Vous êtes sur la page 1sur 40

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Union – Discipline – Travail


------------------

Ecole Spéciale du Bâtiment et des Travaux


Publics

COURS DE TOPOGRAPHIE
APPLIQUEE
BTS 1ere ANNEE

PROFESSEUR: Mr KONAN

1
Leçon 2 : LA TERRE ET LES GRANDS ARCS DE CRECLES

1 – La terre
1-1- La forme et les dimensions de la terre

En apparence la Terre a la forme d’une sphère. En fait, elle est légèrement déformée par la
force centrifuge induite par sa rotation autour de l’axe des pôles : la Terre n’est pas un corps
rigide. Cette déformation est relativement faible : « tassement » de 11 km au niveau des pôles
par rapport à un rayon moyen de 6 367 km et « renflement » de 11 km au niveau de
l’équateur. Elle a donc l’aspect d’un ellipsoïde de révolution dont le petit axe est l’axe de
rotation : l’axe des pôles.
La Terre est une surface en équilibre. La Terre, non rigide, peut être considérée comme un
fluide ; la direction des forces de pesanteur varie d’un endroit à un autre en raison de la
répartition hétérogène de la matière composant la Terre ; sa surface n’est donc pas
régulière.
La surface des mers et océans au repos recouvrant toute la Terre est appelée géoïde.
Le géoïde, est le niveau des mers prolongé sous les continents. Il est la surface de référence
pour la détermination des altitudes, autrement dit la surface de niveau zéro.

La surface la plus proche du géoïde est un ellipsoïde de révolution, c’est-à-dire un volume


engendré par la rotation d’une ellipse autour d’un de ses deux axes. La terre tournant autour
de l’axe des pôles (de demi-longueur b, ), cette rotation engendre un cercle équatorial de
rayon a. Les dimensions de l’ellipsoïde sont déterminées en comparant la distance par
mesures géodésiques et la différence de latitude par mesures astronomiques entre deux points
d’un même méridien.

Tous les méridiens sont égaux entre eux (à quelques écarts près). Leur rayon de courbure
diminue des pôles vers l’équateur, donc leur courbure (inverse du rayon) augmente.
Il n’existe pas un ellipsoïde global unique mais plusieurs ellipsoïdes locaux définis pour
chaque pays, chacun adoptant un ellipsoïde le plus proche possible du géoïde local. Ceci
explique que les ellipsoïdes diffèrent d’un pays à l’autre. Pour la géodésie française, on utilise
l’ellipsoïde défini en 1880 par Clarke et dont les caractéristiques, très légèrement modifiées
par l’IGN par rapport à l’ellipsoïde initial, sont les suivantes :

Demi-grand axe : a = 6 378 249,20 m


Demi-petit axe : b = 6 356 515,00 m

Aplatissement : f = (a – b)/a = 1/293,4660213

Excentricité e : e2 = (a2 –b2)/a2 = 0, 006803483487646

C’est l’ellipsoïde de référence actuellement utilisé comme surface de projection pour


l’établissement de cartes et plans assez étendus. Il a été choisi le plus proche possible du
géoïde, c’est pourquoi : l il est tangent au géoïde au Panthéon, à Paris ; l les écarts entre
géoïde et ellipsoïde ne dépassent pas 14 m en France. Ces caractéristiques sont en cours de
modification afin de mettre en place un système international, de plus en plus nécessaire. Le
développement du GPS et des travaux de géodésie réalisés au niveau européen imposent ces
modifications.

2
Autres ellipsoïdes

D’autres ellipsoïdes ont été ou sont utilisés. Leurs caractéristiques sont les suivantes :

Ellipsoïde ½ grand Excentricité e Syst. Géodésique Projection


axe a (m) 1/aplat. 1/f Point fondamental Méridien origine
½ petit axe b (m)
Clarke 6 378 249,200 0,082 483 256 763 NTF Lambert
1880 6 356 515,000 293,466 021 3 Panthéon Paris
Hayford 6 378 388,000 0,081 991 890 22 ED 50 UTM
1909 6 356 911,946 297,000 000 0 Potsdam Greenwich
GRS 1980 6 378 137,000 0,081 819 218 06 International
6 356 752,300 298,257 025
IAGRS 6 378 137,000 0,081 819 191 31 WGS 84
1980 6 356 752,314 298,257 222 101

1-2- Les deux grands phénomènes de la terre


a- La rotation
La terre tourne sur elle-même en 24h. Ce qui définit les l’alternance des jours et des nuits.
b- La révolution
La terre tourne autour du soleil en 365.25 jours. Ce qui définit les différentes saisons de
l’année.
2- Les grands arcs de cercles
Les deux grands arcs de cercles de la terre sont : les méridiens et les parallèles.

2-1- Les méridiens


Un méridien est l’intersection de la surface de l’ellipsoïde avec un plan contenant l’axe des
pôles : c’est donc une ellipse.
Le méridien origine des heures est le méridien de GREEN WICH.

2-2- Les parallèles


Un parallèle est l’intersection de la surface de l’ellipsoïde avec un plan perpendiculaire à l’axe
des pôles : c’est donc un cercle.
Le plus grand méridien qui est le méridien central est l’équateur.

3
NB : 60 zones déterminent les 60 fuseaux horaires.

Comment déterminer la position d’un point par rapport aux fuseaux horaires :

On pose N°F = E (│λ/6 + 31│)


- Si λ 6k (longitudes qui ne sont pas multiples de 6)
Alors le point en question appartient au numéro de fuseau calculé N°F.

- Si λ = 6k (longitudes qui sont des multiples de 6)


Alors le point en question est situé entre les fuseaux N°F -1 et N°F.

Leçon 3 : LES SYSTEMES DE COORDONNEES

1- Définition

On appelle coordonnées, les différents éléments permettant de repérer un point quelconque


que la surface de la terre.

2 - Systèmes de coordonnées

On distingue plusieurs systèmes permettant le repérage d’un point

2-1- Système géocentrique

Un système de référence géocentrique est un repère (O, X, Y, Z) tel que :

- O est proche du centre des masses de la terre (au mieux à quelques dizaines de mètres près
pour les systèmes réalisés par géodésie spatiale)

- l’axe OZ est proche de l’axe de rotation terrestre .

- le plan OXZ est proche du plan du méridien origine.


Dans un système de référence géodésique, un point de la croûte terrestre est considéré fixe
bien qu’il soit soumis à de faibles mouvements, dus aux marées terrestres, d’une amplitude
inférieure à 30 cm et aux mouvements tectoniques, provoquant des déplacements inférieurs à
10 cm par an.

4
2-2- Système Géographique

L’axe de rotation de la terre est l’axe des pôles PP¢. Le cercle perpendiculaire à l’axe des
pôles est l’équateur. La demi-ellipse méridienne passant par les pôles et par un point A est la
méridienne de A.
Un point sur l’ellipsoïde est repéré par sa longitude et sa latitude (rapportées à la normale
(na) à l’ellipsoïde en A). Elles sont définies ci-après :

2-2-1- Longitude () : la longitude d’un lieu A est l’angle dièdre formé par le
méridien du lieu avec le méridien origine. Elle est comprise entre 0° et 180° Est ou Ouest. Le
méridien origine international est celui de Greenwich (observatoire de la banlieue de
Londres).

2-2-1- Latitude () : la latitude de A est l’angle que fait la verticale (na) de A avec le
plan de l’équateur. Elle est comprise entre 0 à 90° Nord ou Sud. Les cercles perpendiculaires
à la ligne des pôles PP¢ sont appelés parallèles : ils sont parallèles au plan de l’équateur.

2-2-3- Hauteur ellipsoïdale (h) : à un point A’ situé sur la surface de la terre et sur la
même verticale que A, on associera une troisième coordonnée correspondant à la hauteur au-
dessus de l’ellipsoïde, notée h, mesurée suivant la normale (na).

Remarque
Par la suite, nous parlerons plus volontiers de coordonnées géodésiques puisqu’elles sont
associées à un ellipsoïde donc à un système géodésique donné.

5
3- Systèmes géodésiques
Un système géodésique est défini par :
- un ellipsoïde, choisi le plus proche possible du géoïde local ;
- un système de représentation plane ;
- un point fondamental (sauf dans le cas d’un système géocentrique où il n’y a pas de point
fondamental) dont les coordonnées sont déterminées par des mesures astronomiques ; en ce
point, la normale à l’ellipsoïde est confondue avec la verticale.

La réalisation d’un système géodésique est concrétisée sur le terrain par un réseau de points
connus en coordonnées dans ce système. Cette réalisation étant fonction des techniques de
mesure, de calcul et de leurs évolutions, il peut exister plusieurs réalisations d’un même
système géodésiques.

3-1- coordonnées rectangulaires ou géodésiques


Selon le système de projection adopté, on aura un système d’axe orthonormé permettant à
l’aide de l’abscisse (X) et de l’ordonnée (Y) de repérer les points.
La direction des Y est la projection des méridiens et celles des X est la projection des
parallèles.
X est l’abscisse y
Y est l’ordonnée
Abscisse x A

Ordonnée y

3-2- coordonnées polaires


P R

Un point A peut être parfaitement défini si l’on connaît une direction (PR) axe polaire et un
point P sur cet axe appelé pôle.
La distance d et l’angle  sont appelés les coordonnées polaires du point A.

6
Leçon 4 : UNITES DE MESURE

1 – Les types de mesure en topographie

La topographie est chargée de représenter graphiquement un lieu. A ce titre plusieurs mesures


sont nécessaires : les longueurs, les angles, les surfaces
2- Les unités de mesure

2 – 1 Les longueurs
Le mètre est l’unité de mesure de longueur.
Ses sous-multiples sont :
 le décimètre (dm)
 le centimètre (cm)
 le millimètre (mm)
 le micron ()
Ses multiples :
 le décamètre (dam)
 l’hectomètre (hm)
 le kilomètre (km)
1m = 10 dm = 100 cm = 1000 mm = 1000 000
1 m = 0.1 dam = 0.01 hm = 0.001 km

2 – 2 les surfaces, aires ou superficies


L’unité de mesure des surfaces est le mètre carré (m2) ou centiare (Ca)
Sous-multiples couramment utilisés
 le décimètre carré (dm2)
 le centimètre carré (cm2)
Multiples couramment utilisés
 Le décamètre carré : are (a) = 100 m2
 L’hectomètre carré : hectare (ha) = 10 000 m2 = 100 ares
 le kilomètre carré = 100 ha
2 – 3 les angles

2 –3 –1 le radian
Le radian est l’angle au centre interceptant sur le cercle un arc égal au rayon de ce cercle.
C’est l’unité mathématique des angles. Un cercle entier fait 2 radians.

2 – 3 – 2 le degré
Le degré (°) est la 360è partie du cercle. Un cercle entier vaut donc 360°.
Ses sous-multiples :
 La minute d’angle () vaut 1/60 de degré : c’est la minute sexagésimale.
 La seconde d’angle () vaut 1-60 de minute ; c’est la minute sexagésimale.
Les degrés sont surtout utilisés en navigation et en astronomie.
1° = 60’ = 360 ‘’

2 –3 –3 le grade
Le grade (gr) ou gon (g) est la 400è partie du cercle. La circonférence du cercle fait donc 400
grades.

7
Ses sous-multiples :
 Le décigrade (dgr) = 0.1 gr
 Le centigrade (cgr) = 0.01 gr ; encore appelé minute centésimale (`) : 1gr=100`
 Le milligrade (mgr) = 0.001 gr
 Le décimilligrade (dmgr)= 0.0001gr encore appelé seconde centésimale (``) :1`=100``
donc 1gr = 10000``.
Le système centésimal est très commode. C’est lui qui est utilisé en topométrie.

2 – 3 – 4 Correspondance entre les différentes mesures

360° = 400gr = 2 =2 = 24h


Avec R= 6378km

3- Autres unités de mesures

1 pied = 0,3048m 1 toise = 1,949m 1 yard = 0,9144m


1 mille marin = 1,852km 1 année lumière = 9461 milliards de km
1 coudée = 0,495m 1 point = 0,188mm 1 ligne = 2,707cm
1 brasse = 1,624m 1 pouce = 25,4mm

Leçon 5 : LES DIFFERENTES DIRECTIONS DE REFERENCE

1 – Définition
On appelle direction de référence, les directions à partir desquelles peuvent être définies les
autres.

2 – Directions de référence

2 – 1 – Nord géographique

C’est la direction du pôle Nord. Il peut ne pas coïncider avec l’axe des y positif du système de
coordonnées rectangulaires.
Il est représenté sur les cartes par la direction donnée par les méridiens géographiques.

2 – 2 Nord magnétique

C’est la direction indiquée par la pointe bleue de l’aiguille aimantée de la boussole. C’est un
repère facilement utilisable, seulement, il a l’inconvénient de ne pas être stable et de varier
suivant les siècles, les années et l’heure.

2 – 3 Nord de la projection
C’est la direction indiquée par les axes verticaux du quadrillage de la carte. Pour les cartes
ayant reçu le quadrillage UTM, on l’appelle : Nord UTM.

8
2 – 4 le figuratif
NG
Y
NM


 La première flèche à droite indique le Nord géographique
 La droite surmontée de Y, indique l’axe des Y
 La droite à l’extrême gauche indique la direction du Nord magnétique

NB : sur toutes les cartes, il existe au moins un figuratif. S’il y en a deux, il ne faut tenir
compte que du figuratif dont la couleur est identique à celle du quadrillage apparent.

3- Les angles formés par les directions de références et une direction quelconque

3-1- Les angles formés par les trois directions de référence entre elles
NG
Y
NM c x
d
D

3-1-1 la déclinaison magnétique (D)

C’est l’angle formé par les directions du Nord magnétiques et du Nord géographique.

3-1- 2 la déclinaison magnétique rapportée au quadrillage


C’est l’angle formé par les directions du Nord magnétique et du Nord du quadrillage.

3-1- 3 la convergence de méridiens (c)


C’est l’angle formé par les directions du Nord géographique et du Nord du quadrillage.

3-2 -Variations des angles formés par les directions de référence

3-2 -1 la déclinaison magnétique


Elle varie avec :
Le temps :
 Variation séculaire suivant les siècles le Nord magnétique se situe à l’Est ou à l’Ouest.

9
 Variation annuelle : actuellement la déclinaison est occidentale car le Nord
magnétique se trouve à l’ouest du Nord géographique
 Variation diurne : la déclinaison varie suivant l’époque de l’année et suivant l’heure de
la journée.

Le lieu :
La déclinaison n’est pas sur tous les points de la terre. Elle augmente vers l’Ouest et vers le
Nord. Il existe :
 Des points où la déclinaison est nulle, cas de ceux qui sont situés sur le méridien où la
masse magnétique attire l’aiguille aimantée de la boussole
 Des points d’égale déclinaison

3-2 -2 la déclinaison magnétique rapportée au quadrillage

Elle varie dans les mêmes conditions que la déclinaison magnétique.

3-2- 3 la convergence des méridiens

Elle varie au fur et à mesure que l’on s’écarte du méridien origine. Elle sera en effet orientale
ou occidentale, selon que la région présente figure à l’Est ou à l’Ouest du méridien origine.
Sur celui-ci, elle est nulle.

3-3- Relations entre les angles formés par les trois directions de référence

L’examen du figuratif permet d’établir les relations suivantes :


Si la région est située à l’Ouest du méridien central, on a :
D=d+c
Sinon, on a D = d – c

3-4- Angles formés par les trois directions de référence et une direction quelconque

NG
Y
NM B
AZG
G
AZM

Une direction quelconque peut être définie par rapport à l’une des trois directions de
référence.
Les angles ainsi formés sont au nombre de trois :

10
3-4-1 l’azimut magnétique (AZM)
C’est l’angle que forme une direction quelconque avec le Nord magnétique.
Le Nord magnétique est pris comme origine et l’angle est compté dans le sens des aiguilles
d’une montre.

3-4-2 l’azimut géographique (AZG)


l’azimut géographique d’une direction AB est l’angle que fait cette direction avec le méridien
passant par A. Il est compté dans le sens des aiguilles d’une montre à partir de A.

3-4- 3 Gisement (G)


C’est l’angle que fait l’axe des Y avec une direction quelconque. Il est compté dans le sens
des aiguilles d’une montre à partir de l’axe des Y.

Leçon 6 : LES DIFFERENTES METHODES DE LEVER PLANIMETRIQUE

1-Définition
Le lever planimétrique est l’ensemble des observations de mesures angulaires ou/et linéaires
permettant de représenter sur un plan horizontal les détails situés à la surface du sol sans souci
du relief.

1-2-Les méthodes de lever planimétrique

Plusieurs méthodes permettent d’exécuter un levé planimétrique. On distingue :


 Le levé par mesures linéaires seules qui est utilisé pour les zones non étendues. ce
procédé dit d’arpentage comprend les levers à la chaîne, par décomposition des
surfaces en triangles et le lever par abscisses et ordonnées.
 Le levé par mesure angulaires seules. Ce procédé est généralement utilisé pour le lever
de points isolés. Il comporte l’intersection, le relèvement, le recoupement, etc.
 Le levé par mesures d’angles et distances combinées : c’est la méthode la plus utilisée.
On y regroupe le lever par abscisses et ordonnées, par rayonnement et le lever par
cheminement.

1-3-Le principe du lever

1-3-1 La reconnaissance
Elle est préparée à l’aide des plans, des cartes et des photographies disponibles de la zone à
lever. Elle consiste à se rendre sur le terrain en vue d’évaluer sommairement le volume et la
nature des détails à lever ainsi que le choix définitif des points du canevas. Elle débouche sur
l’élaboration d’un croquis de terrain

1-3-2 Mode opératoire


Le principe fondamental d’un levé est d’aller de l’ensemble au détail. C’est pourquoi ,quelque
soit l’envergure du lever, il importe de mettre en place un canevas même si celui-ci doit se
résumer à des lignes d’opération ou à une base unique. En effet chaque détail sera rattaché au
canevas par un minimum de mesures, les plus petites et les plus indépendantes possibles, afin
de conserver une bonne précision.

11
On utilisera à cet effet un ou la combinaison de plusieurs des procédés ci-dessus indiqués.

1-3-3 Report d’un lever


Le report est une opération qui consiste à élaborer le plan après un lever. Cette une des
opérations les plus importantes car la rédaction du plan constitue la finalité du lever. En effet ,
la valeur d’un excellent levé peut être amoindrie si le dessinateur n’a pas apporté dans la mise
au net le respect de la précision initiale.

NB : On distingue la méthode de lever par coordonnées bipolaires linéaires, la méthode par


rayonnement ou coordonnées polaires, la méthode par coordonnées bipolaires angulaires, la
méthode par abscisses et ordonnées, la méthode par alignement et prolongement, la méthode
par les obliques latérales et quasi-ordonnées.

2- les méthodes de lever planimétrique


2-1- Méthode par coordonnées bipolaires

On crée une base d’opération non loin des détails à lever.


Sur cette base, on matérialise des points repères qui constituent des pôles de lever (a, b, c).
Chaque point à lever (1, 2, 3, et 4) sera défini par mesures linéaires à partir deux pôles. Il faut
ensuite prendre les mesures de contrôle par exemple la longueur et la largeur d’un bâtiment.
2-1-1- Matériels utilisés
La chaine, les jalons, les fils à plomb, les fiches,….
2-1-2- Report
Le report se fait à l’aide d’un compas après avoir positionné les points de la base.
2-1-3- Inconvénients de cette méthode
Il ya une multitude de points à aligner sur la base :
- Défaut d’alignement des points de la ligne d’opération
- Beaucoup de distances à mesurer, des risques de confondre.
C’est pourquoi il faut ètre méthodique avec le croquis de terrain.

2-2- Méthode par rayonnement ou coordonnées polaires

12
On crée une base d’opération (A, B)
Pour lever le point 1, on stationne au point A, on prend la référence à 0,000gr ; on relève
l’angle BA1 et on chaine la distance A1. On en fait de même pour les autres points (2, 3, 4, 5
et 6)
2-2-1- Matériels utilisés
Un théodolite, chaine, jalons, fiches, piquets fer, marteau, …
2-2-2- Report
Il se fait à l’aide d’un kutch et d’un rapporteur.
Pour reporter le point 1, on positionne le centre du rapporteur sur le point A avec le zéro du
rapporteur sur la direction B. On positionne l’angle BA1. Avec le kutch, on place le point 1 à
la distance A1.

Station Points visés Angles (gr) Distance(m) Observations


B 0,0000 Polygo(référence)
1 sommet bat 1
A 2 sommet bat 1
6 sommet bat 2
7 Lampadaire
A 0,0000 Polygo(référence)
3 sommet bat 1
B 4 sommet bat 2
5 sommet bat2

2-3- Méthode par coordonnées bipolaires angulaires

On crée une base d’opération par des mesures linéaires et angulaires.


Pour effectuer le lever, on procède comme suit :
- On stationne en A, on vise B à 0,000gr et on relève l’angle α1.
- On stationne en B et on vise le point A à 0,000gr et on relève l’angle α2.
- On en fait de même pour α3 et α4.
2-3-1- Matériels utilisés
Un théodolite, chaine, jalons, fiches, piquets fer, …
2-3-2- Report
Le report se fait à l’aide d’un rapporteur :
- On positionne le centre du rapporteur en A avec le zéro sur la direction B, on met en place
l’angle α1 et on trace la direction (A1).
- On positionne le rapporteur en B, avec le zéro sur la direction A. On met en place l’angle α2
et on trace la direction (B1). L’intersection de ces deux directions donne le point 1.

2-4- Méthode par abscisses et ordonnées


13
On crée une base d’opération. Ces points 1, 2, 3, 4, et 5 sont projetés orthogonalement sur
cette base à l’aide d’une équerre optique.
Chaque point est ainsi défini par son abscisse x et son ordonnée y. Les abscisses sont chainées
de façon cumulée sur la base et les ordonnées sont chainées entre le point projeté sur la base
et le point à lever.
2-4-1- Matériels utilisés
Equerre optique, jalons, fiches, chaine et la craie
2-4-2- Report
Le report se fait à l’aide d’une équerre optique et d’un kutch :
- On met en place les points de la base c'est-à-dire les abscisses.
- Sur ces abscisses, on élève des perpendiculaires à l’aide d’une équerre optique et d’un
compas.
- Sur ces perpendiculaires, on met en place les ordonnées.

2-5- Méthode par alignement et prolongement

Les bases d’opération sont les cotes du terrain. On prolonge les cotés du bâtiment et l’on crée
des points d’alignement sur les cotés du terrain. Ensuite, on prend toutes les distances
nécessaires pour faciliter le report.

2-6- Méthode par les obliques latérales et quasi-ordonnées

2-6-1- Principe
Cette méthode est adaptée au procédé par abscisses et ordonnées et consiste à abaisser à vue
les quasi-ordonnées des changements de direction des façades en marquant leur pied à la
craie rigoureusement alignés au théodolite sur une ligne d’opération située en général au bord
du trottoir.
Ce procédé est surtout utilisé pour le levé de corps de rue.
- A l’allée : (de O à E), les abscisses cumulées sur la ligne.
- Au retour : (de E à O), les quasi-ordonnées
- Enfin : (de O à E), les obliques latérales, c'est-à-dire les façades et les cotés de rattachement
aux extrémités (O1 et O2).
2-6-1- Matériels utilisés
Le goniomètre, jalons, chaines, fiches, fils à plomb, piquets fer, ….

14
2-6-2- Report
Bien avant de faire le report, on calcule les vraies abscisses partielles (xv1, xv2, …., xvn)
Pour cela, on calcule la correction éventuelle à apporter à la quasi-ordonnée. Ensuite on
calcule les vraies abscisses cumulées (xn) et les vraies ordonnées.
Le report proprement dit se fait à l’aide d’une équerre et d’un kutch.
On met en place les points de la base c'est-à-dire les abscisses cumulées. Sur ces abscisses, on
élève les perpendiculaires à l’aide d’une équerre ou d’un compas. Sur ces perpendiculaires, on
positionne les ordonnées calculées.
EXEMPLE PIQUETAGE D'UNE LIGNE ELECTRIQUE

1-Définitions
Piquetage d'une ligne: Piqueter une ligne , c'est matérialiser cette ligne à l'aide des piquets et
des bornes. Le piquetage d'une ligne électrique se fait à partir du projet tracé par l'EECI sur le
plan d'itinéraire.
Plan d'itinéraire: c'est un plan exécuté par le géomètre en vue de faire l'état des lieux de
l'itinéraire de la ligne électrique. En général, on procède au levé de la route et des détails
comme les limites des villages, les forêts classées, les cimetières etc.
C'est à partir de ce plan que l'EECI procèdera au tracé du projet de ligne.

2-Méthode du piquetage

2-1 Ouverture du layon


Le layon est ouvert à partir des points intermédiaires relevés sur le projet de ligne.
L'implantation des points intermédiaires se fait à partir de la polygonale de base. Après
l'ouverture du layon, on affine les alignements et on procède au piquetage.

2-2 Piquetage
En général on met un piquet tous les 50 m. Les changements de pentes et les limites des
routes, rivières, plantations ainsi que les changements de direction sont matérialisés par des
bornes. Les piquets et les bornes sont peints en rouge.
La mise en place des piquets est suivie du mesurage des distances entre les différents piquets
et leur numérotation. En général on grave les numéros sur une plaque en aluminium que l'on
prend soin de placer au-dessus de chaque piquet ou de chaque borne. Un carnet et un croquis
de piquetage sont confectionnés à cet effet.

15
Leçon 7 : NOTION D’ANGLE

1-Notion d’angle en topographie

Un angle horizontal est un angle contenu dans un plan horizontal a défini par deux plan
verticaux. Contenant chacun la vertical de la stat a se direct donnée :

2-2 Définition d’angle verticale

C’est un angle contenu dans un plan vertical

-B et x sont des angles verticaux

-J est un angle horizontal

3-Lectures angulaires

C’est la mesure de la valeur d’échelle (graver sur le limbe) depuis le O origine jusqu'à
l’index.

4-Déterminations des angles azimutaux

-Calculer les angles β, ɣ,ᴓ ;

16
Leçon 8 : ORIENTATION D’UNE DROITE DANS LE PLAN ET DANS L’ESPACE

1- Orientation d’une direction

1-1- Les différents nord


a- Nord UTM ou nord des y positif
b- Nord géographique
c- Nord magnétique

1-2- Orientation
a- Azimut géographique et magnétique
b- Gisement

2- Orientation d’un plan ou d’une carte avec une boussole

a- Définition
Orienter une carte ou un plan, consiste à juxtaposer de façon approximative le nord du plan ou
de la carte et le nord donné par le soleil.
On indique alors la position des éléments sur le terrain.

b-Principe
Pour orienter un document topographique sur le terrain, il faut :
- Identifier sur le plan ou la carte, la zone dans laquelle on se trouve
- Choisir un repère qui existe à la fois sur le terrain et sur le document topographique
- Mesurer sur le terrain avec la boussole, l’angle que fait la direction du nord magnétique
avec le repère identifié
- Positionner sur la carte ou le plan, le nord magnétique à l’aide d’un rapporteur en utilisant
l’azimut magnétique mesuré
- Déposer la boussole sur la zone du plan ou la carte à partir de laquelle l’azimut a été mesuré
- Faire pivoter la carte ou le plan jusqu’à ce que l’aiguille aimantée et le nord magnétique
tracé se superposent

17
Chapitre 2 : LES DOCUMENTS TOPOGRAPHIQUES

Leçon1 : DIFFERENTS TYPES DE DOCUMENTS TOPOGRAPHIQUES


1-Documents topographiques
Un document topographique est généralement le papier ou le calque sur lequel est représenter
graphiquement un lieu.
Les documents topographiques couramment utilisés restent les cartes et les plans. Les cartes
étant des plans à petites échelles.
2-Différents types de documents topographiques
2-1 Les cartes
On distingue deux types de cartes :
 Les cartes topographiques qui représentent les détails concrets fixes et durables ainsi
que les formes du terrain.
 Les cartes thématiques montrant sur fond topographique des phénomènes
localisables quantitatifs ou qualitatifs : cartes géodésiques, carte de la végétation, carte
minière, carte routière, etc.
2-2 Les différentes sortes de plans à grande échelle
On distingue différents genres de levés qui diffèrent entre eux par l’objet représenté et par leur
précision. Chacun de ces levés fait l’objet d’un plan spécifique. Ce sont :
 Les plans de situation de propriétés, à l’échelle du 1/100 ou du 1/200 couvrant de
faibles zones.
 Les plans de voirie ou d’alignement au 1/200 ou 1/500, destinés à projeter les
nouvelles limites du domaine public des voies ou à localiser les canalisations et
réseaux. Ce sont des plans parcellaires de grandes longueurs et de faible largeur.
 Les plans parcellaires, tels que les plans cadastraux, qui ont pour objet exclusif de
figurer les limites juridiques ou administratives du domaine public et des propriétés
privées entre elles. Leur échelle varie entre 1/500 et 1/5000.
 Les plans topographiques d’études, ayant pour objet de recueillir les mesures
nécessaires à l’élaboration d’une œuvre de route, canalisation ou chemin de fer, etc.
Ces levés se présentent sous forment de bandes allongées. Ils sont effectués à des
échelles comprises entre le 1/500 et le 1/5000.

 Les plans topographiques réguliers, qui représentent les détails planimétriques


apparents et le modelé du sol en courbes de niveau. Les échelles sont comprises entre
le 1/500 et le 1/10000.
 Les plans descriptifs parcellaires, le plus souvent au 1/200, qui sont réguliers et
comportent à la fois les éléments topographiques du relief et les indications
parcellaires juridiques.
 Les levés souterrains de galeries, de carrières ou de mines, qui sont exécutés suivant
des processus opératoires particuliers.

18
Leçon 2 : DIFFERENCE ENTRE UNE CARTE ET UN PLAN

1- Définition
La carte ou le plan est une représentation plane sur du papier de l’ensemble des détails d’un
lieu dans un rapport donné.

2- Echelle
L’échelle d’un plan ou d’une carte est le rapport constant exprimé dans la même unité entre
une longueur mesurée sur la carte ou le plan et la même longueur mesurée sur le terrain.
On écrit :
Echelle = Plan/terrain
L’échelle est une fraction. Elle sera d’autant plus que le dénominateur sera petit. Elle est du
type
E = 1/ a. 10n .

3 - Signes conventionnels

3 -1 Précision graphique

L’erreur graphique : c’est l’erreur qu’on commet lorsqu’on reporte ou on relève un point. Elle
est de l’ordre de 1/10 à 2/10 de mm pour l’opérateur entraîné.
La précision graphique : c’est l’erreur graphique rapportée à l’échelle. Elle détermine le type
d’instruments à utiliser et le type de détails à relever dans l’exécution d’un plan.
Exemple : au 1/10000, 2/10 mm représentent sur le terrain 20 dm. Il sera donc inutile de
prendre des détails distants les uns des autres de 20 dm, car on ne pourra les représenter.

3 -2 signes conventionnels

S’il est vrai que certains détails par leur dimension ne peuvent être représentés sur la carte, ils
ne demeurent pas moins importants. C’est ainsi qu’on a été amené à utiliser des signes
conventionnels pour indiquer ces détails qui aident vraisemblablement à la compréhension du
document.

Ces signes varient suivant l’échelle de la carte. Il est évident que plus l’échelle est petite,
davantage il y a de signes conventionnels. Il est hors de question de mesurer graphiquement
un signe conventionnel pour en déduire la grandeur de l’objet sur le terrain.

Le signe conventionnel a seulement la valeur d’un symbole. Sur une carte, la légende permet
de comprendre les signes conventionnels.

19
4- Différence entre une carte et un plan

Désignation Carte Plan


Beaucoup de couleurs :
Aspect général Une seule couleur,
Bleu pour l’hydrographie celle de la
Noir pour la toponymie reprographie
Vert pour la végétation
Bistre pour le relief
Echelle Petites échelles Grandes échelles
E < 1/10 000 E  1/10 000
Représentation numérique graphique Représentation
numérique
Systèmes de général Local, général si
coordonnées possible
Représentation Plusieurs Nord : Un seul Nord, celui de
du Nord Nord de la projection la projection
Nord magnétique
Nord géographique
Auditoire Grand public Spécialiste
Surface couverte étendue Réduite

20
EXPLOITATION D’UN PLAN EN PLANIMETRIE

Leçon3: EXPLOITATION DE LA PLANIMETRIE SUR LES DOCUMENTS


TOPOGRAPHIQUES
1-Définition
Exploiter un document topographique en planimétrie, c’est utiliser ce document en vue de
satisfaire des besoins qui peuvent être en autres :
 Relever des distances sur le plan,
 Relever une surface,
 Relever un angle

2-Exploitation de la planimétrie

2-1 Les distances graphiques

Distance rectiligne : on mesure directement sur le plan la dite longueur avec une règle
graduée. On calcule ensuite la distance sur le terrain en faisant : Dist.réelle = Dist. Plan * E
avec :
Dist.réelle = distance sur le terrain
Dist. Plan = distance sur le plan
E = dénominateur de l’échelle du plan

Distance courbe : on décompose la courbe en petits segments réguliers qu’on mesure par la
suite à l’aide d’une règle graduée. On calcule enfin la distance comme précédemment.
Il est bon de noter qu’on peut également utiliser un instrument conçu à cet effet, qu’on appelle
le curvimètre.

Distance sinueuse : il arrive qu’une ligne présente un contour sinueux. C’est le cas des cours
d’eau, des routes. On décompose alors la longueur à mesurer en petits tronçons rectilignes
collant au mieux à la ligne sinueuse. On mesurera comme précédemment la longueur

NOTA : une distance mesurée sur une carte est une distance horizontale réduite à l’ellipsoïde
de référence. Pour passer donc de l’ellipsoïde à la surface topographique il faut appliquer la
relation suivante :

D0 Dz
=
R Z +R

D0 (Z + R)
Dz =
R
Avec D0 = distance mesurée sur la carte
R= rayon de la terre
Z = altitude moyenne
Dz = distance à l’altitude Z

21
2-2 Les surfaces graphiques
Si la zone dont on veut déterminer la surface n’a pas une forme géométrique connue, il faut
décomposer celle-ci en figures élémentaires simples et mesurer les éléments pour en évaluer
la superficie.

Surface réelle = surface sur le plan  E2 avec E = dénominateur de l’échelle du plan.

Toutefois notons que le planimètre est un instrument qui permet de mesurer une superficie sur
le plan ou la carte quelle que soit sa forme.

2-3 Les angles horizontaux


Les angles horizontaux sont relevés à l’aide du rapporteur.

EXPLOITATION D’UN PLAN EN ALTIMETRIE

Leçon 4 : LES MODES DE REPRESENTATION GRAPHIQUES DE L’ALTIMETRIE

1-Définition
Représenter graphiquement l’altimétrie, c’est dessiner sur un plan topographique l’ensemble
des détails se rapportant au relief.

2-Références de l’altimétrie
La référence de l’altimétrie est le point à partir duquel on détermine l’altitude des autres
points.
On distingue deux types de référence :
 Les points obtenus par nivellement rattaché au réseau IGCI (actuel Centre de
Cartographie et de Télédétection)
 Les points obtenus par nivellement local
Nivellement rattaché : un nivellement est dit rattaché lorsqu’il s’appuie sur le réseau général
(réseau du C.C.T.)
Nivellement local : un nivellement est dit local, lorsqu’il s’appuie sur un point arbitrairement
choisi.

3- Modes de représentation graphiques de l’altimétrie


Sur un plan ou une carte, le relief est représenté en utilisant les modes suivants :

22
3-1 Les points cotés
Un point coté est un point dont l’altitude (la cote) est indiquée sur le plan. Pour la clarté du
plan, la position du point est très souvent représentée par la virgule.
Exemple :

271 . 15

Position du point sur le plan

Un ensemble de points cotés est un semis de points ou un plan coté.

3-2 Les courbes de niveau

3-2-1 Définition
Une courbe de niveau est une ligne imaginaire joignant les points consécutifs de même
altitude. Elle est contenue toute entière dans un même plan horizontal.

3-2-2 Equidistance
L’équidistance (e)est la distance verticale (différence d’altitudes) entre deux plans
horizontaux de deux courbes consécutives.
Constante pour une carte ou un plan, elle est fonction du relief et de l’échelle. Ainsi on a :

Echelles Equidistances
1/500-1/200-1/1000 e = 1m
1/5000 e = 2m
1/20000 e = 5 ou 10m
1/50000 e = 10 ou 20m

3-2-3 Différentes sortes de courbes de niveau


Sur le plan les courbes de niveau sont obtenues par projections verticales des différentes
coupes horizontales du terrain. On distingue trois sortes de courbes de niveau :

 Les courbes maîtresses : elles sont représentées en trait continu épais. Elles sont
situées à toutes les cinq équidistances. Exemple :

 Les courbes ordinaires : obtenues toutes les équidistances sur le plan, les courbes
ordinaires sont tracées en trait continu moyen.

 Les courbes intercalaires : représentées en trait interrompu fin, les courbes


intercalaires sont des portions de courbes destinées à préciser un mouvement localisé
de terrain que les courbes ordinaires ne font pas apparaître. Exemple : ligne de
changement de pente.

Exemple de courbes de niveau

23
24
Leçon 17 : LIGNES CARACTERISTIQUES DU TERRAIN

Si les courbes de niveau traduisent assez-bien un relief, elles sont par contre beaucoup plus
difficiles à interpréter ; ainsi pour une meilleure interprétation et exploitation de l’orographie,
nous verrons à part les deux lignes caractéristiques principales du terrain (ligne de crête et de
thalweg), la ligne de plus grande pente et la ligne de changement de pente.
A cet effet, nous traiteront d’abord les lignes du terrain et ensuite les formes du relief.

I- LES LIGNES DU TERRAIN


1- Les lignes principales caractéristiques du terrain
1-1- Définitions
a- La ligne de crête
C’est la ligne de séparation des eaux de ruissellement sur un plan ou une carte. On reconnait
une ligne de crète quand la concavité d’une courbe d’altitude inférieure est orientée vers une
courbe d’altitude supérieure. Sur un plan ou une carte, la ligne de crète est représentée en trait
continu rouge.

b- La ligne thalweg
C’est la ligne de réunion des eaux. Sur un plan ou une carte, on reconnait une ligne de
thalweg lorsque la concavité d’une courbe d’altitude supérieure est tournée vers une courbe
d’altitude inférieure. Les lignes de thalweg sont toujours représentées en pointillé bleu.

2- Les autres lignes du terrain


a- la ligne de plus grande pente
- Cas du point situé entre deux courbes consécutives sensiblement parallèle
C’est la ligne d’écoulement des eaux situées entre deux(2) courbes de niveau consécutives.
C’est donc la plus courte distance limitée aux deux courbes et passant par le point qui est situé
entre celles-ci. Elle est tracée sensiblement perpendiculaire aux courbes encadrantes :

25
- Cas du point situé sur la ligne de thalweg ou de crête
Lorsqu’un point est situé sur la ligne de thalweg ou de crête, la ligne de plus grande pente est
tracée suivant la ligne de thalweg ou de crête :

- Cas du point situé entre une pente et la ligne de thalweg ou de crête


Lorsqu’un point est situé entre une pente et la ligne de thalweg ou de crête, la ligne de plus
grande pente est la perpendiculaire à la ligne de thalweg ou de crête passant par ce point

b- La ligne de changement de pente


C’est la ligne à partir de laquelle l’espacement ou l’écartement des courbes de niveau change.
Elle est représentée le plus par des courbes intercalaires.

II-LES FORMES DU RELIEF


Le relief topographique se ramène à trois formes élémentaires : les vallées, les crêtes et les
versants

1-Les différentes formes du terrain

1-1 Sommet – Col - Ligne de crête

 Le sommet est représenté par une courbe fermée.

 Le col est marqué par un resserrement de la courbe de crête. C’est la dépression dans
une ligne de faîte ou dans le relief faisant communiquer deux versants.

 La ligne de crête, c’est la ligne de séparation des eux de ruissellement. Caractérisée


par une succession de col et de sommet, elle est aussi appelée ligne de faîte ou croupe

1-2 Vallées – Thalwegs

 La ligne de thalwegs est la ligne d’écoulement des eaux de ruissellement. Sur une
carte, les lignes de thalwegs sont représentées en trait interrompu court et en couleur
bleue. On reconnaîtra sur un plan une ligne de thalweg quand la concavité d’une
courbe d’altitude supérieure est orientée vers une courbe d’altitude inférieure.

26
 Une vallée est une partie basse du relief dont les lignes directrices sont les thalwegs

1-3 Talus – Falaise


Lorsque la pente devient localement trop forte pour être
représentée en courbe de niveau on utilise un signe
conventionnel pour représenter l’abrupt.
 La falaise rocheuse d’une hauteur de plus de 10
mètres fait l’objet d’un dessin figurant un rocher.

 Le talus de hauteur supérieure à 10 m est représenté


par une sorte de « peigne »

1-4 Interfluve

On appelle interfluve la portion de terrain séparant deux cours d’eau.

1-5 Versant
Les versants assurent les liaisons entre les crêtes et les thalwegs

1-6 Les bassins

 Le bassin de réception : sur un versant supposé régulier et constitué d’une roche


homogène, relativement tendre, l’érosion normale creuse un thalweg élémentaire dont
la partie supérieure forme le « bassin de réception). C’est donc une zone d’ablation,
nécessairement concave et fortement creusée par les filets d’eau convergents qui se
rassemblent pour former le cours d’eau.

 Le bassin versant : c’est une région dont les eaux s’écoulent suivant des tracés
convergents. Il constitue l’aire d’alimentation d’une rivière ou d’un fleuve délimité par
les lignes de partages des eaux. C’est aussi la surface topographique limitée par l’axe
du projet et les lignes de partages des eaux

 Le bassin de retenue : ce sont des bassins artificiels permettant d’emmagasiner les


flots d’orage(bassin de retenue d’eaux pluviales) ou les eaux d’un fleuve(bassin de
retenue de barrage hydroélectrique) et de les restituer à l’aval à plus faible débit pour
le premier cas ou après avoir été utilisées, après dérivation, au fonctionnement de
turbines hydroélectriques pour le second cas.

2- Interprétation des formes du terrain

27
Leçon 18 : INTERPOLATION DE POINTS ENTRE DEUX POINTS COTES

1-Définition
Interpoler des points entre deux points cotés d’altitudes quelconques, c’est rechercher les
points de cotes rondes de ce point sur la droite joignant les deux points connus en faisant un
partage proportionnel.
NB : l’interpolation ne peut être faite qu’entre les points situés sur la même ligne de plus
grande pente du terrain.

2-Pente topographique
B La pente est le rapport de la dénivelée entre
deux points et la distance horizontale qui les
ZAB sépare. La pente p entre les points A et B sera
sous la forme suivante :
A ZAB
DH AB p=
DH AB

3- Interpolation entre deux points cotés

3-1 Interpolation de l’altitude d’un point situé entre deux points connus

Soit M un point à interpoler entre les points A et B d’altitudes connues (ZA et ZB)
B
DH AB  ZAB DH AM  ZAB
M
ZAB ZAM =
ZAM DH AM  ZAM DH AB
A DHAM

DH BA  ZBA DH BM  ZBA
DH AB ZBM =
DH BM  ZBM DH BA

DH AM  ZAB
ZM = ZA + ZAM  ZM = ZA +
DH AB

DH BM  ZBA
ZM = ZB + ZBM  ZM = ZB +
DH BA

28
3-2 Interpolation d’un point M d’altitude connue entre deux points cotés

Soient ZA et ZB, altitudes respectives des points cotés A et B. soit un point M d’altitude
connue ZM à interpoler entre A et B. Ici, l’interpolation consistera à calculer la distance
horizontale entre un point coté et le point M. on placera enfin le point M sur la droite AB.
C’est le principe de l’interpolation des courbes de niveau.

B Données : ZA, ZB, ZM, DHAB


M? Inconnues : DH AM

ZAM
ZAB DH AB  ZAB DH AB  ZAM
A
 DHAM =
DH AB DH AM  ZAM ZAB

On peut faire autant à partir du point B.

3-3 Exercice d’application

1. Interpolez sur le semis de points ci-dessous tous les points ayant les cotes 268,00 ;
269,00 ; 270,00 ; 271,00 ; 272,00 ; 273,00.
2. Reliez à main levée les points de même altitude par une ligne.

29
Leçon 19 : TRACE DE COURBES DE NIVEAU

1-Définition

Le tracé ou l’interpolation de courbes de niveau est l’opération qui consiste à positionner sur
un semis de points, tous les points M donnés par l’équidistance. Il suffira alors de relier les
points de même altitude.

2-Tracé de courbes de niveau

2-1 Méthodes de tracé

Il existe trois méthodes permettant de déterminer le point de passage de la courbe de niveau :


 Méthode par le calcul : il suffit de calculer la distance « d » entre le point coté et la
courbe à placer. C’est le cas de l’interpolation d’un point d’altitude connue entre deux
points cotés.

 Méthode de réseau de parallèles : Sur un morceau de papier calque, on trace un


réseau de parallèles de 2 mm d’intervalle. A l’aide du réseau de parallèles, on situe le
passage de la courbe entre les points cotés.

 Tracé par approximation : ce procédé consiste à tracer les points de passage des
courbes en faisant mentalement des rapports simples, ¼, 1/3 , 2/3 , …

2-2 Exercice d’application


A partir du semis de points suivant, interpoler les courbes de niveau.

30
Leçon 20 : INTERPOLATION D’UN POINT SITUE ENTRE DEUX COURBES DE
NIVEAU
CONSECUTIVES

1- Ligne de plus grande pente

La ligne de plus grande pente passant par un point M situé entre deux courbes de niveau est
le segment de droite supportant la plus courte distance séparant les deux courbes de niveau.

Ligne de plus grande pente

2-Interpolation

2-1 Etapes
 tracer la ligne de plus grande pente
 mesurer la longueur du segment tracé
 relever les altitudes des courbes de niveau
 calculer l’altitude du point M

NB : les calculs sont identiques aux calculs de l’interpolation d’un point situé entre deux
points cotés.

2-2 Exercice d’application

 Déterminer les altitudes des points C et D


 Faire apparaître les lignes de plus grande pente
passant par ces points

20.00 . D

. C

30.00

31
CHAPITRE 3: MESURE DE DISTANCE A LA CHAINE
I- MESURE DIRECTE DE DISTANCE

Leçon 1 : INSTRUMENTS DE MESURE DIRECTE DE DISTANCES

1-Définition
Mesurer directement une longueur, c’est la comparer à une mesure étalon, (mètre,
décamètre,…, etc.) que l’on porte bout à bout autant de fois que nécessaire.

2-Instruments

Le pas ou le double pas


Le pas ou le double pas devient un instrument de mesure, une étalonné. Il permet surtout
d’estimer rapidement une longueur ou de vérifier si une erreur importante n’a pas été
commise sur la mesure d’une distance.

Le mètre ou le double mètre


C’est un ruban métallique enroulé dans un boîtier. Il est d’un maniement facile. Il est utilisé
pour la mesure de détails (hauteurs des tourillons par exemple).

Le télescomètre ou télescopic
Il est constitué de plusieurs éléments coulissants. Il est télescopique et rigide. Il permet de
mesurer avec précision des détails jusqu’à 5 m.
Surtout utilisé pour les mesures dans les parties bâties, il peut être manié par une seule
personne.

La chaîne d’arpenteur
Elle est composée de maillons de fer reliés entre eux par des anneaux. Elle est présente
plusieurs inconvénients si bien qu’elle est abandonnée de nos jours.

Le ruban (étalon à bouts)


Il est en acier ou en inox, de longueurs 10,20,30,40,50,100, il est bien adapté pour les travaux
tonométriques.

La roulette
Montée dans un boîtier avec ou sans manche, elle est d’un emploi plus aisé. Elle est munie
soit d’un ruban plastifié, soit d’un ruban d’acier gradué tous les centimètres.
Les roulettes restent les instruments de mesure de distances les plus utilisés.

32
Leçon 2 : LE JALONNEMENT

1-Définition
Le jalonnement est l’opération qui consiste à aligner plusieurs jalons entre deux extrémités
éloignés ou invisibles l’une de l’autre afin de disposer de repères intermédiaires au cours du
mesurage.

2- Principe du jalonnement
Le jalonnement peut se faire à vue, avec la lunette optique ou avec un laser d’alignement.
Quel que soit le cas plusieurs situations peuvent se présenter.

2-1 Jalonnement sans obstacle


A vue :
L’opérateur se place à une extrémité de l’alignement à quelques mètres derrière le jalon
origine O et en visant la direction(OE), fait placer par un aide les jalons intermédiaires(il faut
toujours commencer par le jalon le plus éloigné).

'O ' 3 2 1 E

3à5m

Avec une lunette optique :


L’opérateur stationnera l’origine O, visera le jalon en E et fera placer par l’aide les jalons
intermédiaires.

O 2 1 E

2-2 Jalonnement comportant un obstacle de faible largeur

En O et E, on élève des distances courtes et égales (OO’ = EE’) perpendiculaires à (OE) de


telle manière que O’ et E’ soient en vue directe. Compte tenu de la faible largeur de
l’obstacle, on admet que (O’E’) est parallèle à (OE). Ainsi, on aligne deux points 1’ et 2’ de
part et d’autre de l’obstacle. Il suffit donc d’élever en 1’ et 2’ deux perpendiculaires à (O’E’)
telles que 22’ = 11’ = OO’ = EE’.

33
O 2 1 E

O’ 2’ 1’ E’
2-3 Jalonnement comportant un obstacle important

O 2 1 E

2’

1’

E’

On réalise à côté de l’alignement (OE), un alignement (OE’). On mesure alors OE’ et EE’ ;
puis on piquette sur l’alignement (OE’) les points 1’et 2’. Les distancesO1’et O2’ sont donc
connues. A l’aide de l’équerre optique, on élève des perpendiculaires 2’2 et 1’1 qui coupent
l’alignement (OE) en 2 et 1.
Les distances 2’2 et 1’1 sont données par : 11’ = O1’*EE’ / OE’ et 22’ = O2’*EE’ / OE’

2-4 Jalonnement franchissant une butte


L’opérateur se place en 1’ sur l’obstacle de manière à apercevoir O et E, puis aligne un aide
en 2’ sur (O1’). A son, l’aide aligne sur (2’E) l’opérateur qui passe donc de 1’ à 3. en
continuant cette opération, on amène les jalons 1’ et 2’ sur l’alignement (OE). Ainsi, les
points M et N issus de 1’ et 2’ appartiennent à l’alignement (OE).

2 1
O E

34
Leçon 3 : PROCEDES DE CHAINAGE

1-Nécessité
Les procédés de chaînage varient selon la forme et l’état du terrain. On distingue le chaînage
à plat et le chaînage par ressauts successifs.

2- Procédés de chaînage

2-1 Chaînage à plat


L’étalon de mesure sera posé au sol sur toute la longueur à mesurer.
Si le terrain est horizontal, la distance horizontale sera :
L
O E

DH

DH = L

Si le terrain est incliné et que nous connaissons la dénivelée entre les deux points, la distance
horizontale sera :
E

Z OE

O DH

DH = (L2 + z2OE)1/2

2-2 Chaînage par ressauts successifs

La chaîne est maintenue « à l’horizontale » estimée, partiellement ou totalement suspendu.


Les extrémités seront descendues au sol à l’aide du fil à plomb.

35
Leçon 4 : FAUTES ET ERREURS DANS LE CHAINAGE

1-Définitions
 Erreur : c’est une inexactitude due aux imperfections des instruments et de nos sens.
Elles sont inévitables mais on peut en diminuer l’effet par le choix des méthodes et
instruments.
 Fautes : les fautes représentent en général un écart important. Le mesurage aller et
retour fait apparaître les fautes. On peut donc les éliminer et améliorer ainsi le résultat.
2-Fautes et erreurs
2-1 Les fautes
 oubli d’une portée de chaîne
 faute de lecture

2-2 les erreurs


on distingue les erreurs systématiques et les erreurs accidentelles

2-2-1 Les erreurs systématiques


 Etalonnage : la chaîne, lors de son emploi, est soumise à des déformations diverses
qui en modifient la longueur vraie.
 Dilatation : la dilatation est due à la variation de température. Elle peut se calculer. En
effet le coefficient de dilatation de l’acier est de 0.0000108. ce qui fait une variation de
1.1mm pour 100m et pour une variation de température de 1°C.
 Elasticité : sous l’effet de la tension, la chaîne subit un allongement élastique.
 Chaînette : elle est annulée par une tension moyenne sur la chaîne.
 Alignement :
 Horizontalité : le défaut d’horizontalité se produit pour les mesures par ressauts
successifs.

2-2-2 Les erreurs accidentelles


 erreur de plombage
 fiche non verticale
 erreur de mise bout à bout, mauvais tracé

II- MESURE INDIRECTE DE DISTANCE

Leçon 5 : PRINCIPE DE LA MESURE INDIRECTE DE DISTANCE

1- Définition
Mesurer indirectement une distance, c’est la déterminer sans la parcourir avec un
étalon.

2- Différents types de mesure indirecte de distances

2-1 La mesure stadimétrique


On utilise pour effectuer des mesures stadimétriques, soit un tachéomètre optico-
mécanique non autoréducteur ( la distance horizontale est donnée directement ).

36
2-1-1 Les stadimètres non autoréducteurs à angle constant ( cas du niveau )

mire
C

A l
d
D B

cb : trait du réticule
CB : image de c et b sur la mire
L : différence de lecture sur mire : lect sur C – lect sur B
m et le rapport m/d = tg est constant. Ce rapport est égal à l/100

l / D = m / d ; ainsi D = 100 * l

2-1-2 Les stadimètres non autoréducteurs ( cas d’une visée en terrain inclinée )

La mire étant tenue verticalement en B, les lectures stadimétriques l et m ne


permettent pas d’obtenir la distance horizontale entre A et B. Des corrections sont à
appliquer.
n l1

i m
L2
hv
B
ht

Dh = 100 * l *cos2 i
2-1-3 Mesure de distance avec un stadimètre autoréducteur( cas du RDS )

On distingue les autoréducteurs mécaniques et les autoréducteurs optiques :

37
Autoréducteurs mécaniques
Les autoréducteurs mécaniques utilisent le principe de la variation de pente. On les
utilise avec une mire verticale centimétrique.
L2
P2
AB = DH
P1 L1
H0H1 = DHtgi1 = p1DH i2
H0H2 = DHtgi2 = p2DH i1
H1H2 = DH( p1 – p2 )

H1H2 L2-L1
DH = -------------- = ---------- A B
P1 – p2 p2-p1

L2-L1
DH = ---------
L2-L1

H1H2 est obtenue à partir des lectures faites sur la mire. Si on fait en sorte que p 2-p1
= 1/100, nous obtenons D = 100H1H2 = 100 L2-L1

Autoréducteurs optiques

Les autoréducteurs optiques sont conçus de sorte que l’angle stadimétrique varie
automatiquement avec l’inclinaison de manière à permettre une lecture directe sur la
mire de la distance réduite à l’horizontale. Dans le cas du RDS, l’angle stadimétrique 
matérialisé derrière le trait vertical du tableau focal par deux traits courbes, varie
automatiquement et de façon continue en fonction du site de façon à intercepter
toujours la même longueur sur une mire verticale ( l ) en général
DH = 100l.

Réalisation pratique

Deux diagrammes superposés ont été construits. Le trait inférieur du diagramme des
distances et le trait inférieur du diagramme des dénivelées sont confondus et
transformés en circonférence origine des deux diagrammes. L’écartement varie de telle
manière que le rapport cos²i / tg reste constant.

2-2-Mesure de longueur à partir des éléments d’un triangle

Soit à mesurer la distance entre un point A (stationnable ) et un point M (


inaccessible ). On incorpore cette longueur dans n triangle et on mesure certains
éléments puis par résolution de triangle on détermine la longueur en question.

2-3-La mesure électronique de distance

Ondes électromagnétiques : une onde électromagnétique représente la propagation


d’énergie de nature électrique dans l’espace. Dans un milieu homogène et isotrope,

38
cette propagation rectiligne se fait à une vitesse finie et constante. Ces propriétés
permettent la mesure des longueurs.

I.M.E.L. : Un instrument de mesure électronique de longueurs est un appareil qui


produit un tronc d’onde électromagnétique, le projette sur un réflecteur, en analyse
ensuite l’écho pour en définitive convertir le retard de l’onde reçue en une longueur.

C’est donc un émetteur-récepteur compléter d’un calculateur qui affiche le résultat de


la mesure sous forme numérique avec la rapidité et la précision requise par les
exigences de la topographie numérique.

Principe de mesure d’une distance horizontale avec un I.M.E.L .

Z L
IMEL

Dh
B
A

Soit à mesurer la distance horizontale DH entre les points A et B. On place un IMEL


en A et un réflecteur en B.
L’IMEL émettra une onde qui parcourt en aller et retour la longueur L. Revenue au
point de départ, l’onde présente un certain retard fonction de la longueur du trajet : L
= (Vtemps)/2.
La distance horizontale DH est obtenue par la réduction à l’horizontale de L après
avoir mesuré la distance zénithale.
NB : De nos jours les distancemètres affichent directement les distances horizontales.

39
CHAPITRE 4 :
BIBLIOGRAPHIE

 Michel BRABANT. Technique & vulgarisation(1980). Topométrie Opérationnelle.

 Gérard DURBEC. EYROLLES (1978). Cours de topométrie générale Tome 1.

 Topographie appliquée au bâtiment et aux travaux publics

 Bernard DUBUISSON. EYROLLES(1985). Cours élémentaire de topographie

 Maxime POTIER. ENSTP(1983). Note de cours. La topographie et l’hydraulique

 Maxime POTIER. ENSTP(1983). Note de cours. Cours de topographie du bâtiment

 Danièle VILLESUZANNE. Le calcul du géomètre.

 Atioumounan TOURE, cours de topographie appliquée.

 KONAN k Séverin , cours de topographie appliquée 2006

40

Vous aimerez peut-être aussi