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Dr Amadou COULIBALY
Email: amadou.coulibaly@ipr-ifra.edu.ml / mpapin24@gmail.com
Tel: 90 08 26 71 / 65 67 27 57
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Définition : On appelle élément du climat, tout phénomène physique ou météorologique
pouvant être directement ou indirectement mesuré ou estimé et traduit par des chiffres, et
donc la connaissance peut contribuer à caractériser, en un point et un moment donnés, l’état
de l’atmosphère.
Les éléments du climat sont donc les mêmes que ceux du temps.
Calcul se fait jour par jour, mois par mois, et année par année, en ce qui suit:
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Détermination de la température au sol et dans le sol (Voir TD)
Calcul se fait :
On détermine ensuite:
Calculée par:
Et à partir des moyennes quotidiennes on peut calculer les moyennes mensuelles et annuelles.
les précipitations;
les condensations;
l’insolation;
l’évaporation.
Pour avoir une valeur correcte de la température moyenne de la journée, très proche de la
moyenne vraie, on peut faire la moyenne arithmétique des 24 observations de température aux
heures rondes de la journée.
On a ainsi
𝟏
𝑻𝒎 = (𝑻𝟎 + 𝑻𝟏 + ⋯ … … … … + 𝑻𝟐𝟑 ) (1)
𝟐𝟒
ou bien
𝟏
𝑻𝒎 = (𝑻𝟏 + 𝑻𝟐 + ⋯ … … … … + 𝑻𝟐𝟒 ) (2)
𝟐𝟒
It est à remarquer que ces deux expressions, quoi que très voisine ne sont cependant pas
équivalentes. Et en toute rigueur on doit faire:
𝑻𝟎 +𝑻𝟐𝟒
𝑻𝒎 = [( ) + 𝑻𝟏 ] (3)
𝟐
Mais comme ceci suppose que l’on a des 24 observations horaires, ce qui n’est pas toujours le
cas, on cherche, à l’aide du plus petit nombre d’observations, des combinaisons permettant
d’obtenir une valeur aussi proche que possible de la température moyenne vraie.
ou encore
𝟏
𝑻𝒎 = (𝑻𝒏 + 𝑻𝒙 ) (5)
𝟐
Dans les états de l’ASECNA, sur le tableau climatologique mensuel (TCM) en usage dans les
stations, le calcul de la température moyenne journalière s’effectue comme suit:
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𝟏
𝑻𝒎 = (𝑻𝟎 + 𝑻𝟑 + 𝑻𝟔 + 𝑻𝟗 + 𝑻𝟏𝟐 + 𝑻𝟏𝟓 + 𝑻𝟏𝟖 + 𝑻𝟐𝟏 ) (6)
𝟖
Dès lors que les températures moyennes journalières sont établies, on peut calculer la
température moyenne d’une période quelconque (mois, année, saison, décennie, siècle etc…).
dans laquelle 𝑻𝒏𝒎 est la moyenne arithmétique des 30 ou 31 températures minimales du mois
et 𝑻𝒙𝒎 est la moyenne arithmétique des 30 ou 31 températures maximales du mois.
Pour fixer les limites entre les quelles varie la température au cours d’une journée, on
détermine les extrêmes quotidiens
La différence entre les deux valeurs extrêmes de température donne l’amplitude diurne de la
température. C’est un élément très important en climatologie.
La détermination des températures extrêmes permet de connaitre pour une journée (24
heures), les quatre données essentielles relatives à la température.
Ce sont :
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L’amplitude diurne de la température (𝑻𝒙 − 𝑻𝒏 )
Pour la période du mois, les données essentielles relatives à la température sont les
suivantes
Température au sol
Les stations d’observations relèvent en général, les températures extrêmes au sol (à 10 cm au-
dessus du sol). On détermine ensuite
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Le minimum absolu de température au sol (pour le mois, pour l’année).
5. La pression atmosphérique
En dehors de son influence directe sur l’organisme, la pression atmosphérique agit sur
certains autres éléments du climat, l’évaporation par exemple, et sur les échanges gazeux
entre l’atmosphère et le sol ; les faibles pressions favorisent le dégagement des gaz et de
l’émanation radioactive contenus dans le sol.
Les différences de pression entre les lieux de la terre proviennent des différences de
température ; d’autre part, de la distribution géographique des pressions dépendent les vents
et, en grande partie, le temps lui-même.
Ou bien
𝟏
𝑷 𝒎𝑱 = (𝑷𝟎 + 𝑷𝟏 + ⋯ … … … … + 𝑷𝟐𝟑 ) (11)
𝟐𝟒
Ou plus exactement
𝟏 𝑷𝟎 + 𝑷𝟐𝟒
𝑷 𝒎𝑱 = [( ) + 𝑷𝟏 … … … … … + 𝑷𝟐𝟑 ] (12)
𝟐𝟒 𝟐
𝟏
𝑷 𝒎𝑱 = (𝑷𝟎 + 𝑷𝟔 + 𝑷𝟏𝟐 + 𝑷𝟏𝟖 ) (13)
𝟒
Mais il ne faut pas oublier que dans nos latitudes, la pression subit une double oscillation
diurne très nette qu’on appelle marée barométrique. La pression moyenne journalière pourrait
être calculée en utilisant les valeurs extrêmes de cette double oscillation. On aurait
alors l’expression :
𝟏
𝑷 𝒎𝒋 = (𝑷𝑿𝒎 + 𝑷𝑿𝒔 + 𝑷𝒏𝒎 + 𝑷𝒏𝒔 ) (14)
𝟒
dans laquelle :
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PX = pression maximale, m = du matin, s = du soir
A partir des moyennes quotidiennes, on calcule la pression moyenne mensuelle, qui, pour un
mois de 30 jours sera :
𝟏
𝑷 𝒏𝒎 = (𝑷𝟏 + 𝑷𝟐 + ⋯ … … … … + 𝑷𝟑𝟎 ) (15)
𝟑𝟎
L’humidité de l’air résulte de la présence dans l’atmosphère d’une certaine quantité d’eau,
soit à l’état de vapeur, soit à l’état de gouttelettes qui proviennent d’ailleurs de la
condensation d’une partie de la vapeur d’eau.
L’humidité de l’air peut se mesurer par la tension de la vapeur d’eau qu’il contient, par
l’humidité spécifique ou par le degré hygrométrique encore appelé fractions de saturation ou
humidité relative.
- Tension de la vapeur
Les valeurs moyennes journalières étant établies, on en déduit, pour un mois donné.
Des douze moyennes mensuelles, on tire la moyenne annuelle qui sera la moyenne
arithmétique de ces douze valeurs.
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- Tension de vapeur moyenne annuelle
𝟏
𝒆𝒎 𝒂 = (𝒆𝒎𝑱 + 𝒆𝒎𝑭 + 𝒆𝒎𝑴 + ⋯ … … … … … . . + 𝒆𝒎𝑫 ) (17)
𝟏𝟐
- Humidité relative
Les moyennes d’humidité relative ne signifient pas grande chose ; en effet U étant le quotient
𝒆
de l’expression 100 , calculer la moyenne est une opération qui n’est pas légitime, car
𝒆𝒘(𝒕)
c’est additionner des fractions sans les réduire au même dénominateur.
Mais, l’humidité relative est considérée, à tort d’ailleurs par les usagers, comme une mesure
absolue ; c’est pourquoi, on a pris l’habitude d’en établir des moyennes.
Et à partir des moyennes quotidiennes on peut calculer les moyennes mensuelle 𝑼𝒎𝒎 et
annuelle 𝑼𝒎𝒂
𝟏
𝑼 𝒎𝒎 = (𝑼𝒎𝟏 + 𝑼𝒎𝟐 + 𝑼𝒎𝟑 + ⋯ … … … … . + 𝑼𝒎𝟑𝟎 ) (19)
𝟑𝟎
𝟏
𝑼 𝒎𝒂 = (𝑼𝒎𝑱 + 𝑼𝒎𝑭 + 𝑼𝒎𝑴 + ⋯ … … … … . + 𝑼𝒎𝑫 ) (20)
𝟏𝟐
𝒆
Nous avons dit que U est considéré comme le quotient de l’expression = 𝟏𝟎𝟎 𝒆 .
𝒘(𝒕)
Donc une valeur moyenne de U (moyenne journalière par exemple) peut être calculée à l’aide
de la valeur moyenne de e et de la valeur de ew correspondant à la température moyenne de la
journée.
Les précipitations constituent avec la température, les éléments climatiques les plus
importants dont dépendent de manière étroite, non seulement la vie des animaux et les
végétaux, mais aussi l’économie générale des zones habitables.
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L’importance des précipitations est telle que certains auteurs distinguent les climats à partir de
cet unique élément, en considérant la valeur moyenne de la hauteur annuelle RR recueillie.
En dehors de leur nature physique, pluie, grêle, neige, grésil, et de leur quantité, les
précipitations peuvent être considérées d’après leur fréquence leur durée, leur intensité et
enfin, au point de vue de leur répartition dans l’espace et dans le temps.
- Totaux journaliers
Cette hauteur est, par conventions, pour le jour J, la hauteur d’eau tombée entre 6
heures aujourd’hui (J) et 6 heures le lendemain (J + 1).
- Totaux mensuels
C’est la somme des totaux quotidiens. A noter que la mesure effectuée le premier jour du
mois à 6 heures, appartient aux précipitations du mois précédent.
On relève également :
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la durée des précipitations, exprimée en heures et dixièmes ;
de 6 heures à 18 heures d’une part ;
de 18 heures à 6 heures d’autre part ;
- Totaux annuels
8. L’évaporation
L’eau amenée au sol par les précipitations alimente les sources et les cours d’eau ; une partie
se transforme en vapeur : c’est l’évaporation. Le phénomène d’évaporation est d’autant plus
prononcé que l’humidité relative est plus faible et l’air plus agité. L’évaporation est un
élément climatique très important à considérer, compte tenu de son rôle biologique
(phénomène de respiration et de transpiration).
Quoi que la vapeur d’eau ne représente qu’une faible partie de la masse totale de
l’atmosphère, elle intervient de façon très marquée par ses effets biologiques et son influence
sur les précipitations, la nébulosité et les brouillards.
C’est donc une donnée très importante qui intéresse aussi bien la climatologie générale
que l’agriculture, la biologie animale et végétale, l’hydrologie, les travaux publics, etc….
Bien que les mesures faites dans les stations soient assez éloignées du phénomène réel,
et que les résultats ne soient pas assez homogènes, on note quand même sur le TCM :
La somme des 12 hauteurs mensuelles, donnant pour l’année en cours: la hauteur annuelle
d’eau évaporée.
9. L’insolation
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La durée de l’insolation est le temps pendant lequel les rayons solaires parviennent au sol, en
un lieu donné, avec une intensité supérieure à un seuil donné.
L’insolation efficace est (Ie) est la durée pendant laquelle le soleil est effectivement
visible en un point. C’est cette valeur qui est réellement enregistrée. Elle se mesure en heures
et dixièmes.
Sur le tableau TCM, on note :
- La radiation solaire
Les mesures de radiations dans les réseaux météorologiques ont pour but :
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Ces valeurs permettent de calculer :
Le rayonnement mensuel
Le rayonnement journalier moyen du mois
Le rayonnement annuel
Le rayonnement moyen mensuel de l’année.
La détermination des fréquences s’applique à tous les éléments climatiques, y compris ceux
déduits de l’analyse des cartes synoptiques. Elles donnent le nombre de cas de l’occurrence
d’un phénomène pendant une période donnée (jour, mois, année) ou les nombres de jour au
cours desquels ce phénomène s’est produit.
Ces résultats viennent compléter ou préciser les notions fournies par les moyennes et les
totaux pour certains phénomènes étudiés à un autre point de vue.
Selon les besoins, on pose un certain nombre de valeurs frontières et on fait le compte des
fréquences mensuelles des jours où, par exemple :
Ces limites qui peuvent être très variables selon les lieux, sont choisies, en fonction des effets
que les températures peuvent produire sur les plantes, les animaux et les hommes.
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On peut être appelé aussi à calculer la fréquence des jours où l’insolation a été supérieur à
certaines limites (par exemple 4h, 6h, 10h, 12h, etc…).
Les totaux et les moyennes ne donnent pas à eux seuls une idée précise de la répartition des
pluies. Il convient d’y ajouter le nombre de jours. C’est ainsi qu’on complète.
Plus de 0,1 mm
Plus de 1,0 mm
Plus de 10 mm
Plus de 25 mm
etc….
La fréquence des averses ayant attient une certaine hauteur pour une certaine durée (intensité).
Par exemple on compte le nombre de jour où l’on a observé des chutes de pluie de plus de 5
mm par heure, 10 mm par heure, etc…
Il est en effet très important de rapprocher la hauteur de pluie et sa durée. Au point de vue de
la végétation, les effets de la pluie seront totalement différents selon que l’on recueillit en un
mois :
Dans le premier cas, il s’agit d’averses violentes et la pluie sera presque entièrement perdue
par ruissellement, le sol restant sec la majeure partie du mois.
Dans le second cas, presque toute la pluie s’infiltrera et le sol restera humide continuellement.
- Jours d’orage
Par exemple sur le TCM, on note, le nombre de jours où l’orage a été observé.
- Le vent
Le vent est défini par une direction et par sa vitesse.
La vitesse peut se prêter au calcul des moyennes
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La direction, quant à elle, ne peut donner bien qu’à un calcul de fréquence.
Cependant, pour être représentative, les deux données doivent être conjuguées. Ainsi, pour un
certains nombres d’observations, aux heures synoptiques (00, 03, 06, 09, 12, 15, 18, 21h), on
classe sur le TCM, le nombre de fois que le vent ayant atteint une vitesse de 1m/s,
2m/s,….21m/s, a été observé avec une direction de N, NNE, NE,….etc.
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