent par la
suite, approvisionnant ainsi des villes et des marchés entiers au Cameroun. « Bayam Sellam »
est issu des mots anglais Buy qui veut dire acheter et Sell qui veut dire vendre. Au Cameroun,
le chiffre exact des Bayam-Sellam n’est pas connu officiellement. Ces commerçants sont le
relai pour les consommateurs. Le commerce se fait soit en gros, soit en détail. La qualification
professionnelle n’existe pas. C’est un métier libre pour qui veut se lancer. Les produits vendus
sont les tomates, les légumes, les céréales, les tubercules, les pommes de terre, les bananes
plantain.
3. Vendeurs à la sauvette
Les vendeurs à la sauvette sont des commerçants ambulants, sans installations fixe mais
mobile. Ils sont des nomades dans le marché, car font le tour des différents marchés de la ville,
des campagnes, des snack-bars, des domiciles, des services pour exposer leurs produits. Ils
vendent en majorité des produits manufacturés (vêtements, chaussures, sacs, plastiques…) et
des vivres. Ils jouent un rôle déterminant dans le ravitaillement des consommateurs. Plus besoin
de se rendre au marché, plus besoin de perte de temps dans les marchés pour fouiller un produit.
Cette activité s’intègre aussi dans le secteur informel, car il est difficile voir impossible de
repérer ces sauveteurs. Mais ils garantissent une distribution parfaite des produits à la fois
locaux et importés.
III- Les difficultés du commerce intérieur
Méthodes : Exploitation des documents : Identifie les difficultés que rencontre le
commerce intérieur camerounais.
Le commerce intérieur du Cameroun est menacé par un système de transport inadéquat.
Le niveau des infrastructures routières et de transport en général au Cameroun ne correspondent
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pas encore aux besoins des populations. Même si de nombreux efforts sont fournis depuis
plusieurs dizaines d'années pour améliorer et réhabiliter certains axes routiers, ce domaine
souffre encore d'un manque de financements réguliers et des nombreux retards souvent accusés
par certains chantiers. Approvisionner les marchés urbains par des produits agricoles est un tout
un combat. Les routes sont non praticables en période des récoltes. Ce qui va certainement
entrainé la rareté des produits dans les marchés. Approvisionner les campagnes par les produits
manufacturés également est très complexe. Les populations rurale seront contraint d’aller en
ville soit pour des achats soit pour s’installer définitivement. Les grands marchés de la ville
sont construits de façon spontanée, d’où la prépondérance des incendies, de l’insécurité et des
embouteillages chroniques. Le commerce informel domine à près de 80% et cause un important
manque à gagner pour l’Etat. Les changements climatiques influencent sur les récoltes, d’où la
rareté dans les marchés.
Conclusion
eux zones de commercialisations sont symbolisés par des flèches de couleurs différentes.
Chaque couleur représente une culture. Les quantités sont représentées par des largeurs des
flèches. Les plus grandes quantités ont de très larges flèches et vis versa.
2. Exercice d’application
Soit les tableaux des données statistiques du Cameroun de 2009 à 2013 ci-dessous :
Produits vivriers Pomme de terre Banane plantain Oignon Arachide
Zones de Ouest : 107 Centre : 832 181 Extrême Nord : 175 869 t
production 937 t t Nord : 37 372
t
Zones de Littoral Nord Littoral Littoral
commercialisation Centre Extrême Nord Centre Centre
Ouest Ouest
A partir de ces données, localise les différentes zones de production des produits
agricoles présentés par le tableau, Tracer des flux des produits partant des zones de productions
aux zones de commercialisations.
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Avec ses 400km de côte, le Cameroun offre aux amateurs du tourisme balnéaire la
possibilité de passer des vacances de rêve sur des plages naturelles. Agrémentées d’un paysage
pittoresque, constitué de baie, d’îlots et de mangroves. Sans oublier les merveilleuses chutes
qui se jette directement dans l’océan atlantique à Kribi. Les cités balnéaires de Kribi au Sud et
à Limbé dans le Sud-ouest, sont par ailleurs dotées d’une infrastructure hôtelière aux normes
internationales.
Le Cameroun compte plusieurs parcs nationaux dont le plus célèbre et le mieux aménagé
est le parc de Waza, situé dans l’Extrême-nord. Ces parcs, ainsi que les nombreuses réserves
que l’on retrouve surtout dans la partie sud du pays, possèdent la quasi-totalité de la faune
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La population du Cameroun est une mosaïque de près de 250 groupes ethniques aux
coutumes et traditions variées, qui se reflètent dans leurs modes de vie. Le tourisme culturel tire
sa richesse de la diversité que l’on retrouve dans l’art de vivre, l’architecture traditionnelle, le
folklore, la cuisine. Ceci pourrait également se justifier par un riche patrimoine colonial,
constitué de monuments et autres vestiges. On note : le sultanat Bamoun à Foumban, les
chefferies bamiléké, les musées des chefferies, les festivals, les danses folkloriques et les rites
funéraires.
Le tourisme contribue au respect des droits des personnes, la lutte contre la précarité et
égalité des chances, la protection de la diversité culturelle, la promotion de sa culture. Les
richesses créées par les activités touristiques sont réparties de façon équitable dans le but de
renforcer le développement des régions. Le tourisme est devenu une arme politique pour les
différents candidats à l’élection présidentielle. Ce secteur permet à un pays de s’ouvrir au
monde.
III- Les problèmes du secteur touristique
Méthodes : Exploitation des documents : Relève les obstacles liés au développement du
tourisme au Cameroun.
1. Déficit de formation des acteurs
De nombreux organismes de promotion du tourisme ont été créés, c’est le cas du comité de le
Comité national du tourisme, l’Office du tourisme du Cameroun en Europe. Mais la présence
de ces organismes et la contribution des parties prenantes notamment les médias n’ont pas
encore porté de fruits et le tourisme reste encore en-deçà des expectatives.
2. Insuffisance des structures d’accueil et des voies de communication
Le nombre d’hôtels susceptibles d’offrir un service de qualité selon les normes
internationales reste faible. La satisfaction du client doit être primordial dans l’ensemble du
secteur enfin de faire émerger le pays comme une destination touristique en Afrique. Il est
difficile de promouvoir le tourisme national sans l’existence d’une compagnie aérienne fiable.
La gestion critiquée de la compagnie locale CAMAIR Co pourrait expliquer les défaillances
décriées par les citoyens : les annulations des vols, le manque de ponctualité, manque de
communication avec la clientèle, etc. La route représente un enjeu de taille pour le transport des
personnes au Cameroun. Le mauvais état des routes camerounaises est un grand frein au
développement du tourisme. Elle permet d’aller d’un point à un autre et si elle ne permet
d’arriver au point souhaité le tourisme n’existe pas quelque soit le produit touristique que l’on
y trouve. Dans certains milieux du Cameroun, l’accès à certains sites est carrément impossible
et reste à l’état sauvage.
3. Insécurité
L’insécurité dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun, causée par les attaques des
terroristes nigérians de Boko Haram, a un impact sur l’activité touristique au Cameroun. En
effet, les exactions barbares des islamistes ont eu pour effet de décourager les visiteurs dont a
fortement besoin l’industrie touristique du Cameroun. Les pre-mières victimes restent et
demeurent les populations qui tiraient des profits substantiels des activités touristiques dans
leurs localités.
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Conclusion
L’analyse ci-dessus nous a permis de relever l’importance du tourisme pour l’économie
camerounaise, mais aussi les challenges devant être relevés pour le développement de ce
secteur. L’apport du tourisme au niveau de l’économie camerounaise est presque insignifiant
comparé à celui du Kenya qui en fait l’une des principales sources de sa croissance économique.
De nombreux obstacles ont été énumérés notamment les problèmes de gestion de la compagnie
aérienne Camair Co, l’insuffisance des infrastructures routières, l’insuffisance de promotion de
la destination, la rareté des mesures d’accompagnement de l’activité touristique, l’insuffisance
de structures hôtelière de haut standing et le problème de sécurité. Malgré ces difficultés, le
Cameroun dispose d’atouts majeurs sur le plan des ressources naturelles, que la volonté
politique peut contribuer à valoriser, à travers un accompagnement conséquent.
I- Transports et télécommunications
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Méthode : Analyse des documents : Identifie les types de transports qui ont influencé les
progrès dans les échanges mondiaux. Présente le rôle de chacun dans la mondialisation.
1. Le développement des transports
Depuis1945, l'augmentation spectaculaire des flux n’a pu être réalisée qu’avec une
révolution des transports qui sont de plus en plus rapide et de moins en moins coûteux. Le
transport maritime assure les 2/3 des échanges mondiaux en valeur et les ¾ en tonnage. Pour
cela, on a construit des bateaux de grande taille spécialisés comme les pétroliers (supertanker),
les vraquiers.... De plus, il y a une spécialisation des installations portuaires, en particulier grâce
au développement de la conteneurisation (avec les navires géants porte-conteneurs) qui
facilitent la manutention et permet l’intermodalité (ou transport multimodal) : pratique du
transroulage (roll on –roll off) entre navire, camion ou train. Le trafic de conteneur (inventé en
1956) a été multiplié par 8 depuis 1980.Dans le transport aérien et ferroviaire, on assiste aussi
à l’augmentation de la rapidité (avions à réaction, TGV...) et de la capacité de transport (Airbus
A380).Depuis 1947, le coût du transport maritime a été divisé par 2, celui du transport aérien a
baissé de 85 %.
2. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication
Aujourd'hui, tout acteur économique peut être en contact avec n'importe quel point du globe
grâce à l'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) :
satellites, fibre optique, téléphone portable, réseau Internet... Ainsi, la transmission à haut débit
des informations permet d'organiser et de contrôler les économies en temps réel, comme le
montre l'interconnexion des marchés financiers 24 heures sur 24.
sont situées dans les pays du Nord mais la place des grandes firmes du Sud s’accroit: moins de
20 sur les 500 premières en 1980, plus de 20 aujourd’hui.
Conclusion
La mondialisation s’est accélérée depuis environ une trentaine d’années, des flux de plus en
plus importants de marchandises, de capitaux et d’informations relient les différents Etats du
monde contrôlés essentiellement par la Triade. Certains espaces sont intégrés au système-
monde par le biais de flux illégaux (drogue ou blanchiment d’argent,...).Il existe une forte
hiérarchie des réseaux des flux mondiaux. Cependant, la mondialisation pose des problèmes
sociaux et environnementaux, et elle est donc de plus en plus contestée (altermondialisme),
surtout depuis la crise financière de 2007.
Devoir : Présente dans une production de 10 à 15 lignes deux rôles de la diaspora camerounaise
dans le développement local.
Les flux financiers entre les pays et les organisations internationales ou les autres pays du
monde ont continué de croître, mais cette croissance est due presque exclusivement à
l’augmentation des flux de capitaux privés. Toutes les régions profitent de cette évolution
positive, mais de manières fort diverses. On enregistre également de grandes différences selon
les pays. Ces flux sont le plus souvent appelés aide au développement. Le FMI et la Banque
mondiale sont au centre de ces flux de capitaux.
Conclusion :
La mondialisation en principe signifie l’ouverture des frontières entre les Etats. Le
fonctionnement de la mondialisation concerne la libre circulation des biens et des personnes,
les mouvements des capitaux et de l’information, et le commerce électronique.
Le tiers monde dans son ensemble est moins impliqué dans la mondialisation en raison
de son retard économique. Cependant, certains pays (Corée du Sud, Mexique…) sont plus
avancés que d’autres et bénéficient de la mondialisation. En revanche, les plus pauvres (pays
d’Afrique, d’Amérique centrale…), ou bien ceux en guerre, demeurent économiquement
dominés par les pays développés et sont à l'écart de l’économie mondiale. Ainsi l’Afrique qui
ne représente que 1 % des exportations mondiales. La Russie, les autres États issus de l’ex-
URSS et les PECO connaissent de graves difficultés économiques et sociales. Depuis les années
1990, période de passage à l’économie de marché, leur situation est particulière : ils souhaitent
s’intégrer à la mondialisation de l’économie, mais ils sont en retard par rapport aux pays
développés. La mondialisation est un phénomène économique qui s’accélère depuis 1945. Elle
concerne de façon inégale les différents pays du monde. Source d’enrichissement pour certains,
elle renforce en même temps des inégalités (entre pays, régions, riches et pauvres…).
valorisent le travail des femmes : celles-ci doivent toujours être payées pour leurs contributions
dans le processus de production. Les conditions de travail. Le commerce équitable signifie un
environnement de travail sain et sûr pour les travailleurs. Le travail des enfants. Les
organisations du commerce équitable respectent la convention des Nations unies sur les droits
des enfants. L'environnement. Le commerce équitable encourage à de meilleures pratiques
environnementales et à l'application de méthodes responsables de production (sans toutefois
être contraignant). Les relations de commerce. Les organisations de commerce équitable font
du commerce en tenant compte du bien-être social, économique et environnemental des petits
producteurs marginalisés et ne font pas de profit derrière leur dos.
Questionnaire :
utilisent les ressources machines de leurs victimes) ; par des virus (détruisent et affectent
négativement le fonctionnement des systèmes) ; par scamming (escroqueries d'argent en ligne)
; par des intrusions (prendre le contrôle des systèmes ou les altérer).
Questionnaire :
1. Identifie les problèmes d’ordre social et économique de la mondialisation.
2. Présente les conséquences de ces problèmes pour l’Afrique dans la mondialisation
3. Propose deux solutions pour résoudre ces problèmes.
inférieur aux 149 millions comptabilisés en 1991, à la fin de l’URSS. Et la population russe est
à nouveau à la baisse, alors que la génération née dans les premières années post-soviétiques,
marquées par une baisse de natalité, arrive en âge d’avoir des enfants. Elle pourrait chuter de
quatre à douze millions d’habitants d’ici à 2035, selon les prévisions les plus pessimistes.
2. Un pays fortement productif sur le plan économique
L'agriculture russe a connu en quinze ans deux évolutions majeures. D'abord, les kolkhozes
(fermes collectives) et les sovkhozes (fermes d'État) de l'époque soviétique ont été transformés
en entreprises privées, collectives ou individuelles. La seconde évolution touche la propriété de
la terre, qui est désormais possible. Avec plus de 200 millions d'hectares de terres cultivables,
la Russie est un des principaux producteurs mondiaux de céréales et de pommes de terre. La
Russie a hérité de l'Union soviétique un socle industriel très important, mais vieilli, avec une
très faible proportion de petites entreprises et quelques secteurs de pointe, notamment dans son
complexe militaro-industriel. La transition a toutefois fait naître un grand nombre d'entreprises
dynamiques, gérées de façon moderne, par exemple dans l'industrie agro-alimentaire ou les
télécommunications, en particulier grâce au concours d'investisseurs étrangers.
3. Une puissance commerciale
Avec plus de 328 millions d'habitants depuis juillet 2019, la population des États-Unis
représente environ 4,5 % de la population mondiale. Selon le Bureau du recensement, à la date
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du 1er avril 2010, la population résidente des États-Unis se chiffrait à 308 745 538. Origine
ethnique des ancêtres à travers les États-Unis (selon le recensement de 2000). La population
américaine a augmenté de 27,3 millions, soit 9,7 %, depuis le recensement de 2000. La
croissance démographique annuelle est de 0,89 %. L'indice de fécondité en 2012 est de 1,88
enfant par femme. Le nombre d'immigrés clandestins est estimé à 12 millions de personnes, soit
4 % de la population totale. En 2006, 1,27 million d'immigrés ont reçu une carte de résidence
légale. Le Mexique est leur premier pays d'origine depuis deux décennies suivent, depuis 1998,
la Chine, l'Inde et les Philippines.
Les cinq premiers états par l'importance de la main d'œuvre travaillant dans l'industrie
sont en 2004 la Californie (1 529 500 employés), l'Ohio (824 700), l'Illinois (710 000), le
Michigan (702 900) et la Pennsylvanie (696 800). Le développement des industries de pointe
est le résultat d'une politique d'investissements dans la recherche fondamentale et la recherche
et développement. Le Bureau de la Science et de la Technologie (Office of Science and
Technology), la National Science Foundation, le National Research Council ou encore la NASA
sont les principales organisations publiques qui stimulent la recherche aux États-Unis. Les
dépenses publiques en matière de recherche s'élèvent à 126 milliards de dollars en 2004, dont
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55 % sont consacrés à la recherche militaire. Quant au secteur privé, il a dépensé 181 milliards
de dollars. Le réseau des universités publiques de Californie dispose du même budget que celui
du CNRS en France.
L'Asie du Sud-Est couvre une superficie de près de 4 500 000 km2. En 2013, 613
millions de personnes y vivent, dont 137 millions sur l'île indonésienne de Java, l'île la plus
peuplée du monde. Trente millions de Chinois vivent en Asie du Sud-Est, principalement en
Indonésie, Malaisie, à Singapour, en Thaïlande et au Viêt Nam. Avec plus de 247 millions
d'habitants, l'Indonésie, pays le plus peuplé d'Asie du Sud-Est, est le quatrième pays le plus
peuplé du monde (derrière la Chine, l'Inde et les États-Unis). Le pays le moins peuplé d'Asie
du Sud-Est est Brunei, avec 420 000 habitants. Le pays le plus densément peuplé d'Asie du
Sud-Est est Singapour, avec plus de 7 000 hab/km2 (premier rang asiatique et troisième rang
mondial); le moins dense est le Laos, avec seulement 27 hab/km2. L'Asie du Sud-Est est
principalement composée de la souche asiatique. Néanmoins, selon une récente étude génétique
de l'université Stanford4, cette population n'est pas homogène.
Malgré un mauvais démarrage lors des indépendances, l'Asie du Sud-Est a déjoué les
pronostics et rejoint dans les années 1980 le « vol des oies sauvages » de la croissance asiatique.
Peuplés de 600 millions d’habitants, les onze pays qui composent cette région charnière entre
l’Inde et la Chine sont en effet engagés sur une trajectoire de croissance forte et bien plus rapide
que celle des autres régions du monde, à l'exception de la Chine. Cette progression est d’autant
plus étonnante que, dans les années 1950, ces pays avaient un niveau de revenu proche de celui
de l’Afrique subsaharienne, des institutions souvent défaillantes et des spécialisations primaires
fragiles.
Devoir : Dans une production écrite de 10 à 15 lignes, présente à l’aide d’exemple trois
principales forces économiques de la Triade
LEÇON 14 : LES FOYERS ECONOMIQUES EN EXPANSION
Exemple de situation : Absence de certains produits sur le marché international
Exemple d’action : Labéliser les produits
Justification : Cette leçon permet d’installer les ressources pour participer activement à la
mondialisation.
Introduction : Brainstorming : Définir NPI, BRICS, pays émergents.
Longtemps classés dans un tiers-monde dont la dénomination renvoyait à un blocage du
développement qui semblait insoluble, de nombreux pays montent en puissance. Le nom qui
leur est donné est tout un symbole : ce sont les pays émergents. Un pays émergent est un pays
en développement. En règle générale, il s'agit d'un pays du Sud. C'est également un pays qui
connaît une croissance économique rapide le plaçant sur une trajectoire de convergence avec
les pays développés du Nord. Cette croissance économique s'accompagne d'une réduction de
la pauvreté et de la naissance d'une classe moyenne de plus en plus importante et qui accède
à la consommation. Le développement devient progressivement autoentretenu et les marchés
intérieurs se développent.
I- Pays émergents d’Amérique (Brésil, Argentine, Mexique)
Méthode : Analyse des documents : Présente la démographie, les productions
économiques et les volumes d’échanges des pays émergents d’Amérique.
1. Démographie
Ainsi, le Brésil compte presque 220 millions d'habitants, alors que l'Argentine compte 45,5
millions d'habitants et le Mexique, 131 millions d’habitants. La population latino-américaine
est inégalement répartie et les densités sont très variables selon les régions. La population se
concentre sur les littoraux, car les migrants européens et africains se sont d'abord installés sur
les côtes. Alors que l'intérieur du continent reste presque vide d'homme, à cause des contraintes
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naturelles (forêt dense, aridité, froides, montagnes, etc.). L'Amérique latine est principalement
peuplée de métis, de descendants d'Amérindiens, d'Européens, d'Africains. Plus
minoritairement on trouve également des descendants de Japonais (voir l'article de fond :
Japonais au Brésil), de Chinois, d'Indiens, de Libanais et de Palestiniens.
2. Productions économiques
L’agriculture est un secteur économique important pour les pays émergents d’Amérique
latine, comptant pour 4.7% du PIB en moyenne en 2015-17. Cette contribution a baissé de 1.4%
par rapport à 1996-98, ce qui correspond au schéma classique du développement économique,
et reflète une tendance générale dans les pays de la région, à l’exception de l’Argentine. La
production agricole et halieutique a progressé de 2.7% par an en moyenne (en dollars E.-U.
constants de 2010, sylviculture comprise) au cours des vingt dernières années, soit un peu moins
vite que la croissance économique globale, ce qui correspond à la baisse de la part du secteur
dans le PIB.
La Banque mondiale répertorie chaque année les principaux pays manufacturiers par valeur
totale de fabrication. Selon la liste 2019, le Brésil aurait la douzième industrie la plus précieuse
au monde (217,8 milliards de dollars), le Mexique la treizième (173,6 milliards de dollars),
l'Argentine le 31e (57,7 milliards de dollars). 80% de la fabrication de la région d'Amérique
latine incombe à l'Argentine, au Brésil et au Mexique. Brésil possède le troisième plus grand
secteur manufacturier des Amériques. Représentant 28,5 pour cent du PIB, les industries du
Brésil vont de l'automobile, de l'acier et de la pétrochimie aux ordinateurs, avions (Embraer),
produits alimentaires, pharmaceutiques, chaussures, métallurgie et biens de consommation
durables. Dans l'industrie alimentaire, en 2019, le Brésil était le deuxième exportateur
d'aliments transformés au monde. En 2016, le pays était le 2e producteur de pâte au monde et
le 8e producteur de papier. Dans l'industrie de la chaussure, en 2019, le Brésil se classait au 4e
rang des producteurs mondiaux. En 2019, le pays était le 8e producteur de véhicules et le 9e
producteur d'acier au monde. En 2018, l'industrie chimique brésilienne était la 8e au monde;
dans l'industrie textile, le Brésil, bien qu'il figurait parmi les 5 plus grands producteurs
mondiaux en 2013, est très peu intégré dans le commerce mondial.
3. Volume des échanges
La région se positionne comme un exportateur de produits agricoles de premier plan. Les
pays émergent d’Amérique latine sont des grands exportateurs de soja, de viande porcine, de
maïs, de volaille, d’aliments pour animaux, de sucre, de café, et de fruits et légumes. Le Brésil
est le premier exportateur de produits agricoles et alimentaires (79.3milliardsUSD en 2017) de
la région, suivi par l’Argentine (35.0milliardsUSD), le Mexique (32.5milliardsUSD). Certains
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d’Asie ont suivi le modèle économique développé par le Japon auquel ils font concurrence dans
les activités industrielles les plus sophistiquées (automobile, électronique grand public) depuis
1980.
L'économie du Moyen-Orient est aussi diversifiée que le sont les pays qui le composent.
Si la production et l'exportation d'hydrocarbures et de matières premières constitue toujours
largement la première source de richesse du Moyen-Orient et notamment pour les pays de la
péninsule Arabique, l'Irak et le Koweït, d'autres pays tels Israël, le Liban, la Jordanie, la Turquie
ou Chypre ou certains émirats ont tourné leur économie vers d'autres activités telles que le
tourisme, le commerce, l'agriculture ou les hautes technologies. En 2012, le PIB à parité de
pouvoir d'achat de la région est de 4 436 milliards $, soit plus de 5 % du PIB mondial. En termes
de PIB par habitant, les pays accusent des écarts très importants, allant de plus de 80 000 $ par
an et par habitant au Qatar (soit un niveau proche du Luxembourg) à 2 500 $ pour le Yémen
(soit un niveau proche de la Moldavie).
3. Volume des échanges
La composition des exportations asiatiques s'enrichit progressivement du fait que
l'augmentation de la production intérieure s'oriente davantage vers la région elle-même. Mais
la hausse des coûts de la main-d'œuvre devrait encourager une redistribution de la part
dominante des exportations vers les économies régionales à revenus faibles dont les secteurs
manufacturiers sont en plein essor, à l’instar du Vietnam, Malaisie, Inde et du Bangladesh.
Pour la majorité des pays de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole du
Moyen-Orient, le pétrole, et plus largement les hydrocarbures, génèrent à la fois de la richesse,
du travail, des investissements de l'étranger, une force géopolitique et un gage de puissance sur
la scène internationale.Les activités commerciales et financières dans le Moyen Orient ont
également pris un essor important, grâce aux voies de navigations aisément contrôlables (mer
de Marmara en Turquie et canal de Suez en Égypte) et à l'importance des activités d'import-
export de marchandises, notamment de matières premières, de pièces détachées et de produits
manufacturés, en provenance d'Asie de l'Est, d'Asie du Sud-Est, d'Inde et du Moyen-Orient et
à destination de l'Union européenne et de l'Amérique du Nord.
III- Pays émergents d’Afrique (Afrique du sud, Nigéria, Egypte, Maroc)
Méthode : Analyse des documents : Présente la démographie, les productions
économiques et les volumes d’échanges des pays émergents d’Afrique.
1. Démographie
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Les pays émergents d’Afrique sont : l’Afrique du sud, Nigeria, Egypte, Maroc. La
population sud-africaine compte près de 54 millions d'habitants en 2014. Elle est inégalement
répartie : la plupart des habitants résident dans l'Est du pays. Le Gauteng est la région la plus
peuplée suivie par le KwaZulu-Natal. L'aridité explique en partie les faibles densités du Nord-
Ouest. Selon le recensement de 2010, 79,2 % des Sud-Africains sont noirs, 9,4 % sont blancs,
8,8 % sont coloureds (métis) et 2,6 % des sud-africains sont indo-asiatique.
Avec plus de 214 millions d'habitants en 2020, le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique
et le sixième pays du monde par son nombre d'habitants. Le taux de natalité est très élevé et les
projections démographiques anticipent une croissance importante de la population. Selon une
étude des Nations unies de 2012, la population du Nigeria devrait atteindre 440 millions
d'habitants en 2050. Entre janvier et juin 2017, le Nigeria est le 1er pays d'origine des migrants
qui traversent la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.
2. Productions économiques
L'Afrique du Sud représente un quart du PIB africain avec un taux de croissance moyen de
5 % par an4. Son réseau de transports, ses installations énergétiques (avec la seule centrale
nucléaire du continent à Koeberg), en ont fait un pays quasi développé. Le pays bénéficie d'un
sous-sol riche en matières premières comme l'or, dont il est l'un des principaux producteurs
mondiaux, du platine et des métaux précieux, et surtout d'immenses réserves de charbon,
première production minière du pays en 2016. En outre, les multinationales sud-africaines sont
prospères et compétitives sur les marchés internationaux. Ainsi, sur les 100 plus grandes
entreprises africaines, 61 sont sud-africaines. La production agricole se répartit entre : le maïs,
le blé, la canne à sucre, les fruits, les légumes, la viande, la volaille, le mouton, la laine, les
produits laitiers, les huiles essentielles.
Grâce à son potentiel humain et sa richesse en ressources naturelles, le Nigeria se classe au
rang de 1re puissance économique d'Afrique avec un PIB de 481,07 milliards de dollars (2016)
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, devant l’Afrique du Sud (312,8 Mds de dollars en 2016). Son PIB (en parité de pouvoir d'achat)
était le deuxième en Afrique derrière l'Égypte en 2018. L'essentiel de l'activité économique se
réalise dans la zone côtière, au sud du pays, notamment autour de Lagos. Bien qu'employant
l'essentiel de la population active, l'agriculture du pays tend à se développer ces dernières
années (33 % du PIB en 2009) avec l'apparition des entreprises locales comme Dangote qui y
produit la banane, le maïs, le manioc, le cacao, l'arachide, etc. L'industrie est peu présente dans
l'ensemble du pays.
Le Maroc est la cinquième puissance économique en Afrique en étant classé onzième pays
africain en nombre d'habitants et 25e en superficie. Il est certes la troisième puissance
économique d'Afrique du nord, derrière l'Égypte et l'Algérie. Pendant longtemps l'économie du
Maroc était basée principalement sur l'agriculture et la pêche maritime, ceci fut le cas
notamment au siècle dernier quand les populations rurales dépassaient la moitié de la
démographie du pays. Le secteur agricole marocain a eu une haute récolte céréalière en 2015 :
onze millions de tonnes. Le secteur agricole, c’est 15 à 20 % du PIB et fournit des emplois
directs à plus de quatre millions de personnes. En 2015, le Maroc a produit 5,6 millions de
tonnes de blé tendre et 2,4 de blé dur. Avant la moisson 2020, les stocks sont un peu plus de
3 millions de tonnes.
3. Volume des échanges
L’Afrique du sud exporte l’or, diamants, d'autres métaux et minéraux, les machines et
équipements. Le pays exporte beaucoup vers les États de la partie Sud du continent. Par
exemple, c'est le cas de plus de 50 % des importations du Zimbabwe. Il importe les machines,
produits alimentaires et équipements, produits chimiques, produits pétroliers, des instruments
scientifiques. Les importations en provenance de l'Union européenne se développent
régulièrement, croissant de 11,8 milliards d'euros à 20,5 milliards d'euros.
Le commerce avec le Nigeria représentait moins de 0,5 % des flux mondiaux, avec une
balance commerciale positive d'environ 10 milliards de dollars en 2004. L'essentiel de
commerce se fait avec les États-Unis et l'UE, l'Asie de l'Est et l'Amérique latine enregistrant
cependant une progression constante de leurs parts de marché respectives. Si le Nigeria est le
principal partenaire économique de nombreux pays africains (Tchad, Niger, Bénin), la
réciproque n'est pas forcément vraie et le commerce avec les pays voisins représente toujours
une fraction marginale du volume total.
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Conclusion
Les pays émergents s'affirment progressivement sur la scène internationale. Les
pays émergents, grâce à leurs exportations — et aux déficits commerciaux des pays développés
— bénéficient d'excédents commerciaux importants. Les grands pays émergents se
regroupent dans des instances de discussion informelle, qui leur permet d'accorder leurs
positions face aux grandes puissances occidentales.
Devoir : Présente dans une production écrite de 10 à 15 lignes, trois principales forces
de l’économie des pays émergents d’Afrique.
Les pays du Golfe sont écrasés territorialement par l’Arabie saoudite dont la superficie est
quatre fois supérieure à celle de la France. Les autres Etats, à l’exception d’Oman, sont de loin
plus ramassés (EAU, 84000 km2, Koweït, 18000 km2, Qatar 11000 km2), voire très exigus dans
le cas de Bahreïn (665 km2). Pour ceux-ci, ce n’est donc pas le territoire qui est la source de
richesse. Mais dans le cas de la grande Arabie saoudite, la forte aridité n’aide pas non plus à
valoriser son espace abondant. De même, le faible poids démographique des pays du Golfe ne
les autorise pas à rivaliser en matière de productions industrielles exigeantes en main-d’œuvre :
en tout est pour tout, les pays du Golfe comptent en effet un peu plus de 40 millions d’habitants
dont nombre de migrants parmi eux. Une population combinée de 54 millions d’habitants; Un
PIB combiné de 3,464 milliards USD; Une croissance estimée à 2,1 % en 2019, avant de
s’accélérer à 3,2 % en 2020, puis de se stabiliser à 2,7 % en 2021.
2. Productions économiques
Tous ces États bénéficient de revenus importants issus du pétrole. Aujourd’hui, les pays du
Conseil de coopération du Golfe contrôlent ainsi 42 % des réserves connues de pétrole et 23 %
des réserves de gaz. Ainsi le pétrole assure 60 % des exportations de Bahreïn, 95 % au Koweït,
90 % en Arabie saoudite, 50 % au Qatar, 77 % à Oman, et « seulement » 25 % (en associant le
gaz) aux Emirats arabes unis, même si dans ce pays, le pétrole représente plus de 35 % du PIB
national. C’est à Bahreïn que le premier gisement fut découvert après la Première guerre
mondiale. Rapidement, l’Arabie saoudite attira aussi les pétroliers d’autant qu’un évènement
géopolitique s’était produit : l’unification de l’Arabie devenue saoudite en 1932.
3. Volume des échanges
Les pays du Golfe (l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et
le Qatar) sont situés dans la péninsule arabique. Ils forment à eux six le Conseil de coopération
du Golfe (CCG), une union douanière et un ensemble régional dynamique qui attire chaque
année des investisseurs du monde entier. Le « tarif extérieur commun » adopté comporte
deux taux, l’un nul pour 53 produits de première nécessité (animaux vivants, certains fruits et
légumes, céréales, sucre) et l’autre de 5 % pour tous les autres produits.
4. Volet social
L’Union a renforcé son assistance afin de remédier à la situation dramatique dans laquelle se
trouve le pays, où plus de 80 % de la population est en situation de détresse humanitaire.
Depuis 2015, elle a fourni une aide humanitaire d’un montant total de 554 millions d’euros en
faveur du Yémen. L’Union a adopté une nouvelle stratégie pour l’Iraq en janvier 2018. La
stratégie met l’accent sur la poursuite de l’aide humanitaire de l’Union en faveur du peuple
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iraquien ainsi que sur l’aide à la stabilisation des territoires libérés du groupe «État islamique»
(Daech), trois millions d’Iraquiens déplacés n’étant toujours pas en mesure de rentrer chez
eux.
II- Les pays d’Afrique
Méthode : Focus group : Présente la démographie, les productions économiques, les
volumes d’échanges et le volet social des pays d’Afrique.
1. Démographie
La population africaine, estimée à 922 millions en 2005, a doublé depuis 1980, et pratiquement
quintuplé depuis 1950. L'Afrique a dépassé le cap du milliard trois cent millions d'habitants en
2009. La population est jeune, avec un âge médian de 17 ans (la médiane mondiale est de 23
ans). 45 % des Africains ont moins de 15 ans (21 % de la population dans l'OCDE, 30 % dans
le monde), et les plus de 65 ans ne représentent que 3 % de la population (contre 13 % dans le
reste du monde). Au tournant des années 2000, la croissance démographique a diminué, passant
de 3 % à 2,3 % sous l'effet conjugué de la baisse de la natalité et de la mortalité, le VIH
n'empêchant pas une baisse forte de la mortalité ; le taux de mortalité en 2019 (8 pour mille)
est inférieur à celui de l'Europe (11 pour mille) du fait de la structure par âge plus jeune de
l'Afrique. Le taux de mortalité infantile de l'Afrique subsaharienne a très fortement diminué (45
pour mille en 2019 contre 190 pour mille en 1950), mais il reste plus élevé que la moyenne
mondiale (28 pour mille). En 2000, 22 % des décès dans le monde eurent lieu en Afrique, pour
13 % de la population. En 2007, ONUSIDA estimait à environ 22 millions le nombre
d'Africains affectés par le virus du Sida.
2. Productions économiques
Les terres agricoles sont inégalement réparties. La plupart des terres fertiles se trouvent
entre les tropiques et à la pointe sud-est. 10 % des terres arables sont qualifiés d'andisols par la
FAO ; riches en nutriments, possédant des couches perméables profondes, peu sujettes au stress
hydriques, il s'agit des terres les plus propices à l'agriculture. On en trouve principalement au
sud du Sahel (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Ghana, Togo, Bénin et Tchad) ainsi qu'au
Mozambique, en Zambie, au Zimbabwe. Un quart des terres possède un potentiel moyen à
faible, principalement dans le bassin du Congo, en Sierra Leone et au Liberia ; composées
principalement de latérite et pauvres en nutriments, l'érosion y est prononcée. À la marge des
déserts, les sols sont fortement acides, alcalins ou salin et largement érodés ; leur potentiel est
faible.
3. Volume des échanges
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La caractéristique la plus générale du continent est que son économie et ses exportations
reposent sur les industries extractives : « la moitié environ des pays d’Afrique subsaharienne
sont exportateurs nets de produits de base et, contrairement à ce qui s’est passé ailleurs, les
exportations de produits des industries extractives ont vu leur importance augmenter depuis les
années 90, ce qui a fait de cette région l’une des parties du monde les plus fortement tributaires
des produits de base, plus ou moins à égalité avec la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. »
Cela entraîne une forte dépendance aux cours internationaux des matières premières. Les pays
africains font dans face à une dialectique complexe : des capacités industrielles limitées et une
forte dépendance aux matières première – elles représentent 71% des exportations de
marchandises en Afrique – avec un risque de volatilité fort.
4. Volet social
La jeune population africaine souffre d'un manque d'éducation. Les programmes
d'ajustements structurels ont eu tendance à mettre à mal les politiques en la matière du fait des
coupes claires effectuées dans les budgets des États concernés : « les taux de scolarisation
primaire sont descendus en Afrique subsaharienne à 71 % en 1990 […] loin du maximum de
79 % atteint en 1980 ». Les taux de scolarisation secondaire ont, eux, progressé, passant de
14 % des scolarisables à 27 % entre 1980 et 1996. Le continent est pauvre, 47 % des Africains
vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 1,25 US$ PPA par jour. Mais,
contrepartie de l'urbanisation, le continent voit aussi émerger une classe moyenne — quoique
les contours en soient discutés — de plus en plus importante en nombre et en proportion des
habitants, aspirant à la démocratie et à la bonne gouvernance, soucieuse de s'inscrire dans la
mondialisation culturelle et économique. Elle fut d'ailleurs un acteur important des printemps
arabes.
Conclusion
Les pays au décollage économique difficile sont des pays dont les échanges reposent
essentiellement sur l’exportation des matières premières et des sources d’énergie. Ils sont
généralement contraints de dépendre des aides internationales pour résoudre la crise.
Devoir : Présente entre 10 et 15 lignes, trois faiblesses des pays à revenus intermédiaire.
En 2018, les produits camerounais ont été exportés vers environ 127 pays, selon les données
publiées par l’Institut national de la statistique (INS). Avec une acquisition de 23,9% des
exportations, la Chine est le principal client du Cameroun en 2018. Ce pays est suivi par l’Italie
(14,7%), les Pays-Bas (6,4%) et la France (6,3%). Les produits exportés vers la Chine sont
constitués essentiellement des huiles brutes de pétrole (79,9%) ; du bois brut (12,5%) ; du bois
scié (4,7%) ; du coton brut (1,3%). A destination de l’Italie, le Cameroun exporte
essentiellement : les huiles brutes de pétrole (65,6%) ; l’aluminium brut (18,5%) ; le bois scié
(5,2%) ; les feuilles de placage (4,7%) ; le cacao brut en fèves (1,8%) ; les bananes et plantains
frais ou séchés (1,6%).
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des commerçants, la majorité finançant leur activité par leur épargne propre. Le système
bancaire officiel est absent alors que les établissements de microfinance apportent leur
financement à quelques commerçants exportateurs. Avec les services de douanes, 16%
d’acteurs déplorent le manque d’un barème de payement, près du tiers (29%) pensent que les
droits de douane sont très élevés et 28% déclarent qu’ils payent plus qu’il en faut (rançonnage)
dans ces services. Avec la police ou la gendarmerie, le rançonnage est le principal problème
soulevé. En effet, près de la moitié des acteurs (50%) estiment qu’ils payent plus qu’il en faut.
Il en ressort que le mauvais état de la route (59%), l’insécurité (24%), le coût élevé de transport
(4%) sont dans l’ordre d’importance les principales entraves à l’exercice de leur activité. Dans
la région Nord, les problèmes les plus cités sont le mauvais état de route (63%) et l’insécurité
(27%). Dans le Sud, le mauvais état de la route (35%), le coût élevé de transport (26%) sont les
deux premiers problèmes.
Questionnaire :
1. Localise sur un fond de carte du Cameroun les différents marchés transfrontaliers du
Cameroun.
2. Identifie les différents types de produits échangés.
3. Présente l’impact économique et social de ces types de marchés.
4. Analyse les difficultés liées aux échanges transfrontaliers.