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CONCLUSION
L’impérialisme colonial s’est concrétisé en Afrique au XIXème siècle. Le congrès de Berlin a
accentué cette la perte du territoire par les africains, car il a décidé du sort des africains, loin
des africains, contre les africains et sans les africains.
INTRODUCTION
Les mutations socio-politiques, socio-économiques et politiques qui interviennent en
Europe ont fait émerger des puissances industrielles. De leur force économique naissent alors
les ambitions impérialistes. Pour y parvenir, les européens devraient dépasser les côtes et
pénétrer vers l’intérieure de l’Afrique, conquérir l’espace et s’imposer. Face à la ruée, les
africains ne vont pas rester les bras croisées. Ils réagiront de plusieurs manières.
1 Fils d’un colporteur dioula du bas Konyan et d’une mère malinké animiste, il devient un habile marchand
ambulant en 1848. Vers 1850, sa mère est capturée au cours d’une guerre par Séré-Burlay , du clan des Cissé .
Afin d’obtenir sa libération, il s’engage au service des Cissé où il apprend le maniement des armes et entre en
contact avec l’islam. Selon la tradition, il reste « 7 années , 7 mois , 7 jours » avant de s’enfuir avec sa mère.
Il s’engage alors dans l’armée des Bérété , ennemis des Cissé, pendant deux ans avant de rejoindre son peuple,
les Kamara . Il prête serment de protéger son peuple contre les Bérété et les Cissé et est nommé Kélétigui (keletigi
: chef de guerre) en 1861 à Dyala .
2Plus de 5 000 esclaves libérés (recaptives), pour la plupart originaires de la région du Congo, furent installés
aussi au Libéria
3 Ceux-ci favorisaient l’expansion italienne dans l’espoir qu’elle nuirait à celle des Français, qui étaient
leurs principaux rivaux à cette époque de la curée en Afrique
CONCLUSION
Le Libéria et l’Ethiopie ont par des méthodes différentes conservées leur indépendance
dans une Afrique victime de la ruée coloniale. L’issue de la bataille d’Adoua, la plus grande
victoire qu’un Africain eût remportée sur une armée européenne depuis l’époque d’Hannibal,
influença profondément sur l’histoire des relations entre l’Europe et l’Afrique.
CONCLUSION
L’administration directe et l’administration indirecte sont les deux principaux systèmes
coloniaux observés. La France a pratiqué l’administration directe basée sur l’assimilation et la
doctrine du paternalisme. Tandis que la Grande Bretagne dans ses colonies n’a pas recherché
à assimiler. Elle a reconnu la valeur des traditions locales, de la culture des autres en
appliquant l’ « indirect rule ».
INTRODUCTION
Les Héréros sont un peuple africain du groupe linguistique bantou parlant le héréro.
La plupart d'entre eux vivent en Namibie, qui pendant les temps de la colonisation était appelé
Sud-Ouest africain et était sous la domination allemande. En 1904, les Héréros se sont
soulevés contre la colonisation allemande de leur territoire (le Sud-Ouest Africain ). Ils ont été
alors victimes d'une répression féroce dirigée par le général Lothar von Trotha, auteur d'un
ordre d'extermination ou d’un massacre (tuerie sauvage d'un grand nombre de personnes sans
défense ou en état d'infériorité) à leur encontre.
I- AUX ORIGINES DU GENOCIDE HEREROS
A- La colonisation allemande
Les Allemands sont arrivés sur les côtes du sud-ouest africain à la fin du XIXe siècle. Ils
pénètrent dans l’intérieur du pays et font venir des colons qui s’établissent autour de
Windhoek, la capitale, avec des bovins importés d’Europe, expropriant ainsi les pasteurs
herero de leurs pâturages. En 1884, tout le territoire entre le fleuve Cunene et le fleuve Orange
sont placés sous protectorat allemand lors du partage de l'Afrique par les puissances
occidentales à la conférence de Berlin en 1884. La proclamation est faite sur place par
l'explorateur allemand Gustav Nachtigal.
B- Les manipulations coloniales allemandes
En 1885, les Héréros revendiquent les terres où l'explorateur William Worthington
Jordaan a fondé la république de Upingtonia. Le 30 juin 1886, Jordaan est assassiné par un
Ovambo, mettant fin à l'éphémère république. Son successeur, Samuel Maharero entreprend
dès l'année suivante une politique de collaboration renforcée avec les troupes coloniales et cède
une partie de ses terres en échange de produits européens. En 1893, le chef nama Hendrik
Witbooi tente sans succès de former une alliance avec les Héréros contre les Allemands. Les
Héréros qui avaient jusque-là participé à la répression de toute rébellion, commencent à
s'éloigner de la puissance coloniale, exaspérés par la peste bovine, les exactions des colons et
l'affranchissement de leurs serfs Damaras.
II- LE GENOCIDE DES HEREROS
Au lendemain de l’affranchissement des serf Damaras qui seront plus tard des
auxilliaires de l’armée coloniale allemande, Samuel Maharero soulève seul son peuple contre
les colons allemands.
Le 10 janvier 1904, il attaque une garnison basée à Okahandja, sabotant les voies de
chemin de fer et incendiant les fermes. Des centaines de colons allemands sont tués. Le 11
février 1904, Theodor Leutwein cherche à négocier avec Maharero mais il est désavoué par le
gouvernement allemand.
A son arrivée, Von Trotha met fin immédiatement aux négociations en cours. Leutwein
est relevé du commandement de la Schutztruppe en juin 1904, avant de céder à la fin de l'année
sa fonction de gouverneur du Sud-Ouest Africain au Général von Trotha. La répression des
Héréros est menée par ce dernier qui débarque avec d’importantes troupes de renfort.
Conclusion
En 1904, les Héréros se sont soulevés contre la colonisation allemande de leur
territoire (le Sud-Ouest Africain ). Ils ont été alors victimes d'une répression féroce dirigée par
le général Lothar von Trotha, auteur d'un ordre d'extermination à leur encontre. Ainsi, entre
1904 et 1911, la population héréro du Sud-Ouest Africain est passée de 80 000 à 15 000
individus. Les Héréros sont victimes de ce que beaucoup estiment être le premier génocide du
XXe siècle, perpétré par les Allemands dans leur colonie du Sud-Ouest Africain.
4 L’ordre officiel d’extermination (Vernichtungsbefehl) du général von Trotha est : « Chaque Héréro trouvé à
l’intérieur des frontières allemandes, armé ou non, en possession de bétail ou pas, sera abattu »
5 Convention conclue entre des belligérants pour suspendre les hostilités sans mettre définitivement fin à l'état
de guerre.
6 Le Royaume-Uni par exemple, craint la concurrence commerciale de l’Allemagne sur les marchés extérieurs
7 La Triplice, plus ancienne, est l’œuvre du chancelier prussien Otto von Bismarck. Conscient de l’hostilité
française depuis l’annexion de l’Alsace-Lorraine, Bismarck cherche, sur le plan diplomatique, à isoler la France
de la IIIe République pour l’empêcher de nouer une alliance contre le Reich. En 1879, sous son impulsion, un
premier rapprochement a lieu entre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. En 1881, l’Italie demande son intégration
dans l’association germano-autrichienne par opposition à la France qui a pris pied en Tunisie, territoire que
l’Italie revendiquait. Le 20 mai, un accord tripartite voit donc le jour : la Triplice ou Triple-Alliance.
8 Après la crise de Fachoda en 1898 entre Français et Anglais, les deux États ont réglé leurs différends coloniaux.
En 1904, inquiet des progrès économiques et commerciaux de l’Empire allemand et de la puissance acquise sur
mer par la flotte allemande, le Royaume-Uni accepte enfin de sortir de son isolement. Théophile Delcassé, alors
ministre des Affaires étrangères français, réussit le rapprochement franco-anglais avec la signature de l’Entente
cordiale en 1904. Celle-ci n’est pas un traité d’alliance liant les deux pays, mais leur destin est de plus en plus
imbriqué. Enfin, en 1907, à l’instigation de la France, le Royaume-Uni et la Russie règlent leurs contentieux en
Asie en délimitant leurs zones d’influences respectives en Perse, en Afghanistan et en Chine. Ainsi naît la Triple-
Entente.
9 -Dernières conditions, sous menace de guerre, faite par un Etat à un autre.
pratique lors des Première et Seconde Guerres mondiales. Il doit son nom au maréchal-comte Alfred von
Schlieffen (1833-1913) qui fut attaché militaire à Paris de 1867 à 1869 et commandant de l'armée allemande
jusqu'en 1906. Il prévoit d’écraser la France par la Belgique neutre, avant de se retourner contre la Russie. Ce
qui évite un combat sur deux fronts. Ce plan implique l'obtention d'un droit de passage par la Belgique ou, à
défaut, le passage en force avec violation de la neutralité belge.
b- Le règlement du conflit
1- La conférence de paix de Versailles
C’est la conférence qui se déroule à Paris dans le but régler définitivement la première
guerre mondiale. Elle se déroule entre Janvier 1919 et Août 1920. Le texte servant de base
aux discutions fut le message en 14 points du president americain Woodrow Willson qui
défend le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et propose aussi la création d’une
association pour garantir la paix. Cette conférence permit la signature du fameux traité de
11 Fosses où se cachaient les poilus ou soldats pour échapper aux tirs ennemis et mieux attaquer l’adversaire
12 Le génocide arménien a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916. Une grande partie de la population arménienne qui
vivait sur le territoire actuel de la Turquie a péri au cours des déportations et massacres de grande ampleur. Cela
fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de
« Jeunes-Turcs », dirigeant l'empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires
centraux. Le génocide des Arméniens a été le premier du XXe siècle et a coûté la vie à un million deux cent mille
Arméniens d'Anatolie et du haut-plateau arménien. La reconnaissance du génocide arménien pose encore
problème au XXIe siècle, bien qu'il soit reconnu comme tel par un certain nombre de pays.
2- La création de la SDN
Sous l’impulsion des 14 points du président Wilson, la Société des Nations (SDN) voit le jour
lors de la conférence de Versailles. Les objectifs de la SDN comportaient le désarmement, la
prévention des guerres, la résolution des conflits par la négociation et l’amélioration globale
de la qualité de vie.
3- Les autres traités
Il s’agit du traité de saint Germain (septembre 1919) ; le traité du trianon (juin 1920) qui
créent de nouveaux Etats en Europe tel que la Pologne, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie,
l’Autriche, la Hongrie etc.
Conclusion
A l’issu de la grande guerre, les vainqueurs ont imposé à l’Allemagne et ses alliées le
traité de Versailles que l’Allemagne considéra comme un diktat. En effet, les allemands sont
mécontents du fait qu’ils ont été contraint ou obligés de signer le traité de Versailles sans le
discuter. L’Italie est également mécontente car elle n’a pas obtenu de nouvelles terres. Ces
indignations feront partie des causes lointaines de la seconde guerre mondiale.
13 Le choix du lieu de signature du traité marque pour la France l'occasion de laver symboliquement l'humiliation
de sa défaite de la guerre de 1870. C'est en effet dans la même galerie des Glaces, au château de Versailles, qu'avait
eu lieu la proclamation de l'empire allemand, le 18 janvier 1871.
14 (Prêt consenti par une personne, une banque. Il put être à court terme –moins d’un an, à moyen terme –qui
dure jusqu’à sept ans, à long terme –de l’ordre de quinze ans.
15 Opération qui consiste à tenter d'anticiper les variations du prix d'un bien économique pour tirer profit
de sa vente ou de son achat. Le spéculateur réalise des opérations d'achat ou de vente qui anticipent les
variations de prix en essayant de se mettre à la place des autres acteurs du marché. Il fait un pari sur une évolution
future des prix et accepte de prendre le risque de perdre de l'argent si l'évolution est contraire à celle qu'il
prévoyait
16 Réalisation d'un bénéfice par le différentiel entre l'achat et la vente (d'un bien)
17 Crise boursière qui se déroula à la Bourse de New York le jeudi 24 octobre.
CONCLUSION
La grande dépression ou crise de 1929 a remis en cause la paix mondiale. Elle a favorisé
l’affaiblissement des démocraties occidentales et la montée des régimes fascistes qui seront à
l’origine de la seconde guerre mondiale en Europe.
1929.
B- LA RÉSOLUTION DU CONFLIT
1- Les conférences internationales
Plusieurs conférences furent organisées dans le but de régler le conflit et de jeter les
bases d’une paix future. Ainsi à la suite de la conférence de Yalta (Février 1945) et de Postdam
(17 Juillet au 12 Aout 1945) :
-----l’Allemagne est divisée en quatre zones militairement occupées
----Le Japon perd tous les pays occupés en Asie et passe sous le contrôle américain
----L’Allemagne et le Japon sont démilitarisés (privé de force militaire)
Lors de la Conférence de San Francisco (25 avril au 25 juin 1945), les alliées créent
l’Organisation des Nations Unies (ONU) chargée du maintien de la paix et de la sécurité dans
le monde. L’ONU sera responsable de la création de l’État d’Israël en 1948 pour régler le
problème juif.
2- Le jugement des criminels de guerre
----les criminel Nazis sont jugés lors du procès de Nuremberg entre 1945 et 1949. Les
condamnés à mort sont pendus à Nuremberg le 16 Octobre 1946.
----Les criminels japonais sont jugés lors de procès de Tokyo entre 1946 et 1948
La seconde guerre mondiale fut un grand moment d’horreur. Elle marque la fin de la
domination européenne sur les autres continents au profit des Etats-Unis et de l’URSS
CONCLUSION
Pendant près de 6 ans, le monde entier a vécu une guerre qui a connu plusieurs phases.
Elle également touché le continent africain. En effet, l’appel du Général De gaule du 22 juin
1940, a mobilisé d’immenses troupes de tirailleurs sénégalais, camerounais, maliens et
gabonais pour soutenir la France libre. Des matières premières telles que l’uranium congolais,
ont servi à la fabrication de la bombe atomique.
INTRODUCTION
Un génocide est un crime collectif intentionnel et planifié commis contre les membres
d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux en raison de leur simple appartenance à ce
groupe. Shoah, extermination des Juifs européens par les nazis de 1933 à 1945. En d’autres
termes, c’est le nom officiel donné en Israël à l’extermination des Juifs par les nazis20. Certains
pays occidentaux lui donnent le terme d’holocauste21. Au cours de la Seconde Guerre
mondiale, 5 à 6 millions de Juifs européens ont été assassinés par l’Allemagne nazie et ses
complices.
I- LES ORIGINES DU GENOCIDE JUIF
a- Le Nazisme
Le nazisme est une idéologie totalitaire et raciste mise en place par Adolphe Hitler en
Allemagne dès 1933. L’Allemagne nazi affirme que les allemands appartiennent à une race
supérieure qui doit dominer le monde et que les juifs et les tziganes22 sont «des êtres
inférieurs». Les nazis prétendaient également qu'un complot juif international était
responsable des malheurs de l’Allemagne. Ils lui imputaient notamment la défaite de 1918,
sanctionnée par le traité de Versailles un an plus tard23.
b- L’antisémitisme
L’antisémitisme est le nom donné à la discrimination, l'hostilité ou les préjugés à
l'encontre des Juifs. Le génocide des Juifs tire ses fondements de la conception raciste et
antisémite du régime Nazis. Les manifestations de haine des nazis contre les Juifs commencent
avant même l’arrivée d'Hitler au pouvoir en janvier 1933. Mais dès sa prise de pouvoir,
l’antisémitisme devient une politique d’Etat. Cette campagne antisémite est menée par le
ministère de la propagande dirigé par Joseph Goebbels. Les nazis dépossèdent les juifs de leurs
biens et prennent des mesures visant à les exclure de la population24.
c- Les lois de Nuremberg
C’est l’ensemble des textes antijuifs proclamés le 15 septembre 1935 par les Nazis à
Nuremberg. Elles retirent la nationalité allemande et les droits civiques aux juifs ; interdit les
mariages entre Aryens et non-Aryens25. Elles punissent de lourdes peines d’emprisonnement
les relations sexuelles entre Allemands et Juifs et interdisent aux Juifs de hisser et d'arborer
les couleurs nationales du Reich. En outre, elles obligent les Juifs à prendre des noms
médecins, avocats, artistes. Le régime hitlérien cherche à leur rendre la vie impossible, pour qu'ils s’exilent —
mais à la condition qu'ils abandonnent leurs biens. Une économie de pillage des biens juifs se met en place : de
1933 à 1939, le parti nazi entreprend, avec l’aide des organismes publics, des banques et des entreprises, de spolier
les biens juifs. Les entreprises juives sont soit mises en liquidation et leurs stocks saisis, soit achetées à une valeur
nettement inférieure à leur prix réel, par des entreprises n’appartenant pas à des Juifs. Cette campagne est
officiellement appelée « politique d'aryanisation »
25 . La loi "pour la protection du sang et de l’honneur allemands"
août 1944
29 Reinhard Tristan Eugen Heydrich (7 mars 1904, Halle, Saxe – 4 juin 1942) fut l'adjoint direct de Heinrich
Himmler et joua un rôle important dans l'organisation de l'appareil répressif nazi. Il eut également un rôle majeur
dans l'organisation de la Shoah par la planification et le contrôle de l'activité des Einsatzgruppen, et lors de la
conférence de Wannsee, qu'il présida. Il mourut, le 4 juin 1942, des suites d'un attentat perpétré par la résistance
tchèque, le 27 mai 1942.
30 Les assassinats commis par les Einsatzgruppen se déroulent dans un véritable bain de sang, même si les
méthodes diffèrent selon les unités concernées. Ils obligent leurs victimes à se dénuder jusqu'à la ceinture et à se
couvrir le visage de leur chemise avant de les assassiner, un peloton de dix hommes tirant sur dix Juifs ; ils
utilisent également une mitrailleuse légère avant d'achever les blessés d'une balle dans la tête. C'est également à
la mitrailleuse que sont massacrés, le 27 et 28 août, 23 600 Juifs à Kamenets-Podolski. Ils forcent aussi les
victimes à s'allonger sur le sol, face contre terre, avant de les tuer d'une balle dans la nuque.
31 Heinrich Luitpold Himmler (7 octobre 1900, Munich - 23 mai 1945, Lüneburg), fut l'un des hommes les plus
puissants du Troisième Reich. Il était le maître absolu de la SS (Reichsführer-SS) et le chef de toutes les polices
allemandes (Chef der Deutschen Polizei), dont la Gestapo. Il est également considéré comme le
Jahrhundertmörder (« meurtrier du siècle ») par certains auteurs allemands. Il s'est suicidé le 23 mai 1945 pour
échapper au jugement. Himmler porta la responsabilité la plus lourde dans la liquidation de l'opposition en
Allemagne nazie et dans le régime de terreur qui régna dans les pays occupés. Les camps de concentration et les
camps d'extermination dépendaient directement de son autorité, et il mit en œuvre la « Solution finale ».
32 Ce sont des lieux organisés pour l’exécution en masse des juifs par les nazis pendant la seconde guerre
mondiale.
33 Les Juifs de tous âges et de tout sexe sont traqués et raflés chez eux, sur leurs lieux de travail, et jusque dans
des orphelinats, des hôpitaux, des asiles d'aliénés ou des maisons de retraite
34 Les convois de déportés mettent souvent plusieurs jours pour atteindre leur lieu de destination : camp de
concentration ou camp d’extermination. Les détenus sont entassés et enfermés dans ces wagons sans lieu
d’aisance, sans boisson ni nourriture. Les plus faibles meurent avant d’arriver à destination.
35 Pour s'assurer jusqu'au dernier moment de leur docilité, on faisait croire aux victimes qu'elles allaient prendre
de la main des SS préposés au tri, les déportés valides sont réservés au travail forcé. Ceux jugés inaptes au travail
sont immédiatement conduits à la chambre à gaz : bébés, enfants, vieillards, infirmes, femmes enceintes,
personnes trop âgées, ou simplement celles qui portent des lunettes ou avouent exercer une profession
intellectuelle voire un métier non manuel.
38 Josef Mengele (16 mars 1911 à Guntzbourg en Allemagne - 7 février 1979 à Bertioga au Brésil) était un
médecin nazi allemand actif notamment au camp de concentration d' Auschwitz , où il a participé à la sélection
des déportés voués à un gazage immédiat et s'est livré sur de nombreux prisonniers à des expériences à prétention
scientifique constituant des crimes de guerre . Après la guerre, il ne fut jamais capturé et vécut 35 ans en
Amérique latine sous divers pseudonymes, dont celui de Wolfgang Gerhard sous lequel il fut inhumé en 1979 au
Brésil. Son pseudonyme était « Beppo » ; il est aussi connu sous le surnom d'« ange de la mort »
CONCLUSION
En l’espace d’un quart de siècle, Hitler, Heinrich Himmler et leurs collaborateurs en
Europe, organisent l’un des plus grands massacres de l’histoire : la shoah. Ce crime, au cœur
du programme nazi, fonde la singularité du nazisme par rapport aux autres régimes
totalitaires. L'horreur de ce « crime de masse » a conduit certains survivants des camps à se
lancer à la recherche des derniers participants de ce crime en liberté.
Introduction
Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, on note une montée exponentielle des
mouvements de revendication et de protestation. La décolonisation est le processus d’abandon
des colonies par la métropole. Celle-ci étant la résultante d’un certain nombre de facteurs qui
sont à la fois internes et externes.
I- LES FACTEURS EXTERNES
Par facteurs externes il faut laisser comprendre l’ensemble de mobiles venus de l’ailleurs,
plus précisément de l’Europe qui ont stimulé et fait naître chez les colonisés un vent de
revendication. Ainsi donc nous avons :
- la fin du mythe de l’homme blanc : Pendant la deuxième guerre mondiale des centaines
de milliers de colonisés ont été enrôlés dans la guerre. plusieurs constats fait par les
colonisés notamment des blancs misérables, des blancs mourir contribuèrent à saper à,
leur yeux l’autorité de leur maître dont ils venaient d’apprendre qu’ils étaient eux aussi
vulnérables.
- le rôle des églises chrétiennes européennes : Après avoir été avec l’armée et
l’administration les véritables piliers de la colonisation, elles ont fini par diffuser au
sein des populations colonisées les concept de liberté et d’égalité entre tous hommes,
indépendamment de leur couleur, portant ainsi atteinte, involontairement à l’autorité
même du colonisateur.
- la condamnation du colonialisme par l’URSS et les USA qui contribuent à convaincre
davantage les nationalistes de la légitimité de leur combat, en même temps que cela
consolidait leur espoir de chasser tôt ou tard les colonisateurs car ces deux grands
avaient ainsi été colonisés.
- le rôle joué par l’organisation des nations unies (ONU) qui s’est montrée plus
résolument anticolonialistes et a systématiquement soutenu les revendications des
peuples coloniaux.
II- les facteurs internes
39Très répandu et considéré comme une opinion parmi d'autres avant la Shoah, il est désormais un tabou dans la
sphère publique et un délit passible des lois, de même que dans certains pays la négation du judéocide
CONCLUSION
Un nombre important de facteurs à la fois internes et externes ont favorisé la montée
des mouvements nationalistes après la deuxième guerre mondiale. Toutefois, la colonisation
elle-même fut à l’origine de sa propre destruction à travers l’éducation et les méthodes
coloniales rudes.
INTRODUCTION
Dans plusieurs quartiers de Luanda, les civils noirs commencent à s'en prendre aux colons, et les troupes des
trois mouvements commencent à se battre les unes contre les autres pour le contrôle de la capitale. La ville
sombre alors dans l'émeute et les pillages. Entre janvier et novembre 1975, les troupes portugaises repartent
précipitamment vers Lisbonne, avec 300 000 colons dans ce qui fut l'un des plus grands ponts aériens au monde.
Au cours de l'été 1975, le MPLA remporte la guerre des villes et expulse les deux autres mouvements (FNLA et
UNITA) de la capitale et des principales villes. Le 11 novembre 1975, jour convenu pour l'indépendance, les
autorités portugaises descendent pour la dernière fois le drapeau portugais du Palais du gouverneur civil et le
soir même António Agostinho Neto proclame l'indépendance de la République populaire d'Angola, au son des
combats à quelques kilomètres de Luanda.
CONCLUSION
L’année 1960 a été l’année de l’Afrique noire française car elle a vu, au milieu de la
surprise et de l’incrédulité des autres continents, 18 colonies de l’Europe accéder en quelques
mois à la souveraineté et à la reconnaissance internationale en tant qu’États. La décolonisation
britannique fut pacifique dans l’ensemble, contrairement à la décolonisation française qui fut
parfois violente dans les territoires tels que le Cameroun et l’Algérie. La décolonisation
portugaise fut très violente.
INTRODUCTION
Le Cameroun allemand ou Kamerun est la période de la présence allemande au
Cameroun de 1884 à 1916. C’est une période importante, car c’est elle qui crée le Cameroun
en tant qu’une entité territoriale aux contours bien déterminés. En bref ce sont les allemands
qui créent le Cameroun.
I- LES RIVALITES EUROPENNES AU CAMEROUN ET L’ANNEXION
ALLEMANDE
a- Les rivalités européennes au Cameroun
Le Cameroun comme la plupart des territoires africains fut au centre de plusieurs
rivalités entre les principales puissances coloniales que sont la France, la Grande-Bretagne et
l’Allemagne.
En effet, les anglais sont présents sur les côtes camerounaises depuis 1827, année de
leur installation sur l’ile de Fernando Po dans le cadre de la lutte contre l’esclavage. Ils
établissent ainsi des relations commerciales entre les chefs duala et leurs fournissent des
cadeaux annuel appelés « dash » pour les amener à abandonner la traite négrière. Forts de
leurs relations commerciales excellentes, les chefs duala rédigèrent une série de pétition à la
reine d’Angleterre pour solliciter l’annexion de leur territoires par les britanniques.
Parallèlement, les Allemands n’étaient pas restés à l’écart des côtes camerounaises.
Après 1860, les firmes allemandes Woermann, ainsi que Jantzen et Thormalen s’impliquèrent
davantage dans le commerce avec les Douala. Ces commerçants allemands mettaient la
44 Territoire placé sous la protection d’un autre plus puissant que lui
45 Les rois et chefs de la côte avaient transmis aux firmes allemandes, représentants du gouvernement impérial
allemand, tous les droits de souveraineté, de législation et d’administration sur lesdits territoires.
Douala fut tout d'abord choisie comme capitale (1885-1901), puis ce fut le tour de Buéa
(1901-1909)47. L'éruption du Mont Cameroun qui eut lieu en 1908 mit prématurément fin au
règne de Buéa. Ce fut le tour de Yaoundé de 1909 à 1916.
L’administration appliquée dans la partie Sud était l’administration directe. Chaque
circonscription administrative était dirigée par un fonctionnaire qui y résidait. Les allemands
s’appuyaient sur certains chefs locaux tels que Karl Atangana Ntsama, le Sultan Njoya et le
Fon Galéga de Bali pour mieux assoir leur autorité.
Dans le Nord, l’administration est indirecte. La circonscription ou résidence est
administrée par les lamibé qui rendaient compte aux fonctionnaires allemands qui résidaient
à Banyo, Mora et Maroua.
3- La sécurité publique
La sécurité était assurée par une force publique appelée Polizeit truppe et une force
militaire appelée Schutz truppe, constituée de soldats africains dirigés par des officiers
allemands.
b- L’œuvre économique
De 1884 à 1914, les allemands ont abattu une importante mise en œuvre pour mieux
exploiter le pays.
1- L’agriculture
C’est à partir de 1899 que les allemands entament leurs premières mesures agricoles. On
note à cet effet :
-La création d’un Jardin Botanique pour expérimenter les cultures occidentales
-la mise en place des grandes concessions agricoles : il s’agit de confier de grands espaces
agricoles aux compagnies existantes. On note ainsi, la geselchaft Sud-Kamerun pour
l’exploitation de la région forestière de l’Est et la geselchaft Nord-West Kamerun pour exploiter
la région des Hauts plateaux de l’Ouest. Le bilan de ces concessions fut décevant et il y eut un
changement de politique agricole.
-La mise en place des grandes plantations : elle est mise en place sous le gouvernement de
Jesko Von Puttkamer. Il s’agit de mettre en place des plantations agricoles sur de larges
superficies. On note entre autre : la West Afrikanische Plfanungs Geslechaft48 crée en 1897 sur
15 000 Ha ; la West Afrikanishe Pflanungs Bibundi crée en 1897 sur 14 000Ha etc.
2- Les infrastructures
CONCLUSION
L’œuvre allemande, bien qu’elle fut grandiose, était essentiellement vouée à faciliter la
prise en main et l’exploitation du Kamerun par l’Allemagne. Mais, elle fut brusquement
interrompue par la première guerre mondiale qui n’a pas tardé à s’étendre au Cameroun.
INTRODUCTION
La première guerre mondiale qui se déclenche en Europe le 28 juillet 1914 a eu
plusieurs théâtres d’opérations. Le continent africain fut l’un de ces théâtres et plus
précisément les colonies allemandes en Afrique. C’est dans ce sillage que le Cameroun
allemand figure parmi les fronts de la grande guerre en Afrique. Elle se déclenche au
CONCLUSION
La première guerre mondiale s’est achevée au Cameroun le 20 Février 1916 après la
capitulation de Von Raben à Mora. De toute l’histoire de la grande guerre au Cameroun, le
siège de Mora, fut le plus dramatique et constitua la plus grande épreuve pour l’armée
coloniale allemande au Cameroun. Les allemands restèrent à la défensive tout au long de la
campagne militaire des alliés au Cameroun. La supériorité des alliées en hommes et en matériel
n’empêcha pas, cependant, les allemands d’infliger des échecs sévères aux alliées et de leur
opposé une résistance courageuse. Même le commandement allié fit l’éloge de la défense
allemande.
INTRODUCTION
Le mandat est un acte par lequel une personne donne droit à une autre personne d’agir
en son nom. Un territoire sous mandat international est un territoire administré
provisoirement par un autre sous le contrôle de la SDN Le régime de mandat sur le Cameroun
était le droit donné à la France et l’Angleterre pour diriger le territoire au nom de la SDN en
remplacement de l’Allemagne. En effet au lendemain de la défaite de l’Allemagne au Cameroun
en 1916, l’Angleterre et la France se partagèrent le territoire le 04 mars 1916. Ce partage est
confirmé par la SDN crée le 28 Juin 1919 à Versailles.
52Un territoire sous mandat est un territoire dont la gestion et l’administration sont confiées à une puissance
sous la supervision de la SDN
2. L’équipement du territoire
L’œuvre de la France va d’abord consisté à remettre les infrastructures détruites par
les allemands lors de leur départ en service en les réaménageant et de créer d’autres. On note
ainsi :
-L’amélioration amélioré des ports de Douala, Kribi et Garoua
- La modernisation et l’augmentation du réseau routier : Ebolowa – Sangmélima (190 km) ,
Yaoundé – Kribi (358 km), Ebolowa – Ambam, Yaoundé-Eséka (128km) etc.
53 On peut citer la région de Douala qui regroupait Douala et Yabassi, la celle de Foumban, Nkongsamba, Baré,
Yaoundé etc.
54 Afin de simplifier l’administration du Cameroun, les autorités françaises ont créé des chefs artificiels qui
exécutaient la politique française. Trois catégories de chefs avaient été créées : les chefs de premier degré (les
Lamibés dans les régions septentrionales), les chefs de canton et les chefs de village.
55 Le conseil des notables était chargé de promouvoir les politiques françaises, agir comme intermédiaires entre
les autorités françaises et les populations locales ; conseiller les autorités françaises sur toutes questions
concernant les indigènes dans les domaines tels que l’impôt, la construction des routes et des rails, les questions
de droit.
56 C’est un système de punitions arbitraires infligées par l’administration française aux indigènes dans leurs
colonies.
c- La politique sociale
Les français créent de nombreuses écoles dans les villes et dans les campagnes
(primaire supérieure à Yaoundé, une école professionnelle et une école de chemin de fer à
Douala, une école d’agriculture Yaoundé, deux centres d’apprentissage à Ebolowa et Garoua).
L’enseignement secondaire et supérieur appartient également aux missionnaires avec le grand
séminaire de Yaoundé et le petit séminaire d’Akono.
Les français créent en outre des équipes mobiles de vaccinations et luttent contre les
épidémies et les endémies telles que la maladie du sommeil qui fut éradiquée par le Dr Eugène
Jamot. Une école professionnelle est ouverte à Ayos pour former les infirmiers. Le Dr Eugene
Jamot lutte contre la maladie du sommeil en créant des centres spécialisés à Yaoundé, Ayos,
Bafia, Bertoua et Sangmelima. De grands hôpitaux sont construits à Douala, Ebolowa. On
note également une multiplication des dispensaires dans les chefferies.
Les missions catholiques préparent les jeunes filles au mariage dans les centres
appropriés appelés les sixa.
III. LE MANDAT BRITANNIQUE
L’Angleterre avait occupé 1/5ième du territoire, soit la partie occidentale d’environ 85
000 Km²57. En accord avec le principe du mandat, le territoire confié à l'empire britannique
devint le Cameroun britannique ou British Cameroons et les Britanniques s’empressèrent de
le rattacher à l’administration de leur colonie nigériane.
a) Les particularités du British Cameroons
Le Cameroun sous-mandat britannique est administré comme une partie intégrante du
Nigéria. Ils divisèrent ce territoire en deux parties séparées par une bande de 72 km, le long
de la Bénoué à savoir :
-------Le Nord avec Dikwa comme capital et rattaché au Nigéria septentrional
-------La partie Sud avec pour chef-lieu Buea et rattaché au Nigeria oriental
Les anglais pratiquaient l’administration indirecte. Entre 1916 et 1945, les autorités
anglaises des provinces orientales du Nigeria divisèrent le Southern Cameroons en 4 unités
administratives (les districts) ayant chacune à leur tête un « district officer».
b) un territoire négligé par les britanniques
Les plantations laissées par les allemands furent regroupées au sein de la C.D.C (Cameroon
Developpment Corporation). Les britanniques encouragent aussi la création des plantations
paysannes. Cependant très peu de route furent construites.
Sur le plan social, tous les camerounais méridionaux étaient obligés d'aller poursuivre
leurs études secondaires au Nigeria soit au Government College Umuahia à l'Est du Nigeria,
soit au King's college ou au Queen's college de Lagos. Il n'y avait même pas suffisamment
d'écoles primaires dans le Southern Cameroons. Il faudra attendre 1939 pour voir la mission
57 Cette modestie dans les prétentions britanniques confirme une fois de plus que les Anglais estimaient
n'avoir pas grand-chose à tirer de ce territoire, tout comme au XIXe siècle lorsque les correspondances adressées
par les chefs Douala aux autorités de Londres, les invitant à faire du Cameroun un protectorat britannique,
restèrent sans réponse
CONCLUSION
Le Cameroun était administré comme une colonie et plusieurs clauses du mandat ne
furent pas respectées. En effet, il y a eu beaucoup d'exactions de la part de l'administration
coloniale. Le portage, la corvée, les sanctions physiques humiliantes, les déportations et
quelquefois les peines capitales, les exportations n'ont pas donné à la population l'opportunité
de voir où se trouve le respect des engagements pris devant la SDN.