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Premier jour : Le 17 Janvier 2013

Itinéraire : Djeno

Objectif : L’étude du paléo environnement et de l’environnement actuel par


rapport à la dynamique du littoral.

La zone étudiée se trouve au sud à 4° 55,462 minutes et à l’Est à 11° 55,967


minutes.

A djeno, nous avons vu les formations carbonatées d’âges Turoniens et


argileuses d’âges sénoniens.

Ces formations sont connues respectivement sous les noms de dolomies de


Loango et les marnes de Madingo.

Ces affleurement sont composés de bas en haut par : des dolomies


compactes bioclastiques vacuolaires surmontées par un niveau de
condensation des accumulations bioclastiques au-dessus duquel se trouve
une mince couche d’argile surmontée respectivement par des
accumulations bioclastique, des argiles ocres ainsi que les sables de Diosso.
La séquence présentée est rythmique où le niveau d’accumulation
(coquilles remaniées) est surmonté par un niveau de construction (coquilles
entières). Ces niveaux sont séparés par un joint de stratification (marnes).
Les coquilles sont mortes en position de vie pendant le remaniement ce qui
témoigne une zone de haute énergie (présence de brachiopodes).

A Djeno, le bassin est influencé par le vent qui déforme la surface des eaux
d’où il y a naissance des vagues. Ces vagues brisent après les déferlements
au niveau de l’estran. Arrivée à l’estran l’eau repart en plusieurs directions.

Dans cette zone nous avons observé une barre sableuse qui sépare la lagune
de la mer. Sur cette barre sableuse nous avons constaté le développement
de figures sédimentaires comme: les croissants des plages, les rides
rhomboïdales, les figures de dégaze ment, les litages horizontaux, les figures
de glissement de terrain ainsi que le dépôt de tempête.

Dans la lagune observée à Djeno nous avons vu le rhizophora

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Itinéraire : Mvassa

Objectif : Etude de la pointe de Mvassa.

Etant sur la côte de Mvassa en allant vers le nord nous avons vu les dunes
rhomboïdales et les affleurements de dolomies.

Ces affleurement sont composés d’une alternance des dolomies à


lumachelles entière et les dolomies à moules de coquilles. Ces lumachelles
sont de grandes tailles et ces moules de petites tailles.

A la base de cet affleurement, nous avons vu les sables blancs surmontés


par des dolomies à moules de coquille et à texture pakestone, sur lesquelles
nous avons vu le vide qui peut être dû à l’érosion des formations tendre qui
préexistait. Ce vide se trouve entre la première formation des dolomies à
moules des coquilles et celle des dolomies à lumachelles entière et à texture
Wake stone. Après ce vide nous avons observé cette alternance.

Les coquilles moins développées s’explique du fait qu’elles n’ont pas eu le


temps de se développer. Donc elles sont mortes bien avant par contre les
coquilles plus développées (lumachelles entière) ont eu le temps de se
développer. La mort de ces organismes est due au retrait des eaux de mer.

Les coquilles moins développées se sont formées lors de la progradation


des eaux continentales en mer (régression mineure). Ces eaux apportent les
apports terrigènes (Argiles et Sables) au niveau de la tanathocenose. Ces
coquilles sont cimentées par la boue. Dans ce cas la boue est très
importante. Ce qui justifie la texture pakestone. Ici le ciment est une
matrice.

Les coquilles plus développées se sont formées lors de la condensation des


eaux de mer. Les eaux de mer envahissent le continent et permettent le
développement des coquilles. Dans ce cas les apports terrigènes sont moins
importants. La texture est Wakestone.

A Mvassa, il y l‘érosion.

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c)Troisième jour : le 19 Janvier 2013

Itinéraire : La raffinerie

Objectif : Etude de la baie de pointe – noire

A la raffinerie, la côte est basse, l’estran est très large, l’amplitude de la


vague est très élevée, le vent souffle verticalement à la côte et les vagues
sont parallèles à cette dernière.

Tout au long de la côte nous avons observé la tourbe qui est une roche qui
se forme au niveau des bassins côtiers.

L’observation de cette roche le long de la côte montre que la ligne de rivage


a évolué et il y a absence des forces de frottements au niveau de l’estran.
Le substratum favorise le glissement de la vague, après le jeu de rive une
grande masse d’eau retourne vers le large par conséquence l’érosion est
plus active qu’ailleurs. Nous avons constaté la présence de la tourbière le
long de la côte qui est la zone où se développe la tourbe, au-dessus d’elle il
y a une sorte de végétation qui elle aussi participe à la formation de cette
tourbe. Les formations de cette zone sont : Le sable blanc, la tourbe et
l’alioce.

Dans cette zone nous avons observé les bassins côtiers de types lagune et
mangrove et la rivière songolo.

La lagune est un bassin côtier alimenté par la mer ou colmaté par le sable.
Dans cette lagune nous avons vu le rhizophora.

La mangrove est un bassin côtier qui n’est pas influencé par la mer. C’est un
bassin où il y a beaucoup de matières organiques.

Dans cette mangrove nous avons vu l’avicenia.

- La rivière songolo :

Le cours d’eau est sineux, il a détruit la barre sableuse à un moment donné


et actuellement la mer repend la construction de cette barre sableuse.

d) Quatrième jour : le 20 Janvier 2013


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Itinéraire : Loango (pointe – indienne)

Objectif : Etude de la baie de Loango

La zone étudiée se situe à une latitude de 4°39 ,622min au sud et une


longitude de 11°47,86min à l’Est.

Dans cette zone nous avons observé le sable blanc, les grés fins
dolomitiques avec des galets, des bioturbations et de lamine rouge. Nous
avons constaté une quantité faible d’argile ce qui témoigne un milieu agité
(littoral).

Du point de vu dynamique, on note plusieurs déferlements qui montrent


que le fond du bassin n’est pas régulier ainsi que sa surface. Cette
irrégularité de la surface est due à une érosion différentielle. La surface est
un plateau roché. Tout cela prouve que les formations de cette zone ne sont
pas homogènes.

Cette érosion a causé les formations des micros pointes d’où nous avons la
présence de micro baies. Sur ce gré nous avons observé les parties grises et
rouges qui respectivement témoignent le fer ferreux et ferrique.

Un peu devant nous avons vu l’alioce sur monté par le sable blanc au-dessus
duquel se trouve l’argilite ocre.

Du point de vu dynamique, il y a une forte érosion dans cette zone.

e) Cinquième jour : Le 21 Janvier


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Itinéraire : Le village Loango

Objectif : Etude de la série de cirque

La série de cirque recouvre les formations du crétacé. Elle est d’âge


néocomien.

On appelle série de cirque parce qu’elle a la forme de l’amphithéâtre.

Avant cette série, nous avons constaté la disparition du sable blanc. Cette
zone de disparition se trouve à une latitude de 4°29,530minutes au sud et à
une longitude de 11°48,275minutes à l’Est.

Cette zone est marquée par le sable jaune ocre, les argiles marans très
plastiques avec des débris carbonés et végétaux et ce sable humique.

On note une importante quantité d’oxyde dans le sable et l’érosion fréquent


en saison sèche.

Le sable humique qui va se développer en tourbe et les argiles sont


déposées en bordure de la cuvette.

Nous avons observé les racines différentes dans le sol. Cette différence est
dû au temps du développement. Les racines de grandes tailles ont eu le
temps de se développer avant l’arrives des sables car quand les sables
arrivent la végétation meurt.

Le village Matombi

Dans cette zone nous avons retrouvé les sables qui proviennent du
démantèlement de la série de cirque et les argiles très plastiques avec des
débris de végétaux et charbonnés comme à Loango. Ces formations
diffèrent à celles de Loango par la réduction de l’épaisseur des formations et
de taille de débris de végétaux. Ces débris ont un âge de 300 ans.

Les sables d’ici sont homogènes par ce que la série de cirque l’est aussi. Le
dépôt se fait dans une cuvette. Ces sables servent de la couverture de la
série de cirque ancienne.

La gorge de Diosso

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Dans cette partie nous avons observé la série de cirque. Dans cette série
nous avons les galets mous et le niveau rouge représenté par la Kaolinite.

La dolomie de Loango est au-dessus de la série de cirque.

f) Sixième jour : le 22 Janvier 2013

Itinéraire : Bas Kouilou

Objectif : continuité de l’étude de la série de cirque et l’étude de la flèche littorale.

Nous avons travaillé le long de la route nationale numéro 5 en allant vers bas
Kouilou.

Nous avons vu à droite une formation (série de cirque) constitué des graviers à la
base et les sables jaunes au sommet.

Il y a là deux types de graviers. Nous avons les galets de silex et les latérites.

Le niveau latéritique provient du démantèlement d’une formation latéritique.

Le système est alluvial. Les éléments aplatis traduisent un cours d’eau comme le
cours d’eau s’écoule en surface donc le sable ocre été la bien avant.

Un peu devant nous avons trouvé les curasses latéritiques. Les galets sont
négligeables.

Bas Kouilou

Au bas Kouilou nous avons visité le fleuve Kouilou. Il est constitué de plusieurs
chenaux anastomosés. En bordure du fleuve évoluent les mangroves. Ce fleuve est
influencé par la marée. C’est un système estuarien. En mer nous avons observé la
flèche littorale qui est le résultat de la dérive littorale grâce à l’érosion qui se produit
dans les environs.

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I) Premier jour : Le 17 Janvier 2013

Itinéraire : Djeno

Les coordonnées

Sud 4°55,967 minutes

A Djeno nous avons étudié un profil présentant sept (7) horizons plus le
substratum roché. La description de ce sol est faite sur le papier joint.

Le problème posé est de savoir si ce sol est ancien ou nouveau, complet ou


simple? C’est aussi de savoir si ce sol est le produit de l’altération de la roche
trouvée?

Profil d’altération

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II) Troisième jour : Le 19 Janvier 2013
Itinéraire : Baie de pointe - noire

Les coordonnées GPS

Sud 4°44,381 minutes

Est 11°50,711 minutes

Altitude 1 m

Le profil étudié présenté huit horizons dont la description est sur le papier
joint.

Profil d’altération

IV) Cinquième jour : L e 21 Janvier 2013

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Itinéraire : Le village loango

Les coordonnées

Sud 4°39,530minutes

Est 11°48,273minutes

Altitude 1m

La partie étudie présenté 13horizons.

Dans cette zone nous avons une quantité d’argile très importante. La
description est sur le papier joint. Tout le long du profil nous avons constaté
une concentration importante en oxyde.

Profil d’altération

Dans cette partie, l’objectif était d’étudier le sol du milieu dans lequel s’est
déroulé le stage. Durant le stage, les encadreurs nous ont initiés à cette étude. 11
Ils nous ont montrés la manière qu’on devait se comporter devant un profil
d’altération.

La méthode à suivre est la suivante

1- Rafraichir le profil
2- Etaler le décamètre
3- Mettre la référence du profil sur un papier
4- Prendre la photo du profil
5- Délimiter les horizons en fonctions de
changement de couleur dans le profil
6- Décrire le pro fil, horizon par horizon
7- Echantillonner horizon par horizon en
commençant par l’horizon inferieur

III) Quatrième jour : Le 20 Janvier 2013


Itinéraire : La Baie de Loango (pointe – indienne)

Les coordonnées GPS

Sud 4°39,622 minutes

Est 11°47,860minutes

Altitude 4 m

Le profil a présenté sept horizons. La description de ce profil est sur le


papier joint. Dans cette zone bien que l’érosion est fréquente, nous
avons trouvé de l’argile.

Profil d’altération

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Partie Pédologique

Images de Djeno
Lagune Formation carbonatée

Rude Rhomboïdale Barre sableuse

Image de Mvassa
Formation carbonaté
Image du village loango
Gorge de Diosso

Image du bas Kouilou

Fleuve Kouilou
Partie dynamique
Visite d’entreprise
Image de Pointe Indienne

Grès dolomitique Tourbe

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