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REFLEXION/
Francophonie et Commonwealth, instrument de domination ou instrument de coopération ?
Instrument de domination car
-les deux ensembles sont présentés comme le cadre du néocolonialisme car, ils trouvent leurs fondements
dans l’histoire coloniale.
- À partir de 1949, le Commonwealth devient une organisation d’États qui à l’origine ne rassemblait que les
anciennes colonies anglaises. Tous ces pays reconnaissent la Grande Bretagne comme chef du
Commonwealth. La Grande Bretagne entend donc maintenir un lien durable avec ses anciennes colonies ;
c’est pourquoi la capitale du Commonwealth est à Londres, capitale de la Grande Bretagne et la langue
officielle du Commonwealth est l’anglais.
- Concernant la francophonie, ce terme fut utilisé par la première fois par le géographe français Reclus pour
désigner l’ensemble des peuples parlant la langue française. En 1986, fût tenue le premier Sommet de la
francophonie à Paris entre la France et ses anciennes colonies. Son siège est à Paris et sa langue officielle est
le français. Au regard de tous ces arguments, nous pouvons dire que la francophonie est un instrument de
domination de la France sur ses membres car Sur le plan politique, les deux ensembles dominent les
colonies et les soumettent à leur volonté. En 1990, le Président français François Mitterrand impose la
démocratie aux chefs d’États africains (discours de la Baule). Ceux qui ont résisté à l’instar de Hissene
Habré ont été renversés. C’est aussi l’exemple du Nigeria avec la chute d’Abacha. De plus, on note une
ingérence européenne dans les affaires politiques de l’Afrique : financement des coups d’États, choix des
dirigeants…
-
- Sur le plan économique, les deux ensembles imposent les prix des matières premières aux africains.
L’Afrique est ainsi victime de la détérioration des termes de l’échange et des échanges inégaux.
- Sur le plan socioculturel, on note une acculturation des pays africains, car partout dans les colonies, on
parle le français et l’anglais au détriment des langues et cultures africaines. De tout ce qui précède, on note
que le Commonwealth et la francophonie visent la domination de la France et de la Grande Bretagne sur les
colonies. Toutefois, ces propos ont des limites.
Instrument de coopération :
- Nous pouvons voir en la francophonie et le Commonwealth deux instruments de coopération, ces
organisations ont des objectifs nobles à savoir : la promotion de la liberté et de la démocratie, la solidarité
entre les peuples. De plus, les institutions de ces ensembles prouvent qu’il y existe une égalité entre les
membres. Dans la francophonie, nous pouvons citer les organes tels que le HCF (Haut Conseil de la
Francophonie), l’AIF (Agence Internationale de la Francophonie)…Bien plus, contrairement à l’époque
coloniale où les rapports entre les colonies et les métropoles étaient régis par le pacte colonial, les Etats
d’aujourd’hui sont libres et adhèrent ou non aux conventions établies. par ailleurs, tous les Etats membres de
la francophonie et du Commonwealth ne sont pas les anciennes colonies ; il existe des Etats au sein de ces
organisations qui ont été plutôt colonisés par d’autres pays. C’est le cas du Mozambique (ancienne colonie
portugaise) de la Guinée équatoriale (ancienne colonie espagnole)
Cameroun/Grande Bretagne
1-Indique les aspects de la coopération Cameroun Grande Bretagne
- l’aspect politique
- Les visites des chefs d’Etats camerounais à Londres (03 visites) ;
- La présence d’un haut commissariat britannique à Yaoundé
- Les visites des parlementaires britanniques au Cameroun et camerounais en Angleterre ;
- L’appui apporté à la création de l’ONEL et d’ELECAM
- La fourniture de documents pour la résolution du conflit de Bakassi…
- l’aspect économique
- la présence au Cameroun de grandes firmes britanniques telles que Guiness, British AméricanTobacco (BAT)
…
- le rééchelonnement et l’annulation de 30 millirads de FCFA de dette le 13 Août 2003 par le Club de Londres…
- l’aspect socioculturel
- les dons de livres et d’ordinateurs aux écoles camerounaises par le British Council pour la promotion de
l’Anglais ;
- les offres de bourses d’étude et le perfectionnement des étudiants camerounais…
Le Cameroun Japon
1. Retrace l’Historique de la coopération Cameroun -Japon.
- Dès 1960 avec son indépendance, le Cameroun débute sa coopération avec le Japon
- En 1988, le Cameroun ouvre son ambassade à Tokyo
- En 1991, le Japon ouvre son ambassade au Cameroun à Yaoundé
2. Présente les aspects de la coopération Cameroun-Japon
Aspect politique : Les visites des dirigeants Camerounais au Japon (Ahidjo en 1973, Paul Biya en 2000 et 2003),
la formation des observateurs électoraux camerounais en 2004, l’APD du Japon au Cameroun...
Sur le plan politique, il s’agit de maintenir une certaine hégémonie sur les pays du Sud, car une grande
puissance doit être partout. C’est ce qui explique les notions de chasse gardées ou le pré-carré (la France en
Afrique occidentale et centrale, les USA en Amérique latine et au pacifique)
Sur le plan économique, il s’agit de se donner les moyens de sa puissance en gardant la mainmise sur
l’économie des pays pauvres. Ceci s’observe à travers les bénéfices tirés de la dette ainsi que les privilèges
commerciaux.
Sur le plan moral, il faut avoir une bonne conscience en aliénant celle des pays pauvres
Impact positif
Sur le plan économique, son appartenance aux institutions financières internationales (FMI, BM) lui permet de
recevoir des prêts de ces institutions. On y ajoute ses amis (France, Grande Bretagne…) qui lui font des dons et
des aides économiques.
Sur le plan technique, le Cameroun bénéficie de l’assistance technique des pays du Nord dans ses différentes
réalisations (construction du pont sur le Wouri…)
Sur le plan socioculturel, le Cameroun bénéficie des institutions à caractères sociales telles que le palais des
sports de Yaoundé construit par les Chinois, le centre culturel français de Douala et Yaoundé, les écoles
primaires construites par les japonais sur le triangle national…
Le COPAX est l'organe de concertation politique et sécuritaire des Etats membres. Entré en vigueur en janvier
2004, il est compétent pour traiter tant des conflits interétatiques que des conflits internes ; mais aussi de lutter
contre la criminalité sous toutes ses formes
Notre étude a pour objectifs de faire une analyse des différents instruments du COPAX à savoir, le mécanisme
d'alerte rapide (MARAC), la force multinationale d'Afrique centrale (FOMAC), leurs champs et surtout mesurer
leur efficacité dans la prévention , la gestion et la résolution des conflits sous-régionaux et la lutte contre la
criminalité sous toutes ses formes. Nous voulons à cet effet nous démarquer des simples descriptions faites sur
ces composantes du COPAX pour comprendre leur organisation, leur fonctionnement, leurs modes opératoires,
enfin les résultats sur le terrain depuis leur mise en place effective.
Notre intention étant, plus précisément, de permettre une meilleure visibilité de ces instruments du COPAX et
surtout présenter de manière concrète à travers une étude minutieuse, le travail effectué par ceux-ci.
1- Objet et champs d'étude
Toute cette introduction a annoncé des préoccupations qui n’ont pas veritablement trouvé de reponses au
développement
L'objet de notre travail n'est d'autre que l'étude des instruments du COPAX (MARAC et FOMAC) et la
problématique des conflits et de l'insécurité au sein de l'espace CEEAC. Comme nous l'avons souligné
précédemment, en Afrique centrale, l'engagement dans les processus de démocratisation n'a pas empêché la
situation politique de se dégrader et d'aboutir à des situations conflictuelles. Plusieurs pays de la CEEAC
traversent cette situation néfaste à l'intégration économique. Outre les destructions, les conflits s'accompagnent
de déplacements internes et externes de populations, de trafics d'armes, de drogues et d'une grande insécurité.
L'impact économique et social désastreux des conflits est unanimement reconnu par les Etats membres qui
décident de régler le problème en créant le conseil de paix et de sécurité de l' Afrique centrale (COPAX) dont les
deux instruments cités ci-dessus jouent un rôle fondamental dans l'accomplissement des missions du COPAX.
Ainsi, notre sujet s'inscrit-il dans le champ de la géopolitique dans la mesure où nous aurons à faire une analyse
de la situation sécuritaire en Afrique centrale et du jeu des relations entre Etats membres dans la compréhension
et la conception de la paix et la sécurité dans la sous région. Comme nous le dit Paul Claval :
La géopolitique prend en compte l'ensemble des préoccupations des acteurs sur la scène internationale, qu'ils
s'agissent des hommes d'Etat, de la diplomatie, de l'armée, des organisations non gouvernementales ou de
l'opinion publique. Elle s'interroge sur les calculs des uns et des autres et sur ce qui les pousse à agir. Elle se
montre sensible à ce qui dans les plans que forment les protagonistes reflète l'érogénéité de l'espace et de :
conditions naturelles, histoire, religion, la diversité ethnique. Elle s'intéresse au objectifs de coopération ou de
détente tout au tant qu'à l'usage de la force ou de la ruse9 .
De plus, nous aurons à étudier les modes opératoires de ces deux instruments dans la recherche de la paix et de
lutte contre la criminalité sur toutes ses formes au sein de la sous-région. De ce fait, notre sujet s'inscrit
également dans le champ de la géostratégie. La géostratégie est l'étude, la préparation ou l'exécution d'opérations
militaires à l'échelle macro géographique, c'est-à-dire à une dimension spatiale suffisante pour exclure la
constitution d'un théâtre unique. Son paradigme spécifique est la coordination stratégique et logistique des
différents théâtres, envisagée dans sa relation aux divers milieux physiques comme aux configurations spatiales.
La coordination stratégique envisage l'effet produit par les opérations d'un théâtre donné sur les autres théâtres ;
la coordination logistique
L’ONU rappelle la nécessité d’une action collective face à ce «défi urgent»
Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, réitère sa très vive préoccupation par rapport à la
montée des agressions perpétrées par Boko Haram qui, la semaine dernière, a lancé des attaques dans quatre
pays, notamment le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria. « Nous avons une responsabilité collective
envers les populations des zones touchées par Boko Haram. Nous devons travailler ensemble pour répondre à ce
défi urgent », a déclaré M. Ban Ki-moon dans un message lu le 16 février 2014 à Yaoundé (Cameroun) par son
Représentant spécial pour l’Afrique centrale, M. Abdoulaye Bathily, lors de la session extraordinaire de la
Conférence des Chefs d’Etat du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) consacrée à la
lutte contre Boko Haram.
L'appui de l'ONU à la FMM dépendra d'une autorisation du Conseil de sécurité
« Les Nations Unies se réjouissent des mesures positives prises par les pays de la Commission du bassin du lac
Tchad et le Bénin pour mettre en œuvre la Force multinationale mixte (FMM) pour lutter contre Boko Haram »,
a souligné le Secrétaire général de l’ONU, saluant, une fois de plus, la décision des pays concernés de constituer
une Force de 8700 soldats. Répondant à une demande de l'Union africaine, l’ONU a du reste déployé une équipe
multidisciplinaire pour participer, du 5 au 7 février à Yaoundé, à la réunion d'experts sur la planification du
déploiement de la dite Force.
M. Ban Ki-moon a noté que les Nations Unies sont prêtes à continuer à fournir une assistance technique à
l'Union africaine et la Commission du bassin du lac Tchad. Il a révélé que des discussions ont été engagées avec
les parties prenantes sur la nécessité « d'intégrer le droit international des droits de l’Homme, le droit
international humanitaire et le droit international des réfugiés dans leur concept stratégique des opérations ». Par
ailleurs, il a attiré l’attention sur le fait qu’un « appui direct des Nations Unies à la Force multinationale mixte
dépendra d’une autorisation du Conseil de sécurité».
« Une solution purement militaire ne sera pas suffisante »
Le Secrétaire général des Nations Unies a également fait observer qu’une « solution purement militaire ne sera
pas suffisante ». Il a prôné une « approche multidimensionnelle » prenant en compte « les causes profondes de la
menace » et le « défi de la stabilisation à long terme ». Dans ce contexte, il a insisté sur le fait que « toutes nos
actions contre le terrorisme doivent respecter les droits de l’Homme, protéger les communautés et prévenir les
abus par le personnel de sécurité et autres forces armées qui encouragent les populations à rejoindre ou à soutenir
les groupes extrémistes».
A cet égard, M. Ban Ki-moon a rappelé qu’en octobre et en novembre 2014, le Bureau régional des Nations
Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) a mené deux missions au Cameroun et au Tchad pour évaluer l’impact
des activités de Boko Haram dans ces différents domaines ainsi que sur le plan socio-économique. Ces missions
ont permis d’entamer la réflexion et les actions sur la façon dont l’ONU pourrait appuyer davantage les efforts
nationaux visant à y faire face durablement.
Suivi de la situation des droits de l’Homme dans les pays touchés
« Les Nations Unies continueront de soutenir les efforts des pays affectés en s’attaquant aux causes profondes de
l'insécurité dans la région du bassin du lac Tchad. Les Nations Unies accroissent également leurs opérations
humanitaires et renforcent leur suivi de la situation des droits de l’Homme dans les pays touchés », a conclu le
Secrétaire général des Nations Unies, félicitant la CEEAC pour son « engagement de haut niveau » dans la lutte
contre Boko Haram.
Le COPAX, dont la session extraordinaire a eu lieu à Yaoundé le 16 février, est un organe de concertation
politique et sécuritaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Institué en
février 1999, il a pour buts, entre autres, la prévention, la gestion et le règlement des conflits dans la sous-région
ainsi que l'assistance mutuelle et la coopération en matière de défense et de sécurité, etc.
Nigéria
L’insurrection de Boko Haram au Nigéria, qui a commencé en 2009, s’est étendue aux pays voisins, notamment
le Cameroun, le Tchad et le Niger. Le groupe djihadiste actuellement dirigé par Abubakar Shekau, avait pour
objectif initial de dénoncer l’occidentalisation de la culture nigériane. En 2015, Abubakar Shekau a prêté
allégeance à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), rebaptisant son organisation en État islamique en
Afrique de l’Ouest.
Mali
En 2012, les rebelles touaregs séparatistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont
conquis le nord du Mali. Avant cela, un nombre important de rebelles touaregs s’était établi en Libye où ils
avaient rejoint les forces combattantes de Mouammar Kadhafi. Ils en sont revenus avec des armes sophistiquées
pour se joindre à l’attaque de 2012 contre le nord du Mali après la chute du gouvernement de Kadhafi.
Somalie
La guerre civile somalienne a commencé en 1991 lorsque le gouvernement du président Siad Barre a été
renversé. En l’absence d’une administration centrale, la Somalie est devenue un État F, avec des seigneurs de
guerre rivaux et différents groupes contrôlant la capitale Mogadiscio et d’autres régions du sud du pays.
Cameroun : en 2016, des enseignants et avocats anglophones revendiquent, des intérêts professionnels auxquels
le got apporte des solutions plus tard, ces revendications corporalistes se transforment en revendication
secessionnistes. Elles debouchent sur la destruction des écoles, l’encevement et l’assassinat des autorités des
élèves des forces de défense et de sécurité. Malgre les mesures prises par le got, les violences des
« Anvazariens » continuent dans le NOSO.
- Donne la contribution du Cameroun dans la gestion des conflits en Afrique.
Le Cameroun a toujours pris une part active dans les Opérations de Maintien de la Paix (OMP) initiées aussi
bien par l'Organisation des Nations Unies (ONU) que par l'Union Africaine (UA). ...
-En 1995, un contingent de 20 militaires camerounais est intervenu au Sud Kivu (RDC) à la demande du Haut-
Commissariat des Réfugiés.
-Les différents contingents camerounais ont souvent été constitués de militaires, de policiers, d’observateurs de
militaires et autres.
Dans l’ensemble, la participation des Forces De défense Camerounaises dans les Opérations de Maitien de la
Paix en Afrique est assez souvent individuelle, comme cela a été le cas au Darfour (Soudan), en Angola, en
RDC, au Rwanda, en RCA, en Côte-d’Ivoire et au Mali. Dans ces cas, de nombreux sous-officiers et officiers
des FDC ont été envoyés sur demande de l’ONU et/ou de l’UA à titre d’observateurs.
-Une force multinationale mixte d’environ 10 500 soldats du Bénin, du Cameroun, du Tchad, du Niger et du
Nigéria lutte actuellement contre l’insurrection du BokoHaram.
2. Relève les solutions aux problèmes du Cameroun dans les relations internationales.
Sur le plan politique, on note l’ouverture démocratique. En effet, la libération politique
commerce en 1990 avec le vent de l’Est. De plus, on note la rupture du nouveau président d’avec
l’ancien en formant un nouveau parti politique, le RDPC. Le président Paul Biya fait passer les
régions de 7 à 10 et les départements de 38 à 58 il fait disparaitre les districts et crée les
arrondissements.
Sur plan économique, le président Paul Biya a écrit dès son accession au pouvoir le livre
intitulé « pour le libéralisme communautaire » un document qui repose sur la liberté dans les
affaires, ainsi, les opérateurs économique sont libre de faire la concurrence entre eux.