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Chapitre IV : Nivellement
I. Généralités
II. Nivellement direct ou géométrique
III. Nivellement indirect ou trigonométrique
I. Introduction
L’échelle d’un plan ou d’une carte est le rapport constant entre une
distance mesurée sur le papier et la distance homologue du terrain :
P/T=1/E
On distingue cinq types d’échelles :
-échelle très large: 1/50 ≤ E ≤ 1/5000, ce sont les plans architecturaux ou
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Géographique
Cel. : 00226 70 25 70 79, Tel. Dom. : 00226 20 97 74 50, 01 BP : 1438 Bobo 01, Email : dl_laurent@yahoo.fr
de génie civil,
-échelle large:1/5000 ≤ E ≤ 1/25000, ce sont les plans topographiques à
grande échelle,
-échelle moyenne:1/25000 ≤ E ≤ 1/250000, ce sont les cartes
topographiques à moyenne échelle,
-échelle petite: 1/250000 ≤ E ≤ 1/1000000, ce sont les cartes
topographiques à petite échelle,
-échelle très petite : E ≤ 1/1000000, ce sont les cartes géographiques.
III.1 Cartomatique
III.2 Géomatique
III.3 Télédétection
III.5 Géodésie
II. Terminologie
. Si vous devez mettre en station sur un point donné: soulevez deux pieds
du trépied tout en regardant dans le plomb optique et déplacez
l'ensemble afin de positionner le plomb optique près du point de mise en
station (inutile à ce stade de le positionner exactement sur le point).
Enfoncez ensuite les pieds dans le sol puis positionnez le plomb optique
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exactement sur le point au moyen des trois vis calantes. À cet instant,
l’axe principal passe par le point de station mais n’est pas vertical.
. Si vous ne devez pas mettre en station sur un point donné (station libre):
reculez vous pour vérifier que l'appareil est à peu près vertical, puis
enfoncez les pieds du trépied dans le sol.
. Si vous devez mettre en station sous un point donné, utilisez soit un fil
à plomb
pendant depuis le point « au plafond » jusqu’au repère situé sur le dessus
de la lunette du théodolite (en position de référence), soit un viseur
zénithal.
Remarque
À cet instant, vérifiez que la nivelle sphérique est bien réglée. Elle doit
être parfaitement centrée. Si ce n'est pas le cas, tournez les vis de
réglage pour la centrer parfaitement.
Réglez la netteté du réticule (croix de visée dans l’optique) : pour le faire
de manière précise, réglez la lunette à l’infini puis rendez les fils du
réticule les plus nets possible en agissant sur la vis de réglage. Ce
réglage permet de placer exactement le réticule dans le plan de
formation de l’image virtuelle; ainsi, l’oeil de l’opérateur n’a pas besoin
d’accommoder et se fatiguera moins. Si ce réglage n’est pas satisfaisant,
il est possible de s’en apercevoir en balançant légèrement la tête devant
l’oculaire: le réticule semble bouger par rapport à l’objet visé alors qu’il
devrait rester fixe (on dit qu’il y a de la parallaxe). Ensuite, ne touchez
plus au réticule et réglez la netteté de la lunette sur l’élément visé.
V. Lectures angulaires
Par exemple, dans le théodolite T16, les deux cercles sont lisibles en
même temps; on peut lire :V = 95,985 gon etHz = 17,965 gon.
La dernière décimale (mgon) est appréciée par l’opérateur.
Dans le théodolite T2, un seul cercle est visible à la fois (un bouton
permet de basculer du cercle horizontal vers le cercle vertical. La lecture
est aussi différente : grâce à une molette supplémentaire pilotant un
micromètre optique, l’opérateur fait coïncider les traits du rectangle
supérieur (dans la figure, ils ne sont pas tout à fait coïncidants afin
d’étayer cette explication). Ceci ramène le chiffre mobile du rectangle
central en face d’une graduation: l’opérateur lit 96,1 gon.
L’opérateur lit enfin les décimales suivantes dans le rectangle inférieur,
soit 96,1262 gon (l’opérateur peut apprécier jusqu’à 10–5 gon mais il
arrondira au décimilligrade le plus proche car on atteint les limites de
précision de l’appareil).
Ce système de traits mobiles a pour origine le mesurage dit « par double
vernier » qui permet de lire sur deux parties diamétralement opposées
des cercles afin d’annuler le défaut d’excentricité résiduel des cercles. La
mise en coïncidence des traits du micromètre est en fait une mise en
coïncidence des graduations de deux parties diamétralement opposées
du limbe, ce qui permet de faire une « moyenne optique » de deux valeurs.
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Finalement, après avoir fait coïncider les traits mobiles du rectangle
supérieur,
l’opérateur litV = 96,1262 gon.
Soit ou
Puisque p = tan i
La stadimétrie est une méthode moins précise que les précédentes. Elle
permet
la mesure indirecte d’une distance horizontale en lisant la longueur
interceptée sur une mire par les fils stadimétriques du réticule de visée.
Le point A, centre optique d’un théodolite, est situé à la verticale du point
stationné en S; l’opérateur vise une mire posée en P et effectue la lecture
interceptée par chaque fil sur la mire soit m1 et m2.
I. Généralités
II.1 Principe
Le niveau n’étant pas (ou très rarement) stationné sur un point donné, le
trépied est posé sur un point quelconque. L’opérateur doit reculer après
avoir positionné le trépied afin de s’assurer de l’horizontalité du plateau
supérieur. Lorsque le plateau est approximativement horizontal,
l’opérateur y fixe le niveau.
Le calage de la nivelle sphérique se fait au moyen des vis calantes,
comme indiqué sur la figure ci-dessous: en agissant sur les deux vis
calantes V1 et V2 (en les tournant en sens inverse l’une de l’autre),
l’opérateur fait pivoter le corps du niveau autour de la droite D3.
Il amène ainsi la bulle de la nivelle sur la droite D2 parallèle à D3. En
agissant ensuite sur la vis calante V3, il fait pivoter le niveau autour de la
droite D1 et centre ainsi la bulle dans le cercle de centrage de la nivelle
sphérique.
La mire est une échelle linéaire qui doit être tenue verticalement (elle
comporte une nivelle sphérique) sur le point intervenant dans la
dénivelée à mesurer. La précision de sa graduation et de son maintien en
position verticale influent fortement sur la précision de la dénivelée
mesurée.
La mire classique est généralement graduée en centimètre. La
chiffraison est souvent en décimètre (figure).
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Il existe des mires à graduation renversée pour les optiques ne
redressant pas l’image (anciens modèles).
on obtient:
Soit une parcelle ABC définie par les coordonnées de ses sommets dans
le système XOY. La superficie peut être obtenue par la somme des
trapèzes : aABb + bBCc – cCAa.
ou
ou
Donc chaque origine de limite, chaque coude sur les limites est défini par
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coordonnées polaires par rapport à la station et à la direction de
référence. D’après ces éléments on peut calculer directement la surface
de la propriété, sans être obligé de définir en intermédiaire les
coordonnées rectangulaires de chaque point.