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pour la classe du
. Aider l’enfant à imaginer au mieux la scène, lui faire redire les détails qu’il a retenus.
. Lui demander de la redire ; s’il se trompe, lui faire répéter plusieurs fois le passage
difficile, puis reprendre la strophe depuis le début.
. A chaque nouvelle strophe, faire répéter le titre, les strophes précédentes, et le nom
du poète (sauf si ce ne sont que des initiales).
. Si un poème est beaucoup trop long pour l’enfant, on pourra lui faire grâce d’une ou
deux strophes au choix de l’adulte.
. A la fin de chaque période, on peut faire réciter à l’enfant toutes les poésies de la
période écoulée.
1
L’amitié
Paul Castella
1ère STROPHE
. Pourquoi le poète compare-t-il l’amitié à un bloc de granit ? Une véritable amitié est très solide,
elle ne se brise pas. Quel adjectif le montre dans cette strophe ?
. Quels autres adjectifs le poète utilise-t-il pour évoquer l’amitié ? Quels mots les précèdent ? Ces
mots-là soulignent le fait que l’amitié est ce qui est le plus désirable au monde.
2ème STROPHE
. Que veut-il dire par le fait que ce sentiment doit venir des cieux ?
3ème STROPHE
. La prunelle (ou pupille), c’est la partie de l’œil qui voit. Que veut dire le poète quand il affirme
que l’amitié vient de l’âme et non de la prunelle ? On doit choisir ses amis en fonction de ce qu’ils
sont, et non de ce qu’ils paraissent.
. D’où vient l’amour, d’après lui ? Des yeux, c’est-à-dire de la beauté extérieure de la personne.
4ème STROPHE
. D’après le poète, qu’advient-il en général de l’amour ? Il s’éteint aussi vite qu’une étincelle : il ne
dure pas. Une étincelle s’éteint aussitôt après son apparition.
. Qu’arrive-t-il à l’amitié, au contraire ? Non seulement elle dure avec le temps, jusqu’à ce que l’on
devienne vieux, et même elle rajeunit : elle ne peut mourir.
2 Comptine des matières
Le colonel Calcul
Agit en fin stratège :
Avec Arithmétique,
Il sait déjouer les pièges
Les plus problématiques.
Mademoiselle Histoire
Explore le passé,
Et grave en sa mémoire
Les dates et les faits
Qui nous ont façonnés.
Miss Géographie
Étudie la terre,
Continents et pays,
Même océans et mers,
Et tout ce qui y vit.
A. L.
1ère STROPHE
. Un fin stratège, c’est un homme qui fait les bons choix pour mener son armée à la victoire.
. Quels pièges le colonel Calcul sait-il déjouer ? Ceux qui sont tendus dans les problèmes : pour
bien résoudre un problème, il faut non seulement savoir bien calculer, mais aussi bien réfléchir
aux différentes étapes à suivre.
2ème STROPHE
. Autrefois, on utilisait pour écrire une plume d’oiseau, que l’on taillait en pointe. Plus largement,
le mot plume désigne un crayon.
. Que fait Miss Géométrie ? Elle anime surfaces et volumes : elle semble leur donner vie, car elle
sait les utiliser. Dans quel but le fait-elle ? Pour embellir le monde : plus les règles géométriques de
proportions sont respectées, plus les constructions (monuments, maisons, jardins,…) sont belles.
3ème STROPHE
. Que fait Mlle Histoire ? Elle explore le passé : on en connaît les principaux événements, mais il
reste bien des quantités de détails à découvrir.
. En quoi les dates et les faits de notre histoire nous ont-ils façonnés ? on ne peut comprendre ce
qu’est notre pays aujourd’hui qu’à la lumière de tout ce qui y a été vécu pendant les siècles passés.
4ème STROPHE
. Que fait Miss Géographie ? Quel est le point commun entre les continents et les pays ? Quelle en
est la différence ? Quelle différence fais-tu entre les océans et les mers ?
4ème STROPHE
. La science, c’est le fait de savoir. Le domaine des sciences est illimité : il y a tout à découvrir sur
tout. Les connaissances que l’on peut accumuler sont une richesse immense. Pourquoi ?
3
Soir d’automne I p 19
A. Theuriet, Sous-bois
1ère STROPHE
. Un fruitier, c’est un lieu où l’on conserve les … ? Lesquels trouve-t-on en octobre dans les bois,
d’après la fin de la strophe ? Les faînes sont les fruits du hêtre ; elles ressemblent à de très fines
châtaignes ; les sorbes sont les fruits du sorbier. Ce sont de petites baies rouges, jaunes ou orange.
2ème STROPHE
. Qui vient se servir dans les bois ? A quoi voit-on que la récolte est abondante ?
. Qu’est-ce qui donne à la forêt un reflet printanier (un air de printemps) ? Que croient les gens ?
3ème STROPHE
. Qu’arrive-t-il soudain ?
. Des bataillons sont des corps d’armée. De qui ceux-ci sont-ils constitués ? Pourquoi ces cygnes
voyageurs sont-ils avant-coureurs d’hiver ? Le départ des oiseaux migrateurs est un des premiers
signes de l’arrivée de l’hiver. Le passage de l’ambiance d’été à celle de l’hiver est brutal.
4ème STROPHE
. Quels les trois autres signes qui montrent dans cette strophe que l’hiver arrive ?
. Quel effet cela a-t-il sur les paysans ? Les voilà courbés et songeurs : ils ne sont plus joyeux comme
au début de l’automne. Ils semblent déjà porter le poids du froid, la fatigue de l’hiver.
. A quoi songent-ils ? Ils repensent aux joies de l’été passé, appréhendent les difficultés de l’hiver à
venir, et espèrent le retour du printemps suivant.
4
Parfums d’automne
André Lafon
1ère STROPHE
. L’office était la pièce où l’on rangeait la vaisselle et les nappes ; ici, ce nom désigne la cuisine.
Dans le cellier, on rangeait les provisions de nourriture. Quels parfums d’automne y sent-on ?
. Le vime est une branche d’osier fendue dans sa longueur, que l’on utilise pour lier les fagots.
. Où sont entassés les fagots ? A quoi voit-on que l’on ne nettoie pas souvent ce cellier ?
2ème STROPHE
. Quelles sont les trois autres choses que l’on trouve encore dans ce cellier ? (dans l’ordre)
. Quelle est l’odeur de la pomme de terre ? Quelles autres odeurs se mêlent à celle-ci ?
3ème STROPHE
. As-tu déjà vu des coings ? A quoi ressemblent-ils ? Quels soins prudents la ménagère a-t-elle
pris à leur égard ? Pourquoi ? Il faut qu’ils mûrissent, mais non pas qu’ils s’abiment : ils ne
doivent pas être entassés.
. As-tu déjà vu des chaudrons, des casseroles antiques (d’autrefois), en cuivre clair ?
. Que voit-on sur l’évier ? Une terrine est une sorte de saladier en terre cuite.
. Pourquoi la terrine, ainsi que la cruche, luisent-elles ? La terrine est émaillée (recouverte d’une
fine couche brillante), et la cruche est vernie.
Victor Hugo
1ère STROPHE
. Le moment crépusculaire, c’est le crépuscule : le moment où l’on entre dans la nuit : le jour finit
de disparaître, mais il ne fait pas encore tout à fait nuit.
. Que fait-il ? Toute activité a-t-elle cessé à cette heure-ci ? Non : il s’agit de la dernière heure de
travail : on profite des derniers restes de jour pour travailler jusqu’au bout.
2ème STROPHE
. Les terres sont baignées de nuit : elles sont plongées dans l’obscurité de la nuit.
. Que contemple le poète ? Pourquoi est-il ému ? L’homme qu’il regarde est un vieillard en
haillons : bien qu’il soit très vieux, cet homme est si pauvre qu’il doit travailler jusqu’au bout.
. Qu’est-ce que la moisson future ? Ce sont les grains qu’il jette à poignées en terre : ils germeront,
et donneront à leur tour des épis de blés, que l’on moissonnera en été.
3ème STROPHE
. Ce vieillard est-il courbé ? Sa silhouette est haute, elle domine les labours.
. Lui sait que la fuite des jours (l’arrivée de l’hiver) est utile : le grain doit mourir en terre pour
porter du fruit.
4ème STROPHE
. Le travail de cet homme est-il facile ? La plaine est immense. L’homme ne se lasse pas.
. Le poète est l’obscur témoin de cette scène : il voit tout, mais l’homme ne le voit pas.
5ème STROPHE
. L’ombre se déploie, semblant élargir le geste du semeur : le coucher du soleil à l’horizon rend les
ombres immenses. Celle du semeur semble aller jusqu’aux étoiles : elle a une grandeur, une beauté
qui font l’admiration du poète : son geste est auguste, c’est-à-dire admirable, digne d’un roi.
6
La Toussaint
N. Sellier
1ère STROPHE
. Joncher, c’est recouvrir en étant étalé dessus. Qu’est-ce qui jonche le sol ? Comment est celui-ci ?
. Qu’est-ce qui alourdit le ciel ? Les brumes infinies : les nuages que l’on voit à perte de vue.
. Qu’entend-on ? Pourquoi le poète les qualifie-t-il de lugubres ? Comment est leur plumage ? Et
leur bec ? Et leurs pattes ? Le croassement du corbeau est-il agréable ? Ces oiseaux sont des
charognards : ils annoncent la mort.
2ème STROPHE
. Rendre un culte pieux à quelqu’un, c’est prier avec ferveur pour cette personne.
. L’âme cherche une âme et scrute en vain les cieux : on regarde le ciel en espérant voir revenir
le défunt, mais c’est inutile, car cela n’arrivera pas.
. Le cimetière habituellement morne (triste) fleurit : on dépose des fleurs sur les tombes.
3ème STROPHE
. Pourquoi les Vivants d’autrefois ne sont que des ombres ? On ne les voit plus.
. Quel est ce monde inconnu jaloux de son secret ? Le ciel, où sont parties leurs âmes : tant que
l’on n’est pas mort, on ne peut deviner ce qui s’y passe.
. Quels pensers sombres habitent le cœur du poète ? Il regrette la présence de ses chers défunts.
4ème STROPHE
. Un ciel blême est un ciel très pâle, où les nuages cachent entièrement le soleil. Le deuil (la perte
des êtres chers) est obscurci (rendu plus triste encore) par le mauvais temps.
P. Harel, En forêt
1ère STROPHE
. Qui est ce grand fauve dont on parle ? Pourquoi ce nom ? Son pelage est fauve, c’est-à-dire roux.
. Pourquoi est-il tombé ? A quel détail le devines-tu ? Sa mort est-elle récente ? A quoi le sais-tu ?
. Relève le contraste des deux derniers vers avec les précédents (le temps, le lieu, ce qui se passe)
2ème STROPHE
. Son oreille est amplifiée au souffle du matin : le vent du matin lui porte les bruits en les rendant
plus forts.
. Les voix prochaines sont les bruits proches. De quels bruits s’agit-il ?
. Qui est à ses côtés ? Les daguets sont des jeunes cerfs de deux ans ; les chevrettes sont de jeunes
femelles ; elles sont furtives, c’est-à-dire discrètes.
. Pourquoi le cerf écoute-t-il debout, et la biche est-elle aux aguets ? De quoi veulent-ils protéger
leur progéniture ?
3ème STROPHE
. Relève tous les mots qui montrent que ce cerf était le chef de sa harde.
. A quoi le poète compare-t-il les bois du cerf ? Qu’est-ce que l’ébène ? C’est un bois très noir.
4ème STROPHE
. Qui se tient auprès du cerf ? Que fait-elle ? Elle mange les bourgeons du saule. Ils sont amers..
Quel détail montre que la biche est gracieuse ?
. Folâtrer, c’est s’amuser gentiment. Que sont les retraites sombres dont ils se sont éloignés ? Les fourrés.
Sully-Prudhomme
1ère STROPHE
. Pourquoi le poète dit-il que le bruit des eaux est égal ? La pluie fait toujours le même bruit.
. Pourquoi le feuillage se penche-t-il ? Sous le poids de l’eau, qu’il déverse. Pourquoi brille-t-il ?
. A quoi l’eau qui coule sur le feuillage fait-elle penser au poète ? A des larmes sur les joues.
. Affliger, c’est rendre triste. Qu’est-ce qui afflige les oiseaux ? Le deuil de l’air : quand on est en
deuil, on pleure. Quand il pleut, c’est comme si le ciel pleurait.
2ème STROPHE
. La bourbe est une boue noire et épaisse. Pourquoi trouble-t-elle la fontaine ? Elle rend son eau
trouble : son eau n’est plus limpide, on ne voit plus à travers.
. Pourquoi le sentier montre-t-il à nu ses cailloux ? La pluie l’a délavé, la fine couche de terre qui
masquait les cailloux est partie.
. Le sable embaume et devient roux : la pluie change la couleur du sable et fait ressortir son odeur.
. L’onde, c’est l’eau. Que fait-elle avec le sable ? Elle le creuse de sillons, et l’entraîne plus loin.
3ème STROPHE
. A quoi fait penser l’horizon ? De quelle couleur est-il ? Blême, c’est-à-dire presque blanc.
. Où la pluie frappe-t-elle encore ? Relève deux mots qui évoquent le bruit qu’elle fait.
. Que sont des étincelles, généralement ? Pourquoi le poète utilise-t-il ce mot pour désigner les
gouttes d’eau ? Elles luisent, c’est-à-dire brillent comme des étincelles.
4ème STROPHE
. Qui voit-on passer le long d’un mur ? De qui sont-ils suivis ? Pourquoi ce chien est-il morne
(triste) ? A quel rythme les bœufs avancent-ils ? Pourquoi ? Est-ce habituel de leur part ?
. Quel effet la pluie a-t-elle sur l’homme ? Pourquoi ? Et toi, aimes-tu la pluie ?
9 Les vieilles maisons I p 133
Sully-Prudhomme
1ère STROPHE
. Pourquoi le poète n’aime-t-il pas les maisons neuves ? Un visage indifférent, c’est un visage qui
n’exprime aucune sympathie ni émotion. Qu’est-ce que le visage d’une maison ? C’est sa façade.
. A quoi lui font penser les maisons anciennes ? De quoi se souviennent-elles ? De toutes les
personnes qui y ont vécu, et dont on regrette la présence.
2ème STROPHE
. Des lézardes sont des fentes dans les murs ; leur forme fait penser à des… A quoi le poète les
compare-t-il ?
. A quoi compare-t-il les vitres ? Pourquoi ? Leur reflet bleuâtre (elles sont anciennes) font penser
à l’iris de l’œil. Comment le poète qualifie-t-il le regard de ces vitres ?
3ème STROPHE
. Être hospitalier, c’est être accueillant. Qu’est-ce qui rend les portes si chaleureuses ?
. Les murailles sont les murs épais. Qu’est-ce qui les rend familiers, c’est-à-dire chaleureux,
comme si on faisait partie de leur famille ?
4ème STROPHE
. Pourquoi les clefs s’y rouillent-elles aux serrures ? On ne les utilise plus : on ne ferme plus aucune
porte à clef, car on n’a rien à cacher.
. Les dorures sont la couche de doré dont les cadres, les objets décoratifs sont recouverts. Elles sont
ternies par le temps : elles ne brillent plus, tant elles sont vieilles.
5ème STROPHE
. Quelles sont ces voix chères dont parle le poète ? Celles des chers disparus.
. Autrefois, les grands lits étaient entourés de rideaux, pour garder la chaleur.
. Les âmes fraternelles sont celles des défunts qui appartiennent à la même famille.
. De quelles histoires s’agit-il ici ? Des histoires d’autrefois, que l’on se racontait au coin du feu.
. En quelle saison est-on ? A quoi le sait-on ? Les branches d’arbres sont noires car elles n’ont
plus de feuilles ; la neige est si épaisse qu’elle représente une véritable charge (un poids très
lourd) sur le sol qui est glacé.
2ème STROPHE
3ème STROPHE
. Remarque : ces deux vers sont les mêmes que les deux premiers de la première strophe. Le poète
apprécie d’autant mieux d’écouter des histoires bien au chaud quand il fait bien froid dehors.
11 La crèche
Charles Péguy
1ère STROPHE
. Les solives du toit sont les petites poutres qui reposent sur les grosses. Celles-ci sont en forme
d’arceau, c’est-à-dire de petit … (cherche le radical)
. Les rayons du soleil, la tête blonde : la couleur dorée rappelle la gloire de Jésus.
. Qui est cet enfant, d’après le poète ? Quelles apparences contrastent avec ce qu’il est vraiment ?
2ème STROPHE
. Une brèche est une ouverture. Ces brèches dans le toit sont énormes : l’étable est vraiment délabrée.
. Quels autres détails montrent la pauvreté de cet enfant ? Il est gardé par du bétail, le portail (la
porte d’entrée) est pauvre, la crèche ressemble à toutes les autres.
3ème STROPHE
. As-tu remarqué ? Dans chaque strophe on parle de pauvreté, mais aussi de soleil, de lumière, de
gloire. Relève dans cette strophe les mots qui évoquent l’une, puis l’autre.
. Le regard de l’enfant est incroyablement neuf : il est extraordinairement nouveau. Dieu pourtant
tout puissant voit pour la première fois le monde avec des yeux humains.
4ème STROPHE
. Qu’est-ce qui passe aussi par les énormes brèches ? En quoi cela est-il ennuyeux ?
. Qui sont les deux chambellans (gentilshommes chargés du service de la chambre du roi) qui veillent
sur l’enfant ? De quelle manière le protègent-ils du froid ?
5ème STROPHE
. Des pandours sont des gardes royaux. Ils donnent vraiment leur peine : ils font de leur mieux.
. De qui cet enfant est-il le Fils unique ? Essaie de répondre à la dernière question du poème.
12
Prière aux Rois Mages
Louis Mercier
1ère STROPHE
. Discerner a ici le sens de deviner : les mages ont su comprendre le caractère extraordinaire de
ce à quoi d’autres hommes n’auraient pas accordé d’importance.
2ème STROPHE
. Quoique montre une opposition entre les adjectifs savants et doux et simples : souvent, quand
on se croit savant, on est orgueilleux.
. Les mages ne se sont pas servis de la science pour nier Dieu, au contraire elle les a conduits à Lui.
. L’astre révélateur, c’est l’étoile, qui leur a révélé l’existence de Jésus, le roi du monde.
3ème STROPHE
. Les mages se montrent soumis : ils obéissent à l’étoile, se font tout petits devant ce grand miracle .
. Ils n’ont aucun doute : la route pour eux est certaine, le message est clair.
4ème STROPHE
. Les sables sans ombre et les déserts sans puits : ils ont osé traverser les déserts où ils ont souffert
de la chaleur et de la soif.
. Celer, c’est cacher : il n’était pas évident de trouver ce Berceau dans une humble étable.
5ème STROPHE
. Le firmament c’est le ciel. L’astre d’amour, c’est l’étoile qui les a guidés.
Jean Richepin
1ère STROPHE
. Pourquoi la nuit est-elle brune ? Elle est sombre, mais éclairée par la blancheur de la neige et
celle de la lune.
2ème STROPHE
. Plumer un oiseau, c’est lui arracher ses plumes. Quel « oiseau » semble ici plumé ? Pourquoi ?
La blancheur de la lune fait penser au plumage d’une oie.
. A quoi utilisait-on les plumes les plus légères, appelées duvet ? A garnir les édredons et les
oreillers. Pourquoi ce duvet est-il frais ?
. Remarque : les deux derniers vers sont les mêmes que les deux premiers de la première strophe.
3ème STROPHE
. Une chose monotone est une chose ennuyeuse car elle ne change jamais.
. Le silence peut-il chantonner ? Pourquoi le poète utilise-t-il donc ce verbe ? La neige lui fait
penser à une musique monotone et très discrète.
4ème STROPHE
. Filer, c’est former des fils ; tisser c’est assembler les fils pour un faire un tissu ; ourler c’est en
coudre les bords, et festonner c’est lui donner un air de fête en le décorant de broderies.
. Un suaire ou linceul est un linge blanc dont on enveloppe le corps des morts : la neige semble
préparer lentement un magnifique linceul : elle décore toute chose, mais en recouvrant tout elle
donne aussi l’impression que tout est mort.
. Remarque : les deux derniers vers sont les mêmes que les deux premiers de la strophe précédente.
14
Sommeil à deux I p 61
. Un logis est une maison. Quel adjectif qualifie celui-ci ? Est-ce vraiment le logis qui flambe ?
. Qui se trouve près d’elle ? De quelle couleur est-elle ? Comment se tient-elle ? Que fait-elle ?
. L’œil de la chatte est scintillant : il reflète la lumière flamme, mais il témoigne aussi de la
vivacité de l’animal.
2ème STROPHE
. Que fait la dame ? Un verset biblique est un court passage de la Bible. Où le livre se trouve-t-
il ?
. Que fait la chatte, de son côté ? De quelle couleur est son œil ?
3ème STROPHE
. D’idée en idée : les pensées de la vieille femme vagabondent, car la fatigue la gagne.
. A quoi voit-on que l’aïeule lutte contre le sommeil ? Elle fait maint effort (de nombreux efforts),
pour rester éveillée ; quand elle s’aperçoit que sa tête penche trop elle la lève en sursaut. Cette
situation t’est-elle déjà arrivée ? Ou bien as-tu déjà vu quelqu’un à qui c’est arrivé ?
4ème STROPHE
. A quoi la chatte rêve-t-elle ? Contre qui guerroie-t-elle, à ton avis ? Que moissonne-t-elle ?
Le petit chat I p 151
15
C’est un petit chat noir, effronté comme un page.
Je le laisse jouer sur ma table souvent.
Quelquefois il s’assied sans faire de tapage,
On dirait un joli presse-papier vivant.
Edmond Rostand
1ère STROPHE
. Être effronté, c’est être presque insolent : le chat n’a pas peur de son maître, qui le laisse souvent
jouer sur sa table. Un page était un enfant au service d’un seigneur. En raison de sa jeunesse, on
lui laissait souvent faire des bêtises.
2ème STROPHE
. A quoi est comparé le poil du chat ? Pourquoi ? Relève le contraste avec la couleur du papier.
. On utilisait autrefois, pour essuyer les plumes (pour écrire), des essuie-plumes, qui pouvaient
avoir la forme d’animaux. Certains étaient en forme de chat tirant une langue de tissu rouge.
3ème STROPHE
. Relève les adjectifs qui qualifient le chat. A quoi est-il comparé ? Pourquoi ? Être pataud, c’est
être maladroit. Et drôlet, à ton avis ?
4ème STROPHE
. Quel rituel suit le petit chat chaque fois qu’on lui sert son lait ?
. Happer veut dire attraper brusquement ; le clapotis, c’est le bruit léger que fait le lait.
5ème STROPHE
6ème STROPHE
. Quel effet les taches de lait ont-elles sur le poil du chat ? Elles le ternissent : il ne brille plus.
. Lustrer, c’est frotter pour rendre brillant. Avec quoi le chat lustre-t-il son poil terni ?
16
Le petit village I p 199
. Un hameau est un tout petit village. Le giron, ce sont les genoux sur lesquels on assied un
enfant ; ici, ce mot désigne les terres qui appartiennent au hameau. Sont-elles étendues ?
. Quel est le noir et tranquille rideau à travers lequel le poète voit ce hameau ? Pourquoi est-il de
cette couleur ? Il s’agit des rameaux dépouillés du vieux chênes : ses branches n’ont plus de
feuilles, elles sont donc toutes sombres.
2ème STROPHE
. Pourquoi les vitres brillent-elles au premier feu du jour ? Elles reflètent la lumière du soleil levant.
. A quel moment voit-on la fumée des cheminées ? Quel effet a le vent sur elle ?
3ème STROPHE
. La place (le centre-ville) de ce hameau est-elle grande ? A quoi le sais-tu ? L’ombre d’un vieil
orme suffit à elle seule à la couvrir toute entière.
. Le métier de charron consistait à réparer les charrettes. Par qui ces charrettes étaient-elles tirées ?
Pourquoi donc des harnais pendent-ils à la porte ? Les harnais sont des sortes de colliers que l’on
passait au cou des chevaux ou des bœufs pour les attacher à la charrette.
. Qu’entend-on dans la grange de ce hameau ? Le bruit uniforme (régulier et sur une seule note)
du fléau, instrument qui servait à battre le blé pour extraire les grains de leur enveloppe.
4ème STROPHE
. Pourquoi la servante attend-elle avec son seau à la source ? Autrefois, on n’avait pas l’eau
courante : il fallait aller chercher l’eau à la source. Si celle-ci était petite, le débit était faible, il fallait
donc attendre longtemps avant que le seau ne se remplisse.
. Qu’est-ce qu’une carrière ? Un coin de terre où l’on extrait des minerais. Qu’extrait-on dans celle-
ci ? Dans quoi transporte-t-on ce sable ? Un tombereau est un véhicule dédié au transport de
marchandises.
Les métiers
17 Sans le paysan, aurais-tu du pain ?
C'est avec le blé qu'on fait la farine ;
L'homme et les enfants, tous mourraient de faim,
Si dans la vallée et sur la colline
On ne labourait et soir et matin.
Jean Aicard
1ère STROPHE
2ème STROPHE
. De qui a-t-on besoin ensuite pour obtenir de belles miches (de beaux pains ronds) ?
. Quel autre métier est évoqué dans cette strophe ? Pourquoi est-il un maillon indispensable pour
avoir une maison, quelle qu’elle soit, pauvre ou riche ?
3ème STROPHE
. Sans qui ne pourrait-on avoir de soupe ? Là non plus, le lien n’est pas direct, mais encore une
fois ce maillon était indispensable.
4ème STROPHE
. Grâce à quels artisans sommes-nous vêtus ? Quels sont les intérêts d’avoir de chauds vêtements,
d’après le poète ?
5ème STROPHE
. Quel nouveau métier est évoqué dans cette strophe ? En quoi consiste celui-ci ?
6ème STROPHE
. Existe-t-il un sot métier (un métier sans intérêt) ? Quelle est la seule raison pour laquelle on peut
mépriser une personne, d’après le poète ? Est-ce en fonction de son métier ?
. Avais-tu conscience de l’importance de chaque métier, même celui qui paraît le plus insignifiant ?
Chacun de nous doit apprendre à servir tous les autres, à travers le métier qui correspond à ses
talents, à sa personnalité. Pour ta part, as-tu déjà une idée de métier qui te plairait vraiment ?
18
Avril fleuri I p 91
. As-tu déjà vu un rayon cogner à une fenêtre ? Que veut montrer le poète par cette expression ?
Le soleil irradie toute chose, il ne demande qu’à entrer dans les maisons, à y porter sa lumière et
sa chaleur.
. A quoi voit-on que le temps est doux ? On ouvre grand la fenêtre dès le petit matin (au réveil).
2ème STROPHE
. Quel premier signe du printemps est évoqué dans cette strophe ? Le premier bourgeon se brise
(il s’ouvre) pour laisser sortir une feuille de vert satin (le satin est un tissu doux, brillant et délicat)
. La brise est un petit vent doux caractéristique du printemps. Pourquoi donc fait-elle trembler le
bourgeon ? Il est encore tout fragile.
3ème STROPHE
. D’où proviennent les chansons que l’on entend parmi les branches ?
4ème STROPHE
. Quelles sont les quatre choses que le printemps doit répandre à pleines mains, d’après le poète ?
Pourquoi associe-t-il cette saison à la bonté ? Quand on est heureux, on est mieux disposé à être
bon avec les autres. Toutes les choses agréables du printemps (la chaleur, la lumière, les odeurs,
les fleurs, les chants des oiseaux,…) contribuent à alimenter cette joie et donc cette bonté naturelle
qu’il y a au fond du cœur de chaque homme (de chaque âme humaine).
. Et toi, es-tu joyeux quand vient le printemps ? Qu’est-ce qui te plaît dans cette saison ?
19
Un nid d’oiseau p 157
E. Souveestre
1ère STROPHE
. Où le nid se situe-t-il ? Dans un buisson de fleurs, sur une branche qui tremble doucement au
souffle du vent. Cet emplacement te paraît-il agréable ? Pourquoi ?
. Que semble faire ce buisson pour protéger ce nid ? Ses rameaux se ploient : ses branches se
courbent au dessus du nid.
. Ce nid est-il confortable ? A quoi le sais-tu ? Une couche est à la fois une épaisseur qui recouvre
un support ; c’est aussi le mot qui désigne le lit où l’on se couche pour dormir.
. Pourquoi le poète ose-t-il s’approcher ? Les petits sont endormis, la voix de son ami est douce :
il ne craint pas d’effrayer les oisillons.
2ème STROPHE
. Appesanti, c’est être alourdi par le poids. Qu’est-ce qui alourdit l’œil de la mère ? Le sommeil.
Pourquoi lutte-t-elle avec le sommeil ? Elle veut veiller pour protéger ses petits, par amour pour
eux. A quel autre détail voit-on que la mère protège ses petits ?
. Cette mère semble-t-elle inquiète de l’avenir ? A quoi le voit-on ? Est-elle pourtant riche ?
Quelles sont les richesses dont elle dispose ?
3ème STROPHE
. Un asile est une maison où l’on se réfugie. Quel est cet asile ? Est-il grand ? A-t-on de la place
pour s’y mouvoir ? Le nid est étroit, on n’y trouve point de vide : la mère et ses petits occupent
toute la place.
. Pour autant, cette famille a-t-elle l’air malheureuse ? Qu’est-ce qui contribue à son bonheur ? A
quelle expression voit-on que cela lui suffit ?
. La mère n’est ici que passagère : elle sait qu’elle ne fait que passer en ce monde, et qu’un jour
elle ne sera plus. Elle ne se préoccupe donc pas de l’avenir, mais du présent
. Quel est l’intérêt pour les oisillons d’être si à l’étroit, d’après le poète ? Qu’est-ce qui importe
le plus pour eux ? D’être chacun recouverts de l’aile de leur mère : l’aile symbolise tout l’amour
et la protection que la mère apporte à chacun de ses petits.
20 La cigale et la fourmi
Jean de la Fontaine
1ère STROPHE
. Être dépourvu, c’est se retrouver sans rien pour se nourrir. Quelle est la nourriture de la cigale ?
. En quelle saison se trouve-t-elle dépourvue ? Quel mot te donne un indice ? La bise est un vent
d’hiver glacial.
. Pourquoi se retrouve-t-elle sans ressource ? A-t-elle été prudente de ne pas prévoir l’hiver ?
2ème STROPHE
. Que fait donc la cigale pour obtenir de quoi se nourrir ? Que demande-t-elle à cette voisine ?
. Pourquoi la cigale se tourne-t-elle vers la fourmi ? Qu’est-ce qui caractérise cet insecte ? Les
fourmis travaillent sans cesse, et font toujours des provisions.
3ème STROPHE
. Que promet la cigale à sa voisine ? Quand compte-t-elle la payer ? Cela te paraît-il proche,
comme terme ? Que représente le début du mois d’août, pour la cigale ? C’est le milieu de l’été :
normalement la cigale devrait avoir gagné au début de l’été de quoi rembourser la fourmi.
. Foi d’animal : la cigale engage sa foi, c’est-à-dire qu’elle promet, elle donne sa parole. On peut
lui faire confiance (ce nom a la même origine que le nom foi)
. Qu’est-ce que l’intérêt et le principal ? Le principal est la somme que l’on emprunte. L’intérêt
est ce que l’on paye en plus pour compenser auprès du prêteur le manque que représente pour lui
l’argent prêté.
4ème STROPHE
. Quel est le défaut de la fourmi ? Quelle question pose-t-elle à la cigale ? Pourquoi ? Elle veut
lui montrer que c’est de sa faute si elle n’a rien : elle n’avait qu’à travailler pendant l’été. Elle ne
mérite pas qu’on lui prête quoi que ce soit. C’est un bon prétexte pour ne rien lui prêter.
5ème STROPHE
. Que suggère la fourmi à la cigale pour gagner sa nourriture ? Est-ce charitable de sa part ?
21
Dic nobis Maria
Louis Mercier
1ère STROPHE
. Pourquoi les yeux sont-ils ardents et les lèvres avides ? Les disciples sont pressés d’apprendre
ce qu’elle a vu. Ils ont compris que Marie a une immense nouvelle à leur apprendre.
2ème STROPHE
. Qu’a-t-elle vu encore ? Qu’est-ce qui caractérise l’Ange ? Il est plein de lumière, plus radieux
que le soleil levant.
. Être désolé, c’est être très triste. Pourquoi Marie et les femmes qui l’accompagnaient étaient-
elles si tristes ?
. Que leur annonce l’Ange ? Que Jésus est vivant, qu’Il les précède en Galilée : il est déjà en route
pour la Galilée (une région du pays de Jésus)
3ème STROPHE
. Qui sont les Onze ? Pourquoi ne sont-ils plus douze ? Judas les a quittés (il s’est pendu, tant il a
été malheureux d’avoir trahi Jésus)
. Que proclame Marie-Madeleine aux disciples ? Jésus avait annoncé Sa résurrection, Il a tenu sa
promesse.
. Le monde frémit encore deux mille ans après à ce récit : c’est toujours une aussi grande joie de faire
mémoire de cette chose certaine, cette extraordinaire nouvelle qu’est la résurrection de Jésus.
4ème STROPHE
. Remarque la répétition de Ressuscité, suivi d’un point d’exclamation : cela souligne toute la joie
que l’on éprouve à cette immense nouvelle.
. Depuis que le soleil luit sur l’humanité : depuis que l’homme existe.
. Pourquoi la terre n’a jamais entendu de nouvelle aussi belle ? La résurrection de Jésus est la preuve
qu’Il est Dieu, donc que Dieu Lui-même est venu parmi nous, car Il nous aime d’un amour infini et
qu’Il veut nous sauver : par Sa mort et Sa résurrection Il nous ouvre le bonheur infini du Ciel.
22
L’Annonciation
Louis Mercier
1ère STROPHE
. Qu’est-ce que l’Annonciation ? C’est le jour où l’ange Gabriel est apparu à la Sainte Vierge pour
lui annoncer qu’elle serait la mère du Sauveur.
. Marie a-t-elle continué à voir l’ange ? A-t-il laissé des preuves de son passage ?
. Tout semble être redevenu comme avant, comme s’il ne s’était rien passé. Qu’est-ce qui
caractérise l’intérieur de Marie ? Qu’est-ce que cela montre de sa vie intérieure ?
2ème STROPHE
. Le monde indifférent : les gens ignorent ce qui s’est passé, cela ne les intéresse pas.
. Une nouvelle ineffable est une nouvelle extraordinaire, que l’on ne peut exprimer avec des mots
. En quoi ce jour a-t-il pour Marie un éclat (une beauté) particulier ? La vie de cette humble jeune
fille bascule : elle va devenir la mère du Sauveur, de Dieu Lui-même.
3ème STROPHE
. Que peut voir Marie de sa fenêtre ? Que fait-elle assise là ? A quoi pense-t-elle ?
4ème STROPHE
. Relève tous les mots qui donnent l’impression que le rayon de soleil est une personne.
. A quoi voit-on que Marie est une très jeune fille ? Elle a des pieds d’enfant.
. Quel est ce clair baiser que le rayon de soleil dépose sur ses pieds ? Une sensation de douce
chaleur.
. Pourquoi le poète dit-il de Marie qu’elle est un vivant tabernacle ? Un tabernacle est un petit
coffre qui renferme et protège le précieux corps de Jésus : en Marie, qui est une personne vivante,
et non un objet, Jésus est caché, comme dans le tabernacle, mais bien présent.
. Le Très-Haut, c’est Dieu Lui-même. Il repose en Marie : ce tout petit bébé minuscule dort,
confiant, dans le ventre de sa mère.
23 En plaine près de la mer
. Qu’est-ce que l’haleine ? Pourquoi le poète utilise-t-il ce nom en ce qui concerne le vent ? De
quel vent s’agit-il ? Ce vent est un souffle tiède et léger : c’est la brise.
. Ce vent fait-il beaucoup de bruit ? Quel est le vent que l’on entend ? En quelle saison le vent
est-il le plus bruyant ?
. Où le vent est-il le plus doux ? Pourquoi ? Près de la mer, la température est toujours douce.
2ème STROPHE
. Laisser un sillage (de la famille de sillon), c’est laisser derrière soi une trace continue. De quelle
sorte est la trace que laisse ce vent ? Il s’agit d’une odeur : le vent est odorant.
. Cherche le radical de terrien. Pourquoi cet adjectif ? Le vent parcourt les terres.
3ème STROPHE
. Est-ce habituel de parler de flots, et de couler pour le vent ? Pourquoi cette image ?
. En quoi ce vent est-il caressant ? Sa tiédeur et sa douceur donnent une sensation de caresses.
. Limpide veut dire clair, pur : on peut voir à travers. Le bruit du vent n’est troublé par aucun bruit.
. A quoi voit-on que l’on est à la belle saison ? La lumière, la chaleur, la terre en fleur.
4ème STROPHE
. Les glèbes sont les champs cultivés. Cite dans l’ordre tous les parfums que porte ce vent.
. Vermeil désigne à la fois une couleur (rouge rose) et un métal précieux fait d’argent recouvert
d’or. Qu’est-ce que le matin vermeil, d’après toi ?
5ème STROPHE
. Où se situe cette maison ? Le flanc, c’est le versant ; ici, la partie exposée au soleil du matin.
A. Samain
1ère STROPHE
. Le ciel s’embrase (famille de braises) : il semble prendre feu. A quel moment s’embrase-t-il ?
. Ceint (famille de ceinture) veut dire entouré. Que sont les fronts des montagnes, à ton avis ?
. Un nimbe d’extase : une auréole lumineuse. Qu’est-ce qui constitue cette auréole, ici ?
. L’allure des vents du nord est sauvage : ils sont rudes, peu agréables, car ils sont froids.
. Leur antique stature : leur silhouette qui existe depuis les temps antiques (très anciens)
2ème STROPHE
. La corne pastorale : la corne dans laquelle le berger sonne pour rassembler ses troupeaux ; elle
se prolonge : le berger sonne longuement, et les échos allongent plus encore cette longue sonnerie.
. S’égrener (de la famille de grain) : les vaches se dispersent, comme des grains bien distincts.
. Maint troupeau serpente : les chemins de montagne serpentent : ils sont rarement droits. Pourquoi ?
. Que sont ces cloches d’argent ? Celles que l’on accroche aux cous des animaux pour les retrouver.
3ème STROPHE
. L’ombre des monts est farouche : avoir une volonté farouche, c’est être décidé. Le soir, l’ombre
n’est plus mouvante sur les montagnes, mais bien installée, on ne peut plus la déloger.
. En couvrant les coteaux de leur ombre, les monts les font trembler car ils sont impressionnants.
. La filiale aurore : de qui l’aurore est-elle la fille ? Elle découle du soleil et de la nuit.
. Pourquoi les monts sont-ils des vieillards ? Que sont leurs cheveux blancs ? Les neiges éternelles .
4ème STROPHE
. En quoi la majesté pacifique (paisible) des fleuves sort-elle des sources neuves ?
. Aérien : situé dans les airs. Hardis : courageux. Qui est hardi ici ? Cherche le radical de
indomptés. Une cavalcade, c’est une course rapide et un peu bousculée.
. Que sont les lèvres de granit des monts ? As-tu déjà vu la montagne ? Aimes-tu ces paysages ?
25
Les moissonneurs I p 127
. Pourquoi le ciel est-il à la fois terrible et serein ? Terrible parce que brûlant, serein parce qu’il
n’y a pas un nuage, pas un souffle de vent, pas un bruit.
. Quelle est la seule chose que l’on entend ? A quoi ce bruit fait-il penser ? A une fournaise, c’est-
à-dire un grand feu dont la chaleur est intolérable. Relève tous les autres mots de la strophe qui
évoque cette très grande chaleur de l’été.
. Qui, pourtant, affronte le soleil ? Pourquoi ? Ils n’ont pas le choix. Ils semblent prêts au combat.
2ème STROPHE
. Haleter, c’est respirer très vite, après avoir fourni un effort physique intense. Quel est cet effort ?
. Pourquoi les moissonneurs sont-ils demi-nus ? Pourquoi silencieux ? Quand l’effort est trop
intense, on évite de parler, même cela demande trop d’énergie.
. Ils sont farouches : ils sont volontaires, ils ne capituleront pas devant l’écrasante chaleur.
. Une javelle est une sorte de fagot d’épis de blé que l’on a liés entre eux.
3ème STROPHE
. Relève dans cette strophe toutes les expressions qui font penser à une bataille.
. Tituber, c’est marcher en manquant de tomber à chaque pas. Quand titube-t-on, normalement ?
Quand est-on ivre ? Ces moissonneurs ont-ils bu de l’alcool ? Pourquoi donc sont-ils dans cet état ?
. Être las (famille de lassitude), c’est être épuisé. Cet adjectif renforce l’idée de très grande fatigue.
4ème STROPHE
. Une trêve, c’est une pause dans un combat. En quoi consiste cette pause pour les moissonneurs ?
. Terrasser, c’est jeter à terre, vaincre un ennemi. Par quoi sont-ils terrassés ?
. Le feu, c’est la chaleur du soleil, mais ce mot évoque aussi les coups de feu sur un champ de
bataille. Relève dans cette strophe tous les mots qui, de nouveau, évoquent le combat.
. Rouler, c’est un mouvement qui consiste à tourner sans cesse : leurs rêves tournent en boucle,
sans arrêt le soleil et le feu y reviennent. A quoi rêvent-ils aussi ? Qu’ils travaillent encore. Leur
sommeil est-il donc réparateur ? Que penses-tu de ces hommes ?
26 L’hospitalité
Marc Chesneau
1ère STROPHE
. Qu’est-ce qui contribue à rendre cette maison chaleureuse et accueillante ? Le seuil, c’est
l’entrée de la maison. Flamboyer, c’est briller et réchauffer comme le fait une flamme.
2ème STROPHE
. Voûter, c’est recourber. En quoi la fatigue peut-elle voûter une personne ? Quand on est épuisé,
on n’arrive plus à se tenir droit, la tête se penche en avant, et les épaules retombent, ce qui donne
une allure voûtée.
. Quelle attitude a cette famille vis-à-vis des pauvres qui passent sur la route ?
. En quoi le pauvre élargit-il leur horizon ? En accueillant ce pauvre, ils élargissent leur cœur ;
en écoutant ses récits, ils découvrent d’autres horizons (d’autres manières de vivre, de penser,
d’autres lieux, ceux qu’il a traversés).
3ème STROPHE
. De quelle manière cette famille reçoit-elle les pauvres ? Dans quelles occasions utilise-t-on
normalement la fine nappe blanche ? Cette famille montre au pauvre que c’est une fête de le
recevoir ; elle le traite comme une personne importante.
4ème STROPHE
. Cette famille se contente-t-elle de l’accueillir pour un repas ? Que fait-elle aussi pour lui ? Une
besace, c’est un sac que l’on porte en bandoulière. De quoi celle-ci est-elle pleine ?
5ème STROPHE
. Envoûter, c’est fasciner, charmer, ensorceler, en rendant dépendant. Qu’est-ce qui fait que ce
pauvre a tant besoin de repartir sur la grand-route ? C’est un espace où il est libre.
. Pourquoi le pauvre oubliera-t-il probablement cette maison où il a pourtant été si bien accueilli ?
Comme il va de maison en maison, il voit tant de gens qu’il ne peut se souvenir de chacun.
Cours de l’Annonciation