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Croc-Blanc

Jack London

corrigés

1
Je
Découvre
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LEs
J’analyse
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réponses
9

prolonge-
ments
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24

2
Je
Découvre

Jack London raconté par Croc-Blanc 4

Retour dans le passé : le lecteur


contemporain de Croc-Blanc 4

Dernières observations avant l’analyse 5

3
Jack London raconté par Croc-Blanc (p. 284-285)

Le vrai/faux

• La politique intéresse Jack London sur le tard. FAUX. Il est encore bien jeune lorsqu’il proteste à Washing-
ton.
• Jack London n’a pas grandi dans un milieu intellectuel, il a choisi d’intégrer ce milieu. VRAI. Il grandit dans
un milieu très défavorisé.
• Croc-Blanc ne comporte aucun lien avec la vie de son auteur. FAUX. Le monde dans lequel a évolué Jack
London n’était pas vraiment moins sauvage que celui de Croc-Blanc… Beaucoup d’épisodes de sa vie, ainsi
que certains traits de caractère – comme sa force de caractère et sa capacité d’adaptation –, nous rappellent
son personnage.

Retour dans le passé :


le lecteur contemporain de Croc-Blanc (p. 286-287)

Le vrai/faux

• Jack London crée un nouveau genre de roman. VRAI. Jack London doit une partie de son succès à la syn-
thèse qu’il réussit entre différentes traditions littéraires. Fervent lecteur de Twain et Melville, il prolonge le
genre du roman d’aventures tout en s’attachant à développer la construction d’un individu, sa vie psycho-
logique et affective. La véritable nouveauté est que cet individu soit un loup !
• Croc-Blanc est un roman militant pour les droits des animaux. VRAI ET FAUX. Immanquablement, le
lecteur est amené à s’identifier à Weedon Scott et à s’indigner contre la cruauté envers les animaux. On est
loin pourtant d’accorder alors la place que nous sommes prêts aujourd’hui à laisser aux animaux. Sans en
faire la visée de son roman, Jack London se fait du moins le reflet du regard nouveau porté sur la sensibilité
animale.
• Un lecteur de Croc-Blanc en 1906 fréquente très peu d’Indiens au quotidien. VRAI. Les populations d’In-
diens ont considérablement diminué et sont progressivement déplacées vers des réserves, notamment
dans l’Ouest. Un lecteur de San Francisco, et plus encore de New York, voit Castor-Gris comme un être tout
à fait exotique !

4
Dernières observations avant l’analyse (p. 304-306)

1. Un récit documentaire ?

1. Réponse en partie libre. Les élèves penseront sans doute à des loups issus de contes. Il faudra souligner
comme différences essentielles la capacité à parler et d’autres éléments tenant du merveilleux. La ruse,
la cruauté (s’opposant à la férocité), la dévoration d’hommes sont d’autres points qui pourront être mis
en discussion.
On peut également, par exemple, citer Loup Bleu dans L’Œil du loup de Daniel Pennac. Les ressemblances
entre les deux loups : leur force de caractère, leur intelligence, les souffrances qu’ils ont vécues, la vie
dans le Grand Nord, la captivité, la peur des hommes… Ils portent également tous deux un nom coloré,
en lien avec leur physique. Leurs différences : Loup Bleu est bien plus humanisé que Croc-Blanc (sa mère
raconte à ses enfants des contes au coin du feu, par exemple), il est bien moins violent que Croc-Blanc,
il est borgne…
2. Dans la réalité, la meute de loups s’organise autour d’un couple dominant ; les individus affaiblis sont
protégés par la meute, qui les place généralement au milieu du groupe dans leurs déplacements, etc.
3. Son affection pour Weedon Scott, alors qu’il est un animal sauvage et battu, le regard critique qu’il pose
sur les hommes, ses capacités de déduction et de réflexion qui le distinguent des autres chiens, sa force
extraordinaire…

2. Ce récit dont un loup est le héros

1. Il aurait sans doute parlé !


2. Aux pages 71 (à partir de la ligne 1781), 94 (à partir de la ligne 2405), 166 (à partir de la ligne 4231) et 246
(à partir de la ligne 6378), on trouve des passages où le narrateur manifeste sa volonté d’éviter tout
anthropomorphisme.
3. Les élèves peuvent facilement penser à l’attaque des poules à Sierra Vista, à la fugue de Croc-Blanc durant
la famine, etc. S’ils se souviennent du moment où il tue Babine par vengeance ou encore de son combat
avec Baseek, la question de l’anthropomorphisme pourra être à nouveau posée.

3. Un roman animalier ?

Pour aller plus loin


Réponse libre. On peut évoquer une mise en abyme, une simple captatio du lecteur, l’instauration d’un
univers et d’une couleur locale. L’intérêt est de percevoir que cette première partie est à la fois à part (dans
le ton et pour l’intrigue) et fortement en prise avec les thèmes développés par la suite.

Exercices
1. Le mot « milieu » peut désigner le centre, l’environnement, le cadre social, etc. Il s’agit d’un mot polysé-
mique, très représentatif des difficultés de la langue française.
2. Croc-Blanc connaît le Grand Nord et la Californie, mais aussi Fort Yukon, qui est un milieu différent
encore. L’environnement a une influence sur lui : la famine, par exemple, peut diriger certaines de ses
actions. Mais ce sont les êtres vivants autour de lui qui ont le plus de pouvoir sur Croc-Blanc.
3. Il hérite de la pugnacité et de l’intelligence de sa mère, mais, avant tout, d’un lien avec les hommes.

5
J’analyse

Cherchez l’intrus 7

verbe Au cœur de la phrase 8

La construction du texte 9

Caractérisation des personnages 10


7

Quelle vision de la société dans Croc-Blanc ? 11

Résumons ! 12

es
Exercic Exercices 13

Jeu de lettres  16

6
Cherchez l’intrus (p. 310-311)

1. Sa mère était mi-chienne mi-louve. (Ce caractère métissé banaliserait presque Croc-Blanc, dans sa tra-
jectoire de loup domestiqué.)
2. Qu’il peut se montrer très violent envers lui, même s’il est juste. (Ce n’est pas ce qui marque Croc-Blanc
puisque la violence fait partie de son univers. Il ne respecte le pacte avec Castor-Gris que parce qu’il est
juste. Ce qui ne sera pas le cas avec Beau-Gosse Smith.)
3. Il laisse voir ce qu’il y a de bon en lui.
4. Il illustre la bêtise des hommes.
5. Il le sauve dans l’intérêt de Croc-Blanc et non pour s’en servir.
6. Car c’est un animal invincible.
7. Des êtres inférieurs, car ils sont soumis aux hommes.
8. Il est un loup du camp de Castor-Gris.
9. Il est surtout un décor de roman d’aventures.
10. Elle est comparable à Babine.

7
Au cœur de la phrase (p. 312-316)

1. Le subjonctif imparfait

3e personne du singulier, passé simple

Manger Il mangea

Être Il fut

Faire Il fit

Dans les verbes des phrases A, B et C, les élèves doivent identifier la présence de l’accent circonflexe (que
plusieurs auront peut-être utilisé fautivement pour conjuguer un passé simple) et du « t ».

2. Qu’est-ce qu’une phrase correcte ? 


Les niveaux de langue – L’oral et l’écrit

p. 314
On peut s’attendre à ce que les élèves aient en tête la nécessité d’un verbe comme critère pour faire une
phrase correcte. On peut aussi anticiper que le terme « correct » va permettre des tâtonnements. Les tour-
nures familières de la phrase 3 seront sans doute le premier élément identifié et devront être mis en confron-
tation avec les phrases 1 et 2. Certains peuvent déjà actualiser le critère de la compréhension et être gênés
par la phrase 4, complexe pour eux. Dans tous les cas, l’exercice vise à faire réfléchir aux savoirs acquis sur
la phrase et ses définitions possibles.
On attend une mise en relation du niveau de langue de Beau-Gosse et de Matt avec leur statut social. On
attend également le lien entre narrateur (ou ici auteur) et phrase plus complexe.

p. 315
Réponse libre. On peut anticiper que les élèves vont hésiter à exclure la phrase 6, être gênés par la phrase 5 et
accepter la phrase 4. Le critère unique, s’il y a situation de débat en classe, doit les contraindre à confronter
tous les points de vue. Dans tous les cas, on attend une remise en question et un dépassement de la définition
d’une phrase par la seule majuscule et le point.

Exercices p. 316
1. On peut relever l’absence de pronom sujet dans « Va falloir que je le fasse redescendre avec moi » ; le verbe
du registre familier « piger » pour « comprendre » et le dédoublement du mot interrogatif « comment » dans
« Du diable si je pige comment qu’il peut savoir que c’est vous le patron ».
2. La tournure négative « ne… que » est incomplète, il s’agit donc d’un langage familier, dans une situation
où Weedon s’exprime en langage courant. Il est possible de parler d’incorrection, mais il faut noter que
le décalage n’est pas très important ici.
3. L’exclamation de Matt relève du langage oral : « Un peu, oui ! »
4. « Et pour le loup… pas la peine de m’écrire. Tu vois, j’ai… ! – Quoi ! s’écria Matt. Vous voulez tout de même
pas dire que… ? » Ici, l’on trouve deux élisions de constituants essentiels : le complément du verbe avoir, la
fin de la subordonnée complétive ainsi limitée au subordonnant. Ces phrases sont donc agrammaticales
au sens strict : on ne peut pas les comprendre.
5. Il s’agit typiquement d’une situation d’oral : « Tu vois » renvoie à la situation partagée par les deux per-
sonnages qui peuvent donc suppléer les termes implicites et comprendre les énoncés incomplets qu’ils
échangent. Le lecteur, lui, doit revenir en arrière et s’appuyer sur le récit pour comprendre que le loup
est sur le bateau et que Weedon Scott le garde.

8
La construction du texte (p. 317-319)

1. Les façonneurs d’argile

Exercices
1.
Maître Espace Évolution de Croc-Blanc

Castor-Gris, sévère mais juste. Le Nord sauvage. Il se soumet aux hommes.

Beau-Gosse Smith, fou et cruel. Fort Yukon (le Nord Il se transforme en bête
semi-civilisé). invincible.

Weedon Scott, le maître de La Californie, le Sud civilisé et Loup-Miracle, Croc-Blanc est


l’amour. chaud. domestiqué.

2. Le tableau permet de voir combien les différents maîtres de Croc-Blanc, plus encore que son environ-
nement, ont une influence directe et considérable sur son caractère et son évolution. La société juste,
réglée et paisible qu’offre Weedon Scott, une famille en somme, est plus civilisatrice que toutes les autres
formes de domestication, qui sont davantage une soumission.

2. Une trajectoire

Exercices
1. Le monde sauvage / la violence / l’amour / la civilisation / la domestication.
2. Le mot à part et caractéristique du roman Croc-Blanc est « apprentissage ». Sa capacité à apprendre est
l’atout majeur de notre héros, c’est ce qui lui permet d’évoluer.

3. Les variations de point de vue

Exercices
1. Dans le chapitre 2 de la quatrième partie (p. 171-173), le narrateur décrit Beau-Gosse Smith d’un point
de vue exclusivement humain. Dans les dernières pages du chapitre 4 de la même partie (à partir de la
p. 194), le narrateur revient de la même manière à un point de vue externe.
2. En laissant le point de vue du loup, le narrateur nous replace du point de vue d’un humain. Celui qui
intéresse le plus le lecteur est Weedon Scott, notamment lorsqu’il s’interroge sur l’indomptabilité de
Croc-Blanc (p. 233-235, par exemple).
3. Dans les pages 270 à 272, le lecteur ne sait plus ce que ressent le loup, au moment même où il peut
craindre pour sa vie. Ce changement de point de vue vient laisser en suspens l’issue possible de cette
scène.

9
Caractérisation des personnages (p. 320-323)

1. Croc-Blanc, figure de héros ?

1. Ce sont les persécutions qu’il subit de la part des chiens des Indiens, en particulier de Babine, qui le
rendent hostile aux autres.
2. Il protège les Scott d’une part parce qu’ils sont « les biens » de son maître, mais aussi par affection. Il se
montre également protecteur envers le fils de Castor-Gris quand il est attaqué par d’autres enfants.
3. Ce qui manque principalement à Croc-Blanc, dans ses rapports avec Castor-Gris, c’est de l’affection (p. 171).
Cela renvoie à la bonté fondamentale de Croc-Blanc, mais cela montre aussi qu’il est prédisposé à aban-
donner son amour de la liberté pour de l’affection.

2. L’amour et la haine

1. La lynx n’est pas un être de haine. Adversaire violente et redoutable de Kiche, elle manifeste sa volonté
de protéger ses propres petits. Elle ne fait donc pas preuve de violence gratuite comme Babine ou Beau-
Gosse Smith.
2. Dans le cas de Smith comme de Kiche, la violence sert à dominer mais elle est aussi un moyen de survie.
Smith est moqué, isolé des autres hommes, ce qui explique en partie sa cruauté. Face à Weedon Scott, il
est faible et presque pitoyable, alors que face à Castor-Gris, il a su se montrer rusé. Kiche, elle, fait preuve
de ruse et d’une forme de cruauté lors de sa chasse à l’homme dans la première partie. Pourtant, elle
risque la mort face à la lynx et se montre soumise aux hommes.
3. S’il choisit finalement le camp de l’amour grâce à Weedon Scott, Croc-Blanc se trouvait jusque-là plutôt
dans le camp de la haine, à cause de Babine d’abord, ensuite quand il devient « l’ennemi des siens » puis
celui de Smith dans « L’Empire de la haine ».

3. Les rôles secondaires

Pour aller plus loin p. 322


Bill et Henry n’ont pas de rôle en dehors de ce prologue. Ils représentent en effet la place, fragile, des hommes
dans le monde sauvage.

Exercices p. 323
1. Croc-Blanc retient de cet épisode la « loi de la chair fraîche » et la prise de conscience qu’il est vulnérable
non seulement parce qu’il est jeune, mais aussi parce que d’autres espèces peuvent menacer la sienne.
2. La rivalité avec Baseek apporte à Croc-Blanc une forme de confiance en lui, d’orgueil, dans un sens salu-
taire. Victime des persécutions des chiens du camp et de la domination de Castor-Gris, cet épisode lui
donne la preuve qu’il peut lui aussi dominer.
3. Premier maître de Croc-Blanc, Castor-Gris lui apprend les règles fondamentales de la domestication. Il
joue un rôle central dans le récit (il fait le lien avec Kiche et Smith, entre le monde sauvage et la civili-
sation) bien qu’il disparaisse à la moitié du roman. Son influence dans la trajectoire de Croc-Blanc est
majeure, même s’il ne lui apporte pas l’affection qui lui permettrait de s’épanouir. Savoir s’il est une figure
positive ou négative est une question d’interprétation mais aussi de point de vue (pour Croc-Blanc, il est
un repère positif par exemple).

10
Quelle vision de la société
dans Croc-Blanc ? (p. 328-330)

1. Où est le monde sauvage ?

1. Les deux ont en commun la lutte pour la vie et la violence. Ce qui les différencie est finalement plus
mince. On pourrait citer de multiples différences (argent, propriété, rire), mais il en ressort que liens de
solidarité, affection parents/enfants, oppression, etc., sont communs aux deux mondes.
2. La ruse de Smith est de rendre Castor-Gris dépendant de l’alcool pour le forcer à vendre Croc-Blanc. Cet
épisode illustre combien l’alcoolisme peut déposséder un homme de lui-même.
3. C’est en particulier la rencontre avec le « maître de l’amour », Weedon Scott, qui le conduit à la civilisa-
tion, dans ce qu’elle représente de positif. À Sierra Vista, dans la propriété du juge Scott, où se termine
le roman, Croc-Blanc découvre la vie paisible d’une famille.

Pour aller plus loin


La ville californienne, dont on retrouve les tramways dans les cauchemars de Croc-Blanc, est décrite comme
terrifiante et cauchemardesque. Elle constitue en fait une perte totale de repères pour notre loup.

2. Manger ou être mangé

1. Croc-Blanc s’indigne contre l’injustice et le non-respect des lois ; face à l’enfant indien (p. 142) ou face à
Beau-Gosse Smith qui cherche à s’emparer de lui (p. 178), par exemple. Il se révolte aussi face au rire !
2. Le règne de la haine, c’est la vie chez Smith, qui se limite à une série de combats meurtriers où la violence
n’est que gratuite et où la rage reste la seule motivation de Croc-Blanc. Introduit dans un univers d’amour
par Weedon Scott, le loup n’a plus besoin de lutter pour sa vie ni pour réussir ; il cesse donc d’appliquer
la loi du plus fort.
3. Réponse personnelle. Il s’agit d’évaluer la compréhension du contexte philosophique et politique.

3. L’argile dont est fait Croc-Blanc

1. Sa capacité d’adaptation ou encore sa force physique tiennent de l’inné. Son caractère endurci, en
revanche, relève de l’acquis.
2. Moqué et isolé, la cruauté Beau-Gosse Smith est très certainement le résultat de la forme d’oppression
qu’il subit lui-même (p. 173 et p. 178).

11
Résumons ! (p. 331)

À sa naissance, Croc-Blanc découvre le monde avec sa mère, Kiche. Il est d’abord impressionné par ce qui
l’entoure, mais apprend vite les lois du monde sauvage. Plusieurs événements marquants vont forger son
caractère, comme la lutte à mort entre sa mère et la lynx. Un jour, la recherche de nourriture les conduit
auprès des hommes et là Castor-Gris reconnaît sa chienne, Kiche, qui s’était enfuie dans la nature. Com-
mence alors la domestication de Croc-Blanc, qui va devoir apprendre de nouvelles lois, celles des hommes,
qui sont pour lui des dieux. Mais aussi les lois, dures, de la cohabitation. En particulier, Babine devient un
ennemi sérieux qui l’obligera à développer ses capacités de défense, de lutte, mais aussi un caractère solitaire
et impitoyable. Le départ de Kiche dans un autre groupe d’Indiens va accélérer encore ce douloureux appren-
tissage. Après quelques années de cette vie sans affection de son maître Castor-Gris, et faite de combats
avec ses congénères, Croc-Blanc est vendu à Beau-Gosse Smith, qui en fait un chien de combat. Au cours
d’un de ces affrontements, dont Croc-Blanc sort toujours victorieux, il tombe sur Cherokee, un ennemi
inhabituel, qui le met en péril. Il ne doit sa survie qu’à Weedon Scott, un homme blanc qui intervient pour
faire cesser le combat. Il recueille, soigne et apprivoise le loup, non sans peine. Mais grâce à l’amour que
Weedon Scott lui porte, Croc-Blanc va évoluer encore et apprendre toujours plus. Notamment, il découvre
le Sud, où l’emmène Weedon, et surtout la famille, l’attention et la douceur, enfin, d’une vie civilisée faite
de protection mutuelle.

12
Exercices (p. 332-335)

LE FURET LECTEUR : LE MUR DU MONDE


(de « Une grande peur l’envahit » à « dormir dans leur caverne. » p. 77-87)

1. La sortie et la chute : la peur / le premier classement : la curiosité / le premier combat avec les perdrix :
le plaisir de tuer / la rivière : la somme des terreurs / la belette : l’orgueil.
2. L’inconnu est le sujet des verbes (« L’inconnu l’entraînait », « l’inconnu s’était emparé de lui »). Cela traduit
le point de vue de Croc-Blanc, qui voit d’abord le monde extérieur à la grotte comme un bloc homogène
et hostile.
3. Ces pages sont dominées par l’apprentissage. La capacité à apprendre est tout au long du roman le prin-
cipal trait de caractère de notre loup.
4. Croc-Blanc a dans ces pages un comportement qui évoque celui d’un jeune animal, pataud et maladroit.
Le narrateur s’appuie sur une observation assez réaliste tout en donnant accès aux pensées et aux senti-
ments de l’animal. Si la curiosité est un sentiment naturel chez un animal, l’orgueil et le goût d’apprendre
relèvent davantage d’une forme d’anthropomorphisme.
5. Ici, l’élan vital s’apparente à l’instinct, et en particulier à l’instinct de survie.
6. Aucun animal n’agit ici par méchanceté. La perdrix et la belette défendent leur progéniture ; la louve
également. Croc-Blanc, pris d’orgueil face à la belette, ne se montre pas plus cruel. Le narrateur donne
ainsi à voir un monde régi par la lutte pour la survie qui annonce la loi de la chair fraîche : « manger ou
être mangé ».

LECTURE À LA LOUPE : LA LOI


(de « Sans y réfléchir, il comprenait… » à « très fier de lui-même. » p. 93-95)

1. En décrivant une « loi » naturelle et la manière dont le loup l’apprend, le narrateur s’inscrit dans un dis-
cours scientifique plus que dans une description de roman. L’extrait s’apparente donc davantage à un
texte naturaliste qu’à une fiction.
2. « Manger ou être mangé » est la loi qui régit l’ensemble de la nature et pas seulement la vie du loup. Ici,
Jack London, en adoptant le point de vue du louveteau, conduit le lecteur à s’identifier à l’animal. Il invite
aussi implicitement à penser à notre condition d’homme. Or, cette loi est de nature à nous faire réfléchir
sur le fonctionnement de nos sociétés, dans lesquelles les hommes sont bien souvent en concurrence.
3. La chaîne alimentaire est un type de concurrence entre espèces, dans laquelle les unes sont les proies des
autres. Louveteau, Croc-Blanc n’est pas au sommet de la chaîne alimentaire, il vient de faire l’expérience
qu’il peut être dévoré. En grandissant, mais surtout en s’endurcissant, il va se hisser au sommet de cette
chaîne, surtout quand il devient « l’Invincible ».
4. Croc-Blanc accepte la loi de la chair fraîche, comme il acceptera ensuite bien d’autres lois. On rencontre
ici une preuve de sa capacité d’adaptation. Mais on peut voir aussi qu’il tire une forme de bonheur à sentir
en lui l’élan vital qui le pousse à s’inscrire dans cette loi. C’est un autre trait de caractère de notre héros
que d’être porté par sa force, par sa position de prédateur, mais aussi par sa capacité à apprendre.
5. Quand le narrateur dit « S’il avait pensé à la manière des hommes… », il laisse ensuite entrevoir la concur-
rence entre les hommes, la violence sous-jacente de sa société. Conformément aux idées politiques et
philosophiques de Jack London, la société est ici décrite comme un univers violent où « l’avidité », c’est-
à-dire le goût pour l’argent, conduit à opprimer les plus faibles, et où l’emporte aussi la loi du plus fort.

13
LE FURET LECTEUR : LE PACTE
(partie III, chapitre 5)

1. Babine perd sa position dominante car le fils de Castor-Gris le place en tête du traîneau.
2. Croc-Blanc mord un enfant du village. Cet événement révèle à la fois la capacité de Croc-Blanc à se mettre
en rage, mais aussi sa haine de l’injustice. Cela le rapproche de Castor-Gris, qui se montre juste. Surtout,
le loup apprend à cette occasion la loi de la propriété et son devoir de protéger la propriété des siens.
3. « Opprimer les faibles et obéir aux puissants » n’est pas la même loi que « Manger ou être mangé ». Les
deux renvoient aux rapports de domination qui régissent l’univers de Croc-Blanc comme la société, mais
ici il s’agit de la version la plus sociale de cette loi. Croc-Blanc doit obéir à Castor-Gris et aux dieux, les
puissants, s’il veut survivre. Cela renvoie à la vision politique de Jack London qui voit la vie comme une
lutte pour la réussite, quitte à contredire par ailleurs l’idéal de solidarité porté par ses idées socialistes.
4. La persécution qu’il subit le conduit à adopter ce comportement impitoyable. Si son élan vital, son ins-
tinct de survie, lui est transmis notamment par Kiche, ce sont ses conditions de vie chez les Indiens qui
l’endurcissent.
5. Il adopte ici le point de vue du loup. Bien qu’il ne lui prête pas de traits caractéristiques humains, cette
capacité à interpréter le ton des paroles le rapproche des hommes. Ce passage est un exemple typique
du subtil équilibre du roman entre point de vue interne d’un loup et simple anthropomorphisme.
6. En dotant son héros de cette capacité, l’auteur en fait un véritable individu, qui a une personnalité, mais
aussi qui dispose d’une force morale. Tout cela contribue à renforcer le caractère exceptionnel de Croc-
Blanc, et dans cette perspective c’est un trait plutôt positif.

LECTURE À LA LOUPE : LES COMBATS DE CROC-BLANC


(de « On ouvrit de nouveau la porte » à « perdre la vie. » p. 182-183)

1. Croc-Blanc s’est déjà battu bien souvent avant cet épisode. Mais il se trouve ici dans une arène, il combat
pour livrer un spectacle à des hommes et surtout gratuitement : il ne s’agit ni de trouver sa subsistance,
ni de défendre la propriété de son maître, ni de s’imposer face à des rivaux.
2. Le glapissement des spectateurs fait d’eux des animaux, tandis que Beau-Gosse apparaît comme cruel,
au sens propre, puisqu’il se réjouit de la vue du sang.
3. Le narrateur s’intéresse davantage à l’évolution qui s’opère chez Croc-Blanc. C’est à cet instant qu’il
devient « l’Invincible » et tue pour maintenir son « élan vital », c’est-à-dire pour survivre, y compris
psychologiquement.
4. D’abord déstabilisé, Croc-Blanc finit par ressentir de la rage. Ce sentiment est un mélange de désespoir
et d’instinct de survie.
5. Ce qui était d’abord synonyme d’instinct (et d’instinct de survie) devient synonyme de puissance, de vie.

LE FURET LECTEUR : LE MAÎTRE DE L’AMOUR


(partie IV, chapitre 6, p. 209-225)

1. On trouve ici une allusion à la mentalité des hommes de l’époque de Jack London, adhérant largement
aux préjugés racistes. Les Noirs et les Indiens sont exclusivement soumis à la domination des Blancs aux
États-Unis à cette époque. Aucun n’a un rôle de pouvoir et la discrimination est encore très vive.
2. Croc-Blanc ressent de la méfiance, car il s’attend à être châtié. L’attitude de Weedon Scott, qui le surprend,
le rassure rapidement.
3. Il adopte le point de vue du loup. Il dit « Weedon Scott » quand il adopte un point de vue externe.
4. Cela correspond au moment où Croc-Blanc s’attache à Weedon Scott. C’est un attachement affectif plus
qu’une allégeance.

14
5. Il accepte la viande car il a faim ; il accepte de manger dans la main de Weedon car cette main ne le frappe
pas.
6. Le grand malheur est l’éloignement du maître. La peur de l’abandon (le souvenir du départ de Kiche) met
Croc-Blanc au désespoir.
7. Il plaide en faveur de Croc-Blanc, il se pose en observateur raisonnable. Mais il est aussi celui qui ne croit
pas en la domestication du loup.

LECTURE À LA LOUPE : CROC-BLANC CONVALESCENT


(de « Réduit à l’état prisonnier… »
à « s’écrièrent en chœur toutes les femmes. » p. 272-274)

1. – l. 7116-7120 : l’état de Croc-Blanc est décrit par le narrateur.


– l. 7120-7149 : le lecteur est plongé dans les rêves-souvenirs du loup.
– l. 7150-7164 : Croc-Blanc reprend connaissance au milieu de la famille Scott.
On perçoit clairement l’opposition entre la violence, la sauvagerie de sa vie de loup et le confort affec-
tueux de sa vie domestique chez les Scott. « Combat » d’un côté, « amour » de l’autre sont les mots qui
résument le mieux cette opposition.
2. Il est ici omniscient.
3. À la fois, le lecteur peut craindre la fin de Croc-Blanc, et il ressent nécessairement de la pitié pour les
épreuves traversées par le loup. Le narrateur accentue l’intensité du passage avec cet aperçu du parcours
de Croc-Blanc ; il renforce aussi le bonheur qui se dégage de Sierra Vista par contraste.
4. Sa rencontre avec Weedon Scott, son arrivée à Sierra Vista, Collie, les poules, sont autant d’épisodes
absents. Sans doute faut-il penser que ces moments sont heureux et n’ont aucune place dans ses
cauchemars.
5. Ce surnom a plusieurs sens : sa survie est une forme de miracle, mais aussi son attitude protectrice,
comme son intelligence, qui font de lui plus un chien qu’un loup, mais un chien exceptionnel à tous
égards.

15
Jeu de lettres (p. 336)

R U E E T A U T

I L P A R I A R

X N Y L O U P A

E T U L E C R I

E U K I C H E N

C R O C T I E E

U R N E V E T A

P B A B I N E U

Mots en lien direct avec Mots


Croc-Blanc supplémentaires

BABINE PARIA NUIT


CHIEN PROIE APRE
CRI RIXE BEC
CROC RUEE BU
ETAU TIPI PUCE
KICHE TRAINEAU URNE
LOI VIE
LOUP YUKON
LYNX

Le mot mystère : LUTTE

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prolonge-
ments

Groupement de textes : « Il ne leur manque


que la parole ! » 18

Histoire des arts 20

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Groupement de textes :
« Il ne leur manque que la parole ! » (p. 350-357)

Histoires naturelles (1896)


Jules Renard (1864-1910)

1. Le « nous » renvoie aux personnages du récit, dont le narrateur. La force pathétique du récit inclut cepen-
dant aussi le lecteur.
2. L’emploi de la troisième personne place bien le récit du point de vue du personnage narrateur. On remar-
quera surtout des passages comme « Quoiqu’il n’eût pas de profonds chagrins, il savait pleurer » ou « Il la
regardait, frémissant, étonné comme elle », qui prêtent des pensées et des sentiments au chien. Cela ne
fait que rapprocher le chien des hommes qui l’entourent et donc impliquer plus encore le lecteur dans
cet épisode.
3. L’accumulation de verbes d’action exprimant la violence de l’attaque mais surtout l’absence de motif
pour attaquer Dédéche font toute la sauvagerie de ce chien de braconnier.
4. « Ah ! Si mademoiselle avait pu saisir ce chien féroce, le mordre à la gorge, le rouler et l’étouffer dans la
poussière ! » En la rapprochant ainsi d’un chien, en lui prêtant une violence animale, le narrateur accentue
encore les liens entre le chien et sa maîtresse qui serait prête à adopter un comportement de chien pour
se venger. Cela exprime aussi sa manière d’être en colère face à cette attaque injuste.
5. Ici, les animaux apparaissent comme victimes de la violence des hommes.
6. Ce verbe de parole laisse l’impression que le chien se met à parler comme sa maîtresse l’espérait plus
haut dans le texte.

La Maison de Claudine (1922)


Colette (1873-1954)

1. Le début du texte donne non seulement des détails physiques, qui peuvent permettre de se représenter
la Toutouque, mais aussi des éléments de son caractère, notamment à travers des habitudes.
2. Le texte est écrit du point de vue de la narratrice. Cependant, dès lors qu’elle évoque l’attitude de la
chienne envers son frère, on voit le texte se charger de notations des sentiments de la Toutouque.
3. À mesure que la narratrice décrit le comportement de la Toutouque vis-à-vis de son frère, la chienne
s’anime de sentiments, d’intentions, d’une véritable capacité d’échange qui relève plus de l’humain que
de l’animal.
4. Bien que ce soit la narratrice qui prête ce mot à la chienne, cela laisse penser que la Toutouque a poussé
son évolution jusqu’à la parole.

Michaël, chien de cirque (1915)


Jack London (1976-1916)

1. Le narrateur nous laisse sans certitude. Nous pouvons seulement relever la contradiction entre les paroles
du personnage (« Je t’ai volé pour te vendre et non pour m’éprendre de toi ») et l’affection qu’il montre
malgré tout (« il l’enleva en l’air et approchant son nez du museau du chien, il le frotta contre »).
2. « La bonne humeur de son interlocuteur était pour Michaël un entraînement à la gaieté. Tout son corps
frétillait et sa queue frappait des coups redoublés. Il ne comprenait goutte aux paroles prononcées, mais
il savait que, derrière les mots inconnus et la suite de sons, se cachait toute la bienveillance mystérieuse

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des dieux blancs. » Dans ce seul passage, on trouve tout l’anthropomorphisme propre aux animaux de
Jack London. Tout en décrivant des gestes typiquement canins, il les associe à des sentiments humains,
en précisant malgré tout que l’animal n’a pas la même réflexion que celle d’un homme.
3. Le texte est entièrement écrit du point de vue du chien. Ce sont ses sentiments que l’on connaît, ses
réactions que l’on suit. C’est ainsi que l’on ne peut deviner les intentions de Dag Daughtry dont nous
n’avons que les paroles.
4. Comme dans la fable « Le Chien et le Loup », le collier et la laisse (ou la chaîne) sont le symbole de la ser-
vitude du chien, au contraire de son équivalent sauvage, le loup. L’expression renvoie à une soumission
par les sentiments. Le personnage ne serait plus libre s’il aime son chien ; plus libre de le vendre, de s’en
débarrasser. C’est à partir de cette phrase que l’on peut penser qu’il ne le vendra pas. Michaël a ainsi
apprivoisé l’humain.
5. Dans cet extrait, l’alcool est explicitement montré comme un facteur de dégradation. Le personnage
souligne combien l’alcoolisme l’a rendu incapable de sentiments. L’alcool l’éloigne ainsi de la civilisation,
comme Castor-Gris dans Croc-Blanc. On notera aussi que l’alcool est un produit de commerce, qui enrichit
ceux qui le vendent.
6. Réponse libre. On attend une réponse argumentée sur les réflexions plus générales que peut susciter ce
texte sur l’attachement, les addictions, la faiblesse face à l’argent ; sur ce que l’on peut appeler l’humanité,
comme état, comme condition.

Taïga (1999)
Florence Reynaud (née en 1954)

1. Elle assiste au crash d’un avion.


2. L’accident en particulier n’est pas décrit comme un crash d’avion, le narrateur parle d’un « ronronnement »,
d’un « énorme oiseau ». L’événement est ainsi décrit du point de vue d’un animal, non d’un humain. « C’est
au milieu de la nuit qu’il se réveille » marque le passage à un point de vue externe, qui décrit les actions
d’Ivan sans donner accès à sa propre conscience. Plus loin, c’est le point de vue de la chouette qui est
adopté : « Une proie ? Non, trop gros. » Enfin, avec « Taïga, encore plus immense, perçoit sur son dos », le
narrateur adopte le point de vue de la forêt.
3. La mention de nombreux êtres vivants et le mélange des sensations (« palpitations », « grattent »,
« chaude », les pas feutrés du lynx, « un long cri », etc.) donnent cette impression de vie foisonnante.
4. Cela déroute le lecteur qui pense voir intervenir des personnages ; cela donne aussi et surtout un statut
de personnage à part entière à un animal et à un espace naturel, dont on adopte d’ailleurs le point de
vue. Le narrateur procède à une personnification qui intensifie l’expression des sentiments dans son récit
et densifie les voix narratives.
5. [Réponse personnelle.]

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Histoire des arts (p. 358-364)

Peindre la nature

Vue du massif du Watzmann, Berchtesgaden, Bavière, Allemagne, 1824-1825


CASPAR DAVID FRIEDRICH (1774-1840)

1. Au premier plan surtout, tel arbre, telle pierre semblent minuscules dans l’immensité globale du paysage
représenté. Leur présence au premier plan renforce d’ailleurs l’effet de profondeur.
2. Le pic rocheux à l’arrière-plan clôt la scène. Sur les côtés, aucune voie ne se dessine. Au premier plan, les
couleurs sombres viennent elles aussi fermer au regard toute échappatoire.
3. Même en se plaçant sur un rocher à quelque distance de là, le peintre n’aurait pu effectuer une telle prise
de vue. Il a observé sur place les éléments qu’il peint mais compose son tableau en atelier. Il ne s’agit pas
d’une prise de vue photographique mais d’une vision, d’une représentation.

La Remise des chevreuils en hiver, 1866


GUSTAVE COURBET (1819-1877)

[Réponses personnelles.]

Le chien en peinture : le cas particulier de Briton Rivière

Fidélité, 1869
BRITON RIVIÈRE (1840-1920)

1. L’espace, monochrome, est vide, clos, et ainsi entièrement dédié à l’enfermement, physique comme
moral. L’homme est replié dans un coin – acculé, aux abois, au sens littéral de ces termes.
2. Les yeux du chien, fortement cernés de noir de sorte qu’une impression de tristesse s’en dégage, cherchent
ceux de l’homme, qui, en se masquant le visage de sa main, ne peut rencontrer le regard compatissant
de son compagnon. Cela vient renforcer le pathétique de la scène, laissant les deux êtres à leur solitude.
3. Dans l’espace monochrome de la cellule, le chien bicolore se distingue particulièrement.

Le Dernier de l’équipage, 1883


BRITON RIVIÈRE (1840-1920)

1. Tout renvoie à l’hostilité du milieu naturel. Le gris et le vide dominent. Dans cet espace, les chiens à l’ar-
rière-plan, dont le pelage est uni, sont amassés sur la droite, quand, au premier plan, un chien bicolore
semble examiner l’espace avec son maître.
2. Alors que le chien du premier plan semble faire corps avec l’humain, penser et se projeter dans des straté-
gies de survie, ses congénères se battent à l’arrière-plan. Se partagent-ils une maigre proie ? Se battent-ils
vraiment ou jouent-ils ? Ils ont du moins un comportement qui les soumet à leurs conditions matérielles
de vie, tandis que le couple du premier plan manifeste une forme d’industrie (au sens d’ingéniosité) pour
chercher une échappatoire.
3. Réponse libre. Il s’agit d’un levier d’entrée dans l’analyse du tableau.

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