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Introduction :
Si on considère que la surface est l’avenir ou le premier lieu qui accueille les goûtes de
pluies, donc les caractéristiques de cette surface, dont la composition rocheuse, l’altitude, les
pentes, jouent un rôle essentiel sur le changement du comportement de ces précipitations, de ce
fait le milieu physique est responsable de la traduction de ces perles de pluies ; positivement ou
négativement.
Et vu le rôle important des éléments climatiques dont on cite : la température, les vents, les
variations de pluies sur l’influence indirecte sur le système de ruissellement, on a suivi une étude
analytique de ces différents éléments, et cela aussi pour déterminer la zone bioclimatique qui
montre le rôle de la couverture végétale sur le contrôle des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
L’agriculture céréalière est ainsi devenue la principale ressource des habitants de la région
qui s’est érigée en grenier que Rome utilisait pour pérenniser sa propriété économique. Quant à
la domination byzantine de 701 à 523 avant J.C, celle-ci s’est accompagnée surtout d’un
accaparement es meilleures terres obligeant les autochtones à ce réfugier dans les montagnes.
Sous la domination des vandales entre 593 et 430 avant J.C, l’économie locale s’est
désintégrée et les centres d’échanges ont été désorganisés.
La résistance développée par les autochtones a pu venir a bout des vandales avec la reprise
de Tamgouda, Baghai et Ain –El-Bordj.
Dans la région des Aurès, la pénétration musulmane a rencontrées une forte résistance
menée par Tidia dit el Kahina qui a repoussée l’armée de Hassen -Ibn-Noûman dans la vallée de
Meskiana et fait prisonnier Khaled-Ibn-Yazid.
Apres la mort de Tidia à Oued- Nini en 708, les Amazighs en embrassé l’Islam et participer
activement a la conquête de l’Andalousie.
Aux Omeyyades en l’an 750 ont succédé la Dynastie Aghlabide qui a instauré un essor
économique et une stabilité sociale, jusqu'à l’arrivée des Fatimides en 1029. Mais avec l’arrivée
des Beni-Hilal, la désorganisation de l’économie et de la société a été totale et la région sombra
dans le chaos et la misère sociale.
E n’est qu’en 1160, sous le règne des Almohades que la région a retrouvée sa stabilité dans
le cadre de la réunification du Maghreb, léguant a la mémoire es peuples la résistance légendaire
de Massinissa et Jugurtha.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
En dépit des invasions et des vagues de civilisations diverses, de la dislocation des rapports
communautaires, une structure sociale tribale assez cohérente à survécu grâce à la pérennité des
grands tribus dont : les Harakats, les Seguenia, et Ouled –Melloul.
Cette commune mixte dont le siège se nommait Canrobert se composait de (03) trois douars
Ain Zitoune (promit chef lieu de commune 1984), douars Sidi R’ghiss, douars Touzeline
(agglomérations secondaires de la commune d'Oum El Bouaghi), et douar Medfoun.
En 1951, la commune mixte éclate et le centre de "Canrobert " fut érige en chef lieu de
commune a laquelle lui ferrent attachées en 1961 et 1963 la commune de Ain Zitoune
.Agglomération Sidi R'ghiss, Touzeline, Medfoun.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
- d'un chef lieu situé au Nord de la commune à l’intersection de deux axes importants la route
nationale N=10 et RN= 32.
Et quatre agglomérations secondaires citées comme suite:
- Sidi R'ghiss située sur un axe important qui est la route nationale No 10 sur une distance de
8km au chef lieu de commune sur une superficie urbanise de 36,78 ha
-Touzeline situe sur le même axe (RN 10) à une distance de 16 Km, de son chef lieu de
commune, sur une superficie urbanise de 7,2 ha.
-Bir Khachba situe au Nord de la commune sur la route nationale N° 32 à une distance de 4
Km de son chef lieu de commune, sur une superficie urbanise de 5,5 ha.
-Fidh Es Souar se situe a une distance de 3 Km au Sud de son chef lieu de commune, sur une
superficie urbanise de 1,97 ha.
-La zone rural et par contre et composée de plusieurs mechtas et douars tel que
Medfoun, Ferme école etc.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
- Situation géographique :
Le bassin d’Oum El Bouaghi est l’un des bassins montagneux internes, il fait partit des
bassins des plateaux constantinois (carte N°(02)), et du sous bassin de Gerâte Ettarf qui est l’un
de ces petits bassins.
- Situation spatiale :
Le bassin d’Oum El Bouaghi se trouve entre les deux altitudes 34°’44° au Nord, et 24°’44°
au Sud, et entre les deux longitudes 5°’94° à l’Est et 5°’88° à l’Ouest.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
• L’Etude physique :
1) - La topographie :
La différence des altitudes du bassin est clairement visible dans la carte N°(04). On
remarque une hiérarchie ascendante du Sud vers le Nord, en précisant que ces altitudes sont
comprises entre 900 et 1600mm selon les catégories suivantes :
- Catégorie à 1000mm :
Sa superficie est de 9.5km², soit l’équivalant de 54.69 %, et elle se trouve au Nord du bassin,
et c’est la plus grande catégorie en surface.
Elle couvre une superficie de 2.57km² soit 14.79 %, elle se trouve au milieu du bassin
formant un ruban de l’Est à l’Ouest.
Elle couvre une superficie de 2.37km² soit l’équivalant de 13.64% de la surface du bassin, et
elle se trouve au milieu du bassin, formant aussi un ruban.
Elle couvre une superficie de 1.47%, soit 8.46% sou forme d’un ruban au Nord du bassin.
Elles s’étendent sous forme de deux rubans avec un taux de 3.97% de la surface du bassin, et
elle se situent à l’extrême Nord du bassin.
A partir de cette différence des altitudes du bassin d’Oum El Bouaghi, on peut distinguer
deux types de reliefs :
- Montagnes :
A partir de la carte topographique une distingue une masse montagneuse, celle de Sidi
R’ghiss qui s’élève sur une altitude de 1635m.
- Les plaines :
Au Sud du bassin se trouve la plaine d’Oum El Bouaghi, dont l’altitude s’élève à 888m par
apport au niveau de ma mer. Elle est distante de 15km du versant de Gerâte Etarf.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Cette dernière elle permet de montrer les régions déclinées, et les différentes formes des
piémonts des montagnes, de ce fait elle nous facilite de déterminer les régions exposées aux
inondations. (Voir la carte N°(05)).
On distingue quatre catégories de pentes :
- Catégorie 01 de (0-4%) :
Des pentes très faibles, se sont celles des régions plaines qui se trouve dans le Sud du
bassin, et elle couvre une superficie de 7.65km² soit l’équivalant de 44.04% de la surface entière.
- Catégorie 02 (4 – 12%) :
Elle se trouve au milieu du bassin, sous forme d’un ruban de l’Est à l’Ouest sur une surface
de 2.75km² soit l’équivalant de 15.83%de la surface du bassin.
Elle couvre une surface de 3.6km², soit l’équivalant de 20.72%, dispersées au Nord du
bassin.
Des fortes pentes, elle couvre une superficie de 3.37km² soit 19.40% de la surface entière.
Elle se trouve sur le suprême Nord du bassin.
En remarque dans ces catégories de pentes, qu’il y a forcement une différence sur le
comportement de ruissellement de chaque catégorie. (Voir la carte topographique N°(06)).
Le départ de cette coupe est à partir de la pente de la montagne de Sidi R’giss dans le Nord
Est du bassin. Passant de la ville d’Oum El Bouaghi sur une distance de 5.25m, c’est à partir de
cette coupe qu’on aperçoit la différence des hauteurs. (Voir le schéma N°(01)).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Le but de cette coupe est de montrer qu’il y a un ensemble des oueds et des Châaba qui
alimente la ville d’Oum El Bouaghi de l’Est à l’ouest, on cite Oued Maroui de l’Est, Oued
Kouidere de l’Ouest, et Châabat Elghdairia et la gendarmerie et Châabat la mosquée de l’Atike
dans le milieu du bassin.
Et comme l’extension de la ville était sur les rives de ces oueds et ces Châabat, donc le
cercle de risque augmente aussi.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Formes (01) (02):Schémas : les deux coupes (N-E S-O) et (N-E S-O).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
2) - La géologie et la l’éthologie :
L’étude géologique joue un rôle très important ans l’explication du phénomène
d’inondation. La composition rocheuse nous permet de connaître ces différentes couches, et
jusqu'à où peut aller sa résistance et sa perméabilité, car cette dernière influe sur le ruissellement
des eaux.
Et on peut dire que la formation du sou bassin Ettarf suit à la formation géologique du
Nord d’Algérie qui est des roches sédimentaires.
Ces roches sédimentaires se trouvent dans les régions basses, et ils ne sont pas en phase
finale de décantation, donc il se peut qu’ils subissent une érosion ou se transforment et se
transportent dans une autre région.
Ce sont des composants instables et on les trouve apparentes au dessus des reliefs en
formant des grandes surfaces, et elles couvrent une grande surface du bassin, elles sont rangées
sous forme de déclines de petite déclivité.
Cette croûte à un grand développement sur la feuille d’Oum El Bouaghi, c’est une croûte de
l’ancien talus (ancien glacis), et elle se diminue progressivement de 920m au Nord, jusqu'à 780m
sur le bord de la montagne de Sidi R’ghiss.
Se sont les vrais sédiments qui composent ces régions, on la trouve au sud du bassin et elles
se couvrent avec les sédiments de la troisième période en suite avec celle de la quatrième
période.
Ces roches sédimentaires se trouvent sur les altitudes (hauteurs), et elles sont exposées au
risque d’érosion. Toute ces particules venus des hauteurs se mis a se décanter sur les régions les
moins basses et deviennent les sédiments de la quatrième période.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Les sédiments sont dans la majorité des cas, en Calcaire ou en Marne, cette croûte présente
le noyau de la masse en calcaire de la montagne de Sidi R’giss, où on trouve une alternance entre
la marne à calcaire et la marne grise.
N4d : Barrémien :
Les Grés occupent la majorité de ses particules, c’est une chaîne composée essentiellement
des Grés blanches et qui sont fines, avec une matière brillante argileuse carbonique qui
ressemble au Quartz.
Des roches Des roches d’une Des roches non Des roches très
résistantes moyenne résistance résistantes fragiles
Calcaire Grés (pierre sableux) La Marne Les sédiments du
quaternaire
Tableau N°(02) : Catégorisions des roches selon leurs résistance.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
3) - La perméabilité :
La perméabilité est l’une des facteurs essentiels qui joue un rôle efficace sur l’influence des
ruissellements soit positivement ou négativement. La composition lithologique perméable
diminue le ruissellement en permettant la pénétration des eaux, cela diminue le degré du débit et
aussi l’inondation. Mais la composition lithologique non imperméable augmente le degré du
ruissellement.
(Voir la carte N°(08)).
Se sont des composants instables et ils réduisent l’écoulement des eaux même si il est
proportionnel.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
4) - Etude climatique :
Aussi notre choix a-t-il porté sur trois stations climatiques ; celle d’Oum El Bouaghi à
l’intérieur du bassin, et celles de Ksar Sbihi et de Ain Fakroun en dehors du bassin. (Voir le
tableau N°(04)).
L’utilisation de cette méthode a était dictée par un certain nombre de critères parmi
lesquelles on citera :
a) les deux stations doivent figurer dans une même zone climatique.
b) la distance entre les deux distance ne doit pads excéder les 80 km.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
- Il s’agit d’additionner la moyenne mensuelle (du mois considérée) et lui apporter des
correctifs (station manquante). (On le donne le symbole X).
- Le total des moyennes mensuelles de la station considérée et ce en fonction de la période
commune (on le donne le symbole Y).
Donc :
Ce correctif apporte au niveau mensuel peut servir de critère pour analyser et calculer les
moyennes annuelles.
Cette carte montre que la pluviométrie est d’environ 600 à 700 mm. (Carte N°(09)).
- La carte (ANRH) Agence Nationale des Ressources d’Eaux. (Voir la carte N°(09)).
Ces deux catégories contiennent à leur tour deux autres catégories qui déterminent les
limites du bassin.
- (300 à 400mm) : cette catégorie recouvre la majorité du bassin à l’exception de sa partie nord
- (400 à 450mm) : cette catégorie recouvre une superficie infinie du bassin et se situe au nord.
Cette méthode d’étude repose sur la carte des symétries de pluie. A travers elle, on analyse
les surfaces en question se trouvant entre les lignes symétriques de pluies.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Pour expliciter ces variations, il est nécessaire de faire appel à des représentations
graphiques (tableau, graphique).
La forme N°(06) montre le non régularité des précipitations dans la mesure où on assiste à
des années de grande humidité et a des années arides.
On attend par année de grande humidité, l’année ou les précipitations dépassent une
pluviométrie moyenne. On appellera année aride ; l’année où les précipitations ne dépassent pas
la moyenne.
Les stations ou les précipitations sont importantes sont celles d’Oum El Bouaghi et celle de
Ain Fakroun (667.2mm- 668.7mm) et ce entre 1995 et 1996. En 1984 /1985, la station qui a
connu des précipitations importantes avec (560mm) est celle de Ksar Sbaihi, et celle de
2001/2002 avec une pluviométrie de (220.85mm).
La station d’Ain Fakroun a connu en 2001/2002 une année sèche et aride avec une
pluviométrie de (220.85mm).
Celle de Ksar Sbaihi, une pluviométrie de (186.19mm). Cependant l’année la plus aride est
celle qu’a connue la station d’Oum El Bouaghi en 1994/1995, avec une pluviométrie très faible
(198.78mm).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
C’est l’une des plus efficace indice pour le calcule du degré de dispersion proportionnel des
valeurs de la moyenne annuelle des précipitations, ou cette déviation se varie entre 0 .46 et
89.97%, comme le montre les tableaux N° (06) et (07).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
On remarque une grande déviation par rapport à la moyenne dans les années les plus
pluviométriques et aussi dans les années les plus séchées. Pour cela on constate que dans la
station d’Oum El Bouaghi l’année la plus pluviométrique est celle de 1995/1996 : avec une
pluviométrie de 667.2mm, soit 89,97%, et chez la station de Ain Fakroun est de 668,7mm soit
71,54% dans la même année.
Quant à Ksar Sbaihi l’année la plus pluviométrique est celle de 84/85 avec 560mm soit une
déviation de 57,29%, et en ce qui concerne les années arides (ce sont celles de 1994 avec 98 ;
78mm soit une déviation de 43,36%, et dans Ain Fakroun et Ksar Sbaihi est celles du 2001/2002
avec 200,85 mm soit la déviation de 43 ,34%) (186,19mm- 40,85%).
800
600
400
200
0
84/85
85/86
86/87
87/88
88/89
89/90
90/91
91/92
921/93
93/94
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/00
00/01
2000/2001
2001/2002
2002/2003
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800
600
400
200
0
84/85
85/86
86/87
87/88
88/89
89/90
90/91
91/92
921/93
93/94
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/00
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
total des precipitations annuelles (mm)
600
500
400
300
200
100
0
84/85
85/86
86/87
87/88
88/89
89/90
90/91
91/92
921/93
93/94
94/95
95/96
96/97
97/98
98/99
99/00
2000/2001
2001/2002
2002/2003
2003/2004
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
En plus des variations annuelles de précipitations, cette dernière connaît des variations
saisonnières évidentes (printemps, hivers, automne, ...). Ces variations sont claires et explicites.
Voir le tableau N° (08).
Dans la station d’Oum El Bouaghi, on remarque que la saison la plus pluvieuse est celle de
l’automne avec 96.65mm soit le taux de 34.9%, en 2ème position on relèvera le printemps avec
79.98mm soit un taux de 28.88%, vient en 3ème position l’hiver avec 69.53mm soit le taux de
25.1%, et en dernière position arrive l’été avec 30.77mm et 11.11%.
En ce qui concerne la station de Ksar Sbahi, l’apport en pluies le plus important est celui de
l’hiver avec 117.28mm et avec un taux de 32.97%. Le printemps avec 111.96mm soit 31.47%,
suivi de l’automne avec 91.98mm et un taux de 25.83%. Et enfin l’été avec 34.83mm soit le taux
de 9.7%.
L’étude des variations de précipitations mensuelles, nous donne une idée claire sur le système
de précipitation du bassin de la période (84/85 – 03/04) et elle nous permette de connaître les
mois les plus et les moins pluvieux. Et pour pouvoir déterminer ces deux derniers, on a calculé la
moyenne mensuelle de la période étudiée (84/85 – 03/04), selon les stations et aussi le
coefficient variant (CV) qui détermine ces changements. (Voir le tableau (09).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
On trouve que chez ces stations utilisées que les mois les moins pluvieux sont : Juin, Juillet,
Août, cela d’après le coefficient de variation où sa plus grande valeur et t’arrivé jusqu'à 1.34 au
moi d’Août dans la station d’Oum El Bouaghi, et d’après la figure on remarque que las mois
pluvieux et qui dépassent la moyenne se prolonge du mois de septembre jusqu'à le mois de Mai,
a l’exception de la saison d’Eté.
120,00
100,00
80,00
0,00
Automne hiver
printemps été
Les jours de pluie ne sont pas nombreuse (30à60 j/an) de ce fait l’intensité des
précipitations est élevée (les pluies sont de type orageux ou torrentiel) et causent parfois dés
dégâts importants. (Voir forme N°(10)).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Mois
SEPT
OCT
NOV
DEC
JAN
FEV
MAR
AVR
MAI
JUIN
JUIL
AOU
TOT
An.ag
90-91
57 8 34,2 18,8 31,5 39,5 6,7 37,7 57 19 14,8 7 331,6
91-92
0 48 61,9 22,4 33 3 29 69,1 52 0 0 0 318,4
93-94
29 51 1,5 23,3 17,5 43,75 17 63 6,7 9 6 0 267,75
Tableau N° (09) : répartition mensuelle des pluies.
Source : Station pluviométrique d’Oum El Bouaghi.
60
50
40
30
20
10
0
S O N D J F M A M J J O
O.E.B MOYENNE MENSUELLE AIN FAK MOYENNE MENSUELLE KSAR S MOYENNE MENSUELLE
Forme N°(10) : Les variations mensuelles des précipitations pendant (84/85 – 03/04).
Source : Station d’Oum El Bouaghi, Ain Fakroun, Ksar Sbaihi.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Le mois
Octobre
Septembre
Novembre
Décembre
Janvier
Février
Mars
Avril
MAI
Juin
Juillet
Août
Le
graphe
(m)
minimale
thermique
moyenne
La
14.9
13.3
7.3
3.4
2.8
1.6
9.7
8.1
11
16.2
18.3
19.1
10.47
La
27.8
24.2
16
13.4
10.4
10.4
15.7
19.5
25.2
32.5
37
34.9
22.25
moyenne
thermique
maximale
(M)
(M+m)
21.35
18.75
11.65
8.4
6.6
12.7
13.9
18.1
24.35
27.65
27
16.37
2
Tableau N°(11) : Les variations des précipitations mensuelles selon les stations utilisées.
Période (84/85 – 03/04).
Source : Station météorologique d’Oum El Bouaghi.
D’après le tableau (11) on remarque la moyenne thermique mensuelle maximal est arrivée a
une valeur extrême de 37° dans le mois de juillet, dans l’autre cote la moyenne thermique est
arrivée a une valeur de 1.6° dans le mois de Février .et a partir du tableau (11) on arrive à faire la
forme (11).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
40
37
34,9
35
27,65 32,5
30 27,8
27
25,2
24,35
25
13,3 18,75 24,2
21,35
20
13,9 19,5
19,1
18,3
16,37
16,2
9,712,715,7
7,3 11,65 16
14,9
15
8,4 13,4
6 10,4
11
10
8,1
5
3,4
1,6
0
• Coefficient de GOUSSEN :
Ce coefficient nous permet de définir les périodes humides et les périodes sèches, a partir de
la relation température/ précipitation : selon l’équation suivante :
- P = 2T
- P : La moyenne mensuelle des précipitations (mm).
- T : La moyenne mensuelle thermique (C°).
Donc on aperçoit que les périodes humides se prolongent sur les mois d’octobre jusqu'à le
mois de mars, et la période sèche se prolonge du mois de mars jusqu'à le mois de septembre.
Suite à ce dernier on résulte que le risque des inondations sera dans la période humide. (Voir la
forme N°(12)).
74
Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
40 30
35
25
30
20
25
20 15
15
10
10
5
5
0 0
J F M A M J J O S O N D
Série1 Série2
• Coefficient d’AMBERGI :
L’étude de ce coefficient nous permet de savoir la zone climatique dans la qu’elle appartient
l’objet d’étude.
1000P
Q = ----------------
(M+m)(M-m)
2
Sachant que :
Donc l’application de ce résultat dans le rapport des zones vitales pour AMBERGI désigne
que l’objet d’étude se situe dans la zone semi-aride. (Voir la forme N°(13)).
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Mois S O N D J F M A M J J A TOTAL
Nombre 0 1 5 11 11 8 4 3 1 0 0 0 44
de jours
Tableau N° (12) : Nombre de jours de gelée
Source : Direction d’urbanisme et de construction. Oum El Bouaghi.
L’hiver et le printemps sont caractérisés par des gelées blanches, parfois importantes et
néfastes aux cultures.
Ils sont de direction Nord Ouest et Nord en hiver ou ils sont froids et secs au Sud Ouest en
été (sirocco principalement en juillet, Août et Septembre)
Leur vitesse est variable est plus importante à la fin de l’automne et au début du printemps
(Novembre, Avril).
M.A S O N D J F M A M J JUI
3,0 3,2 2,6 3,8 2,6 2,6 3,0 3,0 3,6 3,0 3,2 3,2
Tableau N° (13) : Vitesse des vents (m/sec).
Source : Direction d’urbanisme et de construction. Oum El Bouaghi.
Mois S O N D J F M A M J J A T.A
Nombre 6 4 2 0 0 1 3 5 3 5 10 10 49
de jours
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
7) - La couverture végétale :
La végétation joue un rôle important sur le contrôle des ruissellements, cela grâce à la
relation entre sa densité et l’écoulement d’eaux. Et parmi les causes qui augmentent les risques
des inondations on trouve le manque de la végétation (foret), d’ailleurs ce qui a rendue la tache
compliquée ces dernières années c’est la suppression des grandes surfaces pour l’agriculture,
cette dernières ne consomme pas de grandes quantités de pluies par apport aux forets qui
absorbent suffisamment de pluies pour réduire ou empêcher les risques des inondations.
Donc une quantité vulnérable de la végétation, c’est le plus grand facteur qui mène a
l’augmentation des eaux qui ruissellent sous forme des oueds, ce dernier mène inévitablement a
des inondations surtout sur les régions qui se trouvent sur les plaines.
Les racines d’arbre absorbent l’eau qui se trouve dans la terre, ce dernier rend la terre sèche
(assoiffée). La pénétration des eaux sur cette dernière devienne plus pratique, et aussi ces racines
jouent a ce que les particules ou bien les composants de terre devienne homogènes et attachées,
et vu la situation dans la qu’elle se trouve Oum El Bouaghi –faible végétation -elle a rendu les
facteurs de l’érosion de la terre l’une des caractéristiques du bassin.
La La La Le taux La Les
commune surface surface de surface terres %
entière boisée reboisement additionnée boisées
(ha) actuelle % apte pour le totales
(ha) reboisement (ha)
(ha)
Oum El 43200 2.584.500 8.30 2.264.00 4.025.000 11.74
Bouaghi
Tableau N°(15) : Le taux de reboisement à Oum El Bouaghi.
Source : Direction des forets. Oum El Bouaghi
D’après le tableau ci-dessus, on remarque que le taux des terres boisées est faibles, et il
atteint 11.74%, et aussi que la surface ajoutée apte pour reboisement est considérable, où elle
atteint la moitié de la surface boisées. Cela confirme que le taux de la couverture végétale est
encore faible, en attendant la compagnie de reboisement au niveau du piémont de Sidi R’ghiss au
Sud.
En ce qui concerne les plantes, elles sont regroupées aléatoirement au niveau du foret. On
trouve plusieurs types t’elle que : l’Alfa, Disse,...
La carte (10) : Carte de la végétation du bassin.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
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Partie(02) Chapitre(01) : L’étude physique et climatique et son influence sur la provocation des inondations.
Conclusion :
D’après l’analyse du milieu physique et son influence sur la provocation des inondations,
on peut déduire que les altitudes sur le bassin diffèrent et ces valeurs augmentent sur la direction
du Nord. Et les pentes se trouvent entre fortes et faibles, quant aux formations des roches elles
sont d’une part perméables, et d’une autre part avec une moyenne perméabilité.
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