27/04/2023

TOPOGRAPHIE GENERALE

Dr. Diogoye DIOUF

Agents fonciers
diogoye.diouf@univ-thies.sn
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OBJECTIFS

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PLAN
Chapitre 1 : INTRODUCTION

Chapitre 2 : PRESENTATION GENERALE DE LA TOPOGRAPHIE

Chapitre 3 : INSTRUMENTS ET OBSERVATIONS TOPOGRAPHIQUES

Chapitre 4 : NIVELLEMENT

Chapitre 5 : CALCULS TOPOMETRIQUES

Chapitre 6 : LECTURE ET EXPLOITATION D’UN PLAN FONCIER

Chapitre 7 : ROLE DE CERTAINS SERVICES TECHNIQUES

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Chapitre 1 : Introduction

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L’acquisition de données géographiques a depuis longtemps

intéressé un bon nombre de professionnels.
Selon les besoins, ces données peuvent être interprétées et utilisées
sous différentes formes :
Etablissement de plans et cartes

Etude du relief

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Localisation d’objets

Matérialisation de points

Estimation de surfaces et de volumes

Etc.

Une bonne maitrise de ces informations et leur bon usage peut permettre d’éviter
certains problèmes

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La Topographie, dans son sens le plus général, est une science

très vaste qui a pour objet tout ce qui concerne l’établissement
des plans et cartes ainsi que leur utilisation en se basant sur des
mesures effectuées sur le terrain.

Son but est donc de représenter une portion de la surface

terrestre à une échelle donnée sur le plan.

Elle fait partie des disciplines fondamentales qui s’intéressent à

l’étude des objets sur la surface de la terre. 9

Chapitre 2 : Présentation générale de la Topographie

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La topographie est une division importante de la géomatique.

La géomatique comprend principalement :

La Géodésie

La Topographie

La Photogrammétrie

La Cartographie

La Télédétection

Les Systèmes d'Informations Géographiques (S.I.G)

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La Géodésie
C’est l’ensemble des techniques et méthodes permettant de déterminer
la forme (géométrie de la terre) et les dimensions de la terre ainsi que de
son champ de pesanteur. Elle a depuis longtemps servi de base à la
topographie.

C’est une science qui utilise les systèmes de représentation planes.

La géodésie peut être décrite par quelques éléments caractéristiques

comme : le géoïde et l’ellipsoïde.
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La Géodésie

Modèle de Géoïde
 La terre n’est pas rigide
 Elle tourne autour de l’axe des pôles
 Force centrifuge
 Aplatissement au niveau des pôles
 Renflement au niveau de l’équateur
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La Topographie
La topographie (du grec topos = lieu et graphein = dessiner), est la science qui
s’appuie sur les points géodésiques afin de lever d’autres points beaucoup plus
nombreux, dits points topographiques.

Elle permet donc de représenter sur un plan ou une carte des formes et détails
visibles sur le terrain, qu’ils soient naturels (notamment le relief et l’hydrographie)
ou artificiels (comme les bâtiments, les ouvrages d’art, les routes, etc.).

Les opérations de planimétrie sont menées en topographie en considérant la

surface de niveau comme un plan.
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Surfaces de référence

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Topographie

Planimétrie

Altimétrie

Canevas

Echelle

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Plan d’état des lieux à la cité Malick Sy

Cartographie

C’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et

techniques intervenant à partir d’observations directes ou de

l’exploitation d’un document en vue d’élaborer des cartes, plans et

autres moyens d’expression. Elle exploite les résultats fournis par deux

sciences que sont la topographie et la géodésie.

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Cartographie

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Photogrammétrie
La photogrammétrie est la technique qui a pour but de déterminer les
dimensions, les positions et les formes d’objets à partir d’un couple de clichés
pris à des positions différentes de chaque objet. Le principe de la
photogrammétrie est basé sur la stéréo restitution (c'est-à-dire la vision
humaine).
Les clichés obtenus à partir des prises de vue effectuées sur le terrain, devront
être traités à partir de trois types d’orientation (orientations internes, relative et
absolue). Une matérialisation de quelques points d’appui bien répartis au sol
sur la zone devra précéder les opérations de prise de vue. Les coordonnées de
ces points seront déterminées grâce aux techniques de levé terrestre (GPS,
station totale, etc.). 20
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Photogrammétrie

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Télédétection
C’est la science et l’art d’obtenir l’information concernant un objet ou un
phénomène par des mesures effectuées à distances.
Les données « télédétectées » peuvent
être analysées et manipulées à l’aide
d’un traitement d’images pour
extraire l’information désirée

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S.I.G.
Un système d’information géographique (SIG) est un ensemble de
programmes, de composants matériels (hardware) et logiciels (software)
gérant les données géographiques et sémantiques. A chaque objet
dessiné géométriquement sont associés des attributs qui le caractérisent,
en plus des liens existant entre ces objets. Les SIG remplacent
progressivement la cartographie traditionnelle.

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S.I.G.
Ses principales utilisations sont :

• la planification urbaine (PDU, gestion du cadastre, de la voirie, des

réseaux, transports urbains, etc.) ;

• l’inventaire des biens et des installations : gestion des eaux, déchets, etc. ;

• l’optimisation des flux de circulation ;

• le géomarketing : localisation des clients, tourisme, etc. ;

• la surveillance et les contrôles d’évènements : accidents de la route,

glissements de terrain, risques incendies, inondations, etc.
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Si l'on veut satisfaire aux exigences de la vie moderne, on ne peut se dispenser

donc des sciences géodésiques. On y a recours pour :

a) cartographier la terre, au-dessus et en-dessous du sol ainsi qu'au fond des mers ;

b) dresser des cartes de navigation aérienne, terrestre et maritime ;

c) établir les limites de propriétés tant publiques que privées ;

d) créer des banques de données relatives aux ressources naturelles et à

l'utilisation des terres ;

e) déterminer la forme et les dimensions de la terre, de même que l'étude de la

gravité et du champ magnétique.

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La géomatique joue un rôle extrêmement important dans plusieurs

domaines.

Elle est par exemple, requise avant, pendant et après la planification et

la construction de routes, d'autoroutes, de chemins de fer, de tunnels, de

canaux, de ponts, etc.

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2. Quelques domaines d’activités de la Topographie

• Au niveau du cadastre et de certaines collectivités territoriales :

établissement d’extraits de plans cadastraux,

délimitations,

rétablissement d'anciennes limites de propriété, etc.

• Topographie souterraine :

cartographie d’une mine ;

 construction de tunnels ;

calcul de volumes, etc. 27

Quelques domaines d’activités de la Topographie

• Bathymétrie (Hydrographie) :

Représentation du littoral,

Cartographie des lacs et rivières,

Cartographie des fonds marins en vue de l'exécution des travaux

publics (tunnels, ports) ou des travaux de prospection sous-marine

Réalisation de pipelines

Auscultation

etc.
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Quelques domaines d’activités de la Topographie

• BTP :
 Identification et Delimitation
Implantation de projets
Etablissement des profils en long et en travers,
Calcul de cubatures
Contrôle et auscultation
• Aménagements hydro-agricoles :
 Identification et Délimitation
Etablissement de profils
Irrigation
Calcul de cubatures 29

3. Définitions
Le Relief
Le relief peut être représenté sur un plan ou sur une carte par un ensemble de
points d’altitudes connues ou par des lignes qui joignent les points de même
altitudes.
Courbes de niveau
C’est une surface de niveau à laquelle tous les points sont à la même altitude. Elle
est représentée sur un plan ou sur une carte par une ligne réunissant des points de
même altitudes.
On distingue :
- Courbes hypsométriques ou isotypes : qui décrivent la surface du sol ;
- Courbes bathymétriques ou isobathes : qui décrivent les fonds marins. 30
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Profil en long et Profil en travers du terrain naturel

Les profils sont des représentations graphiques détaillant le relief d’un

terrain naturel.

Profil en long

C’est une représentation du terrain naturel suivant la longueur de l’axe

de la zone considérée.

Autrement dit, c’est une coupe suivant un plan vertical permettant

d’avoir le relief du terrain naturel le long de la zone considérée

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Profil en long
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Profil en travers
C’est une représentation transversale du terrain naturel permettant une
bonne lecture du relief suivant la perpendiculaire de l’axe de la zone
considérée.

Généralement, on réalise un profil en travers pour chaque piquet du

profil en long.

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4. Les types de coordonnées

Coordonnées cartésiennes géocentriques
Un point de la surface terrestre peut être repéré par ses coordonnées cartésiennes
géocentriques
Un tel système de coordonnées à les caractéristiques suivantes:
- l'origine O est le centre des masses de la Terre
- l'axe (Oz) est l'axe de rotation de la Terre (axe des pôles)
- le plan (Oxy) est le plan de l'équateur
- le plan (Oxz) est le plan du méridien origine.
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Coordonnées géographiques
Les coordonnées géographiques permettent de positionner la projection d'un
point sur l'ellipsoïde de référence grâce à des angles particuliers : la longitude
et la latitude.

Tout point P de l'ellipsoïde de référence se situe à l'intersection d'un méridien

et d'un parallèle

Coordonnées planes
Pour représenter la surface de la Terre sur une carte ou un plan, il faut
effectuer une projection des points de cette surface (ellipsoïde) sur un plan.
Les points sont alors définis par leurs coordonnées planes (coordonnées dites
"en projection").
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Les coordonnées planes sont les coordonnées cartésiennes des points de

la surface terrestre représentées sur un plan.

Elles sont donc en deux dimensions.

Elles sont définies par rapport à des axes de référence qui varient
suivant la projection utilisée.

Les abscisses sont appelées coordonnées Est et notées E ; les ordonnées

sont appelées coordonnées Nord et notées N.

Attention, on utilise encore régulièrement les notations X et Y, mais

celles-ci sont à proscrire pour éviter une confusion avec les coordonnées
cartésiennes géocentriques.

Un point P connu en coordonnées planimétriques n'est pas transposable

à la surface de la Terre car il manque une dimension pour l'élévation.

En topographie, on utilise principalement les altitudes avec les

coordonnées planes.
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5. Les systèmes de référence géodésiques

Pour définir un système de référence géodésique, on considère 3 parties
distinctes :

1 - un système de coordonnées cartésiennes géocentriques (XYZ)

2 - un système de coordonnées géographiques (λ, φ) avec un ellipsoïde

associé

3 - un (ou plusieurs) système de représentation plane par projection

(coordonnées E, N).

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SYSTEME DE REFERENCE (Référentiel géodésique ou Datum)

M (X,Y,Z)

k
j
i
O Y

Utilisation des coordonnées cartésiennes géocentriques

O proche du centre des masses

Caractérisation OZ proche de l ’axe de rotation terrestre
OXZ proche du plan méridien origine
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6. Réseau géodésique
C’est la réalisation matérielle d’un référentiel géodésique. Il est
constitué d’un ensemble de points géodésiques connus en position.

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Caractéristiques :
Précision : centimétrique
Points de premier ordre : 20
Points de deuxième ordre : 137
Points « colocalisés » : 26
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Exemples de systèmes de références

Mondiaux

WGS84 ITRF2005

Européens
ETRS89
ED50

Nationaux

RRS04 RGF93 43

Exemples d’ellipsoïdes de référence

Z
Méridien origine

h
b
a Y
O 


X

Ellipsoïde a (m) b (m)

Clarke IGN 1880 6378249.2 6356515.0
WGS84 6378137.0 6356752.314
IAG GRS 80 6378137.0 6356752.3141

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7. Les systèmes de projections cartographiques

La carte est un objet plan. La représentation d’une partie de la Terre sur une
carte nécessite donc l’adoption d’une transformation (projection)
permettant de passer de l’ellipsoïde à un plan. Pour se faire, différents
types de projections ont été mis en place (projections gnomonique,
stéréographique, azimutale, conique, cylindrique, etc.).

Mais il faut noter qu’aucune de ces projections ne conserve les propriétés

métriques de l’ellipsoïde (l’ellipsoïde n’étant pas une surface
développable), c'est-à-dire qu’il n’y a pas de projection qui conserve à la
fois les angles et les distances 45

Les systèmes de projections cartographiques

une projection ne peut jamais se faire sans qu’il y ait de déformations. Pour
s’en convaincre, il suffit d’essayer d’aplatir la peau d’une orange. Le choix de
chaque projection repose donc sur l’optimisation des propriétés métriques du
territoire traité. Certaines projections conservant les angles sont appelées
projections conformes, ce sont les projections les plus utilisées ; l’image
d’un cercle reste un cercle.

D’autre projections conservent les surfaces : ce sont les projections

équivalentes ; l’image d’un cercle devient une ellipse de même aire. Mais il y
a également des projections qui ne conservent ni les angles ni les surfaces
(projections aphylactiques).
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Les systèmes de projections cartographiques

Le Sénégal utilise la projection UTM, qui est une projection cylindrique
conforme. Alors qu’en France par exemple, c’est la projection Lambert
qui est utilisée (projection conique et conforme).

La projection UTM est un développement d’un cylindre tangent à

l’ellipsoïde le long d’un méridien.

47

Les systèmes de projections cartographiques

• Dans cette projection, la terre est divisée en 60 fuseaux identiques, de 6° de
longitude, soit 3° de part et d’autre du méridien central. Ce méridien est
représenté par une droite perpendiculaire à l’équateur rectiligne.
• La numérotation des fuseaux croît d’ouest en est, de 1 à 60 en partant de
λ=180°. Le Sénégal se situe ainsi dans la zone 28, excepté une petite partie
vers Kédougou, qui se trouve dans la zone 29.
• Le Méridien origine d’un fuseau est pris comme axe Nord du quadrillage,
l’équateur comme axe est ; les coordonnées de leur intersection valent E=
500 000 m, N= 0 m pour l’hémisphère nord, N= 10 000 0000 m pour
l’hémisphère sud, de manière à supprimer les coordonnées négatives.
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Chapitre 3 :

INSTRUMENTS ET OBSERVATIONS
TOPOMETRIQUES

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1. Le comptage des pas

C’est une méthode simple qui ne nécessite l’utilisation d’aucun matériel

topographique. On procède au comptage des pas en parcourant la
distance à déterminer

Connaissant notre coefficient de pas,

on peut multiplier alors le nombre de pas

effectué par ce coefficient afin d’avoir

la distance approchée avec une précision

pouvant aller de 1 à 2m.

Pour déterminer de manière plus précise

le CP, on peut parcourir une distance

plus importante (au moins 250m) 3 fois

au moins.
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2. Le chainage
Le chaînage consiste à mesurer des distances directement avec une chaîne ou
un ruban.

C’est une technique qui nécessite souvent l’intervention de deux opérateurs.

Ces derniers utilisent une chaine d’arpentage ou un ruban qui sera tendu
horizontalement entre deux points A et B à mesurer.

Cette technique peut être utilisée sur de longues distances avec une précision
satisfaisante.
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Méthodes de mesure en chainage

Les distances utilisés en topométrie sont principalement des distances
horizontales.

Terrain régulier avec faible pente

Si la pente est faible, on considère que la distance mesurée est la

distance horizontale.

Par exemple, une distance de 50 m mesurée suivant une pente de 1 %

fera 49,995 m à l'horizontale.

Terrain régulier et pentu

Dans ce cas, on mesure la distance suivant la pente qu'il faut ramener à

l'horizontale à l'aide de la dénivelée ou de la pente.

  𝑫𝒑
𝑫𝒉 = 𝑫𝒑𝟐 − ∆𝑯𝟐 = 𝑫𝒑𝒄𝒐𝒔𝒊 =  
𝟏 + 𝒑𝟐
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Terrain irrégulier ou très pentu

Le terrain est tel que l'on ne peut pas réaliser la mesure avec le ruban au sol entre les
deux extrémités.

Dans ce cas, on peut opérer par cultellation. Cette méthode est très peu utilisée car
difficile à mettre en œuvre et peu précise.

Elle consiste à suspendre le ruban en le mettant à l'horizontale (à l'aide d'un niveau à

bulle par exemple) avec les extrémités à la verticale des points à mesurer (avec un fil
à plomb).

3. Le théodolite :

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Wild TC1, théodolite Le Wild TC 1000 de la génération suivante.

électronique avec deux versions : Le tachéomètre électronique est associé
une avec enregistrement des mesures sur à un distancemètre démontable DI 1000 qui a
coffret extérieur et l’autre avec notation une optique d’émission et une de réception
manuelle.

4.La station totale :

C’est un tachéomètre électronique muni d’un distancemétre qui permet
de mesurer et d’enregistrer distances et angles en une seule manipulation.
Il est muni d’un programme de calculs qui permet à partir de formules
trigonométriques, de calculer les coordonnées des différents points
mesurés.

Ces différentes données pourront être enregistrées sur le support

informatique de l’appareil en vue d’un traitement par ordinateur.

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Station totale

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• Le GPS ou système de positionnement mondial est un système de

positionnement basé sur le signal émis par les satellites. Son
fonctionnement est basé sur les mesures de code et de phase des signaux
émis par les satellites et les récepteurs. Le système GPS est composé de
trois segments :

Le segment spatial : il est composé de la constellation des satellites qui

émettent des signaux en temps continu (ondes porteuses, codes, almanach,
etc.) qui seront captés par des récepteurs au sol. Les orbites de ces satellites
sont choisies de façon que l’on puisse observer toujours un minimum de
quatre satellites avec une élévation au moins de 15°.

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Le segment de contrôle, il est composé de cinq stations monitrices

dont celle de Colorado Springs (station maitresse). Elles sont dotées de
récepteurs très performants et d’horloges atomiques de haute
précision. Elles ont la fonction de suivre la constellation satellitaire
GPS afin de servir de base d’étalonnage et de permettre de détecter les
erreurs d’orbite, la dérive des horloges des satellites, les pannes, etc.

Le segment utilisateur, c’est l’ensemble des récepteurs GPS des

différents utilisateurs du système en tout point du globe.

63

Malgré le gain de temps et la précision qu’on peut obtenir avec le

système GPS (pouvant aller du centimètre au millimètre selon la
méthode utilisée), son utilisation reste déconseillée en milieu urbain et
en zone couverte d’arbres. Ceci est dû au fait que les bâtiments et les
arbres peuvent entrainer des erreurs de multi trajet par déviation du
signal. Il faut également noter que d’autres sources d’erreurs sont liées
au positionnement par GPS (erreurs ionosphériques, troposphériques,
erreurs d’orbites, d’horloges, etc.).
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Scanner laser 3D

Le scan 3D est une technique qui permet de capturer la forme d’un objet en utilisant un scanner 3D. Le
résultat obtenu est un fichier 3D informatique qui peut être enregistré, édité et même imprimé en 3D.
Les scanners à impulsion Laser sont basés sur le calcul de la durée mise par un laser pour toucher une
surface et revenir. Une connaissance précise de la vitesse de la lumière et des calculateurs très précis qui
mesurent précisément la durée du trajet parcouru par le laser sont requis. En répétant un très grand
nombre de fois l’émission du laser et le calcul de la distance qui sépare le scanner 3D de la surface à
scanner en 3D, les propriétés de la surface 3D seront ainsi capturées.

Les scanners laser trouvent leur meilleure application dans les levers
architecturaux 3D (patrimoine culturel), les levers de carrière, falaises ou
glissements de terrain.

Souvent couplés à une caméra numérique interne qui facilite la lecture de

l’image, ils génèrent un “nuage de points”, à une cadence qui peut aller

de 2000 jusqu’à 10000 points par seconde.

Une façade levée par balayage peut comporter un million de points ou plus,
lesquels donnent une image fidèle qu’il suffit de référencer en se calant sur des
points d’appui (cibles réflé-chissantes) déterminés en XYZ, dont le nombre peut
varier en fonction de la morphologie et de la dimension du lever
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Scanner Laser 3D

Drone topographique

Drone leica
DJI P4 Multi spectral eBee AIBOT

Drone UAV
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5. Les Unités

Longueur

Système métrique : mètre (m), avec ses multiples et sous multiples

Angle

grades degrés radians

400 gon 360° 2π

200 gon 180° π

100 gon 90° π/2

1 gon 360/400 0.9° π/200

Surface

Système métrique : mètre carré (m²)

100 m² = 1 are

10 000 m² = 100 ares = 1 hectare (ha)

1 km² = 100 ha = 100 hm²

Volume

Système métrique : mètre cube (𝑚 )

1 𝑚 = 1000 litres

1 d𝑚 = 1 litre
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6. OBSERVATIONS TOPOGRAPHIQUES
Le topographe s’intéresse généralement à la détermination des positions
des objets sur le terrain.

Alors que les mesures effectuées dans ce sens se résument généralement

à des mesures de distances et d’angles.

Mais grâce aux programmes informatiques, des transformations peuvent

être directement faites sur le terrain par l’utilisation des instruments
électroniques.

Les angles
Les angles sont mesurés à l’aide d’un théodolite ou d’une station totale, en station à
la verticale d’un point S.
On distingue :
l’angle horizontal encore appelé angle azimutal, mesuré sur le cercle horizontal du
théodolite ou de la station dans le sens des aiguilles d’une montre. Il varie de 0
gon à 400 gon à partir du zéro du limbe ;

L’angle vertical d’une visée, qui est généralement l’angle zénithal compté de 0
gon à 200 gon à partir du zénith de la station, mesuré sur le cercle vertical de
l’appareil. L’angle d’inclinaison i, encore appelé site, est l’angle de la visée avec
l’horizontale, positif pour une visée vers le haut, négatif pour une visée vers le
bas, complément à l’angle vertical.
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Les distances

La distance directe mesurée est généralement une distance inclinée

(oblique ou suivant la pente) qui représente la longueur du segment de
droite joignant deux points de l’espace. Un distancemetre ou IMEL
d’une station totale placé (e) en S et un reflecteur à la verticale de A par
exemple.

Cette distance pourra par la suite être réduite à l’ellipsoide puis à la

projection.

Les dénivelées
La dénivelée entre deux points S et A par exemple est la différence de
niveau de ces deux points ; c’est une valeur algébrique dont le signe
dépend du sens de parcours.
Elle est mesurée par nivellement direct ou indirect, à l’aide d’un niveau,
d’un théodolite ou d’une station totale
Le positionnement satellitaire
Les systèmes de positionnement par satellites (GNSS) permettent de
déterminer la position de n’importe quel point sur la surface de la terre à
tout temps grâce à des récepteurs et antennes au sol et des signaux émis
par les satellites.
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7. LEVER DES DETAILS ET IMPLANTATION

7.1. Lever des détails
Le lever de détails est l’ensemble des opérations intervenant dans un lever
topographique et consistant à déterminer à partir du canevas d’ensemble,
polygonal ou de détails, la position des différents objets à lever sur le terrain.

Les deux appareils couramment employés actuellement pour ce travail sont la

station totale et le GPS.

Mais il faut noter qu’avant l’avènement de la station totale, c’est le théodolite

qui était utilisé. Cet appareil a depuis longtemps été utilisé par les
topographes et c’est en améliorant sa technologie qu’on ait abouti à la station
totale (théodolite électronique muni d’un IMEL). 77

7.2. Implantation

L’implantation consiste à matérialiser sur le terrain les éléments d’un projet

(bâtiment, axe d’une route, lotissement, etc.).

Alors que le levé consiste à déterminer les coordonnées X, Y, Z des points

existants à partir d’observation suivies de calculs, l’implantation a pour finalité
la matérialisation à partir des calculs suivis d’observations de points
préalablement déterminés en X, Y, Z ; c’est en quelque sorte un levé en
l’envers qui obéit aux mêmes règles : nécessité d’un canevas.

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Chapitre 4 : NIVELLEMENT

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Le nivellement est l’ensemble des opérations qui permettent de déterminer

des altitudes et des dénivelées.
L’altitude, dans le langage commun, exprime l’éloignement d’un objet par
rapport au niveau moyen de la mer. Elle exprime également une réalité
physique, l’eau s’écoule du point d’altitude le plus élevé vers le point
d’altitude le plus faible.
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Si deux points A et B sont peu éloignés l’un de l’autre, on peut définir deux
plans horizontaux parallèles passant par A et B qui sont perpendiculaires aux
verticales VA et VB elles-mêmes parallèles entre elles.

Une notion intuitive consiste à adopter H comme différence d’altitudes entre

A et B

Le nivellement est utilisé principalement dans les domaines du génie civil,

notamment pour :

La conception des routes, chemins de fer, adduction d’eau, ainsi que d’autres
infrastructures qui doivent épouser la topographie du sol ;

l’implantation des projets de construction selon les éléments prévus sur les plans ;

le calcul des cubatures ou volumes de terre et autres matériaux ;

les travaux de drainage et d’assainissement ;

la cartographie des sols ;

l’auscultation des ouvrages d’art ;

les études sismiques.

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1. Nivellement Direct
Le nivellement direct ou géométrique consiste à déterminer la différence
d’altitude encore appelée dénivelée entre deux points A et B, par rapport
à un plan ou un point d’altitude connue. Il est réalisé à l’aide d’un
niveau, instrument définissant un plan horizontal de visée, et d’une mire
placée successivement sur chaque point.

83

Nivellement Direct
L’altitude de A est supposée connue et celle de B sera obtenue par la
formule suivante :

𝐙𝐁 = 𝐙𝐀 + 𝐝𝐧𝐀𝐁

La portée (distance horizontale du niveau à la mire) varie suivant la

pente du terrain mais ne devra pas généralement excéder 60 m.
L’opérateur devra également dans la mesure du possible placer le niveau
à peu près à égale distance des deux points (sur la médiatrice) afin
d’éliminer les erreurs de collimation. L’instrument topographique qui
est utilisé pour effectuer ce travail est appelé niveau. 84
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2. Nivellement Indirect

Le nivellement indirect ou trigonométrique est une technique qui permet

de déterminer l’altitude d’un point à partir de celle d’un autre point

connu (point de station) en mesurant la distance inclinée suivant la ligne

de visée (Di) et l’angle zénithal (V) de la visée faite d’un point sur

l’autre à l’aide d’un tachéomètre.

85

Nivellement Indirect

𝐀𝐥𝐭 𝐏 = 𝐀𝐥𝐭 𝐓 + 𝐡𝐭 + 𝐃𝐢𝐜𝐨𝐬 𝐕 − 𝐡𝐯

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4. Nivellement d’itinéraire par cheminement

C’est la méthode la plus couramment employée pour déterminer les
altitudes de points matérialisés non situés à une même distance d’une
seule station d’appareil. Elle est plus sûre quant aux éventuelles erreurs
de lecture et plus précise (compensation).

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• Cheminement fermé : La première visée est effectuée sur un point A dont l’altitude
est connue. La dernière visée du cheminement sera effectuée sur ce même point.

• Cheminement encadré : La première visée est effectuée sur un point A et la

dernière visée sur un autre point B, différent de A (Les altitudes de A et B sont
connues).

• Cheminement en antenne : Seul le point de départ du cheminement est connu en

altitude

• Cheminement mixte : Il consiste à effectuer simultanément le nivellement du

cheminement et d'autres points hors du cheminement appelé points de détail. Ils
sont dits points rayonnés.
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Chapitre 5 : CALCULS TOPOMETRIQUES

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1. But
Les calculs topométriques sont en permanence utilisés dans les opérations
topographiques. Les buts suivis par ces calculs peuvent être décrits comme
suit :

• Transformer des mesures de terrain en éléments numériques applicables

graphiquement, afin d’accroitre la précision des rapports graphiques ;

• Assurer un contrôle des opérations de terrain ;

• Définir les éléments de calcul. Ces éléments permettront la détermination

des superficies, de diviser un terrain ;

• Définir les éléments d’implantation d’un projet. 90

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2. Calcul de gisement
Le gisement d'une direction AB, noté G (ou aussi V), est l'angle horizontal mesuré
positivement dans le sens horaire (appelé sens des gisements) entre l’axe des
ordonnées (axe Y) du système de projection utilisé (parfois matérialisé par le
nord) et la direction (AB). C’est un angle très utilisé en topographie puisqu’il est
très pratique dans les calculs. Il est compris entre 0 et 400 gr.

Sur cette figure, 𝐺 est l’angle entre le

nord (axe des ordonnées) et la direction AB.
𝐺 est l’angle entre le nord et la direction BA.
La relation qui lie c’est deux angles (𝐺 et 𝐺 ) est :
𝑮𝑩𝑨 = 𝑮𝑨𝑩 + 200

91

Le gisement d’une direction peut également se déduire du gisement de

l'origine des lectures d'angles horizontaux mesurées lors du tour
d'horizon. Celui-ci appelé 𝐺 d'orientation peut se calculer à partir de
l'observation de points connus en coordonnées.

𝐺 Individuel en station A sur le point visé connu i : 𝐺 = 𝐺 – 𝑙 .

La moyenne de ces valeurs individuelles donne l'orientation moyenne

du zéro du limbe au moment du tour d'horizon.

Le gisement d'une direction à déterminer se calcule simplement ensuite :

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3. Calcul de coordonnées d’un point

Les coordonnées d’un point peuvent être déterminées à partir de ses

coordonnées polaires (distance et angle). Elles sont soit indépendantes,
soit rattachées à un système de projection. Ces coordonnées doivent
toujours être positives, d’où l’intérêt de bien choisir l’origine des
coordonnées lorsque l’on travaille dans un système indépendant (local).
On a :
𝚫𝐗 𝐀𝐁 = 𝐗 𝐁 − 𝐗 𝐀 = 𝐃𝐀𝐁 𝐬𝐢𝐧𝐆𝐀𝐁

𝚫𝐘𝐀𝐁 = 𝐘𝐁 − 𝐘𝐀 = 𝐃𝐀𝐁 𝐜𝐨𝐬𝐆𝐀𝐁 93

3. Calcul de coordonnées d’un point

Donc connaissant par exemple les coordonnées de A, on peut connaitre
celles de B car :
𝐗 𝐁 = 𝐗 𝐀 + 𝐃𝐀𝐁 𝐬𝐢𝐧𝐆𝐀𝐁

𝐘𝐁 = 𝐘𝐀 + 𝐃𝐀𝐁 𝐜𝐨𝐬𝐆𝐀𝐁

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4. Calcul de surfaces
Le calcul de la surface d’un terrain est effectué en utilisant les formules mathématiques de
calcul de surface.

Mais ces formules donneront directement la surface réelle cherchée que si ce terrain a une
forme mathématique connue, ce qui n’est pas toujours le cas.

Si ce terrain a une forme irrégulière, il est souvent plus simple de le décomposé en

différents triangles dont la sommes des surfaces partielle donnera la surface totale du
terrain.

Aujourd’hui, avec les instruments électroniques, il est possible de déterminer directement

la surface d’un terrain en connaissant les coordonnées de chaque sommet, quelque soit la
forme du terrain.

5. Calcul de volume

Pour le calcul de volume, le même principe du calcul de surface cité

précédemment peut être appliqué, mais sans besoin de division en
triangle.

En plus, d’autres méthodes de calcul de volume peuvent aussi être

utilisées.
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Chapitre 6 : LECTURE ET EXPLOITATION D’UN

PLAN FONCIER

1. Le Plan
Le plan est une représentation d’une portion de la Terre sur une feuille
plane ou un support numérique en 2D à une grande échelle.
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Cette représentation doit respecter un certain nombre de règles pour être

exploitable, comme :

L’indication de l’échelle ;

La représentation de la direction du nord ;

La définition d’une légende, si différent(e)s symboles ou couleurs sont

utilisé(e)s ;

Le titre ;

Le dessinateur ;

Etc.

Un plan foncier est une représentation sur le plan d’une parcelle de

terre. Il est réaliser à la suite de mesures topographiques permettant de

délimiter les biens fonciers.

On distingue le plan de section, le plan de situation, le plan

parcellaire ou cadastral et le plan de masse.

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Le plan de section est un plan délimitant les différentes sections

cadastrales dans une commune. A l’intérieur de chaque section, on

retrouve différents ilots et équipements.

Le plan de situation permet de représenter une parcelle dans son

environnement. Les parcelles voisines, les équipements et les zones

particulières (boisées, cultivées, bas fond, etc.) doivent y être

représentés.

Dans certaines situations, des images satellitaires, photogrammétriques

ou une carte peuvent jouer le rôle de plan de situation de la parcelle.

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Le plan de masse est un peu identique au plan de situation, mais en

faisant plus un zoom sur la parcelle. Il doit bien représenter les

constructions existantes et celles prévues sur la parcelle.

Il a pour vocation de bien représenter la masse du terrain avec les

différents aménagements qui s’y trouvent aussi bien paysagers que

construits.
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Le plan cadastral ou extrait de plan cadastral est un plan

représentant les limites de la parcelle avec les différents lots et rues au

voisinage immédiat de celle-ci. Les dimensions des différents cotés de

la parcelle y sont indiquées ainsi que le tableau de coordonnées des

différentes bornes et un extrait du plan de situation sur une petite fenêtre

à une échelle données. Les informations relatives à la nature juridique

de la parcelle, au numéro de lot, au nom du lotissement, au nom du

requérant, etc. y sont indiquées.

Pour lire et exploiter un plan foncier, on doit chercher à :

Localiser les quatre points cardinaux ;

Localiser les équipements particuliers ;

Repérer les rues ou routes existantes avec leur dénomination et l’orientation ;

Repérer les zones particulières (boisées, bas fond, cours d’eau, etc.) ;

Récupérer les coordonnées d’un ou des différents sommets ;

Identifier l’échelle utilisée.

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Orientation

Par méthodes astronomiques

Avec boussole magnétique

Par l’utilisation de cartes topographiques

Par coordonnées

Chapitre 7 : ROLE DE CERTAINS SERVICES TECHNIQUES

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LA DTGC
La Direction des Travaux géographiques et cartographiques (DTGC) est
responsable de la mise en œuvre de la politique de l'État du Sénégal en
matière de cartographie.

Cette Direction du ministère des Infrastructures, de l'Equipement et des

Transports, a été créée en 1989, succédant alors au Service
géographique national (SGN) créé en 1972, lui-même ayant à partir de
cette date poursuivi la tâche de l'Institut géographique national français
(IGN).
109

La DTGC est chargée de l'exécution et du contrôle des travaux cartographiques et

topographiques du territoire.

Elle assure l'archivage et la diffusion des produits cartographiques, des cartes papiers et
numériques, des photographies aériennes, des points géodésiques et de nivellement. Elle a
également pour missions l'étude et l'implantation des frontières nationales.

Avec ses moyens traditionnels et numériques, la DTGC réalise les travaux de vocation
définis par l'État mais aussi toutes opérations spécifiques : scannage de documents,
orthophotographies, points GPS, plans, levés, cartes thématiques, exploitation d'images
satellitales…
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Le cadastre
La Mission technique :
• Levés des terrains en vue de l’établissement et la mise à jour des plans
fonciers et Cadastraux, de l’élaboration et de l’application des
aménagements fonciers et des lotissements administratifs ;

• Rédaction des instructions techniques sur les levés topographiques

classiques et les travaux de photogrammétrie à grandes échelles ;

• Conservations du réseau de bornes et repères des canevas Cadastraux ;

• Coordination et centralisation des levés à grande échelle exécutés par

des géomètres privés, ou des entrepreneurs pour le compte des
services publics ; 111

Le cadastre
• Archivages, conservation et reproduction des plans Cadastraux et
fonciers.

• La documentation topographique Cadastrale représente un intérêt

certain vis-à-vis des travaux de génie civil : création de routes de
barrages, de ports, d’aéroports, de périmètres irrigables.

• La mission technique du Cadastre, grâce aux plans, soutient celles

juridique, fiscale et administrative.

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L’ONGES
D’après la loi portant création de l’Ordre national Des géomètres experts, en son
article 4, au chapitre 2, est géomètre expert, au sens de la présente loi, le technicien
qui, inscrit au Tableau, exerce en son propre nom et sous sa responsabilité, la
profession habituelle de

Lever et dresser à toutes les échelles en planimétrie et en altimétrie, les

documents topographiques ou cadastraux, les plans de biens relevant du régime de
la conservation foncière, du domaine public et du domaine national ;

Effectuer les opérations de géodésie, de triangulations générales et cadastrales, de

polygonations, de nivellements et de travaux de stéréopréparation et de
photogrammétrie ;
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L’ONGES
Procéder à toutes les opérations techniques et études à caractère topographique ou
cadastral, qui se rapportent aux biens immobiliers

Procéder aux études et implantations topographiques de voiries et réseaux divers ;

Procéder aux expertises foncières et immobilières ;

Elaborer et appliquer sur le terrain des projets de lotissement ou de

remembrement, de morcellement, de division, de partage et de fusion.

Mais l’article 5 stipule que :

Nul ne peut, sans être préalablement inscrit au tableau, exercer la profession de géomètre
expert telle que définie à l’article 4 de la présente loi, ni créer l’apparence de cette
qualité, d’une manière quelconque, dans son activité.
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